La lune, future guerre des étoiles ?
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La NASA préoccupée par l’implantation possible de la Chine sur la Lune
Le directeur de l’agence spatiale américaine, la NASA, soupçonne la Chine de vouloir revendiquer les zones de la Lune les plus riches en ressources minières et d’en exclure les États-Unis. Une manière irresponsable pour déformer les efforts spatiaux légitimes de Pékin, rétorque l’ambassade chinoise à Washington.
La course à la Lune entre les États-Unis et la Chine se resserre et les deux prochaines années pourraient déterminer qui prendra le dessus, affirme l’administrateur de la NASA, Bill Nelson.
Il prévient que Pékin pourrait s’implanter et essayer de dominer les endroits les plus riches en ressources, voire empêcher les États-Unis d’y accéder.“C’est un fait: nous sommes engagés dans une course à l’espace”, a déclaré l’ancien sénateur et astronaute de Floride dans une interview accordée à Politico.
“Nous ferions mieux de veiller à ce que les Chinois n’arrivent pas sur la Lune sous couvert de recherche scientifique. Et ce n’est pas au-delà du domaine du possible qu’ils disent: “Tenez-vous à l’écart, nous sommes ici, c’est notre territoire”.”
Selon Politico, l’armée américaine exprime elle aussi des inquiétudes croissantes quant au développement par Pékin de systèmes spatiaux qui pourraient menacer les satellites américains. Elle tire la sonnette d’alarme sur les implications sécuritaires des incursions de Pékin dans l’espace lointain.
“Il est tout à fait possible qu’ils puissent nous rattraper et nous dépasser”, a déclaré le lieutenant-général de la Force spatiale Nina Armagno le mois dernier lors d’une visite en Australie alors que la Chine lançait son 10e équipage vers sa station spatiale de Shenzhou.
“Les progrès qu’ils ont réalisés ont été époustouflants, incroyablement rapides.”Pékin affirme cependant que de telles inquiétudes quant à ses motivations ne sont pas fondées.
“Certains responsables américains ont parlé de manière irresponsable pour déformer les efforts spatiaux normaux et légitimes de la Chine”, a déclaré Liu Pengyu, porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington, dans un communiqué.
En mars 2021, la Russie et la Chine avaient signé un mémorandum de compréhension et de coopération concernant la mise en place d’une Station de recherche lunaire internationale (ILRS).
Il s’agit d’un laboratoire scientifique sur la surface et en orbite de la Lune.L’ILRS sera déployée en trois étapes sur une période allant jusqu’en 2035.
La première étape (d’ici 2025) prévoit le lancement vers la Lune des atterrisseurs lunaires Luna-25 (en 2023), Luna-27 (en 2025) et une mission d’exploration Luna-26 (en 2024), ainsi que une mission chinoise de retour d’échantillon du sol lunaire Chang’e 6 et l’orbiteur et atterrisseur Chang’e 7 (les deux en 2024).
Les résultats obtenus grâce à ces missions permettront de choisir l’endroit pour la construction de l’ILRS aux environs du pôle sud lunaire.
Source: [link removed]/20230102/la-nasa-preoccupee-par-limplantation-possible-de-la-chine-sur-la-lune-1057487124.html
L’excellente série dystopique For all Mankind vous plongera dans l’ambiance de ce qui pourrait bien arriver, même si le “conflit” n’éclate qu’à la saison 3.
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Bel exemple de la suffisance et de la parano américaine contre le restant du monde ; ils n’accepterons jamais de se faire damer le pion par un autre pays.
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De nouveaux types de roches découverts sur la Lune par le rover chinois
Techniquement, comme l’explique l’abstract de l’article publié, les chercheurs ont étudié dans les échantillons de régolithe ramenés sur Terre, en décembre 2020, plus de 3 000 particules de moins de 2 mm de diamètre. Ils les ont classées en sept clastes ignés exotiques, c’est-à-dire que ces particules étaient elles-mêmes des assemblages de fragments de roches de différentes natures mais en rapport avec des processus volcaniques et magmatiques.
On distingue ainsi, par exemple, une composante vitrophyrique à haute teneur en titane (Ti), une composante basaltique à faible teneur en Ti, une de type olivine-pyroxénite, une de type anorthosite magnésienne et au final trois des clastes présentaient des caractéristiques pétrologiques et de composition inhabituelles. Le claste vitrophyrique à haute teneur en titane, avec des cristaux plus gros incrustés dans une roche vitreuse, a une minéralogie qui n’avait jamais été vue auparavant sur la Lune, et représente probablement un nouveau type de roche lunaire selon les sélénologues chinois.
Un verre volcanique provenant d’une éruption volcanique sur la Lune avec une composition chimique unique a aussi été identifié. Il suggère la présence d’éruptions volcaniques lunaires passées supplémentaires et encore non reconnues.
Source et beaucoup plus: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-nouveaux-types-roches-decouverts-lune-rover-chinois-102565/
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Bientôt un GPS sur la Lune ? Le projet ambitieux de l’ESA et de la NASA
Alors que la présence humaine sur la Lune va s’intensifier dans les années à venir, la NASA et l’ESA comptent développer la navigation par satellite sur l’astre.
Cela paraît presque irréel mais il y a quelques années à peine, partir en voyage sans être muni d’une carte dépliante était impensable. Aujourd’hui, nos voitures et nos smartphones sont équipés de puces GPS (plus précisément de puces permettant la géolocalisation, le GPS étant le système américain) et cela simplifie infiniment notre navigation.
Mais tandis que tous les yeux sont rivés sur la Lune, qui devrait bientôt être de nouveau foulée par des humains, l’absence de système de positionnement par satellites se fait sentir et complique grandement la tâche des scientifiques. Toutefois, des solutions sont envisagées pour venir en aide aux véhicules et aux personnes qui auront la chance de se déplacer dans ces paysages lunaires.l’ESA envisage de donner à la Lune sa propre flotte de satellites consacrés à la navigation : il s’agit de la Moonlight Initiative. L’agence spatiale européenne explique :
“Le recours à un service commun de télécommunications et de navigation réduirait la complexité de conception des futures missions individuelles et les rendrait plus légères, libérant de l’espace pour davantage d’instruments scientifiques ou d’autres cargaisons, optimisant ainsi chaque mission.”
Grâce à cette technologie, les Rovers pourront naviguer de manière bien plus autonome, et, sachant qu’envoyer un kilogramme dans l’espace est extrêmement coûteux, cette petite perte de poids permettrait de jolies économies. “Peut-être que très bientôt, vous pourrez utiliser vos données en itinérance sur la Lune”, ironise l’ESA.
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La Nasa lance une étude en vue d’installer un réseau wifi sur la Lune
Dans une nouvelle étude publiée par la Nasa, les experts de l’agence spatiale américaine annoncent qu’ils ont commencé à étudier la possibilité d’installer un réseau wifi sur la Lune. « Ce projet représente une excellente opportunité de développer des solutions aux défis auxquels nous serons confrontés lorsque nous enverrons des astronautes sur la Lune, avec la mission Artemis », explique Mary Lobo, directrice du département d’incubation et d’innovation technologique au Glenn Research Center, un des dix centres spatiaux de la Nasa.
« En même temps, cela pourra nous aider à surmonter les problèmes d’accès au réseau sur Terre, dans les régions les plus reculées du monde », poursuit la spécialiste. Pour évaluer la possibilité du développement d’un réseau wifi sur la Lune, les auteurs de l’étude ont simulé une portion de la surface lunaire en la comparant à un petit quartier de Cleveland. Les chercheurs ont montré que l’installation de mini-routeurs wifi sur environ 20.000 lampadaires permettrait à chaque foyer et résident de la zone d’accéder facilement au réseau.
Une première étapePar ailleurs, les scientifiques ont calculé que, si des répéteurs pouvaient être placés à moins de 70 m les uns des autres, une maison de quatre personnes pourrait bénéficier d’une connexion d’environ 7,5 Mbit/s en téléchargement, soit 0,875 Mo/s. Si cette vitesse n’est pas suffisante pour regarder des vidéos en 4K, elle fait largement l’affaire pour la majorité des usages tels que la recherche d’informations en ligne ou encore la communication.
Pour les chercheurs, cette étude est une première étape : « Les résultats de cette étude peuvent servir de base à la planification d’un réseau wifi lunaire. Bien sûr, il y a d’autres défis à relever, notamment l’adaptation des équipements nécessaire à un environnement extrême en termes de poussières et de températures ».
Il s’agit évidemment d’un travail préliminaire, le projet de wifi sur la Lune n’étant encore qu’à une phase conceptuelle. La Nasa espère toutefois que les résultats de l’étude pourront être utilisés dans un futur proche pour améliorer l’accès à Internet dans les communautés urbaines les moins bien desservies. La Lune viendra ensuite.
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La Chine a diffusé une présentation fictive de l’alunissage de ses astronautes, qui devrait intervenir à l’horizon 2030.
La Chine dévoile son jeu. Déterminé à envoyer des astronautes sur la Lune avant la fin de la décennie, Pékin a donné un aperçu de ce que pourrait être ce premier vol lunaire. Un vaisseau de nouvelle génération et un atterrisseur lunaire ont été ainsi récemment dévoilés lors d’une conférence donnée par la Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine1 (CASC).
Une animation du vaisseau spatial le montre en orbite autour de la lune. On y voit également comment des astronautes pourraient sortir de l’alunisseur pour planter le drapeau chinois sur l’astre.
La Chine affiche depuis plusieurs années ses ambitions spatiales. L’Empire du milieu souhaite envoyer son premier vol habité vers la Lune d’ici 2030. Une fusée de nouvelle génération est en cours d’élaboration dans cette optique. Elle devrait être capable de transporter 100 tonnes de charge utile, soit quatre fois plus que la fusée chinoise la plus puissante actuellement, la Longue Marche-5.
Le programme chinois rentre en concurrence avec le projet Artemis de la NASA. Celui-ci prévoyait un alunissage en 2024, mais la mission a connu de multiples couacs, depuis la création de la capsule Orion jusqu’au choix des combinaisons des astronautes. La NASA doute désormais que l’échéance 2024 soit tenable.
Washington a d’ailleurs récemment critiqué le projet de son rival chinois, estimant que Pékin chercherait à s’approprier les secteurs miniers les plus riches sur la Lune, au-delà du simple aspect scientifique de son programme.
La concurrence ne s’arrête d’ailleurs pas là, puisque le Japon compte aussi y envoyer des astronautes avant 2030. La Russie a aussi lancé un appel d’offre pour un vol habité vers l’astre de Séléné.
Source: [link removed]/20230103/voici-a-quoi-pourrait-ressembler-le-premier-alunissage-de-la-chine—video-1057496393.html
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L’atterrisseur lunaire japonais Hakuto-R vient de procéder à une 2ème manœuvre de vol
Le voyage continue pour l’atterrisseur lunaire privé japonais Hakuto-R. L’engin, propriété de l’entreprise japonaise ispace, vient en effet de procéder à une deuxième manœuvre importante qui lui permettra de rejoindre la Lune.
L’atterrisseur Hakuto-R a été lancé le 11 décembre 2022 par une fusée Falcon 9 de SpaceX. Depuis son départ du Cape Canaveral Space Force Station, l’engin spatial a déjà parcouru près de 1,24 million de kilomètres. Le lundi 2 janvier dernier, il a effectué sa deuxième manœuvre de contrôle orbital. Celle-ci a duré plus longtemps que la première manœuvre qui a été réalisée le 15 décembre 2022.
Si tout se passe comme prévu, cette mission d’ispace deviendra la première mission privée à atterrir en douceur à la surface de la Lune.
Cette mission d’ispace s’appelle Mission 1. Selon les informations, elle va atteindre son point le plus éloigné de la Terre, c’est-à-dire 1,4 millions de kilomètres, le 20 janvier prochain. A ce moment-là, un troisième allumage du propulseur sera effectué pour préciser la trajectoire qui mènera l’appareil en orbite lunaire.
D’après les responsables d’ispace, depuis le lancement du 11 décembre, l’atterrisseur a maintenu une navigation stable en accord avec le plan de la mission. Lorsque l’appareil aura navigué dans l’espace profond pendant un mois, il aura réussi l’étape Success 5 de la mission.
L’entreprise ispace considère la mission Mission 1 comme un vol de test conçu pour réussir une série de 10 étapes entre le décollage et l’atterrissage. Chaque étape a été choisie pour valider la performance de la technologie et permettre à l’entreprise de faire les changements nécessaires pour les futures missions. On sait que les deux prochaines missions lunaires d’ispace auront lieu en 2024 et en 2025.
L’atterrisseur Hakuto-R est prévu se poser sur la Lune en avril prochain. Lorsqu’il se trouvera à la surface de notre satellite, il va déployer un petit rover dénommé Rashid qui appartient aux Emirats Arabes Unis. Ce sera la première fois qu’un atterrisseur privé va se poser en douceur sur la Lune.
Cette mission représente en quelque sorte le début d’une nouvelle ère puisqu’après l’arrivée de Hakuto-R sur la Lune, d’autres atterrisseurs privés suivront également. Parmi ces derniers, il y aura Nova-C, construit par Intuitive Machines, et Peregrine, développé par Astrobotic.
Sources: https://www.fredzone.org/latterrisseur-lunaire-japonais-hakuto-r-vient-de-proceder-a-une-2eme-manoeuvre-de-vol-414947
Et https://www.space.com/ispace-moon-lander-second-deep-space-maneuver -
La Chine prépare son nouveau rover pour une mission sur la Lune en 2026
La mission de 2026 sera dénommée Chang’e 7. Elle fait partie d’une nouvelle phase de l’exploration de la Lune par la Chine, et ses objectifs sont le pôle sud et la face cachée du satellite de la Terre. Selon les informations, cette mission sera composée de plusieurs éléments qui sont un orbiteur, un atterrisseur, un rover, ainsi qu’un petit détecteur volant. Ce dernier sera capable de se déplacer dans les cratères cachés par le Soleil pour trouver des traces de glace d’eau. En ce qui concerne les communications, cette partie sera assurée par un nouveau satellite relais.
D’après ce qu’on sait, le rover qui sera utilisé lors de Chang’e 7 sera basé sur le modèle de 140 kg des rovers Yutu et Yutu 2 des missions lunaires Chang’e 3 et Chang’e 4. Toutefois, il y aura quelques différences notables.
Selon Tang Yuhua, designer en chef adjoint de la mission Chang’e 7, le nouveau rover sera un peu plus grand que celui de Chang’e 4. Il est conçu pour transporter des instruments différents et aura à peu près la même structure. L’appareil sera aussi plus indépendant.
Du côté des instruments scientifiques, l’engin sera équipé d’une caméra panoramique et d’un radar pénétrant comme celui de Yutu 2. Toutefois, le nouveau rover aura un magnétomètre et un spectromètre Raman au lieu du spectromètre visible et à infrarouge. Il ne sera pas non plus équipé de l’instrument d’analyse des atomes neutres énergétiques fournis par la Suède pour la mission Yutu 2.
A part le rover chinois, la mission Chang’e 7 transportera également un plus petit rover conçu par les Emirats Arabes Unis.
Avant le lancement de la mission Chang’e 7, la Chine va tout d’abord essayer de collecter des échantillons de la face cachée de la Lune, dans le bassin Aitken, vers la fin de 2024. Cette mission sera dénommée Chang’e 6 et elle utilisera un appareil qui était initialement l’engin de secours de la mission Chang’e 5 de 2020. Cette dernière avait prélevé des échantillons de la face visible de la Lune et les avait ramenés sur Terre.
Après Chang’e 7, ce sera au tour de Chang’e 8 d’être lancée en 2028. L’objectif de cette mission sera de tester des technologies pour l’impression en 3D et pour l’utilisation des ressources locales. Elle est prévue ouvrir la voie à un projet dénommé International Lunar Research Station ou ILRS qui sera lancé dans les années 2030.
et https://www.space.com/china-new-moon-rover-change-7-mission
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Et si la première guerre spatiale se faisait en orbite terrestre ?
L’ancien major de l’US Air Force Even “Jolly” Rogers s’inquiète d’une guerre spatiale. “Le conflit existe sur un continuum qui commence par la concurrence et mène finalement à un conflit à grande échelle comme ce que vous voyez en Ukraine”, dit-il. Les États-Unis, ajoute-t-il, sont déjà « en concurrence active avec la Russie et la Chine pour la liberté d’action et la domination du domaine spatial. Et ça évolue très vite.
Ainsi, le 26 janvier de l’année dernière, l’ancien major de l’US Air Force a embauché la startup True Anomaly, Inc pour “résoudre les problèmes de guerre orbitale les plus difficiles pour l’US Space Force”, a-t-il tweeté .
Selon un communiqué récent auprès de la Federal Communication Commission (FCC) des États-Unis, True Anomaly se prépare maintenant pour sa première mission orbitale. En octobre, True Anomaly espère lancer deux vaisseaux spatiaux de «poursuite orbitale» Jackal à bord d’une fusée SpaceX en orbite terrestre basse. Les Jackals n’abriteront pas d’armes à feu, d’ogives ou de blasters laser, mais ils seront capables d’opérations de proximité de rendez-vous (RPO) - la capacité de manœuvrer à proximité d’autres satellites et d’entraîner une batterie de capteurs sur eux. Cela pourrait révéler les systèmes de surveillance et d’armement de leurs rivaux ou aider à intercepter les communications.
Dans leur première mission, baptisée Demo-1, les Jackals se contenteront de s’espionner, en utilisant des propulseurs, des radars et des caméras multispectrales pour s’approcher à quelques centaines de mètres. Si cela se passe bien, Rogers envisage de déployer des milliers de vaisseaux spatiaux autonomes au service de l’armée américaine, contrôlés par une équipe d’opérateurs humains et d’IA “pour poursuivre les adversaires où qu’ils volent et fournir les outils de décision”.
Ces outils commencent par apprendre quelles technologies les adversaires américains déploient dans l’espace. “Mais une défense active va être nécessaire”, déclare Rogers, désormais PDG de True Anomaly. “Si vous prenez au sérieux le travail de défense et de protection du domaine, vous devez avoir la capacité d’effectuer les fonctions conjointes de manœuvre et de tir.” Bien que l’armée utilise souvent les «feux» pour désigner les armes cinétiques comme les fusils et les obus, dans le contexte spatial, cela fait généralement référence au brouillage, à la guerre électronique et aux cyberattaques.
Rien sur le site Web de True Anomaly ne suggère qu’il développe ses propres armes offensives. Cependant, dans une série de messages l’été dernier, Rogers a tweeté : "Désactiver tactiquement les engins spatiaux ennemis peut faire la différence entre la perte d’un groupe aéronaval entier ou sa survie… Et il existe de nombreuses façons de détruire les engins spatiaux qui ne ruinent pas l’environnement. Après tout, ce ne sont que des ordinateurs flottants.
Source et plus: https://arstechnica.com/science/2023/02/enter-the-hunter-satellites-preparing-for-space-war/
Cosmocanibalisme ? Allez voir aussi son contraire (ou son complément) cosmolocalisme
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L’espace s’est “fondamentalement transformé” en quelques années, sous l’effet d’une course aux armements exponentielle, a estimé un général américain à Munich, désignant la Chine comme la “plus grande menace” à contrer, devant la Russie.
“Nous voyons toute une gamme d’armes produites par nos adversaires stratégiques”, a expliqué à trois médias - dont l’AFP - le général Bradley Chance Saltzman, chef des opérations de l’espace au sein de l’armée de l’air américaine. “La plus grande menace vient de la République populaire de Chine, mais aussi de la Russie”, a-t-il précisé samedi soir en marge de la Conférence pour la sécurité à Munich.
“L’espace, en tant que domaine contesté, a fondamentalement changé. Notre façon d’y opérer doit évoluer, essentiellement à cause des armes que la Chine et la Russie ont essayées et parfois utilisées”, a-t-il insisté, désignant armes à énergie dirigée, missiles anti-satellites et autres interceptions orbitales.
Ses propos, plutôt attendus au regard des activités spatiales militaires des grandes puissances, résonnent d’autant plus après la rencontre tendue, samedi dans la ville allemande, entre les chefs de la diplomatie américaine et chinoise.
Antony Blinken a insisté auprès de Wang Yi sur le fait que l’affaire du ballon chinois, qui a survolé le territoire américain pendant plusieurs jours avant d’être abattu, avait été un acte “irresponsable qui ne doit plus jamais se produire”. Wang a dénoncé pour sa part “l’usage excessif de la force” par Washington.
La course aux armements dans l’espace n’a rien de récente. Dès 1985, le Pentagone avait utilisé un missile pour détruire un satellite lors d’un test. Depuis, ses rivaux démontrent avoir les mêmes compétences: la Chine l’a fait en 2007, l’Inde en 2019.
Et fin 2021, la Russie pulvérisait un de ses propres satellites avec un missile lancé depuis la Terre. Une démonstration de force qualifiée alors d’“acte irresponsable” par le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg. Et de fait, les satellites potentiellement armés de bombe et les vaisseaux spatiaux à tir laser ne sont aujourd’hui plus seulement de la science-fiction. “Nos adversaires tirent parti de l’espace pour (nous) viser et étendre la portée de leurs armes”, a noté le général Saltzman.
Les pays sont de plus en plus secrets quant à leurs activités militaires dans l’espace, mais la course est telle qu’en 2019, l’année où le Pentagone a lancé sa Force de l’espace, un haut responsable américain estimait que la Russie et la Chine avaient le potentiel de dépasser les États-Unis.
Le général Saltzman écarte l’idée que Washington soit aujourd’hui en retard. Mais la bataille a évolué, passant notamment de l’idée de détruire des satellites avec des missiles ou des satellites kamikazes à celle de trouver des moyens de les endommager avec des armes laser ou à micro-ondes très puissantes.
“Je m’assurerai toujours de préserver les capacités des fonctions essentielles, telles que le commandement et contrôle national ou le commandement et contrôle nucléaire”, a averti le général.
Le conflit en Ukraine a par ailleurs rappelé l’importance fondamentale de l’espace dans la guerre d’aujourd’hui et à fortiori celle de demain. “L’espace est important dans le combat moderne”, constate le haut gradé américain. “Vous pouvez attaquer l’espace sans y aller, via des réseaux cyber et d’autres vecteurs”.
Cette suractivité militaire, accompagnée par une prolifération commerciale toute aussi exponentielle, pose le problème des dégâts collatéraux, des débris destructeurs et, plus largement, d’un code de conduite international.
Le général Saltzman n’a jamais eu de conversation avec ses homologues chinois et russes, a indiqué à l’AFP son entourage. Il s’est entretenu à Munich avec le ministre norvégien de la Défense, Bjørn Arild Gram et a participé à une table ronde. “Nous avons parlé de comportement responsable”, a expliqué le militaire. “Il y a une bonne façon de se comporter, qui ne génère pas de débris, qui n’interfère pas, qui conserve des distances sûres, avec de la communication en cas de problèmes”, a-t-il relevé.
Car l’espace est amené à être “de plus en plus congestionné”. D’où le besoin de règles normatives, via de nouveaux traités internationaux, les textes existants ne répondant plus aux développements technologiques.
“Nous avons besoin d’un environnement de l’espace sûr, stable, sécurisé et durable”, a conclu l’officier.“Quels que soient les mécanismes (…), si vous ne pouvez pas définir ce genre de comportements, vous ne pouvez en tenir les gens pour responsables”. Et d’ajouter : “si nous pouvons opérer avec une compréhension claire de ce que sont les normes, nous serons bien plus en sécurité”.
Source: https://www.7sur7.be/monde/la-plus-grande-menace-dans-lespace-vient-de-chine~a1b09e4d/
Je ne sais pas si l’espace a pu se transformer tout seul, mais je sais que les militaires resterons toujours des militaires.
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Les ambitions spatiales du Japon minées par l’explosion de la fusée H3
Le lancement inaugural de la fusée japonaise de nouvelle génération H3, construite par Mitsubishi Heavy Industries (MHI), a de nouveau échoué. De quoi mettre à mal les ambitions spatiales du pays.
L’industrie spatiale japonaise va-t-elle parvenir à se relever? La question se pose après la destruction en plein vol, volontairement effectuée, de la nouvelle fusée H3, mardi 7 novembre. Le lanceur a décollé depuis le centre spatial de Tanegashima, au sud-ouest du Japon, et a été détruit une quinzaine de minutes plus tard en raison d’une défaillance technique. L’incident, qui fait désormais l’objet d’une enquête, succède à une première tentative avortée mi-février.
Nouvelle pas très fraîche, mais qui équilibre un peu le paysage spatial international.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon 15 min il devait déjà être à quelques centaines de kilomètres d’altitude. Son explosion a due rajouter quelques milliards de débris à ceux déjà existants. Même s’ils vont finir par redescendre sur Terre ça prendra quelques années.
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Lockheed Martin développe un réseau de communication entre la Lune et la Terre
Pour pouvoir vivre et travailler sur une base lunaire, plusieurs conditions doivent être remplies. Il y a tout d’abord la question de l’oxygène, de l’eau et de la nourriture, mais il y a également celle des moyens de communication. Pour se préparer à l’avenir de l’exploration lunaire, Lockheed Martin a créé une entreprise spinoff qui sera dédiée aux infrastructures lunaires. Cette entreprise s’appelle Crescent Space, et son premier projet sera d’établir un réseau de satellites reliant la Lune à la Terre.
Selon les informations, le nom du futur réseau de communication de Crescent Space sera Parsec. Ce réseau utilisera une constellation de petits satellites lunaires pour fournir une connexion non-stop entre les astronautes, leur équipement, et les responsables sur Terre. Le système aidera également les astronautes en ce qui concerne la navigation.
D’après Lockheed Martin, le réseau Parsec sera capable d’effectuer plusieurs tâches. La technologie permettra aux astronautes de rester en contact en permanence, mais elle pourra aussi aider les engins spatiaux au cours des manœuvres dans l’espace.
La constellation jouera surtout un rôle important auprès de ceux qui sont sur la surface lunaire. Les satellites de Parsec fonctionneront en effet comme les satellites GPS sur Terre. Cela permettra aux astronautes de connaître leur position à tout moment, et de ne pas se perdre lors d’une sortie à l’extérieur de la base. Il sera aussi plus simple d’éviter les obstacles comme les cratères.
Crescent prévoit d’activer les premiers satellites du réseau Parsec d’ici l’année 2025. Lorsque le réseau sera opérationnel, l’entreprise espère proposer ses services à de gros clients. Le PDG de Crescent Space, Joe Landon, a d’ailleurs déclaré que Crescent était « bien positionnée » pour soutenir le programme Artemis de la NASA et d’autres missions d’exploration de la Lune.
Quoi qu’il en soit, Crescent Space aura encore du temps pour se préparer puisque la NASA ne va envoyer d’astronautes sur la Lune qu’en 2025 au cours de la mission Artemis 3. Avant cela, il y aura la mission Artemis 2 en 2024 qui enverra des astronautes autour de la Lune sans se poser.
Sur le long terme, le réseau de Lockheed Martin sera quand même utile avec les autres pays et organisations qui désirent poser les pieds sur la Lune. Il y a par exemple la Chine, mais aussi SpaceX qui veut s’occuper de tourisme lunaire.
Source: https://www.fredzone.org/lockheed-martin-reseau-de-communication-lune-terre-ard267
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La course bat toujours son plein, l’astronaute Thomas Pesquet teste une brouette lunaire lors d’un vol parabolique simulant la gravité lunaire.
(Crédit image : ESA)Mardi 26 avril 2023 : L’astronaute de l’Agence spatiale européenne Thomas Pesquet teste un véhicule de transport lunaire lors d’un vol parabolique simulant la gravité lunaire.
Le véhicule, essentiellement une brouette lunaire de haute technologie officiellement appelée LESA pour Lunar Equipment Support Assembly, ou Lunar Evacuation System Assembly, a été développé par une équipe de scientifiques du Centre européen des astronautes de Cologne, en Allemagne. Bien que les chercheurs aient largement testé le véhicule sur Terre, la seule façon de l’expérimenter dans la gravité lunaire, pour laquelle il a été construit, était de le placer sur un avion capable d’effectuer des vols paraboliques pouvant produire une gravité réduite.
Il n’y a qu’un seul avion de ce type en Europe, l’airbus Air Zero G exploité par la société française Novespace. Pesquet était l’un des quatre pilotes en charge de ce vol et est venu tester la brouette pendant sa pause de pilotage. Space.com a été invité en exclusivité à faire partie de ce vol. – Tereza Pultarova
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on fou quoi sur la lune ya pas d’oxygène lol ?
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Nouveau revers cuisant pour le programme spatial japonais
La fusée japonaise de nouvelle génération H3 a connu un nouveau revers cuisant mardi, ayant été obligée de s’autodétruire peu après son décollage en raison d’une défaillance technique.
Une première tentative de vol avait déjà échoué mi-février. L’engin inhabité a d’abord réussi à décoller comme prévu mardi à 10H37 heure japonaise (01H37 GMT) depuis le centre spatial de Tanegashima (sud-ouest du Japon), contrairement au 17 février où il était resté cloué au sol en raison d’un problème d’allumage de ses propulseurs d’appoint (boosters). Mais sa nouvelle mission a été avortée une dizaine de minutes plus tard, alors que la vélocité de la fusée diminuait anormalement peu après la séparation entre ses premier et deuxième étages.
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En pleine crise, l’Europe spatiale tentée par la recette Nasa-SpaceX
Manque de compétitivité, trous dans la raquette… L’industrie spatiale européenne est au pied du mur. Le sommet spatial européen, qui se déroule à Séville (Espagne) les 6 et 7 novembre, pourrait être l’occasion d’une décision historique consistant à ouvrir les grands projets à la compétition. Une profonde remise en cause de l’approche actuelle.
Pour l’Europe spatiale, cela équivaudrait à une révolution. Alors que s’ouvre le sommet européen de l’espace, organisé à Séville en Espagne les 6 et 7 novembre, l’idée d’introduire de la compétition dans les grands projets industriels commence à faire son chemin. L’approche, inspirée par celle mise en œuvre par la NASA aux Etats-Unis et qui a notamment propulsé SpaceX au firmament, promet de s’inviter dans les débats entre les 22 Etats membres de l’Agence spatiale européenne (ESA), lors d’un conseil de l’agence et un sommet ministériel consacré à l’espace. Selon ses défenseurs, donner davantage la main aux acteurs privés permettrait de maintenir l’Europe dans la course à moindre coût. Une approche encore loin de faire consensus…
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/en-pleine-crise-l-europe-spatiale-tentee-par-la-recette-nasa-spacex.N2190748