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    @Pluton9 a dit dans La clé pour lutter contre la pseudoscience n’est pas la moquerie, c’est l’empathie :

    Paul M. Sutter est un crétin arrogant dans la pure tradition américaine qui prône que seuls ceux qui ont fait des études, peuvent être scientifiques et que seules leurs méthodes sont reconnaissables

    On en a un comme ça aussi chez nous 😁

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    Comment « faire vos propres recherches » peut vous conduire à des informations douteuses et à des théories du complot

    C’est pourtant simple : ne pas tout éponger au premier degré les égouts des réseaux “dits sociaux”, toujours rester maître de son libre-arbitre et de ses facultés de discernement sans céder aux chants des influenceurs quels qu’ils soient (idéologiques, politiques, marchands et publicitaires).

    Les plus perméables psychologiquement en attente et/ou en perte de repères ne le comprendront peut-être pas à leurs dépens. Mais ça viendra plus tard… ou pas.

  • Conseils aux planteurs de graines de doute

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    J’ai un doute, mais je me soigne:

    Source: https://jaiundoute.com/

  • [Vidéos] Sciences, zététique et plus encore...

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    David Louapre, lauréat de la Médaille de la médiation scientifique 2023 du CNRS

    Chaque mois, une nouvelle vidéo vient expliquer un concept scientifique issu de la biologie, de l’astronomie, de la physique quantique… David Louapre s’occupe ainsi de la chaîne YouTube Science Étonnante, qui compte plus de 1,3 million d’abonnés pour 110 millions de vidéos vues.
    “Je suis animé par la volonté de transmettre à la société ce que j’ai eu la chance d’apprendre pendant mes études et mes recherches”, raconte ce docteur en physique théorique diplômé de l’ENS Lyon.

    Alors qu’il travaillait dans la recherche privée chez Saint-Gobain, David Louapre a ouvert un blog, qu’il a transformé en chaîne YouTube en 2015. Il y aborde les sujets scientifiques qui le passionnent, rencontrant un vif succès en ligne. Il a ensuite publié plusieurs ouvrages de vulgarisation, dont “Mais qui a attrapé le bison de Higgs ?”. David Louapre est également directeur scientifique chez Ubisoft, où il adapte des simulations et les modèles scientifiques au monde du jeu vidéo.

  • [Conseils lecture] Sciences, zététique et plus encore...

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    @Pollux a dit dans [Conseils lecture] Sciences, zététique et plus encore... :

    Juste un dernier petit mot avant de vous laisser tranquille
    Je serais curieux de savoir comment, dans les années 20, ont été traités les gens, parce que pense qu’il y en a eu, qui émettaient des réserves sur ce nouveau produit miracle qu’était le radium.
    Cf le post de darkCainou un peu plus haut.

    C’est pourtant évident 😉
    si on se réfère à la crise actuelle…

    La plupart des scientifiques se sont montrés prudents, avant même l’utilisation massive, ils ont pris beaucoup de risques pour les tout premiers avec leur santé, mais rapidement ils ont mis un frein à l’utilisation débridée. Même si à l’époque cette science était très neuve (celle de la matière, les atomes etc… je ne parle pas de la radioactivité)

    Ensuite les charlatans, les scientifiques rebelles, les bonimenteurs, les entreprises ont utilisés ça en masse malgré les avertissements du corps scientifique (un peu comme Raoult et la chloroquine (qui a beaucoup tué, et les gens ont suivi leur gourou aveuglement comme pour le radium)), pour finalement sous la pression beaucoup trop tardive des états (surtout le notre 20/30 ans de retard sur le radium, toujours bien lent à réagir comme pour la crise de l’hydroxychloroquine). Il faut dire qu’il n’y avait pas les mêmes gardes fous, la science dans l’histoire de l’humanité, celle basée sur les preuves c’est assez récent.

    Heureusement, le Radium était tellement cher, les stocks mondiaux se comptaient en grammes que la plupart des entreprises qui vendait la radioactivité dans leurs produits (je parle des produits de beauté, alimentation etc…) n’en mettaient en fait pas, passé une époque.

    Dans le cas présent, les processus scientifiques ne sont plus du tout les même que y’a 120 ans, l’arnm n’est pas une nouvelle technologie découverte y’a 2 ans, il y a presque 30 ans de savoir accumulés, et ça se base sur un corpus de connaissances bien plus complètes sur l’adn et l’arn.

    Si on devait comparer au radium, se serait plus comme si on utilisait le premier vaccin ARNm dans les années 60 juste après la découverte et que posant un problème des scientifiques douteux continueraient à l’utiliser.

    L’ARNm du virus quand on attrape la covid on en est envahi complètement, rien à voir avec le vaccin et la petite dose, le risque de retro transcription est beaucoup plus important alors avec le virus, de même avec les effets secondaires.

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    Le survol de la surface de Mercure est le quatrième des six que doit effectuer l’engin européo-japonais avant d’atteindre sa cible. Un drôle de parcours, de plus de 9 milliards de km, entamé en octobre 2018 à l’aide d’une fusée Ariane 5.

    «C’est la planète la plus proche du Soleil, et la plus difficile à atteindre pour une sonde interplanétaire», dit à l’AFP Alain Doressoundiram, astronome de l’Observatoire de Paris-PSL.

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    Elle n’est pourtant pas plus distante de la planète bleue que Mars, atteignable au mieux en sept mois. Le problème est que, pour retenir une sonde en orbite, la toute petite masse de Mercure rend sa force d’attraction gravitationnelle extrêmement faible par rapport à celle du Soleil.

    «Il faut beaucoup plus d’énergie pour freiner et s’arrêter à Mercure que pour aller jusqu’à Mars», explique l’astronome, avec le risque sinon de finir en cendres ou de se perdre dans le système solaire.

    Source: https://www.lesoir.be/621201/article/2024-09-07/une-sonde-spatiale-frole-mercure-la-planete-la-plus-difficile-atteindre-photos

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    Blue Origin , qui est dirigé par le fondateur d’Amazon Jeff Bezos , a envoyé aujourd’hui le vol NS-26 de six personnes dans l’espace depuis son port spatial de l’ouest du Texas. Le décollage a eu lieu à 9 h 07 HAE (13 h 07 GMT ; 8 h 07, heure locale du Texas). Le vol a atteint une altitude maximale d’environ 341 000 pieds (104 000 mètres) avant de revenir pour un atterrissage dans la poussière de l’ouest du Texas vers 9h19 HAE (13h19 GMT ou 8h19 heure locale).

    Alors que l’équipage sortait de la capsule RSS First Step, ils ont applaudi les amis et la famille réunis pour assister à leur retour. “Je suis allé dans l’espace !” » a crié la passagère Nicolina Elrick alors qu’elle levait les mains en l’air en tant que première membre d’équipage à sortir.

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    Nicolina Elrick, passagère du Blue Origin NS-26, célèbre après son atterrissage le 29 août 2024.

    La mission semble s’être déroulée sans problème. “De haut en bas. C’est l’un des vols les plus propres que j’ai vu de cette fusée. Mais derrière chaque fusée se cache une équipe extraordinaire”, a déclaré Ariane Cornell, commentatrice du lancement de Blue Origin, au retour de la capsule.

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    Le booster New Shepard de Blue Origin revient pour l’atterrissage après le lancement de la mission NS-26 le 29 août 2024.

    Comme le nom de la mission l’indique, le NS-26 était le 26e vol au total pour New Shepard. La mission a été lancée au sommet de la fusée New Shepard de la société , la combinaison fusée-capsule réutilisable de Blue Origin. C’était la huitième mission de ce type visant à transporter des personnes.

    Les vols New Shepard durent 10 à 12 minutes entre le décollage et l’atterrissage de la capsule. Les passagers à bord du véhicule peuvent vivre quelques minutes d’apesanteur et voyager au-dessus de la ligne Kármán , la borne de 100 kilomètres de haut que beaucoup de gens considèrent comme la limite de l’espace.

    Blue Origin n’a pas révélé combien coûte un siège à bord du New Shepard. Virgin Galactic , le principal concurrent de la société dans le domaine du tourisme spatial suborbital, facture actuellement 600 000 dollars par billet.

    Les six personnes qui ont volé à bord du NS-26 comprenaient la philanthrope et entrepreneur Nicolina Elrick, le professeur d’université Rob Ferl, l’homme d’affaires Eugene Grin, le cardiologue Eiman Jahangir, l’étudiant Karsen Kitchen et l’entrepreneur Ephraim Rabin.

    Ferl est devenu le premier chercheur financé par la NASA à voler dans l’espace avec ce vol, au cours duquel le scientifique de l’Université de Floride et directeur de l’institut spatial de l’université a mené des expériences sur la croissance des plantes en microgravité. “À mesure que les programmes spatiaux commerciaux ont progressé et que l’accès à l’espace est devenu plus disponible, j’ai toujours espéré pouvoir mener moi-même nos expériences en microgravité”, a déclaré Ferl dans un communiqué de l’Université de Floride .

    “Je suis très reconnaissant de cette opportunité. Après des années, voire des décennies, à travailler avec des astronautes pour mener nos expériences, c’est un honneur d’être à l’avant-garde des chercheurs menant leurs propres expériences dans l’espace”, a déclaré Ferl.

    Kitchen, 21 ans, a établi un record sur le vol, devenant la plus jeune femme à avoir franchi la lignée Kármán, selon Blue Origin. Mais tout le monde ne la considérera pas comme la plus jeune femme à atteindre l’espace ; La NASA et l’armée américaine attribuent des ailes d’astronaute à toute personne parcourant plus de 80 km, une marque qu’Anastatia Mayers, 18 ans, a atteinte lors d’un vol Virgin Galactic en août 2023 .

    NS-26 était le troisième lancement de New Shepard depuis la panne du véhicule lors d’un vol de recherche robotique en septembre 2022, entraînant la perte de la fusée du premier étage. (La capsule a atterri en toute sécurité.) New Shepard a repris le vol avec un lancement sans équipage en décembre 2023 , puis a transporté des personnes en mai dernier sur le NS-25 .

    Source: https://www.space.com/blue-origin-ns-26-suborbital-space-tourism-launch

    SpaceX (Elon Musk) à quant à lui reporté sa première sortie dans l’espace.

  • Premier vol privé avec sortie dans l'espace

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    Un incendie à l’atterrissage cloue les fusées Falcon 9 au sol jusqu’à nouvel ordre

    Après un vol de routine, une fusée Falcon 9 de Space X a pris feu alors qu’elle se posait sur sa barge au large de Cap Canaveral, en Floride. Cet incident pourrait retarder Polaris Dawn, la mission avec laquelle l’entreprise d’Elon Musk veut réussir la première sortie spatiale privée de l’histoire.

    Après 267 atterrissages réussi, la fusée Falcon 9 de l’entreprise américaine SpaceX a été victime d’un incident mercredi 28 août alors qu’elle se posait sur une barge au large de Cap Canaveral (Etats-Unis). La première partie de la mission a été un succès avec la mise en orbite de 21 satellites puis le retour du premier étage réutilisable de la fusée vers la Terre.

    SpaceX Landing Fail: After a successful launch for Starlink, SpaceX Falcon 9’s first stage booster tipped over following touchdown on “A Shortfall of Gravitas” droneship. Landed perfectly, then it starts to tilt! This was the booster’s 23rd launch. Which, in itself, is amazing!

    pic.twitter.com/M2jIEYmwzJ

    Le calendrier des astronautes menacé

    Cet incident tombe au mauvais moment alors que la mission Polaris Dawn, déjà reportée deux fois, était sur le point de décoller à bord d’une fusée Falcon 9. Composée de quatre astronautes, elle doit permettre la première sortie extravéhiculaire privée de l’histoire dans l’espace.

    Fin septembre, une autre Falcon 9 doit, elle aussi, décoller pour emmener deux astronautes vers la station spatiale internationale. C’est son module qui ramènera les deux autres chercheurs bloqués à bord à cause de la défaillance de la capsule Starliner de Boeing.

    Source: https://www.usinenouvelle.com/article/un-incendie-a-l-atterrissage-cloue-les-fusees-falcon-9-au-sol-jusqu-a-nouvel-ordre.N2217538

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    La fusée chinoise qui s’est écrasée sur la Lune en 2022 transportait un objet mystérieux

    Un mystérieux crash sur la Lune continue de susciter des interrogations après qu’un propulseur de fusée chinoise Chang’e 5-T1 se soit écrasé en surface. Des observations de suivi auraient en effet révélé non pas un, mais deux cratères équivalents.

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    Un double cratère qui interroge

    Le 4 mars 2022, un objet initialement identifié comme le propulseur d’une fusée SpaceX Falcon 9, abandonné en orbite en 2015, s’est écrasé sur la Lune. Une enquête approfondie a depuis révélé qu’il s’agissait en réalité d’un propulseur de fusée issu du programme d’exploration lunaire de la Chine, lancé en 2014.

    Pendant sept ans, un groupe de chercheurs de l’Université d’Arizona avait en effet suivi la trajectoire de l’objet spatial. Dans un article récemment publié, ces derniers expliquaient avoir examiné la signature de réflexion lumineuse de la fusée ainsi que ses mouvements dans l’espace. En se basant sur les caractéristiques observées, ils ont conclu que l’objet était vraisemblablement le booster de la mission chinoise Chang’e 5-T1.

    Cependant, une révélation intrigante est survenue : ce booster transportait une charge utile mystérieuse qui a également disparu lors de l’impact sur la surface lunaire, comme en témoigne la présence de deux cratères en surface. Or, selon Tanner Campbell, doctorant à l’Université de l’Arizona, pour obtenir ces deux cratères à peu près de la même taille, il faut deux masses à peu près égales.

    Un objet étonnamment stable

    Les observations faites au télescope ont révélé le comportement singulier du booster. En considérant les forces gravitationnelles de la Terre et de la Lune, ainsi que l’exposition continue à la lumière du Soleil au fil du temps dans l’espace, ce booster aurait en effet dû osciller lors de son approche lunaire, surtout étant donné la structure asymétrique de la fusée avec une coque vide et un moteur lourd d’un côté. Au lieu de cela, le booster aurait finalement « maintenu le cap » d’un bout à l’autre, démontrant une stabilité remarquable.

    Les chercheurs ont donc émis l’hypothèse qu’un élément supplémentaire était fixé à l’avant du propulseur, agissant comme un contrepoids aux deux moteurs et maintenant la stabilité en orbite. Lorsque le booster s’est écrasé sur la Lune, les deux cratères résultants ont renforcé leur théorie. La nature exacte de cet élément reste toutefois inconnue. Il pourrait s’agir d’une structure de support additionnelle, d’instruments spécifiques ou d’autre chose. Il est malheureusement peu probable que cette information soit révélée un jour. Avec les futures missions lunaires planifiées, il sera néanmoins judicieux de plaider en faveur d’une plus grande transparence concernant les objets déployés par les agences spatiales et autres acteurs de l’industrie.

    Le mystérieux crash du propulseur de la mission Chang’e 5-T1 sur la Lune soulève de nombreuses questions qui demeurent sans réponse. La formation de deux cratères de taille équivalente, ainsi que la stabilité inattendue de l’objet en approche, suggèrent la présence d’un élément supplémentaire fixé au propulseur, dont la nature reste inconnue. Ce phénomène intrigue les chercheurs et met en lumière l’importance d’une plus grande transparence dans les missions spatiales, notamment concernant les objets déployés en orbite. Alors que l’exploration lunaire se poursuit, il devient essentiel de comprendre pleinement les implications de ces événements mystérieux pour mieux anticiper les défis futurs de l’exploration spatiale.

    Source: https://sciencepost.fr/le-crash-fusee-chinoise-2022-objet-mysterieux-lune/

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    Prudence, ne plantez pas vos piquets de tente n’importe tout, sans vous êtes préalablement renseigné! :ahah:

  • A-t-on découvert le labyrinthe du Minotaure en Crète?

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    C’était peut-être une fête foraine avec des miroirs déformants et un train fantôme

  • La lune, future guerre des étoiles ?

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    Des chercheurs découvrent comment synchroniser les horloges de la Terre et de la Lune

    Une seule heure normalisée Terre/Lune faciliterait les communications, permettrait le GPS lunaire.

    De nos jours, le timing est primordial. Nos réseaux de communication et nos réseaux GPS dépendent tous du suivi minutieux de la synchronisation précise des signaux, y compris la prise en compte des effets de la relativité. Plus vous vous enfoncez dans un puits gravitationnel, plus le temps passe lentement, et nous avons atteint le point où nous pouvons détecter des différences d’altitude d’ un seul millimètre . Le temps s’écoule littéralement plus vite à l’altitude où se trouvent les satellites GPS que pour les horloges situées à la surface de la Terre. Pour compliquer encore les choses, ces satellites se déplacent à grande vitesse, un effet qui ralentit les choses.

    Il est relativement facile d’en tenir compte sur la Terre, où nous avons affaire à un seul ensemble d’ajustements qui peuvent être programmés dans l’électronique qui doit garder une trace de ces choses. Mais des plans sont en place pour envoyer un large éventail de matériel sur la Lune, qui a un champ gravitationnel considérablement plus faible (horloges plus rapides !), ce qui signifie que les objets peuvent rester en orbite malgré leur déplacement plus lent (également des horloges plus rapides !).

    Il serait facile de mettre en place un système équivalent pour suivre le temps sur la Lune, mais cela verrait inévitablement les horloges désynchronisées avec celles de la Terre – un sérieux problème pour des choses comme les observations scientifiques. Ainsi, l’Union astronomique internationale a une résolution qui appelle à un « système de référence céleste lunaire » et à un « temps de coordination lunaire » pour gérer les choses là-bas. Lundi, deux chercheurs de l’Institut national des normes et de la technologie, Neil Ashby et Bijunath Patla, ont fait le calcul pour montrer comment cela pourrait fonctionner.

    Garder le temps

    Nous nous préparons à explorer la Lune. Si tout se passe comme prévu, la Chine et un consortium dirigé par les États-Unis enverront plusieurs missions sans équipage, ce qui pourrait conduire à une présence humaine permanente. Nous aurons un ensemble croissant de matériel et, éventuellement, d’installations sur la surface lunaire. Le suivi d’une poignée d’objets à la fois était suffisant pour les missions Apollo, mais les futures missions devront peut-être atterrir à des endroits précis et éventuellement se déplacer entre eux. Cela rend l’équivalent d’un GPS lunaire précieux, comme le note le NIST dans son communiqué de presse annonçant les travaux.

    Tout cela pourrait potentiellement être géré par un système de positionnement lunaire indépendant, si nous sommes prêts à accepter qu’il marche selon son propre rythme temporel. Mais cela deviendra un problème si nous voulons finalement faire des choses comme faire de l’astronomie depuis la Lune, car le moment précis des événements sera critique. Permettre l’existence de deux systèmes distincts impliquerait également d’échanger tous les systèmes de chronométrage à bord des engins lorsqu’ils voyagent entre les deux.

    La théorie derrière la façon de gérer la création d’un système unique a été élaborée. Mais l’aspect pratique de cette opération a été laissé à l’appréciation des futurs chercheurs. Mais, apparemment, l’avenir, c’est maintenant.

    Ashby et Patla ont travaillé au développement d’un système où tout peut être calculé en référence au centre de masse du système Terre/Lune. Ou, comme ils l’ont dit dans l’article, leur système mathématique « nous permet de comparer les fréquences d’horloge sur la Lune et les points de Lagrange cislunaires par rapport aux horloges sur Terre en utilisant une métrique appropriée pour un cadre localement en chute libre tel que le centre de masse du système Terre-Lune dans le champ gravitationnel du Soleil. »

    À quoi cela ressemble-t-il ? Eh bien, beaucoup d’équations dérivées. Le corps de l’article en compte 55, et il y en a 67 autres dans les annexes. Donc, une grande partie du papier finit par ressembler à ceci.

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    Une section typique de l’article décrivant comment le nouveau système a été mis en place.

    Les choses se compliquent parce qu’il y a tellement de facteurs à prendre en compte. Il y a des effets de marée du Soleil et d’autres planètes. Tout ce qui se trouve à la surface de la Terre ou de la Lune se déplace en raison de la rotation ; D’autres objets se déplacent en orbite. L’influence gravitationnelle sur le temps dépendra de l’endroit où se trouve un objet. Il y a donc beaucoup de choses à suivre.

    À l’épreuve du temps

    Ashby et Patla n’ont pas à tout prendre en compte en toutes circonstances. Certains de ces facteurs sont si petits qu’ils ne seront détectables qu’avec une horloge de très haute précision. D’autres ont tendance à s’annuler mutuellement. Pourtant, à l’aide de leur système, ils sont capables de calculer qu’un objet près de la surface de la Lune captera 56 microsecondes supplémentaires chaque jour, ce qui est un problème dans les situations où nous pouvons compter sur la mesure du temps avec une précision de l’ordre de la nanoseconde.

    Et les chercheurs disent que leur approche, bien que centrée sur le système Terre/Lune, est encore généralisable. Ce qui signifie qu’il devrait être possible de le modifier et de créer un cadre de référence qui fonctionnerait à la fois sur Terre et partout ailleurs dans le système solaire. Ce qui, compte tenu de la vitesse à laquelle nous avons envoyé des choses au-delà de l’orbite terrestre basse, est probablement une bonne quantité de pérennité.

    Source: https://arstechnica.com/science/2024/08/researchers-figure-out-how-to-keep-clocks-on-the-earth-moon-in-sync/

    Et pour la synchronisation avec Mars ? :lol: (3 minutes lumière de décalage, et ça varie)

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    Des chercheurs américains ont trouvé les traces d’un vaste réservoir d’eau souterrain sur Mars, selon une étude publiée dans la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences.

    Ils ont estimé que ces eaux souterraines pourraient recouvrir la totalité de la planète, jusqu’à une profondeur d’un à deux kilomètres, et ce grâce aux données collectées entre 2018 et 2022 par la sonde spatiale Insight de la Nasa.

    Le réservoir ne sera probablement pas d’une grande utilité pour quiconque tenterait de l’exploiter pour alimenter une future colonie sur Mars, ont toutefois noté les chercheurs. Localisé dans les pores de la couche martienne, entre 11,5 et 20 kilomètres sous la surface, atteindre ce réservoir constituerait en effet un défi de taille.

    “Comprendre le cycle de l’eau sur Mars est essentiel pour comprendre l’évolution de son climat, à la surface comme à l’intérieur”, a indiqué l’assistant professeur à l’UC San Diego’s Scripps Institution of Oceanography, Vashan Wright. “Identifier où est l’eau et en quelle quantité est un bon point de départ”, a-t-il ajouté.

    Trois milliards d’années

    La communauté scientifique a déjà envoyé plusieurs sondes sur Mars pour découvrir ce qui est arrivé à l’eau qui se trouvait sur la planète, il y a environ trois milliards d’années, et surtout pour découvrir si la vie a existé à un moment sur la planète rouge.

    Selon les scientifiques, les résultats suggèrent que l’eau ne se serait pas évaporée dans l’espace, mais aurait été absorbée et filtrée par les sols.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/une-incroyable-decouverte-des-scientifiques-ont-trouve-les-traces-d-un-vaste-reservoir-d-eau-souterrain-sur-mars~a00c2643/

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    Vous avez déjà rêvé d’avoir un œil en direct sur les confins de l’Univers ? Eh bien, accrochez-vous à vos souris, car j’ai déniché un site web qui va vous faire voyager à des années-lumière d’ici, le tout bien installé dans votre fauteuil.

    Bienvenue sur Space Telescope Live, une plateforme qui vous permet de suivre en temps réel ce que les télescopes spatiaux James Webb et Hubble scrutent dans l’immensité cosmique.

    Ce site donne accès aux données en direct de ce que chaque télescope est en train d’observer, c’est à dire les cibles actuelles, comment les données sont collectées, les heures de début et de fin d’observation, qui mène les recherches et surtout, pourquoi ces observations sont faites. Le site fournit même des informations détaillées sur la cible observée, comme sa position dans le ciel, sa distance par rapport à la Terre et les objectifs scientifiques de l’observation.

    C’est une mine d’or pour les passionnés d’astronomie ! Pour info, les données proviennent directement du Space Telescope Science Institute à Baltimore, qui gère les opérations scientifiques des deux télescopes. Autant dire qu’on est à la source des données !

    Mais Korben, le James Webb observe principalement en infrarouge, alors que Hubble couvre un plus large spectre, y compris la lumière visible !

    … me diront les plus nerds d’entre vous…

    Bien vu, mes petits padawans ! En effet, bien que les deux télescopes observent une large gamme de rayonnements électromagnétiques, le JWST est optimisé pour l’infrarouge, ce qui lui permet de découvrir des aspects invisibles de l’Univers. Mais sur le site, ça reste aussi bien que ce qu’on peut voir avec Hubble, si ce n’est mieux en terme de qualité.

    En parlant de ça, je me suis demandé comment on pouvait avoir accès au graal ultime : utiliser soi-même le James Webb ! Alors, j’ai fouillé dans les méandres du net et désolé de casser vos rêves, mais c’est pas demain la veille qu’on pourra pointer le JWST vers notre étoile préférée puisque l’utilisation du télescope est réservée aux scientifiques et aux projets de recherche, qui ont été sélectionnés.

    Bon, maintenant que je vous ai mis l’eau à la bouche, je vous donne l’adresse du site et je vous laisse explorer tout ça. Et n’oubliez pas, comme dirait l’autre :

    Per aspera ad astra ,
    Par des chemins ardus jusqu’aux étoiles.

    Même si dans notre cas, on va plutôt dire :

    Par un clic de souris jusqu’aux confins du cosmos »

    – Source :

    https://spacetelescopelive.org/

    https://korben.info/explorer-univers-direct-telescopes-spatiaux-james-webb-hubble.html

    –> Très sympa j’ai trouvé.

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    On s’y attendait, les chinois l’l’ont fait 😞

    Après presque chaque vol, l’étage supérieur de cette fusée se brise en orbite.

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    Débris de l’étage supérieur de la fusée chinoise Longue Marche 6A capturés depuis le sol par Slingshot Aerospace.

    L’étage supérieur d’une fusée chinoise qui a lancé mardi un lot de satellites Internet s’est brisé dans l’espace, créant un champ de débris de plus de 300 objets dans l’une des zones les plus fréquentées de l’orbite terrestre basse.

    Le commandement spatial américain, qui suit les objets en orbite grâce à un réseau de radars et de capteurs optiques, a confirmé jeudi la rupture de la fusée. Le Space Command a déclaré que l’événement avait créé plus de 300 débris traçables. Les radars militaires au sol sont capables de suivre des objets de plus de 10 centimètres (4 pouces).

    Le coupable est le deuxième étage de la fusée chinoise Longue Marche 6A, qui a décollé mardi avec le premier lot de 18 satellites d’une mégaconstellation chinoise prévue qui pourrait à terme compter des milliers de vaisseaux spatiaux. Le deuxième étage de la Longue Marche 6A s’est apparemment désintégré après avoir placé sa charge utile de 18 satellites sur une orbite polaire à une altitude d’environ 500 milles (800 kilomètres).

    Le Commandement spatial a déclaré dans un communiqué qu’il n’avait “observé aucune menace immédiate” et “continuait de mener des évaluations de conjonction de routine pour soutenir la sécurité et la durabilité du domaine spatial”.

    Mais il faudra des décennies, voire des siècles, pour que l’effet vaporeux de la traînée aérodynamique ramène les débris dans l’atmosphère. À mesure que les objets dérivent plus bas, leurs orbites croiseront les satellites Internet Starlink de SpaceX, la Station spatiale internationale et d’autres vaisseaux spatiaux de l’équipage, ainsi que des milliers d’autres débris orbitaux, exposant les satellites commerciaux et gouvernementaux à un risque de collision.

    Un nouveau champ de débris de plus de 300 objets n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan parmi les quelque 46 000 objets suivis par le Space Command en orbite terrestre. Mais la génération d’une telle quantité de débris en un seul événement est remarquable. Selon les statistiques compilées par Jonathan McDowell , un astrophysicien qui surveille les activités mondiales de lancement et de vols spatiaux, cela se classerait dans le top 20 de tous les événements de génération de débris depuis l’aube de l’ère spatiale.

    Cette fusée a un palmarès

    La fusée de classe moyenne Longue Marche 6A a été lancée sept fois depuis ses débuts en mars 2022, et les organisations militaires et commerciales de suivi par satellite ont signalé plusieurs ruptures de l’étage supérieur de la fusée. En novembre 2022, un étage supérieur de Longue Marche 6A s’est désintégré en orbite, créant un champ de débris de plus de 500 objets traçables, selon le bureau du programme de débris orbitaux de la NASA .

    Les sociétés commerciales de suivi par satellite ont observé des champs de débris plus petits après plusieurs autres vols Longue Marche 6A cette année.

    Dans son rapport sur les statistiques de l’environnement spatial, l’Agence spatiale européenne indique qu’il y a eu plus de 640 « ruptures, explosions, collisions ou événements anormaux entraînant une fragmentation » en orbite. Ces choses arrivent donc fréquemment. Mais on ne sait pas exactement ce qui rend le Longue Marche 6A, dont l’historique de vol est relativement court, particulièrement vulnérable à la création de débris.

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    Une fusée Longue Marche 6A lance les 18 premiers satellites Internet du réseau haut débit chinois Qianfan, ou Mille Voiles.

    La plupart des fusées en service aujourd’hui soit rallument leurs moteurs pour rentrer dans l’atmosphère après avoir déployé leurs charges utiles, soit si cela n’est pas réalisable, elles se « passivent » pour vider leurs réservoirs de propulseur et vider leurs batteries afin de réduire le risque d’explosion.

    Dans un rapport de l’année dernière, le bureau du programme des débris orbitaux de la NASA a déclaré que l’étage supérieur Longue Marche 6A avait une masse d’environ 5 800 kilogrammes (12 800 livres) sans kérosène ni propulseur à oxygène liquide. Il est propulsé par un seul moteur YF-115.

    Le lancement mardi a marqué le début du déploiement du réseau Internet chinois « Mille voiles », qui sera initialement composé de 1 296 satellites, avec la possibilité de s’étendre à plus de 14 000 vaisseaux spatiaux. Cela nécessitera de nombreux lancements, dont certains utiliseront vraisemblablement la Longue Marche 6A.

    “Si ne serait-ce qu’une fraction des lancements nécessaires pour mettre en service cette mégaconstellation chinoise générait autant de débris que ce premier lancement, le résultat serait un ajout notable à la population de débris spatiaux en LEO (orbite terrestre basse)”, a déclaré Audrey Schaffer, vice-présidente du projet. président de la stratégie et des politiques chez Slingshot Aerospace, une société commerciale de suivi et d’analyse par satellite.

    La Chine est responsable de plusieurs incidents liés aux débris spatiaux, au-delà des derniers problèmes liés à la fusée Longue Marche 6A. En 2007, la Chine a détruit l’un de ses propres vaisseaux spatiaux lors d’un essai de missile antisatellite. Il s’agit du pire cas de création de débris spatiaux jamais enregistré, avec pour résultat plus de 3 000 objets traçables et environ 150 000 fragments plus petits ou plus.

    À quatre reprises entre 2020 et 2022, l’énorme étage central de la fusée lourde chinoise Longue Marche 5B est rentré dans l’atmosphère de manière incontrôlée , suscitant des inquiétudes quant aux chutes de débris qui pourraient mettre en danger les personnes et les biens sur Terre.

    La Chine prévoit davantage de vols avec ses fusées Longue Marche 5B et Longue Marche 6A. La Chine a continué à faire voler la fusée Longue Marche 5B malgré le risque qu’elle représentait pour les personnes au sol. Cependant, les champs de débris en orbite ne menacent directement personne sur Terre, mais ils augmentent le risque pour les satellites de toutes les nations, y compris le propre vaisseau spatial chinois.

    « Des événements comme celui-ci soulignent l’importance du respect des directives existantes en matière d’atténuation des débris spatiaux afin de réduire la création de nouveaux débris spatiaux et soulignent la nécessité de disposer de capacités robustes de connaissance du domaine spatial pour détecter, suivre et cataloguer rapidement les objets spatiaux nouvellement lancés afin qu’ils puissent être examinés pour détecter des conjonctions potentielles", a déclaré Schaffer dans un communiqué.

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/08/us-military-tracks-more-than-300-pieces-of-debris-from-chinese-launch/

    Combien de temps faudra-t-il avant que le scénario de Gravity ne devienne réalité ?

    Voir également: https://planete-warez.net/topic/5866/la-chine-commence-à-lancer-une-mégaconstellation-et-cela-ressemble-beaucoup-à-starlink/7?_=1723195324576

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    Images de toute beauté

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    Quand on voit la représentation “artistique” , quelques booster de plus…
    text alternatif

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    CTRL+Z Les Origines est une série audio qui décrypte l’impact des nouvelles technologies sur nos vies, des premiers chatbots aux réseaux sociaux omniprésents, en passant par l’essor des jeux vidéo et la révolution du commerce en ligne. Découvrez comment ces avancées technologiques ont transformé notre façon de communiquer, de travailler et de nous divertir.

    Série radio: Pascal Wassmer

    Adaptation web: juma

    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2024/article/de-la-revolution-numerique-a-l-ere-connectee-10-innovations-qui-ont-faconne-notre-monde-28578032.html

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    Des nodules au fond de l’océan fabriquent de l’oxygène sans photosynthèse (par électrolyse). Et s’ils étaient à l’origine de l’apparition de la vie?

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    À la surface des nodules, il y a une ension électrique presque aussi élevée que dans une pile AA

    Dans les abysses de l’océan Pacifique et l’obscurité la plus totale, des scientifiques ont découvert avec stupeur de l’oxygène provenant non pas d’organismes vivants, mais de sortes de galets contenant des métaux, ce qui questionne la théorie sur les origines de la vie sur Terre.

    Cet étrange «oxygène noir» a été détecté à plus de 4 kilomètres de profondeur, dans la plaine abyssale de la zone de fracture géologique de Clarion-Clipperton, dans le centre du Pacifique, selon une étude parue lundi.

    Une cible de choix pour l’exploitation minière sous-marine en raison de la présence de nodules polymétalliques, des concrétions minérales riches en métaux (manganèse, nickel, cobalt…) nécessaires notamment à la fabrication des batteries pour véhicules électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques et téléphones portables.

    C’est dans cette zone qu’un navire de l’Association écossaise pour les sciences marines (SAMS) a effectué des prélèvements, financés par les sociétés The Metals Compagny et UK Seabed Resources qui convoitent ces précieux nodules.

    Ils ont cru à une erreur

    Objectif des recherches: évaluer l’impact d’une telle prospection sur un écosystème où l’absence de lumière empêche la photosynthèse et donc la présence de plantes, mais qui regorge d’espèces animales uniques. «On essayait de mesurer la consommation d’oxygène» du plancher océanique, en mettant ses sédiments sous des cloches appelées chambres benthiques, explique à l’AFP Andrew Sweetman, premier auteur des travaux parus dans «Nature Geoscience».

    En toute logique, l’eau de mer ainsi emprisonnée aurait dû voir sa concentration en oxygène diminuer, à mesure que ce dernier était consommé par les organismes vivants à ces profondeurs. C’est pourtant l’inverse qui a été observé: «le taux d’oxygène augmentait dans l’eau au-dessus des sédiments, dans le noir complet et donc sans photosynthèse», développe le Pr Sweetman, responsable du groupe de recherche sur l’écologie et la biogéochimie des fonds marins de l’association SAMS.

    La surprise a été telle que les chercheurs ont d’abord pensé que leurs capteurs sous-marins s’étaient trompés. Ils ont mené des expériences à bord de leur navire pour voir si la même chose se produisait en surface, en faisant incuber, dans le noir, ces mêmes sédiments et les nodules qu’ils contenaient. Et constaté une nouvelle fois que le taux d’oxygène croissait.

    Tension comme dans une pile

    «À la surface des nodules, nous avons détecté une tension électrique presque aussi élevée que dans une pile AA», décrit le Pr Sweetman, en comparant ces nodules à des «batteries dans la roche». Ces étonnantes propriétés pourraient être à l’origine d’un processus d’électrolyse de l’eau, qui sépare ses molécules en hydrogène et en oxygène à l’aide d’un courant électrique. Cette réaction chimique intervient à partir de 1,5 volt (la tension d’une pile) que les nodules pourraient atteindre quand ils sont regroupés, selon un communiqué de l’association SAMS joint à l’étude.

    «La découverte de production d’oxygène par un processus autre que la photosynthèse nous incite à repenser la manière dont est apparue la vie sur Terre», liée à l’apparition de l’oxygène, commente le Pr Nicholas Owens, directeur de SAMS.

    La vision «conventionnelle» étant que l’oxygène «a été fabriqué pour la première fois il y a environ 3 milliards d’années par des cyanobactéries qui ont mené au développement d’organismes plus complexes», développe le scientifique.

    «La vie aurait pu commencer ailleurs que sur la terre ferme et près de la surface de l’océan», avance le Pr. Sweetman. «Puisque ce processus existe sur notre planète, il pourrait générer des habitats oxygénés dans d’autres mondes océaniques comme Encelade ou Europe (des lunes de Saturne et de Jupiter)» et y créer les conditions d’apparition d’une vie extra-terrestre.

    Il espère que ses conclusions permettront de «mieux réguler» l’exploitation minière en eaux profondes, sur la base d’informations environnementales plus précises.

    Source: https://www.lematin.ch/story/science-decouverte-d-oxygene-qui-n-est-pas-produit-par-des-etres-vivants-103153854

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    @Mister158 Bonnes vacances et profite en bien. Tu auras assez de temps pour te faire du soucis plus tard 🙂