Les éoliennes en mer (du point de vue informatif)
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Ce qui suit est un extrait d’article prospectif sur le sujet des éoliennes en mer, sans la moindre perspective écologique ou financière qui devrait vous faire comprendre le pourquoi de l’engouement de cet aspect de l’approvisionnement énergétique.
Les éoliennes en mer surpassent tous les autres modes de production d’électricité, excepté le nucléaire qui peut fonctionner quasiment en permanence : les parcs éoliens récents affichent un facteur de charge moyen de 40 à 50 %, contre 25 % pour les éoliennes terrestres en France et 14 % pour les panneaux solaires photovoltaïques Le parc d’éoliennes Hywind Scotland a même atteint un nouveau record avec une moyenne annuelle de 57 % « Cela s’explique par la nature des vents, qui sont plus forts et plus réguliers en mer, mais également par les choix de conception réalisés pour les éoliennes en mer », expose Daniel Averbuch. L’Europe bénéficie d’ailleurs d’un emplacement de choix : en mer du Nord, mer Baltique, Golfe de Gascogne, mer d’Irlande et mer de Norvège, les vents atteignent des facteurs de charge de 45 à 65 %, contre 35 à 45 % pour la Chine ou le Japon ou 40 à 55 % pour les États-Unis.
Cette plus grande stabilité de production fait de l’éolien en mer un choix intéressant pour l’équilibre du mix énergétique. De plus, la production est complémentaire à celle d’autres énergies renouvelables : en Europe, en Chine ou aux États-Unis, elle est plus importante en hiver, à l’inverse de la production photovoltaïque.
La puissance unitaire des éoliennes en mer est aujourd’hui de 10 MW, et l’industrie vise 15 MW et plus d’ici la fin de la décennie, explique Daniel Averbuch. C’est bien plus que les éoliennes à terre, plus petites pour limiter l’impact visuel, qui atteignent une puissance unitaire d’environ 3 MW.
L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) estime3 le potentiel de l’éolien en mer à 420 000 TWh d’électricité par an, soit 11 fois la demande mondiale d’électricité en 2040.