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    @mekas pour raison d’économie. Ils y vont en stop, mais comme il y a plus de 300 000 km…

    Edit: Bon, ça, c’était une réponse à la con que j’ai faite pendant la sieste (impossible de fermer l’œil pour cause de canicule) et c’était pas très loin de la vérité, plus sérieusement, parce que c’est une bonne question, voici un début de réponse:

    Une fois sur la trajectoire, la communication avec la station au sol sera établie après 60 minutes. L’orbiteur prendra ensuite son chemin vers la Lune en faisant un mouvement nommé Ballistic Lunar Transfer (BLT) dans le but d’économiser du carburant et entrera en orbite lunaire le 16 décembre pour se positionner à 100 km d’altitude de la Lune le 31 décembre.

    Ça n’en dit pas beaucoup plus, mais c’est plus sérieux (fait trop chaud pour creuser plus). Encore d’autres infos dans la source.

    Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20220804001100884

    Edit2: En version simple, on fait tournicoter l’objet autour de la terre en direction du soleil (qui l’attire un peu à chaque passage), jusqu’à ce qu’il atteigne une distance suffisante pour être mis en orbite autour de la lune. Le compteur kilométrique va faire plusieurs tours et le temps nécessaire à la manœuvre sera du coup beaucoup trop long pour ces dames, l’espace étant dépourvu de stations service pour faire pipi.

    Si ça intéresse vraiment quelqu’un: https://s3-us-west-2.amazonaws.com/advspace.publicshare/BLT+(Ballistic+Lunar+Transfer)+Cheat+Sheet.pdf

    La poussée en direction du soleil, c’est surtout pour atteindre les autres planètes du système, peut-être que dans ce cas, les poussées se font en direction de la lune. Je n’ai pas cherché l’info.

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    Les astronautes de la mission lunaire Artemis de la NASA pourraient porter des combinaisons spatiales à champ électrique pour lutter contre la poussière lunaire embêtante

    Les astronautes d’Apollo détestaient la poussière de lune. L’équipe du programme Artemis de la NASA n’aura peut-être pas à faire face à ce problème.

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    La NASA espère aider ses astronautes sur la lune Artemis à résister à la poussière lunaire corrosive lors des missions d’atterrissage à partir des années 2020. (Crédit image : NASA)

    Un nouveau type de tissu pour combinaison spatiale lunaire pourrait « repousser la poussière lunaire à la demande » pour les missions d’astronautes, a déclaré l’équipe à l’origine de la conception.

    Le prototype de tissu lunaire flexible et extensible est en cours de développement à l’Université Hawai’i Pacific (HPU) et vient d’être alimenté par une subvention de 50 000 $ de la NASA . Le matériau sera construit pour utiliser des forces électrostatiques qui peuvent éloigner la poussière corrosive de la lune, empêchant ainsi les particules pointues d’endommager les combinaisons spatiales.

    La nouvelle technologie s’appelle LiqMEST (Liquid Metal Electrostatic Protective Textile) et vise à surmonter les problèmes de poussière auxquels les astronautes d’Apollo de la NASA ont été confrontés dans les années 1960 et 1970. La poussière pointue a rapidement corrodé les surfaces comme les boucliers anti-poussière des rover, a recouvert les combinaisons spatiales des astronautes et s’est généralement accrochée à tout, rendant même les sorties de trois jours un défi.

    Et le besoin est urgent : la NASA prévoit de faire à nouveau atterrir des astronautes sur la surface de la Lune en 2025 ou 2026 avec son programme Artemis . Ce calendrier dépend non seulement de la progression du Artemis 2 vol autour de la Lune en équipage d’ Artemis 3 prévu pour 2024, mais également du développement de l’atterrisseur et de la combinaison spatiale d’ . (Artemis 3 est l’étape du programme qui amènera un équipage sur la surface lunaire.)

    Related: La poussière lunaire pourrait être un problème pour les futurs explorateurs lunaires

    Tout en empêchant la poussière de pénétrer dans les combinaisons spatiales, la nouvelle technologie de tissu de HPU devrait également permettre aux astronautes de bénéficier d’une certaine flexibilité dans des conditions difficiles. Mais l’attrait majeur, selon l’équipe, réside dans les propriétés répulsives du matériau.

    “Lorsqu’il est activé, il génère un champ électrique qui repousse la poussière lunaire, empêchant la poussière d’adhérer”, a déclaré Arif Rahman, professeur adjoint d’ingénierie au HPU qui a dirigé la proposition de subvention, dans un communiqué . “Cette stratégie peut être appliquée à la fois aux combinaisons spatiales et aux housses en tissu pour les équipements lunaires lors des missions lunaires.”

    Rahman vise à construire un prototype en utilisant le financement qu’il a reçu du projet de recherche et d’éducation des universités minoritaires (MURAP) de la NASA. La subvention de 50 000 $ est venue grâce à la notification annuelle du partenariat MUREP qui « relie les institutions au service des minorités… avec les directions de mission de la NASA et favorise la collaboration en matière de recherche », selon un site Web de l’agence .

    Si tout se passe comme prévu, Rahman prévoit de soumettre une nouvelle proposition de subvention à la NASA, visant éventuellement l’utilisation de l’espace. (La NASA dispose d’un ensemble de niveaux de maturité technologique que les nouveaux produits doivent respecter avant d’être certifiés pour l’espace , dans un processus qui prend généralement au moins des années.)

    La NASA étudie également le problème de la poussière lunaire depuis des décennies, notamment dans le cadre de la Lunar Surface Innovation Initiative créée en 2019. Les responsables de l’agence affirment que l’ atténuation de la poussière est l’un des six principaux défis à relever pour les habitats à long terme des astronautes sur la Lune.

    La technologie électrostatique de HPU n’est pas le seul exemple testé. La NASA a également testé dans l’espace une variante de tissu à l’extérieur de la Station spatiale internationale dans le cadre d’une série de projets appelée MISSE, ou Materials International Space Station Experiment. Les expériences testent les matériaux dans des conditions orbitales difficiles pendant des mois, sous vide et sous un rayonnement solaire élevé.

    Une équipe du Kennedy Space Center (KSC) de la NASA a lancé un bouclier anti-poussière électrodynamique vers l’ISS avec MISSE-11. Il s’agissait du premier test de la série explorant la technologie anti-poussière dans l’espace. Le bouclier s’est montré prometteur : des tests au sol avant le vol ont suggéré que des électrodes sur du verre pourraient éliminer « plus de 98 % de la poussière dans des conditions de vide poussé », selon une courte publication de l’ équipe pour le Lunar Dust Workshop en février 2020, organisé par l’Universities Space. Association de recherche à Houston.

    L’analyse du bouclier KSC semble être en cours. Les résultats de MISSE-11 ne sont pas disponibles sur le site Web de l’expérience ISS de la NASA. Une mission de suivi comprenant le bouclier, appelée MISSE-15 , a été lancée en 2021 et les résultats ne sont pas encore publiés.

    Source: https://www.space.com/moon-spacesuit-dust-static-electric-field-hawaii-pacific-university

  • Retour sur la lune imminent

    Sciences
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    Des poissons sur la Lune? Une expérimentation “très prometteuse”

    Les astronautes du futur pratiqueront-ils l’aquaculture sur la Lune? C’est la question à laquelle essaient de répondre des chercheurs français qui viennent de tester la résistance des œufs de bar aux changements de gravité.

    “C’est très prometteur”, annonce à l’AFP Cyrille Przybyla, chercheur en biologie marine à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), qui vient de publier un article sur le sujet dans la revue Frontiers in Space Technologies.

    En 2019, le chercheur, spécialisé en aquaculture, a initié le programme Lunar Hatch (éclosion lunaire) et répondu à un appel à idées de l’Agence spatiale européenne (ESA), en vue de l’installation d’une base sur la Lune. “Avec le renouveau de la course vers la Lune, on se demande comment on va faire manger les gens”, explique-t-il.

    “Aujourd’hui, toutes les nations travaillent sur les salades ou les tomates dans l’espace. Mais il va manquer des fibres importantes et des acides aminés d’origine animale pour une alimentation équilibrée.”

    En outre, “s’occuper d’animaux, quand on est à 360.000 km de la Terre, ça peut être un facteur psychologique important”, ajoute le chercheur.

    Son idée est donc d’envoyer sur le satellite de la Terre un petit aquarium de 10 cm de côté, contenant 200 œufs de poissons. Les poissons grandiraient dans un système d’aquaculture en circuit clos, alimenté par de l’eau déjà présente sur la Lune. “On ne connaît pas la qualité de cette eau. Quand on la connaîtra, on va pouvoir y associer un poisson”, explique le biologiste.

    L’eau trouvée dans le système solaire a pour l’instant toujours été de l’eau salée, ce qui tend à favoriser les poissons d’eau de mer, tels que le bar, poisson-modèle pour l’aquaculture. Mais avant de bâtir le système d’aquaculture, les chercheurs doivent s’assurer que les poissons sont capables de faire le voyage vers la Lune.
    “Effet miroir”

    Dans le cadre de Lunar Hatch, programme soutenu par le CNES (Centre national d’études spatiales), ils ont déjà soumis des œufs de bar et de maigre à des vibrations équivalentes au lancement de la fusée russe Soyouz, lors d’une expérience en laboratoire. “Il y a énormément de lanceurs spatiaux. Mais on m’avait dit que Soyouz battait tous les records de vibration. Si ça passe Soyouz, ça passe tout”, explique M. Przybyla, récemment diplômé de l’Université spatiale internationale. Le taux d’éclosion des œufs soumis aux vibrations a ainsi été équivalent à celui des œufs témoins.

    La deuxième expérimentation, dont les résultats ont été publiés lundi, a consisté à soumettre les œufs de bar à une hypergravité pendant dix minutes, semblable à une accélération de fusée, puis à une période d’apesanteur de 39 heures, simulant un voyage vers la Lune. Au terme de cette expérience, menée à l’Université de Lorraine, à Nancy, la proportion des œufs qui ont éclos a été la même que celle des œufs témoins restés à la gravité terrestre. Les embryons de poissons n’ont en outre pas montré de signes de stress, après une éclosion en apesanteur. “La microgravité et l’hypergravité, c’étaient deux points sensibles”, pointe le chercheur.

    La prochaine étape, d’ores et déjà en cours d’expérimentation, vise à tester l’effet du rayonnement cosmique sur des centaines d’œufs de bar fécondés, en les soumettant à des flux de protons et de neutrons dans l’accélérateur de particules de l’IRSN à Cadarache (Bouches-du-Rhône). “L’avantage de l’organisme aquatique, c’est qu’il est dans l’eau. Et l’eau, c’est un bouclier contre plein de particules”, explique M. Przybyla.

    Avant une éventuelle application sur la Lune, ces recherches pourront avoir un intérêt sur Terre, pour élaborer des systèmes de production de poissons sans impact sur l’environnement. “Il y a un effet miroir entre ce qu’on veut faire sur la Lune et sur Terre”, décrit le chercheur. “Sur la Lune, on veut recycler toutes les molécules car c’est un corps mort et que toute molécule est importante à recycler. Sur Terre, on veut plutôt sauvegarder la richesse de l’environnement.”

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/des-poissons-sur-la-lune-une-experimentation-tres-prometteuse~a1fe431a/

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    @michmich a dit dans La NASA va installer une centrale nucléaire sur la lune ! :

    @pollux j’ai pas compris non plus!

    Edit: peut-être la puissance de la game- boy équivalente à ce qu’ils avaient à l’époque.

    oui voilà la puissance des pc de l’époque était a peine celle d’une game boy

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    L’Australie veut faire pousser des plantes sur la Lune avec du sol terrestre d’ici 2025

    Des scientifiques australiens tenteront de faire pousser des plantes sur la lune d’ici 2025 dans le cadre d’une mission dévoilée vendredi qui pourrait selon eux aider à ouvrir la voie à une future colonie. Ces graines seraient déposées au sol par un atterrisseur israélien. Ce projet pourrait également servir de laboratoire pour trouver des solutions aux problèmes de sécurité alimentaire liés au réchauffement climatique.

    À moins que vous ne viviez dans une grotte, vous savez que plusieurs pays, les États-Unis en tête, ambitionnent de s’établir durablement sur la Lune. Au cours des premières années, il sera possible d’affréter des ressources depuis la Terre, mais de tels voyages ne sont pas tenables très longtemps. Ce projet très ambitieux implique donc le développement de nouvelles technologies qui permettront l’exploitation de ressources in situ. La question de pouvoir cultiver de la nourriture directement sur place intéresse de nombreux chercheurs.

    Il y a quelques mois, des scientifiques avaient réussi à faire pousser des plantes dans un sol lunaire pour la première fois. Ces échantillons avaient été rapportés il y a plus de cinquante ans dans le cadre des missions Apollo. Malheureusement, toutes ces plantes avaient poussé lentement et relativement mal. Il est donc peu probable que nous puissions en cultiver sur la Lune de sitôt.

    Des chercheurs australiens proposent une technique alternative : faire pousser des plantes dans un sol terrestre, mais directement sur la Lune.

    Porté par le biologiste végétal Brett Williams, de l’Université de technologie du Queensland, ce projet a été dévoilé ce vendredi. Dans l’idée, ces plantes, qui seront choisies en fonction de leur capacité à résister aux conditions extrêmes et de la rapidité avec laquelle elles germent, seraient arrosées à l’intérieur de la chambre scellée après l’atterrissage et surveillées pour détecter des signes de germination et de croissance.

    « Le projet est une première étape vers la culture de plantes pour la nourriture, la médecine et la production d’oxygène qui sont toutes essentielles à l’établissement de la vie humaine sur la lune« , ont déclaré les chercheurs.

    Caitlin Byrt, de l’Université nationale australienne de Canberra, a également déclaré que cette recherche pourrait également être pertinente pour les craintes en matière de sécurité alimentaire suscitées par le changement climatique. « Si vous pouvez créer un système pour faire pousser des plantes sur la Lune, alors vous pouvez créer un système pour faire pousser des aliments dans certains des environnements les plus difficiles de la Terre« , a-t-elle déclaré.

    Selon le plan, ces graines seraient transportées sur la Lune en 2025 par le vaisseau Beresheet 2, une mission privée israélienne développée par l’organisation à but non lucratif SpaceIL. Toutefois, pour l’heure, cette organisation ne s’y est jamais posée.

    En février 2019, un premier vaisseau nommé Beresheet de SpaceIL avait en effet décollé depuis la Floride à bord d’une fusée SpaceX dans le but d’atterrir en pleine Mer de la Sérénité. En cas de succès, Israël aurait alors pu devenir le quatrième pays à poser un engin sur notre satellite. Malheureusement, cet alunissage, tenté environ deux mois après le lancement, s’était soldé par un échec. Le moteur principal de l’atterrisseur était en effet tombé en panne pendant sa descente, avant de venir s’écraser en surface.

    Depuis, nous savions que SpaceIL devait à nouveau tenter sa chance à l’horizon 2024/2025 avec un nouvel atterrisseur. A priori, cette nouvelle tentative se fera donc en collaboration avec l’Australie.

    Source: https://sciencepost.fr/australie-veut-faire-pousser-plantes-sur-lune-dici-2025/

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    Le test de la fusée lunaire devrait reprendre peu après le décollage de SpaceX (qui doit acheminer trois hommes d’affaires et un ancien astronaute vers la Station spatiale internationale). Les équipes de la Nasa ont rencontré «une myriade de défis techniques»

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    Démarré vendredi en fin d’après-midi, il devait initialement prendre fin dimanche soir, mais les équipes de la Nasa ont rencontré «une myriade de défis techniques» ainsi qu’une météo peu coopérative samedi, a expliqué mardi Mike Sarafin, responsable de la Nasa au sein du programme Artémis de retour sur la Lune.

    Parmi les soucis rencontrés: quatre éclairs ayant frappé sur le pas de tir lors d’un orage (il a finalement été déterminé que le système de protection avait fonctionné comme espéré). Une valve a également refusé de s’ouvrir au moment du remplissage des réservoirs d’hydrogène liquide (elle avait été maintenue par erreur en position fermée).

    Mais il ne s’agit pas là «de problèmes majeurs», a rassuré Mike Sarafin. «Nous n’avons pas rencontré de défauts fondamentaux.» «Nous sommes fiers d’apprendre de ces tests», a-t-il ajouté, qualifiant même celui mené ces derniers jours de «partiellement réussi».

    La date de décollage doit être annoncée à l’issue de la répétition générale. Une fenêtre de lancement est possible début juin, et Mike Sarafin a dit mardi ne pas être «encore prêt à l’abandonner». Une autre fenêtre de lancement est possible début juillet.

    Source: https://www.letemps.ch/sciences/lultime-test-sls-mega-fusee-nasa-lune-suspendu

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    @complotisse
    Oui, mais je faisais référence à la volonté affichée de Musk d’aller sur Mars.