@patricelg a dit dans Une femme se fait acclamer dans le métro pour avoir brisé les lunettes intelligentes Meta d'un autre passager :
Vive l’anonymat
Plus Un milliard
️ Ce sont les architectes de l'univers numérique, toujours en train de bidouiller, coder et explorer de nouveaux horizons technologiques.
@patricelg a dit dans Une femme se fait acclamer dans le métro pour avoir brisé les lunettes intelligentes Meta d'un autre passager :
Vive l’anonymat
Plus Un milliard
@b591 a dit dans IPTV GÉNÉRALISTE - Discussions Générales :
Alors dans la mesure où l’adresse IP m’a été littéralement attribuée hier soir, ce serait bizarre ; les opérateurs peuvent donner à des clients quand ils changent de modem une IP qu’un ancien client avait déjà ?
Oui bien sûr.
https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-internet-et-numerique/lipv6/suivi-de-lepuisement-des-adresses-ipv4.html
Et attention que ton fournisseur d’IPTV autorise les VPN sinon ton compte risque de se faire bannir.
@Elowish faut décompresser le Zip

Merde fausse joie.
J’ai lu “Fâché de sa condamnation, X ferme” puis il y’a eu la suite 🥺
Les gens veulent-ils réellement des lunettes connectées dotées d’intelligence artificielle ? La question divise quand on sait qu’il y a des possesseurs de tels gadgets et des gens qui montrent sans détour leur désaccord avec leur disponibilité sur les lieux publics. C’est en tout cas ce que laisse filtrer une récente vidéo dans laquelle on peut voir une femme se faire acclamer comme une héroïne pour avoir brisé les lunettes intelligentes Meta d’un autre passager. Le tableau ravive le débat sur les avantages et les inconvénients des lunettes dites intelligentes.
Deux étudiants de Harvard ont créé une démonstration inquiétante de la façon dont les lunettes connectées peuvent faire appel à la reconnaissance faciale pour obtenir instantanément l’identité, le numéro de téléphone et l’adresse d’une personne.
Deux étudiants de l’université de Harvard ont modifié un ensemble de lunettes connectées Ray-Ban de Meta pour y ajouter une technologie de reconnaissance faciale basée sur l’IA. Le résultat est un dispositif portable capable d’identifier les personnes en temps réel et de fournir leur adresse, leur numéro de téléphone, etc. Baptisée « I-XRAY », cette technologie utilise la capacité des lunettes connectées de Meta à diffuser des vidéos en direct sur Instagram.
Un programme informatique surveille alors ce flux et utilise l’IA pour identifier les visages. Ces photos sont ensuite introduites dans des bases de données publiques pour trouver des noms, des adresses, des numéros de téléphone et même des membres de la famille. Ces informations sont ensuite renvoyées via une application mobile. AnhPhu Nguyen et Caine Ardayfio, les auteurs de cette modification, ont fait des démonstrations de la technologie en public.
Caine Ardayfio s’est approché d’une inconnue, a scanné son visage, a obtenu son nom et ses affiliations, puis a prétendu qu’il la connaissait grâce à l’une des organisations apparues lors d’une recherche à son sujet. Dans une deuxième démonstration, son collègue AnhPhu Nguyen a identifié un homme au hasard et a entamé une conversation en prétendant avoir lu son travail sur la base des informations personnelles fournies par ses lunettes connectées.
Des dizaines d’étudiants de Harvard ont été identifiés et n’ont jamais su que des scanners faciaux avaient été utilisés pour découvrir leur nom et des informations les concernant. Selon AnhPhu Nguyen, cela met en évidence ce qu’il est possible de faire avec la technologie grand public actuelle, les moteurs de recherche de visages, les grands modèles de langage (LLM) et les bases de données publiques. Tout ceci pourrait être utilisé à mauvais escient.
Ce rappel de la manière dont ces lunettes peuvent être utilisées à mauvais escient donne à réfléchir, mais les gens peuvent prendre quelques précautions. Les étudiants ont énuméré les bases de données de recherche inversée de visages et de personnes qui permettent de se désengager. Mais il faut garder à l’esprit qu’il est pratiquement impossible de supprimer totalement sa présence en ligne ; l’on peut seulement rendre ses informations moins accessibles.
Are we ready for a world where our data is exposed at a glance? @CaineArdayfio and I offer an answer to protect yourself here:https://t.co/LhxModhDpk pic.twitter.com/Oo35TxBNtD
— AnhPhu Nguyen (@AnhPhuNguyen1)
Des gadgets de ce type peuvent néanmoins trouver des applications dans la filière de la santé, notamment, chez les personnes déficientes
En effet, un projet similaire d’étudiants de Standford a fait l’objet de lancement au deuxième trimestre de l’année 2023 mais semble avoir été abandonné. Il s’agissait aussi de lunettes intelligentes qui indiquent aux utilisateurs ce qu’il faut dire lors de rendez-vous galants. Elles reposaient sur un dispositif ressemblant à un monocle qui peut être fixé sur pratiquement n’importe quelle paire de lunettes.
Le dispositif était doté d’une caméra, d’un microphone et d’un écran haute résolution capable d’afficher le texte généré par GPT-4. Le logiciel de reconnaissance vocale d’OpenAI, Whisper, permettait aux lunettes de transmettre directement la parole au chatbot, qui se chargeait ensuite de répondre en quelques secondes à son utilisateur. « L’appareil écoute votre conversation et vous dit exactement ce qu’il faut dire ensuite », avait indiqué Bryan Hau-Ping Chiang.
Source : developpez.com
Musk et l’écosystème Trump prétendent qu’il s’agit d’une question de liberté d’expression
**Elon Musk réclame désormais la dissolution de l’Union européenne, car celle-ci lui a infligé une amende de 120 millions d’euros pour avoir enfreint une loi qu’il avait autrefois qualifiée de « parfaitement alignée » sur sa vision de (ce qui s’appelait alors) Twitter.
Et pour ce faire, il ment sur la raison réelle de cette amende.
L’UE a infligé une amende de 120 millions d’euros à X la semaine dernière pour avoir enfreint la loi sur les services numériques (DSA). Les violations, connues depuis plus d’un an, n’ont rien à voir avec la modération des contenus. L’amende concerne trois manquements spécifiques en matière de transparence : tromper les utilisateurs lorsque Elon a remplacé la vérification réelle par « payer 8 dollars pour obtenir une coche », maintenir un répertoire publicitaire défectueux et refuser de partager les données requises avec les chercheurs.**
En juillet 2024, l’Union européenne a porté des accusations contre X, anciennement connu sous le nom de Twitter, concernant ses badges bleus. Ces marques de vérification, qui étaient autrefois réservées aux célébrités et aux personnalités influentes, sont désormais accessibles à tous moyennant un abonnement mensuel de 8 $. Cependant, selon la Commission européenne, cette pratique constitue un « dark pattern » et ne respecte pas les meilleures pratiques de l’industrie.
Dans son communiqué de presse, l’UE indique que les modifications apportées au système de vérification bleue de X, qui permet à tout utilisateur de payer pour être « vérifié », empêchent les utilisateurs de déterminer l’authenticité des autres comptes avec lesquels ils interagissent. Il existe également des preuves que des acteurs malveillants abusent du système pour tromper intentionnellement les utilisateurs, selon les conclusions de l’UE. Enfin, l’UE a averti X que son système de vérification par coche bleue violait les règles de la loi sur les services numériques (DSA).
En tout, la Commission estime que l’entreprise a commis trois infractions distinctes aux règles de transparence de la DSA :
Le cœur du dossier : des pratiques trompeuses et un manque de transparence
L’amende vise en particulier la confusion volontaire autour des « blue checkmarks ». Depuis la réforme initiée par Musk, le badge bleu est devenu un avantage payant, tout en conservant une apparence associée historiquement à la vérification de l’identité. Pour Bruxelles, le problème n’est pas idéologique : la confusion entre authentification et abonnement porte atteinte à la clarté nécessaire pour l’utilisateur européen. Les régulateurs ont documenté plusieurs manquements, notamment l’absence d’informations claires, la mise en avant trompeuse de certains contenus sponsorisés et un système d’abonnement jugé opaque.
Contrairement au discours tenu par Musk, le dossier n’a pas pour objet la modération de contenus politiques ou la gestion des discours controversés. Techdirt souligne que Musk tente de cadrer cette affaire comme une lutte contre la « censure », alors que l’amende ne concerne ni la suppression de publications ni la liberté d’expression. Pour les autorités européennes, c’est une question de conformité commerciale, similaire à celles imposées à Amazon, Meta ou Booking dans le passé.
Le soutien actif de l’entourage de Donald Trump : l’internationalisation du conflit
La prise de position de Musk a rapidement trouvé un écho dans l’écosystème trumpiste, aujourd’hui en reconstruction politique et stratégique.
Elon Musk prétend qu’il s’agit d’une question de liberté d’expression, et ses amis de longue date au sein de l’administration Trump soutiennent cette fausse affirmation.
Par exemple, avant qu’elle ne soit prononcée, JD Vance, le Vice-Président américain, a déclaré sur X : « Des rumeurs circulent selon lesquelles la Commission européenne infligerait une amende de plusieurs centaines de millions de dollars pour non-respect de la censure. L’UE devrait soutenir la liberté d’expression au lieu d’attaquer les entreprises américaines pour des futilités. » Ce à quoi Elon Musk a répondu en disant qu’il appréciait.
De son côté, le Secrétaire d’État Marco Rubio a renchéri en disant : « L’amende de 140 millions de dollars infligée par la Commission européenne n’est pas seulement une attaque contre @X, c’est une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers. L’époque de la censure des Américains en ligne est révolue. »
Elon Musk ne décolère pas : « l’UE devrait être abolie »
Samedi, Elon Musk a riposté en déclarant à ses 230 millions d’abonnés en ligne que l’UE devrait être « abolie » : « L’UE devrait être abolie et la souveraineté restituée à chaque pays, afin que les gouvernements puissent mieux représenter leur population. »
Lorsqu’un utilisateur a republié le commentaire de Musk, celui-ci a répondu : « Je suis sérieux. Je ne plaisante pas. »
« J’adore l’Europe, mais pas le monstre bureaucratique qu’est l’UE », a-t-il ajouté dans un autre message.
Dans un autre cas, il a soutenu l’appel en faveur de référendums contraignants sur le maintien des pays dans l’Union, qualifiant cette idée de « bonne idée ». Il a également partagé un mème comparant l’Union au régime nazi, auquel il a répondu : « À peu près ».
Musk a réitéré ses critiques de longue date à l’égard de la réglementation européenne, partageant une vidéo dans laquelle il décrit le siège de l’UE comme une « gigantesque cathédrale de la bureaucratie » et avertit que le continent exerce une « lente strangulation par la surréglementation », affirmant que l’innovation étouffe sous les règles de Bruxelles.
« La bureaucratie de l’UE étouffe lentement l’Europe », a-t-il écrit dans un autre message.
La déclaration de Musk affirmant que l’UE « devrait être abolie » marque un saut qualitatif dans la confrontation. Elle dépasse largement une critique contre le DSA ou contre la bureaucratie bruxelloise. Pour un dirigeant dont les entreprises opèrent dans tous les États membres, remettre en cause l’existence même de l’Union est un pas spectaculaire, mais également un aveu de la gêne profonde que représente ce cadre réglementaire pour X.
Le Monde rappelle que l’Europe est historiquement le marché le plus strict en matière de protection des consommateurs et de régulation numérique. Depuis le RGPD, Bruxelles défend une vision où la technologie doit s’adapter aux droits fondamentaux, et non l’inverse. L’intervention de Musk s’inscrit donc dans une confrontation structurelle : celle entre un entrepreneur prônant une liberté quasi absolue de conception, et une région du monde qui incarne l’approche juridique la plus exigeante.
Une plateforme déjà sous pression : fuite des annonceurs, instabilité interne, risques juridiques
X subit depuis deux ans des turbulences majeures. La fuite des annonceurs, la baisse des revenus publicitaires, l’augmentation des litiges en Europe et aux États-Unis, ainsi que la perte de repères pour les utilisateurs transforment la plateforme en un terrain mouvant. L’amende européenne, bien que significative, n’est pas la menace la plus critique, mais elle ajoute une nouvelle couche d’incertitude juridique et financière.
D’ailleurs, Bruxelles pourrait aller plus loin en cas de non-conformité persistante. En cas de non-conformité persistante au Digital Services Act (DSA), la Commission européenne dispose d’un arsenal de mesures graduées, mais extrêmement puissantes. Le DSA a été conçu pour donner à Bruxelles un pouvoir direct, exécutoire, et dissuasif sur les grandes plateformes et, dans certains cas, sur n’importe quel prestataire de services numériques opérant dans l’UE.
Voici ce que peut faire Bruxelles en cas de violation répétée ou d’absence de conformité :
Exiger des mesures correctives immédiates
Suite de l’article réservée aux abonnés : developpez.com

Très bon article l’ami, je kiffe ^^

