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    Un groupe de scientifiques de l’Université de Chicago a découvert un moyen de créer un matériau dans lequel les fragments moléculaires sont mélangés et désordonnés comme ceux du plastique, mais qui conduit très bien l’électricité comme le métal. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à une nouvelle classe de matériaux pour les appareils électroniques.

    Un nouveau matériau souple qui va à l’encontre de toutes les règles sur la conductivité

    Des scientifiques de l’Université de Chicago ont découvert un moyen de créer un matériau qui peut être fabriqué comme du plastique, mais qui conduit l’électricité comme un métal. Publié le 26 octobre dans la revue Nature, cette recherche va à l’encontre de toutes les règles que nous connaissons sur la conductivité, affirme le magazine scientifique Scitech Daily.

    La structure moléculaire du nouveau matériau permet facilement et fortement de conduire l’électricité

    Alors qu’il y a environ 50 ans, les scientifiques ont pu créer des conducteurs fabriqués à partir de matériaux organiques, ces matériaux plus flexibles que le métal ne sont pas particulièrement stables et peuvent perdre leur conductivité s’ils sont exposés à l’humidité ou si la température augmente trop. Jiaze Xie, premier auteur de l’étude, a commencé à expérimenter certains matériaux découverts il y a des années, mais largement ignorés depuis. Il a enfilé des atomes de nickel comme des perles dans une chaîne de perles moléculaires faites de carbone et de soufre, et a commencé les tests. Au grand étonnement des scientifiques, le matériau conduisait facilement et fortement l’électricité. De plus, il était très stable. “Nous l’avons chauffé, refroidi, exposé à l’air et à l’humidité, et même fait couler de l’acide dessus, et rien ne s’est passé”, a déclaré Jiaze Xie. Comme sa structure moléculaire était désordonnée, d’un point de vue fondamental, il ne peut pas s’agir d’un métal. Sa structure est formée de couches, comme des feuilles dans des lasagnes ; les électrons peuvent toujours se déplacer horizontalement ou verticalement, permettant la conductivité.

    Une telle découverte pourrait révolutionner l’industrie électronique

    “En principe, cela ouvre la voie à la conception d’une toute nouvelle classe de matériaux conducteurs d’électricité, faciles à façonner et très robustes dans les conditions quotidiennes”, a déclaré John Anderson, professeur agrégé de chimie à l’Université de Chicago et coauteur principal de l’étude. “Essentiellement, cela suggère de nouvelles possibilités pour un groupe technologique extrêmement important de matériaux”, a déclaré Jiaze Xie, et cela notamment par rapport à la manière de façonner les nouveaux articles qui pourraient être conçus avec ce matériau. Les métaux doivent généralement être fondus afin d’être façonnés à la bonne forme pour une puce ou un appareil, ce qui limite ce que l’on peut faire avec eux, car d’autres composants de l’appareil doivent être capables de résister à la chaleur nécessaire au traitement. L’équipe explore également les différentes formes et fonctions que le matériau pourrait avoir. “Nous pensons que nous pouvons le rendre 2D ou 3D, le rendre poreux, ou même introduire d’autres fonctions en ajoutant différents lieurs ou nœuds”, a déclaré Xie.

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    Ca secoue les neurones aussi (0:40)

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    @Pollux
    D’après le premier lien quelques pièces de condenseurs vendus en 2020 et plein de commandes (de quoi ?)…
    Air 3D, C’est des cache-clim qui sont vendus, pour le reste, ils disent juste qu’un espoir persiste… :lol:

    Toujours pas grand-chose à se mettre sous la dent, je garde le champagne au frais.

    J’ai bien peur qu’au final, ce soit beaucoup de bruit… pour rien.

  • Mars en 4K

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    @Violence
    Non mais en vrai, c’est des images 3D photoréalistes faites par Disney. La preuve, il y a des mauvais raccords, la poussière est trop brillante et on voit un Mikey sur l’image à 2:42 !

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    L’entreprise américaine SpaceX a fait décoller mardi depuis la Floride son lanceur lourd Falcon Heavy, la fusée opérationnelle la plus puissante du monde actuellement, pour son premier lancement depuis 2019.

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    Elle a décollé vers 09H40 heure locale depuis le pas de tir 39A du centre spatial Kennedy, lors d’une mission baptisée USSF-44, et transportant des cargaisons pour le compte de la force spatiale américaine, dont un satellite nommé TETRA 1. Quelques minutes après le décollage, les deux propulseurs d’appoint de la fusée sont revenus se poser sur Terre. L’étage central ne sera lui pas récupéré.

    La fusée Falcon Heavy avait volé pour la première fois lors d’un test en 2018, transportant alors la voiture Tesla du patron de SpaceX, Elon Musk. Il s’agissait mardi du troisième vol opérationnel et commercial de Falcon Heavy, le dernier ayant eu lieu en juin 2019.

    SpaceX a actuellement deux fusées opérationnelles. La première est la Falcon 9, utilisée notamment pour acheminer les astronautes de la Nasa jusqu’à la Station spatiale internationale (ISS), ou encore lancer les satellites de la constellation de SpaceX fournissant internet depuis l’espace, Starlink. La deuxième est Falcon Heavy, qui sert à lancer des charges utiles beaucoup plus lourdes ou à des orbites plus distantes. La fusée est capable d’emporter jusqu’à 64 tonnes en orbite terrestre.

    La Nasa a notamment choisi la Falcon Heavy pour lancer certaines composantes de sa future station spatiale en orbite autour de la Lune.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/spacex-a-fait-decoller-sa-fusee-falcon-heavy-la-plus-puissante-au-monde~a167f698/

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    @Pollux Non je n’ai pas pu le lire complètement, je ne suis pas abonné, mais il parle bien d’hydrogène bleu, la photo, elle, est bien une photo d’illustration, voir la légende:

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    Je n’ai pas trouvé l’article original du ciel, ni sur son site Genevois, ni à l’unige. On en verra surement la couleur dans quelques jours. Un truc pareil fera des vagues.
    Je ne suis pas inquiet, je n’ai pas d’intérêts dans l’hydrogène…

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    A propos de gif, celui là m’a fait rire.

    https://giphy.com/gifs/kissing-vladimir-putin-ezKMpWLzwN1Wo

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    C’est l’une des « plus grandes » fermes solaires du Qatar avec plus de 1,8 million de panneaux solaires s’étendant sur 10 km2. La centrale située à Al Kharsaah, à l’ouest de Doha, vient d’être inaugurée ce mardi 18 octobre.

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    D’une capacité de 800 mégawatts, le projet lancé en 2016 et opérationnel depuis juin vise à couvrir 10% de la consommation du pays en électricité. Outre TotalEnergies (19,6%), l’entreprise japonaise Marubeni (20,4%) est partenaire de la centrale d’Al Kharsaah. Il est d’ores et déjà prévu de « l’étendre » d’ici à 2035, selon le ministre de l’Énergie et président de Qatar Energy, Saad Sherida al-Kaabi.

    D’après les organisateurs du Mondial 2022 au Qatar, qui promettent une Coupe du monde de football neutre en carbone, la centrale alimentera les stades en électricité. Lors d’une conférence de presse, Saad Sherida Al-Kaabi a toutefois indiqué ne pas disposer d’information sur ce point.

    Le Qatar, qui vise une capacité de 5 gigawatts d’énergie solaire d’ici 2035, a annoncé fin août deux autres grands projets de centrales photovoltaïques devant lui permettre de plus que doubler sa production d’ici deux ans. Ces nouvelles centrales, à Mesaieed Industrial City (Sud) et Ras Laffan Industrial City (Nord), porteront la production photovoltaïque de l’émirat à 1,675 gigawatts (GW) d’ici fin 2024, selon la compagnie nationale Qatar Energy.

    L’émirat est toutefois en retard sur ses voisins du Golfe. L’Arabie saoudite a annoncé cette année son intention de dépasser le seuil des 5 GW d’ici à 2030, et des centrales solaires existent aux Émirats arabes unis (EAU) depuis près d’une décennie.

    Source: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/le-qatar-inaugure-sa-premiere-centrale-solaire-avec-totalenergies-son-premier-partenaire-international-937227.html

    Dommage qu’on ne nous parle pas de l’entretient après chaque tempête de sable.

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    Ce qui suit est un extrait d’article prospectif sur le sujet des éoliennes en mer, sans la moindre perspective écologique ou financière qui devrait vous faire comprendre le pourquoi de l’engouement de cet aspect de l’approvisionnement énergétique.

    Les éoliennes en mer surpassent tous les autres modes de production d’électricité, excepté le nucléaire qui peut fonctionner quasiment en permanence : les parcs éoliens récents affichent un facteur de charge moyen de 40 à 50 %, contre 25 % pour les éoliennes terrestres en France et 14 % pour les panneaux solaires photovoltaïques Le parc d’éoliennes Hywind Scotland a même atteint un nouveau record avec une moyenne annuelle de 57 % « Cela s’explique par la nature des vents, qui sont plus forts et plus réguliers en mer, mais également par les choix de conception réalisés pour les éoliennes en mer », expose Daniel Averbuch. L’Europe bénéficie d’ailleurs d’un emplacement de choix : en mer du Nord, mer Baltique, Golfe de Gascogne, mer d’Irlande et mer de Norvège, les vents atteignent des facteurs de charge de 45 à 65 %, contre 35 à 45 % pour la Chine ou le Japon ou 40 à 55 % pour les États-Unis.

    Cette plus grande stabilité de production fait de l’éolien en mer un choix intéressant pour l’équilibre du mix énergétique. De plus, la production est complémentaire à celle d’autres énergies renouvelables : en Europe, en Chine ou aux États-Unis, elle est plus importante en hiver, à l’inverse de la production photovoltaïque.

    La puissance unitaire des éoliennes en mer est aujourd’hui de 10 MW, et l’industrie vise 15 MW et plus d’ici la fin de la décennie, explique Daniel Averbuch. C’est bien plus que les éoliennes à terre, plus petites pour limiter l’impact visuel, qui atteignent une puissance unitaire d’environ 3 MW.

    L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) estime3 le potentiel de l’éolien en mer à 420 000 TWh d’électricité par an, soit 11 fois la demande mondiale d’électricité en 2040.

    Source: https://www.polytechnique-insights.com/dossiers/energie/eoliennes-en-mer-goutte-deau-ou-tsunami-energetique/eoliennes-en-mer-une-energie-verte-et-bon-marche-a-fort-potentiel/

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    Des ingénieurs du MIT ont développé un appareil photo sous-marin capable de fonctionner sans batterie et sans fil. Rechargé par les ondes sonores maritimes, l’appareil peut rester immergé plusieurs semaines et aider les scientifiques à mieux connaître les océans.

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    Cet appareil photo contient des matériaux piézoélectriques, capables de transformer les vibrations des ondes sonores en courant électrique.

    Article ultra complet: https://www.nature.com/articles/s41467-022-33223-x

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    Pari plus que gagné

    L’agence spatiale américaine a annoncé mardi avoir réussi à dévier un astéroïde de sa trajectoire en projetant fin septembre un vaisseau de la taille d’un réfrigérateur contre sa surface lors d’une mission test inédite, qui doit permettre à l’humanité d’apprendre à se protéger d’une éventuelle menace future.

    Cela aurait déjà été «considéré comme un énorme succès s’il (le vaisseau) avait seulement réduit l’orbite d’environ 10 minutes. Mais il l’a en fait réduite de 32 minutes», a-t-il ajouté. Avec cette mission, «la Nasa a prouvé que nous étions sérieux en tant que défenseurs de la planète», a-t-il affirmé.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/la-nasa-a-r-ussi-d-vier-un-ast-ro-de-de-sa-trajectoire-dans-un-test-de-d-fense-de-la-terre-1415397.html

    Après que la Nasa a réussi à percuter un astéroïde en 26 septembre, l’Agence spatiale européenne (ESA) va aller constater les dégâts. La mission Hera, dont le décollage est prévu fin 2024, vise notamment à construire un modèle de simulation numérique de la collision, qui pourrait servir si la Terre est un jour menacée de choc avec un astéroïde.

    Source: https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-instant-tech-comment-l-agence-spatiale-europeenne-va-etudier-l-asteroide-frappe-par-la-mission-dart.N2051352

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    L’Australie veut faire pousser des plantes sur la Lune avec du sol terrestre d’ici 2025

    Des scientifiques australiens tenteront de faire pousser des plantes sur la lune d’ici 2025 dans le cadre d’une mission dévoilée vendredi qui pourrait selon eux aider à ouvrir la voie à une future colonie. Ces graines seraient déposées au sol par un atterrisseur israélien. Ce projet pourrait également servir de laboratoire pour trouver des solutions aux problèmes de sécurité alimentaire liés au réchauffement climatique.

    À moins que vous ne viviez dans une grotte, vous savez que plusieurs pays, les États-Unis en tête, ambitionnent de s’établir durablement sur la Lune. Au cours des premières années, il sera possible d’affréter des ressources depuis la Terre, mais de tels voyages ne sont pas tenables très longtemps. Ce projet très ambitieux implique donc le développement de nouvelles technologies qui permettront l’exploitation de ressources in situ. La question de pouvoir cultiver de la nourriture directement sur place intéresse de nombreux chercheurs.

    Il y a quelques mois, des scientifiques avaient réussi à faire pousser des plantes dans un sol lunaire pour la première fois. Ces échantillons avaient été rapportés il y a plus de cinquante ans dans le cadre des missions Apollo. Malheureusement, toutes ces plantes avaient poussé lentement et relativement mal. Il est donc peu probable que nous puissions en cultiver sur la Lune de sitôt.

    Des chercheurs australiens proposent une technique alternative : faire pousser des plantes dans un sol terrestre, mais directement sur la Lune.

    Porté par le biologiste végétal Brett Williams, de l’Université de technologie du Queensland, ce projet a été dévoilé ce vendredi. Dans l’idée, ces plantes, qui seront choisies en fonction de leur capacité à résister aux conditions extrêmes et de la rapidité avec laquelle elles germent, seraient arrosées à l’intérieur de la chambre scellée après l’atterrissage et surveillées pour détecter des signes de germination et de croissance.

    « Le projet est une première étape vers la culture de plantes pour la nourriture, la médecine et la production d’oxygène qui sont toutes essentielles à l’établissement de la vie humaine sur la lune« , ont déclaré les chercheurs.

    Caitlin Byrt, de l’Université nationale australienne de Canberra, a également déclaré que cette recherche pourrait également être pertinente pour les craintes en matière de sécurité alimentaire suscitées par le changement climatique. « Si vous pouvez créer un système pour faire pousser des plantes sur la Lune, alors vous pouvez créer un système pour faire pousser des aliments dans certains des environnements les plus difficiles de la Terre« , a-t-elle déclaré.

    Selon le plan, ces graines seraient transportées sur la Lune en 2025 par le vaisseau Beresheet 2, une mission privée israélienne développée par l’organisation à but non lucratif SpaceIL. Toutefois, pour l’heure, cette organisation ne s’y est jamais posée.

    En février 2019, un premier vaisseau nommé Beresheet de SpaceIL avait en effet décollé depuis la Floride à bord d’une fusée SpaceX dans le but d’atterrir en pleine Mer de la Sérénité. En cas de succès, Israël aurait alors pu devenir le quatrième pays à poser un engin sur notre satellite. Malheureusement, cet alunissage, tenté environ deux mois après le lancement, s’était soldé par un échec. Le moteur principal de l’atterrisseur était en effet tombé en panne pendant sa descente, avant de venir s’écraser en surface.

    Depuis, nous savions que SpaceIL devait à nouveau tenter sa chance à l’horizon 2024/2025 avec un nouvel atterrisseur. A priori, cette nouvelle tentative se fera donc en collaboration avec l’Australie.

    Source: https://sciencepost.fr/australie-veut-faire-pousser-plantes-sur-lune-dici-2025/

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    Titan, la plus grande lune de Saturne, ressemble étrangement à la Terre primitive. Comme notre planète, elle est enveloppée d’une épaisse atmosphère composée principalement d’azote. Et comme sur Terre, il y a des liquides stables en surface. Il ne s’agit pas d’eau, mais de lacs et rivières d’hydrocarbures, principalement du méthane et de l’éthane liquide (il fait -180°C en surface).

    Titan intéresse la communauté scientifique dans la mesure où la lune pourrait être le théâtre d’une chimie pré-biotique similaire à celle qui fut à l’oeuvre sur Terre il y a plusieurs milliards d’années. Certains imaginent également la présence de formes de vie extraterrestre reposant sur la réaction entre l’hydrogène et les hydrocarbures complexes issues de la photochimie de Titan.

    Pour tenter de voir si cette lune pourrait ou non abriter la vie, la NASA développe une mission baptisée « Dragonfly ».

    L’agence n’enverra pas de rover, mais un giravion similaire à Ingenuity, toujours actif sur la planète Mars, mais en version plus grande (environ 450 kilogrammes). Sur place, le drone étudiera le cycle global du méthane ainsi que la manière dont l’atmosphère interagit avec les matériaux de surface. Un autre objectif sera de rechercher des biosignatures chimiques susceptibles d’indiquer la présence de vie passée ou présente.

    Il est actuellement toujours prévu que la mission soit lancée en 2027 pour une arrivée prévue en 2034.

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    Nous savons que Dragonfly doit atterrir dans une région équatoriale de Titan nommée Shangri-la, près du cratère Selk (environ 80 km de diamètre). Une nouvelle étude a permis de cartographier six parties spécifiques de cette région particulièrement sèche (la grande majorité des mers d’hydrocarbures se situent plus au nord).

    Cet examen approfondi impliquait une analyse détaillée des images radar capturées par la sonde Cassini. Concrètement, en examinant la façon dont les signaux radar changeaient et se reflétaient sous différents angles, les chercheurs ont pu estimer les caractéristiques de surface. Comme les images de Cassini n’ont qu’une résolution d’environ 300 mètres par pixel, l’équipe s’est également appuyée sur les données collectées par l’atterrisseur européen Huygens. Ce dernier s’était posé en 2014 au sud de ce site d’atterrissage potentiel, renvoyant des données le temps de sa descente.

    D’après les analyses, Dragonfly se posera dans un environnement susceptible d’être recouvert de dunes de sable et d’un sol glacé. « Il pourrait pleuvoir un peu de méthane liquide, mais cela ressemblera plus à un désert terrestre« , souligne Léa Bonnefoy, de l’Université Cornell (États-Unis) et principale auteure de l’étude.

    Nous savons également que le drone fera une exploration assez large de cet environnement. Il restera à chaque endroit pendant une journée complète (soit environ seize jours terrestres) avant de s’envoler vers d’autres lieux. L’atmosphère de Titan étant quatre fois plus dense que celle de la Terre et la gravité y étant sept fois plus faible, chacun de ces vols devrait lui permettre de parcourir une quinzaine de kilomètres.

    Enfin, Dragonfly terminera sa mission à l’intérieur du cratère Selk. Ce dernier, susceptible de contenir des traces d’eau mélangées à des matières organiques, intéresse particulièrement les responsables de mission.

    Source: https://sciencepost.fr/la-nasa-va-envoyer-un-giravion-sur-titan-voici-ou-il-atterrira/

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    La collision provoquée par la Nasa avec un astéroïde laisse une traînée de 10.000 km

    Les astronomes utilisant le télescope SOAR du NOIRLab de la NSF au Chili ont capturé le vaste panache de poussière et de débris soufflé de la surface de l’astéroïde Dimorphos par le vaisseau spatial DART de la NASA lors de son impact le 26 septembre 2022. Dans cette image, la traînée de poussière longue de plus de 10 000 kilomètres — l’éjecta qui a été repoussé par la pression de rayonnement du Soleil, un peu comme la queue d’une comète — peut être vu s’étirant du centre vers le bord droit du champ de vision.

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    Edit: Les image du cubesat à proximité au moment de l’impact:

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    @Ashura Avec ça et la nouvelle filière nucléaire (au thorium), la Chine semble prendre le virage “ecolo, ma non troppo”, qui pourrait être la bonne réponse de notre société de consommation, tout en essayant de préserver la planète.

    Chose que nous ne faisons apparemment pas du tout en europe.

  • Le nucléaire et l'énergie

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    Finlande. Le réacteur EPR, Olkiluoto 3, de conception française, tourne à plein régime et devient l’infrastructure de production électrique la plus puissante d’Europe.

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    « La centrale est maintenant la plus puissante installation de production d’électricité en Europe » et fournira 40 % de la production électrique du pays. Avec un niveau d’environ 1.600 mégawatts, la centrale située sur la côte sud-ouest du pays nordique est aussi devenue la troisième installation de production d’électricité la plus puissante au monde, juste derrière les deux EPR chinois, également de conception française.

    Le nouveau réacteur OL3 est suivi de près en Finlande, où l’on espère qu’il pourra relever les défis énergétiques de l’hiver à venir face aux risques de pénuries aggravées par la chute de livraison de gaz russe.

    Source: [link removed]/2022/09/30/finlande-le-reacteur-epr-de-conception-francaise-tourne-a-plein-regime-et-devient-linfrastructure-de-production-electrique-la-plus-puissante-deurope/

    Autre lien pour personnes sensibles: https://www.usinenouvelle.com/article/l-epr-finlandais-d-olkiluoto-3-tourne-enfin-a-100-de-sa-puissance.N2049582

    Reste que le cout du kiloWatt/heure de ce gouffre financier ne vas pas contribuer à combattre la “crise”, et d’ailleurs, peut-être fort heureusement pour la planète.

    Voir aussi: https://www.usinenouvelle.com/article/la-chine-redemarre-l-epr-1-de-taishan-un-an-apres-un-incident-lie-a-un-probleme-d-etancheite.N2034757

    Etat des ressources énergétiques en France au 27 Septembre:

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  • Chromoscope

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    @duJambon

    Idem.

    En déplacent l’image on en devine d’autres plus larges et plus diffusent, particulièrement en bas, on a l’impression qu’elles s’inscrivent plus ou moins dans une sorte de mouvement circulaire.

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    les menteurs, ça, c’est un étron sur une aire d’autoroute text alternatif

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    Le groupe de recherche chimique Plasmant de l’université d’Anvers (UAntwerpen) a découvert que la composition de l’atmosphère de Mars peut être utilisée pour convertir le CO2 en oxygène et en CO. Elle pourrait également transformer l’azote en une bonne base d’engrais. Cette technologie serait utilisable pour le maintien de la vie et le transport sur Mars.

    Les chercheurs ont mené leurs expériences avec un réacteur à plasma qu’ils ont fabriqué eux-mêmes. Le plasma est le quatrième état d’agrégation après le gaz, le solide et le liquide. Il est créé lorsque les molécules de gaz se divisent en particules chargées en ajoutant de l’énergie. Il peut être utilisé, par exemple, pour séparer le CO2 et l’azote et les convertir en nouvelles molécules.

    “Le plasma est généré en introduisant de l’énergie électrique dans un réacteur”, détaille Annemie Bogaerts, professeur à l’UAntwerpen. “En fait, cela revient à créer de petits éclairs dans notre réacteur. Ces éclairs divisent d’abord les molécules de gaz, comme le CO2 et l’azote, en particules hautement réactives, après quoi ces particules entrent à nouveau en collision entre elles et forment de nouveaux produits.”

    L’atmosphère martienne est constituée en grande partie de CO2, avec une petite fraction d’azote. Selon les chercheurs, il est désormais possible d’extraire de cette composition, même simultanément, de l’oxygène et la base d’un engrais artificiel, entre autres.

    Les chercheurs veulent maintenant étudier plus en détail si le couplage du processus de plasma à la technologie de séparation des gaz peut fournir des flux de gaz purs d’oxygène, de CO et de NOx, qui sont nécessaires au maintien de la vie et au transport lors de la future exploration robotique ou même humaine de la planète rouge.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/des-chercheurs-de-l-universite-d-anvers-creent-des-substances-pour-la-survie-sur-mars~a0ef3ca5/

    Reste que le réacteur à plasma est un gouffre énergétique, mais cette solution pourrait être utile dans un sous-marin atomique, par exemple.
    Du coup, une petite centrale nucléaire sur Mars pourrait bien devenir nécessaire.

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    Le plus grand pouvoir des cordes cosmiques ? Leur capacité à confondre les physiciens.

    Article pour les très Looonnnguuuuueeees soirées d’hiver.

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    Vous souvenez-vous de cette époque dans la Seigneur des Anneaux où les nains de la Moria ont creusé trop avidement et trop profondément, déterrant le Balrog, une ancienne horreur qui n’était pas destinée à errer librement à l’ère moderne ?

    Les cordes cosmiques sont un peu comme ça mais pour la physique. Ce sont des restes hypothétiques des transformations capitales subies par notre Univers alors qu’il avait moins d’une seconde. Ce sont des défauts, des failles dans l’espace lui-même. Ils ne sont pas plus larges qu’un proton, mais ils peuvent potentiellement s’étendre sur le volume observable de l’Univers. Ils ont des pouvoirs indescriptibles - la capacité de déformer l’espace à tel point que les cercles autour d’eux ne se terminent jamais, et ils transportent suffisamment d’énergie pour libérer des niveaux d’ondes gravitationnelles destructeurs de planète. Ils sont également le chemin vers certaines des physiques les plus exotiques connues (et inconnues) de la science.

    Notre cosmos devrait être criblé de cordes cosmiques. Et pourtant, pas une seule recherche n’a trouvé de preuves pour eux. Découvrir où se cachent les cordes cosmiques, ou pourquoi elles ne devraient pas exister après tout, aidera à pousser notre compréhension de la cosmologie et de la physique fondamentale vers de nouveaux sommets.

    Revenons à quelques-uns des premiers moments de l’histoire de l’Univers. À cette époque, le cosmos avait moins d’une fraction de seconde et tout son volume observable, actuellement d’environ 90 milliards d’années-lumière de diamètre, était comprimé dans un espace pas plus gros qu’un atome.

    Je vais vous dire tout de suite que nous n’avons pas de compréhension précise de la nature de l’Univers à l’heure actuelle. C’est parce que la matière qui remplissait l’Univers était dans un état tellement exotique, avec des températures et des pressions si stupidement élevées, qu’il ne vaut même pas la peine de taper des chiffres pour eux. À ces énergies, nos connaissances actuelles en physique s’effondrent tout simplement. Nous n’avons pas d’équation bien comprise, pas de principes directeurs, pas de résultats expérimentaux qui puissent nous dire ce que faisait exactement l’Univers quand il était si jeune.

    Mais nous avons quelques soupçons sournois. Nous avons identifié grâce à nos modèles mathématiques et vérifié par des expériences que les forces de la nature ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être. Aux énergies normales et typiques de la vie quotidienne, nous expérimentons quatre forces fondamentales : la gravité, l’électromagnétisme, le nucléaire fort et le nucléaire faible. Mais à haute énergie, les choses bougent un peu.

    A une énergie d’environ 246 GeV, les forces électromagnétique et nucléaire faible cessent d’être distinctes. Au lieu de cela, ils fusionnent en une seule super-force connue (à juste titre) sous le nom de force électrofaible. Et voici quelque chose de sauvage : à ces énergies, il n’y a que trois forces de la nature, pas quatre. Une fois que vous descendez en dessous de cette énergie, la force électrofaible se décompose en forces électromagnétiques et nucléaires plus familières.

    En physique, cette division est appelée “rupture spontanée de symétrie”. La force électrofaible unifiée présente une symétrie mathématique profonde, mais cette symétrie ne peut être maintenue qu’à des énergies élevées. Dans notre expérience quotidienne, cette symétrie est cachée (ou brisée) et les deux forces composantes de l’électrofaible semblent être très différentes, même si elles sont en réalité des manifestations d’une force singulière plus profonde.

    Pourquoi s’arrêter là ? Les physiciens soupçonnent qu’à des énergies encore plus élevées, la force nucléaire forte rejoint le parti, créant une force unique connue sous le nom de GUT - une théorie de la grande unification. Ce n’est pas une simple spéculation inutile. Les constantes qui définissent les forces des forces changent avec l’énergie, et à des énergies suffisamment élevées, elles ont toutes à peu près les mêmes forces, signalant que l’unification est une option viable. Au-delà de cela, à des énergies presque insondables, on pense également que la gravité se joint aux autres pour créer un Voltron de physique fondamentale : une théorie du tout.

    Le principal défi est que nous n’avons pas de GUT, encore moins une théorie du tout. Nous avons des théories candidates, comme la supersymétrie, pour fournir un GUT, mais elles ont échoué dans les recherches expérimentales. La théorie des cordes va un peu plus loin pour tout gérer, mais nous ne savons même pas comment tester cela. Cela signifie que nous manquons des connaissances mathématiques pointues nécessaires pour percer le brouillard de l’univers extrêmement précoce, lorsque les symétries régissant les forces fondamentales sont restées intactes.

    Au fur et à mesure que notre Univers se dilatait et se refroidissait, il traversait des transitions de phase radicales, les quatre forces de la nature se séparant une à une de l’unification. Et nous soupçonnons que pendant l’une de ces transitions de phase, des cordes cosmiques sont nées.

    Lorsqu’un système physique subit une transition de phase, il y a une perte de symétrie. Par exemple, un crayon en équilibre sur sa pointe est dans un état de haute énergie et également magnifiquement symétrique - il a le même aspect sous n’importe quel angle d’observation autour de lui. Mais le crayon parfaitement équilibré est instable ; lorsqu’il tombe, la symétrie se brise, le crayon «choisissant» un endroit pour tomber sur la table en dessous. Pour la physique de ce système particulier, peu importe où le crayon tombe - il peut tomber soit à gauche, soit à droite, par exemple. L’endroit précis où le crayon atterrit est arbitraire et n’affecte pas l’image plus grande, c’est-à-dire que le crayon est maintenant dans un état plus stable, à plus faible énergie et moins symétrique.

    Lorsque notre Univers a subi les transitions de phase vers des états de basse énergie, avec les forces de la nature séparées les unes des autres, il y avait une liberté similaire de choisir exactement comment briser ces symétries. La « direction » de la brisure de symétrie (expliquée par un terme mathématique qui n’affecte pas la physique sous-jacente) est totalement arbitraire et est choisie au hasard. Et pour la plupart, cela n’a pas d’importance.

    Mais regardons une autre analogie pour voir pourquoi c’est parfois le cas. L’eau liquide a plus de degrés de liberté - plus de symétrie - qu’un bloc de glace rigide. Lorsque l’eau commence sa transition de phase et gèle, les molécules d’eau doivent décider dans quelle direction commencer à construire leur réseau cristallin. En d’autres termes, l’eau doit briser sa symétrie fondamentale lorsqu’elle atteint un état d’énergie inférieure, mais la façon dont cette symétrie est brisée est indiscriminée. Les cristaux de glace pourraient se former dans une direction gauche-droite, par exemple, ou tout aussi dans une direction haut-bas (je simplifie la formation des cristaux de glace, bien sûr, juste pour dépasser cette analogie aussi rapidement que possible). Peu importe la direction choisie par les molécules d’eau ; de toute façon, vous obtenez de la glace.

    Mais que se passe-t-il si une partie de l’eau commence à geler de haut en bas, tandis qu’une autre partie de l’eau commence à geler de gauche à droite ? Finalement, vous aurez deux ensembles de molécules d’eau disposées dans des orientations différentes. Là où ces deux ensembles se rencontrent, il y aura un mur de domaine, une frontière entre les deux régimes qui nous apparaît visible comme une fissure ou un défaut dans le glaçon. Allez-y, ouvrez votre congélateur et vérifiez-le : les symétries brisées se manifestent.

    Cela peut se produire avec n’importe quelle transition de phase, y compris celles de l’Univers infantile qui ont déclenché l’éclatement des forces. Différentes régions de l’Univers auraient pu rompre leurs symétries de différentes manières. Quoi qu’il en soit, dans tout l’Univers, vous obtenez les mêmes forces fondamentales opérant de la même manière, mais ces petits termes mathématiques qui n’affectent pas la physique peuvent prendre des valeurs différentes d’un endroit à l’autre. Tout comme dans la glace, lorsque ces régions se rencontrent, vous obtenez des fissures. Défauts. Défauts dans l’espace-temps lui-même.

    Les cordes cosmiques peuvent prendre diverses propriétés hypothétiques en fonction de la transition de phase qui les a engendrées et de la manière dont cette transition de phase particulière s’est déroulée. Mais toutes les cordes cosmiques partagent une chose en commun : la tension. Beaucoup.

    Une corde cosmique est une faille dans l’espace-temps, une tache dans le tissu de l’Univers. Les cordes cosmiques tirent et pincent l’espace-temps sur toute leur longueur, comme les plis d’un morceau de papier. Ce plissement se manifeste par un déficit de la quantité habituelle d’espace-temps autour d’un objet. Si vous faites le tour d’un crayon, le cercle que vous dessinez totalisera 360 degrés. C’est un peu la définition d’un cercle. Mais si vous faites le tour d’une corde cosmique, l’espace qui l’entoure est tellement déformé que lorsque vous terminez votre voyage et revenez à votre point de départ, vous constaterez que vous avez parcouru moins que les 360 degrés habituels.

    En relativité générale, vous ne pouvez pas plier l’espace-temps sans source de masse ou d’énergie. Dans le cas des cordes cosmiques, cette énergie provient de l’énorme quantité de tension intégrée à la corde cosmique elle-même. C’est, après tout, pincer ensemble deux régions de l’espace-temps.

    La tension est une forme d’énergie, et si vous rassemblez beaucoup d’énergie, vous obtenez une masse, donc bien qu’elles ne soient constituées que de l’espace-temps lui-même, les cordes ont une masse. La masse typique d’une corde cosmique dépend de nombreux facteurs théoriques, mais une bonne règle empirique est qu’un kilomètre de corde cosmique peut l’emporter sur l’ensemble de la planète Terre.

    En termes de dimensions, les cordes cosmiques ne sont probablement pas plus larges qu’un proton, bien que la taille précise soit régie par la transition de phase qui a déclenché leur formation. Quant à leurs longueurs, eh bien, cela peut être un peu compliqué, car les cordes cosmiques peuvent mener des vies très intéressantes.

    Parce que les cordes cosmiques sont l’endroit où deux régions de l’Univers brisé se rencontrent, et que le même Univers s’étend continuellement, en première approximation, les cordes cosmiques couvrent simplement tout l’Univers observable. Mais les chaînes sont également dynamiques, et si l’Univers peut produire une chaîne, il n’y a aucune raison pour qu’il ne puisse pas en produire un réseau entier.

    Lorsque les cordes cosmiques se croisent, elles se séparent au point d’intersection, brisant les cordes plus grandes en plus petites. Parfois, une chaîne peut boucler sur elle-même. Lorsque cela se produit, la boucle se détache, s’éloigne et laisse derrière elle une chaîne parente plus courte.

    Ainsi, une collection de cordes nées dans l’Univers primitif peut rapidement évoluer vers un réseau de longueurs couvrant le cosmos, de segments plus courts et de boucles flottant librement.

    En fait, il y a quelques décennies à peine, les cosmologistes pensaient qu’un tel réseau de cordes cosmiques constituait l’épine dorsale de la structure à grande échelle de l’Univers. Aux plus grandes échelles du cosmos, les galaxies forment des amas et des superamas dans un modèle en forme de toile connu sous le nom de… eh bien, la toile cosmique. La toile cosmique ressemble vaguement à un réseau de cordes, alors les cosmologistes se sont ouvertement demandé si les deux étaient liés. Au début de l’histoire de l’Univers, pensait-on, les cordes cosmiques généraient la légère attraction gravitationnelle qui permettrait à la matière de s’accumuler près d’elles, créant un cadre squelettique qui finirait par donner naissance à de grandes collections de superamas.

    Hélas, une analyse plus approfondie de la toile cosmique et des images détaillées du fond cosmique des micro-ondes - le motif de lumière rémanente généré lorsque notre Univers est passé d’un plasma à un état neutre alors qu’il avait 380 000 ans - a exclu la contribution des cordes cosmiques. Ces types de réseaux n’avaient tout simplement pas le bon type de propriétés statistiques pour expliquer la distribution de la matière à grande échelle.

    Mais il pourrait y avoir d’autres moyens de trouver des cordes cosmiques. L’une est par l’observation directe et simple. Les objets massifs courbent le chemin de la lumière. Comme regarder dans un miroir funhouse ou à travers un morceau de verre déformé, nous pouvons voir plusieurs images du même objet d’arrière-plan. Prenons, par exemple, les amas de galaxies. Nous voyons régulièrement des galaxies d’arrière-plan apparaître à plusieurs endroits, la lumière d’une seule source se tordant, se contorsionnant et se répétant de manière fantaisiste.

    Si une corde cosmique se trouve entre nous et une galaxie lointaine, nous verrons deux copies de la même image, séparées par la gravité de la corde. Malheureusement, des efforts considérables pour trouver de telles images doubles se sont révélés vains.

    Il va probablement sans dire que vous ne voulez pas rencontrer une corde cosmique de près et personnelle ; avec cette quantité de tension, de densité et d’énergie, il pourrait simplement vous traverser comme un couteau chaud dans du beurre. Étant donné que les recherches d’étoiles et de planètes découpées ne seront probablement pas fructueuses (parce que nous n’avons aucune idée de ce qui se passerait et donc de ce qu’il faut rechercher), nous devons trouver d’autres moyens pour que les chaînes interagissent avec l’Univers qui les entoure. Les cordes peuvent potentiellement se coupler au modèle standard de la physique des particules de nombreuses manières : elles peuvent émettre directement un rayonnement électromagnétique ou engendrer des particules massives de courte durée qui se désintègrent ensuite en pluies de photons, de neutrinos, d’antiparticules, etc. Selon la théorie qui les soutient, les cordes cosmiques peuvent briller de toutes sortes de façons. Mais encore une fois, les recherches de sabres laser cosmiques géants balayant l’Univers n’ont rien trouvé.

    Le dernier effort pour trouver des preuves des cordes cosmiques passe par les ondes gravitationnelles. Une seule corde cosmique droite n’émettra pas d’ondes gravitationnelles, mais lorsque deux cordes se rencontrent (ou lorsqu’une corde se croise), le pincement au point d’intersection forme une pointe. Cette cuspide se déplace le long de la corde presque à la vitesse de la lumière, émettant une rafale d’ondes gravitationnelles dans le processus (et, dans certains modèles, un faisceau de rayonnement ou de particules à haute énergie avec lui). Alors que les segments de cordes ininterrompus peuvent durer pratiquement éternellement, les boucles de cordes se tortillent furieusement, émettant d’énormes quantités d’ondes gravitationnelles à mesure qu’elles rétrécissent et finissent par disparaître.

    Étant donné que l’hypothétique réseau de cordes, né dans l’Univers primitif, a subi des milliards d’années de pincement, de bouclage et d’agitation, une partie de toutes les ondes gravitationnelles qui déferlent actuellement sur la Terre devrait être causée par eux. Mais une fois de plus, après des décennies de recherche, il n’y a pas eu de signal concluant, ni de l’éclatement aigu d’une cuspide mobile, ni du bruit de fond général de la désintégration.

    Que se passe-t-il? Les cordes cosmiques semblent être une prédiction générique de notre compréhension (certes floue) de l’Univers primordial. Nous ne savons peut-être pas exactement ce qui s’est passé il y a tous ces milliards d’années, mais nous sommes assez certains que cela impliquait des transitions de phase et que ces transitions de phase devraient soutenir l’existence de défauts topologiques comme les cordes cosmiques.

    Et même si les cordes cosmiques n’avaient initialement rien à voir avec leurs cousines, les cordes trouvées dans la théorie des cordes (qui étaient délibérément appelées supercordes pour les distinguer des cordes cosmiques), des travaux théoriques récents ont montré que dans certains cas, les supercordes peuvent se développer à partir de sous-cordes. -Des longueurs planckiennes à des tailles gargantuesques, devenant des cordes cosmiques dans le processus. Une découverte confirmée de cordes cosmiques pourrait bien donner du crédit à la théorie des cordes elle-même.

    Nous sommes donc dans une situation où nous soupçonnons fortement qu’il devrait y avoir des cordes cosmiques criblées dans tout l’Univers. Et pourtant, des décennies de recherches directes et indirectes n’en ont trouvé aucune. Du tout. Il nous reste deux conclusions. Soit notre compréhension de la physique de l’univers primitif est loin de la base et les cordes cosmiques ne sont pas aussi génériques que nous le pensons, soit nous ne comprenons pas comment les cordes cosmiques se manifestent dans le cosmos moderne et nos observations sont manque quelque chose.

    Ou les deux. Les deux sont définitivement une option. N’hésitez pas à insérer votre propre jeu de mots tordu dans les nœuds ici.

    Source: https://arstechnica.com/science/2022/09/the-big-bang-should-have-made-cracks-in-spacetime-why-havent-we-found-them/