Actualités High-Tech

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    Protocole intéressant …Merci pour ces infos ; je vais marquer cette page pour plus tard…

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    Nvidia engrange, lui, des bénéfices considérables, sa capitalisation boursière n’en donne pas moins le vertige : 4 450 milliards de dollars, soit bien plus que l’ensemble du CAC40

    Pas cher Msieux, dames… Pas cher

    Sinon faut parier… Avec tout ce pognon qu’est posé sur la table en espérant un futur retour sur investissement… yen a qui vont tomber… qui donc ?

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    Il y a un peu plus d’un an, l’un des vaisseaux spatiaux Crew Dragon de SpaceX a transporté une équipe de quatre astronautes privés en orbite lors d’une mission qui a marqué l’histoire avec la première sortie dans l’espace entièrement commerciale.

    Jared Isaacman et Sarah Gillis ont brièvement quitté la capsule Dragon , vêtus de combinaisons pressurisées fabriquées par SpaceX pour se protéger de l’environnement hostile de l’espace. C’était la première fois que quelqu’un s’aventurait hors de leur vaisseau spatial sans l’intervention d’une agence spatiale gouvernementale.

    La mission, baptisée Polaris Dawn, a apporté une contribution importante dans un autre domaine. Il s’agissait de la première mission spatiale à se connecter au réseau haut débit Starlink de SpaceX, utilisant des liaisons laser entre le vaisseau spatial Dragon et les satellites Starlink pour communiquer avec la Terre.

    La plupart des satellites n’ont qu’une connectivité sporadique avec leurs opérateurs sur Terre. Lors de leur orbite autour de la planète, les satellites survolent périodiquement des stations terrestres conçues pour recevoir des données et transmettre des commandes aux engins spatiaux. La Station spatiale internationale fait exception, car elle bénéficie de communications quasi continues grâce à une flotte de satellites relais de données de la NASA.

    Mais ces satellites sont coûteux. Ils ne servent qu’aux missions gouvernementales, comme l’ISS et le télescope spatial Hubble. Le réseau Starlink, en revanche, relie des millions d’utilisateurs, qu’ils soient chez eux, en déplacement, en mer ou dans les airs.

    Une start-up californienne, Muon Space, s’associe à SpaceX pour déployer la connectivité Starlink en orbite basse. Muon a annoncé mardi l’installation prochaine de terminaux Starlink sur ses satellites, devenant ainsi le premier utilisateur commercial, hormis SpaceX, à utiliser Starlink pour la connectivité en vol en orbite basse.

    Tout est une question de données

    Muon a été fondée il y a quatre ans par une équipe de vétérans de l’industrie spatiale qui souhaitaient révolutionner la construction des satellites. Si les coûts de lancement sont en baisse, la fabrication de satellites reste une activité coûteuse. La mission de Muon est de combiner expertise matérielle, logicielle et opérationnelle pour concevoir, construire et exploiter des constellations de satellites en orbite basse pour le compte de ses clients.

    Fondamentalement, Muon vise à devenir un guichet unique pour quiconque a une idée et les moyens d’utiliser des satellites en orbite basse pour pratiquement tous les usages. L’entreprise a levé plus de 180 millions de dollars à ce jour.

    L’un des premiers clients de Muon est FireSat , un programme géré par Earth Fire Alliance, une organisation à but non lucratif soutenue par Google, pour détecter et suivre les incendies de forêt. Le premier satellite de démonstration FireSat a été lancé en mars, et trois autres satellites sont prévus l’année prochaine. L’objectif est de déployer 50 satellites d’ici 2030 afin d’améliorer la couverture de la flotte.

    L’imagerie thermique de FireSat a une autre application potentielle. Le National Reconnaissance Office, l’agence de satellites espions du gouvernement américain, a annoncé plus tôt cette année qu’il achèterait les données de FireSat pour son propre usage.

    Mais quelle que soit la qualité des satellites, leur efficacité dépend des données qu’ils fournissent à ceux qui en ont besoin. Dans certains cas, le passage d’un satellite au-dessus d’une station terrestre peut prendre des heures, de sorte que les données sont obsolètes à leur arrivée sur Terre.

    « Dès la création de l’entreprise, nous avons compris que la quasi-totalité de nos clients s’intéressent en fin de compte aux données qu’ils peuvent recevoir de leurs constellations », a déclaré Pascal Stang, cofondateur et directeur technique de Muon. « Nous avons donc investi massivement dans l’entreprise pour garantir la simplicité et le volume de données fournies. »

    Au départ, Muon cherchait des moyens d’accélérer la transmission des données via des stations terrestres et des signaux radio. L’utilisation de lasers avec Starlink constitue une « évolution passionnante » de cette approche, a déclaré Stang.

    « Une connectivité haut débit et faible latence en orbite est essentielle pour les missions spatiales modernes », a déclaré Michael Nicolls, vice-président de l’ingénierie Starlink chez SpaceX. « Grâce à l’intégration des mini-lasers Starlink, les engins spatiaux de Muon peuvent rester connectés en permanence grâce à notre réseau laser spatial, permettant ainsi l’exécution des tâches en temps réel, un contrôle continu et la transmission immédiate des données aux points de présence terrestres. Nous sommes ravis de soutenir Muon Space dans l’intégration de ces capacités aux missions commerciales. »

    Selon Greg Smirin, président de Muon, l’installation d’un seul mini-terminal laser Starlink sur un satellite permettrait au satellite de rester connecté 70 à 80 % du temps. Des temps d’arrêt seraient néanmoins possibles, le temps que le laser se reconnecte à différents satellites Starlink, mais M. Smirin a indiqué qu’une paire de terminaux laser permettrait à un satellite d’atteindre une couverture de 100 %.

    Au revoir, limites de données

    Les lasers présentent d’autres avantages par rapport aux stations terrestres. Les liaisons optiques offrent un débit nettement supérieur à celui des systèmes de radiocommunication traditionnels et ne sont soumises à aucune réglementation sur l’utilisation du spectre radio.

    « Ce que cela apporte à nos clients et à l’entreprise, c’est que nous sommes en mesure d’obtenir plus de 10 fois, voire 50 fois, la quantité de données qu’ils sont capables de transférer, et nous sommes en mesure de leur offrir cela avec une latence presque instantanée », a déclaré Stang dans une interview avec Ars.

    Les mini-lasers de SpaceX sont conçus pour atteindre des débits de 25 Gbit/s à des distances allant jusqu’à 4 000 kilomètres. Ces débits ouvriront de nouveaux modèles économiques aux opérateurs de satellites, qui pourront désormais compter sur la même vitesse et la même réactivité Internet que les fournisseurs de cloud et les réseaux de télécommunications terrestres, a déclaré Muon dans un communiqué.

    La plateforme de Muon, appelée Halo, est disponible en différentes tailles, avec des satellites pesant jusqu’à une demi-tonne. « Grâce au haut débit optique permanent, les satellites Muon Halo passeront du statut de véhicules isolés à celui de nœuds actifs en temps réel sur le réseau mondial de Starlink », a déclaré Stang dans un communiqué de presse. « Cette évolution transforme la conception des missions et la rapidité avec laquelle les informations parviennent aux décideurs sur Terre. »

    Muon a déclaré que le premier satellite équipé d’un laser sera lancé début 2027 pour un client non divulgué.

    « Nous pensons que si SpaceX nous fait confiance pour mener ce projet à bien, c’est en partie parce que notre système est conçu pour répondre à des exigences très variées », a déclaré Smirin. « À notre connaissance, il s’agit de la première intégration à un satellite. Nos capacités suscitent un vif intérêt de la part des clients commerciaux, et nous pensons que cela devrait considérablement accroître cet intérêt. »

    FireSat est l’une des missions où la connectivité Starlink aurait un impact en informant rapidement les premiers intervenants d’un incendie de forêt, a déclaré Smirin. Selon Muon, l’utilisation de liaisons laser par satellite réduirait la latence des données de FireSat de 20 minutes en moyenne à un temps quasi réel.

    « Ce n’est pas seulement pour la détection initiale », a déclaré Smirin. « C’est aussi une fonction utile une fois l’incendie déclaré, ce qui réduit le temps et la latence pour visualiser l’intensité et la direction du feu, et permet de les mettre à jour en temps quasi réel. C’est extrêmement utile pour les commandants d’intervention sur le terrain, car ils cherchent à positionner leur équipement et leurs hommes. »

    Penser grand

    La connectivité omniprésente dans l’espace pourrait à terme ouvrir la voie à de nouveaux types de missions. « On dispose désormais d’un centre de données dans l’espace », a déclaré Smirin. « On peut y déployer de l’IA. On peut se connecter à des centres de données terrestres. »

    Si ce premier accord entre Muon et SpaceX porte sur le relais de données commerciales, d’autres applications sont envisageables, comme la diffusion continue de vidéos en direct et haute résolution depuis l’espace, comparable à celle d’un drone, à des fins de surveillance ou de suivi météorologique. La diffusion de vidéos en direct depuis l’espace a toujours été limitée aux missions spatiales habitées ou aux caméras embarquées sur fusée, dont l’utilisation est de courte durée.

    Un exemple est la vidéo éblouissante en direct retransmise vers la Terre, via Starlink, depuis les fusées Starship de SpaceX. Les terminaux laser de Starship fonctionnent malgré la chaleur extrême de la rentrée atmosphérique, restituant la vidéo en continu tandis que le plasma enveloppe le véhicule. Cet environnement (le plasma) provoque régulièrement des coupures radio pour les autres engins spatiaux lors de leur rentrée atmosphérique. Grâce aux liaisons optiques, ce problème est résolu.

    « Cela ouvre la voie à une toute nouvelle catégorie de fonctionnalités, un peu comme lorsque les ordinateurs terrestres sont passés de l’accès commuté au haut débit », a déclaré Smirin. « On savait ce que cela pouvait faire, mais nous avons rapidement dépassé les tableaux d’affichage statiques pour atteindre de nombreuses applications différentes. »

    Source: https://arstechnica.com/space/2025/10/satellite-operators-will-soon-join-airlines-in-using-starlink-in-flight-wi-fi/

    Moi qui me demandait justement comment spacex pouvait transmettre en direct les images et les données de toutes leur missions… 🙂

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    Peut-être pas, vu qu’ils passent du courant continu haute tension collecté en alternatif, la fréquence de découpage doit pouvoir être réglée aux petits oignons… comme tu dis, faut voir 🙂

    Par contre, joindre la ligne CCHT avec plusieurs sources, doit être un nouveau défi.

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    Ils devraient tous faire pareil je crois

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    Ha c’est pour ça que mon micro onde qui date ne voulait plus fonctionner (ou en réfléchissant bien, c’était juste une coïncidence 😁)

    :clac:

  • Le FBI piraté : une cyberattaque frappe les États-Unis

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    En bref :
    (Résumé généré automatiquement par IA)

    – Le FBI et plusieurs agences fédérales américaines (DHS, ICE, DOJ) ont subi une fuite de données importante revendiquée par le collectif The Com.

    – Plus de 1 000 employés ont vu leurs informations personnelles publiées, amplifiant le doute quant à la sécurité des réseaux gouvernementaux.

    – L’attaque apparaît aussi comme un acte politique ciblé, visant à dénoncer une prétendue « autorité » excessive des institutions.

    Au lendemain des manifestations “No Kings” visant à dénoncer ce que les participants perçoivent comme les dérives autoritaires du gouvernement Trump, les données personnelles de centaines de fonctionnaires américains viennent d’être divulguées par un groupe de hackers, cherchant vraisemblablement à poursuivre les contestations en ligne. L’action menée par le collectif “The Com” (déjà lié à plusieurs cyberattaques d’envergure contre l’opérateur AT&T, Ticketmaster ou encore Rockstar et GTA VI) vise en effet le FBI, le Department of Homeland Security (DHS),** de l’Immigration and Customs Enforcement** (ICE) ainsi que le Department of Justice (DOJ).

    Cela fait maintenant plusieurs semaines que l’agence de l’immigration américaine enchaîne les polémiques (arrestations brutales, utilisation de la licence Pokémon pour faire la promotion des expulsions…), si bien que sa présence prononcée dans les données compromises ne laisse que peu de place au doute concernant le caractère de cette attaque.

    D’où proviennent ces données et que contiennent-elles ?

    Les pirates ont publié plusieurs feuilles de calcul contenant** les noms, adresses e-mail, numéros de téléphone et parfois adresses résidentielles de plus de 1000 employés** des départements que nous venons de citer. Les fichiers ont été analysés par le média 404, vérifiés par la société District 4 Labs, et correspondent bel et bien à des employés du gouvernement américain. Le mode d’obtention de ces données reste flou, mais certaines sources estiment déjà qu’il s’agit de la compilation de fuites précédentes et d’une possible infiltration récente dans les serveurs gouvernementaux.

    Les pirates ont par ailleurs publié une rançon ouverte, accompagnée de messages tels que “Les cartels mexicains, contactez-nous ! On diffuse des documents confidentiels, où sont nos millions ?“, qui participent à renforcer l’idée selon laquelle cette attaque répond au contexte politique actuelle. Cette mention des cartels mexicains fait référence à des déclarations récentes du Department of Homeland Security. Celui-ci affirmait que les cartels chercheraient à obtenir des informations américaines moyennant d’énormes sommes d’argent, alors qu’aucune preuve officielle ne permet encore de vérifier cette information.

    Il y a peu, le gouvernement américain évoquait une hausse de “plus de 1000%” des attaques visant les agents et autres forces de l’ordre. Ces chiffres n’ont pu être vérifiés et ont déjà été critiqués par des experts, mais le caractère de la cyberattaque du jour permet néanmoins d’affirmer que la guerre politique entre activistes et institutions bat son plein au pays de l’Oncle Sam.

    – Source : https://www.journaldugeek.com/2025/10/20/le-fbi-pirate-une-cyberattaque-massive-frappe-les-etats-unis/

  • ChatGPT va débloquer un mode érotique

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    L’assistant d’OpenAI s’apprête à traiter les «adultes comme des adultes»: il autorisera dès décembre les conversations érotiques pour ses utilisateurs majeurs.

    OpenAI va assouplir les restrictions de ChatGPT, y compris en permettant les conversations érotiques à partir de décembre, a annoncé mardi son patron Sam Altman, invoquant son principe de «traiter les utilisateurs adultes comme des adultes». Dans un message publié sur X, Sam Altman a expliqué que les garde-fous plus stricts mis en place pour répondre aux préoccupations sur la santé avaient rendu son assistant IA «moins utile/agréable pour de nombreux utilisateurs sans problème de santé mentale».

    Ces mesures de précautions renforcées avaient été instaurées après les poursuites lancées fin août par les parents d’Adam Raine, un adolescent californien qui s’est suicidé après avoir reçu des conseils précis de ChatGPT, selon la plainte.

    D’autres affaires et d’autres plaintes aux Etats-Unis ont suscité un vif débat sur les risques d’effets nocifs des compagnons IA sur les jeunes. L’autorité américaine de protection des consommateurs (FTC) a ouvert une enquête visant plusieurs entreprises d’IA, dont OpenAI.

    Personnaliser l’assistant

    «Vu la gravité du problème, nous voulions bien faire les choses», a justifié mardi Sam Altman, dont l’entreprise s’est vue accusée de «censure» par nombre d’utilisateurs réclamant parfois un usage débridé de l’IA pour tester toutes les possibilités offertes par cette révolution. Le patron d’OpenAI estime que les nouveaux outils sont désormais au point pour assouplir ces restrictions tout en assurant la protection de la santé mentale.

    Une mise à jour permettra d’abord dans quelques semaines de personnaliser l’assistant: «si tu veux que ton ChatGPT réponde de manière très humaine, utilise plein d’émojis ou se comporte comme un ami, il devrait le faire (mais seulement si c’est ce que tu veux, pas parce qu’on cherche à gonfler au max l’utilisation)»", a écrit Sam Altman.

    Le changement le plus notable interviendra en décembre, une fois déployé un système de vérification d’âge plus complet, qui permettra d’'autoriser «encore plus de choses, notamment les contenus érotiques pour les adultes vérifiés», a conclu le patron d’OpenAI, sans précision sur la méthode.

    «Bénéfique pour la société»

    En septembre, l’entreprise avait lancé une version de ChatGPT pour les moins de 18 ans bloquant les contenus choquants ou sexuels. OpenAI avait annoncé travailler sur une technologie de prédiction de l’âge capable d’estimer si un utilisateur a moins de 18 ans selon sa manière d’interagir avec ChatGPT.

    «Nous voulons que ChatGPT ait un effet positif sur la santé mentale de nos utilisateurs» et «nous voulons également traiter nos utilisateurs adultes comme des adultes», avait déclaré Sam Altman le 6 octobre devant des journalistes à San Francisco.

    «Il y aura certes des conflits, mais cela ne doit pas nous empêcher de créer quelque chose qui soit bénéfique pour la société et pour nos utilisateurs», avait-il assuré. (jzs/afp)

    Source: https://www.watson.ch/fr/societe/chatgpt/765948330-chatgpt-va-debloquer-un-mode-erotique

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    OpenAI commande pour des centaines de milliards de dollars de puces à Nvidia, AMD et Broadcom, misant sur une expansion fulgurante de l’IA malgré des pertes colossales. Une frénésie d’achats qui alarme les investisseurs et alimente les craintes d’une nouvelle bulle technologique.

    Lancé ventre à terre dans la course à l’intelligence artificielle (IA), OpenAI passe commande de puces par centaines de milliards de dollars, des montants déconnectés de ses revenus actuels qui inquiètent une partie des investisseurs.

    En moins d’un mois, le géniteur de ChatGPT vient de s’engager auprès de Nvidia, AMD et Broadcom à acquérir des processeurs d’une puissance de 26 gigawatts (GW), ce qui représente au moins dix millions d’unités au total, nécessitant la production électrique de plus d’une vingtaine de réacteurs nucléaires.

    «Il va leur falloir des centaines de milliards de dollars pour tenir leurs engagements»

    Gil Luria, de la société de conseil financier D.A. Davidson

    Mais OpenAI ne prévoit de réaliser qu’environ 13 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2025, perd plusieurs milliards chaque année et ne s’attend pas à être rentable avant 2029.

    Sollicité par l’AFP, le groupe s’est refusé à communiquer sur le financement de ce shopping effréné. Lors d’un entretien à la chaîne CNBC, le président d’OpenAI, Greg Brockman, a évoqué «différents mécanismes», sans plus de précision.

    Egalement contactés par l’AFP, Nvidia, AMD et Broadcom n’en disent pas plus sur les modalités de paiement de ces processeurs essentiels dans le développement de l’IA. Dans le cas de Nvidia, le mastodonte de Santa Clara (Californie) s’est engagé à acquérir, sur plusieurs années, pour 100 milliards de dollars d’actions OpenAI, un apport d’argent frais qui peut permettre à l’enfant chéri de l’IA d’absorber une partie du coût des puces.

    Ce mécanisme est souvent qualifié de financement circulaire, un fournisseur offrant les moyens à un client de lui acheter ses biens ou services.

    AMD a, lui, accepté de donner des titres à son client, dont la valeur pourrait atteindre des dizaines de milliards de dollars, une opération très atypique car elle n’inclut aucune contrepartie.

    «C’est un autre exemple de comportement malsain»

    Gil Luria, qui témoigne, au passage, du fait qu’«AMD est prêt à tout pour écouler ses puces IA»

    Le patron d’OpenAI Sam Altman «a le pouvoir de faire dérailler l’économie mondiale pour une décennie ou de nous emmener jusqu’à la terre promise», a écrit l’analyste de Bernstein Stacy Rasgon. «Et à ce stade, nous ne savons pas comment ça se terminera.»

    «Anticiper l’avalanche»

    Lever du capital, auprès de Nvidia notamment, «ne sera pas du tout suffisant» pour régler la facture, estime Gil Luria, même avec une valorisation actuelle de 500 milliards de dollars, «donc il va surtout falloir s’endetter».

    Certains évoquent des véhicules financiers ad hoc, qui emprunteraient les sommes nécessaires en apportant les puces comme garantie, une formule que vont utiliser Nvidia et xAI, concurrent d’OpenAI, dans le cadre d’un autre partenariat.

    La stratégie est d’autant plus osée que la start-up a notamment pour concurrent Google ou Meta qui, eux, dégagent des dizaines de milliards de dollars de trésorerie chaque année et ont une toute autre puissance de feu.

    Le terme de bulle spéculative revient de plus en plus souvent ces dernières semaines, de même que les comparaisons avec les investissements colossaux dans les infrastructures internet à la fin des années 90, le câble en particulier, en décalage avec le trafic encore modéré à l’époque.

    «Cela semble un peu différent cette fois», tempère néanmoins Josh Lerner, professeur de finance à l’université d’Harvard, parce qu’il «est clair qu’il y a une vraie demande pour l’IA sous de nombreuses formes».

    «Ils ont la croissance la plus forte qu’on ait jamais vue pour un éditeur de logiciels»

    Angelo Zino, analyste de CFRA, au sujet d’OpenAI

    Avec plus de 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires de ChatGPT, OpenAI «un écosystème qui grandit très rapidement».

    «Nous cherchons avec cette industrie (des processeurs) comment anticiper l’avalanche de demande qui nous arrive», a avancé Greg Brockman.

    «Le problème», reconnaît Angelo Zino, «c’est leur manque de revenus, qui rend très difficile un financement classique. Donc nous pensons que ces partenariats font sens et nous ne les voyons pas comme problématiques.»

    Malgré des voix dissonantes, Wall Street garde, pour l’instant, le cap et continue de parier massivement sur les fleurons de l’IA. «C’est un dilemme», selon Josh Lerner. «Comment se déterminer entre le potentiel futur (…) et le côté spéculatif de ces revenus anticipés?» (mbr/ats)

    Source: https://www.watson.ch/fr/international/intelligence-artificielle/912520597-openai-perd-des-milliards-a-cause-de-ce-comportement-malsain

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    Comme il était plus simple d’aller sur Google que d’ouvrir un dictionnaire ou une encyclopédie, il est assurément plus simple de poser une question, via le micro, à une IA que d’aller chercher et lire une information.

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    Dans un laboratoire de Vevey, en Suisse, un scientifique injecte un liquide riche en nutriments dans des cellules de cerveau humain pour les maintenir en vie: il nourrit ainsi… une nouvelle forme de processeurs pour ordinateurs.

    Pas de docteur Frankeinstein ou Folamour pour autant: ce nouveau domaine de recherche - dénommé “biocomputing” ou “Wetware” (logiciel biologique) - a pignon sur rue et vise à exploiter les capacités de calcul mystérieuses du cerveau humain.

    Les puces actuelles, à base de silicone, recopient le cerveau et le réseau neuronal humain. “Au lieu de copier, essayons sur les vraies choses”, résume simplement auprès de l’AFP Fred Jordan, le cofondateur de la start-up suisse FinalSpark.

    L’ingénieur et entrepreneur est persuadé que ce nouveau type de processeur, avec des cellules cérébrales humaines, remplacera un jour les puces artificielles qui soutiennent le boom de l’intelligence artificielle.

    Notamment parce que utiliser ces mini-cerveaux pourrait permettre de régler le problème des besoins démesurés en énergie qui accompagnent le développement de l’IA.

    “Les neurones biologiques sont un million de fois plus efficaces énergétiquement que les neurones artificiels”, estime M. Jordan. Ils peuvent par ailleurs être produits sans limite de quantité en laboratoire, pas comme les puces produites massivement par des compagnies comme Nvidia.

    La puissance des mini-cerveaux produits par FinalSpark reste toutefois encore loin de celles des standards informatiques actuels.

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    Les dispositifs contenant des cellules cérébrales humaines à l’intérieur d’un réfrigérateur dans le laboratoire de Vevey, en Suisse

    Cellules souches

    Pour fabriquer ces bioprocesseurs, FinalSpark commence par acheter des cellules souches, des cellules de base qui peuvent devenir n’importe quel type de cellule du corps humains en se développant.

    Puis les chercheurs transforment ces cellules souches en neurones, qu’ils relient entre eux pour former des amas d’un millimètre de largeur appelés organoïdes cérébraux.

    À ce stade, ils correspondent à peu près au cerveau d’une larve de mouche à fruits, selon M. Jordan.

    Des électrodes sont ensuite attachées aux neurones, ce qui permet aux scientifiques “d’espionner leurs discussions”.

    Les chercheurs peuvent alors stimuler les organoïdes cérébraux avec un petit courant électrique. Selon qu’ils répondent ou non à ce stimuli, voici recréés le 1 et le 0 des bits de l’informatique traditionnelle.

    Via internet, dix universités sont en train de mener des expérimentations avec les organoïdes de FinalSpark. La petite société diffuse en direct sur son site des images de ses neurones en action.

    Benjamin Ward-Cherrier, chercheur à l’Université de Bristol en Angleterre, utilise ainsi des organoïdes dans un robot, dont le but est de distinguer les différentes lettres écrites en braille.

    Il y a de nombreux défis, en particulier celui d’encoder les données de manière à ce que l’organoïde puisse les comprendre, puis essayer d’interpréter ce que les cellules “en recrachent”, explique-t-il à l’AFP. “Travailler avec des robots est très facile en comparaison.”

    “Il faut aussi avoir en tête que ce sont des cellules vivantes, ce qui veut dire qu’elles peuvent mourir”, ajoute-t-il.

    M. Ward-Cherrier en a déjà fait l’amère expérience, contraint avec son équipe de tout reprendre depuis le début lorsqu’un organoïde est mort en plein milieu d’une expérience.

    Selon FinalSpark, leurs organoïdes peuvent vivre jusqu’à six mois.

    “Un doux rêve”

    Aux États-Unis, au sein de l’université Johns Hopkins, la chercheuse Lena Smirnova les utilise pour travailler sur les troubles cérébraux tels que l’autisme et la maladie d’Alzheimer, en espérant découvrir de nouveaux traitements.

    Bien que très prometteur, le biocomputing n’est encore qu’“un doux rêve” mais cela pourrait changer drastiquement dans les vingt prochaines années, estime-t-elle auprès de l’AFP.

    Une question éthique se pose par ailleurs: jusqu’à quel point le bien-être de ces organoïdes doit-il être pris en compte?

    Tous les chercheurs interrogés par l’AFP ont rejeté l’idée que ces cellules - qui ne disposent pas de récepteurs de douleur - puissent s’approcher d’une quelconque forme de conscience.

    La façon dont le cerveau en arrive à créer la conscience est par ailleurs inconnue.

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    Question éthique

    FinalSpark collabore néanmoins avec des éthiciens, et rappelle en outre que leurs organoïdes comptabilisent 10.000 neurones, contre 100 milliards pour une personne.

    De retour dans le laboratoire, M. Jordan ouvre la porte d’un grand frigo renfermant seize mini-cerveaux connectés par des tubes.

    Et des lignes apparaissent soudain sur un écran dans la pièce, indiquant une activité neuronale importante.

    Les chercheurs ont passé des années à percer ce mystère, mais celui-ci reste entier: “Nous ne comprenons toujours pas comment ils détectent l’ouverture de la porte”, avoue M. Jordan.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/wetware-ces-mini-cerveaux-humains-utilises-dans-des-ordinateurs~a235d879/

    Oups ! J’ai encore oublié de nourrir mon tamagotchi PC.

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    ben le truc c’est qu’il identifie le réseau, enfin les car j’ai un répertiteur

    là c’est que je n’arrive pas à me connecter, même en tapant le mot de passe … ça tourne ça tourne, mais rien !

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    doas ftw

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    Résumé:

    DirecTV prévoit d’introduire en 2026 des écrans de veille publicitaires générés par l’IA sur ses appareils de streaming Gemini, en partenariat avec la société publicitaire Glance.

    Les utilisateurs verront ces publicités lorsque leur téléviseur restera inactif plus de 10 minutes. Ils pourront aussi créer et personnaliser un avatar IA via un QR code, qui leur permettra de recevoir des recommandations de produits, de faire des achats, et même de générer des vidéos de 30 secondes mettant en scène leur avatar. Glance affirme pouvoir relier ces avatars à un vaste catalogue d’un billion de références produits.

    Ces économiseurs d’écran afficheront également des informations utiles (météo, résultats sportifs) et pourront être désactivés. DirecTV espère ainsi renforcer la découverte de contenu et la personnalisation, tout en diversifiant ses revenus publicitaires.

    L’entreprise cherche de nouvelles sources de profit face à la chute du nombre d’abonnés (passé de 20 millions en 2015 à environ 11 millions en 2024) et à la baisse du marché de la télévision payante.

    Cependant, cette initiative risque d’irriter les utilisateurs, peu enclins à voir leur appareil de streaming transformé en support publicitaire. Glance laisse entendre que ces publicités pourraient plus tard s’étendre à d’autres zones de l’interface du téléviseur.

    Source: https://arstechnica.com/gadgets/2025/10/directv-screensavers-will-show-ai-generated-ads-with-your-face-in-2026/

    Narcisse va adorer ! 🙂

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    @Raccoon a dit dans Le Pixel 10 Pro Fold explose lors d’un test de résistance de JerryRigEverything :

    @Violence la chanson du dimanche :lovegirl: . Ils manquent vraiment au web francophone.

    Carrément c’était super marrant !

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    En bref
    (Résumé généré automatiquement par IA)

    – Signal vient de résoudre l’apocalypse quantique pendant que 82% des entreprises du Fortune 500 dorment sur leurs deux oreilles
    – Cette ONG à bout de souffle humilie les géants de la tech : ils sortent une protection quantique révolutionnaire que personne d’autre n’a réussi à faire
    – Les cybercriminels stockent déjà vos données chiffrées pour les craquer demain avec des ordinateurs quantiques, mais Signal vient de leur couper l’herbe sous le pied

    L’apocalypse de l’informatique quantique, c’est un truc que les experts annoncent régulièrement depuis 30 ans. Et cette fois ça commence à se préciser car si j’en crois Gartner , c’est pour 2029 - 2034 !

    C’est le “on verra ça la semaine prochaine” éternel de la sécurité informatique, sauf que pendant que tout le monde rigole nerveusement en se disant on a le temps, Signal, eux s’attaquent sérieusement au sujet. Et il viennent de publier un write-up technique assez long expliquant comment ils ont déjà régler le problème.

    Actuellement, seulement 18% des entreprises du Fortune 500 ont des réseaux protégés contre les ordinateurs quantiques donc autant vous dire que pas grand monde n’est prêt. Heureusement, on va tous pouvoir s’inspirer de ce qu’a fait Signal qui a mis au point un nouveau système baptisé SPQR (Sparse Post Quantum Ratchet, que j’imagine être un jeu de mot avec le SPQR romain… ).

    Le problème, c’est que la cryptographie post-quantique, c’est pas juste une mise à jour de sécurité comme les autres. Concrètement, les nouvelles clés cryptographiques résistantes aux ordinateurs quantiques (ML-KEM-768, pour les intimes) font 2 272 bytes alors que les anciennes clés ECDH ne sont que de 32 bytes. C’est donc 71 fois plus gros et donc nos échanges chiffrés vont consommer encore plus de bande passante.

    Et ça, c’est juste la partie visible du problème car Signal, c’est pas WhatsApp qui peut se permettre de dire “tant pis, on a de la thune, on va juste consommer plus de bande passante”. Non, Signal lui doit fonctionner partout c’est à dire aussi bien sur les vieux téléphones, que sur les réseaux pourris, ou dans les pays où les gouvernements surveillent activement le trafic. Et tout ça en restant plus sécurisé que n’importe quel autre service. C’est pas évident donc…

    En 2023, Signal avait déjà fait une première mise à jour post-quantique avec PQXDH . L’idée, c’était de sécuriser la phase d’initialisation des conversations (le fameux handshake) au travers d’une approche hybride. En gros, on garde l’ancienne méthode X25519 et on ajoute un Kyber-1024 par-dessus, comme ça, même si les ordinateurs quantiques cassent l’une des deux protections, l’autre tient encore.

    C’est malin, mais bon, ça ne suffisait pas car le handshake, c’est juste le début pour initialiser la conversation. Alors Signal a mis au point un système appelé le “Double Ratchet” qui fait évoluer les clés de chiffrement en permanence. Ainsi, à chaque message envoyé ou reçu, hop, de nouvelles clés sont générées. C’est ce qui donne à Signal ses super-pouvoirs : la forward secrecy (en gros, ça veut dire que si on vous pirate aujourd’hui, on ne peut pas déchiffrer vos vieux messages) et la post-compromise security (si on vous pirate, vous récupérez automatiquement une connexion sécurisée après quelques échanges).

    Ce Double Ratchet, c’était une merveille d’ingénierie, sauf que devinez quoi… il repose entièrement sur ECDH, qui sera totalement cassable par les ordinateurs quantiques d’ici quelques années.

    Donc il a fallu tout repenser !

    Signal a donc ajouté un troisième ratchet au système. Un Triple Ratchet, le SPQR, qui fonctionne en parallèle des deux autres et injecte régulièrement des secrets post-quantiques dans le mélange.

    L’astuce géniale, c’est qu’ils utilisent des “erasure codes”. C’est un peu comme les codes de correction d’erreur sur les CD, mais pour reconstituer des clés cryptographiques manquantes. Hé oui parce que sur un réseau merdique (ou surveillé par un vilain méchant gouvernement), des paquets se perdent. Du coup, avec les erasure codes, même si vous loupez quelques messages, vous pouvez quand même reconstituer les clés.

    Et pour régler le problème de la taille des clés (vous vous souvenez, l’explosion de la bande passante ?), ils ont parallélisé les échanges de clés comme ça au lieu d’envoyer une grosse clé à chaque message, ils en envoient plusieurs petites en parallèle, réparties sur plusieurs messages. Ainsi, l’impact sur la bande passante reste raisonnable.

    Voilà, donc pour résumer Signal a réussi à ajouter une protection post-quantique complète, en maintenant la forward secrecy et la post-compromise security, tout en gérant les environnements asynchrones (quand les gens sont offline), les réseaux pourris et les adversaires actifs. Tout ça avec un impact minimal sur les perfs ! C’est beau non ?

    Et le plus beau dans tout ça c’est que pour nous, les utilisateurs rien ne change ! Toute cette complexité technique est totalement invisible. D’ailleurs les entreprises françaises feraient bien de se mettre sur le sujet car le temps passe vite. L’ANSSI a même tiré la sonnette d’alarme et fixé des échéances précises pour que les entreprises se bougent. Les secteurs les plus à risque (banques, santé, infrastructures critiques…) sont en première ligne. En plus quand on sait que les cybercriminels (et la NSA et compagnie) stockent déjà des données chiffrées pour les déchiffrer plus tard avec des ordinateurs quantiques, l’excuse du “on verra plus tard” ne tient plus vraiment la route.

    Signal a ouvert totalement son code et publié ses algos et autres formules donc chaque entreprise qui le souhaite peut aller s’en inspirer. Pour une ONG c’est impressionnant ce qu’ils ont réussi là et ça prouve encore une fois qu’en matière de sécurité, il n’y a pas de fatalité.

    Juste des choix.

    – Sources et détails : arstechnica.com

    https://korben.info/signal-vient-de-prouver-que-c-est-trop-complexe-n.html