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    L’observatoire de Paris (PSL) explique qu’une « erreur de frappe a conduit à une découverte intéressante […] : en recherchant dans le domaine radio des galaxies massives à faible brillance de surface, elle a mis au jour une galaxie massive “sombre” n’ayant jamais formé d’étoiles ». Cet objet a été baptisé J0613+52 et dévoilé le 8 janvier 2024 et, selon l’observatoire, « pourrait bien être le premier du genre ».

    Les astronomes voulaient étudier une zone bien précise de l’univers, mais « une erreur s’est glissée dans la saisie de coordonnées célestes avec pour conséquence de pointer le grand radiotélescope dans une mauvaise direction. À la surprise générale, un signal […] a été détecté, ressemblant à celui d’une galaxie massive et ce, alors même qu’aucune galaxie n’apparaissait sur les images optiques relevées dans la même position ». Des observations complémentaires ont été réalisées.

    L’observatoire explique que la galaxie sombre J0613+52 tourne sur elle-même à 100 km/s et qu’elle se trouve à environ 270 millions d’années-lumière – « et non aux confins de l’Univers ». « Cet objet est supposé contenir en grande quantité du gaz primordial intact, très peu dense, incroyablement diffus. Et, pour avoir si peu formé d’étoiles (leur nombre restant à confirmer), il semble aussi être très isolé, n’ayant jamais subi de perturbation avec des galaxies voisines ».

    En effet, « si les images optiques n’ont révélé aucune présence, c’est qu’elles ne sont pas suffisamment profondes pour détecter les galaxies LSB [galaxies massives à faible brillance de surface, ndlr] aux niveaux de luminosité de surface les plus bas découverts jusqu’à présent ».

    Ce n’est que le début du travail : « Des images optiques très profondes sont donc nécessaires pour quantifier le nombre d’étoiles “cachées” sous le niveau de bruit des images déjà existantes ».

    Source : next.ink

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    @patricelg oui, j’ai triché aussi pour arriver sur Mars :ahah:

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    Un florilège des plus belles images en 2023:

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    @fel1x1a a dit dans L’optique 2.0 des futurs télescopes géants arrive :

    “La preuve la plus certaine que la vie intelligente existe ailleurs dans l’univers est qu’aucun d’eux n’a essayé de nous contacter.”

    Bill Watterson. (scénariste et dessinateur de bd)
    Article assez informatif, en tout cas merci pour le partage!

    En même temps d’autres choses sont à prendre en compte, comme le temps, il y a à peine 50 ans tout un pan de la technologie était balbutiante, nous avons commencé à réellement évoluer il a quelques milliers d’années, une goutte d’eau au regards des échelles de temps de l’univers…

    Sans compter les distances, si grandes que notre cerveau n’arrive même pas vraiment à les appréhender.

    Donc bon, j’ai envie de dire que ce n’est pas comme aller faire coucou à son voisin.

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    Une équipe d’astronomes annonce la découverte de la naine blanche la plus petite et la plus massive à ce jour. L’objet, qui tourne très vite sur lui-même et propose un champ magnétique incroyablement puissant, serait le fruit de la fusion de deux naines blanches évoluant jadis dans un couple binaire.

    Qu’est-ce qu’une naine blanche ?

    À mesure qu’elles prennent de l’âge, les étoiles légères ou intermédiaires (pas plus de huit fois la masse du Soleil) commencent à enfler pour finalement se transformer en géantes rouges, absorbant au passage les planètes les plus proches et repoussant au loin les plus éloignées, si tant est qu’il y en ait. Après s’être imposées, ces étoiles meurent, ne laissant derrière elles qu’un noyau dense et chaud. Vous obtenez alors une naine blanche. Environ 97% de toutes les étoiles, dont le Soleil, se transformeront ainsi.

    Si le Soleil gère son propre système tout seul comme un grand, rappelons que de nombreuses étoiles dans l’univers évoluent les unes autour des autres par paires. On appelle cela des couples binaires et ces étoiles vieillissent ensemble. Si les deux ne dépassent pas les huit masses solaires, elles finiront également toutes les deux en naines blanches.

    Ces étoiles, qui tournent en spirale l’une autour de l’autre, perdent alors de l’énergie sous forme d’ondes gravitationnelles et finissent par fusionner. Si les deux sont suffisamment massives, elles explosent en supernova de type Ia. Si elles sont inférieures à un certain seuil de masse, elles se combinent en une seule et unique naine blanche plus lourde que les deux naines progénitrices. Ce processus de fusion augmente alors le champ magnétique de cette nouvelle étoile et accélère sa rotation.

    Dans la revue Nature, une équipe d’astronomes annonce la découverte de l’un de ces “fruits” issus d’un couple binaire de naines blanches.

    Illustration d’une naine blanche comparée à la taille de la Lune. Crédits : Giuseppe Parisi Une étoile “borderline”

    Isolée depuis l’observatoire Palomar de Caltech, ZTF J1901+1458 (son nom) propose un rayon de 2 140 kilomètres et une masse 1,327 fois plus importante que celle de notre Soleil. C’est la plus petite et la plus lourde naine blanche découverte à ce jour, “emballant une masse supérieure à celle de notre Soleil dans un corps de la taille de notre Lune“, d”taille Ilaria Caiazzo, principale auteure de l’étude.

    Avec une telle masse, cette naine blanche “flirte” avec les limites. Un peu plus et ce cadavre d’étoile s’effondrerait en effet sur lui-même avant d’exploser en supernova. L’objet tourne aussi très vite sur son axe (toutes les 6 minutes 57 secondes) et propose un champ magnétique incroyablement puissant. Retrouvée à seulement 130 années-lumière de la Terre, cette naine blanche est également très jeune : moins de 100 millions d’années.

    À l’avenir, les chercheurs espèrent trouver davantage d’objets de ce type. “Il y a tellement de questions à traiter. Quel est le taux de fusion des naines blanches dans la galaxie ? Est-il suffisant pour expliquer le nombre de supernovae de type Ia ? Comment un champ magnétique est-il généré lors de ces événements puissants, et pourquoi existe-t-il une telle diversité dans les intensités de champ magnétique parmi les naines blanches ?“, se demande le Dr Ilaria Caiazzo. “Trouver une grande population de naines blanches nées de fusions nous aidera à répondre à toutes ces questions et plus encore“.

    Source : sciencepost.fr