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  • USA, La lune, c'est plus tout à fait pour demain

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    Quel que soit le résultat des élections de cette année, les États-Unis auront un nouveau président dans quelques mois. Bien qu’il existe une myriade de questions plus importantes que les vols spatiaux pour la plupart des Américains, un nouveau dirigeant du pays portera inévitablement un nouveau regard sur la politique spatiale de son pays.

    L’une des plus grandes priorités de la prochaine administration devrait être le renforcement du plan Artemis de la NASA visant à ramener des humains sur la Lune. Ce programme ambitieux et important a maintenant cinq ans et, même si ses objectifs généraux restent bien soutenus par le Congrès et la communauté spatiale, ses fondations présentent des fissures inquiétantes.

    Ces problèmes comprennent :

    Le premier vol en équipage du vaisseau spatial Orion, un véhicule en développement depuis deux décennies, reste incertain en raison de problèmes liés au bouclier thermique. La première mission d’alunissage n’a pas de date fiable. Officiellement, la NASA prévoit d’envoyer cette mission Artemis III sur la Lune en septembre 2026. Officieusement ? Soyez réaliste. Non seulement le problème du bouclier thermique d’Orion doit être résolu, mais il est peu probable qu’un atterrisseur lunaire (le véhicule Starship de SpaceX) et des combinaisons spatiales (construites par Axiom Space) soient prêts à ce moment-là. L’année 2028 est probablement une date réaliste, au plus tôt. Les projets de l’agence spatiale après Artemis III sont encore plus complexes. La mission Artemis IV impliquera théoriquement le lancement d’une version plus grande de la fusée Space Launch System (SLS) de la NASA, une nouvelle tour de lancement et une escale dans une nouvelle station spatiale près de la Lune, la Lunar Gateway. Il est de plus en plus évident que la Chine investit des ressources dans un programme lunaire crédible visant à faire atterrir deux astronautes sur la Lune d’ici 2030, cherchant une « victoire » géopolitique en battant l’Amérique lors de son retour sur la Lune.

    Un budget stable, voire réduit, de la NASA aggrave tous ces problèmes, et il est peu probable que l’agence spatiale reçoive des augmentations significatives à court terme. Le problème fondamental d’Artemis est donc que la NASA essaie d’en faire trop avec son programme d’espace lointain avec trop peu de ressources. Nous avons déjà vu des preuves de la cannibalisation par la NASA de ses programmes scientifiques – notamment des coupes significatives dans le télescope spatial Chandra et l’annulation de la mission VIPER – pour soutenir les coûts croissants d’Artemis.

    Si l’agence continue sur cette voie, comme une grenouille dans l’eau bouillante, le programme Artemis risque de se terminer par un échec.

    Un plan simple

    Heureusement, j’ai une solution. Ce n’est peut-être pas politiquement populaire, et il y a des perdants. Parmi les plus grands figurent Boeing, SpaceX et deux centres de terrain de la NASA, le Marshall Space Flight Center et le Johnson Space Center. Cependant, si Artemis veut réussir, des choix difficiles doivent être faits.

    Pour les décideurs politiques, deux objectifs stratégiques sont ici menacés. La première est de perdre la course géopolitiquement importante contre la Chine, la Russie et leurs partenaires vers la Lune au 21e siècle. La seconde consiste à sacrifier un programme lunaire durable pour un programme inabordable à long terme.

    Dans ce contexte, voici les principaux choix politiques qui, selon moi, devraient être faits pour renforcer le programme Artemis à court et à long terme :

    Annuler le gateway lunaire Annuler la mise à niveau du bloc 1B de la fusée SLS Choisir Centaur V comme nouvel étage supérieur de la fusée SLS.

    Oublier le Gateway lunaire

    Le concept de Lunar Gateway existe désormais depuis plus de dix ans. Initialement, il a été conçu parce que la fusée SLS et le vaisseau spatial Orion n’avaient pas de « destination ». La fusée Orion et son module de service n’avaient pas suffisamment de performances pour placer le vaisseau spatial sur une orbite lunaire basse, puis revenir vers la Terre.

    La solution consistait à construire une petite station spatiale, la Gateway, sur une orbite plus élevée autour de la Lune – une orbite en halo presque rectiligne – qu’Orion pourrait atteindre et partir.

    Depuis lors, la NASA a modifié son programme dans l’espace lointain pour inclure des atterrissages sur la surface de la Lune. La Lune est donc désormais la véritable destination. Au sein du gouvernement, cependant, plus un programme dure longtemps, plus il est difficile de le tuer. En conséquence, la NASA a proposé une autre justification pour le gateway.

    Cet été, avant une interview avec l’administrateur de la NASA, Bill Nelson, j’ai proposé plusieurs sujets dont je souhaitais discuter. L’une d’elles était simplement la raison pour laquelle il pensait que le gateway lunaire était nécessaire aux ambitions lunaires de la NASA. Il a eu le temps de se préparer. Pourtant, voici la réponse complète de Nelson :

    Vous n’aurez pas seulement une station de passage pour les astronautes, vous aurez également la possibilité de faire de la science tout au long de l’année, même lorsque les astronautes ne sont pas sur lgateway. Et si vous souhaitez une réponse plus détaillée, nous vous trouverons les scientifiques et parlerons de la science.

    C’est l’administrateur de la NASA, avec préavis, qui explique la raison d’être du gateway. Tout d’abord, les astronautes n’ont pas besoin de station intermédiaire. Dans la mission Artemis III, Orion s’amarrera directement à Starship. Lgateway n’est donc tout simplement pas nécessaire pour atteindre la Lune.

    Deuxièmement, si l’objectif de la NASA est d’améliorer les résultats scientifiques en orbite autour de la Lune, elle pourrait construire quelques orbiteurs robotisés pour un coût de quelques centaines de millions de dollars. Dépenser 20 fois plus pour mettre quatre humains en orbite autour de la Lune pendant quelques semaines tous les ans ou deux est bien moins bénéfique.

    Au-delà de la réponse de Nelson, la NASA a cité d’autres raisons pour le gateway. La première est qu’il pourrait s’agir d’un « point de départ » pour des missions humaines vers Mars ou ailleurs dans le système solaire. Cependant, le gateway ne devrait avoir une durée de vie que de 15 ans et vieillira donc probablement avant que la NASA n’en ait besoin pour les missions sur Mars. Ce point a été souligné dans un récent rapport du Government Accountability Office.

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    Comment se déroulera (probablement) la mission Artemis IV

    “Le programme Gateway travaille actuellement au lancement de sa capacité initiale en 2027 ; ainsi, le Gateway aurait pu dépasser sa durée de vie en orbite prévue de 15 ans dès 2042, alors que les missions avec équipage vers Mars ne font que commencer”, indique le rapport.

    (Tous les discours joyeux selon lesquels Gateway servirait de point d’étape pour les missions sur Mars sont stupides, quoi qu’il en soit. Le seul véhicule conçu ou construit aujourd’hui qui pourrait atteindre Mars de notre vivant, avec des humains à son bord, est le vaisseau spatial Starship de SpaceX ou ses successeurs. Et ceux-ci sont conçus pour être ravitaillés en orbite terrestre basse, pas sur la Lune.)

    Certains partisans de Gateway ont également noté qu’une telle station prolonge les partenariats fructueux établis dans le cadre du programme de la Station spatiale internationale. C’est probablement la justification la plus solide en faveur de Gateway. Des partenaires clés en Europe et ailleurs prévoient de construire à terme des modules à connecter à la passerelle. Cependant, la NASA pourrait améliorer cette situation en s’engageant dans une installation semi-permanente sur la surface lunaire. Les partenaires internationaux pourraient remplacer les modules Gateway par les voyages vers la Lune et la possibilité d’y construire des habitats.

    Je veux dire quelque chose clairement ici. Je ne suis pas opposé à une station spatiale autour de la Lune, et je n’ai certainement aucune mauvaise volonté envers ceux qui travaillent sur le programme Gateway. C’est juste que le Gateway introduit des coûts et de la complexité dans le programme Artemis à un moment où la NASA est déjà aux prises avec un superflu des deux.

    Si Gateway devait être annulé, les plus grands perdants seraient SpaceX et le Johnson Space Center de Houston. SpaceX a un contrat, potentiellement d’une valeur de plusieurs milliards de dollars , pour fournir la Lunar Gateway sur une période de 15 ans. SpaceX a beaucoup à faire, donc perdre un contrat logistique comme celui-ci est récupérable. Quant au Johnson Space Center, les équipes dirigeant le projet Gateway pourraient passer à travailler sur des activités de surface plus robustes.

    La NASA bénéficierait de plusieurs avantages en annulant Gateway. Cela inclut une réduction de l’énergie, ou delta-v, nécessaire pour mener à bien les missions lunaires. L’élimination de Gateway simplifie également les atterrissages lunaires. Exiger qu’Orion et Starship s’amarrent et se détachent de la passerelle est inutilement complexe. Il y a aussi le problème embêtant : parce que Starship est beaucoup plus grand que Gateway, il pourrait déstabiliser la plus petite station .

    Il y a aussi de l’argent à économiser. La construction initiale de la Lunar Gateway devrait coûter 5,3 milliards de dollars. L’entretien annuel sera probablement de l’ordre d’un milliard de dollars. Enfin, il y a une autre raison importante. Et c’est un problème important : l’annulation de Gateway donne à la NASA la possibilité d’annuler la coûteuse version Block 1B de la fusée SLS.

    1B, to be, or not to be

    La NASA et Boeing travaillent sur la mise à niveau du bloc 1B de la fusée SLS depuis maintenant une décennie. Cela implique essentiellement le développement d’un deuxième étage plus puissant, connu sous le nom d’étage supérieur d’exploration, qui sera placé au sommet de l’étage principal. Boeing développe ce nouvel étage supérieur. De plus, la NASA travaille avec Bechtel pour construire une tour de lancement plus grande pour ce nouveau véhicule.

    L’étage supérieur et la tour de lancement sont tous deux en retard sur le calendrier et, parce que ces projets ont été proposés à prix coûtant plutôt qu’à prix fixe, ils dépassent considérablement le budget prévu. La NASA prévoit désormais que le développement de la fusée Block 1B coûtera 5,7 milliards de dollars d’ici son achèvement en 2028. (Au départ, la fusée devait être prête en 2021 pour un prix bien inférieur.) Quant à la tour de lancement, son coût a augmenté de près d’un facteur 10, pour un montant estimé à 2,7 milliards de dollars . Il devait être terminé à présent.

    Le principal avantage d’un nouvel étage supérieur est qu’il augmente les performances de la fusée SLS de 27 tonnes à 38 tonnes vers la Lune. Cela permet à la fusée de lancer non seulement le vaisseau spatial Orion, mais aussi de « co-manifester » une charge utile en orbite lunaire. Cependant, la principale utilisation par la NASA de cette fonction de co-manifestation est de livrer des éléments de la passerelle lunaire là où l’équipage d’Orion peut les installer.

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    La version Block 1b de la fusée SLS de la NASA sera nettement plus grande que le Block 1.

    C’est exact. Essentiellement, le bloc 1B de la fusée existe uniquement pour construire la passerelle. Ce nouvel étage SLS n’est pas nécessaire pour les missions d’atterrissage habité. Il n’est pas non plus nécessaire de livrer du matériel sur la Lune. Les deux plus grands atterrisseurs lunaires sous contrat de la NASA, Starship de SpaceX et Blue Moon de Blue Origin, prévoient d’utiliser leurs propres grandes fusées. Loin d’avoir besoin de la fusée SLS remplaçable, la NASA disposera de deux moyens réutilisables pour livrer de grosses marchandises sur la Lune.

    En annulant le bloc 1B, la NASA économiserait non seulement des milliards de dollars en coûts de développement encore à dépenser, mais réduirait également considérablement le coût par lancement de la fusée SLS. En effet, le coût d’un seul étage supérieur d’exploration est susceptible d’être d’environ 1 milliard de dollars, ce qui est ridicule pour le deuxième étage d’une fusée uniquement.

    Surtout quand il existe une meilleure option.

    Centaur V prend vie

    Pour les trois premiers lancements de la fusée SLS, connue sous le nom de Block 1, la NASA a acheté un « étage de propulsion cryogénique intermédiaire » à United Launch Alliance. Il s’agit d’une version légèrement modifiée de l’étage supérieur anciennement utilisé par la fusée Delta IV de United Launch Alliance.

    Bien que la société ait arrêté la production de cet étage, elle l’a remplacé par un étage supérieur Centaur V plus puissant, doté d’une technologie similaire. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un remplacement immédiat de l’étage de propulsion cryogénique provisoire, des modifications pourraient être apportées à l’étage central de la fusée SLS et à sa tour de lancement pour accueillir le Centaur V.

    Pourquoi ne pas simplement annuler la fusée SLS maintenant ? Pour 4,1 milliards de dollars par lancement, c’est certes une option alléchante d’un point de vue budgétaire. Mais pour le moment, la route la plus directe pour amener les astronautes de la NASA sur la Lune se fait à l’intérieur d’Orion, au sommet d’une fusée SLS. La seule fonction essentielle que remplissent ces véhicules est d’amener l’équipage sur une orbite de halo presque rectiligne autour de la Lune et retour.

    La bonne nouvelle est que les Centaur V devraient être relativement bon marché, certainement une infime fraction de ce que la NASA paiera pour l’étage supérieur d’exploration. En effet, United Launch Alliance prévoit déjà d’en construire deux douzaines par an pour sa fusée Vulcan. Ajouter un étage supplémentaire ne poserait aucun problème pour une entreprise qui a investi massivement dans une production plus rapide de boosters et d’étages supérieurs.

    Le coût de l’annulation de l’étage supérieur d’exploration entraînerait une perte financière pour Boeing. Cependant, l’entreprise a donné de mauvais résultats dans le cadre du contrat, selon l’inspecteur général de la NASA . De plus, Boeing serait toujours responsable de l’étape principale, un contrat lucratif. Les ingénieurs de la NASA du Marshall Space Flight Center travaillant sur le programme de l’étage supérieur pourraient être recentrés sur la production de propulseur sur la Lune, le stockage du propulseur dans l’espace et le soutien aux travaux cruciaux sur les atterrisseurs lunaires.

    Cela ne résout pas tous les problèmes, mais…

    Ces solutions ne résolvent pas les problèmes immédiats de la NASA concernant Artemis, à savoir les inquiétudes concernant le bouclier thermique d’Orion et l’état de préparation de l’atterrisseur lunaire Starship et des combinaisons spatiales pour Artemis III. Cependant, l’annulation de Gateway libérerait des ressources pour soutenir ces programmes et se concentrer sur leur réussite.

    De plus, il n’existe pas de bonnes alternatives à court terme à Orion et Starship qui nous permettraient d’atteindre la Lune plus rapidement. Orion est le seul véhicule humain disponible dans l’espace lointain pour les prochaines années. Et il n’existe pas d’autres bonnes options d’atterrissage sur la Lune. Alors que certains défenseurs du vieil espace ont déclaré que la NASA devrait abandonner Starship pour un atterrisseur plus simple, de type Apollo, cela augmenterait considérablement le budget de la NASA, et les entrepreneurs traditionnels ne fourniraient presque certainement pas de matériel prêt pour l’espace avant de nombreuses années.

    À long terme, apporter les changements politiques décrits ci-dessus serait extrêmement sain pour le programme Artemis. Ils clarifieraient les objectifs de la NASA : se concentrer sur les activités à la surface de la Lune, établir des colonies près du pôle Sud et déterminer quelles ressources sont présentes et exploitables. Cela donnerait à la NASA une solide chance de surpasser la Chine sur la Lune. Ce pays ne s’amuse pas avec une station spatiale lunaire mais préfère se concentrer sur la surface.

    Ces changements de politique permettraient d’économiser environ 2 milliards de dollars par an sur le budget de la NASA pour l’espace lointain. L’agence spatiale pourrait utiliser ces fonds à diverses fins, notamment pour garantir que son véhicule de transport lunaire, son rover pressurisé, ses habitats de surface, ses centrales nucléaires et d’autres programmes lunaires soient financés pour réussir plutôt que pour mourir de faim.

    Après des décennies de confinement en orbite terrestre basse, la NASA dispose enfin d’un programme crédible pour renvoyer les humains dans l’espace lointain. Mais avec son approche actuelle, l’agence essaie de faire trop de choses pour trop de raisons. Il ne peut pas simultanément établir une présence solide sur la Lune et en orbite haute autour de la Lune. Une approche plus simple – se concentrer sur la surface lunaire – est la voie la plus susceptible de réussir.

    Les partisans de la passerelle lunaire soutiennent qu’elle ajoute de la durabilité au programme Artemis en fournissant une station de passage. Le problème est que cette station, située sur une orbite éloignée de la surface lunaire, n’est en réalité en route vers nulle part.

    Pour arriver quelque part, Artemis doit éviter de s’égarer en route.

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/10/heres-how-to-revive-nasas-artemis-moon-program-with-three-simple-tricks/

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    @patricelg Ils ont le temps de recevoir des raccords adaptés, mais j’espère qu’ils sont déjà de même type et de même dimension.

    Faudrait pas refaire l’erreur d’apollo 13 avec les cartouches de filtrage de co2 du lem et de la capsule complètement différentes.

    Et de toute façon, les risques en montée et en descente ne sont pas les mêmes. Dans ce sens-là, ils ont plus de chances de mourir grillés que par décompression vu qu’ils sont déjà dans le vide.

  • Les misères de l'âge sur les sondes spatiales

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    Après avoir fait un alzeihmer, Voyager 1 a failli faire un AVC.

    Le vaisseau spatial utilise ses propulseurs pour rester pointé vers la Terre, mais après 47 ans dans l’espace, certains tubes de carburant sont obstrués.

    Pas question de lui faire une angioplastie et pose d’un stent à cette distance (plus 24 milliards de km).

    Après 47 ans, un tube de carburant à l’intérieur des propulseurs est obstrué par du dioxyde de silicium, un sous-produit qui apparaît avec l’âge à partir d’un diaphragme en caoutchouc dans le réservoir de carburant du vaisseau spatial. Le colmatage réduit l’efficacité avec laquelle les propulseurs peuvent générer de la force. Après des semaines de planification minutieuse, l’équipe a remplacé le vaisseau spatial par un autre ensemble de propulseurs.

    Les propulseurs sont alimentés par de l’hydrazine liquide, qui est transformée en gaz et libérée en plusieurs dizaines de millisecondes pour incliner doucement l’antenne du vaisseau spatial vers la Terre. Si le propulseur bouché était en bon état, il lui faudrait effectuer environ 40 de ces courtes impulsions par jour.

    Les deux sondes Voyager comportent trois ensembles, ou branches, de propulseurs : deux ensembles de propulseurs de propulsion d’attitude et un ensemble de propulseurs de manœuvre de correction de trajectoire. Lors des survols planétaires de la mission, les deux types de propulseurs ont été utilisés à des fins différentes. Mais comme Voyager 1 suit un chemin immuable hors du système solaire, ses besoins en propulseur sont plus simples et l’une ou l’autre branche du propulseur peut être utilisée pour pointer le vaisseau spatial vers la Terre.

    En 2002, l’équipe d’ingénierie de la mission, basée au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, a remarqué que certains tubes de carburant dans la branche du propulseur de propulsion d’attitude utilisée pour le pointage étaient obstrués, l’équipe est donc passée à la deuxième branche. Lorsque cette branche a montré des signes de colmatage en 2018 , l’équipe est passée aux propulseurs de manœuvre de correction de trajectoire et utilise cette branche depuis lors.

    Aujourd’hui, ces tubes de propulseur de correction de trajectoire sont encore plus obstrués que les branches d’origine ne l’étaient lorsque l’équipe les a échangés en 2018 . Les tubes bouchés sont situés à l’intérieur des propulseurs et dirigent le carburant vers les lits catalytiques, où il est transformé en gaz. (Ceux-ci sont différents des tubes de carburant qui envoient l’hydrazine aux propulseurs.) Là où l’ouverture du tube n’avait à l’origine que 0,01 pouce (0,25 millimètre) de diamètre, le colmatage l’a réduit à 0,0015 pouce (0,035 mm), soit environ la moitié de la largeur. d’un cheveu humain. En conséquence, l’équipe a dû revenir à l’une des branches de propulseur de propulsion d’attitude.

    Réchauffer les propulseurs

    Passer à différents propulseurs aurait été une opération relativement simple pour la mission de 1980 ou même de 2002. Mais l’âge du vaisseau spatial a introduit de nouveaux défis, principalement liés à l’alimentation électrique et à la température. La mission a éteint tous les systèmes embarqués non essentiels, y compris certains chauffages, des deux engins spatiaux afin d’économiser leur alimentation électrique en diminution progressive , générée par la décomposition du plutonium .

    Bien que ces mesures aient permis de réduire la puissance, elles ont également conduit à un refroidissement du vaisseau spatial, un effet aggravé par la perte d’autres systèmes non essentiels qui produisaient de la chaleur. Par conséquent, les branches des propulseurs de propulsion d’attitude sont devenues froides, et les allumer dans cet état pourrait les endommager, rendant les propulseurs inutilisables.

    L’équipe a déterminé que la meilleure option serait de réchauffer les propulseurs avant le changement en allumant ce qui avait été considéré comme des radiateurs non essentiels. Cependant, comme pour tant de défis auxquels l’équipe Voyager a été confrontée, cela a posé un casse-tête : l’alimentation électrique du vaisseau spatial est si faible que l’allumage des chauffages non essentiels nécessiterait que la mission éteigne autre chose pour fournir aux radiateurs une électricité adéquate, et tout qui fonctionne actuellement est considéré comme essentiel.

    Après avoir étudié la question, ils ont exclu d’éteindre l’un des instruments scientifiques encore en fonctionnement pendant une durée limitée, car il existe un risque que l’instrument ne revienne pas en ligne. Après une étude et une planification supplémentaires, l’équipe d’ingénierie a déterminé qu’elle pouvait éteindre en toute sécurité l’un des chauffages principaux du vaisseau spatial pendant une heure maximum, libérant ainsi suffisamment d’énergie pour allumer les chauffages du propulseur.

    Cela a fonctionné. Le 27 août, ils ont confirmé que la branche de propulseur nécessaire était de retour en action, aidant ainsi à diriger Voyager 1 vers la Terre.

    “Toutes les décisions que nous devrons prendre à l’avenir nécessiteront beaucoup plus d’analyse et de prudence qu’auparavant”, a déclaré Suzanne Dodd, chef de projet Voyager au Jet Propulsion Laboratory qui gère Voyager pour la NASA.

    Les vaisseaux spatiaux explorent l’espace interstellaire, la région située en dehors de la bulle de particules et des champs magnétiques créés par le Soleil, où aucun autre vaisseau spatial n’est susceptible de se rendre avant longtemps. L’équipe scientifique de la mission s’efforce de maintenir les Voyagers en activité le plus longtemps possible, afin qu’ils puissent continuer à révéler à quoi ressemble l’environnement interstellaire.

    Source: https://www.jpl.nasa.gov/news/voyager-1-team-accomplishes-tricky-thruster-swap/

    Aucun rapport, mais juste pour les yeux, une petite section de la bordure extérieure de notre galaxie:

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    Resultat des comptes n’est pas Elon Musk qui veut, courage Xi tu y es presque. :ahah: on sent que les “pieds” veulent bien encaisser mais pas trop.

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    L’intérêt croissant pour les bactériophages rappelle leur découverte historique par Félix d’Hérelle, un pionnier dans le domaine. Leur utilisation est une alternative qui pourrait sauver des millions de vies face à l’échec croissant des antibiotiques. Il est également intéressant de noter que, malgré leur potentiel, les phages ont été longtemps ignorés dans les pays occidentaux à cause de l’avènement des antibiotiques, mais ils connaissent aujourd’hui un renouveau.

    Cette découverte ouvre la voie à une utilisation accrue des bactériophages dans les traitements des infections nosocomiales et pourrait représenter une des meilleures armes contre les “super-bactéries” responsables de tant de décès.

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    Mission réussie de bout en bout: la capsule de SpaceX a amerri au large de la Floride avec ses 4 membres à bord

    La capsule de la mission Polaris Dawn de SpaceX a amerri dimanche au large de la Floride (Etats-Unis) après que son équipage a réalisé cette semaine la première sortie spatiale privée de l’Histoire.

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    Le vaisseau Dragon a amerri à 03H37 du matin heure locale (07H37 GMT), selon les images d’une vidéo de SpaceX retransmise en direct. Une équipe s’est immédiatement déployée pour récupérer la capsule et les quatre membres de l’équipage.

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    Tous les principaux objectifs de la mission, qui marque une nouvelle étape dans l’exploration commerciale de l’espace, ont été remplis.

    Elle a été menée sous l’impulsion et avec le soutien pécuniaire du milliardaire américain Jared Isaacman, patron de l’entreprise financière Shift4. Également à bord: deux ingénieures chez SpaceX, Sarah Gillis et Anna Menon, ainsi qu’un ancien de l’armée de l’Air américaine, Scott Poteet.

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    Source et plus: https://www.7sur7.be/sciences/mission-reussie-de-bout-en-bout-la-capsule-de-spacex-a-amerri-au-large-de-la-floride-avec-ses-4-membres-a-bord~a88daebdb/

  • La voile solaire n'est plus de la science-fiction

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    C’est le Comte Dooku qui avait un voilier spacial, non?

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    C’est juste peint sur le firmament 😉

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    @Mister158 C’est déjà beaucoup 🙂 le comment du pourquoi, n’est pas si intéressant que ça pour le commun des mortels, l’exploit, par contre…

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    Durant son survol de la Terre en août, la sonde spatiale européenne Juice a réussi son test en détectant les éléments nécessaires à la vie dans l’atmosphère terrestre, indique mardi l’Agence spatiale européenne (ESA).

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    La sonde Juice, chargée d’explorer les lunes de Jupiter, emporte plusieurs instruments suisses (archives). (Un coucou ?)

    Le 20 août 2024, la sonde spatiale Juice a accompli une «première mondiale» en exécutant un passage proche de la Lune puis de la Terre, destiné à faciliter son voyage vers Jupiter. L’opération consistait à passer près d’un corps céleste pour profiter de son attraction gravitationnelle, une force naturelle qui permet de dévier la trajectoire de l’engin spatial et de modifier sa vitesse.

    Ce survol représentait une opportunité de tester et calibrer les instruments scientifiques embarqués par la sonde, ainsi que de s’assurer qu’ils étaient prêts pour l’arrivée de Juice sur Jupiter, précise l’ESA.

    La sonde fonctionne correctement

    Deux instruments ont ainsi collecté des données indiquant que la Terre est habitable. Ils ont notamment montré la présence d’eau, de carbone, d’hydrogène, d’azote, d’oxygène, de phosphore ainsi que de soufre dans l’atmosphère, soit les éléments composant le plus couramment les organismes vivants.

    Plus importante que cette «découverte» en tant que telle est la confirmation que les instruments de la sonde fonctionnent correctement. «Nous ne sommes évidemment pas surpris par ces résultats», souligne Olivier Witasse, scientifique impliqué dans le projet Juice.

    «Mais cela indique que les instruments fonctionneront correctement sur Jupiter, où ils devront déterminer si les lunes glacées de la planète pourraient représenter des habitats potentiels pour des formes de vies passées ou présentes», a-t-il ajouté.

    Juice (abréviation de «Jupiter Icy Moons Explorer") a été lancée en avril 2023. Son arrivée sur Jupiter est prévue en 2031. La sonde observera les lunes glacées Europe, Ganymède et Callisto, à la recherche d’environnements propices à l’apparition d’une vie extra-terrestre. Ces lunes pourraient en effet contenir des océans d’eau liquide sous leur croûte glacée.

    Instruments suisses

    Des instruments fabriqués en Suisse sont à bord. L’Université de Berne est au premier rang avec le spectromètre de masse NIM (Neutral and Ion Mass Spectrometer), élaboré en collaboration avec le Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche (Empa).

    Les scientifiques bernois ont également développé un module de l’instrument qui servira à étudier la typographie de Ganymède, ainsi que l’unité d’optique et de calibrage de l’appareil devant mesurer les ondes de chaleur de l’atmosphère de Jupiter.

    L’Institut Paul Scherrer a quant à lui fourni le détecteur de radiations RADEM (Radiation-hard Electron Monitor). Cet instrument, qui fonctionnera durant les huit années que doit durer le voyage, est chargé de récolter des informations sur l’activité solaire et son influence sur notre planète. Il servira aussi à cartographier les ceintures de radiations complexes de Jupiter.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/la-sonde-spatiale-juice-confirme-que-la-vie-est-possible-sur-terre-2360891.html

  • L'ISS capture un lever de soleil orbital époustouflant

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    9 septembre 2024 om 12:09 uur
    De superbes images d’un “lever de soleil orbital” ont été capturées par l’astronaute de la NASA Matthew Dominick à bord de la Station spatiale internationale. Publiée le 1ᵉʳ septembre, la vidéo fascinante montre le ciel terrestre illuminé par un lever de soleil qui approche, alors que l’ISS survolait l’Europe. Elle offre également une vue époustouflante de la Voie lactée.

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    Vidéo et Source: https://www.7sur7.be/video/production/liss-capture-un-lever-de-soleil-orbital-epoustouflant-en-time-lapse-716784

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    Le survol de la surface de Mercure est le quatrième des six que doit effectuer l’engin européo-japonais avant d’atteindre sa cible. Un drôle de parcours, de plus de 9 milliards de km, entamé en octobre 2018 à l’aide d’une fusée Ariane 5.

    «C’est la planète la plus proche du Soleil, et la plus difficile à atteindre pour une sonde interplanétaire», dit à l’AFP Alain Doressoundiram, astronome de l’Observatoire de Paris-PSL.

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    Elle n’est pourtant pas plus distante de la planète bleue que Mars, atteignable au mieux en sept mois. Le problème est que, pour retenir une sonde en orbite, la toute petite masse de Mercure rend sa force d’attraction gravitationnelle extrêmement faible par rapport à celle du Soleil.

    «Il faut beaucoup plus d’énergie pour freiner et s’arrêter à Mercure que pour aller jusqu’à Mars», explique l’astronome, avec le risque sinon de finir en cendres ou de se perdre dans le système solaire.

    Source: https://www.lesoir.be/621201/article/2024-09-07/une-sonde-spatiale-frole-mercure-la-planete-la-plus-difficile-atteindre-photos

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    Blue Origin , qui est dirigé par le fondateur d’Amazon Jeff Bezos , a envoyé aujourd’hui le vol NS-26 de six personnes dans l’espace depuis son port spatial de l’ouest du Texas. Le décollage a eu lieu à 9 h 07 HAE (13 h 07 GMT ; 8 h 07, heure locale du Texas). Le vol a atteint une altitude maximale d’environ 341 000 pieds (104 000 mètres) avant de revenir pour un atterrissage dans la poussière de l’ouest du Texas vers 9h19 HAE (13h19 GMT ou 8h19 heure locale).

    Alors que l’équipage sortait de la capsule RSS First Step, ils ont applaudi les amis et la famille réunis pour assister à leur retour. “Je suis allé dans l’espace !” » a crié la passagère Nicolina Elrick alors qu’elle levait les mains en l’air en tant que première membre d’équipage à sortir.

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    Nicolina Elrick, passagère du Blue Origin NS-26, célèbre après son atterrissage le 29 août 2024.

    La mission semble s’être déroulée sans problème. “De haut en bas. C’est l’un des vols les plus propres que j’ai vu de cette fusée. Mais derrière chaque fusée se cache une équipe extraordinaire”, a déclaré Ariane Cornell, commentatrice du lancement de Blue Origin, au retour de la capsule.

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    Le booster New Shepard de Blue Origin revient pour l’atterrissage après le lancement de la mission NS-26 le 29 août 2024.

    Comme le nom de la mission l’indique, le NS-26 était le 26e vol au total pour New Shepard. La mission a été lancée au sommet de la fusée New Shepard de la société , la combinaison fusée-capsule réutilisable de Blue Origin. C’était la huitième mission de ce type visant à transporter des personnes.

    Les vols New Shepard durent 10 à 12 minutes entre le décollage et l’atterrissage de la capsule. Les passagers à bord du véhicule peuvent vivre quelques minutes d’apesanteur et voyager au-dessus de la ligne Kármán , la borne de 100 kilomètres de haut que beaucoup de gens considèrent comme la limite de l’espace.

    Blue Origin n’a pas révélé combien coûte un siège à bord du New Shepard. Virgin Galactic , le principal concurrent de la société dans le domaine du tourisme spatial suborbital, facture actuellement 600 000 dollars par billet.

    Les six personnes qui ont volé à bord du NS-26 comprenaient la philanthrope et entrepreneur Nicolina Elrick, le professeur d’université Rob Ferl, l’homme d’affaires Eugene Grin, le cardiologue Eiman Jahangir, l’étudiant Karsen Kitchen et l’entrepreneur Ephraim Rabin.

    Ferl est devenu le premier chercheur financé par la NASA à voler dans l’espace avec ce vol, au cours duquel le scientifique de l’Université de Floride et directeur de l’institut spatial de l’université a mené des expériences sur la croissance des plantes en microgravité. “À mesure que les programmes spatiaux commerciaux ont progressé et que l’accès à l’espace est devenu plus disponible, j’ai toujours espéré pouvoir mener moi-même nos expériences en microgravité”, a déclaré Ferl dans un communiqué de l’Université de Floride .

    “Je suis très reconnaissant de cette opportunité. Après des années, voire des décennies, à travailler avec des astronautes pour mener nos expériences, c’est un honneur d’être à l’avant-garde des chercheurs menant leurs propres expériences dans l’espace”, a déclaré Ferl.

    Kitchen, 21 ans, a établi un record sur le vol, devenant la plus jeune femme à avoir franchi la lignée Kármán, selon Blue Origin. Mais tout le monde ne la considérera pas comme la plus jeune femme à atteindre l’espace ; La NASA et l’armée américaine attribuent des ailes d’astronaute à toute personne parcourant plus de 80 km, une marque qu’Anastatia Mayers, 18 ans, a atteinte lors d’un vol Virgin Galactic en août 2023 .

    NS-26 était le troisième lancement de New Shepard depuis la panne du véhicule lors d’un vol de recherche robotique en septembre 2022, entraînant la perte de la fusée du premier étage. (La capsule a atterri en toute sécurité.) New Shepard a repris le vol avec un lancement sans équipage en décembre 2023 , puis a transporté des personnes en mai dernier sur le NS-25 .

    Source: https://www.space.com/blue-origin-ns-26-suborbital-space-tourism-launch

    SpaceX (Elon Musk) à quant à lui reporté sa première sortie dans l’espace.

  • Premier vol privé avec sortie dans l'espace

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    Un incendie à l’atterrissage cloue les fusées Falcon 9 au sol jusqu’à nouvel ordre

    Après un vol de routine, une fusée Falcon 9 de Space X a pris feu alors qu’elle se posait sur sa barge au large de Cap Canaveral, en Floride. Cet incident pourrait retarder Polaris Dawn, la mission avec laquelle l’entreprise d’Elon Musk veut réussir la première sortie spatiale privée de l’histoire.

    Après 267 atterrissages réussi, la fusée Falcon 9 de l’entreprise américaine SpaceX a été victime d’un incident mercredi 28 août alors qu’elle se posait sur une barge au large de Cap Canaveral (Etats-Unis). La première partie de la mission a été un succès avec la mise en orbite de 21 satellites puis le retour du premier étage réutilisable de la fusée vers la Terre.

    SpaceX Landing Fail: After a successful launch for Starlink, SpaceX Falcon 9’s first stage booster tipped over following touchdown on “A Shortfall of Gravitas” droneship. Landed perfectly, then it starts to tilt! This was the booster’s 23rd launch. Which, in itself, is amazing!

    pic.twitter.com/M2jIEYmwzJ

    Le calendrier des astronautes menacé

    Cet incident tombe au mauvais moment alors que la mission Polaris Dawn, déjà reportée deux fois, était sur le point de décoller à bord d’une fusée Falcon 9. Composée de quatre astronautes, elle doit permettre la première sortie extravéhiculaire privée de l’histoire dans l’espace.

    Fin septembre, une autre Falcon 9 doit, elle aussi, décoller pour emmener deux astronautes vers la station spatiale internationale. C’est son module qui ramènera les deux autres chercheurs bloqués à bord à cause de la défaillance de la capsule Starliner de Boeing.

    Source: https://www.usinenouvelle.com/article/un-incendie-a-l-atterrissage-cloue-les-fusees-falcon-9-au-sol-jusqu-a-nouvel-ordre.N2217538

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    Prudence, ne plantez pas vos piquets de tente n’importe tout, sans vous êtes préalablement renseigné! :ahah:

  • A-t-on découvert le labyrinthe du Minotaure en Crète?

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    C’était peut-être une fête foraine avec des miroirs déformants et un train fantôme

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    Des chercheurs américains ont trouvé les traces d’un vaste réservoir d’eau souterrain sur Mars, selon une étude publiée dans la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences.

    Ils ont estimé que ces eaux souterraines pourraient recouvrir la totalité de la planète, jusqu’à une profondeur d’un à deux kilomètres, et ce grâce aux données collectées entre 2018 et 2022 par la sonde spatiale Insight de la Nasa.

    Le réservoir ne sera probablement pas d’une grande utilité pour quiconque tenterait de l’exploiter pour alimenter une future colonie sur Mars, ont toutefois noté les chercheurs. Localisé dans les pores de la couche martienne, entre 11,5 et 20 kilomètres sous la surface, atteindre ce réservoir constituerait en effet un défi de taille.

    “Comprendre le cycle de l’eau sur Mars est essentiel pour comprendre l’évolution de son climat, à la surface comme à l’intérieur”, a indiqué l’assistant professeur à l’UC San Diego’s Scripps Institution of Oceanography, Vashan Wright. “Identifier où est l’eau et en quelle quantité est un bon point de départ”, a-t-il ajouté.

    Trois milliards d’années

    La communauté scientifique a déjà envoyé plusieurs sondes sur Mars pour découvrir ce qui est arrivé à l’eau qui se trouvait sur la planète, il y a environ trois milliards d’années, et surtout pour découvrir si la vie a existé à un moment sur la planète rouge.

    Selon les scientifiques, les résultats suggèrent que l’eau ne se serait pas évaporée dans l’espace, mais aurait été absorbée et filtrée par les sols.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/une-incroyable-decouverte-des-scientifiques-ont-trouve-les-traces-d-un-vaste-reservoir-d-eau-souterrain-sur-mars~a00c2643/

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    Vous avez déjà rêvé d’avoir un œil en direct sur les confins de l’Univers ? Eh bien, accrochez-vous à vos souris, car j’ai déniché un site web qui va vous faire voyager à des années-lumière d’ici, le tout bien installé dans votre fauteuil.

    Bienvenue sur Space Telescope Live, une plateforme qui vous permet de suivre en temps réel ce que les télescopes spatiaux James Webb et Hubble scrutent dans l’immensité cosmique.

    Ce site donne accès aux données en direct de ce que chaque télescope est en train d’observer, c’est à dire les cibles actuelles, comment les données sont collectées, les heures de début et de fin d’observation, qui mène les recherches et surtout, pourquoi ces observations sont faites. Le site fournit même des informations détaillées sur la cible observée, comme sa position dans le ciel, sa distance par rapport à la Terre et les objectifs scientifiques de l’observation.

    C’est une mine d’or pour les passionnés d’astronomie ! Pour info, les données proviennent directement du Space Telescope Science Institute à Baltimore, qui gère les opérations scientifiques des deux télescopes. Autant dire qu’on est à la source des données !

    Mais Korben, le James Webb observe principalement en infrarouge, alors que Hubble couvre un plus large spectre, y compris la lumière visible !

    … me diront les plus nerds d’entre vous…

    Bien vu, mes petits padawans ! En effet, bien que les deux télescopes observent une large gamme de rayonnements électromagnétiques, le JWST est optimisé pour l’infrarouge, ce qui lui permet de découvrir des aspects invisibles de l’Univers. Mais sur le site, ça reste aussi bien que ce qu’on peut voir avec Hubble, si ce n’est mieux en terme de qualité.

    En parlant de ça, je me suis demandé comment on pouvait avoir accès au graal ultime : utiliser soi-même le James Webb ! Alors, j’ai fouillé dans les méandres du net et désolé de casser vos rêves, mais c’est pas demain la veille qu’on pourra pointer le JWST vers notre étoile préférée puisque l’utilisation du télescope est réservée aux scientifiques et aux projets de recherche, qui ont été sélectionnés.

    Bon, maintenant que je vous ai mis l’eau à la bouche, je vous donne l’adresse du site et je vous laisse explorer tout ça. Et n’oubliez pas, comme dirait l’autre :

    Per aspera ad astra ,
    Par des chemins ardus jusqu’aux étoiles.

    Même si dans notre cas, on va plutôt dire :

    Par un clic de souris jusqu’aux confins du cosmos »

    – Source :

    https://spacetelescopelive.org/

    https://korben.info/explorer-univers-direct-telescopes-spatiaux-james-webb-hubble.html

    –> Très sympa j’ai trouvé.

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    On s’y attendait, les chinois l’l’ont fait 😞

    Après presque chaque vol, l’étage supérieur de cette fusée se brise en orbite.

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    Débris de l’étage supérieur de la fusée chinoise Longue Marche 6A capturés depuis le sol par Slingshot Aerospace.

    L’étage supérieur d’une fusée chinoise qui a lancé mardi un lot de satellites Internet s’est brisé dans l’espace, créant un champ de débris de plus de 300 objets dans l’une des zones les plus fréquentées de l’orbite terrestre basse.

    Le commandement spatial américain, qui suit les objets en orbite grâce à un réseau de radars et de capteurs optiques, a confirmé jeudi la rupture de la fusée. Le Space Command a déclaré que l’événement avait créé plus de 300 débris traçables. Les radars militaires au sol sont capables de suivre des objets de plus de 10 centimètres (4 pouces).

    Le coupable est le deuxième étage de la fusée chinoise Longue Marche 6A, qui a décollé mardi avec le premier lot de 18 satellites d’une mégaconstellation chinoise prévue qui pourrait à terme compter des milliers de vaisseaux spatiaux. Le deuxième étage de la Longue Marche 6A s’est apparemment désintégré après avoir placé sa charge utile de 18 satellites sur une orbite polaire à une altitude d’environ 500 milles (800 kilomètres).

    Le Commandement spatial a déclaré dans un communiqué qu’il n’avait “observé aucune menace immédiate” et “continuait de mener des évaluations de conjonction de routine pour soutenir la sécurité et la durabilité du domaine spatial”.

    Mais il faudra des décennies, voire des siècles, pour que l’effet vaporeux de la traînée aérodynamique ramène les débris dans l’atmosphère. À mesure que les objets dérivent plus bas, leurs orbites croiseront les satellites Internet Starlink de SpaceX, la Station spatiale internationale et d’autres vaisseaux spatiaux de l’équipage, ainsi que des milliers d’autres débris orbitaux, exposant les satellites commerciaux et gouvernementaux à un risque de collision.

    Un nouveau champ de débris de plus de 300 objets n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan parmi les quelque 46 000 objets suivis par le Space Command en orbite terrestre. Mais la génération d’une telle quantité de débris en un seul événement est remarquable. Selon les statistiques compilées par Jonathan McDowell , un astrophysicien qui surveille les activités mondiales de lancement et de vols spatiaux, cela se classerait dans le top 20 de tous les événements de génération de débris depuis l’aube de l’ère spatiale.

    Cette fusée a un palmarès

    La fusée de classe moyenne Longue Marche 6A a été lancée sept fois depuis ses débuts en mars 2022, et les organisations militaires et commerciales de suivi par satellite ont signalé plusieurs ruptures de l’étage supérieur de la fusée. En novembre 2022, un étage supérieur de Longue Marche 6A s’est désintégré en orbite, créant un champ de débris de plus de 500 objets traçables, selon le bureau du programme de débris orbitaux de la NASA .

    Les sociétés commerciales de suivi par satellite ont observé des champs de débris plus petits après plusieurs autres vols Longue Marche 6A cette année.

    Dans son rapport sur les statistiques de l’environnement spatial, l’Agence spatiale européenne indique qu’il y a eu plus de 640 « ruptures, explosions, collisions ou événements anormaux entraînant une fragmentation » en orbite. Ces choses arrivent donc fréquemment. Mais on ne sait pas exactement ce qui rend le Longue Marche 6A, dont l’historique de vol est relativement court, particulièrement vulnérable à la création de débris.

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    Une fusée Longue Marche 6A lance les 18 premiers satellites Internet du réseau haut débit chinois Qianfan, ou Mille Voiles.

    La plupart des fusées en service aujourd’hui soit rallument leurs moteurs pour rentrer dans l’atmosphère après avoir déployé leurs charges utiles, soit si cela n’est pas réalisable, elles se « passivent » pour vider leurs réservoirs de propulseur et vider leurs batteries afin de réduire le risque d’explosion.

    Dans un rapport de l’année dernière, le bureau du programme des débris orbitaux de la NASA a déclaré que l’étage supérieur Longue Marche 6A avait une masse d’environ 5 800 kilogrammes (12 800 livres) sans kérosène ni propulseur à oxygène liquide. Il est propulsé par un seul moteur YF-115.

    Le lancement mardi a marqué le début du déploiement du réseau Internet chinois « Mille voiles », qui sera initialement composé de 1 296 satellites, avec la possibilité de s’étendre à plus de 14 000 vaisseaux spatiaux. Cela nécessitera de nombreux lancements, dont certains utiliseront vraisemblablement la Longue Marche 6A.

    “Si ne serait-ce qu’une fraction des lancements nécessaires pour mettre en service cette mégaconstellation chinoise générait autant de débris que ce premier lancement, le résultat serait un ajout notable à la population de débris spatiaux en LEO (orbite terrestre basse)”, a déclaré Audrey Schaffer, vice-présidente du projet. président de la stratégie et des politiques chez Slingshot Aerospace, une société commerciale de suivi et d’analyse par satellite.

    La Chine est responsable de plusieurs incidents liés aux débris spatiaux, au-delà des derniers problèmes liés à la fusée Longue Marche 6A. En 2007, la Chine a détruit l’un de ses propres vaisseaux spatiaux lors d’un essai de missile antisatellite. Il s’agit du pire cas de création de débris spatiaux jamais enregistré, avec pour résultat plus de 3 000 objets traçables et environ 150 000 fragments plus petits ou plus.

    À quatre reprises entre 2020 et 2022, l’énorme étage central de la fusée lourde chinoise Longue Marche 5B est rentré dans l’atmosphère de manière incontrôlée , suscitant des inquiétudes quant aux chutes de débris qui pourraient mettre en danger les personnes et les biens sur Terre.

    La Chine prévoit davantage de vols avec ses fusées Longue Marche 5B et Longue Marche 6A. La Chine a continué à faire voler la fusée Longue Marche 5B malgré le risque qu’elle représentait pour les personnes au sol. Cependant, les champs de débris en orbite ne menacent directement personne sur Terre, mais ils augmentent le risque pour les satellites de toutes les nations, y compris le propre vaisseau spatial chinois.

    « Des événements comme celui-ci soulignent l’importance du respect des directives existantes en matière d’atténuation des débris spatiaux afin de réduire la création de nouveaux débris spatiaux et soulignent la nécessité de disposer de capacités robustes de connaissance du domaine spatial pour détecter, suivre et cataloguer rapidement les objets spatiaux nouvellement lancés afin qu’ils puissent être examinés pour détecter des conjonctions potentielles", a déclaré Schaffer dans un communiqué.

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/08/us-military-tracks-more-than-300-pieces-of-debris-from-chinese-launch/

    Combien de temps faudra-t-il avant que le scénario de Gravity ne devienne réalité ?

    Voir également: https://planete-warez.net/topic/5866/la-chine-commence-à-lancer-une-mégaconstellation-et-cela-ressemble-beaucoup-à-starlink/7?_=1723195324576