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    C’est pour cette raison que les chercheurs ont décidé de la nommer Janus, d’après le dieu romain aux deux visages.

    L’univers n’en finit pas de nous surprendre. En scrutant le ciel, des astronomes du California Institue of Technology ont détecté un signal atypique provenant d’une naine blanche située à 1 000 années-lumière de la Terre.

    En approfondissant leurs recherches, ils ont remarqué que la surface de cette étoile n’est pas homogène, une face est composée d’hydrogène, l’autre plutôt d’hélium.

    L’hydrogène à la surface disparaît

    Ilaria Caiazzo, qui est à l’origine de cette découverte, explique avoir été « complètement époustouflé », car une étoile est constituée de gaz et de plasma qui tourbillonnent et libèrent une énorme quantité d’énergie. Il est donc atypique de retrouver cette répartition sur deux côtés.

    La chercheuse avance l’idée que la couche d’hydrogène externe est peut-être en train de disparaître et que c’est justement cela qu’on est en train d’observer. « Ce ne sont pas toutes les naines blanches qui passent d’une dominante hydrogène à une dominante hélium, mais certaines d’entre elles […] Il se peut
    que nous ayons pris une de ces naines blanches en flagrant délit ».

    Source : cnetfrance.fr

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    Les pauvres astronomes n’ont pas fini de se plaindre avec la constellation prévue de 13 000 satellites chinois

    Une vidéo qui en parle.
    @duBoudin, Il y est aussi question de communication quantique à partir de satellites, à partir de 07:38

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    C’est une configuration rare qui embellira le ciel nocturne dès ce dimanche 17 avril : un alignement parfait des quatre planètes, Vénus, Mars, Saturne et Jupiter. Déjà, les trois premières sont visibles ensemble dans le ciel depuis la fin du mois de mars ; elles seront bientôt rejointes par la géante gazeuse Jupiter qui se situera proche de l’horizon. Seul l’hémisphère Nord pourra profiter du spectacle et ce, jusqu’à la fin du mois, avec un apogée autour du 23 avril. Le pic de visibilité sera entre 5 h 30 et 6 h 30 lorsque Jupiter sortira de l’horizon. Après cette date, les planètes resteront visibles ensemble, mais ne formeront plus une seule et même ligne.

    Ici est représenté l’alignement des quatre planètes tel qu’il sera visible le 23 avril à 5 h 45 dans le sud de la France. © Stellarium

    Mais le plus bel événement reste encore à venir ! Le 24 juin 2022, ce sont toutes les planètes du Système solaire qui s’aligneront dans le ciel : c’est ce que l’on appelle une parade de planètes. Parmi elles, seules cinq sont visibles à l’œil nu : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Pour les deux dernières, Neptune et Uranus, des lunettes astronomiques ou un télescope seront nécessaires. Toutes s’étendront de l’est au sud – ou du nord à l’est dans l’hémisphère Sud, et ne seront pas forcément visibles au même moment de la nuit, du fait de leur longue étendue dans le ciel.

    L’alignement des quatre planètes sera visible en fin de nuit pour la France. Capture d’écran du logiciel Stellarium pour le 23 avril, peu avant 6 h du matin. © Stellarium

    Source : futura-sciences.com

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    Qui viennent perturber les observations des astres depuis le sol.

    Starlink Internet Services est une division de SpaceX, la société aérospatiale de Musk, qui projette de fournir une connexion Internet à haut débit depuis l’espace aux habitants dans les endroits les plus reculés de la Terre. La société a déjà lancé près de 2 000, sur environ 12 000 prévus, en orbite terrestre basse et une version bêta du service Internet est déjà en cours aux États-Unis, en France et dans plusieurs autres pays.

    Et cela inquiète les astronomes. Bien que SpaceX ait pris des mesures pour réduire l’impact de son matériel (SpaceX affirme que ses satellites Starlink disposent de leur propre logiciel autonome d’évitement des collisions, qui leur permet de s’écarter d’eux-mêmes s’ils soupçonnent qu’ils pourraient se rapprocher d’un autre véhicule ou d’un débris), il n’y a aucun moyen d’éliminer complètement les traces que les satellites laissent à travers les observations au sol.

    À quel point le problème est-il grave ? Une équipe d’astronomes a utilisé des images d’archives d’un télescope de sondage pour rechercher des traces de Starlink au cours des deux dernières années. Au cours de cette période, le nombre d’images affectées a été multiplié par 35, et les chercheurs estiment qu’au moment où la constellation Starlink prévue sera terminée, à peu près toutes les images de leur matériel contiendront au moins une trace.

    Le matériel utilisé pour l’analyse s’appelle le Zwicky Transient Facility (ZTF) à l’observatoire de Palomar. Le ZTF est conçu pour capter des événements rares, comme les supernovae (une supernova est l’ensemble des phénomènes qui résultent de l’implosion d’une étoile en fin de vie, notamment une gigantesque explosion qui s’accompagne d’une augmentation brève, mais fantastiquement grande de sa luminosité). Pour ce faire, il scanne le ciel entier à plusieurs reprises, avec un logiciel surveillant les images résultantes pour rechercher des objets qui étaient absents des premières images, mais qui sont apparus dans les dernières. La sensibilité élevée du ZTF le rend idéal pour détecter des objets sombres, comme des astéroïdes, dans notre système solaire.

    Pour faciliter la tâche de scanner rapidement tout le ciel, le ZTF s’appuie sur un champ de vision très large et une caméra tout aussi grande. Ce large champ de vision, malheureusement, augmente également la probabilité qu’une exposition ait un satellite Starlink en vue.

    Pour déterminer la fréquence à laquelle la présence de ces satellites a été captée par les caméras ZTF, l’équipe à l’origine de la nouvelle analyse a pris des données sur les orbites de tout le matériel Starlink et les a comparées à la zone du ciel capturée dans chaque image d’archive ZTF. Une fois qu’une image a été identifiée comme capturant potentiellement un satellite, un logiciel a été utilisé pour détecter la présence d’une piste brillante sur l’image. Au total, l’analyse a couvert une période d’environ deux ans, de novembre 2019 à septembre 2021.

    C’était à l’époque où SpaceX construisait rapidement sa constellation Starlink, et cela se voit définitivement. Au début de la période d’étude, alors qu’il n’y avait qu’environ 100 Starlinks en orbite, il était relativement courant d’avoir une période de 10 jours d’observations où aucun n’était détecté. Au moment où 500 étaient en orbite, ces périodes appartenaient désormais au passé. Et une fois qu’il y avait plus de 1 500 satellites Starlink en orbite, le ZTF en imageait généralement plus de 200 sur une période de 10 jours.

    Les observations crépusculaires ont été particulièrement affectées en raison de la confluence de deux facteurs. Les images qui capturent l’horizon incluront des angles qui montrent beaucoup plus d’espace occupé par les orbites Starlink. Et en raison de la position du Soleil, un plus grand nombre de ces satellites sont susceptibles d’être entièrement éclairés. En conséquence, environ 64 % des pistes photographiées ont été prises bas dans le ciel au crépuscule. Ces pistes ont également connu une croissance explosive à mesure que la constellation de satellites se remplissait. Fin 2020, seulement 6 % environ des images crépusculaires étaient affectées. Fin 2021, ce chiffre est passé à 18 %.

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    Chaque barre bleue représente le nombre de traces Starlink sur une période d’observation de 10 jours. La ligne rouge suit le nombre total de satellites Starlink

    Conséquences

    En réponse aux plaintes de la communauté des astronomes, SpaceX a mis des visières sur les générations ultérieures de satellites Starlink. L’équipe de recherche a pu comparer la visibilité de ces différentes générations et a constaté que les visières fonctionnaient (les satellites avec des visières perdaient en luminosité d’un facteur d’environ 4,6 - le nombre précis dépendait de la longueur d’onde). La visibilité, cependant, était encore supérieure à l’objectif fixé lors d’un atelier qui devait traiter de cette question.

    Parce que ces pistes sont petites et que le logiciel les identifie et les gère déjà, elles n’ont pas beaucoup d’effet sur les observations. Les chercheurs estiment qu’à l’heure actuelle, il n’y a que 0,04 % de chances qu’un événement rare soit manqué, car il coïncide avec une piste. Mais comme le problème est plus aigu dans les observations crépusculaires, il est plus susceptible d’avoir un impact sur les recherches d’objets dans le système solaire. Cela comprendrait les comètes et les astéroïdes, y compris les astéroïdes qui se sont formés autour d’autres étoiles.

    Mais encore une fois, le problème risque de s’aggraver. SpaceX a déjà l’autorisation d’augmenter le nombre de satellites Starlink à plus de 10 000 ; les auteurs estiment qu’à 10 000, chaque image au crépuscule contiendra probablement une piste Starlink. SpaceX a indiqué qu’il aimerait éventuellement augmenter le nombre de satellites à plus de 40 000, auquel cas toutes les images crépusculaires auront probablement quatre pistes.

    Et SpaceX n’est pas la seule entreprise à planifier ce type de service par satellite. Si toutes les entreprises impliquées donnent suite à leurs plans, l’orbite terrestre basse pourrait voir jusqu’à 100 000 de ces satellites.

    Dans l’ensemble, le tableau est mitigé. La mission principale du ZTF - repérer des événements rares causés par des phénomènes énergétiques lointains - n’est en grande partie pas affectée par le nombre croissant de pistes satellites. Et parce que le pourcentage d’événements est actuellement faible, tripler le nombre de satellites n’aura pas un impact dramatique sur les observations. Mais une mission scientifique secondaire voit déjà beaucoup de contamination lumineuse, et les choses ne feront qu’empirer.

    Starlink pointé du doigt récemment

    La constellation Starlink de Musk a, semble-t-il, commencé à gêner d’autres projets en cours de développement dans l’espace, comme le décrit une plainte de la Chine datant du 6 décembre auprès des Nations unies.

    Dans la plainte, la Chine argue qu’elle a dû effectuer deux manœuvres d’évitement de sa station spatiale pour éviter des collisions potentielles avec deux des satellites Starlink distincts. La Chine détaille deux cas, le 1er juillet 2020 et le 21 octobre 2021, où elle a dû manœuvrer le module central de sa station spatiale, appelé Tianhe, pour l’éloigner des deux satellites Starlink. Les trois astronautes chinois qui vivent actuellement sur Tianhe y sont arrivés quelques jours avant la manœuvre d’octobre. « Pour des raisons de sécurité, la station spatiale chinoise a mis en œuvre un contrôle préventif d’évitement des collisions », a déclaré la Chine.

    Le pays a demandé au Secrétaire général de l’ONU de rappeler aux pays leurs obligations en vertu du droit international de l’espace, bien que la Chine n’ait pas spécifié exactement les mesures qu’elle souhaite voir prises.

    Dans la même période, le chef de l’Agence spatiale européenne (ESA) s’est inquiété du fait que le milliardaire à la tête de SpaceX soit celui qui « fasse les règles » en matière d’espace, à défaut d’une coordination internationale sur le sujet. Aschbacher a averti que la précipitation de Musk à lancer des milliers de satellites de communication laisserait moins de fréquences radio et de créneaux orbitaux disponibles pour tout le monde.

    Elon Musk a riposté aux critiques selon lesquelles les satellites Starlink de son entreprise occupent trop de place dans l’espace, et a plutôt fait valoir dans le cadre d’une interview avec le Financial Times qu’il pourrait y avoir de la place pour « des dizaines de milliards » de vaisseaux spatiaux en orbite proche de la Terre.

    « L’espace est tout simplement extrêmement énorme et les satellites sont très petits », a déclaré Musk. « Ce n’est pas une situation dans laquelle nous bloquons efficacement les autres de quelque manière que ce soit. Nous n’avons empêché personne de faire quoi que ce soit, et nous ne nous attendons pas à le faire ».

    Rejetant les suggestions selon lesquelles il « évinçait » les futurs concurrents des satellites, Musk a estimé qu’il y a une grande marge de manœuvre. Pour illustrer ses propos, il a comparé le nombre de satellites en orbite terrestre basse aux 2 milliards de voitures et de camions qui seraient en circulation sur Terre. Chaque « coquille » orbitale autour de la Terre est plus grande que la surface de la planète, a-t-il dit, avec une coquille supplémentaire tous les 10 mètres environ plus loin dans l’espace.

    « Cela impliquerait qu’il y a de la place pour des dizaines de milliards de satellites », a-t-il déclaré. « Quelques milliers de satellites, ce n’est rien. C’est comme des milliers de voitures sur Terre, ce n’est rien ».

    Certains experts ont contesté l’affirmation de Musk selon laquelle les satellites en orbite terrestre basse pourraient correspondre en toute sécurité à la densité des voitures et des camions sur Terre.

    Source : The Astrophysical Journal Letters, developpez.com