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    Je croyais que c’était Israël qui gérait internet pour gaza

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    Il y aurait comme un QWAC

    Plus de 300 chercheurs en cybersécurité, et plus d’une dizaine d’ONG et d’entreprises expertes en question de protection de la vie privée, alertent les instances européennes d’une discrète modification d’un règlement qui pourrait permettre aux États membres de l’UE de surveiller le trafic Internet de n’importe quel citoyen européen.

    Plus de 300 chercheurs en cybersécurité et scientifiques originaires de 31 pays, ainsi que plusieurs ONG de défense des libertés numériques (dont le CDT, l’EFF, EDRi, l’Internet Society, La Quadrature du Net et le Tor Project), ont publié une lettre ouverte à l’attention des eurodéputés et du Conseil de l’Europe.

    Ils s’inquiètent, rapporte Le Monde, d’un retour en arrière dans le projet de révision de l’Electronic Identification, Authentication and Trust Services (eIDAS), qui doit être finalisé d’ici au 8 novembre avant d’être soumis au vote au Parlement européen.

    Son article 45 entend en effet obliger les éditeurs de navigateurs à considérer obligatoirement comme « fiables » des autorités de certification choisies par les membres de l’Union européenne (UE), ce qui fait bondir les signataires du courrier :

    « Cela signifie que des États membres pourraient décider seuls d’imposer [une mesure permettant] de surveiller le trafic Internet de n’importe quel citoyen européen, sans parade possible. »

    Un problème déjà dénoncé en 2021, et 2022

    Un problème qu’avait déjà dénoncé Mozilla en 2021, la Quadrature et l’EFF en 2022 (voir ici aussi), et que viennent de nouveau de déplorer, dans une autre lettre ouverte (.pdf), CloudFlare, la Linux Foundation, Mozilla et Mullvad, pour qui « une erreur de jugement, ou une action délibérée d’un seul État membre, pourrait affecter les citoyens de toute l’Union européenne ».

    « En tant qu’Européen, je comprends très bien que l’Europe souhaite avoir le contrôle sur certaines parties de l’infrastructure d’Internet », explique au Monde Sylvestre Ledru, le responsable de l’ingénierie chez Mozilla. « Mais en tant qu’ingénieur, je sais que dans ce cas précis, la solution technique retenue n’est pas la bonne. »

    Le texte proposé ne respecte pas la vie privée des Européens

    Les règlements eIDAS étaient entrés en vigueur pour la première fois en septembre 2018, rappelle Computer Weekly, pour promouvoir et améliorer la confiance, la sécurité et la commodité des citoyens de l’UE grâce à un ensemble unique de règles à l’échelle de l’Union régissant l’identification électronique et les services de confiance, tels que l’identification électronique et les signatures, sceaux, horodatages, services de livraison et authentification de sites Web.

    « Le texte avait été amendé par le Parlement européen pour intégrer les inquiétudes formulées par les experts », précise au Monde Gaëtan Leurent, chercheur à Inria et signataire du premier courrier. « Mais ces adoucissements ont malheureusement disparu du texte lors de la discussion par le trilogue [Commission européenne, Conseil de l’UE et Parlement européen] » :

    « Le texte proposé par le trilogue ne respecte pas la vie privée des citoyens européens, ni les principes garantissant des communications sécurisées. Sans l’intégration de garde-fous, il risque plutôt d’augmenter les risques [pour les internautes]. »

    Des certificats EV & QWAC

    Il donnerait en effet aux États membres de l’UE la possibilité de délivrer des « certificats d’authentification de sites Web qualifiés » (QWAC). Cette mise à jour remplace une précédente tentative infructueuse de l’industrie d’améliorer la transparence des certificats par le biais de ce que l’on appelle un certificat à validation étendue (EV), précise The Record.

    Ces certificats devaient en effet non seulement authentifier le domaine, mais aussi indiquer qui était le propriétaire légal et l’opérateur du site web. Pour un certain nombre de raisons – en particulier le coût de la validation de la propriété légale – ces certificats EV n’ont pas réussi à être largement adoptés, explique notre confrère, sans plus de détails.

    Les QWAC proposés seraient dès lors destinés à permettre aux gouvernements de pallier l’absence de certificats EV pour certains sites, ce qui, écrit The Record, « présente des avantages évidents compte tenu de l’importance de l’authentification lorsque les utilisateurs du web interagissent réellement avec un service gouvernemental plutôt qu’avec une page d’hameçonnage ».

    Le propriétaire d’un certificat racine peut intercepter le trafic web

    « Dans certains cas, il est possible que vous souhaitiez utiliser votre identité émise par le gouvernement pour faire des choses, par exemple signer des contrats juridiquement contraignants sous votre nom, et l’eIDAS est vraiment là pour ça, et c’est très bien, les gouvernements sont les personnes qui émettraient les certificats pour les identités émises par le gouvernement », explique Steven Murdoch, l’un des signataires de la lettre, professeur d’ingénierie de la sécurité à l’University College de Londres et directeur de l’ONG Open Rights Group, interrogé par The Record :

    « Mais là où cette proposition pose problème, c’est qu’elle a été étendue aux navigateurs web, et ce ne sont pas seulement les signatures numériques qui sont utilisées pour signer des contrats et des choses liées aux identités gouvernementales. »

    « Les certificats racine, contrôlés par ce que l’on appelle les autorités de certification, fournissent les mécanismes d’authentification des sites web en garantissant à l’utilisateur que les clés cryptographiques utilisées pour authentifier le contenu du site web appartiennent à ce site web. Le propriétaire d’un certificat racine peut intercepter le trafic web des utilisateurs en remplaçant les clés cryptographiques du site web par des substituts qu’il contrôle », résument les chercheurs en sécurité.

    Source : nextinpact.com

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    Et dire que c’est un français qui a trouvé le 1er mais la France a tout misé sur le Minitel, comme dab bravo

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    pareil, j’ai cette adresse depuis les premiers abonnements à internet, ceux où on payait à la minute lol

    ça doit être en 1990 ou un peu avant je ne saurais plus dire

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    La communauté indigène Baduy, en Indonésie, a demandé à couper l’internet dans sa région afin de “diminuer l’impact négatif des smartphones et du monde virtuel” sur sa population, ont indiqué les représentants Baduy vendredi.

    Cette communauté de 26 000 âmes de la province de Banten, sur l’île de Java, est divisée en deux : un groupe périphérique qui adopte en partie les nouvelles technologies et un groupe central qui fuit les pièges de la vie contemporaine.

    Le groupe central a demandé aux autorités de couper la réception du réseau internet et de détourner les antennes de télécommunications situées à proximité afin que le signal ne les atteigne pas, selon une lettre consultée par l’AFP. Pour eux, les antennes de télécommunication construites à proximité de leur zone pourraient menacer leur mode de vie et la santé mentale des jeunes qui pourraient être tentés d’utiliser internet.

    Préserver leurs traditions et leur savoir-faire local

    Les responsables du district de Lebak, dans la province de Banten, ont indiqué à l’AFP qu’ils avaient reçu la lettre lundi et qu’ils avaient accepté de s’entretenir avec le ministère indonésien de l’information pour tenter de répondre à cette demande.

    text alternatif

    text alternatif

    “Nous voulons surtout nous adapter à ce que veulent les Baduy, et nous devons préserver leurs traditions et leur savoir-faire local”, a déclaré vendredi à l’AFP Budi Santoso, un responsable de Lebak.

    La population périphérique de la communauté Baduy, qui gère des entreprises en ligne, avait besoin d’Internet, mais selon M.Santoso, les autorités craignent que des visiteurs ou des touristes accèdent au réseau et diffusent des contenus qu’ils considèrent comme inappropriés pour la population Baduy.

    Les Amish d’Asie

    La question de la liberté d’accès à internet en Indonésie, pays conservateur à majorité musulmane, est controversée. Le gouvernement a interdit les jeux d’argent et la pornographie, et exige des fournisseurs d’accès à Internet qu’ils filtrent les contenus qu’ils jugent inappropriés.

    Malgré la censure, les sites web illégaux qui hébergent ce type de contenu sont très nombreux. Les Baduy, reclus à l’intérieur du pays, surnommés les Amish d’Asie par les médias occidentaux, ont choisi de vivre dans la forêt et de rejeter la technologie, l’argent et l’enseignement traditionnel.

    Ils résident dans trois villages situés dans une zone de 4 000 hectares, à plusieurs heures de route de la capitale Jakarta.

    Source : geo.fr

    => Autres photos <=

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    @duJambon

    Globalement d’accord, si ce n’est que des galères administratives sur le net, ça existe aussi 😉

    .
    Ceci dit, je pense que mettre dans un même sac, comme le fait l’article, internet, les RS et les smartphones est une erreur.

    De mon point de vue, ce qui a bouleversé la société ce n’est pas internet ou les RS, qui n’ont pas que des inconvénients, c’est d’abord le téléphone portable, qui a fait que l’on est devenu joignables et donc potentiellement “dérangeables”, partout et tout le temps. Puis le smartphone a achevé le travail en nous rendant cette fois connectés partout et tout le temps.

    Je pense que tous ces nostalgiques qui ont répondu au sondage devraient jeter leur smartphone, voir leur tél portable, ils apprécieraient la différence. 🙂

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    @Psyckofox c’est pour ça que Ulla ce n’était qu’au boulot mdrrrrrrr

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    C’est quoi l’Internet spatial, enjeu de la fusion du français Eutelsat avec OneWeb ?

    Bientôt, on pourra avoir Internet en haut des montagnes ou en pleine mer, mais au prix d’une importante pollution de l’espace.

    Pour l’internaute urbain moyen, la fusion entre Eutelsat et OneWeb n’est qu’une opération boursière obscure, pas franchement concernante. Pourtant, le géant européen ainsi créé va pouvoir se mesurer à un concurrent de taille : l’américain SpaceX et son projet Starlink. L’objet de leur lutte ? La conquête de l’espace, ou du moins celle de l’orbite basse pour les satellites, et avec eux la maîtrise de l’Internet spatial à haut débit.

    Mais attention à ce nom trompeur. Les antennes des satellites ne seront pas dirigées vers l’ISS ou une station lunaire pour permettre à Thomas Pesquet de lire 20 Minutes depuis sa combinaison, mais bien vers la Terre. Vers les fameuses « zones blanches » pour être précis. Haute-mer, sommet des montagnes ou cœur du désert, voilà les cibles de l’internet spatial, qui doit permettre de desservir les régions dépourvues de la fibre optique ou d’infrastructures terrestres pour relayer le signal.
    Repousser les limites de la couverture réseau

    Aujourd’hui, moins de 50 millions de personnes sont connectées par satellites. Pour les autres, les réseaux ADSL, fibre optique et 4G/5G passent toujours par un réseau long de plus d’un million de kilomètres de câbles, enfouis sous terre ou déroulés au fond des océans. « La connectivité 5G via des satellites en orbite terrestre basse » doit ainsi permettre « la couverture dans des zones géographiques extrêmes ou des lieux reculés », ont par exemple souligné les groupes Thales, Qualcomm et Ericsson dans un communiqué commun début juillet.

    Situés à quelques centaines de kilomètres d’altitude seulement, les satellites de Starlink promettent un débit équivalent à la fibre et un délai d’exécution des requêtes bien moindre que celui offert par le réseau classique de l’internet par satellite, dont les engins géostationnaires naviguent à plus de 35.000 km d’altitude. Plus de 2.000 satellites ont déjà été lancés par SpaceX, sur les 4.400 que devrait compter la « constellation » Starlink.

    Source et plus: https://www.20minutes.fr/sciences/3330483-20220726-telecoms-quoi-internet-spatial-enjeu-fusion-francais-eutelsat-oneweb

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    @violence hahaha ! :lol:

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    terrorisme numérique, la nouvelle étape :hihi:

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    @psyckofox Il a dû laisser faire les mises à jour du navigateur, comme quoi, il ne faut pas sous-estimer les ancêtres. 😉

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    c’est marrant parce que tout ce que vous décrivez ça a été des révolutions pour les soixantenaires … Dites cous qu’on s’est tout pris dans la gueule, de l’écran de 24 lignes de 80 caractères à l’écran 4k g-sync hdr blablabla !

    et que dire alors de la puissance des machines, une chaine de comptabilité complète tenait sur une disquette 8 pouces de 64ko, une deuxième pour les data, un processeur à coté duquel un 8086 fut une bombe quelques années après, et 64ko de mémoire et les sociétés étaient très satisfaite … c’était magique !

    et je ne parlerais pas du développement parce que je vais lever des polémiques lol