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    Dans le cadre de la politique de gestion centralisée des PC des membres de l’équipe IT

    Gitlab avait déjà entièrement arrimé ses employés à la formule télétravail avant la survenue de la pandémie de coronavirus. C’est dire que la mise à contribution des employés dans le cadre de cette approche ne fait pas l’objet de débats. C’est plutôt une disposition en lien avec la gestion des ordinateurs de l’équipe IT qui en suscite parmi les observateurs : Windows est interdit pour ces derniers. Place à macOS ou Linux. L’entreprise évoque diverses raisons dont le coût des licences et l’aspect sécurité. Gitlab étant une plateforme web, les contradictions portent sur les possibilités de test qui s’offrent aux membres de l’équipe IT sur divers navigateurs dont Microsoft Edge.

    «En raison de la prédominance de Windows dans la filière des systèmes d’exploitation de bureau, Windows est la plateforme la plus ciblée par les logiciels espions, les virus et les rançongiciels. macOS est préinstallé sur les ordinateurs Apple et Linux est disponible gratuitement. Pour approuver l’utilisation de Windows, GitLab devrait acheter des licences Windows Professional, car Windows Home Edition ne satisfait pas aux directives de sécurité de GitLab. Étant donné que de nombreux achats d’ordinateurs portables ont été effectués par des employés qui ont ensuite été remboursés par GitLab, un employé distant achète généralement un ordinateur portable installé d’avance avec Windows Home Edition. Windows Home Edition est notoirement difficile à sécuriser », indique Gitlab à propos des raisons de la prohibition de Windows pour les membres de son équipe IT.

    La manœuvre fait sens pour certains observateurs qui estiment qu’elle permet aux membres de l’équipe IT de Gitlab de focaliser sur leur travail plutôt que sur l’aspect sécurité.


    D’autres sont plutôt d’avis que Gitlab aurait aussi pu opter pour la mise à disposition (des membres dee son équipe IT) d’ordinateurs plus adapté à une utilisation en entreprise.


    Microsoft Edge pour Linux est disponible depuis novembre 2021. Le navigateur Web de Microsoft pour Chromium l’est de même pour macOS. Ce sont des possibilités dont disposent les membres de l’équipe IT de Gitlab pour les tests. Dans ce cas, il suffit de se procurer un binaire du navigateur pour la plateforme cible. Le souci est que le binaire exhibe des spécificités en fonction de la plateforme. Chrome par exemple n’effectue pas de rendu d’éléments de menus de façon identique sur différents systèmes d’exploitation. De plus, certaines règles de style de sélection sont interprétées différemment en fonction de la plateforme sur laquelle tourne le navigateur.

    Les développements en cours font en sus état de la possibilité pour les membres de l’équipe IT de Gitlab de faire usage d’une machine virtuelle Windows au sein d’un hôte Linux.

    En fait, la décision de Gitlab n’a rien de nouveau. Google a dû s’ouvrir de la même facon à macOS et Linux par le passé. La décision faisait suite au piratage des installations (à base de PC Windows) de Google Chine en 2010. « Nous avons abandonné les PC Windows au profit du système d’exploitation macOS à la suite des attaques de pirates en Chine », avait indiqué un responsable qui avait ajouté que « les employés ont la possibilité d’utiliser des ordinateurs avec Linux comme système d’exploitation. »

    Sources : Gitlab, windows.developpez.com

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    y’en a qqes uns qui doivent avoir … très … mal au cul !

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    @galadriel a dit dans Le sale « secret carbone » derrière les supports de stockage SSD : leur empreinte CO2 est plus importante que celle des disques dits durs (HDD) :

    Et dans le domaine des jeux, c’est pareil: le retour des jeux pixelisés cache souvent l’incapacité des développeurs à optimiser leur code.

    Hey ho doucement sur les pixels, moi j’adores ça 😆
    (C’est vrai en plus, j’adore les jeux rétro - Party Hard, Hotline Miami, Messenger, VirtuaVerse, etc…) , il y a une forte demande du public tout de même.

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    @pollux C’est de l’hydrogène liquide produit à partir de l’électricité qui n’est pas générée par des centrales à charbon, c’est promis. Du reste, le bilan CO2 n’est pas neutre comme ils le prétendent. Dès que tu produis un gros bouzin hitech, tu génères du CO2. Sinon ça s’appelle un arbre ou un bambou.

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    Pas très concerné par le gaspillage électronique.

    J’ai fait une longue résistance pour remplacer mon antique Sagem My-X2 de 2003 en G2 (si, si…) qui déconnait du clavier + en émission/réception pour le remplacer cette année par un iphone13 histoire d’entrer dans le XXIe siècle. :huuu:

    Certains usages au quotidien m’étaient devenus indispensables pour ne pas être administrativement et socialement techno-marginalisé. Un bien bel outil avec nombre d’options performantes certes, mais dont je n’ai aucune utilité pour la plupart.

    Bien entendu, j’ai désactivé l’assistant pipellete Siri, la géolocalisation et tous les mouchards possibles, même si d’autres bien sournois sont encore en activité bien planqués dans le cœur du système.

    Je le conserverai aussi longtemps que possible tant que les standards processeurs + iOS Apple ne le pousseront pas vers le recyclage cause obsolescence marketing.

    Je ne le porte jamais dans ma poche pour ne pas la déformer ni le consulter tête baissée tel un zombie sur le trottoir, sauf éloignement prolongé de mon domicile bienfûr…

    Sinon, j’ai en fond de tiroir un APN Casio et une tablette Samsung Galaxy récupérés lors d’une succession que vont finir tôt ou tard sur LBC. Et c’est tout. J’ai horreur de remplacer selon les tendances push à la conso, d’accumuler et encore plus de jeter.

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    @ashura a dit dans Facebook et des hôpitaux américains poursuivis pour avoir utilisé des données de santé :

    Encore facebook, quand est ce que les gens vont comprendre

    Jamais…
    C’est des gnous, y suivent, point…

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    Qui l’eut cru 😆 Que le grand cric me croque ^^

    @psyckofox a dit dans Truth Social, la prétendue plateforme de médias sociaux de liberté d'expression de Trump, bloque des publications d'utilisateurs :

    J’aime pas ce gars, c’est un con fini mais je lui dois quand même un truc…il n’a pas foutu de guerre à droite et à gauche dans le monde, là y’a rien à dire (contrairement à ces baltringues de bush père et fils qui ont foutu un bon boxon)

    En effet, on a beau dire ce qu’on veut sur le bonhomme (même si c’est vrai), on lui doit bien ça.

    Les raclures de Bush et de Dick Cheney, fuck quoi.

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    Ça ne concerne même pas que le télétravail, mais microsoft, et surement pas qu’eux, vend diverses solutions pour analyser automatiquement le contenu du courrier en vue de gérer l’entreprise, voire même, faire de la surveillance et carrément du contrôle pour vous obliger à vous améliorer dans la “culture d’entreprise” et dans le domaine du rendement.

    C’est le cas par exemple de Microsoft Viva, qui fait partie d’un vaste ensemble, microsoft teams, et qui se fera un plaisir d’informer les employés qu’il n’ont pas répondus en temps et heure à la question de X ou Y, entre autres tracasseries, et pour le manager, qui travaille après les heures, qui “travaille beaucoup” (et donc qui “travaille peu”), ainsi que beaucoup d’autres choses.

    Voici le panneau de réglage du Manager, je ne l’ai pas trouvé en français, mais il donne quand même une assez bonne idée de la chose:

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    Je vous traduit le menu:

    Outcomes -> Résultats
    Organizational resiliency -> santé/sécurité de l’entreprise
    Boost engagement -> stimuler l’engagement
    Improve agility -> améliorer la souplesse (l’adaptabilité)
    Foster innovation -> Encourager l’innovation (surement utilisé pour décourager les changements)
    Effective manager -> gestionnaires efficaces (sert surement à rien)
    Operational effectiveness -> >Efficacité opérationnelle
    Accelerate change -> Accélérer le changement (pour les têtes de mule)
    Transform meeting culture -> Transformez la culture des réunions
    Increase customer focus -> Accroître l’orientation client

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    Il y a quand même des bons côtés si l’entreprise souhaite décourager les réunions à la con (c’est à dire quasiment toutes) 🙂

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    Et si vous voulez connaitre vos ennemis (en tant que manager), vous avez par exemple AI builder, qui vous permet entre autre d’Analyser les sentiments du courrier électronique et d’envoyer les résultats à Teams qui fait partie de Microsoft Power Automate. j’ai vu passer une version automatique qui scanne tous les messages et qui alerte automatiquement, mais je n’ai pas retrouvé la capture d’écran.

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    Tout sur Team: https://docs.microsoft.com/fr-fr/microsoftteams/get-started-with-teams-quick-start

    Tout sur Viva: https://docs.microsoft.com/fr-fr/viva/insights/use/operational

    Les outils d’analyses de AI Builder: https://docs.microsoft.com/fr-fr/ai-builder/flow-sentiment-analysis

    Il existe surement bien d’autres outils dans le genre, mais venant d’atteindre ma limite de nausée, j’arrête de creuser à ce stade.

    Une chose est sûre, je plains la génération d’employé actuelle et ceux qui suivront.

    J’ai particulièrement aimé le pourcentage d’employés prêt à craquer nerveusement et les conseils pour augmenter encore plus la pression.

    Le tarif est tant par employé et par mois d’utilisation, inutile de dire que ce n’est pas donné mais que c’est plus rentable que d’augmenter le personnel.

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    @dujambon a dit :

    Et ils se reproduisent entre eux… :lolilol: (remplacez antivax par anti-ce-que-vous-voulez…)

    moi perso je suis anti-antivax et mon sperme est une série limitée, très rare et très demandée :hehe:

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    C’est désormais acté : La plateforme ADN (Anime Digital Network) appartient désormais à 100% à Média-Participations (Groupe Dargaud/Kana/Citel, etc…).

    Une nouvelle ère commence et qui se consacrera au service de l’animation, qu’elle soit japonaise ou européenne afin de devenir un autre acteur majeur de la SVOD en France.

    Pour rappel, historiquement ADN a été lancé en 2013 sous la forme d’un partenariat entre VIZ Media Europe, et la marque Citel de Média-Participations. Entre temps Viz fut racheté par Crunchyroll. Les deux entité sont donc désormais totalement indépendantes.

    De son côté Crunchyroll continue d’unifier ses marques mondiales comme récemment annoncé par exemple avec Kaze

    Source

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    Le projet No More Ransom propose des outils gratuits permettant de déchiffrer 165 familles de rançongiciel

    La lutte contre les rançongiciels est un véritable défi, car non seulement les attaques par rançongiciel sont extrêmement perturbatrices, mais dans de nombreux cas, les victimes choisissent de payer la demande de rançon pour obtenir une clé de déchiffrement, ce qui alimente de nouvelles attaques par rançongiciel, car les criminels savent qu’ils peuvent gagner de l’argent facilement. Un rançongiciel est un logiciel malveillant qui verrouille l’ordinateur et les appareils mobiles ou chiffre les fichiers électroniques. Lorsque cela se produit, l’utilisateur ne peut pas accéder aux données à moins de payer une rançon.

    Toutefois, un système continue de lutter contre les gangs de rançongiciel et a maintenant aidé plus de 1,5 million de victimes à déchiffrer leurs machines sans céder aux demandes de rançon, empêchant ainsi qu’un montant estimé à 1,5 milliard de dollars ne finisse dans les mains des cybercriminels.
    Ces chiffres ont été communiqués par Europol à l’occasion du sixième anniversaire de No More Ransom, l’initiative de lutte contre les rançongiciels lancée par les services répressifs de l’Union européenne.

    Lancé pour la première fois en 2016 par Europol, la police nationale néerlandaise (Politie) et une poignée d’entreprises de cybersécurité et d’informatique avec quatre outils de déchiffrement disponibles, No More Ransom s’est développé pour offrir 136 outils de déchiffrement gratuits pour 165 variantes de rançongiciel, notamment GandCrab, REvil, Maze, et plus encore.

    Les entreprises ne sont pas préparées à faire face aux rançongiciels, 35 % des victimes indiquent que leur entreprise a dû payer plus de 100 000 dollars de rançon et 20 % ont dû payer entre 1 et 10 millions dollars. Les nouvelles données d’Arcserve montrent que la moitié des décideurs informatiques interrogés par Dimensional Research ont été ciblés par des rançongiciels, 35 % indiquent que leur entreprise a dû payer plus de 100 000 dollars de rançon, et 20 % ont dû payer entre 1 et 10 millions de dollars.

    Interrogées sur le niveau de confiance dans la capacité de leur équipe informatique à récupérer les données perdues lors d’une attaque par rançongiciel, moins d’un quart (23 %) des personnes interrogées se disent très confiantes dans leur capacité à récupérer les données perdues. Les petites entreprises sont encore moins confiantes : moins de 20 % d’entre elles sont très confiantes dans leur capacité à récupérer les données perdues lors d’une attaque par rançongiciel.

    Les entreprises reconnaissent l’importance d’un investissement continu pour accroître la résilience des données. 92 % d’entre elles déclarent qu’elles réalisent des investissements supplémentaires pour se protéger contre les attaques par rançongiciel. Les principaux domaines d’investissement sont les suivants : logiciels de sécurité (64 %), formation et certification (50 %) et services gérés (43 %).

    Plus de 188 partenaires du secteur privé, du secteur public, des forces de l’ordre, du monde universitaire et autres sont désormais impliqués dans le programme, qui continue à fournir de nouveaux outils de décryptage, avec un portail disponible en 37 langues pour aider les victimes d’attaques par Rançongiciel dans le monde entier.
    Selon Europol, le système a aidé plus de 1,5 million de victimes à décrypter leurs appareils sans avoir à payer de rançon pour obtenir une clé de décryptage.

    Toutefois, l’agence ne se fait pas d’illusions sur le fait que la bataille est gagnée, d’autant plus que les rançongiciels continuent non seulement d’être un problème, mais aussi de devenir plus dangereux et plus efficaces.

    « Il nous appartient, en tant qu’Europol et autres organismes d’application de la loi, de continuer à évoluer nous aussi, de repenser nos stratégies au-delà de No More Ransom. La plateforme No More Ransom est en place et nous espérons qu’elle le restera longtemps, car elle constitue une réponse à bon nombre de ces escroqueries », a déclaré Marijn Schuurbiers, chef des opérations du Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) d’Europol.

    Les services répressifs cherchent également de nouveaux moyens de mettre fin aux attaques, notamment en perturbant les infrastructures utilisées par les cybercriminels. Europol a déjà pris des mesures contre la cybercriminalité de cette manière.

    Il existe également des mesures que chacun peut prendre pour éviter d’être victime d’un rançongiciel. Europol recommande de sauvegarder régulièrement les données sur les appareils, afin de pouvoir les récupérer sans payer de rançon, de s’assurer que les logiciels de sécurité et les systèmes d’exploitation sont à jour avec les derniers correctifs de sécurité, et d’utiliser l’authentification multifactorielle pour éviter que les comptes soient piratés et utilisés pour lancer des attaques de rançongiciel.

    Si elles sont victimes d’une attaque par rançongiciel, Europol leur conseille vivement de ne pas payer de rançon, mais de consulter le portail No More Ransom pour obtenir de l’aide et de signaler l’incident à la police, car chaque signalement d’une attaque par rançongiciel peut aider à mieux comprendre le fonctionnement de ce type de logiciel.

    Les attaques par rançongiciel se multiplient et s’aggravent depuis des années, les demandes de rançon ont atteint des montants autrefois impensables. Si les données sont alarmantes, cela ne signifie pas que les internautes sont sans défense face aux extorqueurs de haute technologie qui orchestrent ces attaques. L’initiative No More Ransom propose plus d’une centaine d’outils de déchiffrement gratuits pour sauver les fichiers chiffrés.

    Toutefois, le meilleur remède contre les rançongiciels reste la prévention diligente. Il est recommandé de :

    sauvegarder régulièrement les données stockées sur les appareils électroniques ; faire attention à ses clics ; éviter d’ouvrir les pièces jointes des e-mails provenant d’expéditeurs inconnus, même s’ils semblent importants et crédibles. s’assurer que le logiciel de sécurité et le système d’exploitation sont à jour ; utiliser l’authentification à deux facteurs (2FA) pour protéger les comptes d’utilisateur ; limiter la possibilité d’exporter de grandes quantités de données d’entreprise vers des portails d’échange de fichiers externes.

    Veeam Software révèle qu’en moyenne 12 % des données d’entreprise détenues par les entreprises françaises ne sont pas protégées contre les pannes imprévues, notamment les cyberattaques et les incidents techniques.

    Ce constat issu du Veeam Data Protection Trends Report 2022, met en évidence le risque d’exposition des données critiques des entreprises aux acteurs malveillants, aux pannes d’infrastructure et aux erreurs humaines. Sur les 88 % de données qui sont protégées, les responsables informatiques doivent encore relever des défis pour concilier la protection dont ils disposent avec les exigences plus larges de l’entreprise.

    Selon le rapport, la nécessité d’une protection moderne des données pour la continuité d’activités reste plus que jamais essentielle, les entreprises françaises devant consacrer 6 % de budget supplémentaire à l’atténuation des risques et au renforcement de la résilience en 2022.

    Si vous êtes victime, ne payez pas ! Signalez le délit et consultez No More Ransom pour obtenir des outils de déchiffrement.

    Sources : Europol, securite.developpez.com

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    L’apparition des NFT dans le monde artistique provoque quelques mouvements circonspects. Au point que le Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique a mandaté Jean Martin, avocat à la Cour, pour une mission bien précise : évaluer ce que les jetons non fongibles impliqueraient, en regard du droit d’auteur. Et de confirmer que le domaine public devient alors une véritable manne…

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    Le recours aux NFT pour commercialiser de nouveaux produits numériques fait des heureux : Nike, Gucci et d’autres produisent des offres largement médiatisées — principalement en raison de leur nouveauté. L’industrie du livre a vu éclore plusieurs tentatives tant d’auteurs — Frank Miller, pour exemple — que de groupes éditoriaux — on pensera à Marvel ou plus près de chez nous, les éditions Slatkine & Cie. L’ouvrage de Laurent Gayard, Comprendre les NFT et les métavers avait été proposé en cinq exemplaires NFT, lors de sa parution en France.

    Déployer des outils

    Le réservoir économique que représente les NFT s’explore chaque jour un peu plus. Et dans la promotion du livre, les expérimentations et encouragements abondent : l’Alliance of Independent Authors proposait en mars dernier un podcast dédié. Qu’apporte cet outil aux auteurs indépendants, comment s’en emparer facilement et développer de nouvelles communautés de lecteurs : autant de sujets qui interrogent, et pas nécessairement les plus geeks.

    Or, le domaine public — autre abreuvoir bien connu pour l’industrie du livre — fournit de nouveaux exemples de déclinaisons. La société Tezos Farmation a ainsi réutilisé Animal Farm, de George Orwell, dans une version spécifique, découpée par la suite en 10.000 exemplaires, soit autant de titres NFT.

    Le CSPLA ne dit pas autre chose : « *En ce qui concerne les œuvres et objets appartenant au domaine public, la création de JNF est susceptible d’être réalisée par tout un chacun, en raison de l’absence de droit sur l’image des biens des personnes publiques, sauf exception de l’image des immeubles des domaines nationaux. *»

    Avec une réticence toutefois : « Bien qu’ils ne puissent créer un droit d’accès unique aux œuvres des collections publiques ou leurs reproductions, les JNF interrogent la politique forte d’ouverture des données publiques et d’accessibilité des collections publiques à tous. »

    Fonds de commerce

    En France, comme ailleurs, l’exploitation marchande d’œuvres versées dans le domaine public n’implique donc aucune autorisation des ayants droit — sauf invocation du droit moral. Par ailleurs ni la notion d’inaliénabilité ni celle d’imprescriptibilité ne sauraient «* faire obstacle à la production de jetons sur les œuvres appartenant au domaine public* », poursuit le CSPLA. (cf sur ce point l’Article L.2111-1 du code général de la propriété des personnes publiques)

    Mais la dérive s’en vient rapidement : « La combinaison de la politique d’ouverture des données et de l’inaliénabilité et de l’imprescriptibilité du domaine public conduit ainsi à ce que quiconque puisse photographier, reproduire, ou utiliser une reproduction existante d’une œuvre pour émettre un jeton non fongible. »

    Sous réserve d’une part de l’attribution d’une licence lorsqu’elle est nécessaire, et du paiement éventuel d’une redevance sur le fondement notamment de l’article L. 324-2 du code des relations entre le public et l’administration et d’autre part des limites tenant à la réutilisation des données publiques grevées par des « droits de tiers ». Soit.

    Un domaine public commercialisable

    Le Canada a récemment étendu la durée de protection du droit d’auteur, passée de 50 à 70 ans. Si la mise en application n’a pas encore de date précise, la perspective est là. Mais cette extension de la lutte du copyright contre le domaine public ne fait que repousser l’échéance. Et c’est là que les ayants droit tendront l’oreille attentivement.

    Prenons l’exemple de Winnie l’ourson, de AA Milne et EH Shepard (illustrateur), le livre sorti en 1926 est finalement entré dans le domaine public au 1er janvier dernier. Et rapidement, une adaptation s’est fait connaître, puisant dans le personnage et son univers l’inspiration à… un film d’horreur.

    Mais pour l’avenir, il semble qu’une fenêtre de tir se profile : en construisant des projets artistiques qui seront produits en NFT, les ayants droit jouiraient d’une nouvelle forme d’exploitation commerciale. Laquelle introduit un prolongement du droit d’auteur (ici, du copyright) sur les œuvres ainsi créées. Le tout s’articulerait, nécessairement, sur un appel au public, impliqué dans cette démarche pour en garantir la réussite. Et le certificat d’authenticité que garantissent les NFT devient ensuite le gage d’une propriété unique.

    Les NFT serviraient alors à prolonger les perceptions de droits dans le monde numérique, au bénéfice des ayants droit — tout en contrecarrant, pour partie, l’exploitation par le public, privé de son domaine. Les héritiers d’œuvres et de patrimoines littéraires devenus de lourdes licences trouveraient là un modèle économique supplémentaire dans l’univers numérique. Le capital sympathie des personnages ferait alors le reste…

    Des usages à imaginer…

    Mais quid du livre, plus spécifiquement, dans l’examen qu’en fait le CSPLA ? Puisant dans différents exemples — dont ActuaLitté s’était largement fait l’écho — le Conseil note que le recours aux NFT en France est encore rare. Sans exclure que ce modèle donne «* lieu à plusieurs cas d’usage susceptibles d’intéresser les éditeurs comme les auteurs eux-mêmes* ».

    D’une part, à travers un préfinancement de l’œuvre à venir — sur le modèle du crowdfunding —, de l’autre, avec le recours à une authentification d’exemplaires originaux. Deux usages déjà en vigueur, en somme.

    En outre, les NFT seraient exclus du champ de la décision de décembre 2019 de la Cour de justice de l’Union européenne : cette dernière interdisait la revente de biens numériques, sous la forme d’offres de seconde main. Ainsi, il reste illégal de revendre des livres numériques d’occasion.

    « L’épuisement du droit de distribution ne s’exerce ainsi qu’à l’égard de la commercialisation des supports tangibles d’une œuvre, qui ne saurait par conséquent concerner la mise à disposition, aux fins de téléchargement, de fichiers numériques contenant des œuvres protégées, sauf à considérer que de tels fichiers puissent constituer des supports tangibles, hypothèse exclue par la Cour de Justice », insiste le CSPLA.

    Le Conseil présente par la suite différentes conclusions, accompagnées d’une vingtaine de recommandations encadrant les usages. Entre autres, à plus ou moins long terme, « procéder à une qualification législative définitive des JNF pourrait être souhaitable, en fonction de leurs cas d’usages persistants ».

    En outre, des questions environnementales se posent : le système de blockchain reste énergivore, avec une empreinte environnementale préoccupante pour l’avenir.

    Le rapport de mission est disponible en intégralité ici

    Source : actualitte.com

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    Tout comme l’identité numérique, le problème va être très dur à résoudre, voire cornélien…

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    Jusqu’à ce que les gens arrête de râler 😁

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    @kourhage Pas d’accord !
    @Ashura Pas d’accord !

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    @violence

    J’ai failli le dire lol.
    Comme Sony qui pond ce genre de procédé pour appâter les dev indépendants.
    Quand ils trouvent des failles software dans les firmware des machines Sony, ils divulguent tous ça à la firme moyennant backchich au lieu de sortir la faille en public (et par la suite Sony bouche la faille avec une maj firmware)

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    Si il implante lucky patcher et Candy crush, j’installe direct 😁
    Il a quand même réussi à avoir 11 millions d’euros pour son projet…hé ben.

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    J’ai le forfait RED by SFR, je paie 10€/mois pour 100 Go de data et ils mettent directement et gratuit dans le forfait l’international avec de la DATA et un blocage et l’option SFR Voyage est gratuite elle aussi.
    Au moins RED est moins voleurs que ORANGE sur ce coup-là

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    ha ouai 50% quand même :blink:

    @indigostar a dit dans La plupart des gens mentent sur leurs compétences technologiques au travail :

    En moyenne, la plupart des personnes se heurtent à des problèmes liés à des dysfonctionnements logiciels et à des problèmes matériels. D’autres ne parvenaient pas à faire fonctionner des appareils de bureau importants comme les scanners et les imprimantes. Quelques-uns ont également signalé des problèmes liés au gel de l’écran de l’ordinateur et des problèmes avec les fichiers informatiques.

    :lol: :lolol:

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    La Commission nationale de l’informatique et des libertés a également choisi de rendre publique cette sanction. L’amende est de 175.000 euros.

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    Ubeeqo conservait un historique de certaines des données de géolocalisation collectées, pendant une durée excessive, allant jusqu’à plus de huit ans, selon la CNIL. (Jacques Witt/SIPA)

    La CNIL, gendarme de la vie privée des Français, a prononcé une amende de 175.000 euros à l’encontre du loueur de véhicules Ubeeqo, filiale du groupe Europcar, lui-même dans le giron de Volkswagen , pour avoir géolocalisé ses clients « de manière quasi permanente », a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué.

    La Commission nationale de l’informatique et des libertés a donc choisi de rendre publique cette sanction, ce qu’elle fait traditionnellement pour envoyer un message à tout un secteur d’activité.

    Plus de huit ans

    Ubeeqo, spécialiste de la location courte durée et de l’autopartage à Paris et dans plusieurs grandes villes européennes, « collectait des données relatives à la géolocalisation du véhicule loué, tous les 500 mètres lorsque le véhicule était en mouvement, lorsque le moteur s’allumait et se coupait ou encore lorsque les portes s’ouvraient et se fermaient », a constaté la CNIL lors d’un contrôle.

    « En outre, la société conservait un historique de certaines des données de géolocalisation collectées, pendant une durée excessive », allant jusqu’à plus de huit ans, a-t-elle précisé dans son communiqué.

    Ubeeqo, société française fondée en 2008 et qui a rejoint le groupe Europcar en 2015, a fait valoir que ces données permettaient « d’assurer la maintenance et la performance du service » d’autopartage, de « retrouver le véhicule en cas de vol » et de « porter assistance aux clients en cas d’accident », selon la CNIL.

    Maintenance et vol

    La Commission, en lien avec les autres autorités européennes de la protection des données, a considéré « qu’aucune de ces finalités ne justifie une collecte de données de géolocalisation aussi fine » et que la société Ubeeqo avait notamment manqué au « principe de minimisation des données » inscrit dans le RGPD, le règlement européen sur la protection des données.

    De plus en plus active sur le front de la défense de la vie privée numérique étant donné la digitalisation de la société, la CNIL sanctionne en fonction d’un pourcentage du chiffre d’affaires des acteurs économiques concernés. Ses pouvoirs ont augmenté avec la mise en place du RGPD. En janvier, elle avait estimé que Google et Facebook ne permettaient pas aux internautes français de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter. Google avait donc écopé de la plus forte amende jamais prononcée par cette autorité, d’un montant de 150 millions d’euros et Facebook de la troisième, d’un montant de 60 millions.

    En début de semaine, le gendarme de la vie privée avait appelé le Parlement et le gouvernement à se prononcer sur des usages qu’il estime aujourd’hui contraire au droit en matière de caméras de vidéosurveillance « augmentées » .

    Source : lesechos.fr