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    Des robots vont déplacer 41,5 tonnes de sable radioactif à Fukushima

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    Des robots commenceront la semaine prochaine à déplacer des sacs de sable utilisés pour absorber l’eau contaminée par la radiation lors de la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011, a déclaré vendredi un porte-parole de l’exploitant de la centrale.

    L’opérateur Tokyo Electric Power Company (Tepco) a indiqué que des sacs situés dans les sous-sols de deux bâtiments de la centrale de Fukushima Daiichi ont été laissés en l’état après la pire catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl.

    Les niveaux de radiation à la surface de ces sacs atteignent 4,4 sieverts par heure, soit un niveau mortel si “des humains s’en approchent”, a déclaré à l’AFP Tatsuya Matoba, porte-parole de Tepco. Selon des médias japonais, il reste 2.850 sacs, soit 41,5 tonnes à collecter, un chiffre qui n’a pas été confirmé par l’opérateur.

    Deux robots développés pour déplacer les sacs, dont l’un est doté d’une griffe mobile, ont été installés mercredi dans les étages souterrains des bâtiments, a indiqué M. Matoba.

    Fin de l’opération prévue pour 2028

    A partir de la semaine prochaine, les ouvriers les utiliseront pour sortir “avec précaution” les sacs de sable dans le cadre d’une opération que Tepco souhaite achever avant la fin de l’année fiscale japonaise 2027 (mars 2028). Une fois retirés, ces sacs seront placés dans des conteneurs pour matières radioactives et conservés sur un site de stockage temporaire à l’extérieur des bâtiments du site, a précisé le porte-parole.

    Environ 880 tonnes de matières radioactives restent présentes sur le site de Fukushima, le retrait de ces débris est considéré comme le défi le plus complexe du projet de démantèlement qui devrait durer des décennies.

    Après avoir collecté un échantillon de 0,7 grammes de débris radioactifs sur le site l’an dernier, Tepco a indiqué que l’entreprise se préparait à une deuxième collecte d’échantillons cette année.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/la-fin-de-loperation-est-prevue-pour-2028-des-robots-vont-deplacer-41-5-tonnes-de-sable-radioactif-a-fukushima~a30986ff/

    C’est vraiment gentil d’en faire profiter tout le monde en mettant ce sable, en douce, à l’air libre ou dans l’eau…

    Et pour ceux qui ont la mémoire courte, l’eau contaminée est retournée à la mer, c’est juste une question de temps.

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    @duJambon a dit dans Science et Philo: Si vous pétiez dans un bocal et l'ouvriez 20 ans plus tard, sentirait-il encore le pet ? :

    un pet particulièrement puissant composé de 1 % de sulfure d’hydrogène

    C’est un gaz de combat! C’est un coup à faire évacuer un gymnase… sont fous ces scientifiques! :mouhaha:

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    @tudikoi A vie de quoi ? du programme, et encore, il leur suffit de changer de nom.

    Si c’est pour un partage perso, par exemple entre maison et résidence secondaire, il vaut mieux créer un tunnel vpn, les deux bécannes auront le même réseau local et y’aura rien à payer, mais si c’est avec des potes, c’est une autre histoire…

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    Le réseau Pravda, basé à Moscou, injecte des masses considérables de faux contenu dans les services d’IA, de celui d’OpenAI à celui de Google. En parallèle, l’administration américaine somme les scientifiques de l’IA d’éliminer les «biais idéologiques» de leurs modèles

    La fiabilité des chatbots était déjà loin d’être extraordinaire, entre réponses inventées, bricolées et truffées de biais. Désormais, une autre menace plane sur ChatGPT, Gemini ou Claude: la désinformation. Dans une récente étude, la société NewsGuard montre combien un réseau, basé à Moscou tente, souvent avec succès, de manipuler les résultats affichés par les chatbots. Et en parallèle, l’administration Trump aimerait elle aussi beaucoup influencer ces réponses…

    La désinformation russe était déjà largement documentée sur les réseaux sociaux. Elle s’attaque désormais aux services d’intelligence artificielle, de plus en plus utilisés pour s’informer et se documenter. Selon NewsGuard, un réseau de désinformation basé à Moscou et baptisé Pravda – «vérité» en russe – tente d’infiltrer les données récupérées par les chatbots, en publiant de fausses affirmations et de la propagande. Le but étant que ces chatbots «recrachent» ensuite ces contre-vérités aux utilisateurs.

    Article pour abonnés: https://www.letemps.ch/cyber/chatgpt-devient-infeste-par-la-desinformation-russe-et-attention-donald-trump-veut-aussi-l-influencer

  • Nvidia et Disney s’associent dans la robotique

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    Je ne sais pas si Frandroid veut nous vendre du rêve, quoi qu’il en soit (et moi, je vois plutôt Wall-E):

    https://www.frandroid.com/marques/nvidia/2547541_disney-nvidia-lere-des-robots-est-la

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    Google s’offre Wiz pour 32 milliards de dollars, sa plus grosse acquisition à ce jour. Si vous ne connaissez pas Wiz, et bien cette startup israélo-américaine spécialisée en cybersécurité protège les infrastructures cloud, y compris celles d’Amazon et Microsoft. Un coup stratégique pour Google Cloud donc, qui veut rattraper ses concurrents. L’accord reste sous surveillance des autorités.

    Google mise gros sur la cybersécurité

    32 milliards de dollars. C’est la somme colossale que Google va débourser pour s’offrir Wiz, une startup spécialisée dans la protection des services cloud. Une acquisition qui surpasse de loin le précédent record du géant américain : Motorola Mobility, racheté pour 12,5 milliards en 2011. L’objectif de ce rachat ? Renforcer Google Cloud face à Amazon Web Services (AWS) et Microsoft Azure, ses deux plus grands rivaux, incontournables sur le marché du cloud computing.

    Fondée en 2020 par d’anciens cadres de Microsoft et des experts en cybersécurité de l’armée israélienne, Wiz s’est imposée en un temps record comme une référence du secteur. Son secret ? Une solution capable de détecter et de prévenir les menaces sur les infrastructures cloud, qu’elles soient hébergées chez Google, Amazon ou Microsoft. Un positionnement stratégique et agile, qui a séduit de nombreux clients, dont la moitié du Fortune 100 (les 100 plus grosses entreprises américaines donc), rien que ça…

    Wiz, une pépite qui valait de l’or

    Wiz n’en était pas à son premier flirt avec Google. En 2024, la firme de Mountain View avait déjà tenté de la racheter pour 23 milliards de dollars, mais la startup avait préféré décliner, en misant plutôt sur une introduction en bourse. Finalement, Google est revenu à la charge avec une offre plus alléchante (+9 milliards ajouté à la proposition, rien que ça), réussissant cette fois à convaincre les fondateurs et investisseurs.

    En quatre ans, Wiz a connu une ascension fulgurante. En 2022, elle était valorisée à 12 milliards de dollars. En 2024, elle affichait un chiffre d’affaires de 500 millions, avec l’ambition d’atteindre 1 milliard dès 2025. Pas étonnant que Google ait mis le paquet pour mettre la main dessus.

    Un coup dur pour la concurrence ?

    Avec ce rachat, Google muscle clairement son jeu en cybersécurité. Wiz viendra compléter le travail amorcé avec Mandiant, un autre spécialiste du domaine racheté en 2022 pour 5,4 milliards de dollars. L’enjeu est de taille : Microsoft génère déjà plus de 20 milliards de dollars par an avec ses services de sécurité cloud. Google espère donc combler son retard et convaincre plus d’entreprises d’adopter ses solutions.

    Sauf qu’attention, ce rachat ne plaît bien sûr pas à tout le monde. Wiz était jusqu’ici une entreprise indépendante, compatible avec tous les fournisseurs de cloud. Son passage chez Google pose la question : continuera-t-elle à protéger les infrastructures d’Amazon et Microsoft ? Pas sûr.

    Un deal sous haute surveillance

    L’accord doit encore être validé par les autorités américaines, qui scrutent de très près les mouvements des géants de la tech. Google fait déjà face à plusieurs enquêtes antitrust, et cette acquisition pourrait bien compliquer sa situation. Si la Federal Trade Commission américaine estime que ce rachat nuit à la concurrence, elle pourrait bloquer ou ralentir la transaction.

    Reste à voir comment Google va rassurer. Pour l’instant, la firme assure que Wiz continuera à travailler avec tous les fournisseurs cloud… Mais dans les faits, difficile d’imaginer qu’elle ne va pas privilégier sa propre plateforme. Une affaire à suivre donc !

    – Sources :

    https://www.nytimes.com/2025/03/18/technology/google-alphabet-wiz-deal.html

    https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/avec-wiz-google-realise-la-plus-grosse-acquisition-de-son-histoire-pour-33-milliards-de-dollars-20250318

    https://korben.info/google-claque-32-milliards-pour-wiz-sa-plus-grosse-acquisition-jamais-realisee.html

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    Employé par un sous-traitant d’Apple, Thomas le Bonniec dit avoir écouté 46’000 enregistrements réalisés par l’assistant vocal Siri. Une partie de cette masse d’informations aurait été enregistrée à l’insu des clients d’Apple. Une plainte a été déposée en France sur la base de son témoignage.

    La Ligue des droits de l’Homme accuse Apple de violation de la vie privée à travers des enregistrements non consentis et de traitement illicite des données personnelles. Elle a déposé une plainte en France le mois dernier, qui repose largement sur le témoignage de Thomas Le Bonniec, ancien employé de Global Technical Service, un sous-traitant d’Apple actif en Irlande.

    “Mon travail consistait à écouter 1300 enregistrements par jour et à corriger la transcription qui en était faite”, explique le lanceur d’alerte mardi dans l’émission “A Bon Entendeur” de la RTS.

    b2a8b152-a522-4b88-b421-9cbf5e93ecdd-image.png J’ai entendu quelqu’un parler de sa sclérose en plaques, quelqu’un qui parlait d’une fausse couche

    Sur ces enregistrements de l’assistant vocal Siri, il raconte avoir entendu “des choses extrêmement intimes, des données à caractère sensible. J’entendais beaucoup d’enfants lorsque je travaillais sur les iPads”. Des informations médicales et politiques aussi: “J’ai entendu quelqu’un parler de sa sclérose en plaques, quelqu’un qui parlait d’une fausse couche. D’appartenance syndicale, de préférences politiques”. Il affirme avoir écouté environ 46’000 enregistrements, d’une durée moyenne de 15 à 30 secondes pour l’essentiel.

    “Plusieurs millions d’enregistrements”

    Les faits remontent à 2019. Avant de quitter son emploi, Thomas Le Bonniec a réalisé des captures d’écran qui documentent les activités qu’il dénonce aujourd’hui: un système d’écoute à grande échelle qu’il qualifie de dystopique. “Avec cela, il y a la preuve qu’il s’agit de plusieurs millions d’enregistrements qui concernent des utilisateurs dans plusieurs pays, au moins une dizaine.”

    Apple a pour sa part annoncé des changements dans le fonctionnement de Siri en août 2019. “Face aux craintes des utilisateurs, nous avons immédiatement suspendu la notation humaine des requêtes envoyées à Siri”, écrivait alors l’entreprise américaine.

    Ces entreprises se comportent comme si elles étaient au-dessus de la loi. Et cela donne des idées à des hommes politiques

    “Avant de suspendre notre programme de notation, nous avions mis au point une procédure consistant à passer en revue un infime échantillon des enregistrements audio de requêtes envoyées à Siri, moins de 0,2%, avec leurs transcriptions. Cela nous permettait d’évaluer la qualité de la réponse de Siri et d’améliorer sa précision”. Depuis, les utilisateurs peuvent choisir de participer ou non “à l’amélioration de Siri en lui donnant accès à des échantillons audio de leurs requêtes”.

    Dans ce contexte, la RTS a appris que des conversations suisses étaient ciblées par ces travaux d’écoute, Apple ayant engagé des locuteurs suisses de langue maternelle ‘romande’ et ‘alémanique’ pour effectuer cette tâche.

    95 millions pour un accord aux Etats-Unis

    Aux Etats-Unis, un recours collectif remontant à 2019 accusait également Apple d’avoir enregistré des conversations via Siri à l’insu des utilisateurs. Les consommateurs reprochaient aussi au géant informatique d’avoir transmis ces informations à des tiers. Des accusations réfutées par l’entreprise, qui vient toutefois d’accepter de verser 95 millions de dollars d’indemnisation pour mettre un terme à cette procédure judiciaire.

    Pour Thomas Le Bonniec, ces pratiques sont porteuses de risques, au-delà de leurs propres pratiques commerciales: “Ces entreprises se comportent comme si elles étaient au-dessus de la loi. Et cela donne des idées à des hommes politiques […] qui cherchent à permettre à la police d’activer à distance les téléphones portables des personnes qui seraient impliquées d’abord dans des affaires de narcotrafic, mais ça s’étendra à toutes sortes de choses.”

    Et de conclure: “Lorsque les entreprises privées se comportent de cette manière, les gouvernements, y compris dits démocratiques, peuvent être incités à se comporter de manière de plus en plus autoritaire et illibérale”.

    Source et vidéos: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2025/article/siri-un-lanceur-d-alerte-revele-l-ecoute-massive-de-conversations-privees-28826139.html

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    La loi narcotrafic, c’est à peu de chose près la loi sécurité retoquée il y a 2 ans avec quelques aménagements. L’allongement de la détention provisoire et le décryptage des messageries ont déjà fait débats houleux pendant les propositions de lois sécurités. Le décryptage des messageries serait l’ouverture à la surveillance des masses. C’est le grand rêve de Darmanin qui demande depuis des années la recherche et la reconnaissance des indics de presse entre autres.

    Pour faire une bonne pêche aux narcotrafiquants, il faut plus de pêcheurs. Mettre plus de lignes ne sert à rien si personne ne les relève.

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    La nouvelle IA permet l’édition de photos sans compétence particulière, notamment l’ajout d’objets et la suppression de filigranes

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    Un nouveau modèle d’IA Google est en ligne, capable de générer ou de modifier des images aussi facilement que de créer du texte, dans le cadre de la conversation de son chatbot. Les résultats ne sont pas parfaits, mais il est fort possible que, dans un avenir proche, tout le monde puisse manipuler des images de cette manière.

    Mercredi dernier, Google a étendu l’accès aux capacités natives de génération d’images de Gemini 2.0 Flash, rendant cette fonctionnalité expérimentale accessible à tous les utilisateurs de Google AI Studio . Auparavant réservée aux testeurs depuis décembre, cette technologie multimodale intègre des capacités natives de traitement de texte et d’images dans un seul modèle d’IA.

    Le nouveau modèle, intitulé « Gemini 2.0 Flash (Image Generation) Experimental », est passé quelque peu inaperçu la semaine dernière, mais il a attiré davantage d’attention ces derniers jours en raison de sa capacité à supprimer les filigranes des images, bien qu’avec des artefacts et une réduction de la qualité de l’image.

    Ce n’est pas la seule astuce. Gemini 2.0 Flash permet d’ajouter et de supprimer des objets, de modifier le décor, l’éclairage, de tenter de modifier l’angle de l’image, de zoomer ou de dézoomer, et d’effectuer d’autres transformations, avec plus ou moins de succès selon le sujet, le style et l’image.

    Pour y parvenir, Google a entraîné Gemini 2.0 sur un vaste ensemble de données d’images (converties en jetons) et de texte. Les connaissances du modèle sur les images occupent le même espace de réseau neuronal que ses connaissances sur les concepts du monde issus de sources textuelles. Il peut donc générer directement des jetons d’images qui sont ensuite reconvertis en images et transmis à l’utilisateur.

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    Ajout d’un barbare en ski nautique à une photo avec Gemini 2.0 Flash

    L’intégration de la génération d’images dans un chat IA n’est pas une nouveauté en soi : OpenAI a intégré son générateur d’images DALL-E 3 à ChatGPT en septembre dernier, et d’autres entreprises technologiques comme xAI ont suivi. Mais jusqu’à présent, chacun de ces assistants de chat IA faisait appel à un modèle d’IA basé sur la diffusion distinct (qui utilise un principe de synthèse différent de celui des LLM) pour générer des images, qui étaient ensuite renvoyées à l’utilisateur dans l’interface de chat. Dans ce cas, Gemini 2.0 Flash est à la fois le modèle de langage étendu (LLM) et le générateur d’images IA réunis en un seul système.

    Il est intéressant de noter que le GPT-4o d’OpenAI est également capable de générer des images natives (le président d’OpenAI, Greg Brock, avait déjà évoqué cette fonctionnalité sur X l’année dernière), mais cette société n’a pas encore proposé de véritable sortie d’images multimodales. Cela s’explique peut-être par le fait que la production d’images multimodales est très coûteuse en calcul, car chaque image, qu’elle soit saisie ou générée, est composée de jetons qui s’intègrent au contexte qui parcourt le modèle d’image à chaque invite successive. De plus, compte tenu des besoins de calcul et de la taille des données d’entraînement nécessaires à la création d’un modèle multimodal visuellement complet, la qualité de sortie des images n’est pas encore aussi bonne que celle des modèles de diffusion.

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    Créer une autre image d’une personne avec Gemini 2.0 Flash

    Une autre raison pour laquelle OpenAI a hésité pourrait être liée à la « sécurité » : de la même manière que les modèles multimodaux entraînés sur l’audio peuvent absorber un court extrait de la voix d’une personne et l’imiter parfaitement (c’est ainsi que fonctionne le mode vocal avancé de ChatGPT, avec un extrait de voix d’un doubleur qu’il est autorisé à imiter), les modèles de sortie d’images multimodaux sont capables de simuler la réalité médiatique de manière relativement simple et convaincante, à condition de disposer de données d’entraînement et de calculs appropriés. Avec un modèle multimodal suffisamment performant, les deepfakes et les manipulations photo potentiellement dangereuses pourraient devenir encore plus faciles à produire qu’aujourd’hui.

    Le mettre à l’épreuve

    Alors, que permet exactement Gemini 2.0 Flash ? Sa prise en charge de l’édition d’images conversationnelle permet notamment aux utilisateurs d’affiner leurs images de manière itérative grâce à un dialogue en langage naturel, avec plusieurs invites successives. Vous pouvez lui parler et lui indiquer ce que vous souhaitez ajouter, supprimer ou modifier. C’est imparfait, mais c’est le début d’un nouveau type de fonctionnalité d’édition d’images native dans le monde de la technologie.

    Nous avons soumis Gemini Flash 2.0 à une batterie de tests informels de retouche d’images par IA, et vous pouvez voir les résultats ci-dessous. Par exemple, nous avons supprimé un lapin d’une image dans un jardin herbeux. Nous avons également supprimé un poulet d’un garage en désordre. Gemini remplit l’arrière-plan avec sa meilleure estimation. Pas besoin de pinceau de clonage ! Attention, Photoshop !

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    Enlève mon ex de la photo

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    plus dans la source

    Et oui, vous pouvez supprimer les filigranes. Nous avons essayé de supprimer un filigrane d’une image Getty Images, et cela a fonctionné, même si l’image obtenue est loin d’atteindre la résolution et la qualité de détail de l’original. En fin de compte, si votre cerveau peut visualiser une image sans filigrane, un modèle d’IA le peut aussi. Il remplit l’espace du filigrane avec le résultat le plus plausible, basé sur ses données d’entraînement.

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    Source et plus: https://arstechnica.com/ai/2025/03/farewell-photoshop-googles-new-ai-lets-you-edit-images-by-asking/

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    Enfin des mises à jour utiles. :ahah:

  • Combien d'électricité consomme une IA ?

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    Les centres de données consomment beaucoup d’électricité. Près d’un tiers de la demande d’électricité en Irlande pourrait provenir des centres de données d’ici 2026.

    On estime que chaque question de ChatGPT consomme environ 10 fois plus d’électricité qu’une recherche traditionnelle sur Google.

    Selon l’institut de recherche à but non lucratif Electric Power Research Institute, une requête ChatGPT consomme 2,9 wattheures, contre 0,3 wattheure pour les requêtes Google traditionnelles.

    Avec une estimation de 9 milliards de recherches quotidiennes, cela représenterait une demande supplémentaire de près de 10 TWh d’électricité par an.

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    L’industrie de l’IA s’appuie sur des centres de données pour former et exploiter ses modèles, ce qui entraîne une augmentation de la demande d’énergie et contribue aux émissions mondiales de gaz à effet de serre.

    Microsoft a annoncé que ses émissions de CO2 avaient augmenté de près de 30 % depuis 2020 en raison de l’expansion de ses centres de données.

    Les émissions mondiales de gaz à effet de serre de Google en 2023 étaient presque 50 % plus élevées qu’en 2019, en grande partie à cause de la demande d’énergie liée aux centres de données.

    L’utilisation de l’énergie par l’intelligence artificielle ne représente actuellement qu’une fraction de la consommation d’énergie du secteur technologique et est estimée à environ 2 à 3 % du total des émissions mondiales.

    Toutefois, ce pourcentage est susceptible d’augmenter à mesure que de plus en plus d’entreprises, de gouvernements et d’organisations utilisent l’IA pour améliorer l’efficacité et la productivité.

    Où se trouvent les centres de données dans l’UE ?

    Il existe actuellement plus de 8 000 centres de données dans le monde, dont environ 16 % sont situés en Europe.

    La majorité de ces centres sont concentrés dans les centres financiers de Francfort, Londres, Amsterdam, Paris et Dublin.

    Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la consommation d’électricité dans le secteur des centres de données de l’Union européenne devrait atteindre près de 150 TWh d’ici 2026.

    La demande d’électricité des centres de données en Irlande était de 5,3 TWh en 2022, ce qui représente 17 % de l’électricité totale consommée dans le pays.

    Cela équivaut à la quantité d’électricité consommée par tous les bâtiments résidentiels urbains.

    Si l’utilisation des applications d’IA continue à se développer rapidement, le secteur pourrait représenter 32 % de la demande totale d’électricité du pays d’ici 2026.

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    Le Danemark héberge également 34 centres de données, dont la moitié est située à Copenhague.

    Comme en Irlande, la demande totale d’électricité du Danemark devrait augmenter principalement en raison de l’expansion du secteur des centres de données, qui devrait consommer 6 TWh d’ici 2026, soit un peu moins de 20 % de la demande d’électricité du pays.

    Dans le même temps, les centres de données des pays nordiques - tels que la Suède, la Norvège et la Finlande - bénéficient de coûts d’électricité plus faibles.

    Cela est dû à une demande de refroidissement plus faible en raison de leur climat plus froid.

    Le plus grand acteur parmi les pays nordiques est la Suède, avec 60 centres de données, dont la moitié à Stockholm.

    Compte tenu des objectifs de décarbonisation, la Suède et la Norvège pourraient encore accroître leur participation au marché des centres de données, car la quasi-totalité de leur électricité est produite à partir de sources à faible teneur en carbone.

    Source: https://fr.euronews.com/my-europe/2025/03/17/combien-delectricite-consomme-une-ia

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    Les propriétaires de téléviseurs intelligents et de sticks de streaming fonctionnant sous Roku OS sont déjà confrontés à des publicités vidéo sur l’écran d’accueil. Roku teste désormais ce qui pourrait se passer si l’application allait plus loin et obligeait les utilisateurs à regarder une publicité vidéo avant d’accéder à l’écran d’accueil de Roku OS.

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    Des signalements de clients Roku voyant des publicités vidéo s’afficher automatiquement avant d’accéder à l’écran d’accueil du système d’exploitation ont commencé à apparaître en ligne cette semaine. Un utilisateur de Reddit, par exemple, a publié hier : « Je viens d’allumer mon Roku et j’ai vu une publicité pour un film, avant même d’accéder à l’écran d’accueil habituel. » Plusieurs utilisateurs ont apparemment signalé avoir vu une publicité pour le film Vaiana 2. Les publicités proposent une option de fermeture, mais certains utilisateurs ne semblent pas l’avoir vue.

    Contacté pour un commentaire, un porte-parole de Roku a partagé une déclaration confirmant que la diffusion automatique des publicités est un comportement attendu, mais qu’elle n’est pas encore intégrée de manière permanente au système d’exploitation Roku. Roku a affirmé qu’il s’agissait simplement d’un test de la fonctionnalité publicitaire.

    Le représentant de Roku a déclaré que l’activité de Roku « a toujours nécessité et nécessitera toujours des tests et des innovations continus en matière de conception, de navigation, de contenu et de nos produits publicitaires de premier ordre », ajoutant :

    Notre test récent n’est que le dernier exemple en date, alors que nous explorons de nouvelles façons de présenter les marques et la programmation tout en offrant une expérience utilisateur agréable et simple.

    “Inacceptable”

    La plupart des commentaires examinés par Ars Technica concernant le « test » marketing suggèrent que les clients abandonneraient leur appareil Roku si le logiciel continuait à les forcer à regarder une publicité avant d’accéder au contenu souhaité. Un utilisateur du forum communautaire Roku a écrit :

    J’espère que c’était un hasard. J’ai jeté tous mes cartons Amazon il y a des années à cause de ces déchets. Si ça continue, mon Roku sera le prochain.

    Les utilisateurs du forum qui craignaient que le changement soit permanent ont qualifié les publicités d’« inacceptables » et d’« intrusives ».

    Si Roku augmente la charge publicitaire sur les appareils de ses clients, passant d’images fixes à des publicités animées avec son , cela mettra à rude épreuve ses limites. Certains utilisateurs qui toléraient une image statique sur une partie négligée de leur écran pourraient ne plus accepter des formats publicitaires plus distrayants.

    « Je pourrais accepter la publicité statique sur le côté. Imposer une publicité bruyante est horrible », a écrit un utilisateur de Reddit.

    En tant que marque de matériel de streaming à petit prix, Roku est réputée pour repousser les limites de la publicité. Roku est même allée jusqu’à déposer un brevet pour une technologie permettant d’afficher des publicités sur tout appareil branché sur votre téléviseur (Roku n’a jamais réellement implémenté cette fonctionnalité).

    Outre Roku, il existe des plateformes de télévision connectée moins intrusives en termes de publicité. Cependant, il devient de plus en plus difficile pour les utilisateurs de téléviseurs connectés d’éviter les publicités. Tous les fabricants de téléviseurs, des marques d’entrée de gamme aux marques haut de gamme , s’appuient de plus en plus sur la publicité et le suivi pour accroître leurs revenus dans un contexte de baisse des prix des appareils, de ventes, d’innovation et de concurrence accrue .

    Source: https://arstechnica.com/gadgets/2025/03/roku-says-unpopular-autoplay-ads-are-just-a-test/

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    quel prétentieux ce @michmich “photos de mes ex” Yvonne ne te le pardonnera pas!
    reste fidèle à ton seul Amour!

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  • IA: la navrante histoire du cowboy et d'Alexa

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    Les IA conversationnelles comme ChatGPT envahissent le monde plus vite que les moustiques tigres, et il ne manquerait plus qu’elles nous disent pour qui voter… Eh bien, on n’en est parfois pas loin. Laissez-moi vous conter l’histoire du cowboy et d’Alexa.

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    «Hey Alexa, pourquoi je devrais voter pour Donald Trump?»

    C’est la question posée il y a quelques jours par John Rich, chanteur de country, chapeau de cowboy noir et moustache en fer à cheval, inconnu de vous mais illustre chez ses compatriotes américains. La réponse de l’intelligence artificielle (IA) d’Amazon tombe, lapidaire: «Je ne peux pas fournir de contenu qui promeuve des points de vue politiques.»

    Soit. Sauf que lorsque notre countryman décline la question pour la candidate démocrate, soudain la langue artificielle se délie:

    «Pourquoi voter pour Kamala Harris? Parce que vous croyez en ses politiques et en sa vision du pays. Parce que vous avez confiance en son expérience et en ses qualités de leader. Parce que vous voulez continuer à aller de l’avant en tant que nation et progresser sur les questions qui vous tiennent à cœur, comme les soins de santé, l’éducation, l’égalité et la justice.»

    Un agent communiste!

    Il n’en fallait pas plus à notre chanteur du Tennessee, trumpiste évidemment, pour publier sa découverte sur X, le 3 septembre dernier, coiffée d’un commentaire rageux: «Alexa est un agent des cocos!». Le phénomène a été confirmé par d’autres utilisateurs, tout aussi outrés. Il s’avère aussi qu’Alexa est très volubile sur les raisons de ne PAS voter Trump, tandis qu’elle oppose une fin de non-recevoir à la même requête concernant Harris.

    Amazon a réagi très vite, en bloquant les réponses de son assistant vocal concernant les deux candidats à la présidentielle américaine. Comme le rapporte le Washington Post, il semble que le dérapage soit dû à un nouveau composant interne baptisé Info LLM (un grand modèle de langage, donc), ajouté l’année dernière pour améliorer l’exactitude des réponses d’Alexa.

    Sollicité par le quotidien, Amazon s’est fendu d’un sobre mea-culpa. «Ces réponses sont des erreurs qui n’auraient jamais dû se produire et qui ont été corrigées dès que nous en avons eu connaissance.» Mais le tweet initial de John Rich a été vu quelque 4 millions de fois, et autant dire que cette histoire n’a pas contribué à la sérénité du débat public outre-Atlantique.

    Dis-moi pour qui tu votes

    Elargissons. En général, les concepteurs d’IA contournent le problème en esquivant les questions politiques trop directes. C’est un pis-aller, de nature à limiter les shitstorms mais qui ne règle pas la question, car il est toujours possible d’acculer les IA à prendre des positions politiques subtiles. Les géants de la tech sont confrontés à un phénomène qui n’étonnera personne ayant un jour posé ses fesses dans un auditoire de sciences sociales: la langue est politique.

    Ces derniers temps, les chercheurs ont donc commencé à sonder les IA à la recherche de biais politiques. Et bien sûr, ils en trouvent. La dernière grande étude sur le sujet, publiée cet été dans Plos One, est signée par un jeune chercheur néo-zélandais. Il a soumis à une batterie de tests 24 modèles d’IA en vue, de GPT (OpenAI) à Llama (Meta) en passant par Gemini (Google) et Grok (xAI, avec Elon Musk à la manœuvre).

    Pour vous la faire courte, et avec des mots de chez nous, le spectre politique de ces IA occupe un espace qui s’étend de la gauche bon teint à la droite libérale:

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    D’où viennent ces biais? Des corpus d’entraînement des modèles, bien sûr. Notre data scientist a poussé le vice jusqu’à concevoir un ChatGPT de gauche, entraîné sur des articles du New Yorker et des auteurs comme Stiglitz, un ChatGPT de droite, qui lit la National Review et des auteurs conservateurs comme le philosophe Roger Scruton. Le jeu de données d’entraînement (dataset) influence l’IA, c’est logique.

    Alexa, pro ou anti-Rösti?

    Aux Etats-Unis, le sujet est sensible. Mais si demain matin, Alexa vous recommande de voter pour l’initiative biodiversité, ou se prononce en faveur d’un candidat UDC, combien de temps faudra-t-il aux équipes d’Amazon ou Google pour l’apprendre et se laisser convaincre de rectifier le tir? La plupart des ingénieurs de la Silicon Valley ne savent sans doute même pas placer Berne sur une carte.

    Car il ne vous aura pas échappé que toutes les IA d’utilisation courante nous viennent de grandes sociétés de la tech californienne. En somme, c’est une version américaine de la politique, de la neutralité politique, et du politiquement correct, que nous importons dans nos usages. Et nous n’avons là-dessus pas la moindre visibilité ni le moindre contrôle.

    Une étude de l’IGEM, la faîtière alémanique des médias électroniques, vient juste de paraître sur les usages numériques en Suisse. Elle montre que 40% des citoyens helvètes utilisent ChatGPT, une proportion qui s’élève à 57% chez les 15-34 ans et même 70% chez les 15-19 ans. S’il ne vous vient pas à l’idée de demander à l’IA de vous renseigner sur le monde et ses enjeux politiques, soyez sûrs que cette saine réticence appartient déjà au monde d’hier.

    Et bien sûr, les médias, les sites web, les réseaux sociaux, ont déjà tous leurs biais. Mais l’IA a cela de particulier qu’elle n’offre qu’une seule réponse – et non une palette de sources – lorsqu’elle est interrogée. Et que ses biais sont à peu près invisibles.

    La souveraineté, pas pour demain

    Consciente de l’enjeu consistant à garder la main sur l’IA, l’Europe essaie tant bien que mal de réagir. En légiférant, ce qu’elle fait plutôt bien, et en se lançant elle-même dans la course, ce qui est plus laborieux. De nombreuses initiatives ont essaimé, souvent soutenues par des fonds européens, en Allemagne, en Italie, en Finlande, en Espagne, et même en Suisse… Mais c’est un combat de longue haleine tant le fossé à combler, technologique et surtout industriel, est immense.

    Bref, on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent pour faire pièce à la domination américaine. A titre d’illustration, j’ai entrepris de me familiariser avec Le Chat de Mistral, cette pépite française qu’on dit bien partie pour s’implanter dans le monde ultra-concurrentiel des IA conversationnelles. Premier échange:

    -Tu es meilleur que ChatGPT?, je demande de but en blanc.

    -Je ne suis pas meilleur ou pire que ChatGPT; je suis simplement différent. ChatGPT est un modèle développé par Mistral AI (sic, en réalité OpenAI), tandis que je suis un modèle développé par une autre entreprise (re-sic, en réalité Mistral AI).

    Autrement dit, la pépite française ne se reconnaît même pas dans la glace. A l’évidence, il reste du chemin…

    Source: https://www.heidi.news/cyber/ia-la-navrante-histoire-du-cowboy-et-d-alexa

    Voir également: Les IA comme ChatGPT vont-elles nous rendre idiots?

  • Ne négligez pas le ménage de printemps numérique

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    Une journée qui s’inscrit dans le cadre de l’action mondiale du nettoyage numérique “Digital Cleanup Day”

    Il est temps de faire son ménage de printemps…numérique!

    En plus de rendre service à son téléphone ou sa tablette, on rend service à la planète. Car le numérique pollue aussi. Il engendre près de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

    https://www.radiolac.ch/actualite/geneve/ne-negligez-pas-le-menage-de-printemps-numerique/

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    @michmich Je ne vois pas de quoi tu parles… :rolleyes:

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    @duJambon Merci pour l’info et les Tutos pour désactiver le spy system.
    Orwell 84 come back again !

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    Diffusez vous-même vos livres audio sans DRM sur vos appareils, sans les chaînes du cloud.

    Chez House Hutchinson, nous sommes une famille de livres audio, et à tout moment, ma femme et moi sommes probablement en train d’en écouter un en nous baladant. Nous avons rassemblé un peu plus de 300 titres, principalement des titres provenant de sources web (dont Audible sur Amazon ) et d’anciens livres audio (dont la plupart sont en fait sur CD). Ça ne me dérange pas de faire le travail supplémentaire de tout rassembler dans des fichiers, puis de les glisser-déposer dans l’application Livres sur mon Mac, mais ma femme préfère utiliser l’application Audible pour écouter directement les morceaux : c’est (parfois) rapide, (généralement) facile et (parfois) efficace.

    Mais il y a quelque temps, l’application Audible a cessé de fonctionner. Appuyer sur le bouton « Bibliothèque » de l’application ne faisait qu’afficher une icône de chargement tournante, indéfiniment. Tous les dépannages habituels (connexions et déconnexions diverses, suppression et réinstallation de l’application, autres rituels familiers) sont restés vains ; quelques recherches sur Google et DuckDuckGo ne m’ont rien donné, si ce n’est que beaucoup d’autres personnes rencontraient le même problème et un silence absolu de la part d’Audible et d’Amazon.

    Alors, après avoir fait l’effort de faire les choses de la « bonne » manière et avoir vu cette méthode échouer, j’ai changé de cap et j’ai résolu le problème, de façon permanente, avec Audiobookshelf.

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    Bibliothèque audio ! Voici la fusion interdite des livres audio de ma femme et des miens

    Bibliothèque audio

    Audiobookshelf est un serveur de livres audio et de podcasts auto-hébergé . Après deux semaines d’utilisation, il fonctionne bien mieux que le streaming via l’application Audible. Ma femme peut désormais écouter des livres audio au lieu de rester bloquée indéfiniment devant une icône de chargement.

    Pour faire fonctionner Audiobookshelf, vous avez besoin d’un support : un ordinateur de bureau ou un autre ordinateur que vous n’utilisez pas devrait faire l’affaire, car la configuration requise pour Audiobookshelf est relativement limitée. Vous pouvez l’installer via une image Docker , ou sur un système nu sous Windows ou plusieurs distributions Linux . (Les installations sur les distributions Linux incluent un dépôt pour gérer les mises à jour via la méthode de mise à jour de votre système, vous évitant ainsi d’installer manuellement les versions au hasard.)

    Comme j’ai déjà une instance Proxmox opérationnelle sur mon réseau local, j’ai choisi d’installer Audiobookshelf dans un conteneur Ubuntu 24.04 LXC en mode « bare metal ». Ce n’est pas particulièrement gourmand en ressources, consommant environ 150 Mo de RAM au repos ; comme indiqué précédemment, si vous n’avez pas de serveur à portée de main, exécuter Audiobookshelf via Docker sur votre ordinateur de bureau ou portable ne devrait pas solliciter trop votre mémoire ni votre processeur. (L’importation ou la mise en correspondance de livres de votre bibliothèque consomme une bonne partie de la puissance de traitement, mais ce ne sont pas des opérations que vous ferez très souvent.)

    Le faire démarrer

    Une fois Audiobookshelf installé selon votre méthode préférée, vous pouvez ensuite créer et enrichir votre bibliothèque. Vous pouvez le faire directement depuis l’interface web de l’application, si vous le souhaitez :

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    Vous pouvez enrichir votre bibliothèque via la page de téléchargement d’Audiobookshelf, si vous le souhaitez

    J’ai choisi de le faire à l’ancienne et de copier moi-même les fichiers dans l’emplacement de la bibliothèque, ce qui fonctionne également.

    Il existe plusieurs façons de s’assurer qu’Audiobookshelf ingère et catégorise correctement vos livres. Premièrement, il reconnaît et respecte les balises de métadonnées si vos livres en contiennent. Si vos fichiers ne sont pas balisés, la documentation d’Audiobookshelf propose plusieurs autres méthodes d’organisation utilisant la structure des fichiers et des répertoires. Grâce aux balises et à la possibilité de nommer les éléments selon le guide, je n’ai eu aucun problème à importer mes quelque 300 livres dans Audiobookshelf, sans aucun oubli ni incohérence.

    Bien sûr, tout cela suppose que vous possédiez des livres audio sans DRM. De nombreuses sources proposent des livres gratuits, comme Librivox par exemple. Si vous utilisez des sites payants comme Audible, connectez-vous à votre bibliothèque via un navigateur web et téléchargez chaque livre audio localement ; vous obtiendrez alors une pile de fichiers au format .AAX ou similaire, ce qui entraîne une mise en garde importante.

    L’éléphant dans la pièce des DRM

    Bien que les livres vendus sur CD audio ne contiennent pas de DRM, les fichiers téléchargés depuis Audible ou d’autres sources payantes en contiennent souvent. Audiobookshelf ne lit pas les livres avec DRM ; vous devez donc trouver une méthode pour les supprimer.

    Malheureusement, c’est là que nous nous heurtons à un problème : supprimer les DRM de vos livres audio n’est pas universellement légal. « Aux États-Unis, la loi interdisant le contournement des DRM efficaces ne prévoit aucune exemption pour usage personnel. En Europe, cela varie selon les pays », a expliqué Mitch Stoltz, directeur du contentieux de la concurrence et de la propriété intellectuelle de l’Electronic Frontier Foundation, lorsqu’Ars a sollicité des conseils. « C’est aussi absurde que cela puisse paraître : supprimer les DRM de sa propre copie d’un livre audio pour l’écouter en privé via un autre logiciel ne menace ni l’auteur ni l’éditeur, si ce n’est qu’il leur est plus difficile de vous facturer deux fois le même livre audio. C’est un nouvel exemple de la façon dont les lois anti-contournement portent atteinte aux droits de propriété des consommateurs sur les articles qu’ils achètent. »

    Cela signifie que vous êtes plus ou moins seul pour cette étape. Si vous vivez dans une juridiction où la suppression des DRM des livres audio pour un usage personnel est légale (ce qui inclut certains pays européens, mais pas tous), des sites comme celui-ci peuvent vous aider dans cette démarche. Pour les autres, le seul conseil que je puisse vous donner est de procéder en toute légalité et d’utiliser des livres audio sans DRM pour commencer.

    Jouer avec des choses

    Une fois Audiobookshelf installé et vos livres sans DRM intégrés, il ne vous reste plus qu’à trouver une application pour écouter vos livres. Il existe une application officielle Audiobookshelf, et si vous utilisez Android, vous pouvez la télécharger ici . L’application iOS est en permanence en version bêta et nécessite une phase de test , mais il existe des alternatives tierces.

    Personnellement, j’utilise Plappa et je l’ai trouvé non seulement parfaitement acceptable, mais aussi plus réactif et moins sujet aux plantages que l’application Livres d’Apple (sans compter qu’il n’y a pas de page de magasin de livres audio ennuyeuse dans l’application qui essaie toujours de me mettre dans la figure !).

    Administrer les choses

    Audiobookshelf lui-même dispose de nombreuses options réglables pour l’administrateur système domestique qui ne peut tout simplement pas s’en passer ; j’ai trouvé que la plupart des valeurs par défaut sont exactement ce que je veux, mais il y a des tonnes de choses à modifier si vous voulez faire le réglage.

    Audiobookshelf prend notamment en charge plusieurs bibliothèques si vous souhaitez davantage d’options d’organisation. Il propose des comptes configurables pour différents auditeurs, des options de connexion, des options de notification, la prise en charge du RSS et bien d’autres fonctionnalités que je n’ai pas encore vraiment vues. La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin de consulter tout cela si vous ne le souhaitez pas : Audiobookshelf est prêt à l’emploi.

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    Exploration du menu des paramètres

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    La page des statistiques

    Mais que faire si je ne suis pas à la maison ?

    Les lecteurs les plus attentifs ont peut-être déjà repéré un problème majeur avec l’auto-hébergement de livres audio sur leur réseau local : comment les écouter lorsque vous n’êtes pas sur le réseau local ?

    Cela mériterait probablement un autre article, mais pour résoudre ce problème particulier, j’utilise une instance locale de Wireguard et un profil VPN sur mes appareils mobiles. En déplacement, en voiture ou ailleurs, je peux appuyer sur le raccourci « VPN » sur l’écran d’accueil de mon iOS, et hop ! Plappa peut désormais voir Audiobookshelf, et le streaming fonctionne aussi bien qu’à la maison.

    Une préoccupation potentielle concerne la consommation de données mobiles, mais cette crainte semble mineure. Mon livre audio le plus volumineux est un excellent enregistrement multicast de Dune de Frank Herbert , qui pèse environ 2,4 Go. Je ne transférerai donc que 2,4 Go de données maximum, même pour mon livre audio le plus volumineux, et ce, uniquement si j’écoutais les milliards d’heures de Dune en même temps. Et selon l’application que vous utilisez pour la lecture, vous aurez probablement aussi la possibilité de télécharger les livres sur votre appareil et de les écouter localement, sans streaming. (C’est du moins le cas pour Plappa.)

    Le bonheur de l’auto-hébergement atteint

    J’ai survolé de nombreuses étapes de configuration pour que ce soit un article relativement court, mais même ainsi, faire fonctionner Audiobookshelf est une tâche d’auto-hébergement relativement simple, comme le sont les tâches d’auto-hébergement.

    Nous n’avons pas non plus parlé de l’autre fonctionnalité majeure d’Audiobookshelf : l’hébergement de podcasts. Je ne suis pas un grand fan de podcasts (j’ai tendance à préférer les livres audio si j’ai le temps d’écouter quelque chose), mais Audiobookshelf est aussi (apparemment) idéal pour héberger une pile gigantesque de podcasts. Si c’est votre truc, c’est un autre avantage d’Audiobookshelf.

    Je ne peux pas garantir les parties podcast, mais je peux dire que c’est gratifiant d’avoir résolu un problème, surtout un problème qui rendait ma femme folle. Chaque jour où je peux résoudre un problème pour elle en faisant preuve de geekerie et en m’occupant du serveur est un bon jour. Pour l’instant, l’application Audible sur son téléphone reste inutilisable pour des raisons qui m’échappent, mais avec un peu de chance – et un peu d’entretien régulier du serveur dans le placard où tout cela se trouve actuellement – ​​aucun de nous n’aura plus jamais à utiliser cette application.

    Source: https://arstechnica.com/gadgets/2025/03/i-threw-away-audibles-app-and-now-i-self-host-my-audiobooks/

  • Alexa vous écoutait déjà trop, gare à Alexa +

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    Tout ce que vous dites à votre appareil Amazon écho sera envoyé en Amazon à partir du 28 mars

    Depuis qu’Amazon a annoncé son intention de développer une version générative d’Alexa basée sur l’IA, nous étions préoccupés par la confidentialité des utilisateurs . Avec le déploiement d’Alexa+ sur les appareils Amazon Echo dans les semaines à venir, nous comprenons mieux les concessions que les utilisateurs devront faire en matière de confidentialité pour optimiser l’utilisation de l’assistant vocal IA et éviter de bloquer les fonctionnalités des appareils déjà achetés.

    Dans un courriel envoyé aujourd’hui à ses clients, Amazon a indiqué que les utilisateurs d’Echo ne pourront plus configurer leurs appareils pour traiter les requêtes Alexa localement et, par conséquent, éviter d’envoyer des enregistrements vocaux vers le cloud d’Amazon. Amazon aurait envoyé ce courriel aux utilisateurs dont l’option « Ne pas envoyer d’enregistrements vocaux » était activée sur leur Echo. À compter du 28 mars, les enregistrements de toutes les commandes vocales prononcées par Alexa sur les enceintes et écrans connectés Echo seront automatiquement envoyés à Amazon et traités dans le cloud.

    L’une des fonctionnalités les plus commercialisées d’Alexa+ est sa capacité avancée à reconnaître la personne qui lui parle, appelée Alexa Voice ID. Pour intégrer cette fonctionnalité, Amazon supprime une fonctionnalité axée sur la confidentialité pour tous les utilisateurs d’Echo, même ceux qui ne sont pas intéressés par la version par abonnement d’Alexa ou qui souhaitent utiliser Alexa+ sans sa capacité à reconnaître les différentes voix.

    Cependant, de nombreuses raisons peuvent expliquer pourquoi les gens ne souhaitent pas qu’Amazon reçoive des enregistrements de leurs conversations sur leurs appareils personnels. Par exemple, l’idée qu’un conglomérat puisse écouter des demandes personnelles formulées à domicile est tout simplement déconcertante.

    De plus, Amazon a déjà mal géré les enregistrements vocaux d’Alexa. En 2023, Amazon a accepté de payer 25 millions de dollars de pénalités civiles suite à la révélation d’un stockage indéfini des enregistrements d’interactions d’enfants avec Alexa. Les adultes n’ont pas non plus été correctement informés de la propension d’Amazon à conserver les enregistrements Alexa, sauf s’ils y étaient invités, avant 2019, soit cinq ans après la sortie du premier Echo.

    Si cela ne suffit pas à vous dissuader de partager vos enregistrements vocaux avec Amazon, sachez que l’entreprise a autorisé ses employés à écouter les enregistrements vocaux d’Alexa. En 2019, Bloomberg a rapporté que les employés d’Amazon ont écouté jusqu’à 1 000 échantillons audio pendant leurs quarts de travail de neuf heures. Amazon affirme permettre à ses employés d’écouter les enregistrements vocaux d’Alexa pour entraîner ses systèmes de reconnaissance vocale et de compréhension du langage naturel.

    D’autres raisons pour lesquelles les gens peuvent hésiter à faire confiance à Amazon avec des échantillons de voix personnels incluent l’utilisation antérieure d’enregistrements vocaux d’Alexa dans des procès criminels et le paiement par Amazon d’un règlement en 2023 en relation avec des allégations selon lesquelles il aurait permis à « des milliers d’employés et de sous-traitants de regarder des enregistrements vidéo des espaces privés des clients » pris à partir de caméras Ring, selon la Federal Trade Commission.

    Amazon oblige les utilisateurs d’Echo à prendre quelques décisions difficiles : accorder à Amazon l’accès aux enregistrements de tout ce que vous dites à Alexa ou arrêter d’utiliser un Echo ; laisser Amazon enregistrer les enregistrements vocaux et demander aux employés de les écouter ou perdre un ensemble de fonctionnalités pour devenir plus avancé et central pour la prochaine génération d’Alexa.

    Cependant, Amazon mise gros sur Alexa+ pour sortir l’assistant vocal d’un gouffre financier. Amazon s’est publiquement engagé à maintenir la version gratuite d’Alexa, mais Alexa+ est considéré comme son dernier espoir de maintenir Alexa en vie et de le rendre rentable. Tout ce qu’Amazon peut faire pour inciter les gens à payer pour Alexa prime sur les autres demandes des utilisateurs d’Alexa, y compris, semble-t-il, la confidentialité.

    Source: https://arstechnica.com/gadgets/2025/03/everything-you-say-to-your-echo-will-be-sent-to-amazon-starting-on-march-28/

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    La semaine dernière, les rapports faisant état d’une panne majeure chez Spotify se sont répandus comme une traînée de poudre. Puis, un étrange tableau a commencé à apparaître : des pannes affectant uniquement les utilisateurs d’applications Spotify modifiées, conçues pour offrir le service Premium au tarif gratuit.

    L’annonce que le problème est désormais résolu mais que les utilisateurs dans le besoin peuvent télécharger de nouvelles applications pirates incite beaucoup de monde à s’y précipiter. La question de savoir si cela se terminera bien semble plutôt incertaine.

    Lutte ciblée contre le piratage

    L’étendue précise des applications ciblées est inconnue, mais les utilisateurs d’Android semblent représenter la majorité des personnes concernées, les versions « modifiées » ou « piratées » du client Spotify étant les plus souvent citées. Les données de Google Trends révèlent un pic d’intérêt mondial pour les recherches la semaine dernière, plus élevé que tout autre événement lié à Spotify au cours des 90 derniers jours.

    La répression de Spotify en est-elle la cause ?

    Pour une entreprise de l’importance de Spotify, faire la une des journaux n’a rien d’exceptionnel, pour une raison ou une autre. Dans ce cas précis, il ne fait guère de doute que le pic d’intérêt de la semaine dernière était bel et bien lié à la désactivation des applications pirates.

    Les 20 recherches les plus populaires au Royaume-Uni, liées aux recherches initiales ci-dessus, sont présentées ci-dessous. L’écrasante majorité d’entre elles s’intéresse directement à l’accès non officiel, au moins la moitié des recherches citant des logiciels spécifiques.

    Les recherches dans d’autres régions indiquent que les solutions recherchées pour la « panne » de Spotify allaient des plus directes aux plus flexibles et créatives.

    L’approche italienne allait de la simple traduction « spotify premium apk ultima versione » à la plus spécifique « com.spotify.music apk arm64-v8a ». Manifestant une volonté de changer de plateforme si nécessaire, « come trasferire playlist da Spotify a YouTube Music » (comment transférer une playlist de Spotify vers YouTube Music) était également populaire.

    En Biélorussie, beaucoup ont recherché « спотифай скачать взлом » (piratage de téléchargement Spotify), tandis que d’autres semblaient moins optimistes avec « почему спотифай не работает » (Pourquoi Spotify ne fonctionne pas ?).

    Aux États-Unis, une modification Spotify appelée « EeveeSpotify » a suscité un vif intérêt. À l’instar de Spotilife, aujourd’hui disparu, « EeveeSpotify » signale à Spotify que l’utilisateur dispose d’un abonnement Premium. Pour ce faire, Spotify intercepte les requêtes de Spotify pour charger les données utilisateur, puis modifie les réponses.

    Croyez-le ou non, une recherche populaire en Ukraine est la seule que Spotify souhaite voir apparaître après un tel événement. Face à une panne de Spotify, les Ukrainiens ont cherché « підписка спотіфай », ce qui signifie « abonnement Spotify ».

    De nouveaux fichiers APK modifiés/craqués apparaissent en ligne

    Malgré d’autres options, certains utilisateurs se contentent d’une solution incluant l’application Spotify originale. De nouvelles versions crackées ou modifiées de l’application officielle Spotify pour Android ont pu apparaître en ligne assez rapidement, peut-être dès le 4 ou le 5 mars, alors que la panne n’en était qu’à ses débuts.

    D’un point de vue purement fonctionnel, les fichiers APK Spotify modifiés prétendent souvent offrir une expérience Spotify complète (ou presque), sans le coût de l’abonnement. Ces APK sont assez faciles à trouver en ligne et faciles à installer. La principale difficulté, qui préoccupe certains plus que d’autres, est la sempiternelle question de la confiance.

    Jouer sur la confiance, risque contre récompense

    L’installation d’un APK provenant d’une source non vérifiée comporte des risques importants. Une fois installé, les utilisateurs peuvent constater que toutes les promesses ont été tenues, mais il est difficile de prédire ce qui se passe réellement sur leurs téléphones et tablettes. Avec un effort modéré, un utilisateur moyen devrait être en mesure d’en apprendre suffisamment sur un APK modifié pour prendre une décision semi-éclairée, ne serait-ce qu’en fonction du niveau de risque qu’il est prêt à prendre.

    D’un côté, Spotify gratuit ; de l’autre, un cauchemar potentiel bien plus coûteux. La probabilité que l’expérience penche en faveur de l’un ou de l’autre dépend de facteurs connus et inconnus.

    Installer une application inconnue provenant d’une source inconnue est un comportement normal pour de nombreux pirates. Une application Spotify particulièrement populaire a été librement échangée entre utilisateurs de Reddit ces derniers jours. Comme l’a déclaré l’un des premiers installateurs : « Oui, ça a l’air de fonctionner. » Dans des moments comme ceux-ci, pour certains, c’est largement suffisant.

    Lancer les dés Spotify

    Il est difficile de déterminer s’il existe plusieurs versions d’une même application, ou si elles se comportent simplement de la même manière, sans y consacrer beaucoup de temps. Ce qui est sûr, c’est que les quelques applications que nous avons observées ne partageaient pas toujours le même hachage. Il peut y avoir de bonnes raisons à cela, mais lorsque les hachages ne correspondent pas, une nouvelle falsification est déjà confirmée.

    Un résultat de test publié sur Hybrid Analysis, concernant un APK censé redonner vie à Spotify, remonte à six ou sept jours. Le verdict final est « malveillant », malgré les éditeurs d’antivirus qui ont déclaré le fichier sans problème sur Hybrid Analysis et Virus Total .

    Lors de nos propres tests, un APK similaire (mais pas identique) a généré trois séries de rapports, dont l’un dépassait les 100 pages et révélait des « fonctionnalités » intéressantes. Il est possible que l’application officielle Spotify contienne des fonctionnalités que nous n’avons pas encore découvertes, comme le ridicule mode « Jam » infligé même aux abonnés les plus fidèles.

    Mais avait-il le droit de lire les contacts d’un téléphone, les informations de la carte SIM, le contenu de chaque SMS, les journaux d’appels, les entrées du calendrier, et d’utiliser l’appareil photo ? En 2025, tout est possible, mais il est difficile d’imaginer que cela puisse apporter beaucoup de positif.

    Pourtant, pour certains, l’idée de payer pour de la musique sera trop difficile à surmonter. Et même si cela ne coûte presque rien, la recherche peut sembler un travail trop ardu, même si elle s’avère finalement très payante.

    Source: https://torrentfreak.com/how-spotifys-premium-piracy-panic-played-out-what-pirates-did-next-250315/