Sciences

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    C’est somptueux, un grand merci @Violence pour cette trouvaille.

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    C’est cool ! Est-ce que vous croivez qu’avec ses anti-proton on pourra faire des processeurs plus rapides, frais et qui rechargent les batteries ?
    (pardon, c’est bientôt le weekend)

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    Depuis plusieurs années, un désaccord persistant secoue la communauté des cosmologistes : l’univers semble s’étendre plus vite que prévu. Ce paradoxe, baptisé « tension de Hubble », oppose deux mesures pourtant considérées comme fiables du taux d’expansion cosmique. Une nouvelle étude avance une explication inattendue et audacieuse : et si notre galaxie était située au cœur d’un gigantesque vide cosmique ?

    La tension de Hubble, un casse-tête cosmologique

    La constante de Hubble, qui mesure le taux d’expansion de l’univers, a été introduite en 1929 par l’astronome Edwin Hubble. Elle repose sur l’observation que les galaxies s’éloignent les unes des autres à une vitesse proportionnelle à leur distance, ce qui constitue une preuve majeure de l’expansion de l’univers depuis le Big Bang. Cependant, les valeurs obtenues aujourd’hui par deux méthodes indépendantes sont en désaccord significatif, ce qui soulève une énigme connue sous le nom de « tension de Hubble ».

    D’un côté, les données du fond diffus cosmologique, obtenues par des satellites comme Planck, donnent une valeur d’environ 67 km/s/Mpc. De l’autre, les mesures plus récentes, basées sur des supernovae et des galaxies proches, indiquent un chiffre plus élevé, autour de 73 km/s/Mpc. Cette différence ne peut plus être attribuée aux erreurs expérimentales. Elle suggère un manque dans notre compréhension fondamentale de l’univers.

    Un vide géant autour de la Terre ?

    C’est dans ce contexte qu’intervient une hypothèse intrigante : notre galaxie, la Voie Lactée, serait située à l’intérieur d’un immense vide cosmique, un espace sous-dense en matière par rapport à la moyenne de l’univers. Ce vide serait d’un rayon d’environ un milliard d’années-lumière, avec une densité environ 20 % inférieure à la norme.

    Cette idée, défendue par le Dr Indranil Banik de l’Université de Portsmouth, a été présentée lors de la réunion nationale d’astronomie 2025 de la Royal Astronomical Society, à l’université de Durham. Selon lui, un tel vide modifierait localement l’expansion apparente de l’univers. La matière située en dehors du vide exercerait une attraction gravitationnelle qui accélérerait le mouvement des galaxies vers l’extérieur, donnant l’illusion que l’espace s’étend plus vite autour de nous.

    – Si nous nous trouvons dans une région dont la densité est inférieure à la moyenne, comme le point vert, la matière s’écoulerait en raison de la gravité plus forte des régions environnantes plus denses, comme l’indiquent les flèches rouges. Crédit : Moritz Haslbauer et Zarija Lukic

    Une solution locale à un problème global

    L’intérêt de cette théorie est qu’elle s’attaque à la tension de Hubble en proposant une explication « locale » : le désaccord entre les mesures ne reflèterait pas une erreur dans la physique cosmique universelle, mais une particularité de notre région de l’espace. Le Dr Banik insiste : la tension de Hubble est surtout visible dans l’univers proche. Or, plus loin dans le temps et l’espace, les observations concordent avec les prédictions du modèle cosmologique standard.

    Des indices viennent soutenir cette hypothèse. D’abord, le comptage des galaxies dans notre région indique une densité inférieure à celle observée dans d’autres zones plus éloignées. Ensuite, une signature indirecte renforce le scénario : les oscillations acoustiques baryoniques (BAO), des ondes sonores fossiles issues du Big Bang, fournissent une sorte de règle cosmique permettant de suivre l’évolution de l’expansion.

    Les mesures des BAO montrent une légère déformation dans leur relation au décalage vers le rouge — l’allongement des longueurs d’onde de la lumière dû à l’expansion de l’univers. Cette déformation est compatible avec les effets gravitationnels et cinématiques induits par un vide local. Selon les calculs présentés, un modèle intégrant un vide serait cent millions de fois plus probable que le modèle homogène standard pour expliquer ces données.

    Une idée controversée mais testable

    Reste que cette hypothèse n’est pas sans poser problème. Un vide aussi vaste et profond ne cadre pas bien avec le modèle cosmologique actuel, qui suppose une répartition homogène de la matière à grande échelle. L’existence d’un tel vide remettrait en question ce principe fondamental.

    Mais la théorie est testable. Les chercheurs prévoient de la confronter à d’autres approches, notamment l’utilisation de chronomètres cosmiques. En observant les galaxies qui ne forment plus d’étoiles, et en analysant leur lumière, il est possible d’estimer leur âge. En comparant cet âge avec leur décalage vers le rouge, les scientifiques peuvent reconstituer l’histoire de l’expansion de l’univers, indépendamment des BAO ou du fond diffus cosmologique.

    Une révolution à l’horizon ?

    Si cette hypothèse venait à se confirmer, elle apporterait une solution élégante à l’un des plus grands mystères de la cosmologie moderne, sans bouleverser la physique des premiers instants de l’univers. Elle impliquerait toutefois une conclusion déroutante : nous occuperions une position privilégiée dans le cosmos, un concept que les scientifiques ont toujours cherché à éviter. Mais dans un univers rempli de mystères, parfois, l’explication la plus simple est aussi la plus étrange.

    – Source :

    https://sciencepost.fr/et-si-la-terre-se-trouvait-dans-un-immense-vide-cosmique-une-theorie-audacieuse-pour-resoudre-le-mystere-de-lexpansion-de-lunivers/

  • [Vidéos] Sciences, zététique et plus encore...

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    David Louapre, lauréat de la Médaille de la médiation scientifique 2023 du CNRS

    Chaque mois, une nouvelle vidéo vient expliquer un concept scientifique issu de la biologie, de l’astronomie, de la physique quantique… David Louapre s’occupe ainsi de la chaîne YouTube Science Étonnante, qui compte plus de 1,3 million d’abonnés pour 110 millions de vidéos vues.
    “Je suis animé par la volonté de transmettre à la société ce que j’ai eu la chance d’apprendre pendant mes études et mes recherches”, raconte ce docteur en physique théorique diplômé de l’ENS Lyon.

    Alors qu’il travaillait dans la recherche privée chez Saint-Gobain, David Louapre a ouvert un blog, qu’il a transformé en chaîne YouTube en 2015. Il y aborde les sujets scientifiques qui le passionnent, rencontrant un vif succès en ligne. Il a ensuite publié plusieurs ouvrages de vulgarisation, dont “Mais qui a attrapé le bison de Higgs ?”. David Louapre est également directeur scientifique chez Ubisoft, où il adapte des simulations et les modèles scientifiques au monde du jeu vidéo.

  • [Conseils lecture] Sciences, zététique et plus encore...

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    @Pollux a dit dans [Conseils lecture] Sciences, zététique et plus encore... :

    Juste un dernier petit mot avant de vous laisser tranquille
    Je serais curieux de savoir comment, dans les années 20, ont été traités les gens, parce que pense qu’il y en a eu, qui émettaient des réserves sur ce nouveau produit miracle qu’était le radium.
    Cf le post de darkCainou un peu plus haut.

    C’est pourtant évident 😉
    si on se réfère à la crise actuelle…

    La plupart des scientifiques se sont montrés prudents, avant même l’utilisation massive, ils ont pris beaucoup de risques pour les tout premiers avec leur santé, mais rapidement ils ont mis un frein à l’utilisation débridée. Même si à l’époque cette science était très neuve (celle de la matière, les atomes etc… je ne parle pas de la radioactivité)

    Ensuite les charlatans, les scientifiques rebelles, les bonimenteurs, les entreprises ont utilisés ça en masse malgré les avertissements du corps scientifique (un peu comme Raoult et la chloroquine (qui a beaucoup tué, et les gens ont suivi leur gourou aveuglement comme pour le radium)), pour finalement sous la pression beaucoup trop tardive des états (surtout le notre 20/30 ans de retard sur le radium, toujours bien lent à réagir comme pour la crise de l’hydroxychloroquine). Il faut dire qu’il n’y avait pas les mêmes gardes fous, la science dans l’histoire de l’humanité, celle basée sur les preuves c’est assez récent.

    Heureusement, le Radium était tellement cher, les stocks mondiaux se comptaient en grammes que la plupart des entreprises qui vendait la radioactivité dans leurs produits (je parle des produits de beauté, alimentation etc…) n’en mettaient en fait pas, passé une époque.

    Dans le cas présent, les processus scientifiques ne sont plus du tout les même que y’a 120 ans, l’arnm n’est pas une nouvelle technologie découverte y’a 2 ans, il y a presque 30 ans de savoir accumulés, et ça se base sur un corpus de connaissances bien plus complètes sur l’adn et l’arn.

    Si on devait comparer au radium, se serait plus comme si on utilisait le premier vaccin ARNm dans les années 60 juste après la découverte et que posant un problème des scientifiques douteux continueraient à l’utiliser.

    L’ARNm du virus quand on attrape la covid on en est envahi complètement, rien à voir avec le vaccin et la petite dose, le risque de retro transcription est beaucoup plus important alors avec le virus, de même avec les effets secondaires.

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    Dans cinq ans, l’ISS tirera sa révérence, laissant derrière elle plus de deux décennies de science et de coopération internationale. Mais l’orbite basse ne restera pas vide bien longtemps : une nouvelle génération de stations privées s’apprête déjà à prendre le relais. Leur nom : Axiom, Orbital Reef, Starlab et Haven. (Tiangong est déjà en orbite)

    l’emblématique Station spatiale internationale (ISS) viendra s’abîmer au point Nemo au cœur de l’océan Pacifique. Il s’agit de l’endroit le plus reculé de toutes terres, où les stations Skylab et Mir se sont déjà abîmées.

    Même si cet événement mettra fin à une période de coopération internationale sans précédent, il ne sonnera pas pour autant le glas de la présence humaine en orbite basse. En effet, la Chine possède déjà sa propre station, Tiangong, et plusieurs entreprises développent activement leurs propres alternatives.

    D’ailleurs, comme l’a souligné le futur administrateur de la NASA, Jared Isaacman, il est crucial d’accélérer ces efforts, car nous nous dirigeons vers une privatisation massive de l’orbite. Des États, des instituts de recherche et des entreprises loueront des espaces à bord de ces nouvelles stations, marquant ainsi une étape inédite dans la conquête spatiale.

    Axiom

    La société Axiom Space prépare la première station spatiale qui sera entièrement privée, appelée à prendre le relais de l’ISS lorsque celle-ci sera mise hors service. Son premier module, le Payload Power and Thermal Module (PPTM), est en phase finale d’assemblage et doit décoller au plus tôt fin 2027. Il s’amarrera d’abord à l’ISS avant de s’en détacher pour voler en autonomie.

    Pensée comme une plateforme commerciale polyvalente, Axiom Station accueillera de la recherche, des activités industrielles en orbite et même du tourisme spatial. Les premiers éléments incluront des habitats, des laboratoires, une écoutille dédiée aux sorties extravéhiculaires et un vaste dôme d’observation. L’ensemble repose sur des technologies déjà éprouvées, avec des partenaires industriels comme Thales Alenia Space et Collins Aerospace.

    Le projet est financé par des investisseurs privés et par plusieurs contrats avec la NASA, tandis qu’Axiom revendique déjà des clients internationaux prêts à mener expériences et missions à bord.

    Orbital Reef

    Porté par l’entreprise de Jeff Bezos, Blue Origin, et Sierra Space, Orbital Reef est décrite comme une station spatiale commerciale polyvalente. L’avant-poste pourra accueillir jusqu’à dix personnes et servir de plateforme pour la recherche, la production en microgravité et, à terme, le tourisme spatial.

    La station reposera sur deux types de modules : les habitats gonflables LIFE de Sierra Space, qui offriront des espaces de vie et de travail extensibles (laboratoires, zones robotiques, infirmerie, serre expérimentale), et les modules rigides fournis par Blue Origin, qui apportera aussi les systèmes de puissance, un remorqueur spatial et les lancements via sa fusée New Glenn. D’autres partenaires vont compléter l’écosystème, dont Boeing pour les systèmes d’amarrage, Redwire pour les charges utiles et Amazon Web Services (AWS), Bezos oblige, pour l’infrastructure informatique.

    Le programme a déjà franchi plusieurs étapes importantes, notamment la System Definition Review de la NASA à l’été 2025 et divers tests des habitats gonflables. En revanche, sa revue de conception préliminaire progresse plus lentement que celle de certains concurrents. L’assemblage complet est dorénavant prévu pour le début des années 2030.

    Starlab

    Starlab, développé par la coentreprise Starlab Space, qui comprend Voyager Technologies et Airbus, se pose comme l’une des principales stations appelées à prendre le relais de l’ISS après 2030. Objectif : assurer une continuité scientifique sans interruption lorsque l’actuelle station sera mise hors service.

    Contrairement à ses rivales modulaires, Starlab arrivera en orbite en une seule pièce. Le cœur de l’avant-poste sera un vaste module habitable de 8 mètres de diamètre, offrant plusieurs niveaux dédiés aux expériences et à la vie quotidienne. Elle abritera une serre centrale et de larges hublots d’observation.

    Un module de service fournira jusqu’à 60 kW d’énergie, la propulsion, un bras robotique et des ports d’amarrage compatibles avec la prochaine génération de vaisseaux, dont Starship. Le projet bénéficie d’un soutien important : plus de 217 millions de dollars de la NASA, complétés par un financement de l’ESA. Et des cadors travaillent aussi dessus : Hilton participe à l’aménagement des quartiers d’équipage et Northrop Grumman assurera le ravitaillement via Cygnus.

    Starlab a validé sa revue de conception préliminaire en mars 2025 et vise désormais la revue critique pour une mise en service prévue pour la fin de la décennie. La station promet d’accueillir plus de 400 expériences par an pour des agences, des laboratoires pharmaceutiques ou des clients commerciaux, tout en ouvrant ses portes au tourisme spatial.

    Haven

    Avec Haven-1, la startup américaine Vast entend prendre tout le monde de vitesse. Ce petit avant-poste orbital, dont le lancement est prévu en 2026 à bord d’une fusée Falcon 9, est censée devenir la première station spatiale entièrement privée à voler avant même l’arrivée des grands concurrents post-ISS.

    Haven-1 est un module unique : un cylindre de 3,5 mètres de diamètre pour 7 mètres de long, offrant 140 mètres cube d’espace pressurisé. L’intérieur est organisé en quatre zones reliées entre elles, dédiées aux expériences scientifiques, aux quartiers d’équipage, aux systèmes de survie et abritant un hublot panoramique. Alimentée par plus de 20 kW de panneaux solaires, la station pourra accueillir des équipages de quatre personnes pour des séjours de 30 à 90 jours, grâce à l’amarrage des capsules Dragon et aux communications Starlink.

    Fondée en 2021 par l’ancien président de SpaceX Jed McCaleb, Vast autofinance une grande partie du programme grâce à plus de 200 millions de dollars levés. Ses revenus reposeront sur la recherche en microgravité, les vols privés et les missions gouvernementales. Une version élargie, Haven-2, doit suivre à partir de 2028 pour former une station modulaire.

    Source: https://www.presse-citron.net/apres-iss-prepare-voici-4-stations-spatiales-orbiteront-bientot-dessus-tetes/

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    Sous les lumières blanches d’un laboratoire, un assistant de recherche tend son avant-bras puis renverse délicatement un récipient grillagé sur sa peau pour permettre à une masse grouillante de punaises de lit de se nourrir de son sang.

    Cette équipe de chercheurs de l’Université des sciences de Malaisie (USM) de la région de Penang (nord-ouest) a découvert que les punaises de lit tropicales peuvent conserver l’ADN humain jusqu’à 45 jours après avoir sucé le sang de leur proies.

    Dans un laboratoire de l’Ecole des sciences biologiques de l’USM, M. Hafiz et une chercheuse post-doctorante, Lim Li, ont passé près de cinq ans à étudier les punaises de lit tropicales Cimex hemipterus.

    Elles sont élevées dans de simples récipients placés sous une paillasse de laboratoire, chacun enveloppé dans du plastique noir pour simuler les conditions que les puces de lit recherchent.

    Par une température du laboratoire maintenue entre 23 et 24 degrés, les insectes aspirent de 1,5 à 5,3 microlitres de sang à chaque repas, une «quantité inférieure à une goutte», explique M. Hafiz.

    D’après les chercheurs, l’ADN extrait du sang humain consommé par les punaises de lit peut permettre de retrouver un «profil phénotypique» de base, autrement dit les caractéristiques observables d’une personne, ainsi que son sexe jusqu’à 45 jours plus tard.

    En utilisant les marqueurs STR (répétition courte en tandem) et SNP (polymorphisme mononucléotidique) - des séquences d’ADN spécifiques extraites du sang -, les chercheurs peuvent déterminer le sexe, la couleur des yeux, des cheveux et de la peau des suspects potentiels.

    L’étude intitulée «Profilage humain à partir de l’analyse STR et SNP de la punaise de lit tropicale, Cimex hemipterus», a été publiée dans la revue scientifique Nature il y a deux ans. Il s’agissait de la première utilisation médico-légale documentée impliquant cet insecte.

    «Cela ne donne aux enquêteurs qu’un délai de 45 jours pour utiliser les punaises de lit comme preuve, et seulement si l’on en trouve sur les lieux du crime», souligne M. Hafiz.

    Source: https://www.watson.ch/fr/international/animaux/720031895-ils-transforment-les-punaises-de-lit-en-redoutables-detectives

    Titre du prochain polar: Les punaises de lit piquent toujours deux fois

  • La lune, future guerre des étoiles ?

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    Retour sans équipage de la capsule Shenzhu endommagée

    L’agence spatiale chinoise a ramené sur Terre, sans équipage, un vaisseau spatial endommagé amarré à la station spatiale Tiangong, après qu’un impact présumé de débris l’ait rendu inapte au vol.

    Le 1er décembre, l’Agence spatiale chinoise (CMSA) a annoncé le retour sur Terre du vaisseau Shenzhou 20 endommagé pour inspection, afin de « générer des données expérimentales concrètes et pertinentes pour les missions suivantes », selon l’agence de presse officielle Xinhua. Aucune date de retour n’a encore été annoncée.

    Source et plus: https://www.space.com/space-exploration/launches-spacecraft/china-to-bring-damaged-spacecraft-back-to-earth-after-sending-up-replacement-for-stuck-astronauts

    Je n’ai pas trouvé d’info à propos du hublot endommagé, a-t-il tenu le coup ?

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    L’enjeu de l’utilisation des terres rares est crucial : industriel, technologique, géopolitique, économique, environnemental et sanitaire. Le CNRS a lancé une initiative pour établir l’état des connaissances scientifiques sur leur utilisation, les possibilités d’usages plus sobres, leur recyclage ainsi que de l’amélioration de leurs modes d’extraction.

    Les « éléments de terres rares » (ETR), ou plus couramment nommés terres rares, sont quasiment partout dans nos appareils technologiques, du smartphone aux avions en passant par les voitures électriques mais surtout les éoliennes offshore.

    Plus précisément, on les retrouve dans les aimants permanents des écouteurs intra-auriculaires, des véhicules électriques et des éoliennes offshore ou dans les poudres de polissage pour les verres optiques (lentilles, écrans plats, smartphones, etc.) ou les semi-conducteurs. Mais aussi dans les anodes des batteries NiMH utilisées dans les voitures hybrides ou les matériaux luminescents utilisés pour les LED de lumières blanches. D’autres usages existent aussi, même s’ils sont plus faibles : dans certains verres, dans les agents de contraste pour l’imagerie médicale ou comme catalyseurs dans l’industrie chimique.

    L’accès à ces matériaux est rendu de plus en plus compliqué par les tensions géopolitiques, les enjeux commerciaux internationaux et même des négociations en temps de guerre.

    Le CNRS a décidé de lancer une initiative pour faire le tour des connaissances scientifiques sur ces matériaux, de leurs usages, des éventuelles façons de s’en passer ou du moins de les utiliser en quantité réduite ou de les recycler. Le centre de recherche publie ainsi un document de 84 pages sur le sujet [PDF] mobilisant une équipe de 14 expertes et experts principaux aussi bien chimistes que géologues, écotoxicologues, philosophes, sociologues, juristes ou physiciens.

    Des réserves surtout situées en Chine et au Brésil

    Ils y rappellent d’abord que ces 17 éléments chimiques sont des matériaux stratégiques et critiques, mais la plupart sont relativement abondants dans la croûte terrestre. Seul le scandium ne se trouve pas avec les autres ETR dans les environnements géologiques. « Il représente donc des ressources et des marchés distincts », expliquent les chercheurs qui l’ont exclu de leur étude.

    « En 2017, les ressources mondiales en ETR sont estimées à 478,14 millions de tonnes (Mt) “d’oxydes d’ETR équivalents” ». On parle en « oxydes d’ETR équivalents » de façon standardisée même si les ressources ne contiennent pas d’oxydes d’ETR réellement produits. Mais, sur ces 478,14 millions de tonnes, en 2025, environ 100 millions de tonnes sont des ressources réellement exploitables (appelées réserves en géologie).

    Elles sont réparties inéquitablement sur le globe avec deux pays qui concentrent les réserves : la Chine (44 %) et le Brésil (21 %) :

    D’où les capacités importantes de la Chine à imposer des restrictions mais aussi de drastiquement augmenter sa production comme depuis 2019 :

    Les chercheurs expliquent que nos besoins en ressources « ne peuvent être assurés uniquement par une relance de l’extraction sur le territoire national » et proposent donc « des usages plus responsables, qui réduisent notre dépendance à des approvisionnements étrangers », avec trois pistes : réduire, recycler, extraire autrement.

    Des terres rares souvent pas indispensables mais accélératrices de performances

    Concernant la réduction de leur utilisation, les chercheurs remarquent que les terres rares ne sont souvent pas indispensables pour le fonctionnement du produit dans lequel ils sont utilisés. Elles peuvent « faire l’objet d’une substitution dans la plupart des usages mais souvent au prix de compromis sur les performances des matériaux et dispositifs ».

    […]

    Suite réservée aux abonnés : next.ink

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    Le temps est relatif. Si vous en doutez, faites la planche pendant une minute. Comment c’était ? La minute la plus longue de votre vie, n’est-ce pas ? Et ce n’est que le temps psychologique. Le temps physique est lui aussi relatif, et il est assez facile pour deux horloges de se désynchroniser. Les différences de vitesse ou de gravité suffisent : une horloge sur Terre et une horloge sur Mars n’auraient pas le même rythme. Or, nous connaissons cette différence, et elle n’est pas constante.

    Des physiciens du National Institute of Standards and Technology (NIST) ont étudié le mouvement et l’attraction gravitationnelle de Mars avec une précision sans précédent. En utilisant la formule de dilatation du temps pour tenir compte du mouvement et de l’attraction gravitationnelle d’un objet, ils ont pu estimer le décalage temporel entre une horloge atomique sur Mars et une horloge terrestre.

    L’équipe a estimé que les horloges martiennes seraient, en moyenne, plus rapides de 477 microsecondes par jour que leurs homologues terrestres. Cependant, cette valeur peut varier jusqu’à 226 microsecondes par jour, selon la position de Mars sur son orbite.

    L’an dernier, des chercheurs ont estimé avec une grande précision que sur la Lune, les horloges avancent de 56 microsecondes par jour. La Lune décrit une orbite quasi circulaire autour de la Terre, et la Terre, une orbite quasi circulaire autour du Soleil, ce qui rend cette différence relativement constante.

    « Mais pour Mars, c’est différent. Sa distance au Soleil et son orbite excentrique accentuent les variations temporelles. Un problème à trois corps est extrêmement complexe. Or, nous en avons maintenant quatre : le Soleil, la Terre, la Lune et Mars », a déclaré Bijunath Patla, physicien au NIST, dans un communiqué . « La tâche s’est avérée plus ardue que je ne l’avais imaginé. »

    L’équipe a dû prendre en compte la gravité à la surface de Mars, son orbite excentrique, ainsi que les effets du Soleil, de la Terre et même de notre Lune sur la planète rouge. La combinaison de tous ces facteurs a permis aux chercheurs de bien cerner les ajustements nécessaires pour synchroniser les horloges des deux mondes.

    « Il faudra peut-être des décennies avant que la surface de Mars ne soit sillonnée par les rovers, mais il est utile dès maintenant d’étudier les enjeux liés à la mise en place de systèmes de navigation sur d’autres planètes et lunes », a ajouté Neil Ashby, également membre du NIST. « À l’instar des systèmes de navigation mondiaux actuels comme le GPS, ces systèmes dépendront d’horloges précises, et les effets sur la fréquence de ces horloges peuvent être analysés grâce à la théorie de la relativité générale d’Einstein. »

    Cela signifie qu’en raison de la dilatation du temps, vous vieilliriez plus vite sur Mars que sur Terre. Si vous passiez 50 ans sur la Planète rouge, vous auriez 9 secondes de plus que si vous étiez resté sur Terre.

    L’étude est publiée dans The Astronomical Journal.

    Source: https://www.iflscience.com/how-does-time-pass-on-mars-for-the-first-time-we-have-a-precise-answer-81784

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    Le cosmonaute Oleg Artemyev a été écarté de la mission Crew-12 après avoir photographié du matériel confidentiel de SpaceX et sera remplacé par Andreï Fedyaev.

    Moscou a remplacé un cosmonaute affecté à une prochaine mission de SpaceX après qu’il ait prétendument pris des photos de matériel confidentiel dans le centre d’entraînement de la société en Californie, selon les médias russes.

    Oleg Artemyev a été retiré de la mission Crew-12 vers la Station spatiale internationale à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait violé la réglementation américaine en photographiant des moteurs de SpaceX et d’autres documents sensibles, a rapporté le média d’investigation The Insider.

    Georgy Trishkin, un analyste de l’industrie spatiale, a déclaré à The Insider que des sources ont confirmé qu’une enquête inter-agences avait été lancée sur l’incident.

    Les violations présumées ont eu lieu lors d’une formation dans les installations de SpaceX à Hawthorne, où Artemyev aurait utilisé son téléphone portable pour photographier des documents sensibles et tenter de les retirer du site, selon le rapport confirmé séparément par un canal Telegram de l’industrie spatiale russe.

    “Il est difficile d’imaginer qu’un cosmonaute expérimenté puisse commettre une erreur aussi grave sans le vouloir”, a déclaré Trishkin à The Insider.

    L’agence spatiale russe Roscosmos a annoncé mardi qu’Artemyev, 54 ans, serait remplacé par Andreï Fedyaev, qui a participé à la mission Crew-6 de SpaceX en 2023.

    Roscosmos a indiqué que le changement avait été effectué “dans le cadre de la mutation d’Oleg Artemyev à un autre poste”, sans aborder la question de l’enquête.

    Oleg Artemyev a effectué trois vols spatiaux et passé 560 jours en orbite. Il est député à la Douma de Moscou depuis 2019.

    Fedyaev, 43 ans, a passé 186 jours à bord de la station spatiale lors de la mission Crew-6, qui a été lancée en mars 2023 et est revenue en septembre 2023.

    La mission Crew-12 devrait être lancée au plus tôt le 15 février 2026 à bord du vaisseau spatial Crew Dragon de SpaceX dans le cadre du programme Commercial Crew de la NASA.

    La NASA et SpaceX n’ont pas encore commenté le retrait d’Artemyev de la mission ni les allégations.

    Des “Loups du Tsar” au “Bataillon d’Uranus”

    L’incident survient alors que la coopération spatiale reste l’un des rares domaines où la Russie et l’Occident entretiennent des relations de travail malgré l’invasion totale de l’Ukraine par Moscou en février 2022.

    En juillet, la NASA et Roscosmos ont convenu de prolonger les opérations de la Station spatiale internationale jusqu’en 2028, en prévoyant de s’occuper de la désorbitation de la station d’ici 2030.

    Le programme spatial russe a été critiqué pour son soutien direct à la guerre totale menée par la Russie en Ukraine.

    L’ancien chef de Roscosmos, Dmitry Rogozine, a menacé à plusieurs reprises de retirer la Russie du programme de l’ISS au début de l’année 2022, avertissant que les sanctions américaines pourraient entraîner l’écrasement de la station sur le territoire américain ou européen.

    En février 2022, il a laissé entendre que sans la coopération de la Russie, l’ISS pourrait tomber sur une “désorbitation incontrôlée” et s’est demandé “qui sauvera l’ISS” d’un tel scénario.

    À l’époque, les responsables de la NASA ont minimisé les menaces de Rogozine, l’administrateur Bill Nelson le mettant en cause pour sa rhétorique tout en louant le professionnalisme des autres travailleurs du programme spatial russe.

    Rogozine, homme politique nationaliste et ancien ambassadeur auprès de l’OTAN connu pour sa participation à des rassemblements d’extrême droite, a été démis de ses fonctions en juillet 2022 et remplacé par Iouri Borissov.

    Il s’est ensuite autoproclamé chef de l’unité de volontaires des “Loups du Tsar”, qui aurait été chargée de tester des armes pour les troupes russes en Ukraine.

    Cette initiative, ainsi que son penchant à partager publiquement des images de lui dans un équipement militaire coûteux, lui ont valu les critiques de feu le commandant des mercenaires de Wagner, Evgueni Prigojine qui les a qualifiées d’opérations de “relations publiques”.

    En décembre 2022, Rogozine a été blessé par des éclats d’une munition de précision alors qu’il mangeait dans un restaurant de Donetsk, ville occupée par la Russie.

    En juin 2023, Roscosmos lance une campagne de recrutement pour le “Bataillon d’Uranus”, une milice de volontaires qui se bat en Ukraine.

    En 2024, le directeur de l’agence spatiale, Iouri Borissov, a déclaré que plus de 1 000 employés de l’industrie spatiale avaient participé à la guerre, les systèmes satellitaires de l’agence fournissant aux troupes russes des renseignements en temps réel.

    Ancien vice-ministre de la Défense, Borissov a été limogé par le président russe Vladimir Poutine en février et remplacé par le vice-ministre des transports Dmitry Bakanov.

    L’Agence spatiale européenne a suspendu sa coopération avec Roscosmos pour la mission du rover ExoMars en mars 2022, et la société britannique de satellites OneWeb s’est tournée vers d’autres fournisseurs de services de lancement après avoir rompu ses liens avec l’agence russe.

    Source: https://fr.euronews.com/2025/12/04/la-russie-remplace-un-cosmonaute-apres-une-violation-presumee-de-la-securite-dans-les-inst

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    Des scientifiques ont détecté pour la première fois de minuscules éclairs sur Mars — ils ont été observés se déchargeant autour du rover Perseverance de la NASA et provenant de fronts de tempêtes de poussière et de tourbillons de poussière.

    La découverte de ces décharges électriques a permis de résoudre un mystère majeur de Mars, à savoir l’origine d’oxydants tels que le peroxyde d’hydrogène sur la planète rouge, découvert sur Mars en 2003. Ces oxydants peuvent réagir avec des molécules organiques, détruisant potentiellement des biosignatures, tandis que d’autres réactions chimiques déclenchées par la foudre peuvent générer de nouvelles molécules organiques.

    « C’est passionnant », a déclaré Baptiste Chide, de l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de Toulouse, à Space.com. « Cela ouvre un nouveau champ d’investigation pour Mars. »

    Chide a dirigé une équipe de scientifiques travaillant sur les rovers martiens afin de trouver des preuves des décharges électriques cachées dans les données provenant de l’instrument le plus inattendu : Perseverance . le microphone de

    L’équipe de Chide a détecté 55 événements électriques sur 29 heures d’enregistrements microphoniques, répartis sur deux années martiennes. Chaque enregistrement présente une signature sonore distincte. On observe d’abord une brève impulsion de parasites, appelée surtension, d’une durée inférieure à 40 microsecondes. Cette surtension est suivie d’une chute exponentielle du signal durant environ 8 millisecondes, selon la distance entre le microphone et la décharge. La surtension et la chute de signal qui suit ne sont pas de véritables bruits acoustiques : elles résultent d’interférences au niveau de l’électronique du microphone, dues au champ magnétique généré par la décharge. La partie suivante des enregistrements audio correspond à un son réel. Il se manifeste par un second pic important dans le signal, suivi de pics plus faibles, causés par une onde de choc modérée produite par l’éclair.

    Ces décharges électriques ne sont pas des éclairs en forme de fourche qui jaillissent du ciel comme sur Terre , car Mars ne connaît pas d’orages, son atmosphère étant dépourvue d’eau. Pour que le microphone puisse capter ces décharges, celles-ci doivent être beaucoup plus proches du rover.

    Sur Terre, la foudre est principalement causée par la friction entre les particules de glace dans les nuages. Sur Mars, c’est la friction entre les particules de poussière qui provoque les décharges. On observe un phénomène similaire sur Terre avec les panaches volcaniques.

    Cependant, les conditions sur Terre et sur Mars sont très différentes, comme en témoigne leur « seuil de claquage » respectif. Celui-ci décrit le point où des nuages ​​de particules chargées électriquement peuvent se décharger.

    « Le seuil de claquage est plus élevé sur Terre que sur Mars, et cela est principalement dû à la pression et à la composition de l’atmosphère », a expliqué Daniel Mitchard, de l’université de Cardiff, à Space.com. Physicien spécialiste de la foudre, Mitchard ne fait pas partie de l’équipe du rover et n’a pas participé à cette étude.

    L’atmosphère terrestre, composée principalement d’azote et d’oxygène, L’atmosphère et l’atmosphère martienne, majoritairement composée de dioxyde de carbone, sont électriquement isolantes. Cela signifie qu’une charge importante doit s’accumuler pour vaincre cet effet isolant et provoquer une décharge. La pression atmosphérique à la surface de la Terre étant d’une atmosphère, la foudre doit traverser une épaisse couche d’atmosphère isolante, ce qui explique le seuil de claquage relativement élevé, de l’ordre de trois mégavolts par mètre carré. Sur Mars, où la pression atmosphérique n’est que de 0,006 atmosphère, l’épaisseur de l’atmosphère à traverser est moindre, et le seuil de claquage est donc beaucoup plus bas, d’environ 15 kilovolts par mètre carré.

    « Cela signifie donc que l’on peut généralement s’attendre à ce que la foudre sur Mars soit plus faible que sur Terre », a déclaré Mitchard, qui compare les décharges électriques martiennes à la décharge statique que l’on pourrait recevoir en frottant un ballon ou en marchant sur un sol isolé.

    Sur les 55 décharges détectées par le microphone de Perseverance, 54 se sont produites lors des 30 % des vents les plus forts enregistrés au cours des 29 heures d’enregistrement. Ceci établit un lien fort entre ces décharges et des vents localisés capables de soulever la poussière, comme c’est souvent le cas au front d’une tempête de poussière. Seize de ces événements ont également coïncidé avec le passage de tourbillons de poussière très près du rover ; la décharge électrique la plus éloignée mesurée se serait produite à seulement 1,9 mètre de Perseverance. Certaines décharges ont été provoquées par des grains de poussière en suspension dans l’air, tandis que d’autres étaient dues à la charge électrique du rover (plusieurs kilovolts) suite à des collisions avec des particules de poussière, suivie d’une décharge au sol.

    Cependant, le rover et ses instruments sont bien protégés contre les incidents électriques. Néanmoins, Chide et son équipe supposent que la mission soviétique Mars 3, qui s’est posée sur Mars en pleine tempête de poussière en 1971 et n’a fonctionné que 20 secondes avant de s’arrêter, aurait pu être endommagée par des décharges électriques.

    Pour garantir la protection optimale des futures missions, les relevés des microphones permettront d’orienter la conception des futures missions martiennes. « Grâce aux données quantitatives sur l’énergie [des décharges], nous pourrons ajuster les spécifications de conception des cartes électroniques et potentiellement imposer de nouvelles contraintes aux combinaisons spatiales des astronautes », a déclaré Chide.

    Jusqu’à présent, seul le microphone a capté des traces de ces décharges. Les caméras de Perseverance pourraient-elles potentiellement capturer les éclairs de ces foudres ?

    « Imager ces décharges serait difficile », a déclaré Chide. Cela s’explique en partie par le fait que nombre d’entre elles se produisent en journée, lorsque les tourbillons de poussière sont les plus actifs, et que celles qui seraient suffisamment brillantes pourraient être masquées par la poussière. Les éclairs seraient également très brefs, ne durant que quelques microsecondes, et la plupart ne mesureraient que quelques millimètres de long ; les plus longs sont les décharges provenant du rover lui-même, qui s’étendent sur plusieurs dizaines de centimètres pour atteindre la surface de la planète rouge. Capturer des décharges électriques courtes et rapides nécessite une caméra haute vitesse et haute résolution dont nous ne disposons pas actuellement sur Mars.

    « J’espère que des caméras plus performantes finiront par y parvenir », a déclaré Mitchard. Cela est d’autant plus probable si les planétologues souhaitent étudier la foudre plus en détail à l’avenir.

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    Une tempête de poussière sur Mars vue du ciel. (Crédit image : NASA/JPL-Caltech/UArizona)

    Même dans ce cas, ce ne serait pas simple. « On ne saurait pas vraiment où pointer la caméra », a déclaré Chide. « Il faudrait vraiment avoir beaucoup de chance ! »

    L’intérêt immédiat réside dans le lien entre la foudre et les oxydants tels que le peroxyde d’hydrogène. Ces oxydants pouvant réagir avec les composés organiques et les modifier chimiquement, la présence de la foudre est cruciale pour les astrobiologistes à la recherche de biosignatures sur Mars. En théorie, les zones à forte concentration d’oxydants devraient connaître une activité accrue de tourbillons de poussière et de tempêtes de poussière, et donc davantage de décharges électriques. Par exemple, l’activité de tourbillons de poussière dans le cratère Gusev, où le rover Spirit s’est posé en 2004, est vingt fois supérieure à celle du cratère Jezero, où se trouve Perseverance, tandis qu’elle est quasi inexistante sur Elysium Planitia. Cette répartition correspond-elle à celle des oxydants sur Mars ? Les scientifiques pourraient-ils améliorer leurs chances de détecter des biosignatures en envoyant des missions d’exploration martienne vers des régions moins exposées aux tourbillons et aux tempêtes de poussière ?

    « C’est une bonne question », a déclaré Chide. « La quantification de la quantité d’oxydants produits par ce nouveau phénomène sera la prochaine étape, nécessitant des expériences et des modélisations en laboratoire. »

    Alors que la foudre a déjà été observée dans les nuages ​​des géantes gazeuses Jupiter et Saturne , c’est la première fois que des décharges électriques sont détectées sur une planète rocheuse autre que la Terre. Cela laisse entrevoir la possibilité que des phénomènes similaires se produisent sur Vénus, , lune de Saturne, via la poussière, ou sur Titan via des grains de glace.

    Par ailleurs, les décharges martiennes pourraient favoriser les tempêtes de poussière. En effet, l’électricité statique réduit la vitesse seuil nécessaire aux vents pour soulever les particules de poussière de la surface, créant ainsi un cercle vertueux : la poussière soulevée s’électrise davantage, ce qui contribue à mettre en suspension encore plus de poussière, et ainsi de suite. De ce fait, l’électrification de la poussière pourrait jouer un rôle important dans le cycle global de la poussière sur Mars et, par conséquent, dans ce qui constitue son climat.

    Avec des milliers de petites tempêtes de poussière régionales qui se produisent chaque année sur Mars, cela signifie qu’il existe des milliers de kilomètres de fronts de tempêtes de poussière électrifiés, susceptibles d’être parcourus de minuscules éclairs. L’histoire fascinante de Mars électrifiée n’est peut-être pas encore terminée.

    Les résultats de cette recherche ont été publiés le 26 novembre dans la revue Nature .

    Source: https://www.space.com/astronomy/mars/electric-discovery-on-mars-scientists-find-tiny-lightning-bolts-coming-from-red-planet-dust-clouds

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    Mais c’est pas pour demain et la ligne de titre est trop longue pour rajouter ESPACE, SATURNE, ENCELADE (joke) 🙂 Je sais, y’a les tags, mais vu le délai (2056) On aura encore des nouvelles d’ici là.

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    Encelade, la lune glacée de Saturne, est actuellement le meilleur endroit pour rechercher la vie ailleurs dans le système solaire. Nous ignorons si ce monde lointain est habitable, mais plusieurs de ses caractéristiques nous rendent optimistes. De manière enthousiasmante, l’Agence spatiale européenne vient d’annoncer le lancement d’une mission unique visant à apporter une réponse définitive.

    Encelade est plus petite que notre Lune et possède une atmosphère ténue, mais sa particularité réside à l’intérieur. Sous sa croûte glacée, Encelade cache un océan liquide. Les observations de la mission Cassini l’ont non seulement prouvé, mais ont également mis en évidence une activité géothermique et une chimie intéressante. Cassini a pu réaliser ces observations grâce aux gouttelettes de cet océan projetées par des panaches au pôle Sud d’Encelade.

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    Le projet est ambitieux : une double mission solaire, comprenant un orbiteur et un atterrisseur qui seront assemblés en orbite lors de deux lancements. L’atterrisseur se posera dans la région des Rayures du Tigre, d’où s’échappent les panaches de glace. Grâce à ces geysers, nous pourrons sonder directement les profondeurs océaniques et découvrir ce qu’elles recèlent sans avoir à forer à travers les nombreux kilomètres de croûte glacée.

    « Encelade est le seul endroit où l’on peut réellement toucher l’eau de l’océan, et pour moi, c’est absolument incroyable », a déclaré le Dr Jörn Helbert , chef de la section Système solaire du Bureau de l’engagement scientifique de l’ESA, à IFLScience.

    L’intégration de cette mission dans la stratégie actuelle témoigne du sérieux de l’ESA. Compte tenu de l’alignement des orbites, la période optimale pour atteindre la surface d’Encelade sera 2052, avec un atterrisseur opérationnel pendant un mois. À ce moment-là, la lune glacée bénéficie d’un ensoleillement important (relativement parlant) et connaît moins d’éclipses. Le lancement des deux engins spatiaux n’aura donc lieu que dans les années 2040, mais les préparatifs commencent dès maintenant, la confirmation et l’adoption officielles du plan de mission devant intervenir d’ici 2034.

    Encelade est un projet passionnant, mais il est loin d’être la seule mission prévue. Parmi les sondes d’observation spatiale actuelles de l’ESA figurent Solar Orbiter , qui a fourni les premières images des pôles du Soleil ; Euclid , qui étudie l’univers sombre ; BepiColombo , en route vers Mercure ; Juice , en route vers Jupiter ; PROBA-3 , qui provoque des éclipses à la demande ; et CHEOPS, qui étudie les exoplanètes connues autour d’étoiles brillantes proches.

    Ces missions seront rejointes par d’autres sondes et télescopes. PLATO , dont le lancement est prévu l’année prochaine, et ARIEL, en 2029, augmenteront le nombre d’exoplanètes telluriques connues et apporteront des informations cruciales sur les propriétés de leur atmosphère. EnVision se rendra sur Vénus au début de la prochaine décennie et offrira l’image la plus complète que nous ayons jamais eue de la « jumelle maléfique » de la Terre.

    Pour les passionnés de comètes vierges ou d’objets interstellaires comme la comète 3I/ATLAS , la mission à suivre est Comet Interceptor , qui sera placée en orbite prête à intercepter l’un de ces objets lors de son prochain passage à proximité. L’ESA renforce également sa présence sur Mars avec le rover Rosalind Franklin, qui recherchera des biosignatures sur la planète rouge après son lancement prévu à l’automne 2028 , suite à plusieurs reports.

    « Nous allons envoyer un rover sur Mars qui forera à deux mètres de profondeur dans le sol martien, dans l’espoir de découvrir s’il existe des signes, des traces de vie. Alors, pour ceux d’entre nous qui se sont déjà demandé, en contemplant le ciel nocturne, si nous sommes seuls et s’il y a de la vie ailleurs, nous pourrions bien avoir la réponse. C’est vraiment passionnant »

    Il est également prévu d’explorer plus en profondeur l’univers. NewAthena est un observatoire de rayons X à la résolution sans précédent, dont l’approbation finale est attendue en 2027. Arrakihs étudiera l’effet de la matière noire sur les galaxies proches.

    « New Athena est l’une des missions scientifiques proposées, qui étudiera certains des phénomènes les plus énergétiques de l’univers », a déclaré l’astronaute de l’ESA Rosemary Coogan à IFLScience. « Je suis vraiment impatiente de voir ça. Je suis astronome dans l’âme. J’ai étudié les trous noirs dans le cadre de mon mémoire de maîtrise. Je pense que ce sera fantastique ! »

    Au milieu de la prochaine décennie, l’ESA lancera LISA , qui mesurera les ondes gravitationnelles émises depuis l’espace à des fréquences inédites. Ceci nous permettra d’observer des phénomènes jamais détectés auparavant, comme la collision de trous noirs supermassifs, de systèmes binaires de naines blanches, et même de planètes orbitant autour de ces systèmes. LISA mesurera indépendamment l’expansion de l’Univers, et bien d’autres choses encore.

    « C’est la première fois en plus de dix ans que je parviens à augmenter significativement le budget de la recherche scientifique. Nous l’augmentons donc de plus de 10 % au cours des trois prochaines années, en tenant compte de l’inflation. C’est un enjeu crucial, car cet argent nous permet de financer des missions d’observation de l’univers parmi les plus extraordinaires », a déclaré le Dr Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, à IFLScience.

    Cette stratégie a également consolidé les plans pour de nouvelles missions. La première à être sélectionnée le sera dans quelques mois, parmi trois finalistes : M-MATISSE (Mars – Magnétosphère, Atmosphère, Ionosphère et Sciences de la météorologie spatiale), Plasma Observatory et THESEUS (Transient High Energy Survey and Early Universe Surveyor).

    L’ESA a pris une position audacieuse en s’engageant dans l’exploration scientifique de pointe dans l’espace, et bien qu’il faille encore du temps pour atteindre Encelade et quelques années de plus pour que Franklin pose le pied sur Mars, la réponse à l’une des questions les plus importantes de la science – sommes-nous seuls dans l’univers ? – pourrait ne pas être si loin.

    Source: https://www.iflscience.com/were-going-to-enceladus-maybe-esas-plans-for-alien-hunting-mission-to-land-on-saturns-moon-is-a-go-81730

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    Les tempêtes et tourbillons de poussière qui parcourent constamment la surface de la planète Mars génèrent de petites décharges électriques. Elles ont été enregistrées pour la première fois par le microphone du rover américain Perseverance.

    Ce sont de «petits clacs» comparables à «ce que vous pouvez ressentir par temps sec quand vous touchez votre portière de voiture et qu’il y a un peu d’électricité statique», décrit Baptiste Chide, chercheur CNRS à l’institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse.

    Ces décharges «très faibles en énergie» sont présentes «absolument tout le temps et partout» sur Mars et leur l’impact est loin d’être négligeable, poursuit le planétologue. Leur détection a donné lieu à une étude menée par une équipe internationale et publiée dans la revue Nature, à laquelle il a participé avec d’autres scientifiques français.

    Ces décharges proviennent du frottement des minuscules grains de poussière entre eux. Ils se chargent en électrons, puis libèrent leurs charges sous forme d’arcs électriques longs de quelques centimètres, accompagnés d’ondes de choc audibles.

    Climat encore méconnu

    Sur la Terre, les tempêtes et tourbillons de poussière (“dust devils”) dans les zones désertiques génèrent aussi des champs électriques. Mais l’électrification des particules aboutit rarement à de réelles décharges.

    Sur Mars, «à cause de la pression qui est très basse et de la composition de l’atmosphère, la quantité de charges à accumuler pour générer une décharge est beaucoup plus faible», explique M. Chide.

    La confirmation de ce mécanisme, qui facilite le soulèvement des poussières, est un pas de plus dans la compréhension du climat martien, encore largement méconnu.

    C’est un peu comme le cycle de l’eau sur terre. On sait en effet que «c’est la poussière qui pilote le climat martien» avec, par exemple, une «saison des tempêtes de poussières qui va commencer d’ici à la fin de l’année», souligne le chercheur.

    En accélérant certaines réactions chimiques dans l’atmosphère, ces décharges pourraient aussi conduire à la production de substances hautement oxydantes, qui, en condensant, seraient capables de détruire les molécules organiques – éléments constitutifs de la vie – à la surface de Mars. Cela pourrait aussi expliquer la disparition étonnamment rapide du méthane, un sujet de débat scientifique depuis plusieurs années.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/sur-mars-des-temp-tes-de-poussi-re-avec-des-d-charges-lectriques-2984298.html

  • Saga G Milgram

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    @duJambon

    Ce “youtubeur” est une bouffée d’air frais, qui m’aide a vider les poubelles de la connerie ambiante. :ahah:

    Il prépare un doc sur la religion, et vu le pragmatisme du personnage ça va donner comme on disait plus jeune, mais je crains que ce soit “casse gueule” même si je sens déjà que je vais adorer.

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    a quand des singes connectés qui pedalent dans les serveurs IA §? 😊

  • Dans la jungle du home-cinéma

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    Après le Dolby vision 2, c’est au tour de FRC HDR10+ Advanced de suivre le mouvement

    Le lissage de mouvement a mauvaise réputation auprès de la plupart des cinéphiles, ainsi que de nombreux amateurs de home cinéma et créateurs de contenu. Également appelé interpolation de mouvement ou interpolation vidéo, il est présent sur quasiment tous les téléviseurs modernes. Il est censé éliminer les saccades des films et des séries télévisées tournés en 24p (24 images par seconde) ou 25p et affichés sur des téléviseurs 60 Hz ou 120 Hz. Cependant, le lissage de mouvement engendre souvent le fameux effet « soap opera » et des artefacts visuels indésirables.

    Deux nouvelles normes HDR, HDR10+ Advanced et Dolby Vision 2, ambitionnent de révolutionner notre perception du lissage des mouvements et d’aligner plus fidèlement l’interpolation de mouvement sur la vision du créateur. Cependant, il est difficile de prédire si elles y parviendront.

    FRC intelligent HDR10+ Advanced

    Aujourd’hui, Samsung a dévoilé les détails de la prochaine version du format HDR10, qui introduit six nouvelles fonctionnalités. Parmi les plus intéressantes de HDR10+ Advanced figure HDR10+ Intelligent FRC (conversion de fréquence d’images), censée améliorer la fluidité des mouvements.

    Un téléviseur doté de la fonction de lissage de mouvement analyse chaque image vidéo et tente de déterminer à quoi ressembleraient les images supplémentaires si la vidéo était diffusée à une fréquence d’images correspondant à la fréquence de rafraîchissement du téléviseur. Le téléviseur insère ensuite ces images dans la vidéo. Par exemple, un téléviseur 60 Hz avec le lissage de mouvement activé tentera de supprimer les saccades d’un film 24p en insérant des images afin que la vidéo soit diffusée comme si elle avait été filmée à 60p. Pour certains, cela paraît normal et peut rendre les mouvements, notamment les panoramiques et les zooms, plus fluides. Cependant, d’autres trouvent que les films et les séries ressemblent davantage à des feuilletons, ou donnent l’impression d’avoir été filmés avec des caméras vidéo plus rapides plutôt qu’avec des caméras argentiques. Des critiques, y compris de grands noms d’Hollywood , affirment que le lissage de mouvement paraît artificiel et s’écarte de la vision du créateur .

    la fonctionnalité Intelligent FRC adopte une approche plus nuancée du lissage de mouvement en permettant aux créateurs de contenu de définir le niveau de lissage appliqué à chaque scène Selon Forbes, . Elle est également conçue pour ajuster l’intensité de l’interpolation de mouvement en fonction de la luminosité ambiante.

    Mouvement authentique Dolby Vision 2

    La technologie Intelligent FRC de HDR10+ Advanced ressemble étrangement à la fonction Authentic Motion que Dolby a annoncée en septembre pour sa future norme HDR, Dolby Vision 2 .

    Dans son communiqué, Dolby décrit Authentic Motion comme « le premier outil de contrôle de mouvement créatif au monde permettant de rendre les scènes plus authentiquement cinématographiques, sans saccades indésirables, plan par plan ». Authentic Motion sera disponible sur les téléviseurs compatibles avec la version la plus avancée de Dolby Vision 2, appelée Dolby Vision 2 Max, et ciblera les téléviseurs haut de gamme.

    En septembre, TechRadar a rapporté qu’Authentic Motion proposerait 10 niveaux de lissage de mouvement, citant une démonstration de la fonctionnalité appliquée à une scène de la série Amazon Prime Video Paris Has Fallen, filmée à 25 images par seconde. Dans cette démonstration, la vidéo passait du niveau 5 de lissage de mouvement lors d’un travelling au niveau 3 lorsque « la caméra a commencé à s’incliner légèrement vers le bas », puis au niveau 1 « lorsque la caméra s’est stabilisée », et enfin au niveau 0 « lorsque la caméra fixe suivait la femme qui parlait ».

    Cela va-t-il fonctionner ?

    Nous ne disposons pas encore de suffisamment d’informations sur les deux normes HDR pour être convaincus que ces technologies amélioreront l’apparence des vidéos utilisant le lissage de mouvement, en particulier pour les spectateurs déjà rebutés par ce type de lissage.

    Offrir aux créateurs un contrôle accru sur le moment précis et l’intensité de l’application du lissage de mouvement pourrait éviter l’utilisation excessive de l’effet « soap opera » dans certaines scènes. Cependant, aucune norme n’a démontré que le lissage de mouvement paraîtra naturel lorsqu’il est appliqué à différentes échelles à des plans spécifiques.

    Aucune des deux normes n’aborde la question des artefacts visuels liés au lissage de mouvement, tels que les halos. Ces artefacts apparaissent lorsqu’un téléviseur peine à déterminer l’apparence de l’image intermédiaire entre deux images très différentes. Laisser aux créateurs le soin de définir des niveaux de lissage de mouvement par scène ne résout pas ce problème de manière évidente.

    Samsung a présenté à certains médias une « simulation » de ce à quoi elle souhaiterait que la technologie Intelligent FRC du HDR10+ Advanced ressemble. Cependant, une simulation est très différente du rendu réel de cette technologie sur un téléviseur compatible. Si cela vous intéresse, vous pouvez néanmoins consulter des images de ces simulations sur les sites de Forbes et Trusted Reviews .

    Une autre question cruciale concerne l’adoption et la disponibilité, non seulement pour les fabricants de téléviseurs, mais aussi pour les créateurs. Le HDR10+ a été annoncé en 2017 et est compatible avec 500 films et 16 services de streaming , selon Forbes. Dolby Vision est apparu en 2014 et, en 2020, Dolby annonçait que 900 titres de films prenaient en charge ce format [PDF] . On ignore encore l’impact que le mastering pour le HDR10+ Advanced ou les fonctionnalités de fluidification d’image de Dolby Vision 2 pourrait avoir sur les créateurs de contenu, par rapport aux normes HDR actuelles.

    La technologie HDR10+ Advanced devrait être lancée sur les téléviseurs Samsung de 2026 et être compatible avec Prime Video. La date de sortie de Dolby Vision 2 HDR n’est pas encore annoncée.

    De nombreux téléviseurs étant équipés par défaut du lissage de mouvement , les améliorations apportées à cette technologie pourraient optimiser l’expérience visuelle d’un large public. Cependant, les deux futures normes HDR ont encore un long chemin à parcourir pour que le lissage de mouvement paraisse naturel et pour convaincre les plus grands noms du cinéma .

    Source: https://arstechnica.com/gadgets/2025/11/hdr10-advanced-joins-dolby-vision-2-in-trying-to-make-you-like-motion-smoothing/

    Parce qu’il faut bien vendre pour maintenir sa fortune et pousser la croissance.

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    @Popaul a dit dans "La vengeance agit sur le cerveau comme une drogue" : l'éclairage passionnant de James Kimmel (Yale) :

    l’autre s’arrête en mode “désolé”

    C’est déjà ça, parce que tu en as, ils sont même pas désolé!

    Là, la question du coup de pelle à neige peut se poser. :ahah:

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    L’agriculture, la végétation et tout ce qui a besoin du soleil. On est vraiment une civilisation dégénérée pour s’évertuer à chercher de mauvaises solutions technologiques alors qu’un recul permet de voir qu’on a fait bien plus de mal que de bien en 200 ans de technologie débridée.

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    @Popaul a dit dans Energy Observer 3 va tester la navigation à l’ammoniaque :

    On est d’accord que les 4 panneaux verticaux peuvent se rabattre quand il y a un poil de vent.

    Ce sont des voiles, comme sur l’EO1…
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