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    La sonde Voyager 1 transmet de nouveau des données cohérentes pour la première fois depuis des mois

    La sonde, qui se trouve à environ 24 milliards de kilomètres de nous, n’envoyait plus de données scientifiques et techniques fiables sur son état depuis novembre, a expliqué l’agence spatiale américaine.

    Les équipes de la Nasa pouvaient toutefois toujours lui envoyer des ordres et la sonde, lancée il y a plus de 46 ans, continuait à opérer normalement.

    Le problème venait d’une puce de l’un des ordinateurs de bord, chargé de mettre en forme les données scientifiques et techniques avant de les envoyer vers la Terre. Une solution ingénieuse pour déplacer le code nécessaire a finalement été trouvée.
    Voyage interstellaire

    La Nasa a pu vérifier l’état de santé du vaisseau pour la première fois depuis novembre, et continuera à mettre en oeuvre la même solution pour récupérer les données scientifiques.

    Avec sa jumelle Voyager 2, les deux sondes sont les seules à voyager dans l’espace interstellaire. Elles emportent à bord des enregistrements de sons et d’images de la Terre sur des plaques en or et en cuivre.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/la-sonde-voyager-1-transmet-de-nouveau-ses-donnees-pour-la-premiere-fois-depuis-des-mois~a8b82693/

    Le patch, n’avait pas suffi une partie de la mémoire était détruite.

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    Et c’est pas pour le prochain IPhone…

    La caméra Legacy Survey of Space and Time (LSST) est maintenant terminée. Il se rendra bientôt à l’ observatoire Vera C. Rubin où il offrira un nouvel œil incroyable sur le ciel du sud et nous aidera à mieux répondre aux questions fondamentales sur la nature de la matière noire et de l’énergie noire.

    La caméra LSST est une merveille technique. Il mesure 3 200 mégapixels et pèse 3 000 kilogrammes (6 600 livres). Les images produites par la caméra sont si grandes que pour les afficher correctement, il faudrait 378 téléviseurs ultra haute définition 4K disposés en grille. Quel appareil !

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    “Avec l’achèvement de la caméra LSST unique au SLAC et son intégration imminente avec le reste des systèmes de l’observatoire Rubin au Chili, nous allons bientôt commencer à produire le plus grand film de tous les temps et la carte du ciel nocturne la plus informative jamais assemblée”, a déclaré le directeur. de Rubin Observatory Construction et professeur à l’Université de Washington, Željko Ivezić, a déclaré dans un communiqué .

    L’appareil lui-même possède deux objectifs. Le premier mesure 1,5 mètres (5 pieds) de diamètre, ce qui en fait le plus grand objectif jamais construit à cet effet. Le second mesure 90 centimètres (3 pieds) de large, ce qui n’est pas non plus tout à fait petit. Les deux sont conçus sur mesure et le second sert à sceller le plan focal de l’objectif, qui est maintenu sous vide.

    Le plan focal est le cœur battant de l’appareil. Il est composé de 201 capteurs CCD – similaires à ceux que l’on trouve dans un appareil photo numérique habituel – mais ceux-ci sont fabriqués sur mesure. Chaque pixel mesure 10 microns de large et le plan focal est si plat que sa surface ne varie pas de plus d’un dixième de la largeur d’un cheveu humain.

    Tout ensemble, vous avez une résolution révolutionnaire.

    « Ses images sont si détaillées qu’elles pourraient détecter une balle de golf à environ 25 kilomètres (15 miles), tout en couvrant une bande du ciel sept fois plus large que la pleine Lune. Ces images, avec des milliards d’étoiles et de galaxies, aideront à percer les secrets de l’Univers », a déclaré Aaron Roodman, professeur au SLAC et directeur adjoint de l’Observatoire Rubin et responsable du programme de caméra.

    L’Observatoire Rubin étudiera l’évolution des galaxies et des amas de galaxies au fil des milliards d’années, fournissant ainsi un aperçu de l’évolution des galaxies et de la répartition de la matière noire. Il mesurera les supernovae, fournissant ainsi un aperçu de l’expansion de l’univers et de sa cause : l’énergie noire. Cela aidera également à étudier le système solaire en repérant des astéroïdes jamais vus auparavant .

    La première image de l’observatoire est attendue en janvier 2025.

    Source: https://www.iflscience.com/worlds-largest-ever-digital-camera-is-completed-73667

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    @duJambon a dit dans Varda Space vient de fabriquer un médicament contre le VIH en orbite terrestre :

    un médicament contre le VIH en orbite terrestre

    pas sûr qu’il y ait beaucoup de cas de VIH en orbite terrestre ^^

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    L’action commence par un décollage prévu à 17 h 52 HE. (22H52 CET sauf erreur).

    SpaceX a prévu une soirée très chargée.

    La société d’Elon Musk vise à lancer trois de ses fusées Falcon 9 aujourd’hui (30 mars), une intense poussée d’action orbitale depuis les deux côtes qui pourrait avoir lieu sur une période d’environ cinq heures.

    L’une des fusées devrait lancer le satellite de télécommunications Eutelsat 36D sur une orbite de transfert géostationnaire depuis le Centre spatial Kennedy de la NASA en Floride, au cours d’une fenêtre de quatre heures qui s’ouvrira à 17 h 52 HAE (21 h 52 GMT).

    Les prochaines missions seront consacrées à la construction SpaceX de la mégaconstellation à large bande Starlink de en orbite terrestre basse (LEO). L’un d’entre eux enverra 23 satellites Starlink en altitude depuis la station spatiale de Cap Canaveral en Floride pendant une fenêtre d’une heure qui s’ouvrira à 21 h 02 HAE (01 h 02 GMT le 31 mars). L’autre enverra 22 vaisseaux Starlink depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie, pendant une fenêtre de quatre heures qui s’ouvre à 22h30 HAE (19h30, heure de Californie ; 02h30 GMT le 31 mars).

    Vous pouvez regarder les trois lancements via le compte SpaceX sur X. La couverture de la mission Eutelsat 36D commencera environ 15 minutes avant l’ouverture de la fenêtre, et la couverture des vols Starlink commencera environ cinq minutes avant l’ouverture de leurs fenêtres respectives.

    En rapport : Train satellite Starlink : comment le voir et le suivre dans le ciel nocturne

    Les trois lancements comporteront des atterrissages de fusées sur des navires en mer ; dans chaque cas, le premier étage du Falcon 9 atterrira environ 8,5 minutes après le décollage.

    Il s’agira du 12ème atterrissage du Falcon 9 d’Eutelsat 36D, et des 18ème et 15ème atterrissages des fusées lançant les deux missions Starlink.

    Une fois opérationnel en orbite géostationnaire à environ 22 000 milles (35 400 kilomètres) au-dessus de la Terre, Eutelsat 36D fournira des services de diffusion télévisée à des clients en Europe, en Russie et en Afrique, selon EverydayAstronaut.com.

    Entre-temps, les 45 satellites qui seront lancés sur les deux vols Starlink d’aujourd’hui rejoindront plus de 5 600 de leurs frères opérationnels à large bande en LEO.

    SpaceX a déjà de l’expérience en matière de lancements consécutifs. Le mois dernier, la société a lancé un lot de satellites Starlink, la mission classifiée USSF-124 pour l’US Space Force et la mission privée d’alunissage IM-1 en moins de 24 heures.

    Ces trois missions impliquaient également des fusées Falcon 9.

    Source: https://www.space.com/spacex-launch-tripleheader-march-2024

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    @Mister158 En wraps :ahah:

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    Pokémon attrapez les tous

    Pokemon Ash GIF

  • La mission lunaire japonaise a été lancée avec succès

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    La sonde japonaise SLIM a survécu à sa deuxième nuit lunaire

    Comme quoi, il faut bien l’admettre, le matériel japonais est de qualité. 🙂

    La sonde japonaise SLIM s’est de nouveau réveillée après avoir survécu aux températures glaciales de sa deuxième nuit lunaire, qui dure deux semaines terrestres, a annoncé jeudi l’agence spatiale nippone (Jaxa). La sonde a transmis de nouvelles images.

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    Image du 20 janvier déjà parue

    «Nous avons reçu une réponse de SLIM la nuit dernière et confirmé (qu’elle) avait passé avec succès sa deuxième nuit» lunaire, a déclaré la Jaxa sur le compte X dédié à son module, qui avait réussi un alunissage historique pour le Japon fin janvier.

    «Comme le soleil était encore haut dans le ciel la nuit dernière et que l’équipement était chaud, la caméra de navigation s’est empressée de prendre les photos de paysage habituelles pendant une courte période», a ajouté la Jaxa.

    L’agence a également posté une photo en noir et blanc de la surface rocheuse d’un cratère lunaire prise par sa sonde. Selon l’agence, les données recueillies montrent aussi que certains capteurs de température et certaines cellules de la batterie de SLIM commencent à présenter des défaillances, mais les fonctions principales semblent tenir le coup.

    Il s’agit du troisième réveil au total pour SLIM (Smart Lander for Investigating Moon), qui avait réussi le 20 janvier un alunissage de très haute précision, faisant du Japon le cinquième pays à réussir à se poser sur le satellite naturel de la Terre après les Etats-Unis, l’URSS, la Chine et l’Inde.

    Première période d’inactivité

    Toutefois, en raison d’un problème moteur dans les dernières dizaines de mètres de sa descente, SLIM s’était posée de manière inclinée, privant de lumière du soleil ses cellules photovoltaïques orientées vers l’ouest. Après une première période d’inactivité d’une dizaine de jours et un premier réveil, la sonde avait été placée en hibernation et avait survécu à sa première nuit lunaire, avant d’être remise en sommeil début mars.

    SLIM a aluni dans un petit cratère de moins de 300 mètres de diamètre, appelé Shioli. Avant d’être éteint, l’engin avait pu débarquer normalement ses deux mini-rovers, censés mener des analyses de roches provenant de la structure interne de la Lune (le manteau lunaire), encore très mal connue.

    Une autre sonde, Odysseus, envoyée par l’entreprise privée américaine Intuitive Machines, avait réussi à se poser sur la Lune fin février, elle aussi de guingois. Mais elle s’est définitivement éteinte, a annoncé samedi dernier la firme, qui espérait initialement la réactiver après la nuit lunaire.

    Odysseus était la sonde s’étant posée le plus au sud sur la Lune, une zone qui intéresse particulièrement les grandes puissances car il s’y trouve de l’eau sous forme de glace. La Nasa souhaite à terme reprendre des vols habités vers la Lune, dans le cadre de son programme Artémis.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/la-sonde-japonaise-slim-a-surv-cu-sa-deuxi-me-nuit-lunaire-2142505.html

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    L’Inde fait actuellement partie des pays qui progressent rapidement dans le domaine spatial. Le pays a notamment réussi à devenir le 4ème pays à poser un engin spatial sur la Lune avec la mission Chandrayaan-3. Récemment, l’Inde, par le biais de l’ISRO ou Indian Space Research Organisation, a réussi un test d’atterrissage de son prototype d’avion spatial.

    Le test, dénommé RLV Landing Experiment (RLV-LEX-02) a été effectué le 22 mars dernier. Au cours de l’essai, un prototype d’avion spatial de 6,5 m de long du nom de Pushpak a été libéré par un hélicoptère Chinook de l’Armée de l’Air Indienne à une altitude de 4,5 km. L’appareil a ensuite atterri de manière autonome sur une piste d’atterrissage qui se trouvait à une distance de 4 km. Le prototype a pu s’arrêter en se servant d’un parachute, de freins situés sur les trains d’atterrissage, et d’un système de direction à roue avant.

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    Des tests de validation de technologies

    Selon les informations, ce test récemment mené correspond à la suite d’un autre test effectué en 2023. Mais cette fois-ci, le prototype Pushpak a procédé à des manœuvres plus difficiles. Parmi ces manœuvres, il y a eu l’utilisation de corrections transversales et descendantes, et l’atterrissage en mode entièrement autonome.

    D’après l’ISRO, ce deuxième test a validé plusieurs technologies cruciales pour un atterrissage autonome à haute vitesse d’un véhicule venant de l’espace. Au cours du test, le corps de l’appareil et tous les systèmes de vol de la première mission ont été réutilisés.

    Un grand pas en avant

    Pour S Unnikrishnan Nair, directeur du Vikram Sarabhai Space Centre (VSSC), ce succès répété montre que l’ISRO est capable de maîtriser les manœuvres de phase terminale, l’atterrissage et la gestion de l’énergie dans un mode totalement autonome. Cela représente une étape cruciale vers de futures missions de rentrées orbitales.

    L’ISRO a commencé à travailler sur son projet d’avion spatial en 2019. L’agence spatiale indienne a comme objectif de fabriquer l’avion à l’échelle pour pouvoir l’intégrer à un système de lancement orbital réutilisable à deux étages. L’ISRO veut atteindre cet objectif d’ici la fin de la décennie.

    L’Inde n’est pas le seul pays à s’intéresser aux avions spatiaux. L’U.S. Space Force opère par exemple l’avion robotisé X-37B. Celui-ci est actuellement en orbite pour sa 7ème mission. La Chine possède également un avion spatial dont on ne connait pas grand-chose, mais qui vient de dépasser la barre des 100 jours en orbite.

    Source: https://www.fredzone.org/inde-test-datterrissage-avion-spatial-ard267
    Et: https://www.space.com/india-second-landing-test-space-planet-video-march-2024

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    Pas besoin d’une étude pour le savoir, va dire jambon ou copines (chiens qui partent en ballade avec les miens) devant mes chiens et tu comprends de suite qu’ils comprennent très bien 😉

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    Des techniciens du Kennedy Space Center de la NASA en Floride préparent le vaisseau spatial Starliner de Boeing pour le ravitaillement.

    Dave Calhoun, qui dirigeait Boeing depuis 2020, quittera ses fonctions de PDG à la fin de l’année.

    HOUSTON—Bien que cela n’ait pas la même importance pour la conscience publique que les problèmes de sécurité des avions de ligne commerciaux, un vol d’essai réussi du vaisseau spatial Starliner de Boeing en mai serait une bonne nouvelle pour l’entreprise aérospatiale en difficulté.

    Ce sera la première fois que la capsule Starliner volera en orbite terrestre basse avec des humains à son bord. Les astronautes de la NASA Butch Wilmore et Suni Williams sont dans les dernières étapes de leur formation pour le soi-disant test en vol en équipage (CFT), une étape avec sept ans de retard sur le calendrier que Boeing a déclaré qu’il pourrait atteindre lorsqu’il a remporté un contrat d’équipage commercial de 4,2 milliards de dollars avec la NASA. il y a une décennie.

    Si les horaires sont respectés, Wilmore et Williams décolleront à bord du vaisseau spatial Starliner de Boeing à bord d’une fusée Atlas V de United Launch Alliance après minuit le 1er mai, heure locale, depuis la station spatiale de Cap Canaveral en Floride. Ils transporteront Starliner jusqu’à la Station spatiale internationale pour un séjour d’au moins huit jours, puis ramèneront la capsule vers un atterrissage assisté par parachute et coussin gonflable dans l’ouest des États-Unis, probablement à White Sands, au Nouveau-Mexique.

    Un remaniement chez Boeing

    Le premier vol spatial habité avec Starliner sera lancé sous la direction d’un PDG de Boeing boiteux. Dave Calhoun, qui a pris la tête de Boeing en 2020, a annoncé lundi qu’il quitterait ses fonctions à la fin de l’année. Le président de Boeing, Larry Kellner, ne briguera pas sa réélection lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires. Avec effet immédiat, Boeing remplace également le chef de son unité avions commerciaux.

    Les dernières années n’ont pas été bonnes pour Boeing. Une série de lacunes en matière de sécurité dans les activités aériennes commerciales de la compagnie a brisé la réputation de la compagnie. Deux accidents d’avions 737 Max 8 de Boeing en 2018 et 2019 ont tué 346 personnes, et les enquêteurs ont imputé la conception et les logiciels de Boeing à ces accidents.

    Les enquêtes sur ces accidents ont révélé que Boeing avait pris des raccourcis et caché des défauts aux régulateurs et aux pilotes dans la conception du 737 Max, destiné à maintenir la compétitivité de l’entreprise face aux avions de nouvelle génération produits par son rival européen Airbus. Puis, en janvier, un bouchon de porte sur un avion 737 Max 9 d’Alaska Airlines a explosé en vol, provoquant une décompression rapide et forçant un atterrissage d’urgence.

    Tout le monde à bord a survécu, mais l’incident a déclenché une enquête gouvernementale qui a révélé que les boulons destinés à maintenir le bouchon de porte sur le côté de l’avion manquaient. Les boulons manquaient apparemment lorsque le nouveau 737 Max 9 a quitté l’usine Boeing l’année dernière, et le président du National Transportation Safety Board a rapporté plus tôt ce mois-ci que Boeing n’avait aucune trace des travaux d’installation du bouchon de porte.

    Dans un rapport publié le mois dernier par la Federal Aviation Administration, un groupe d’experts a estimé que la culture de sécurité de Boeing était « inadéquate et déroutante ». Le comité a également noté un « manque de contribution des pilotes à la conception et à l’exploitation des avions ».

    Ne vous attendez pas à la perfection

    Starliner n’a pas non plus été à l’abri de problèmes techniques, d’oublis et de retards. Wilmore, le premier commandant de Starliner, a déclaré à Ars qu’il ne s’inquiétait pas des problèmes dans la division avion de Boeing qui se répercuteraient sur le programme Starliner.

    “Ceux-là ne traversent pas”, a déclaré Wilmore dans une interview avec Ars. “Ils ont peut-être une certaine expertise en ingénierie là où ils se croisent, mais ils ont des gens qui travaillent dans la partie spatiale, et ils ont des gens qui travaillent (sur les avions).”

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    Suni Williams et Butch Wilmore, les deux astronautes de la NASA s’entraînant pour voler sur Starliner, posent avec leur écusson de mission au Johnson Space Center de la NASA à Houston.

    Boeing gère son activité d’avions commerciaux comme une division distincte des unités qui construisent des engins spatiaux ou des avions militaires. Mais la société a déjà essayé de regrouper ces programmes non liés. En 2015, Boeing a annoncé la création d’une organisation chargée de gérer le développement de deux de ses projets spatiaux phares – Starliner et la fusée Space Launch System de la NASA – aux côtés de l’avion commercial 777X, du ravitailleur KC-46 de l’Air Force et de la nouvelle génération. Avion présidentiel Air Force One.

    À l’époque, Boeing avait déclaré que la nouvelle organisation , calquée sur le développement des avions commerciaux, contribuerait à « briser la courbe des coûts » de ces programmes. Cela permettrait également à l’entreprise “d’appliquer plus efficacement l’expertise en ingénierie, les meilleures pratiques en matière de programmes de développement, ainsi que la gestion et l’intégration des programmes de Boeing à nos activités de développement les plus importantes”.

    Plusieurs de ces programmes ont été financiers perdants pour Boeing. La société a subi 2,4 milliards de dollars de pertes sur son contrat à prix fixe avec l’armée de l’air pour convertir deux 747 en avions de transport présidentiels et plus de 7 milliards de dollars de charges sur le programme de ravitailleurs KC-46 de l’armée de l’air, qui repose également sur un contrat à prix fixe. contrat de prix. A ce jour, Boeing est en déficit de 1,4 milliard de dollars sur le programme Starliner.

    En revanche, le contrat SLS de Boeing avec la NASA est un accord à coût majoré, ce qui signifie que l’entrepreneur n’est pas responsable des dépassements de coûts. Au lieu de cela, le risque financier est transféré aux contribuables américains. L’étage principal SLS construit par Boeing, bien que coûteux, en retard et consommable , a fonctionné presque parfaitement lors du vol d’essai Artemis I de la NASA en 2022, précurseur des futurs vols humains vers la Lune.

    “Il existe dans toute entreprise, toute organisation, une culture qui est définie par les plus hauts niveaux”, a déclaré Wilmore. “Il y a donc un peu de cela, mais il n’y a rien de tout cela de l’autre côté (les avions commerciaux) qui, je dirais, est… même une considération (pour Starliner).”

    Wilmore et Williams sont habitués à prendre des risques calculés. Tous deux sont des pilotes d’essai chevronnés de l’US Navy et chacun a déjà volé deux fois dans l’espace.

    “Nous ne serions pas assis ici si nous ne ressentions pas et ne disions pas à nos familles que nous nous sentons confiants dans ce vaisseau spatial et dans nos capacités à le contrôler”, a déclaré Williams lors d’une conférence de presse vendredi.

    Même si les astronautes sont confiants dans la sécurité de Starliner, le but de cette mission est d’éliminer tout problème avant que Boeing et la NASA ne déclarent le vaisseau spatial prêt à être opérationnel.

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    Les astronautes Suni Williams (à gauche) et Butch Wilmore (à droite) à l’intérieur d’un simulateur Starliner au Johnson Space Center de la NASA à Houston.

    “Les attentes des médias ne devraient pas être parfaites”, a déclaré Wilmore. “Il s’agit d’un vol d’essai. Voler et opérer dans l’espace est difficile. C’est vraiment difficile, et nous allons trouver des choses. C’est prévu. C’est le premier vol où nous intégrons toutes les capacités de ce vaisseau spatial.”

    Les observateurs extérieurs, a déclaré Wilmore, “ne réalisent pas qu’il y a des vols en cours avec des F-18 à l’époque, ou avec les T-45 que j’ai pilotés, sur lesquels nous avons trouvé des choses et les avons réparées”.

    “Vous n’avez pas de visibilité sur ces programmes et ces vols”, a-t-il déclaré. "Celui-ci est visible, surtout avec certaines des choses qui se sont produites. Alors n’attendez pas cette chose, s’il vous plaît. Cela ne sera pas parfait. Mais cela ne sera pas mauvais non plus. Nous n’irions pas si nous Je pensais que… Ce seront des choses qui seront rectifiables. Et le tout, c’est de se lever, d’arriver à la station spatiale et de revenir, et nous allons montrer qu’elle a cette capacité.

    Certification pour l’équipage

    Le vol d’essai est une dernière étape avant que la NASA n’approuve officiellement Starliner pour des vols réguliers de rotation d’équipage de six mois vers la station spatiale, chacun transportant quatre astronautes. SpaceX, l’autre sous-traitant des équipages commerciaux de la NASA, fournit ce service depuis 2020.

    Avec Starliner, la NASA disposera simultanément de deux vaisseaux spatiaux orbitaux à capacité humaine, ce que l’agence n’a jamais eu auparavant. La mise en ligne de Starliner réduira également la dépendance de la NASA à l’égard du Soyouz russe comme option de secours pour le transport de l’équipage.

    Steve Stich, responsable du programme des équipages commerciaux de la NASA, a déclaré vendredi que l’agence spatiale était sur le point de certifier et d’évaluer par des humains le vaisseau spatial Starliner pour le prochain vol d’essai des astronautes. Les ingénieurs disposent de données provenant de deux vols d’essai non pilotés du Starliner, d’une démonstration d’abandon du lancement et de tests au sol approfondis qui montrent que le vaisseau spatial devrait répondre aux normes de sécurité de la NASA.

    “De mon point de vue, jusqu’à présent, il semble que nous ayons tout examiné”, a déclaré Stich. "Nous avons effectué, dans de nombreux cas, une analyse indépendante, et nous faisons la même chose pour le Dragon (de SpaceX) par rapport aux charges d’atterrissage. , abandonner la performance, le rendez-vous et l’amarrage, toutes ces sortes de choses.

    Arriver à ce point a été un véritable défi pour Boeing et la NASA. Le premier vol d’essai orbital du Starliner en 2019, sans équipage à l’intérieur, s’est terminé prématurément après qu’un problème logiciel ait provoqué une mauvaise heure de l’horloge de sa mission. Cela a amené la capsule à brûler plus de carburant que prévu après son arrivée dans l’espace, l’empêchant d’atteindre la station spatiale.

    Les valves corrodées à l’intérieur du système de propulsion du Starliner ont provoqué un autre retard en 2021, lorsque Boeing était sur le point de lancer une nouvelle reprise du vol d’essai en difficulté de 2019. Enfin, en mai 2022, Boeing a lancé et amarré avec succès un vaisseau spatial Starliner à la Station spatiale internationale, puis a ramené la capsule sur Terre.

    Les ingénieurs ont résolu des problèmes relativement mineurs avec les propulseurs et le système de refroidissement du Starliner découverts lors du vol d’essai de 2021, et Boeing semblait être sur la bonne voie pour lancer le test en vol avec équipage l’été dernier. Mais comme dans un jeu de taupe , les examens de préparation au vol ont révélé d’autres problèmes avec les parachutes de Starliner et la présence de ruban inflammable à l’intérieur du vaisseau spatial, entraînant un autre retard de près d’un an .

    “Nous pouvons affirmer avec certitude que ces problèmes sont derrière nous”, a déclaré Mark Nappi, responsable du programme Starliner de Boeing.

    Les responsables de la NASA et de Boeing ont pris ce temps supplémentaire pour effectuer des tests logiciels intégrés supplémentaires et introduire une conception de parachute améliorée qui n’était auparavant pas censée voler sur Starliner avant une mission ultérieure.

    Stich a déclaré que l’agence surveillait de près Boeing dans le cadre du programme Starliner.

    “Nous avions des gens côte à côte qui inspectaient la bande, inspectaient le câblage après que la bande ait été retirée, s’assurant que cela était fait correctement, même chose avec les parachutes. Le processus est donc un peu différent de celui de l’aviation”, a-t-il déclaré. “Nous parlons de deux vaisseaux spatiaux qui vont effectuer plusieurs missions. Chacun de ces vaisseaux spatiaux reçoit donc beaucoup de soins et d’alimentation individuels, et la NASA est aux côtés de Boeing.”

    La NASA examine toujours les données sur les parachutes redessinés de Boeing, même si Stich a déclaré que le dernier test de parachute “nous a donné une grande confiance dans ce système”. La NASA termine également une analyse indépendante du système d’interruption de lancement du Starliner, mais comme pour les parachutes, Stich a déclaré qu’il espérait finaliser l’approbation de ce système par l’agence d’ici avril.

    “Les ingénieurs en chef s’assoient maintenant avec chacune de leurs disciplines pour poser ces mêmes questions. Avons-nous oublié quelque chose ? Êtes-vous inquiet à propos de quelque chose ? Pensez-vous qu’il y a un domaine dans lequel nous devons travailler un peu plus ?” dit Stich.

    Pendant ce temps, les techniciens de Boeing du Kennedy Space Center de la NASA en Floride chargent le vaisseau spatial Starliner avec des propulseurs avant sa date de lancement prévue le 1er mai. Il s’agit de la même capsule d’équipage qui a volé en orbite lors du vol d’essai sans pilote en 2019. Une fois le ravitaillement terminé. , les équipes au sol transféreront la capsule de l’usine de Boeing vers le 10 avril vers un hangar vertical sur la rampe de lancement de l’ULA, à quelques kilomètres de là, à la station spatiale de Cap Canaveral, où l’ULA la soulèvera au sommet de la fusée Atlas V déjà assemblée.

    En supposant que toutes ces étapes se déroulent sans accroc, l’Atlas V sera déployé sur sa rampe de lancement quelques jours avant le décollage. Puis, à la fin du 30 avril, Wilmore et Williams enfileront leurs combinaisons pressurisées bleues unies et s’attacheront au Starliner pour le lancement à 00h55 HAE (04h55 UTC) le 1er mai.

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/03/despite-turbulence-at-boeing-astronauts-are-ready-to-fly-companys-starliner/

    Une petite prière pour Suny et Butch, ils vont surement en avoir bien besoin…
    Quant à vous, sortez couvert.

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    En parlant des pets de vache, il n’y a pas qu’elles: Le péril du méthane

    Enrayer les fuites des puits pétroliers, des mines de charbon: l’action la plus rapide et la moins chère contre le réchauffement. On attend quoi?

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    La moitié des rejets de méthane sont circonscrits à un puits pétrolier, un champ gazier, une mine de charbon, traqués par une flotte de satellites.

    C’est l’autre émanation qui menace de transformer la planète en serre intenable. Pas le CO2. Le méthane. La lutte contre la fuite dans l’atmosphère de ce gaz dit naturel – qui atteignait des records en 2023 – sera coordonnée lors d’un sommet crucial, la semaine prochaine à Genève.

    Source pour abonnés: https://www.24heures.ch/sommet-sur-le-methane-a-geneve-joker-contre-le-rechauffement-235561746135

  • Du pop-corn aux cadavres : quel rapport entre les deux ?

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    @Mister158 Que c’est l’heure de prendre du viagra.

    Fallait pas me tendre la perche, si j’ose dire…

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    @duJambon
    Crying Black Guy Meme50fps Interpolated Interpolated GIF
    :ahah:

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    En mars 2021, le bras robotique de la Station spatiale internationale a libéré une palette de chargement contenant neuf batteries épuisées.

    Le chargement de la Station spatiale internationale a tourné autour de la Terre pendant près de trois ans avant de tomber hors de son orbite et de replonger dans l’atmosphère vendredi. La plupart des déchets ont probablement brûlé lors de la rentrée, mais il est possible que certains fragments aient atteint la surface de la Terre intacts.

    De plus gros débris spatiaux tombent régulièrement sur Terre selon des trajectoires non guidées, mais il s’agit généralement de satellites abandonnés ou d’étages de fusée épuisés. Il s’agissait d’une palette de batteries de la station spatiale d’une masse de plus de 2,6 tonnes (5 800 livres). La NASA a intentionnellement envoyé les débris spatiaux sur la voie d’une rentrée non guidée.

    Naturellement autonettoyant

    Sandra Jones, porte-parole de la NASA, a déclaré que l’agence “a mené une analyse approfondie des débris sur la palette et a déterminé qu’elle rentrerait sans danger dans l’atmosphère terrestre”. Il s’agit, de loin, de l’objet le plus massif jamais lancé par-dessus bord depuis la Station spatiale internationale.

    Les batteries sont rentrées dans l’atmosphère à 14 h 29 HNE (19 h 29 UTC), selon l’US Space Command. À cette époque, la palette aurait volé entre le Mexique et Cuba. “Nous ne nous attendons pas à ce qu’une partie ait survécu à la rentrée”, a déclaré Jones à Ars.

    L’Agence spatiale européenne (ESA) a également surveillé la trajectoire de la palette de batteries. Dans un communiqué cette semaine , l’ESA a déclaré que le risque qu’une personne soit heurtée par un morceau de la palette était “très faible”, mais a déclaré que “certaines parties pourraient atteindre le sol”. Jonathan McDowell, un astrophysicien qui suit de près les vols spatiaux, a estimé qu’environ 500 kilogrammes (1 100 livres) de débris pourraient heurter la surface de la Terre.

    “La règle générale est que 20 à 40 pour cent de la masse d’un gros objet atteindra le sol, bien que cela dépende de la conception de l’objet”, explique l’Aerospace Corporation .

    Un satellite mort de l’ESA est rentré dans l’atmosphère de manière similaire et incontrôlée le 21 février. Avec ses 2,3 tonnes, ce satellite avait une masse similaire à celle de la palette de batteries abandonnée. L’ESA, qui s’est positionnée comme un leader mondial en matière de durabilité spatiale, a créé un site Web fournissant des mises à jour quotidiennes sur la détérioration de l’orbite du satellite.

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    Cette carte montre la trace de la palette de marchandises non guidée autour de la Terre au cours d’une période de six heures vendredi. Il est rentré dans l’atmosphère près de Cuba en direction sud-ouest vers nord-est.

    Comme l’ont déclaré les responsables de la NASA et de l’ESA, le risque de blessure ou de décès lors de la rentrée d’un vaisseau spatial est assez faible. Les chutes de débris spatiaux n’ont jamais tué personne. Selon l’ESA, le risque qu’une personne soit touchée par un débris spatial est environ 65 000 fois inférieur au risque d’être frappé par la foudre.

    Cette circonstance est unique en termes de type et d’origine des débris spatiaux, c’est pourquoi la NASA les a délibérément rejetés sur une trajectoire incontrôlée vers la Terre.

    Le bras robotique de la station spatiale a largué la palette de chargement de batteries le 11 mars 2021. Depuis lors, les batteries dérivent en orbite, faisant le tour de la planète toutes les 90 minutes environ. Au fil des mois et des années, l’orbite terrestre basse est autonettoyante grâce à l’influence de la traînée aérodynamique. La résistance des molécules d’air raréfiées en orbite terrestre basse a progressivement ralenti la vitesse de la palette jusqu’à ce que, finalement, la gravité la ramène dans l’atmosphère vendredi.

    La palette cargo, lancée à l’intérieur d’un cargo japonais HTV en 2020, transportait six nouvelles batteries lithium-ion vers la Station spatiale internationale. Le robot Dextre à deux bras de la station, assisté par des astronautes lors de sorties dans l’espace, a remplacé les vieilles batteries nickel-hydrogène par les unités améliorées. Neuf des anciennes batteries ont été installées sur la palette cargo HTV avant sa sortie du bras robotique de la station.

    Conséquences différées

    L’analyse de la NASA suggère que la palette de batteries jetée brûlerait à la rentrée, mais ce n’est pas ainsi que l’agence préfère se débarrasser des déchets en orbite terrestre basse. Lors des lancements de satellites de la NASA, l’agence exige que les fournisseurs de lancement réservent suffisamment de propulseur pour retirer l’étage supérieur de la fusée de l’orbite ou le mettre sur une trajectoire où il n’interférera pas avec d’autres engins spatiaux.

    Après avoir livré des fournitures à la Station spatiale internationale, les cargos quittent l’avant-poste avec des tonnes de déchets et d’équipements excédentaires. La capsule Dragon de SpaceX ramène cette cargaison sur Terre intacte, tandis que les navires de ravitaillement automatisés de Northrop Grumman et de Russie éliminent les déchets avec des rentrées destructrices ciblées au-dessus de l’océan.

    Les cargos japonais HTV ont joué un rôle similaire sur neuf vols vers l’ISS. Quatre des missions de réapprovisionnement japonaises ont livré 24 batteries lithium-ion améliorées à la station dans le cadre d’une modernisation à mi-vie du système électrique du laboratoire.

    Les autorités avaient initialement prévu de se débarrasser de la plupart des anciennes batteries sur le même vaisseau spatial HTV qui avait lancé les nouvelles batteries. Certaines des vieilles batteries sont restées sur la station pour un stockage à long terme comme pièces de rechange.

    Les batteries ont été remplacées par des robots, avec l’aide d’astronautes qui ont marché dans l’espace, tandis que le HTV est resté attaché à la station spatiale. L’idée originale était de retirer les nouvelles batteries de la palette de chargement du HTV, de remettre les anciennes batteries à leur place, puis de recharger automatiquement le plateau de batteries dans le HTV avant le départ. Après avoir quitté la station, les HTV sont rentrés dans l’atmosphère de l’océan Pacifique Sud. La plupart du matériel du vaisseau spatial et des batteries a brûlé, et tous les débris survivants sont tombés dans une partie reculée de la mer.

    La NASA a suivi ce plan jusqu’en 2018, lorsqu’un échec du lancement de Soyouz a empêché l’astronaute Nick Hague et le commandant russe Alexey Ovchinin d’atteindre la station spatiale. Les membres de l’équipage ont atterri en toute sécurité au Kazakhstan, mais La Haye était censée aider à installer les nouvelles batteries livrées à la station quelques semaines auparavant par un cargo HTV.

    Alors que Hague était toujours au sol, le bras robotique de la station a retiré la palette de batteries du HTV et l’a placée dans un emplacement de stockage temporaire jusqu’à ce qu’une nouvelle équipe d’astronautes soit prête à les installer. Ensuite, le bras robot a relâché le navire de ravitaillement japonais pour conclure sa mission. Cela a interrompu le cycle de remplacement des nouvelles batteries par des anciennes, et chaque mission HTV ultérieure a quitté la station avec la palette de fret laissée par le HTV précédent.

    Mais le programme HTV a pris fin en 2020, et aucun des autres cargos de la station n’est conçu pour accueillir la palette de batteries, qui est environ deux fois plus haute qu’un réfrigérateur standard. Un nouveau vaisseau cargo japonais, le HTV-X, n’a toujours pas volé, il n’y avait donc pas de véhicule pour disposer du dernier plateau de neuf batteries.

    Sans aucune propulsion propre, la palette de chargement ne pouvait pas se diriger vers la rentrée au-dessus d’une zone peu peuplée. L’orbite de la station spatiale se situe entre 51,6 degrés de latitude nord et sud. “De grandes incertitudes, principalement dues aux niveaux fluctuants de la traînée atmosphérique, empêchent des prévisions plus précises pour le moment”, a déclaré jeudi l’ESA. “Plus nous nous rapprochons de la fenêtre de réentrée attendue, mieux la région concernée pourra être géographiquement contrainte.”

    Tôt vendredi, la prévision de rentrée du Commandement spatial américain s’est réduite à une fenêtre de six heures, puis à quatre heures. Le Space Command a confirmé plus tard dans un message de prédiction d’impact de trajectoire (TIP) que la palette s’était désintégrée de son orbite ou était rentrée dans l’atmosphère à 14 h 29 HNE (19 h 29 UTC).

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/03/a-hunk-of-junk-from-the-international-space-station-hurtles-back-to-earth/

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    Des astronomes s’engagent dans une quête audacieuse pour détecter des signes de vie extraterrestre au-delà du Système solaire avec le projet LIFE (Large Interferometer for Exoplanets). Ce réseau de satellites ambitieux, qui combine les capacités de cinq satellites positionnés au point Lagrange 2, aspire à accomplir ce que même le télescope spatial James Webb (JWST) ne peut pas faire : repérer des preuves de vie sur des exoplanètes rocheuses en orbite autour d’étoiles voisines.

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    chéma du réseau de satellites LIFE qui pourrait un jour trouver des preuves de vie sur des planètes situées au-delà du système solaire. Crédits : ETH Zurich / initiative LIFE

    Une mission pour trouver la vie extraterrestre

    LIFE, un acronyme révélateur, a suscité l’enthousiasme des chercheurs. Son objectif principal sera en effet la détection de biosignatures, des composés chimiques spécifiques qui suggèrent la présence de vie sur ces exoplanètes. Pour opérer, la mission sera concentrée sur le spectre lumineux de ces mondes lointains.

    Imaginez le spectre lumineux d’une planète comme une empreinte digitale optique qui révèle des informations cruciales sur sa composition atmosphérique et sa surface. En effet, chaque élément chimique et composé absorbe ou émet de la lumière à des longueurs d’onde spécifiques, ce qui crée ainsi des signatures spectrales uniques. Les astronomes utilisent cette technique, appelée spectroscopie, pour analyser la lumière provenant d’objets célestes et déduire des détails sur leur nature.

    Dans le cas de LIFE, l’accent sera donc mis sur la recherche de signaux spécifiques liés à la vie ou à des conditions favorables à la vie. Par exemple, sur Terre, la présence d’ozone est étroitement liée à l’activité des organismes vivants qui génère de l’oxygène.

    Un premier test avec la Terre

    Avant de lancer des satellites aussi coûteux, il était cependant nécessaire de tester la viabilité de cette approche. Pour ce faire, l’équipe a utilisé des observations de la Terre, la seule planète connue pour abriter la vie, effectuées par le sondeur atmosphérique à bord du satellite Aqua de la NASA. Ce test visait à explorer le spectre infrarouge moyen, la plage où le réseau LIFE opérera à l’avenir.

    Pour cette étude, les chercheurs ont envisagé la Terre comme si elle était vue depuis un système stellaire lointain. Pour ce faire, ils ont utilisé des perspectives spécifiques. Plus précisément, la simulation a été effectuée depuis un point situé au-dessus du pôle Nord de la Terre, en orbite autour de l’étoile Polaris, la fameuse étoile polaire.

    En plus de cette vue polaire, les chercheurs ont également ajouté des perspectives supplémentaires, notamment une vue sur l’Antarctique, la région entourant le pôle Sud de la Terre, ainsi que deux vues équatoriales. En combinant ces différentes perspectives, ils ont pu évaluer la manière dont la Terre pourrait apparaître depuis un emplacement extérieur à notre Système solaire.

    Des résultats positifs

    Les données analysées ont alors permis de déterminer que LIFE pourrait détecter des gaz atmosphériques liés à des processus biologiques, tels que le dioxyde de carbone, l’ozone et le méthane à des distances considérables, jusqu’à 33 années-lumière.

    Le résultat positif de cette simulation a ouvert des perspectives fascinantes pour l’avenir de la recherche exoplanétaire. Si l’on en croit ces travaux, LIFE pourrait en effet potentiellement contribuer à la détection de signes vitaux, même sur des planètes situées à des distances astronomiques.

    Cependant, des défis subsistent. Le temps nécessaire pour collecter des données exploitables sur ces gaz vitaux pourrait atteindre jusqu’à cent jours, ce qui rend ainsi l’observation intensive et difficile à justifier pour des planètes inconnues. Malgré cela, la méthode propose une avancée majeure dans la recherche de signes de vie au-delà de notre Système solaire.

    Les chercheurs espèrent également aller au-delà de la simple détection de gaz courants et cherchent des indices encore plus spécifiques tels que l’oxyde nitreux ou le bromure de méthyle. Néanmoins, la distance à laquelle ces substances pourraient être détectées pourrait être limitée à seulement seize années-lumière selon des données complémentaires.

    Les détails de l’étude sont publiés dans The Astronomical Journal.

    Source: https://sciencepost.fr/la-mission-life-identifie-ses-premieres-biosignatures/

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    La fusée lourde russe Angara A5 est sur le point de lancer son quatrième vol d’essai.

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    Des techniciens assemblent une fusée Angara A5 au cosmodrome de Vostochny, dans l’Extrême-Orient russe.

    Selon certaines mesures, le programme de fusée phare de nouvelle génération de la Russie, l’Angara, a maintenant trois décennies. Le gouvernement russe a approuvé le développement de la fusée Angara en 1992, peu après la chute de l’Union soviétique, qui a marqué le début d’une récession économique prolongée.

    Cela fait près de 10 ans que la Russie a lancé les premiers vols d’essai d’Angara. La version la plus lourde de la famille des fusées Angara, l’Angara A5, est sur le point d’effectuer son quatrième vol et, comme les trois lancements précédents, cette mission n’emportera pas de véritable satellite.

    Ce prochain lancement constituera une étape importante pour le programme de fusée Angara, en difficulté, car il s’agira du premier vol Angara depuis le cosmodrome de Vostochny, le plus récent site de lancement de Russie, à l’extrême est du pays. Les lancements précédents d’Angara étaient basés sur le cosmodrome militaire de Plesetsk, dans le nord de la Russie.

    Tout habillé et nulle part où aller

    Mercredi, l’agence spatiale russe Roscosmos a déclaré que les techniciens de Vostochny avaient alimenté l’étage supérieur Orion de l’Angara A5 et qu’ils l’installeraient bientôt sur le reste de la fusée. L’Angara A5 rejoindra sa rampe de lancement quelques jours avant le décollage, actuellement prévu pour le mois prochain.

    La fusée Angara A5 est censée remplacer le lanceur russe Proton, qui utilise un propulseur toxique et ne décolle que depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Les rampes de lancement d’Angara se trouvent sur le territoire russe. Jusqu’à il y a quelques années, la fusée Proton était un concurrent sur le marché mondial des lancements commerciaux, mais la fusée a perdu sa position en raison de problèmes de fiabilité, de la pression concurrentielle de SpaceX et des retombées de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    Les responsables russes ont un jour présenté Angara comme le successeur de Proton sur le marché commercial. Désormais, l’Angara servira uniquement au gouvernement russe, mais il est peu probable que le gouvernement ait une demande suffisante pour remplir régulièrement la lourde capacité de verrouillage de l’Angara A5. Selon RussianSpaceWeb.com , un site Web géré par le journaliste spatial russe chevronné Anatoly Zak, le gouvernement russe ne disposait d’aucun satellite fonctionnel prêt à voler lors du prochain lancement d’Angara A5 depuis Vostochny.

    A terme, l’Angara A5 pourrait prendre en charge la responsabilité du lancement de la poignée de gros satellites nécessitant la capacité de la fusée Proton. Mais il s’agit d’un petit nombre de vols. Le Proton a été lancé trois fois au cours des deux dernières années, et il reste environ une douzaine de lanceurs Proton dans l’inventaire russe.

    La Russie prévoit un vaisseau spatial avec équipage de nouvelle génération, Orel, dont les responsables affirment qu’il commencera à être lancé sur la fusée Angara A5 en 2028. Rien ne prouve qu’Orel pourrait être prêt pour des vols d’essai d’ici quatre ans. Ainsi, même si la fusée Angara vole enfin, bien qu’à un rythme anémique, la Russie n’a pas beaucoup de charges utiles à y mettre .

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    Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président russe Vladimir Poutine ont visité l’année dernière la rampe de lancement de la fusée Angara au cosmodrome de Vostochny.

    Les difficultés économiques de la Russie pourraient expliquer certains des retards enregistrés dans le programme Angara depuis 1992, mais le programme spatial russe souffre depuis longtemps d’un sous-financement chronique, d’une mauvaise gestion et de corruption. Angara est la seule fusée développée par la Russie depuis les années 1980, et le gouvernement russe a choisi Khrunichev, l’une des plus anciennes sociétés spatiales du pays, pour superviser le programme Angara.

    Enfin, en 2014, la Russie a lancé les deux premiers vols d’essai d’Angara, l’un avec une version légère à un seul propulseur de la fusée appelée Angara 1.2, et l’autre avec l’Angara A5 de transport lourd, composé de cinq noyaux de fusée Angara combinés en un seul. fusée.

    L’Angara A5 peut placer jusqu’à 24,5 tonnes (environ 54 000 livres) en orbite terrestre basse, selon Khrunichev. La fusée jetable a suffisamment de puissance pour lancer des modules pour une station spatiale ou déployer les plus grands satellites espions de l’armée russe, mais en 2020, chaque Angara A5 aurait coûté plus de 100 millions de dollars , soit bien plus que le Proton.

    Le plus petit Angara 1.2 a volé deux fois depuis 2014, mais les deux missions ont mis en orbite des satellites fonctionnels pour l’armée russe. L’Angara A5, beaucoup plus gros, a été lancé trois fois, toutes avec des charges utiles factices. Le lancement le plus récent d’Angara A5 en 2021 a échoué en raison d’un problème avec l’étage supérieur Persei de la fusée. L’étage supérieur Orion qui devrait voler lors de la prochaine mission Angara A5 est une version modifiée du Persei, lui-même calqué sur l’étage supérieur Block-DM, une conception qui trouve ses racines dans les années 1960.

    Essentiellement, le vol Angara A5 permettra aux ingénieurs de tester les modifications apportées à l’étage supérieur et permettra à la Russie d’activer une deuxième rampe de lancement à Vostochny, elle-même embourbée dans la corruption et les retards . Des fusées de transport moyen Soyouz décollent de Vostochny depuis 2016.

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/03/russias-next-generation-rocket-is-a-decade-old-and-still-flying-dummy-payloads/

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    Une équipe internationale de recherche avec participation suisse a effectué la première mesure directe d’oxygène sur Europe. Cette lune glacée, située à plus de 600 millions de kilomètres de la Terre, orbite autour de la cinquième planète du Système solaire.

    “Europe reste ainsi au centre de la recherche de vie extraterrestre”, se réjouit Audrey Vorburger, de l’Université de Berne, interrogée par l’ATS. L’astrophysicienne a participé à l’étude publiée dans la revue Nature Astronomy.

    Ce corps d’un diamètre équatorial de 3100 kilomètre est la quatrième plus grande des 95 lunes connues de Jupiter et le plus petit des quatre satellites galiléens qui comptent également Io, Ganymède et Callisto.

    Grâce à des missions précédentes, les scientifiques pensent qu’un vaste océan interne d’eau salée se cache sous sa croûte glacée de plus de dix kilomètres d’épaisseur et sont curieux de savoir si des conditions propices à la vie existent sous la surface. Là où il y a des océans, la vie est théoriquement possible; la présence d’oxygène était donc déterminante pour savoir si la vie pouvait ou avait pu naître sur Europe.

    Une visualisation interactive en 3D de la NASA de cette lune: Europa, moon of Jupiter

    “L’oxygène pourrait servir de source d’énergie”, explique la chercheuse. En effet, l’oxygène libère de l’énergie lorsqu’il réagit avec d’autres substances – par exemple du carbone ou de l’hydrogène. Sur Terre, l’énergie du Soleil est le principal moteur de la vie: “Mais les lunes de Jupiter sont si éloignées de la lumière qu’elles ont besoin d’une autre source d’énergie”, note Audrey Vorburger.

    Jusqu’à présent, l’oxygène sur la lune glacée n’a été mesuré qu’indirectement, à l’aide de télescopes depuis la Terre et également depuis l’espace avec le télescope Hubble. La nouvelle mesure de l’oxygène sur Europe est la première mesure directe. Elle a été effectuée par la sonde Juno de la NASA, qui a survolé Europe à une distance de 353 kilomètres en septembre 2022: des conclusions obtenues en mesurant le dégazage d’hydrogène à la surface de la lune glacée à l’aide des données recueillies par l’instrument JADE, le Jovian Auroral Distributions Experiment, de l’engin spatial.

    Mécanisme créant la composition atmosphérique d’Europe:

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    Des particules chargées provenant de Jupiter impactent la surface d’Europe, principalement constituée d’eau et de glace. Elles brisent les liaisons moléculaires de la glace de surface, dissociant ainsi l’eau pour produire des molécules d’oxygène (O2) et d’hydrogène (H2). Cela constitue un mécanisme d’oxygénation potentiel pour l’océan souterrain d’Europe: certains de ces gaz oxygénés nouvellement créés y migrant, comme le montre le médaillon rond. Ces molécules sont considérées comme les principaux constituants de l’atmosphère d’Europe. “Ce processus s’avère être le mécanisme d’érosion de surface exogène dominant d’Europe par rapport au bombardement de météorites”, note l’équipe de recherche dans son étude. [NASA/JPL-Caltech - SWRI/PU]

    Moins d’oxygène que prévu

    L’oxygène a été mesuré sous forme ionisée, ce qui a permis aux scientifiques de calculer la quantité d’oxygène présente sous forme neutre. Sur la base de ces données, les calculs démontrent qu’environ douze kilogrammes d’oxygène sont produits chaque seconde à la surface d’Europe – ce qui est dans la limite inférieure des attentes, qui allaient de cinq à 1100 kilogrammes par seconde. Cela représente toutefois une production de 1000 tonnes d’oxygène toutes les vingt-quatre heures, de quoi permettre à un million d’êtres humains de respirer pendant une journée.

    Pour Audrey Vorburger, ces résultats sont positifs, car c’est la présence d’oxygène qui est importante pour savoir si la vie est possible sur cette lune, et non la quantité.

    D’autres résultats à ce sujet sont attendus de la mission JUICE, à laquelle la chercheuse participe également. Cette sonde spatiale a décollé en avril 2023 et est désormais en route vers Jupiter et ses lunes glacées: son arrivée vers la géante gazeuse est prévue en 2031, après une odyssée périlleuse faite de complexes manœuvres d’assistance gravitationnelle.

    Le long périple de JUICE vers Jupiter:

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    Huit ans de voyage vers le système jovien avec de complexes manœuvres d’assistance gravitationnelle. [CC BY-SA 3.0 IGO - ATG under contract to ESA]

    Source: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2024/article/europe-lune-gelee-de-jupiter-produit-bel-et-bien-de-l-oxygene-28426860.html

  • Remonter le temps !

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    @Ashura a dit dans Remonter le temps ! :

    @BahBwah fallait être gaulois 😏

    Dieu m’en préserve… Bwaahhh !!! :lolilol:

  • Routine spatiale: 8ème rotation de l'équipage de l'ISS

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    La capsule Crew-8 Dragon de SpaceX s’amarre à l’ISS

    L’amarrage a eu lieu à 7 h 28 GMT mardi (5 mars).

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    Les astronautes ont passé 24 H en orbite (comment s’occupent-ils ?) pour rattraper l’ISS.

    Voici l’un des équipements les plus secrets du Crew Dragon, et pourtant c’est l’un des plus utiles : les toilettes ! Un simple rideau pour l’intimité, et le reste c’est surtout des détails techniques. Mais la vue est imprenable 😉 Bravo au designer

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    Photo de Thomas Pesquet durant la mission crew-2 pendant leur retour sur Terre : les « toilettes » de la capsule Crew Dragon qui servira à rapatrier les quatre passagers ne fonctionnent pas.

    Comme son nom l’indique, Crew-8 est la huitième mission opérationnelle d’astronautes que SpaceX effectue vers l’ISS pour la NASA.

    L’agence a signé un accord similaire avec le géant de l’aérospatiale Boeing, qui vise à lancer des astronautes sur sa nouvelle capsule Starliner pour la première fois le mois prochain, dans le cadre d’une mission d’essai appelée Crew Flight Test.

    Source: https://www.space.com/spacex-crew-8-iss-docking

  • Des microplastiques présents dans tous les placentas

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    En espérant qu’on emmène pas trop de pioupiou, de gruik gruik et autres bébêtes avec nous ^^