• 4 Votes
    1 Messages
    50 Vues

    C’est pour cette raison que les chercheurs ont décidé de la nommer Janus, d’après le dieu romain aux deux visages.

    L’univers n’en finit pas de nous surprendre. En scrutant le ciel, des astronomes du California Institue of Technology ont détecté un signal atypique provenant d’une naine blanche située à 1 000 années-lumière de la Terre.

    En approfondissant leurs recherches, ils ont remarqué que la surface de cette étoile n’est pas homogène, une face est composée d’hydrogène, l’autre plutôt d’hélium.

    L’hydrogène à la surface disparaît

    Ilaria Caiazzo, qui est à l’origine de cette découverte, explique avoir été « complètement époustouflé », car une étoile est constituée de gaz et de plasma qui tourbillonnent et libèrent une énorme quantité d’énergie. Il est donc atypique de retrouver cette répartition sur deux côtés.

    La chercheuse avance l’idée que la couche d’hydrogène externe est peut-être en train de disparaître et que c’est justement cela qu’on est en train d’observer. « Ce ne sont pas toutes les naines blanches qui passent d’une dominante hydrogène à une dominante hélium, mais certaines d’entre elles […] Il se peut
    que nous ayons pris une de ces naines blanches en flagrant délit ».

    Source : cnetfrance.fr

  • 0 Votes
    1 Messages
    77 Vues

    Bonne nouvelle, le ciel se dégage sur une partie de la région Occitanie, surtout sur l’ex Languedoc-Roussillon ce jeudi 21 octobre au soir. L’occasion de lever les yeux en l’air pour admirer les Orionides, cette pluie d’étoiles filantes, l’avant-dernière de l’année.

    Amateurs de spectacles célestes, veillez un peu plus tard ce soir, pour ne pas manquer les Orionides. Cette pluie d’étoiles filantes, certes un peu moins spectaculaire que les Draconides ou encore les Perséides du mois d’août, promet néanmoins une observation prolifique.

    Il devrait en effet être possible d’apercevoir jusqu’à une vingtaine de météores par heure, selon les explications de Jérémie Vaubaillon, de l’Observatoire de Paris à nos confrères de RTL.

    Essaim météoritique

    Pour les observer, c’est surtout après minuit que ça se joue. Il faudra localiser la constellation d’Orion : c’est dans sa direction qu’il faut regarder, pour admirer les étoiles filantes. Pour trouver la constellation, il faut commencer par connaître sa forme. Elle ressemble en effet à un sablier, précise le site astronomie pratique. Sa ceinture, formée par trois étoiles alignées la rend assez repérable.

    Futura Sciences explique que ce phénomène, qui intervient chaque année entre le 2 octobre et le 7 novembre avec un pic d’activité la nuit du 21 au 22, est lié à un essaim météoritique réapprovisionné à chaque passage de la comète de Halley, observable depuis la Terre une fois tous les 76 ans (rendez-vous en 2061 pour la prochaine observation).
    Ciel dégagé en soirée

    Si ce jeudi 21 octobre dans la matinée, le temps n’était pas au beau fixe, le ciel devrait se dégager au cours de l’après-midi, jusqu’à être parfaitement clair en début de soirée, en tout cas pour le Gard, l’Hérault selon les prévisions de Météo France.

    Source.

  • 3 Votes
    1 Messages
    90 Vues

    Une équipe d’astronomes annonce la découverte de la naine blanche la plus petite et la plus massive à ce jour. L’objet, qui tourne très vite sur lui-même et propose un champ magnétique incroyablement puissant, serait le fruit de la fusion de deux naines blanches évoluant jadis dans un couple binaire.

    Qu’est-ce qu’une naine blanche ?

    À mesure qu’elles prennent de l’âge, les étoiles légères ou intermédiaires (pas plus de huit fois la masse du Soleil) commencent à enfler pour finalement se transformer en géantes rouges, absorbant au passage les planètes les plus proches et repoussant au loin les plus éloignées, si tant est qu’il y en ait. Après s’être imposées, ces étoiles meurent, ne laissant derrière elles qu’un noyau dense et chaud. Vous obtenez alors une naine blanche. Environ 97% de toutes les étoiles, dont le Soleil, se transformeront ainsi.

    Si le Soleil gère son propre système tout seul comme un grand, rappelons que de nombreuses étoiles dans l’univers évoluent les unes autour des autres par paires. On appelle cela des couples binaires et ces étoiles vieillissent ensemble. Si les deux ne dépassent pas les huit masses solaires, elles finiront également toutes les deux en naines blanches.

    Ces étoiles, qui tournent en spirale l’une autour de l’autre, perdent alors de l’énergie sous forme d’ondes gravitationnelles et finissent par fusionner. Si les deux sont suffisamment massives, elles explosent en supernova de type Ia. Si elles sont inférieures à un certain seuil de masse, elles se combinent en une seule et unique naine blanche plus lourde que les deux naines progénitrices. Ce processus de fusion augmente alors le champ magnétique de cette nouvelle étoile et accélère sa rotation.

    Dans la revue Nature, une équipe d’astronomes annonce la découverte de l’un de ces “fruits” issus d’un couple binaire de naines blanches.

    Illustration d’une naine blanche comparée à la taille de la Lune. Crédits : Giuseppe Parisi Une étoile “borderline”

    Isolée depuis l’observatoire Palomar de Caltech, ZTF J1901+1458 (son nom) propose un rayon de 2 140 kilomètres et une masse 1,327 fois plus importante que celle de notre Soleil. C’est la plus petite et la plus lourde naine blanche découverte à ce jour, “emballant une masse supérieure à celle de notre Soleil dans un corps de la taille de notre Lune“, d”taille Ilaria Caiazzo, principale auteure de l’étude.

    Avec une telle masse, cette naine blanche “flirte” avec les limites. Un peu plus et ce cadavre d’étoile s’effondrerait en effet sur lui-même avant d’exploser en supernova. L’objet tourne aussi très vite sur son axe (toutes les 6 minutes 57 secondes) et propose un champ magnétique incroyablement puissant. Retrouvée à seulement 130 années-lumière de la Terre, cette naine blanche est également très jeune : moins de 100 millions d’années.

    À l’avenir, les chercheurs espèrent trouver davantage d’objets de ce type. “Il y a tellement de questions à traiter. Quel est le taux de fusion des naines blanches dans la galaxie ? Est-il suffisant pour expliquer le nombre de supernovae de type Ia ? Comment un champ magnétique est-il généré lors de ces événements puissants, et pourquoi existe-t-il une telle diversité dans les intensités de champ magnétique parmi les naines blanches ?“, se demande le Dr Ilaria Caiazzo. “Trouver une grande population de naines blanches nées de fusions nous aidera à répondre à toutes ces questions et plus encore“.

    Source : sciencepost.fr