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    @Raccoon Je suis Janco depuis assez longtemps et mon point de vue en a été profondément modifié, même si je ne suis pas d’accord avec tout janco.
    Le point de vue de Barrau est intéressant par bien des côtés mais conduit à l’inaction désespérée ou au souhait d’une dictature verte, non consommatrice et efficace…(?!)
    Personnellement je suis assez (beaucoup, très) pessimiste parce qu’on ne voit vraiment pas pourquoi les choses changeraient que ce soit au sujet du climat ou de la destruction systématique de la planète. L’espèce humaine est une espèce conquérante (ça peut être une qualité), mais totalement incapable de gérer ses “conquêtes” et son environnement. La sélection va se faire, naturellement, la planète s’en fout, les humains vont avoir tendance à disparaitre plus vite qu’on ne croyait il y a peu, les microbes et les rats s’en foutent. Let it be…

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    Même s’il s’agit d’un revers pour Jeff Bezos, sa société a réussi à sauvegarder la capsule destinée aux passagers. Un élément clé pour la sécurité des vols.

    Source: https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/crash-de-la-fusee-blue-origin-un-coup-d-arret-pour-le-tourisme-spatial_2180116.html

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    Après avoir réussi en 2020 à rapatrier ses premiers échantillons collectés sur la Lune, la Chine pourrait ramener sur Terre, avant ses rivaux américains et européens, des échantillons prélevés sur Mars, avec un horizon fixé à l’été 2031.

    Ainsi que le rapporte la presse spécialisée, un haut responsable du programme chinois d’exploration martienne a annoncé le 20 juin une feuille de route fixant au mois de juillet 2031 son premier retour d’échantillons collectés sur la planète rouge.

    En remplissant cet objectif, la Chine deviendrait alors le tout premier pays à rapporter sur Terre de la matière prélevée sur notre voisine du système solaire, devançant ainsi le calendrier d’une mission similaire menée conjointement par les agences spatiales américaine (la NASA) et européenne (l’ESA).

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    Selon le site SpaceNews, avec «un seul atterrissage sur Mars» et sans rover sillonnant la planète, la mission chinoise en question comporterait une architecture plus simple que son équivalent occidental qui, de son côté, prévoit à ce stade un retour d’échantillons martiens à l’horizon 2033.

    Toujours selon SpaceNews, la mission chinoise baptisée Tianwen 3 («questions au ciel 3», en français) comprendra un atterrisseur sur le sol martien, un véhicule d’ascension pour faire redécoller les échantillons collectés, un orbiteur pour les réceptionner, ainsi qu’un module de retour à destination de notre planète.

    «L’atterrissage sur Mars aurait lieu vers septembre 2029. Les techniques d’échantillonnage comprendront l’échantillonnage de surface, le forage et l’échantillonnage intelligent mobile, utilisant potentiellement d’un robot à quatre pattes. Le véhicule d’ascension se composera de deux étages […].

    Après rendez-vous et amarrage avec l’orbiteur en attente, le vaisseau spatial quittera l’orbite de Mars fin octobre 2030 pour un retour sur Terre en juillet 2031», peut-on lire sur le site spécialisé.

    Source : [link removed]/international/99407-chine-pourrait-devenir-premier-pays-rapporter-sur-terre-echantillons-mars

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    Une série de vidéos retraçant l’histoire des algorithmes de suggestion, leurs avantages et inconvénients, leurs effets sur nos vies et sur la société ainsi que les solutions envisagées pour en corriger les effets néfastes et redevenir maitre de nos choix

    75 minutes de vidéos en 6 épisodes, sourcées, bien réalisées. A faire circuler pour une prise de conscience.

    Bande annonce

    Chapitre 1
    De la naissance d’internet aux outils les plus modernes : une grande bataille qui mène jusqu’aux algorithmes de suggestion dont chaque entreprise a sa propre recette aussi secrète que celle du Coca.

    Chapitre 2
    L’économie du gratuit des grandes compagnies du web a besoin de l’attention des internautes pour fonctionner, mais étant de plus en plus saturée, il faut réussir à capter cette attention par tous les moyens.
    Pour comprendre comment y arriver, retour au début du 20ème siècle qui voit naître les premières recherches sur les sciences du comportement.

    Chapitre 3
    Comment construire un site, une application ou un service, en s’inspirant des sciences du comportement, pour influencer celui des internautes ?
    Un siècle de recherches et d’expériences a mené à des domaines d’étude modernes comme la “Captology”.
    Mais la popularisation de ces techniques donne lieu à de plus en plus de dérives…

    Chapitre 4
    Face aux algorithmes du web, souvent opaques, le danger pour le “web-citoyen” est de ne pas avoir conscience de leur influence, et de s’enfermer dans ce qu’Eli Pariser nomme la bulle de filtre.
    En étant soumis à nos propres biais de confirmation, et à d’autres effets cognitifs comme la chambre d’écho, nous risquons de rester coincés dans nos propres opinions de plus en plus renforcées par l’illusion d’un monde numérique ouvert et fidèle au monde réel.

    Chapitre 5
    Comment le développement du web-journalisme a mené à une cacophonie médiatique et forcé les médias d’autorité à pencher vers le sensationnalisme ?
    Une recette qui aurait de véritables impacts sur la société : de Trump et l’affaire Cambridge Analytica à la radicalisation de YouTube, cet internet “algorithmé” est de plus en plus accusé de manipuler les masses.
    Entre vérité et fantasme, il faut faire le tri.

    Chapitre 6
    Après avoir dressé un constat pas vraiment rassurant de l’internet moderne, il est temps de se poser la question : Que faire ? Comment avoir un internet un peu plus sain ?
    Entre transparence des algorithmes et éducation des jeunes internautes, il existe pléthore de solutions, mais les mettre en place n’est pas toujours si simple…

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    @Siegfried Ce sont des aimants permanents, le champ magnétique ne peut pas cesser, sauf attaque d’extra-terrestres au canon magnétique. 😉

    À la rigueur, peut-être avec une bombe atomique, ou deux… Alors, les restes carbonisés et irradiés retomberons lamentablement en poussière, annihilant sauvagement toute espérance de survie.

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    @mister158
    Surtout dans ces pays de merde que sont l’Inde et l’Iran.

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    Dans le Piémont, Thales Alenia Space construit déjà les modules des futures stations orbitales lunaires. Ou quand la réalité rattrape la fiction.

    Derrière les bâtiments décrépis de ce gigantesque complexe industriel construit de tôles et de briques, où des zones entières ont été abandonnées à la végétation, les premiers modules des futures stations spatiales lunaires sortent déjà de terre. Car TAS s’est adjugé de beaux morceaux du programme Artemis de la Nasa (lancé en 2017 par Donald Trump), qui signera le retour de l’homme sur l’astre voisin. Une première depuis la dernière mission Apollo (17) en 1972. Artemis aura trois phases : un premier vol test sans équipage, un deuxième avec astronautes à bord du vaisseau spatial Orion et enfin une dernière mission avec alunissage. “A partir de 2024-2025, les astronautes pourront soit décoller pour se poser sur la Lune, soit s’amarrer à la future station spatiale à bord de la capsule Orion pour faire la navette vers la Lune”, résume-t-on chez le groupe franco-italien.

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    Cette station, baptisée Lunar Gateway, sera comme une petite soeur de l’ISS même si elle sera plus éloignée et n’accueillera pas de vols habités de longue durée (quatre astronautes pour trois mois maximum). Elle sera davantage un port d’attache orbital de la Lune afin d’y mener des expérimentations et, prochainement, d’amorcer le grand voyage vers Mars. A bord de la Gateway, on retrouve donc les principales agences partenaires de l’ISS - la Nasa, bien sûr, mais aussi les agences spatiales européenne (ESA), japonaise (Jaxa) et canadienne (CSA). Et pour le compte de l’ESA, Thales Alenia Space a obtenu le contrat du principal module habitable (I-HAB, 327 millions d’euros) et celui dédié aux communications et au ravitaillement (Esprit, 295 millions d’euros). TAS a aussi été sélectionné par l’américain Northrop Grumman pour fournir la structure du module Habitation And Logistics Outpost (Halo) qui sera rattaché à l’avant-poste habitation et logistique.

    A quelques pas de son bureau, sous l’imposante verrière de l’usine, des pièces cylindriques de 3 à 4 mètres de diamètre sont déjà soudées, vérifiées, contrôlées, et ce malgré les vents contraires de l’économie mondiale. “L’aluminium a augmenté de 70% ces derniers mois. Or nos contrats n’ont pas de clauses de variation de prix. Nous prenons ces coûts sur nos marges”, confie Tiziano Pegorin, le directeur de la production. Il faudra environ neuf mois à ses techniciens pour assembler le Meccano géant de Halo. En attendant, pour se projeter, les équipes de Walter Cugno ont monté un appartement témoin grandeur nature au milieu d’une petite salle tapissée d’étoiles. On s’y voit déjà.

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    A l’intérieur du module I-HAB de la “Lunar Getaway”

    Et dans un environnement fermé et hostile, l’eau est un enjeu vital. “Sur l’ISS on la réutilise déjà à 98%. Mais pour être autosuffisant, nous testons une centrifugeuse qui filtre et recycle l’urine”, ajoute Thomas Fili en nous tendant deux bouteilles en verre aux étiquettes surprenantes. L’une contient de “l’eau pour Astronautes” avec un drapeau américain, la seconde de “l’eau pour Cosmonautes” avec un drapeau russe. Surprise ! ces véritables pièces de collection de l’ISS n’ont pas vraiment le même goût. “Vous voyez, l’américaine est nettement meilleure que la russe”, s’amuse le jeune homme un brin ironique. Même dans l’espace, les goûts et les couleurs ne se discutent pas.

    Source et plus: https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/a-turin-visite-a-bord-de-la-future-station-spatiale-lunaire_2177259.html

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    @mekas pour raison d’économie. Ils y vont en stop, mais comme il y a plus de 300 000 km…

    Edit: Bon, ça, c’était une réponse à la con que j’ai faite pendant la sieste (impossible de fermer l’œil pour cause de canicule) et c’était pas très loin de la vérité, plus sérieusement, parce que c’est une bonne question, voici un début de réponse:

    Une fois sur la trajectoire, la communication avec la station au sol sera établie après 60 minutes. L’orbiteur prendra ensuite son chemin vers la Lune en faisant un mouvement nommé Ballistic Lunar Transfer (BLT) dans le but d’économiser du carburant et entrera en orbite lunaire le 16 décembre pour se positionner à 100 km d’altitude de la Lune le 31 décembre.

    Ça n’en dit pas beaucoup plus, mais c’est plus sérieux (fait trop chaud pour creuser plus). Encore d’autres infos dans la source.

    Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20220804001100884

    Edit2: En version simple, on fait tournicoter l’objet autour de la terre en direction du soleil (qui l’attire un peu à chaque passage), jusqu’à ce qu’il atteigne une distance suffisante pour être mis en orbite autour de la lune. Le compteur kilométrique va faire plusieurs tours et le temps nécessaire à la manœuvre sera du coup beaucoup trop long pour ces dames, l’espace étant dépourvu de stations service pour faire pipi.

    Si ça intéresse vraiment quelqu’un: https://s3-us-west-2.amazonaws.com/advspace.publicshare/BLT+(Ballistic+Lunar+Transfer)+Cheat+Sheet.pdf

    La poussée en direction du soleil, c’est surtout pour atteindre les autres planètes du système, peut-être que dans ce cas, les poussées se font en direction de la lune. Je n’ai pas cherché l’info.

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    Après des semaines de sécheresse, demain, on espère que ça sentira enfin la pluie ! Au sens propre comme au figuré ! Enfin peut-être pas partout, mais on a un petit espoir…

    Un front orageux étant prévu pour cette fin de semaine, les sols très secs devraient dès les premières gouttes nous permettre d’humer cette odeur familière, généralement appréciée, au parfum terreux et légèrement humide. Les occasions de la sentir cet été ont été rares. Saviez-vous que cette odeur a même un nom ? Pétrichor !

    Si ce terme vous est moins familier que l’odeur elle-même, c’est probablement normal : peut-être qu’il n’existait même pas encore lorsque les plus anciens de nos lecteurs se trouvaient sur les bancs d’école. En effet, le terme pétrichor a seulement été introduit en 1964 par deux scientifiques australiens, Isabel Bear et Richard Thomas (Nature 993/2), qui dénommaient ainsi le liquide huileux qui coule de certaines roches pendant les périodes sèches, et qui, après la pluie, dégage une odeur agréable.

    Il a ensuite été généralisé par l’usage à l’odeur de la terre après la pluie. Il est formé à partir du grec “petros”, pierre et "ichor*, le sang des dieux et des immortels dans la mythologie grecque.

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    Les gouttes de pluie sont faites d’eau, c’est-à-dire de H2O, et celle-ci est connue pour être inodore. Cependant, après une période sèche, seules quelques gouttes de pluie suffisent que cette « odeur de pluie » se dégage de la terre.

    Lors d’une longue période de temps sec, les plantes sécrètent certaines huiles essentielles qui empêchent les autres plantes environnantes de pousser. Cela leur donne un avantage dans les phases de pénurie d’eau. Les huiles ne sont pas seulement absorbées par les plantes, mais aussi par le sol. Là, elles sont stockées puis relâchées quand il pleut.

    En plus de l’huile d’origine végétale, les bactéries dans le sol sont également responsables de l’odeur. Elles se retirent pendant les périodes de sécheresse et réduisent en quelque sorte leur « métabolisme ». Quand il commence à pleuvoir, les bactéries redeviennent actives et sécrètent, entre autres, une substance odorante terreuse, la géosmine. C’est une molécule alcoolique que nous pouvons percevoir même en très faibles quantités. Enfin, c’est la combinaison de cette géosmine et des huiles essentielles des plantes qui donne l’odeur de pétrichor.

    La composition de l’odeur est donc connue depuis un certain temps. Jusqu’à ces dernières années, cependant, on ne savait pas exactement comment les substances pénètrent dans l’air. Ce n’est qu’en 2015 que des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) se sont chargés de cette tâche et ont étudié plus en détail la mécanique responsable de l’odeur de la pluie.

    A l’aide de caméras à grande vitesse, ils ont pu mettre en évidence le phénomène suivant : lorsque les gouttes de pluie frappent un sol poussiéreux, de petites bulles d’air se forment dans lesquelles les minuscules particules refermant l’odeur sont piégées.

    Ces bulles éclatent rapidement et même un faible courant d’air ou une turbulence de l’air suffit à répandre leur arôme dans l’air. On retrouve ce même effet quand on ouvre une bouteille de vin mousseux ou de boisson gazeuse : l’acide carbonique remonte, éclate à la surface et s’échappe en entraînant avec lui les arômes.

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    L’intensité du pétrichor dépend de la porosité et de l’humidité du sol. Si le sol a de nombreuses cavités et qu’il est très sec, cela favorise une forte odeur de pluie. La meilleure condition préalable est une pluie légère, qui tombe sur un sol à pores fins et sec comme par exemple un sol poussiéreux, dans laquelle de nombreuses particules peuvent se dissoudre. Si, en revanche, il pleut très fortement, le sol est rapidement trempé et une couche d’eau recouvre le sol, à travers laquelle plus aucune bulle d’air ne peut monter.

    Parfois, on peut sentir le pétrichor quelque temps avant l’arrivée de la pluie et même si on ne se retrouve que dans le vent d’orages qui se situent à proximité.

    Pour terminer, une anecdote amusante : comme la plupart des gens trouvent le parfum de la pluie agréable, cette odeur est commercialisée comme huile de parfum pour une utilisation dans les bougies, les boules de bain ou comme ajout dans les humidificateurs. Il existe même une eau de parfum à ce nom imitant l’odeur.

    Source: https://www.meteosuisse.admin.ch/home/actualite/meteosuisse-blog.subpage.html/fr/data/blogs/2022/8/petrichor--l-odore-qui-nous-manque.html

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    C’est effectivement marrant que cela se produise tous les ans, à peu près à la même période, à part la terre, y’a rien qui ne tourne à la même période dans le système solaire (ou a un multiple).

    Superman ! Arrête de remonter dans le temps !

    Vivement le bug de la seconde 2000 :lol: (les plus jeunes ne peuvent pas comprendre).

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    Les images sont superbes ! :faim:

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    Loi des séries, une voiture explose lors d’un plein de gaz à Rio.

    Voir la vidéo sur le site de l’article (violente): https://www.20min.ch/fr/video/leur-voiture-explose-en-faisant-le-plein-de-gaz-303426104039

    Pas de mort, mais un détail incroyable, le type portait un tshirt foncé et il se retrouve par terre torse nu.

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    Qu’arrive t-il a une étoile qui s’approche trop près d’un trou noir affamé ? Elle finit “spaghettisée”, autrement dit étirée au point de former de grands lambeaux de plasma de la forme des célèbres pâtes italiennes. Cette “spaghettisation” porte le nom plus scientifique d’évènement de rupture par effet de marée (TDE) et compte parmi les processus les plus violents du cosmos.

    Due à la puissante attraction gravitationnelle d’un trou noir, elle libère une brillante lumière avant que les débris de l’étoile désintégrée ne disparaissent au-delà de l’horizon des événements de l’objet. Ce lumineux festin peut se poursuivre durant plusieurs mois avant que le trou noir ne replonge dans un paisible état d’hibernation. Mais il arrive que cet état de sommeil ne soit pas si paisible que cela.

    Des “rots” de trous noirs éloignés de leur digestion

    Plusieurs observations ont révélé que les trous noirs pouvaient se réveiller et éructer de la matière et de l’énergie, envoyant des rafales d’ondes radio vers la Terre des mois, voire des années après le TDE initial. “Ce qui est incroyablement inhabituel dans [ces événements], c’est que ces objets sont revenus à la vie, comme des zombies”, explique Enrico Ramirez-Ruiz, astrophysicien à l’Université de Californie, à Santa Cruz, cité par Science. “Cela remet vraiment en question le paradigme.”

    Jusqu’à il y a peu, toutes les éjections recensées dans le cadre des quelques dizaines de TDE connus, détectées à partir de la lumière optique ou des rayons X émis par le jet de matière du trou noir, s’étaient déroulées très peu de temps après que le trou noir eut déchiqueté son repas. Mais avec le développement des observations dans le domaine des ondes radio, des comportements jusqu’ici inconnus chez les trous noirs ont pu être observés

    En février 2021, Assaf Horesh, astrophysicien à l’Université hébraïque de Jérusalem, a découvert un sursaut radio six mois après le TDE initial. Le 30 juin de la même année, l’histoire s’est répétée : Yvette Cendes, astronome au Centre d’astrophysique de Harvard et du Smithsonian Center, a signalé la découverte d’une autre éruption à retardement. À l’aide de plusieurs télescopes, elle et son équipe ont déterminé que le pic rapide d’activité radio était survenu plus de deux ans après le repas du trou noir ! Les scientifiques en furent pour le moins déroutés.

    Un disque au juste milieu

    Voici aujourd’hui qu’un troisième exemple vient s’ajouter à cette liste : en réanalysant un TDE précédemment repéré, Itai Sfaradi, un étudiant d’Assaf Horesh, affirme avoir enregistré des émissions radio retardées en combinaison avec une éruption de rayons X. Ces émissions en tandem sont parfois observées dans ce que l’on appelle les binaires à rayons X - où des trous noirs de la taille d’une étoile aspirent le gaz d’une étoile jumelée -, laissant penser que les mécanismes pourraient être liés. Ses travaux font l’objet d’une publication dans l’Astrophysical Journal daté du 10 juillet 2022.

    Une hypothèse est actuellement émise par les chercheurs pour expliquer ces éruptions tardives : les déplacements du disque d’accrétion du trou noir alimentant les flambées des binaires à rayons X, la même chose pourrait se produire avec les trous noirs supermassifs des mois après leur repas. Le gaz d’une étoile déchirée s’accumulerait lentement au fil du temps, permettant au disque d’accrétion de se refroidir et de s’affiner. Ce dernier, “affaibli”, laisserait alors passer des projections de matière dans l’espace qui, en s’écrasant sur le gaz environnant, produirait les fameux sursauts radio. En somme, le disque d’accrétion serait encore suffisamment dense pour alimenter les jets, mais quelque peu trop chétif pour réabsorber les ondes radio générées.

    Pour confirmer ce scénario, des études radio à grande échelle seront nécessaires. Selon Enrico Ramirez-Ruiz, toujours interrogé par Science, la découverte d’une population plus importante de ces TDE “zombies” permettraient plus largement d’étudier le comportement des trous noirs dans un large éventail de conditions. “La gastronomie des trous noirs offre vraiment un nouveau terrain de jeu”, conclue-t-il.

    Source

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    C’est quoi l’Internet spatial, enjeu de la fusion du français Eutelsat avec OneWeb ?

    Bientôt, on pourra avoir Internet en haut des montagnes ou en pleine mer, mais au prix d’une importante pollution de l’espace.

    Pour l’internaute urbain moyen, la fusion entre Eutelsat et OneWeb n’est qu’une opération boursière obscure, pas franchement concernante. Pourtant, le géant européen ainsi créé va pouvoir se mesurer à un concurrent de taille : l’américain SpaceX et son projet Starlink. L’objet de leur lutte ? La conquête de l’espace, ou du moins celle de l’orbite basse pour les satellites, et avec eux la maîtrise de l’Internet spatial à haut débit.

    Mais attention à ce nom trompeur. Les antennes des satellites ne seront pas dirigées vers l’ISS ou une station lunaire pour permettre à Thomas Pesquet de lire 20 Minutes depuis sa combinaison, mais bien vers la Terre. Vers les fameuses « zones blanches » pour être précis. Haute-mer, sommet des montagnes ou cœur du désert, voilà les cibles de l’internet spatial, qui doit permettre de desservir les régions dépourvues de la fibre optique ou d’infrastructures terrestres pour relayer le signal.
    Repousser les limites de la couverture réseau

    Aujourd’hui, moins de 50 millions de personnes sont connectées par satellites. Pour les autres, les réseaux ADSL, fibre optique et 4G/5G passent toujours par un réseau long de plus d’un million de kilomètres de câbles, enfouis sous terre ou déroulés au fond des océans. « La connectivité 5G via des satellites en orbite terrestre basse » doit ainsi permettre « la couverture dans des zones géographiques extrêmes ou des lieux reculés », ont par exemple souligné les groupes Thales, Qualcomm et Ericsson dans un communiqué commun début juillet.

    Situés à quelques centaines de kilomètres d’altitude seulement, les satellites de Starlink promettent un débit équivalent à la fibre et un délai d’exécution des requêtes bien moindre que celui offert par le réseau classique de l’internet par satellite, dont les engins géostationnaires naviguent à plus de 35.000 km d’altitude. Plus de 2.000 satellites ont déjà été lancés par SpaceX, sur les 4.400 que devrait compter la « constellation » Starlink.

    Source et plus: https://www.20minutes.fr/sciences/3330483-20220726-telecoms-quoi-internet-spatial-enjeu-fusion-francais-eutelsat-oneweb

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    et la poussière diminue grandement l’énergie reçue des panneaux solaires.

    L’hélicoptère martien Ingenuity de la NASA fera une pause dans les semaines qui viennent, comme l’a annoncé le Jet Propulsion Laboratory (JPL) le jeudi 14 juillet dernier. Cette immobilisation est principalement due à l’hiver et à la saison des poussières sur Mars. Au cours de cette période, il y a moins de lumière provenant du Soleil et il devient difficile de recharger les batteries de l’appareil.

    En ce qui concerne les saisons, Mars est assez similaire à la Terre. Son axe de rotation est légèrement incliné par rapport au plan orbital. L’hémisphère nord et l’hémisphère sud de la planète reçoivent ainsi une quantité de lumière différente au cours de l’année et les saisons sont toujours différentes. Durant les semaines à venir, l’hiver va s’établir dans la zone où se trouve Ingenuity, et il y aura plus de poussière dans l’atmosphère.

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    L’hiver martien est toujours dur pour les rovers et appareils d’origine terrestre. Depuis le 18 mai dernier, le rover chinois Zhurong est par exemple entré en hibernation pour la même raison qu’Ingenuity. Par le passé, la NASA a aussi eu des problèmes avec le rover Opportunity dont la durée de vie a été menacée par les dures conditions de l’hiver. A la fin, c’est une grosse tempête de poussière qui a eu raison du petit rover.

    Source: https://www.fredzone.org/a-cause-de-la-poussiere-lhelicoptere-martien-ingenuity-va-etre-immobilise-pendant-quelques-semaines-556

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    L’Europe déploie une nouvelle fusée, Vega-C. Il s’agit d’une évolution de Vega, en fonctionnement depuis 2012.

    Le lancement d’Ariane 5 en résumé Quoi? Le vol inaugural de la fusée Vega-C, qui succède à Vega ; Quand? Le 13 juillet 2022, à partir de 13h13 (heure de Paris) ; Où? Au centre spatial guyanais. Quelle est la mission de Vega-C ?

    La mission que doit mener Vega-C le 13 juillet consiste à envoyer un satellite scientifique pour observer un phénomène astrophysique appelé effet Lense-Thirring. Le satellite a été conçu par l’agence spatiale italienne et se nomme LARES 2 (Laser Relativity Satellite). Mais c’est une mission qui passe presque au second plan.

    En effet, cette mission s’avère aussi être le vol inaugural de Vega-C, une nouvelle fusée qui succède à Vega. Celle-ci s’inscrit dans la gamme des lanceurs légers, en vue d’offrir à l’Europe une gamme complète avec Soyouz (qui est un lanceur moyen, aujourd’hui inaccessible à cause de la guerre en Ukraine) et Ariane 5, puis 6 (une fusée pensée pour les charges les plus lourdes).

    Vega aura eu une carrière opérationnelle ayant débuté en 2012. Dix ans plus tard, voilà donc Vega-C. Et ensuite ? Le développement du petit lanceur va se poursuivre : on attend déjà une nouvelle itération, Vega-E, vers 2025. Le « E » paraît suggérer l’évolution de la fusée. Et le « C » ? Il signifie le caractère commun qu’il partage avec Ariane 6.

    En effet, l’étage P120C sert à la fois de premier étage pour la fusée Vega-C, mais aussi de propulseur d’appoint à Ariane 6 (qui peut en recevoir deux ou quatre). Il joue donc le rôle de moteur universel, ce qui permet accessoirement de réduire la note en optimisant le développement des deux engins. Le P120C est une évolution du P80, et offre une poussée doublée.

    Au total, Vega-C est composé de quatre étages. Outre le P120C, l’étage 2 (Zefiro 40) est « plus puissant et plus lourd » que Zefiro 23, en activité sur Vega. Quant à l’étage 3 (Zefiro 7), il n’évolue pas. Par contre, l’étage supérieur est renouvelé AVUM+ « dispose d’une structure plus légère et de plus de carburant ». La coiffe est élargie à 3,3 mètres, contre 2,6 mètres avant.

    Vega-C affiche des performances plus modestes qu’une Ariane 5 ou 6, ce qui est attendu compte tenu du segment de marché dans lequel il va évoluer. Il est capable de transporter 2,5 tonnes de charge utile en orbite basse (ou 2,2 tonnes en orbite polaire). Masse qu’il pourra par exemple répartir entre plusieurs petites charges dans le cadre d’un vol partage (« rideshare »).

    Quand décolle la fusée Vega-C ?

    Le vol inaugural de la fusée Vega-C

    pour le 13 juillet 2022, à 13h13 (heure de Paris). Le décollage surviendra depuis le centre spatial guyanais, non loin de Kourou. Le lancement est effectué au profit du satellite scientifique LARES 2 (un acronyme pour Laser Relativity Satellite), qui se focalise sur l’effet Lense-Thirring prévu par la théorie de la relativité générale.

    Comment suivre le lancement en direct

    Le lancement sera diffusé en ligne sur la

    . Le flux de la vidéo en direct sera ajouté dès qu’il sera disponible.

    SOURCE

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    @dujambon a dit dans Un rapport confirme le lien entre nitrites dans les charcuteries et cancer :

    À la place des nitrites ils se sont mis à ajouter des nitrates d’origine végétale, obtenus en faisant pousser des légumes sous serre. Ces derniers sont ensuite fermentés par des bactéries, pour obtenir… des nitrites !

    mais quelle bande de FDP

    y’a plus moyen de manger quoi que ce soit sans se pourrir la santé

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    j’ai vu à la télé un autre système déjà opérationnel pour récupérer l’énergie des vagues…

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    Depuis 2016, le producteur insufflait énergie et pédagogie à la quotidienne scientifique de France Culture. À 46 ans, il met fin à son activité sur les ondes et nous explique les raisons qui l’ont poussé à faire ce choix. Entretien.

    Du fonctionnement d’un accélérateur de particules au lien entre microbiote et cerveau, tout semble l’intéresser. Pendant six ans, avec un appétit et un sens de la pédagogie intacts, Nicolas Martin, 46 ans, a animé La méthode scientifique sur France Culture. Il quitte les ondes au mois d’août, a-t-il annoncé dans Libération. Cet ancien prof de lettres, reconverti dans le journalisme, a débuté sur France Bleu Béarn il y a vingt ans, avant d’officier à France Inter puis de rejoindre France Culture. « La radio que j’aime et que je veux faire est littéraire », nous disait-il en 2020. Le producteur, que l’on entendra notamment en juillet dans Infiniment (samedi et dimanche à 18h15, sur France Culture), revient sur ces années enthousiasmantes et détaille les raisons de son départ.

    Pourquoi abandonner l’antenne ? J’ai été en arrêt maladie pendant quatre mois l’automne dernier. C’était un indice… Au départ, je ne souhaitais pas étaler ma situation personnelle sur la place publique. Et puis je me suis dit que c’était important d’expliquer les choses. Je pars parce que mes problèmes de santé sont devenus trop importants, et ne sont plus compatibles avec le niveau de stress et le rythme qu’impose la radio. Ce choix n’a pas été facile. Je ne vais pas travailler pour un autre média, ou une autre station. J’ai besoin de changer de vie et de me préserver. Quand le corps parle, il faut l’écouter.

    Quel regard portez-vous sur La méthode scientifique ? Je suis fier notamment de laisser la même équipe se lancer sur un nouveau projet. C’est peu fréquent à la radio ; en général quand un producteur part l’équipe se défait. Là, elle reste soudée : Natacha Triou [qui présentait Le journal des sciences, ndlr] produira une nouvelle émission scientifique à la rentrée, et Antoine Beauchamp en sera le rédacteur en chef. J’étais la voix, l’incarnation de La méthode, mais il s’est toujours agi d’un travail collectif, je n’aurais rien pu faire seul.

    Quel était le projet initial de l’émission en 2016 ? Sandrine Treiner, la directrice de la chaîne, m’avait proposé de remplacer la case des sciences, occupée par des producteurs tournants, par une émission unique regroupant tous les domaines scientifiques. Le but était de faire de la science qui parlerait à la fois aux terminales, aux étudiants et aux scientifiques eux-mêmes. Sur le moment, on nous a accusés de refaire La tête au carré [l’émission qu’animait Mathieu Vidard sur France Inter, ndlr]. Mais ces deux programmes étaient complémentaires, et non similaires. Au fil des années, j’ai pris de l’assurance et trouvé ma place, en traitant de science un peu complexe avec le sourire, en appuyant mon côté saltimbanque pour montrer qu’on peut apprendre en s’amusant.

    Qu’est-ce qui vous a particulièrement marqué pendant ces années à France Culture ? J’ai été beaucoup touché la semaine dernière par la disparition d’Yves Coppens, qui fut le parrain de La méthode scientifique. J’ai réécouté cette première émission avec beaucoup d’émotion. Pendant la crise sanitaire, j’ai été très affecté par les réactions aux Radiographies du coronavirus [un point sur l’avancée de la recherche, diffusée quotidiennement au printemps 2020 dans Les matins, ndlr]. J’ai reçu une volée de mails insultants, homophobes, dégoûtants. Il y a même eu une espèce de lutte sur ma page Wikipédia, certains rédacteurs y postaient des choses dégueulasses. Je ne pensais pas récolter cela alors que j’essayais de faire un travail sérieux.

    Cet été, vous rempilez pour une deuxième saison d’Infiniment, sur France Culture… C’est une autre façon, plus poétique et évocatrice, de raconter la science. Une forme d’invitation au voyage avec des explorateurs et des aventuriers, des déserts aux forêts amazoniennes. On y expliquera l’infiniment aride et l’infiniment humide, ou encore l’infiniment sombre et l’infiniment lumineux. Avec le réalisateur Olivier Bétard, nous avons travaillé main dans la main pour trouver des notes de musiques oniriques à placer sous la parole de nos invités. Dans la chronique Un été dans les étoiles (lundi à vendredi à 7h20), je raconterai la façon dont on regarde les étoiles aujourd’hui : j’ai pu partir en avril dans le désert d’Atacama au Chili, observer le plus grand télescope du monde. Et ensuite ? Je me retaperai, pour essayer de stabiliser mon état de santé. Je change de rythme, d’univers, et de projets — du côté de l’écriture et de la création, notamment.

    Source : telerama.fr

    Grosse grosse perte pour le PAF. Nicolas Martin est un excellent journaliste, qui, sans doute, s’est trop investit dans son travail au point de presque y laisser sa santé. Son émission, La méthode scientifique, est de loin ce qui s’est fait de mieux en France dans le domaine de la vulgarisation scientifique, avec C’est pas sorcier qui était elle destinée à un public plus profane.
    Je regrette vraiment que l’émission s’arrête. Bien qu’il rappelle que c’était une émission collective, sa maitrise des sujets y était pour beaucoup.
    Merci à lui pour avoir animé, porté, produit, ces dernières années, toutes ces émissions de grande qualité.

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    Bonne chance aux futurs astronautes. En espérant que la capsule ne soit pas équipée du système MCAS comme sur le boeing 777 max.:colgate: