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    Les services des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) ont lancé une application de reconnaissance faciale destinée aux forces de l’ordre locales qui assistent le gouvernement fédéral dans les opérations de contrôle de l’immigration. L’application Mobile Identify a été mise à disposition sur le Google Play Store le 30 octobre.

    Une capture d’écran de l’application sur Google Play montre qu’elle requiert l’accès à la caméra « pour prendre des photos des personnes ». 404 Media a publié aujourd’hui de plus amples informations sur son fonctionnement. « Selon une source proche de l’application, celle-ci ne renvoie pas de nom après une recherche faciale. Elle invite plutôt les utilisateurs à contacter l’ICE et leur fournit un numéro de référence, ou bien elle leur recommande de ne pas interpeller la personne, selon le résultat », précise l’article.

    404 Media a déclaré avoir téléchargé l’application et décompilé son code, découvrant que « plusieurs parties du code font clairement référence à la numérisation des visages. Un package s’appelle « facescanner ». D’autres mentionnent « FacePresence » et « Aucune image faciale trouvée ». » L’application n’est pas disponible sur iPhone pour le moment.

    « Les données biométriques utilisées pour identifier les personnes via le système TVS sont collectées par les autorités gouvernementales conformément à la loi, notamment lors de la délivrance de documents ou du traitement des étrangers en situation irrégulière », indique le communiqué du CBP. « L’application mobile Fortify offre une fonctionnalité mobile qui utilise la comparaison faciale et la correspondance des empreintes digitales pour vérifier l’identité des personnes par rapport aux données relatives à l’immigration. »

    404 Media a cité Cooper Quintin, expert technique principal à l’Electronic Frontier Foundation, qui a déclaré : « La surveillance faciale en général, et cet outil en particulier, constituait déjà une atteinte grave aux libertés civiles lorsqu’il était utilisé par les agents de l’ICE. Confier un outil de surveillance aussi puissant aux forces de l’ordre étatiques et locales à travers le pays ne fera qu’éroder davantage les droits garantis par le Quatrième Amendement, pour les citoyens comme pour les non-citoyens. Cela portera encore plus atteinte au droit à une procédure régulière et soumettra un nombre croissant d’Américains à une surveillance omniprésente et à des détentions arbitraires. »

    Source et plus: https://arstechnica.com/tech-policy/2025/11/us-gives-local-police-a-face-scanning-app-similar-to-one-used-by-ice-agents/

    C’est bientôt le moment de se faire tatouer un troisième oeil ou des lèvres de joker. 🙂

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    Google a analysé cinq exemples récents de malwares créés à l’aide d’intelligences artificielles génératives (PromptLock, FruitShell, PromptFlux, PromptSteal et QuietVault). Leurs performances se sont révélées nettement inférieures à celles de malwares développés par des experts humains : ils étaient faciles à détecter, non persistants et sans impact opérationnel réel.

    Ces résultats montrent que, malgré l’engouement pour l’IA, la création automatisée de menaces reste rudimentaire et ne représente pas encore un risque crédible. Les chercheurs soulignent que l’IA peut aider les cybercriminels à coder plus vite, mais ne rend pas les attaques plus puissantes.

    Des entreprises comme Anthropic, ConnectWise et OpenAI ont affirmé que leurs modèles pouvaient être utilisés pour créer ou faciliter le développement de ransomwares, mais leurs propres rapports reconnaissent également d’importantes limites techniques. Ces déclarations servent souvent à alimenter le battage médiatique autour du rôle de l’IA dans la cybersécurité.

    Google a toutefois relevé un incident où un utilisateur malveillant a réussi à détourner le modèle Gemini en se faisant passer pour un chercheur participant à un exercice de cybersécurité (« capture du drapeau »), ce qui a conduit à un renforcement des contre-mesures.

    En conclusion, les malwares créés par l’IA sont aujourd’hui surtout expérimentaux, sans capacités inédites ni menace concrète. Les attaques les plus dangereuses reposent encore sur des méthodes traditionnelles.

    Source: https://arstechnica.com/security/2025/11/ai-generated-malware-poses-little-real-world-threat-contrary-to-hype/

    Restez quand même sur vos gardes, les menaces purement humaines sont toujours plus efficaces.

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    @duJambon
    ça ne devait pas être ici qu’on en avait parlé alors. Ou alors, c’était un lien appairé à ce reportage.
    On suivait bien une personne qui faisait ce type de travail… détourer les différentes parties des images affichées… certaines peuvent “marquer”.

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    La start-up française Wind Fisher dévoile son premier cerf-volant géant qui produit de l’électricité grâce à l’effet Magnus. La mise sur le marché est prévue en 2026.

    La société prévoit de commercialiser l’an prochain un modèle de 25 mètres d’envergure, qui délivre une puissance comprise entre 100 et 200 KW d’électricité. «Il est pertinent sur des sites isolés», argumente Stéphane Vidaillet, qui est en discussions pour un premier contrat aux Antilles.

    https://www.usinenouvelle.com/editorial/energies-renouvelables-a-300-metres-d-altitude-un-drole-de-ballon-volant-pour-produire-de-l-electricite.N2240886

    Hum… L’hélium a tendance à fuir de partout d’où c’est possible, c’est peut-être juste un autre concept qui ne sera finalement jamais utilisé. Mais quelle imagination ! 🙂

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    La filiale de Tata Motors avait été touchée par une cyberattaque fin août, la contraignant à mettre hors ligne ses systèmes informatiques et à arrêter la production dans ses sites britanniques pendant au moins cinq semaines. En dehors des 2,19 milliards d’euros de pertes, 5000 organisations ont été indirectement impactées au Royaume-Uni.

    “L’événement cybernétique le plus dommageable économiquement à avoir frappé le Royaume-Uni” : le Cyber Monitoring Centre (CMC), organisation britannique composée de professionnels de la cybersécurité, ne mâche pas ses mots pour évoquer la cyberattaque subie par Jaguar Land Rover. Elle estime dans un rapport publié ce 22 octobre que l’incident a coûté à l’économie britannique 1,9 milliard de livres sterling (2,19 milliards d’euros) et qu’il a perturbé le fonctionnement de plus de 5000 organisations basées au Royaume-Uni.

    2 700 organisations sérieusement impactées

    “La fourchette de pertes modélisée est comprise entre 1,6 et 2,1 milliards de livres sterling, mais ce montant pourrait être plus élevé en cas d’impact significatif sur la technologie opérationnelle ou de retards imprévus dans le retour de la production, précise le CMC. Cette estimation reflète les perturbations importantes subies par la production de JLR, sa supply chain à plusieurs niveaux et les organisations en aval, y compris les concessionnaires.” Il ajoute que sur les 5000 organisations impactées, 2 700 ont accusé des “conséquences financières importantes”.

    Jaguar Land Rover avait repris sa production au début du mois après cinq semaines d’arrêt dans ses usines britanniques de Solihull, Halewood et Wolverhampton. En cause, une cyberattaque subie par le constructeur fin août, l’ayant contraint à mettre hors ligne ses systèmes informatiques. La fermeture de l’infrastructure avait provoqué l’arrêt total de toutes ses lignes de production, la mise au chômage technique de la majorité de ses 33 000 salariés au Royaume-Uni et, par ricochet, une forte réduction de ses activités commerciales.

    OPmobility accuse des pertes de 30 à 40 millions d’euros

    La cyberattaque avait immédiatement mis en difficulté de nombreux sous-traitants, notamment des PME, confrontés à d’importantes pertes de trésorerie et ne pouvant s’approvisionner en pièces détachées. Quatre semaines après l’incident, le gouvernement britannique avait accordé une garantie de prêt de 1,5 milliard de livres sterling (1,73 milliard d’euros) à Jaguar Land Rover, visant à venir à son secours et à protéger l’ensemble de la filière.

    À l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels ce 22 octobre, OPmobility (ex-Plastic Omnium) a affirmé que la cyberattaque du constructeur lui avait fait perdre 30 à 40 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’équipementier automobile français fabrique en effet la quasi-totalité des pièces de carrosserie et des réservoirs de Jaguar Land Rover.

    Jaguar Land Rover communiquera sur ses résultats en novembre

    Le collectif de cybercriminels “Scattered Lapsus$ Hunters” a revendiqué le piratage de Jaguar Land Rover, affirmant avoir exploité plusieurs vulnérabilités dans des applications internes et compromis des comptes afin de s’introduire dans ses systèmes. Le National Cyber Security Centre (NCSC), équivalent de l’Anssi outre-Manche, a lancé une enquête. D’après le Financial Times, le constructeur aurait échoué à finaliser un contrat d’assurance cyber avec le courtier Lockton avant la cyberattaque.

    La filiale de Tata Motors, qui produisait avant l’incident plus de 1000 véhicules par jour, publiera ses résultats financiers le mois prochain. À noter qu’elle a également conclu un accord de financement d’urgence avec 2 milliards de livres sterling avec Citigroup, Mitsubishi UFJ et Standard Chartered. JLR a réalisé l’année dernière un bénéfice avant impôts de 2,5 milliards de livres sterling (2,88 milliards d’euros).

    Source : usine-digitale.fr

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    Vous êtes dur, il tient debout sans se casser la gueule, c’est déjà ça! :ahah:

    Quant au reste, il m’a pas bluffé plus que ça, mais souvenez vous des mêmes robots il y a dix ans, ça avance lentement, mais ça avance.

    Edit: ça va être coton avec les animaux de compagnie, entre les chats agrippés à sa tenue et les câlins de chiens faisant son poids voir plus. :ahah:

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    Depuis juillet, Meta fait l’objet d’une plainte de deux studios de production de vidéos porno, qui l’accusent d’avoir téléchargé illégalement plus de 2 000 contenus pour entrainer ses IA. L’entreprise de Mark Zuckerberg réplique en invoquant plutôt l’« usage personnel » de ses salariés, sous-traitants ou visiteurs.

    De nombreuses entreprises accusent les entreprises d’IA générative d’utiliser leurs contenus illégalement pour entrainer leurs modèles.

    Cet été, deux entreprises états-uniennes de production et de distribution de films porno, Strike 3 Holdings et Counterlife Media, ont attaqué Meta, en l’accusant d’avoir téléchargé, via le protocole BitTorrent, 2 396 films. Elles demandent des dommages et intérêts qui pourraient atteindre 350 millions de dollars.

    Cette semaine, comme l’explique Torrent Freak, Meta a demandé au tribunal américain en charge de l’affaire de rejeter la plainte en arguant notamment que les téléchargements de ces vidéos étaient pour de l’ « usage personnel ».

    47 IP de Meta ayant téléchargé les vidéos de deux studios

    Dans leur plainte initiale, les deux studios affirmaient que Meta avait téléchargé leurs contenus « à partir de sources pirates dans le but d’acquérir du contenu pour former son Meta Movie Gen, son modèle linguistique à grande échelle (“LLaMA”), ainsi que divers autres modèles d’IA Meta qui s’appuient sur du contenu vidéo pour l’entraînement ». Et d’évoquer la possibilité que Meta les concurrence en créant un modèle qui puisse générer des films en reproduisant la « qualité hollywoodienne » technique de leurs films.

    Strike 3 Holdings et Counterlife Media expliquent avoir découvert 47 IP appartenant à Meta dans les bases de données qu’elles ont mises en place pour repérer les utilisateurs de BitTorrent s’échangeant leurs contenus. Elles affirment avoir fait cette recherche suite à l’affaire opposant Meta à l’autrice Andrea Bartz et aux auteurs Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson, dans laquelle l’entreprise a aussi été accusée d’utiliser le protocole de transfert de données pair-à-pair.

    Meta se décharge sur l’ « usage personnel » de ses salariés, sous-traitants et visiteurs

    […]

    Suite de l’article en accès libre : next.ink

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    C’est pas forcément un mal, dans la mesure ou plus on monte dans la hiérarchie, plus les décisions s’éloignent du bon sens (pour ne pas dire deviennent complètement connes).

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    C’est un sacré gain de temps pour résumer un article pondu par un pigiste “circonvolutioniste” (genre ars technica), même si on perd des détails intéressants (pas pour tout le monde, heureusement) dans la manoeuvre. Il est devenu possible de lire un article jusqu’au bout, quitte à se référer à la source pour plus de détails.

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    Plusieurs créateurs de contenu technologique sur YouTube ont récemment constaté la suppression soudaine de leurs vidéos éducatives, notamment des tutoriels sur l’installation de Windows 11 sur du matériel non compatible. Ces contenus, autorisés et populaires depuis des années, ont été étiquetés comme « dangereux ou nuisibles » sans possibilité de véritable recours humain, laissant penser à une intervention excessive de l’IA dans la modération.

    Face à la polémique, YouTube a rétabli les vidéos et nié tout problème lié à l’automatisation, affirmant que les suppressions et les rejets d’appels résultaient d’examens humains. Mais les créateurs, comme Rich White (CyberCPU Tech) et Britec09, restent sceptiques : leurs appels ont été rejetés en quelques secondes, et le chatbot d’assistance semble piloté par l’IA.

    Les suppressions touchent surtout les vidéos récentes, mais les créateurs craignent une suppression massive de leurs anciens contenus. Ces tutoriels sont essentiels à leur audience et à leurs revenus, certains ayant même bâti leur carrière dessus. L’incertitude les pousse à s’autocensurer, voire à suspendre des partenariats, de peur de perdre leur chaîne.

    Ironie supplémentaire : l’outil interne de YouTube continue de recommander aux créateurs de produire exactement le type de vidéos que la plateforme supprime. Les créateurs dénoncent donc un manque de cohérence et de transparence.

    YouTube, tout en assurant qu’aucune décision n’est automatisée, n’a pas dissipé les inquiétudes. Les youtubeurs technologiques redoutent désormais une modération incontrôlable qui pourrait menacer tout leur travail.

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    On va dire qu’avec ces gadgets, c’est plus un garage qu’il faut aller voir pour une révision mais plutôt un centre électro-technique.

    Autrement… prenez un vélo ^^
    Mais gaffe aux scooters qui te frôlent en te doublant sur la piste cyclable.

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    @Violence a dit dans Windows 11 : Enfin ! Microsoft répare le bouton "Mettre à jour et arrêter" qui redémarrait les PC :

    J’ai un Aorus 16x ASG pour le taf

    Tu m’étonnes que c’est rapide! :ahah:

    Ça a jasé un peu à la compta, ou c’est passé crème? :haha:

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    Après plusieurs sanctions imposées par les États-Unis, la Cour pénale internationale s’apprêterait à signer un contrat avec la société allemande Zendis en vue d’un déploiement de la solution openDesk, pour remplacer la suite Office de Microsoft.

    L’information a été révélée par le média allemand Handelsblatt. Osvaldo Zavala Giler, greffier de la CPI et responsable de l’informatique, a confirmé à demi-mot l’information : « Compte tenu des circonstances, nous devons réduire les dépendances et renforcer l’autonomie technologique de la Cour. »

    Portée symbolique

    Les travaux envisagés ne marqueraient pas par leur ampleur : avec 1 800 postes, la Cour pénale internationale ne détient pas une vaste infrastructure. En revanche, comme relevé par Handelsblatt, la portée symbolique du changement n’échappera à personne, les questions sur la souveraineté s’intensifiant, particulièrement en Europe.

    La Cour pénale internationale va abandonner Office au profit d’openDesk - Next

    Les « circonstances » évoquées par Osvaldo Zavala Giler sont en effet les fortes tensions avec les États-Unis depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le président américain avait ainsi annoncé des sanctions en février dernier contre la CPI pour avoir lancé des enquêtes contre Israël pour crimes de guerre.

    En mai, on apprenait que le compte e-mail de Karim Khan, procureur de la CPI, avait été [supprimé par Microsoft](https://next.ink/206945/la-cour-penale-internationale-va-abandonner-office-au-profit-dopendesk//http://Microsoft a supprimé le compte email du procureur de la Cour pénale internationale). Interrogée devant le Sénat américain le mois suivant, l’entreprise avait nié.

    En aout, c’était au tour de Nicolas Guillou, juge français à la Cour pénale internationale, et de plusieurs autres magistrats de faire les frais de ces sanctions, avec une coupure de tous les services numériques par Microsoft. Le juge avait indiqué que ce type de sanction touchait habituellement « des membres d’Al Qaïda, de Daech, de groupes mafieux, des dirigeants de régimes dictatoriaux ».

    Nécessaire mais pas suffisant

    Sur la migration vers openDesk, Microsoft s’est montrée laconique : « Nous apprécions notre relation client avec la Cour pénale internationale et pensons que rien n’affectera notre capacité à poursuivre notre collaboration à l’avenir ». Zendis, de son côté, n’a pas répondu aux sollicitations d’Handelsblatt.

    Mais même si cette transition se fait, il faudra au minimum plusieurs mois pour aboutir à un changement effectif. De plus, comme souligné par Handelsblatt, le remplacement d’Office n’est qu’une partie du problème. Si les sanctions des États-Unis s’intensifient, toutes les entreprises américaines pourraient se voir interdire la moindre relation commerciale avec la CPI, tout comme les forces de l’ordre pourraient cesser tout envoi d’informations. Le fonctionnement de la Cour en serait largement affecté.

    Source : next.ink

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    Sans bruit ni fanfare, TiboInShape a rendu son visage et sa voix réutilisables par tout un chacun sur l’application Sora, appuyée sur le modèle de génération de vidéo d’OpenAI. Une décision qui pose de multiples questions sur les risques encourus, par le vidéaste lui-même, mais aussi par les internautes plus ou moins adeptes de son travail.

    Depuis quelques jours, les vidéos de TiboInShape inondent les réseaux sociaux. Elles ont le visage de TiboInShape, elles ont la voix de TiboInShape, mais elles n’ont pas du tout été créées par le vidéaste : elles ont été générées par IA. Bref, ce sont des deepfakes.

    Mais des deepfakes d’un genre particulier : des deepfakes a priori consentis. Sur Sora, la plateforme de génération de vidéos d’OpenAI qui vise à devenir une sorte de contre-TikTok uniquement alimenté de vidéos générées par IA, les utilisateurs peuvent rendre leur « cameo », c’est-à-dire un enregistrement de leur image et de leur voix, utilisable uniquement par eux-mêmes, en ouvrir l’accès à quelques personnes autorisées, ou le rendre accessible à tout le monde.

    C’est cette dernière option que TiboInShape, Thibaud Delapart de son vrai nom, a choisie. « Si on veut rester à l’ordre du jour, il faut rebondir de réseaux en réseaux », explique-t-il sur BFM. Et d’évoquer Sora 2, et le fait que « les gens s’amusent bien sur TikTok à me mettre en situation, en train de manger des burgers chez McDo par exemple », une situation a priori invraisemblable, pour ce roi du fitness.

    Quand bien même l’application Sora, donc les cameo de célébrités, ne sont pour le moment disponibles qu’aux États-Unis et au Canada, la décision du vidéaste étonne l’avocate spécialiste du droit du numérique Betty Jeulin. « C’est peut-être intéressant d’un point de vue marketing, mais en l’occurrence, TiboInShape est suivi par 27 millions de personnes, selon la loi française sur les influenceurs, cela lui donne une responsabilité », explique-t-elle à Next.

    Risques de détournements et d’arnaques.

    Or, une fois son image diffusée, sans restriction aucune, celle-ci peut servir — et sert déjà — à produire des vidéos quelquefois drôles, quelquefois violentes, voire injurieuses.

    Dès les premiers résultats de recherche sur TikTok, des vidéos apparaissent dans lesquelles la version IA du vidéaste tient des propos ouvertement racistes. D’autres l’utilisent pour créer de supposés journaux télévisés, selon lesquels TiboInShape aurait « porté plainte contre l’IA », une formulation très floue, intégrée dans un discours évoquant plus largement un contenu de mésinformation généré automatiquement.

    L’image de TiboInShape peut aussi servir à créer des arnaques, souligne Betty Jeulin, « un peu comme celle qui avait utilisé l’image de Brad Pitt pour piéger une internaute. Sauf que dans ce cas-là, il était difficile d’attaquer Brad Pitt : l’acteur n’avait rien fait d’autre qu’être lui-même ». C’étaient les arnaqueurs qui avaient récupéré son image pour la manipuler, puis soutirer des fonds à leur victime.

    « Dans le cas de TiboInShape, il y a une décision positive de sa part, une action pour rendre son image et sa voix disponibles. » Pour l’avocate, si une personne tombait dans le piège d’une arnaque montée à partir de l’image du vidéaste, ce dernier pourrait se retrouver assigné en justice.

    Ne pas se laisser dépasser par l’IA ?

    « Rester à l’ordre du jour », est-ce que cela suffit à expliquer la décision du vidéaste le plus suivi de France à rendre son image et sa voix réutilisables à l’envi pour générer des vidéos par IA ? Spécialiste des cultures web et autrice, la journaliste Pauline Ferrarri se déclare elle aussi « étonnée » devant le choix de TiboInShape, sur lequel ce dernier ne s’est pour le moment que très peu exprimé, mais le trouve cohérent avec sa stratégie générale d’influence.

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    Dans ma boite on vend une solution de MFA pour déverrouiller les postes utilisateurs, les logs indiquent donc chaque verrouillage et déverrouillage de session. Heureusement, nos commerciaux ne mettent pas ça en avant car plus d’un employeur serait intéressé de savoir quand et combien de temps leurs employés ont verrouillé leurs sessions.

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    OpenAI qui va se fournir en puces AMD, Anthropic qui va utiliser celles de Google, Qualcomm qui séduit l’Arabie saoudite : un vent nouveau souffle sur le marché des puces pour l’intelligence artificielle, ultra-dominé par Nvidia. Une concurrence attisée par la diversification des technologies et le marché de l’inférence.

    Résumé:

    Nvidia conserve un quasi-monopole grâce à son avance technologique et logicielle. AMD et Qualcomm cherchent à briser cette domination. Les géants du cloud développent leurs propres puces pour plus d’autonomie. Le marché se diversifie avec l’essor des accélérateurs d’inférence.

    La Chine reste freinée par les restrictions américaines.

    Plus de 80% de parts de marché sur les puces pour l’IA, et même 94% pour les seules GPU (puces graphiques) selon le cabinet d’analyse Jon Peddie Research. L’américain Nvidia est le leader incontesté du marché des semi-conducteurs dédiés à l’intelligence artificielle. Un marché où souffle pourtant un vent nouveau. Spécialiste des processeurs pour les smartphones, le géant Qualcomm a dévoilé, lundi 27 octobre, ses deux premières puces dédiées à l’IA. Destinées à équiper les centres de données et prévues pour 2026 et 2027, elles ont déjà trouvé un premier client : l’Arabie saoudite, dont les investissements dans l’IA s’accélèrent.

    Début octobre, c’est AMD, le numéro deux des GPU qui plafonne à 5% de parts de marché, qui avait signé deux gros contrats. La société californienne va fournir pour six gigawatts de GPU à OpenAI, l’un des leaders de l’IA générative, et 50000 GPU au géant Oracle pour l’un de ses futurs clusters d’IA. Une belle victoire pour cette entreprise fondée en 1969, qui a pris plus tardivement que Nvidia le virage vers l’IA et les datacenters. «Avec les puces de sa série MI400, AMD montre sa capacité à sortir des produits équivalents à ceux de Nvidia, juge John Lorenz, directeur de l’activité Calcul et mémoire du cabinet Yole group, spécialisé dans les semi-conducteurs. Désormais, son objectif va être de confirmer cette inflexion de marché.»

    Julia Hess, chercheuse sur les semi-conducteurs au sein du think tank européen Interface, salue elle aussi «le signe positif d’une plus forte concurrence dans les puces». Mais elle nuance le rattrapage d’AMD. «S’il peut être un concurrent crédible en terme de performance des puces, sur la partie logicielle il n’est pas encore au niveau de Nvidia, malgré tous les efforts engagés ces dernières années.»

    L’écosystème logiciel Cuda, la force de Nvidia

    La partie logicielle, c’est la grande force de Nvidia. Et la clé pour comprendre son quasi-monopole. «Nvidia a compris avant toute autre entreprise que les GPU seraient essentiels pour l’IA et il a investi des milliards dans le développement d’un écosystème logiciel appelé Cuda, qui facilite le développement de systèmes d’IA, rappelle l’historien Chris Miller, auteur du livre de référence “La guerre des semi-conducteurs”. Aujourd’hui, la plupart des modèles d’IA dans le monde sont développés à partir de Cuda.»

    De la même manière, Nvidia a voulu simplifier la vie des grands fournisseurs de cloud, que sont les hyperscalers Google, AWS (Amazon) et Microsoft. «Grâce à sa position de précurseur, Nvidia n’a pas seulement innové au niveau du GPU, il a eu le temps et les moyens financiers de réfléchir à son intégration avec tous les autres composants, comme le serveur, le rack, la connectivité et la partie stockage des données. Il a ainsi construit son propre écosystème de produits, devenu la norme dans les centres de données grâce à une stratégie de partenariats engagée très tôt avec les hyperscalers», observe Julia Hess. Voilà ce qui a poussé les développeurs d’IA et les hyperscalers à se ruer sur du Nvidia. Avant de réaliser leur dépendance et de vouloir en sortir.

    OpenAI veut sa première puce maison en 2026

    Pour ce faire, OpenAI a aussi signé un contrat avec Broadcom, une société qui facilite le design des puces. Le père de ChatGPT, l’agent conversationnel désormais utilisé par plus de 800 millions de personnes chaque semaine, entend ainsi disposer de sa première puce maison en 2026, selon les informations du Financial Times. Cette démarche a déjà été celle des hyperscalers. Google a développé une puce appelée TPU (Tensor Processing Unit), celles d’Amazon se nomment Trainium et Inferentia. «Meta et Microsoft disposent également de leurs propres puces, éclaire Chris Miller. Toutes ces puces ne sont pas vendues à des clients externes, seulement utilisées en interne et par les partenaires proches, comme Anthropic pour les puces d’AWS.»

    Mais pour l’historien, «ces projets internes représentent une concurrence sérieuse» à Nvidia car ils répondent en partie aux besoins de ses grands clients : ce sont donc autant de puces qu’il ne vend pas. Surtout, la tendance montre que les hyperscalers louent de plus en plus les capacités de calcul de ces puces via leur plateforme cloud. En témoigne le contrat signé fin octobre par Anthropic, une autre start-up de l’IA générative, avec Google pour l’utilisation d’un million de puces TPU. Un contrat qui se chiffre en dizaines de milliards de dollars.

    Le nouveau marché des accélérateurs d’inférence

    «La logique des hyperscalers, c’est de vendre de la puissance de calcul à leurs clients, donc de leur offrir le choix de la meilleure puce pour leur usage, sans gâcher de puissance, contextualise John Lorenz de Yole Group. On s’oriente donc vers une diversification des technologies.» Une référence au fait que de plus en plus de puces pour l’IA sont conçues pour un type d’applications spécifique. C’est ce qu’on appelle les ASICs (application-specific integrated circuit), dont font par exemple partie les TPU de Google. Une catégorie particulièrement intéressante pour l’inférence de l’IA, la phase qui suit l’entraînement et qui correspond aux calculs faits par les modèles en fonctionnement.

    «Les GPU de Nvidia et d’AMD sont capables de tout faire, mais ce n’est pas toujours optimal, considère également Eric Eppe, directeur technologique du calcul avancé chez Eviden. De plus en plus de start-up développent donc des puces dites accélérateurs d’inférence, un marché qui devrait rapidement être plus important que celui de l’entraînement.» On y trouve par exemple la start-up californienne Groq, fondée en 2016 par un ancien de Google, considéré comme le père de TPU. Et de plus jeunes acteurs, comme Tsavorite, dont les accélérateurs d’inférence devraient arriver sur le marché en 2026, et Tenstorrent, fondée au Canada et dirigée par Jim Keller, un grand nom des semi-conducteurs passé par Apple, Tesla et AMD.

    Les start-up européennes lorgnent aussi ce marché en pleine ébullition. A l’image de la hollandaise Axelera, de l’allemande SpiNNcloud, de l’espagnole OpenChip et de la française Vsora. Fondée par Khaled Maalej, cette dernière propose une puce dont l’architecture intègre un maximum de mémoire, habituellement séparée du calcul. Elle a démarré sa production fin octobre chez le fondeur taïwanais TSMC et vise une mise sur le marché en 2026. Crédibles, ces acteurs n’en sont pas moins très petits. Et ne rattraperont pas Nvidia avant au moins une décennie.

    En Chine, des progrès limités par les capacités de production

    Pour freiner le développement technologique de son grand rival, Washington interdit les exportations de puces avancées vers la Chine, qu’elle prive aussi de machines de fabrication de pointe. Forçant Pékin à innover. Au point que le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a estimé que la Chine est «à quelques nanosecondes derrière» les États-Unis dans la fabrication de puces. Une affirmation nuancée par Chris Miller. «Huawei est l’entreprise chinoise la plus crédible, mais elle n’est pas en mesure de produire des puces à l’échelle requise, juge l’historien. Elle n’a pas accès aux capacités de fabrication avancées de TSMC, ce qui la place plusieurs années en retard dans ce domaine. Son écosystème logiciel est aussi considéré comme beaucoup moins performant.» Les contraintes de fabrication freinent aussi Alibaba et ByteDance qui, comme les hyperscalers américains, conçoivent leurs propres puces. Et la start-up Cambricon Technologies, régulièrement citée comme une start-up chinoise prometteuse dans les puces pour l’IA.

    Source: https://www.usinenouvelle.com/editorial/amd-google-qualcomm-dans-les-puces-pour-l-intelligence-artificielle-la-concurrence-a-nvidia-emerge-lentement.N2240392

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    Disney+ rejoint Netflix et Apple TV dans la prise en charge de ce format concurrent du Dolby Vision.

    La compatibilité est pour l’instant assez limitée. Seuls certains contenus de Hulu, racheté par The Walt Disney Company en juin, sont disponibles en HDR10+. Dans un communiqué publié aujourd’hui, Samsung a annoncé que plus de 1 000 titres Hulu sont disponibles en HDR10+ et que d’autres contenus Disney+ seront compatibles HDR10+ ultérieurement. Auparavant, Disney+ ne prenait en charge que les formats HDR10 et Dolby Vision.

    D’après une annonce faite aujourd’hui par Samsung, les téléviseurs sont les premiers appareils compatibles avec la diffusion de contenu HDR10+ depuis Disney+. Le fabricant d’électronique a précisé que ses téléviseurs Samsung Crystal UHD et supérieurs, sortis à partir de 2018, notamment les téléviseurs OLED, The Frame, QLED et Micro RGB , prennent en charge le HDR10+.

    L’application Disney+ sur tvOS d’Apple mentionne également la compatibilité HDR10+, le site FlatpanelsHD . comme l’a souligné

    Hulu a commencé à proposer du contenu en HDR10, HDR10+ et Dolby Vision en 2021. Maintenant que Disney possède Hulu et a créé une application unifiée regroupant le contenu de Disney+ et de Hulu , Disney+ est également en mesure de proposer un nombre limité de titres en HDR10+.

    L’annonce d’aujourd’hui s’adresse également aux utilisateurs de téléviseurs Samsung, car ces derniers ne prennent pas en charge le Dolby Vision. En proposant le HDR10+, Disney+ peut séduire davantage les nombreux passionnés de home cinéma qui possèdent un téléviseur Samsung, la marque de téléviseurs la plus vendue au monde.

    HDR10+ en streaming

    Comparé au HDR10, qui repose sur des métadonnées statiques, le HDR10+ est plus avancé et utilise des métadonnées dynamiques, permettant aux créateurs de contenu de contrôler l’apparence de chaque image. Le HDR10+ et son concurrent Dolby Vision contribuent tous deux à améliorer les niveaux de noir et autres faiblesses de qualité d’image sur un écran HDR. Cependant, Dolby Vision va encore plus loin en offrant un contrôle plus précis des couleurs grâce à la profondeur de couleur de 12 bits et à différents profils et niveaux , ou, comme le précise Dolby, « la fréquence d’échantillonnage maximale, la largeur maximale du flux vidéo décodé et le débit binaire maximal pris en charge par un produit au sein d’un profil de flux binaire donné » .

    Les capacités avancées de Dolby Vision, combinées à son ancienneté de trois ans par rapport à HDR10+, ont favorisé son adoption plus large. Toutefois, la compatibilité HDR10+ peut s’avérer avantageuse pour les services de streaming comme Disney+, de plus en plus scrutés par les consommateurs face à une concurrence accrue et à la hausse des prix .

    Netflix a ajouté la compatibilité HDR10+ en mars. Les services de streaming Amazon Prime Video et Apple TV la prennent également en charge. Si certains services, comme Netflix et Prime Video, exigent un abonnement plus cher pour accéder au HDR, les abonnés à la formule la moins chère de Disney+ peuvent visionner du contenu en HDR.

    L’amélioration du rendu HDR de Disney+ fait suite à l’augmentation des prix de son service de streaming le mois dernier.

    Source: https://arstechnica.com/gadgets/2025/10/disney-gets-hdr10-through-over-1000-hulu-titles/

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    Nvidia dépasse maintenant les 5000 milliards de dollars de valorisation, une première mondiale

    https://www.rts.ch/info/economie/2025/article/nvidia-franchit-les-5000-milliards-de-dollars-une-premiere-mondiale-29043224.html

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    Ils iront braquer Amazon

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    Ces styles de vidéo proposées après en avoir regardé une du même genre, t’en trouve sur toutes les plateformes… et ça peut être vicieusement bizarre.
    typiquement sur youtube, j’ai du en regarder une ou deux sur des touristes en suisses… puis ça te propose des trucs sur les décors/paysages… et je sais pas s’il y a un rapport mais je suis tombé sur des vidéo RTS de suisses qu’en ont marre des frontaliers (et vla les commentaires sous les vidéo). J’en ai maté une en pensant qu’il pourrait y avoir un turn-over ou quelque chose du style mais j’ai terminé bouche-bée tellement c’était foireux.

    Sinon, la consommation de ces plateformes c’est comme de mon age avec le club dorothée et les jeux vidéo -> c’est aux parents de faire en sorte de limiter la chose.