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    C’est une configuration rare qui embellira le ciel nocturne dès ce dimanche 17 avril : un alignement parfait des quatre planètes, Vénus, Mars, Saturne et Jupiter. Déjà, les trois premières sont visibles ensemble dans le ciel depuis la fin du mois de mars ; elles seront bientôt rejointes par la géante gazeuse Jupiter qui se situera proche de l’horizon. Seul l’hémisphère Nord pourra profiter du spectacle et ce, jusqu’à la fin du mois, avec un apogée autour du 23 avril. Le pic de visibilité sera entre 5 h 30 et 6 h 30 lorsque Jupiter sortira de l’horizon. Après cette date, les planètes resteront visibles ensemble, mais ne formeront plus une seule et même ligne.

    Ici est représenté l’alignement des quatre planètes tel qu’il sera visible le 23 avril à 5 h 45 dans le sud de la France. © Stellarium

    Mais le plus bel événement reste encore à venir ! Le 24 juin 2022, ce sont toutes les planètes du Système solaire qui s’aligneront dans le ciel : c’est ce que l’on appelle une parade de planètes. Parmi elles, seules cinq sont visibles à l’œil nu : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Pour les deux dernières, Neptune et Uranus, des lunettes astronomiques ou un télescope seront nécessaires. Toutes s’étendront de l’est au sud – ou du nord à l’est dans l’hémisphère Sud, et ne seront pas forcément visibles au même moment de la nuit, du fait de leur longue étendue dans le ciel.

    L’alignement des quatre planètes sera visible en fin de nuit pour la France. Capture d’écran du logiciel Stellarium pour le 23 avril, peu avant 6 h du matin. © Stellarium

    Source : futura-sciences.com

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    L’hélicoptère martien Ingenuity de la NASA a pu survoler et photographier le parachute qui a permis au rover Persévérance de l’agence de se poser sur Mars le 18 février 2021. Ces images spectaculaires en couleur ont été prises le 19 avril dernier lors du 26e vol de l’hélicoptère martien et sont d’une grande utilité pour l’agence spatiale.

    «Chaque fois que nous sommes en vol, Ingenuity couvre un nouveau terrain et offre une perspective qu’aucune mission planétaire précédente n’a pu atteindre», explique Teddy Tzanetos, chef d’équipe d’Ingenuity au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud.

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    En meme temps y’a personne dans L’ISS, donc des hologrammes ou pas ca change rien text alternatif

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    On arrive déjà pas a avoir la météo fiable pour après demain, mais oui occupons nous de celle de neptune :colgate:

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    La mission des trois touristes spatiaux est arrivée tôt samedi à la Station spatiale internationale (ISS) où elle restera un peu plus d’une semaine.

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    Cette capture d’écran tirée du flux en direct de la NASA montre le vaisseau spatial Crew Dragon de SpaceX à 20 mètres de l’accès d’amarrage de la Station spatiale internationale le 24 avril. — NASA / AFP

    Ils ont été accueillis par des accolades des membres d’équipage de l’ISS et des flashes d’appareil photo. Larry Connor s’est dit « ravi et honoré » de participer à l’expérience mais aussi conscient de la « responsabilité » de cette première mission composée de « civils », se préparant à « une semaine de recherche chargée ».

    Eytan Stibbe a tenu à s’exprimer en « hébreu dans l’ISS », et Mark Pathy a qualifié l’aventure d’« incroyable ». Michael Lopez-Alegria, un ancien astronaute de la Nasa de 63 ans, est désormais employé de la société Axiom, qui a organisé le voyage, et il s’était déjà rendu dans l’ISS.

    SpaceX a décidé d’arrêter la production de nouvelles capsules habitées Crew Dragon. L’entreprise spatiale veut se concentrer sur d’autres objectifs, a confié la présidence de la société à Reuters, relayé par Capital.

    Il n’y aura donc que quatre capsules habitées Crew Dragon : Détermination, Résilience, Endurance et Liberté, la dernière étant toujours en cours de construction. En renonçant à ce programme, SpaceX fait le choix d’avancer sur d’autres projets, comme celui de la fusée Starship, maillon essentiel de la conquête spatiale pour l’entreprise.

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    Des ingénieurs inventent une nouvelle caméra capable de scanner l’iris d’une personne à une distance de deux mètres, et ce, même quand cette dernière a été en mouvement.

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    Ledit système ajoute une plus grande capacité de traitement avec une consommation d’énergie plus faible et de plus, la taille de l’ensemble a été réduite. Ainsi, une technologie embarquée avec une seule caméra haute résolution en lieu et place de plusieurs capteurs oculaires connectés a été mis au point par l’équipe d’ingénieurs.

    Le professeur Antonio Bandera Rubio, membre du groupe R&D&I de l’UMA, a été l’un des acteurs de cette invention. Les résultats de l’étude ont récemment été publiés dans la revue scientifique Expert Systems with Applications.

    Le système de détection oculaire développé a été capable de traiter plus de 700 images par seconde. Cependant, bien que les étapes ultérieures de filtrage aient réduit ce taux à 88 images par seconde, le système précédent n’a utilisé qu’une insignifiante partie des images capturées, améliorant ainsi la qualité.

    Source: https://www.fredzone.org/des-ingenieurs-inventent-une-nouvelle-camera-capable-de-scanner-liris

    Cela-dit, pour autoriser le passage à quelqu’un sans qu’il ait besoin de ralentir ou s’arrêter pour s’identifier est le bon coté de la médaille…

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    Le test de la fusée lunaire devrait reprendre peu après le décollage de SpaceX (qui doit acheminer trois hommes d’affaires et un ancien astronaute vers la Station spatiale internationale). Les équipes de la Nasa ont rencontré «une myriade de défis techniques»

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    Démarré vendredi en fin d’après-midi, il devait initialement prendre fin dimanche soir, mais les équipes de la Nasa ont rencontré «une myriade de défis techniques» ainsi qu’une météo peu coopérative samedi, a expliqué mardi Mike Sarafin, responsable de la Nasa au sein du programme Artémis de retour sur la Lune.

    Parmi les soucis rencontrés: quatre éclairs ayant frappé sur le pas de tir lors d’un orage (il a finalement été déterminé que le système de protection avait fonctionné comme espéré). Une valve a également refusé de s’ouvrir au moment du remplissage des réservoirs d’hydrogène liquide (elle avait été maintenue par erreur en position fermée).

    Mais il ne s’agit pas là «de problèmes majeurs», a rassuré Mike Sarafin. «Nous n’avons pas rencontré de défauts fondamentaux.» «Nous sommes fiers d’apprendre de ces tests», a-t-il ajouté, qualifiant même celui mené ces derniers jours de «partiellement réussi».

    La date de décollage doit être annoncée à l’issue de la répétition générale. Une fenêtre de lancement est possible début juin, et Mike Sarafin a dit mardi ne pas être «encore prêt à l’abandonner». Une autre fenêtre de lancement est possible début juillet.

    Source: https://www.letemps.ch/sciences/lultime-test-sls-mega-fusee-nasa-lune-suspendu

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    La fusée SLS devrait mettre plus de onze heures pour faire six kilomètres et rejoindre son complexe de tir afin de subir une batterie de tests qui, s’ils sont concluants, doivent l’amener à s’envoler vers la Lune cet été.

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    Avec la capsule Orion attachée à sa pointe, la fusée SLS s’élève à 98 mètres de hauteur, soit plus haut que la statue de la Liberté, mais un peu moins que les 110 mètres de la fusée Saturn V qui avait envoyé l’Homme sur la Lune lors des missions Apollo.

    SLS produira cependant 39,1 méganewtons de poussée, 15% de plus que Saturn V, ce qui en ferait la fusée la plus puissante au monde actuellement. «C’est un symbole de notre pays», a déclaré cette semaine devant la presse Tom Whitmeyer, un haut responsable de la Nasa.

    Un symbole toutefois accompagné d’une facture de 4,1 milliards de dollars par lancement pour les quatre premières missions Artémis vers la Lune, a souligné l’inspecteur général de l’agence spatiale américaine, Paul Martin, devant le Congrès ce mois-ci. Une fois la zone de lancement atteinte, les ingénieurs disposeront d’environ deux semaines pour mener une batterie de tests avant une répétition générale de pré-lancement.

    La Nasa cible une première fenêtre de lancement en mai pour Artémis 1, une mission lunaire non-habitée qui sera la première à combiner la fusée SLS et la capsule Orion. SLS placera d’abord Orion en orbite terrestre basse avant, grâce à son étage supérieur, d’effectuer une «injection trans-lunaire».

    Cette manœuvre est nécessaire pour envoyer Orion à plus de 450’000 km de la Terre et près de 64’000 km au-delà de la Lune, soit plus loin que tout autre vaisseau spatial habitable. Lors de sa mission de trois semaines, Orion déploiera dix satellites baptisés CubeSats, de la taille d’une boîte à chaussures, qui récolteront des informations sur l’espace profond.

    La capsule se déplacera vers la face cachée de la Lune grâce à ses propulseurs fournis par l’Agence spatiale européenne (ESA), puis reviendra vers la Terre. Son amerrissage aura lieu dans le Pacifique, au large de la Californie. Il faudra attendre Artémis 2, prévue en 2024, pour voir un vol d’essai habité.

    La capsule fera alors le tour de la Lune, sans s’y poser, tandis qu’Artémis 3, désormais prévue au plus tôt pour 2025, devrait voir la première femme et la première personne de couleur poser le pied sur le sol lunaire, au pôle Sud du satellite. La Nasa veut tester sur la Lune certaines technologies qu’elle souhaite utiliser lors de ses futures missions vers Mars, dans les années 2030.

    Source: https://www.tdg.ch/premier-deplacement-pour-la-future-fusee-lunaire-de-la-nasa-169666425150

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    @babwah En effet, imagine : tu sors de chez toi avec ta famille et « BIM! » une voiture volante vous écrase :peur_couettes:

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    Le premier patient greffé avec un cœur de porc est décédé.

    Son état avait commencé à se détériorer il y a plusieurs jours. Il s’est éteint deux mois après son opération.

    Source et beaucoup plus: https://www.lematin.ch/story/le-premier-patient-greffe-avec-un-cur-de-porc-est-decede-727274230598

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    “La Dernière Question”, tirée du recueil “Le robot qui rêvait”.

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    Le souci principal avec sa méga fusée, c’est le nombre de tests réalisés : peu nombreux et pas assez concluants. D’où les craintes de la FAA.
    L’autre difficulté est la récupération des étages censés etre réutilisables. Vu leur poids et taille, les ingénieurs ont construits une tour avec 2 bras qui saisiront l’engin avant qu’il ne se pose sur son pas de tir.

    Et il ne faut pas oublier que la méga-fusée est sur-dimensionnée par rapport à ce qui se fait actuellement : elle peut transporter 100 à 150 tonnes de charges utiles.
    Soit 50 à 70 tonnes de plus que ces concurrentes. Il faut pouvoir rentabiliser chaque vol !

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    @violence a dit dans Les Français et la science : une relation compliquée et ambivalente :

    C’est assez représentatif du climat actuel.

    2% qui ne font pas du tout confiance et 8% plutôt pas confiance je trouve que c’est correct, d’autant que “la science” c’est plein de disciplines différentes.

    Il ressort tout de même du document de l’enquête (dont je conseil le lecture, c’est instructif) que les français font nettement moins confiance à la science qu’en c’est les politiques qui leur en parle :cool:

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    @complotisse
    Oui, mais je faisais référence à la volonté affichée de Musk d’aller sur Mars.

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    @memorex91 Pour simuler l’environnement lunaire, il ne suffit pas de diminuer la gravité, il faut aussi faire le vide dans une enceinte (gérer éventuellement encore les températures et rayonnements) et il semble qu’il est plus facile d’inclure une petite enceinte dans un champ de gravité que des bobines d’aimants cryogéniques pleines de canalisations et de fils et autres appareils…

    En plus simple, ils ont fait un choix entre avoir une grosse enceinte avec beaucoup de matériel dedans (avec les problèmes pour faire le vide poussé (une simple canette de bière vide oubliée peut compromettre l’opération) et les autres conditions à gérer), ou une petite enceinte avec du plus gros matériel dehors…

    Les Chinois sont généralement assez avares de détails dans leurs communications et celles pour la presse sentent habituellement beaucoup plus la politique que la technique.

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    Qui viennent perturber les observations des astres depuis le sol.

    Starlink Internet Services est une division de SpaceX, la société aérospatiale de Musk, qui projette de fournir une connexion Internet à haut débit depuis l’espace aux habitants dans les endroits les plus reculés de la Terre. La société a déjà lancé près de 2 000, sur environ 12 000 prévus, en orbite terrestre basse et une version bêta du service Internet est déjà en cours aux États-Unis, en France et dans plusieurs autres pays.

    Et cela inquiète les astronomes. Bien que SpaceX ait pris des mesures pour réduire l’impact de son matériel (SpaceX affirme que ses satellites Starlink disposent de leur propre logiciel autonome d’évitement des collisions, qui leur permet de s’écarter d’eux-mêmes s’ils soupçonnent qu’ils pourraient se rapprocher d’un autre véhicule ou d’un débris), il n’y a aucun moyen d’éliminer complètement les traces que les satellites laissent à travers les observations au sol.

    À quel point le problème est-il grave ? Une équipe d’astronomes a utilisé des images d’archives d’un télescope de sondage pour rechercher des traces de Starlink au cours des deux dernières années. Au cours de cette période, le nombre d’images affectées a été multiplié par 35, et les chercheurs estiment qu’au moment où la constellation Starlink prévue sera terminée, à peu près toutes les images de leur matériel contiendront au moins une trace.

    Le matériel utilisé pour l’analyse s’appelle le Zwicky Transient Facility (ZTF) à l’observatoire de Palomar. Le ZTF est conçu pour capter des événements rares, comme les supernovae (une supernova est l’ensemble des phénomènes qui résultent de l’implosion d’une étoile en fin de vie, notamment une gigantesque explosion qui s’accompagne d’une augmentation brève, mais fantastiquement grande de sa luminosité). Pour ce faire, il scanne le ciel entier à plusieurs reprises, avec un logiciel surveillant les images résultantes pour rechercher des objets qui étaient absents des premières images, mais qui sont apparus dans les dernières. La sensibilité élevée du ZTF le rend idéal pour détecter des objets sombres, comme des astéroïdes, dans notre système solaire.

    Pour faciliter la tâche de scanner rapidement tout le ciel, le ZTF s’appuie sur un champ de vision très large et une caméra tout aussi grande. Ce large champ de vision, malheureusement, augmente également la probabilité qu’une exposition ait un satellite Starlink en vue.

    Pour déterminer la fréquence à laquelle la présence de ces satellites a été captée par les caméras ZTF, l’équipe à l’origine de la nouvelle analyse a pris des données sur les orbites de tout le matériel Starlink et les a comparées à la zone du ciel capturée dans chaque image d’archive ZTF. Une fois qu’une image a été identifiée comme capturant potentiellement un satellite, un logiciel a été utilisé pour détecter la présence d’une piste brillante sur l’image. Au total, l’analyse a couvert une période d’environ deux ans, de novembre 2019 à septembre 2021.

    C’était à l’époque où SpaceX construisait rapidement sa constellation Starlink, et cela se voit définitivement. Au début de la période d’étude, alors qu’il n’y avait qu’environ 100 Starlinks en orbite, il était relativement courant d’avoir une période de 10 jours d’observations où aucun n’était détecté. Au moment où 500 étaient en orbite, ces périodes appartenaient désormais au passé. Et une fois qu’il y avait plus de 1 500 satellites Starlink en orbite, le ZTF en imageait généralement plus de 200 sur une période de 10 jours.

    Les observations crépusculaires ont été particulièrement affectées en raison de la confluence de deux facteurs. Les images qui capturent l’horizon incluront des angles qui montrent beaucoup plus d’espace occupé par les orbites Starlink. Et en raison de la position du Soleil, un plus grand nombre de ces satellites sont susceptibles d’être entièrement éclairés. En conséquence, environ 64 % des pistes photographiées ont été prises bas dans le ciel au crépuscule. Ces pistes ont également connu une croissance explosive à mesure que la constellation de satellites se remplissait. Fin 2020, seulement 6 % environ des images crépusculaires étaient affectées. Fin 2021, ce chiffre est passé à 18 %.

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    Chaque barre bleue représente le nombre de traces Starlink sur une période d’observation de 10 jours. La ligne rouge suit le nombre total de satellites Starlink

    Conséquences

    En réponse aux plaintes de la communauté des astronomes, SpaceX a mis des visières sur les générations ultérieures de satellites Starlink. L’équipe de recherche a pu comparer la visibilité de ces différentes générations et a constaté que les visières fonctionnaient (les satellites avec des visières perdaient en luminosité d’un facteur d’environ 4,6 - le nombre précis dépendait de la longueur d’onde). La visibilité, cependant, était encore supérieure à l’objectif fixé lors d’un atelier qui devait traiter de cette question.

    Parce que ces pistes sont petites et que le logiciel les identifie et les gère déjà, elles n’ont pas beaucoup d’effet sur les observations. Les chercheurs estiment qu’à l’heure actuelle, il n’y a que 0,04 % de chances qu’un événement rare soit manqué, car il coïncide avec une piste. Mais comme le problème est plus aigu dans les observations crépusculaires, il est plus susceptible d’avoir un impact sur les recherches d’objets dans le système solaire. Cela comprendrait les comètes et les astéroïdes, y compris les astéroïdes qui se sont formés autour d’autres étoiles.

    Mais encore une fois, le problème risque de s’aggraver. SpaceX a déjà l’autorisation d’augmenter le nombre de satellites Starlink à plus de 10 000 ; les auteurs estiment qu’à 10 000, chaque image au crépuscule contiendra probablement une piste Starlink. SpaceX a indiqué qu’il aimerait éventuellement augmenter le nombre de satellites à plus de 40 000, auquel cas toutes les images crépusculaires auront probablement quatre pistes.

    Et SpaceX n’est pas la seule entreprise à planifier ce type de service par satellite. Si toutes les entreprises impliquées donnent suite à leurs plans, l’orbite terrestre basse pourrait voir jusqu’à 100 000 de ces satellites.

    Dans l’ensemble, le tableau est mitigé. La mission principale du ZTF - repérer des événements rares causés par des phénomènes énergétiques lointains - n’est en grande partie pas affectée par le nombre croissant de pistes satellites. Et parce que le pourcentage d’événements est actuellement faible, tripler le nombre de satellites n’aura pas un impact dramatique sur les observations. Mais une mission scientifique secondaire voit déjà beaucoup de contamination lumineuse, et les choses ne feront qu’empirer.

    Starlink pointé du doigt récemment

    La constellation Starlink de Musk a, semble-t-il, commencé à gêner d’autres projets en cours de développement dans l’espace, comme le décrit une plainte de la Chine datant du 6 décembre auprès des Nations unies.

    Dans la plainte, la Chine argue qu’elle a dû effectuer deux manœuvres d’évitement de sa station spatiale pour éviter des collisions potentielles avec deux des satellites Starlink distincts. La Chine détaille deux cas, le 1er juillet 2020 et le 21 octobre 2021, où elle a dû manœuvrer le module central de sa station spatiale, appelé Tianhe, pour l’éloigner des deux satellites Starlink. Les trois astronautes chinois qui vivent actuellement sur Tianhe y sont arrivés quelques jours avant la manœuvre d’octobre. « Pour des raisons de sécurité, la station spatiale chinoise a mis en œuvre un contrôle préventif d’évitement des collisions », a déclaré la Chine.

    Le pays a demandé au Secrétaire général de l’ONU de rappeler aux pays leurs obligations en vertu du droit international de l’espace, bien que la Chine n’ait pas spécifié exactement les mesures qu’elle souhaite voir prises.

    Dans la même période, le chef de l’Agence spatiale européenne (ESA) s’est inquiété du fait que le milliardaire à la tête de SpaceX soit celui qui « fasse les règles » en matière d’espace, à défaut d’une coordination internationale sur le sujet. Aschbacher a averti que la précipitation de Musk à lancer des milliers de satellites de communication laisserait moins de fréquences radio et de créneaux orbitaux disponibles pour tout le monde.

    Elon Musk a riposté aux critiques selon lesquelles les satellites Starlink de son entreprise occupent trop de place dans l’espace, et a plutôt fait valoir dans le cadre d’une interview avec le Financial Times qu’il pourrait y avoir de la place pour « des dizaines de milliards » de vaisseaux spatiaux en orbite proche de la Terre.

    « L’espace est tout simplement extrêmement énorme et les satellites sont très petits », a déclaré Musk. « Ce n’est pas une situation dans laquelle nous bloquons efficacement les autres de quelque manière que ce soit. Nous n’avons empêché personne de faire quoi que ce soit, et nous ne nous attendons pas à le faire ».

    Rejetant les suggestions selon lesquelles il « évinçait » les futurs concurrents des satellites, Musk a estimé qu’il y a une grande marge de manœuvre. Pour illustrer ses propos, il a comparé le nombre de satellites en orbite terrestre basse aux 2 milliards de voitures et de camions qui seraient en circulation sur Terre. Chaque « coquille » orbitale autour de la Terre est plus grande que la surface de la planète, a-t-il dit, avec une coquille supplémentaire tous les 10 mètres environ plus loin dans l’espace.

    « Cela impliquerait qu’il y a de la place pour des dizaines de milliards de satellites », a-t-il déclaré. « Quelques milliers de satellites, ce n’est rien. C’est comme des milliers de voitures sur Terre, ce n’est rien ».

    Certains experts ont contesté l’affirmation de Musk selon laquelle les satellites en orbite terrestre basse pourraient correspondre en toute sécurité à la densité des voitures et des camions sur Terre.

    Source : The Astrophysical Journal Letters, developpez.com

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    Un astéroïde baptisé « 1994 PC1 » va passer à proximité de la Terre le 18 janvier prochain. Il a été classé comme « potentiellement dangereux » par les scientifiques, selon la Nasa. Mais, rassurons-nous, il n’y a aucune chance que notre planète soit percutée par cet astéroïde.

    Comme 90 % des objets dont la taille est supérieure à un kilomètre, 1994 PC1 est connu des astronomes. Les premières observations de « ce gigantesque ‘gros caillou’ remontent à 1974 », précise auprès de Ouest-France Patrick Michel, directeur de recherches au Centre national de recherches scientifique (CNRS).
    Un passage à près de 2 millions de kilomètres

    Cet objet céleste mesure plus d’un kilomètre. Cette taille correspond au « seuil critique de catastrophe s’il tombait sur Terre » explique le chercheur. Mais il n’y a aucun risque puisque l’astéroïde va passer relativement loin : à 1,93 million de kilomètres, soit cinq fois la distance moyenne entre la Terre et la Lune.

    L’astéroïde pourra être observé au moyen d’un télescope. Mais comme l’objet céleste n’est pas assez lumineux, il faudra s’équiper d’une lunette d’au moins six pouces. Il sera aussi possible de l’observer sur Internet grâce au projet Virtual Telescope. Le prochain passage de ce gros caillou est prévu le même jour dans 84 ans.

    Source: https://www.20minutes.fr/sciences/3216415-20220113-asteroide-va-passer-proximite-terre-18-janvier-prochain

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    @popaul C’est encore plus grave ! :lol: