James-Webb : quelles seront les prouesses du nouveau télescope ?
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Téléscope James Webb : à peine lancé et déployé, déjà (un peu) endommagé
Après une phase de déploiement réussie, le télescope spatial a été frappé par un météoroïde. Il devrait tout de même publier son premier cliché le 12 juillet, comme vient de le révéler sur son blog la Nasa. L’incident s’est déroulé entre le 23 et le 25 mai.
A priori, rien de dramatique, l’impacteur se classe dans la catégorie des météoroïdes dont la taille est comprise entre la poussière interplanétaire et un astéroïde ; mais en l’occurrence, il s’agit ici d’objets qui ne dépassent pas une taille de plus de 1 centimètre avec une masse de moins de 1 gramme… En l’état actuel des investigations, la Nasa n’a pas évalué ses dimensions exactes mais admet qu’il est un peu plus gros que ce à quoi elle s’attendait. “Dès l’origine le télescope spatial a été conçu pour résister aux bombardements de micrométéorites ou plus exactement son degré de performances très élevé doit lui permettre d’affronter d’éventuelles dégradations tout au long de sa durée de mission fixée au moins à cinq ans et demi”, explique Pierre-Olivier Lagage, astrophysicien au CEA Saclay, responsable scientifique de l’instrument MIRI (Mid InfraRed Instrument).
Une façon d’expliquer que statistiquement le JWST peut encaisser un certain nombre d’impacts mais que celui de fin mai arrive un peu tôt dans la carrière prometteuse de l’instrument. La Nasa communique ouvertement sur l’évolution de son dernier bijou qui a coûté la modique somme de 10 milliards de dollars. Depuis son lancement, elle a ainsi déjà expliqué qu’il avait connu quatre autres impacts plus modestes (de la taille d’un grain de sable) et considère que “les frappes de micrométéoroïdes sont un aspect inévitable de l’exploitation de n’importe quel vaisseau spatial”.
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@dujambon Non mais c’est dingue, c’est le Sahara là-haut ? J’espère qu’il nous enverra quand même de belles photos des exoplanètes pleines d’extraterrestres avec leurs lunettes astronomiques pointées vers notre planète.
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La Nasa lève un bout du voile sur les premières images du télescope spatial James Webb
C’était jusqu’ici l’un des secrets les mieux gardés de la galaxie: que verra-t-on sur les premières images scientifiques et en couleur du télescope James Webb, dévoilées la semaine prochaine? La Nasa a dissipé vendredi un bout du suspense en livrant la liste des cinq premières cibles ayant été observées.
Il faudra toutefois encore attendre mardi prochain pour voir ces images d’étoiles et de galaxies, attendues par les astronomes du monde entier et qui promettent d’être spectaculaires, car réalisées par le télescope le plus puissant jamais envoyé en orbite.
La première cible: la nébuleuse de la Carène, située à environ 7.600 années-lumière. Le télescope spatial Hubble l’a déjà photographiée, dévoilant ses gigantesques piliers de poussières et de gaz. Mais les images de James Webb, dont le miroir principal utilisé pour capter la lumière de ces lointains objets cosmiques est bien plus grand, promettent d’être très impressionnantes.
La nébuleuse de l’anneau austral est également l’une des cibles. Il s’agit d’une nébuleuse dite planétaire, un immense nuage de gaz entourant une étoile mourante. Elle est située à environ 2.000 années-lumière de la Terre (une année-lumière équivaut à plus de 9.400 milliards de kilomètres).
Autre cible: le Quintette de Stephan, groupement de galaxies situé dans la constellation de Pégase. Il s’agit du premier groupe compact de galaxies découvert, en 1787, selon la Nasa.
“L’image la plus profonde jamais prise de notre univers”L’amas de galaxies appelé SMACS 0723 fait également partie de la liste. La Nasa précise qu’il permet de distordre et d’amplifier la lumière des objets situé derrière lui, permettant de voir vers “les populations de galaxies à la fois extrêmement distantes et à la lueur intrinsèquement faible”.
Bill Nelson, le patron de la Nasa, a promis la semaine dernière “l’image la plus profonde jamais prise de notre univers”.
Enfin, doit également être rendue publique mardi la première spectroscopie du télescope James Webb, technique utilisée pour déterminer la composition chimique d’un objet lointain.
Ce sera WASP-96 b, une planète géante composée essentiellement de gaz et située en dehors de notre système solaire, à 1.150 années-lumière. Sa découverte avait été annoncée en 2014 et sa masse équivaut à environ la moitié de celle de Jupiter.
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Je suis impatient d’être à mardi pour voir ça.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à Violence le dernière édition par
@violence il s’est mangé un caillou errant mais rien de dramatique, ça avait été prévu par les ingés.
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On a des nouvelles du caillou ?
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La première image du “vide intersidéral”, un sacré foutoir et une énorme diversité d’objets
Après des années d’attente, la première image du télescope James Webb a été dévoilée lundi aux yeux du monde, un somptueux cliché montrant des galaxies formées peu après le Big Bang, il y a plus de 13 milliards d’années.
Cette photographie est “l’image infrarouge la plus profonde et la plus claire jamais prise de l’Univers lointain jusqu’ici”, a déclaré la Nasa.
La lumière, après avoir parcouru un tel chemin, s’est étirée, passant du spectre visible à l’infrarouge – une longueur d’onde invisible pour des yeux humains, mais pas pour ceux de James Webb.
Ce dernier a visé, pour ce cliché illustrant les temps lointains du cosmos, l’amas de galaxies SMACS 0723 qui, agissant comme une loupe, a également permis de faire apparaître des objets cosmiques très lointains situés derrière lui – un effet appelé lentille gravitationnelle.
L’image, qui fourmille de détails, a été prise en un temps d’observation de 12,5 heures. Elle montre ainsi des milliers de galaxies, au coeur desquelles certaines structures “n’ont jamais été vues auparavant”, selon la Nasa. Le travail de recherche débute donc tout juste. “Les chercheurs vont bientôt commencer à en apprendre plus sur les masses, âges, histoires et compositions” de ces galaxies, a ajouté l’agence spatiale.
Bijou d’ingénierie d’une valeur de 10 milliards de dollars, l’une des missions principales de James Webb est l’exploration des premiers âges de l’Univers. En astronomie, voir loin équivaut à remonter le temps, la lumière observée ayant voyagé durant des milliards d’années avant de nous parvenir.
“Une nouvelle ère a commencé pour l’astronomie”, a commenté auprès de l’AFP Jonathan Lunine, astronome à l’université Cornell, qualifiant l’image de “fantastique”.
“Même si ce n’est en aucun cas le plus loin que Webb puisse voir, (…) cela montre la puissance de ce remarquable télescope: une sensibilité énorme, une vaste gamme de longueurs d’ondes, et une vive clarté d’image”, a-t-il ajouté.
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Cette image montre un paysage de «montagnes» et de «vallées» parsemé d’étoiles scintillantes qui est, en fait, le bord d’une jeune région de formation d’étoiles appelée NGC 3324, dans la nébuleuse de la Carène.
Captée en lumière infrarouge par le télescope spatial James Webb, cette image révèle pour la première fois des zones de naissance d’étoiles jusqu’alors invisibles.
Cette image réalisée avec l’instrument infrarouge moyen du télescope spatial montre des détails inédits du Quintette de Stephan, un groupe de cinq galaxies. Ces nouvelles informations donnent un aperçu de la façon dont les interactions galactiques ont pu conduire l’évolution des galaxies dans l’univers primitif.
Cette photo du quintette de Stephan, un groupe de cinq galaxies, est la plus grande capturée par le télescope James Webb. Elle contient plus de 150 millions de pixels et elle est construite à partir de près de 1000 fichiers d’images distincts.
Bien que très visible, l’étoile brillante au centre de NGC 3132 (ou nébuleuse de l’anneau austral), n’en est pas la source. La nébuleuse a été créée par une deuxième étoile, à peine visible, qui a éjecté au moins huit couches de gaz et de poussière au cours de milliers d’années.
Le télescope James Webb dévoile pour la première fois le nuage de poussière entourant la deuxième étoile, ici à gauche en rouge, de la nébuleuse NGC 3132 qui se trouve à 2500 années-lumière de la Terre. Il s’agit d’une étoile naine blanche dense et chaude.
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Quelques explications sur les photos de James-Webb
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C’est certes fantastique en mode colorisé, mais ce que le télélescope Jean Ouaibbe de la Nasa ne montre pas, c’est qu’il y a déjà une foultitude de panneaux publicitaires cocacola.com, commejaime.fr, amazon.com, goldmansach.com, vendezvotrevoitureture.fr, gazprom.ru, monsanto.com, mcdonalds.com, google.com, microsoft.com, apple.com et tant d’autres qui ont été installés sur des étoiles juste après le big-bang pour faire des affaires en perspective.
Des gilets-jaunes et des punks à chiens auraient investi la une ZAD de la galaxie SMACS 0723.
Source : nawak
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Une meilleure vue de ce qui serait la galaxie la plus éloignée, la couleur rouge provenant de l’effet doppler. Avant:
L’image est très “bruitée”, tout ce qui n’est pas le rond rouge au centre devrait être noir, ce qui rend la détection d’objets plus petits (voire plus lointaints) impossible. Et avec le nouveau télescope:
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Comment fonctionne le télescope et quelles sont ses performances, après 6 mois de mise en service ?
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Images sublimes de Jupiter par James Webb :
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Hadès Trolls DDL Pastafariste Rebelle Windowsien PW Addict Membrea répondu à Violence le dernière édition par
@violence Magnifique
C’est vraiment sympa de decouvrir des images comme ça
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Oh là là !
Décidément, on en a plein les mirettes sur ce topic ! -