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    @Ashura a dit dans Données de centrales nucléaires : AWS réfute avoir « refusé de signer un contrat » avec EDF :

    on a ovh et d’autres en France

    Pour OVH, on a vu ce que ça a donné 🤪😅

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    Mais en pratique, l’initiative s’est rapidement heurtée à des limites majeures. Contrairement à ce que son nom laissait entendre, DNT n’avait aucune valeur contraignante. Les sites web étaient libres de l’ignorer… et c’est exactement ce qu’ils ont fait. Pire, certains exploitants de données ont vu dans cette requête un moyen de cibler plus précisément les utilisateurs soucieux de leur vie privée.

    Pour ne rien arranger, le soutien initial des grandes entreprises s’est vite effrité. Le monde de la publicité en ligne, dominé par des géants comme Google ou Facebook, a préféré miser sur des outils de tracking toujours plus sophistiqués. Résultat : Do Not Track est resté une chouette idée, mais vide de substance.

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    @Ashura C’est vrai qu’il y a des états voyous qui mettent le paquet. :ahah:

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    Et bien sûr, les “incidents” ne se sont pas arrêtés en 2019 🙂

    De toute façon, Google vend ses données à qui veut payer (même à des escrocs), personne n’est à l’abri.

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    Abrutissons l’I.A. avec des données fantaisistes, c’est à notre portée! et ça pourrait même être drôle :ahah:

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    Et hop une base de plus sur le net en circulation

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    Oh les fdp, on l’attendaient pas celle là

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    @Psyckofox c’est le but de le revendre, surtout qu’un tel nombre ça doit valoir beaucoup

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    @Raccoon a dit dans Une régie publicitaire surveillait plus de 5 milliards de portables via 500 000 applications :

    la plateforme (…) dispose des profils de « plus de 5 milliards d’identifiants d’utilisateurs »

    c’est malheureux à dire mais je m’en fous… comme l’a dit @duJambon tant que les données ne tombent pas entre les mains du commun des mortels je vois pas où est le problème

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    Comme tout le monde ne s’en fiche pas d’être outrgeusement fiché, quelques nouvelles.

    Google poursuivi en justice pour les collectes de données opérées par Chrome

    Une cour d’appel de San Francisco a décidé le 21 août que Google devrait répondre aux poursuites intentées par des utilisateurs de Chrome.

    Ces derniers accusent l’entreprise d’avoir collecté des données personnelles depuis son navigateur, sans leur accord, et alors qu’ils avaient choisi de ne pas synchroniser Chrome avec leurs comptes Google, YouTube et leur messagerie Gmail.

    Le recours collectif avait initialement été rejeté : un premier juge avait estimé que Google avait démontré avoir récolté le consentement des usagers à collecter leurs données.

    Cette fois-ci, en revanche, les plaignants ont réussi à faire entendre que la formulation choisie par Google au moment de recueillir le consentement puisse prêter à confusion à un utilisateur classique, n’ayant pas « les compétences d’un avocat d’affaires expérimenté ou d’une personne capable de se frayer facilement un chemin dans un labyrinthe de jargon juridique ».

    Fin décembre, rappelle l’AFP, Google a déjà accepté de détruire les données récoltées sur des millions d’internautes ayant utilisé le mode « incognito ». Les plaignants avaient réussi à démontrer que celui-ci donnait la fausse impression de naviguer en ligne sans être suivis.

    Source : next.ink

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    Un couple et leur petite fille à la plage face à la merPhoto de Natalya Zaritskaya sur Unsplash

    Coup sur coup, la CNIL a publié une mise en garde au sujet des risques associés au « partage de photos et vidéos de votre enfant sur les réseaux sociaux », et le Sénat adopté en seconde lecture une proposition de loi afférente.

    Le Sénat a adopté, en seconde lecture ce mardi 19 décembre, une proposition de loi de l’Assemblée nationale visant à garantir le respect du droit à l’image des enfants.

    Leur texte, qui « se veut avant tout pédagogique vis-à-vis des parents », entend modifier les règles du Code civil relatives à l’autorité parentale, « pour y intégrer le respect de la vie privée et le droit à l’image », et « mieux sensibiliser les parents à leurs obligations ».

    En nouvelle lecture, le Sénat a « accepté de faire figurer expressément dans le Code civil l’obligation des parents de protéger en commun le droit à l’image de leur enfant ».

    Les sénateurs veulent également « consacrer la possibilité pour le juge aux affaires familiales d’interdire à un parent la diffusion d’un contenu relatif à l’enfant sans l’accord de l’autre parent ».

    Il a par contre « refusé de créer un cas de délégation de l’exercice du droit à l’image de l’enfant » lorsque la diffusion de l’image de celui-ci par ses parents porte gravement atteinte à sa dignité ou à son intégrité morale, considérant que cette procédure « n’apportait pas de solution plus efficiente » que les mesures d’assistance éducative que peut déjà prendre le juge des enfants.

    L’échec de la commission mixte paritaire

    Ce texte revenait au Sénat après l’échec de la commission mixte paritaire en raison de divergences sur deux points principaux : l’exigence d’un accord des deux parents pour toute diffusion d’une image de leur enfant sur internet, que le Sénat avait ajoutée, et la création d’une « délégation forcée de l’exercice du droit à l’image de l’enfant à un tiers » en cas d’atteinte grave à sa dignité ou à son intégrité morale, que souhaitaient maintenir les députés.

    Lors de son examen en nouvelle lecture, la commission des lois a finalement renoncé à la nécessité d’un accord des deux parents pour la diffusion d’une image de l’enfant sur internet, en cohérence avec la position exprimée par le Sénat en matière d’inscription des mineurs sur les réseaux sociaux lors du vote de la loi du 7 juillet 2023 « visant à instaurer une majorité numérique et à lutter contre la haine en ligne ».

    La rapporteure précise que son article 4 ne requiert en effet l’accord que d’un seul titulaire de l’autorité parentale pour permettre à un enfant de s’inscrire à un réseau social avant ses quinze ans. Il ne lui a donc pas semblé logique de créer une différence de traitement entre ces deux situations, sachant que l’inscription à un réseau social n’est souvent que le préalable à la diffusion de photos.

    La question du rôle des parents, du juge et de la CNIL

    Elle a par contre consacré dans le Code civil l’obligation pour les parents de « protéger en commun le droit à l’image de leur enfant », afin de les sensibiliser aux dangers d’exposer leurs enfants sur les réseaux sociaux, mais également de « donner une référence légale aux professionnels qui interviennent auprès des parents et des enfants en la matière ».

    À l’initiative de la rapporteure, la commission a en outre accepté de préciser les pouvoirs du juge aux affaires familiales (JAF) pour interdire à un parent la diffusion d’un contenu relatif à l’enfant sans l’accord de l’autre parent, tout en précisant que ces pouvoirs s’exerçaient dans le but d’assurer la protection du droit à l’image de l’enfant. Et ce, au motif que « le rôle des parents n’est en effet pas tant d’exercer le droit à l’image de leur enfant que de le protéger ».

    Introduit en première lecture au Sénat, l’article 5 qui vise à permettre à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) de saisir le tribunal judiciaire en référé dès lors que des données à caractère personnel d’un mineur sont concernées, a été précisé par l’Assemblée nationale « afin de circonscrire l’intervention de la CNIL en référé aux cas de non-exécution ou d’absence de réponse à une demande d’effacement de ces données ».

    Sharenting : l’avis de la CNIL

    « Vos enfants ont le droit au respect de leur vie privée et disposent d’un droit à l’image », rappelait la CNIL dans une fiche consacrée à ces questions et mise en ligne la veille.

    Elle y relève que l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (OPEN)-POTLOC avait estimé que 53 % des parents français ont déjà partagé sur les réseaux sociaux du contenu sur leurs enfants. Une pratique surnommée « sharenting » (mot-valise anglais composé de share, partager, et parenting, parentalité).

    La CNIL note également qu’une étude britannique, publiée en 2018, estimait qu’en moyenne, les parents d’un enfant de 13 ans avaient partagé 1 300 photos de lui sur les réseaux sociaux.

    « _Le partage de vidéos ou de photos de vos enfants sur les réseaux sociaux n’est pas un acte anodin et comporte de nombreux risque_s », relève la CNIL.

    Des parents refusent de dépublier des photos de leur enfant

    Elle déconseille notamment de partager des photos d’enfants dans le bain ou à la plage, ces images pouvant être détournées à des fins malveillantes, voire les diffuser sur des réseaux pédocriminels.

    À plus long terme, ces images peuvent aussi « priver les enfants de leur capacité à définir leur propre image et leur identité », et porter atteinte à leur réputation en ligne (avec un risque de cyberharcèlement) dans un cadre scolaire ou dans leur avenir personnel et professionnel.

    Elle raconte avoir ainsi été contactée par un mineur qui voulait voir retirer des photographies, vidéos et enregistrements vocaux diffusés par ses parents par l’intermédiaire du groupe sur un réseau social. La CNIL ne précise pas ce pourquoi ses parents auraient refusé de répondre favorablement à leur enfant.

    La CNIL évoque aussi les difficultés rencontrées par certains parents à faire cesser la diffusion de photographies du baptême de leurs enfants mineurs.

    La CNIL recommande les messageries sécurisées et éphémères

    La CNIL rappelle qu’ « avant de publier une photo ou une vidéo de votre enfant sur les réseaux sociaux, il est nécessaire d’en parler avec lui et d’obtenir son accord ». Il convient également de demander (et d’obtenir) l’accord de l’autre parent.

    Plusieurs décisions de justice « établissent clairement » que le fait de diffuser des photographies de ses enfants, notamment sur les réseaux sociaux, « est un acte non habituel qui nécessite l’accord des deux parents ». Un juge pourrait donc interdire à l’un des parents de diffuser des photographies des enfants « sans l’accord de l’autre parent ».

    La CNIL relève en outre que les enfants peuvent aussi agir eux-mêmes contre leurs parents en cas de non-respect de leurs droits par ces derniers. En 2018, un adolescent de seize ans avait ainsi porté plainte contre sa mère pour violation de sa vie privée. Le tribunal de Rome avait alors ordonné à la mère d’arrêter de poster des photos de son fils sur les réseaux sociaux, sous peine d’amende.

    « De manière générale », la CNIL « déconseille fortement de partager des photos ou des vidéos de vos enfants sur les réseaux sociaux, surtout lorsque votre profil est public ».

    À défaut, elle conseille de cacher le visage de son enfant, de le photographier de dos, ou d’ajouter une émoticône sur son visage avant de partager les photos.

    Mais également de privilégier le partage par messagerie privée instantanée sécurisée, « dont certaines proposent même des fonctionnalités qui vous permettent d’envoyer des messages éphémères ».

    Source : next.ink

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    @Ashura a dit dans Cox Media Group (CMG) admet écouter les conversations pour du ciblage publicitaire :

    Bordel et ça doit pas être les seuls, même chez toi tranquille ta plus de vie privée et les gens sont content

    Et ça t’étonnes ?
    Combien de personnes utilisant un smartphone se tiennent-elles au courant de ce qui se passe en lisant ce genre d’articles ?
    On serait surpris du petit nombre d’entre eux et la toute grande majorité s’en foutent du moment qu’ils peuvent aller sur leurs réseaux asociaux mater toutes les conneries…
    Pauvre monde…

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    @Raccoon a dit dans Tests ADN : les données d’un million d’utilisateurs de 23andMe fuitent :

    Un échantillon d’1 millions de données concernant principalement des juifs

    Ha comme quoi tout est lié, c’était ciblé

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    @Violence J’en ai vu une bonne partie sur des chaînes infos, et c’est vrai qu’ils ne manquent pas d’humour.

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    Accusées d’avoir accédé illégalement aux données personnelles de ses utilisateurs, la Fnac, SeLoger, et MyFitnessPal sont toutes trois visées par des plaintes de l’association Noyb.

    L’association autrichienne de protection de la vie privée Noyb (None Of Your Business) a déposé trois plaintes auprès de la (Cnil Commission nationale de l’informatique et des libertés) contre les applications mobiles de la Fnac, SeLoger et myFitnessPal. L’association demande au gendarme des données personnelles d’ordonner aux trois sociétés de « supprimer toutes les données ayant fait l’objet d’un traitement illicite », écrit-elle dans son communiqué.

    Il est reproché aux trois applications d’accéder « illégalement », dès l’ouverture de l’application par l’utilisateur, à certaines de ses données comme l’identifiant publicitaire unique de Google (AdID), le modèle et la marque de l’appareil et l’adresse IP locale et de les partager à des fins d’analyse. L’AdID est un identifiant unique à chaque appareil et permet aux annonceurs d’identifier les utilisateurs et de mieux cerner leur profil de consommateur afin de faire apparaître des publicités et campagnes marketing personnalisées.

    Absence de consentement

    Problème,  dans le cas des applications Fnac, SeLoger, et MyFitnessPal : « les utilisateurs n’ont même pas le choix de consentir ou d’empêcher le partage de leurs données. Cette approche est illégale. », fait remarquer Noyb. Ce qui constitue selon elle une violation de la directive européenne « vie privée communications électroniques », qui impose de recueillir le consentement des utilisateurs. Au regard des faits, l’association suggère que le régulateur inflige des amendes aux trois entreprises.

    Selon Noyb, ces trois exemples ne sont que quelques illustrations de la manière dont les applications contournent les lois européennes sur la protection de la vie privée comme le RGPD, « afin de monétiser les données de leurs utilisateurs ». Selon une étude  étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford, seules 3,5% des applications demandent effectivement leur consentement des utilisateurs.

    Source : linformaticien.com

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    @duJambon a dit dans En Europe, on se bat pour continuer de payer en espèces :

    @noctambule75 Venez changer en Suisse, les banques vous attendent les bras ouverts 🙂

    La Suisse c’est trop loin pour le change, par contre c’est parfait pour l’achat et le stockage d’or ainsi que pour le trading boursier :haha:

    Internet c’est pour certaines choses bien pratique :mrgreen:

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    Les autorités américaines ont infligé plus de 500 millions de dollars d’amende à une dizaine de banques, dont BNP Paribas et la Société Générale, au motif qu’elles n’avaient pas conservé les messages échangés par leurs employés dans le cadre de leurs activités professionnelles, rapportent AGEFI - Dow Jones et awp/afp.

    Dans son communiqué, la Securities and Exchange Commission (SEC), qui a infligé des amendes de 35 millions de dollars à BNP Paribas, la Société Générale et 9 autres banques, précise en effet que « leurs employés communiquaient souvent via diverses plateformes de messagerie sur leurs appareils personnels, notamment iMessage, WhatsApp et Signal, au sujet des activités de leurs employeurs » et ce, « en violation des lois fédérales » qui obligent les banques à pouvoir conserver les messages de leurs employés afin de pouvoir les mettre à disposition des autorités.

    La Commodity Futures Trading Commission (CFTC), chargée de la régulation des bourses de commerce et qui a infligé des amendes de 75 millions de dollars aux deux banques françaises, ainsi qu’à Wells Fargo et la Banque de Montréal, leur reproche également de ne pas avoir « empêché leurs employés, y compris ceux des niveaux supérieurs, de communiquer à la fois en interne et en externe en utilisant des méthodes de communication non approuvées, y compris des messages envoyés par SMS ou WhatsApp ».

    La CFTC précise avoir d’ores et déjà imposé 1,091 milliard de dollars en sanctions pécuniaires civiles à 18 institutions financières « pour leur utilisation de méthodes de communication non approuvées » depuis décembre 2021, et la SEC 1,5 milliard de dollars, « pour faire passer ce message fondamental ».

    Source : nextinpact.com

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    faudra attendre l’année prochaine pour la st Patrick

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    Un développeur suggère de passer à Jitsi

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    Zoom, la plateforme de visioconférence populaire, a récemment mis à jour ses conditions d’utilisation pour permettre l’utilisation des données des utilisateurs pour entraîner et améliorer ses algorithmes et modèles d’intelligence artificielle (IA). Cette décision a suscité des critiques et des inquiétudes de la part des défenseurs de la vie privée et des experts juridiques, qui estiment qu’elle constitue une atteinte aux droits et au consentement des utilisateurs. Face à cette situation, certains utilisateurs ont choisi de se tourner vers des offres concurrentes, parmi lesquelles Jitsi.

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    Selon les nouvelles conditions d’utilisation, Zoom se réserve le droit de collecter, de stocker, de traiter, de partager et d’utiliser les données générées par le service (Service Generated Data), qui comprennent les données de télémétrie, les données d’utilisation du produit, les données de diagnostic et d’autres données similaires liées à l’utilisation des services ou du logiciel de Zoom par les utilisateurs. Zoom conserve tous les droits sur ces données et peut les utiliser pour tout objectif, dans la mesure et de la manière permises par la loi applicable.

    Ce qui soulève l’alarme, c’est la mention explicite du droit de Zoom d’utiliser ces données pour le machine learning et l’IA, y compris l’entraînement et le réglage des algorithmes et des modèles. Cela permet à Zoom d’entraîner son IA sur le contenu des clients sans offrir la possibilité de s’y opposer, une décision qui devrait susciter un débat important sur la vie privée et le consentement des utilisateurs.

    Citation Envoyé par Zoom

    10.2 Données générées par le service ; consentement à l’utilisation. Le Contenu client ne comprend aucune donnée de télémétrie, donnée d’utilisation des produits ou donnée de diagnostic, ni aucun contenu ou donnée similaire collecté ou généré par Zoom en lien avec votre utilisation des Services ou des Logiciels ou avec celle de vos Utilisateurs finaux (les « Données générées par le service »). En vertu de l’accord conclu entre vous et Zoom, tous les droits, titres et intérêts relatifs aux Données générées par le service, ainsi que tous les Droits exclusifs y afférents, sont exclusivement détenus et conservés par Zoom. Vous acceptez que Zoom compile et puisse compiler des Données générées par le service basées sur le Contenu client et l’utilisation des Services et des Logiciels. Vous consentez à l’accès, à l’utilisation, à la collecte, à la création, à la modification, à la distribution, au traitement, au partage, à la maintenance et au stockage des Données générées par le Service à quelque fin que ce soit, dans la mesure et de la manière autorisée par la Loi applicable, y compris à des fins de développement de produits et de services, de marketing, d’analyse des données, d’assurance qualité, d’apprentissage automatique ou d’intelligence artificielle (y compris à des fins d’entraînement et de réglage des algorithmes et des modèles), de formation, de test et d’amélioration des Services, des Logiciels ou d’autres produits, services et logiciels de Zoom, ou de toute combinaison de ceux-ci, et sauf disposition contraire du présent Accord. Dans le cadre de ce qui précède, si, pour quelque raison que ce soit, Zoom ne bénéficie pas de certains droits sur lesdites Données générées par le Service en vertu de la présente Section 10.2 ou sauf disposition contraire du présent Accord, vous cédez et acceptez par les présentes de céder à Zoom en votre nom, inconditionnellement et irrévocablement, et vous veillerez à ce que vos Utilisateurs finaux cèdent et acceptent de céder à Zoom, inconditionnellement et irrévocablement, tous les droits, titres et intérêts liés aux Données générées par le Service, y compris tous les Droits exclusifs y afférents.

    En outre, selon la section 10.4 des nouvelles conditions d’utilisation, Zoom s’est assuré une licence perpétuelle, mondiale, non exclusive, libre de droits, sous-licenciable et transférable pour redistribuer, publier, accéder, utiliser, stocker, transmettre, examiner, divulguer, préserver, extraire, modifier, reproduire, partager, utiliser, afficher, copier, distribuer, traduire, transcrire, créer des œuvres dérivées et traiter le contenu des clients (Customer Content). Zoom justifie ces actions comme nécessaires pour fournir des services aux clients, soutenir les services et améliorer ses services, son logiciel ou d’autres produits.

    Citation Envoyé par Zoom

    10.4 Octroi de licence par le client. Vous acceptez d’octroyer et octroyez à Zoom par les présentes une licence perpétuelle, non exclusive, libre de redevances, susceptible d’être cédée en sous-licence, transférable et entièrement libérée dans le monde entier, ainsi que tous les autres droits requis ou nécessaires pour redistribuer, publier, importer, utiliser, stocker, transmettre, consulter, divulguer, conserver, extraire, modifier, reproduire, partager, utiliser, présenter, copier, distribuer, traduire, transcrire et traiter le Contenu client, et pour accéder à ce dernier, en créer des œuvres dérivées ou exécuter toutes les actions s’y rapportant : (i) de toutes les manières nécessaires pour permettre à Zoom de vous fournir les Services, y compris d’en assurer l’assistance ; (ii) à des fins de développement de produits et de services, de marketing, d’analyse des données, d’assurance qualité, d’apprentissage automatique, d’intelligence artificielle, de formation, de test et d’amélioration des Services, des Logiciels ou d’autres produits, services et logiciels de Zoom, ou de toute combinaison de ceux-ci ; et (iii) dans tout autre but en lien avec une quelconque utilisation ou une autre action autorisée conformément à la Section 10.3. Si vous détenez des Droits exclusifs sur des Données générées par le service ou des Données anonymes agrégées, vous octroyez à Zoom par les présentes une licence perpétuelle, irrévocable, non exclusive, libre de redevances, susceptible d’être cédée en sous-licence, transférable et entièrement libérée dans le monde entier, ainsi que tous les autres droits requis ou nécessaires pour permettre à Zoom d’exercer ses droits relatifs aux Données générées par le service et aux Données anonymes agrégées, selon le cas, conformément au présent Accord.

    L’analyse de Simon Phipps

    Simon Phipps est un expert en logiciels libres et en standards ouverts. Il partage ses réflexions sur divers sujets liés à l’informatique, à la politique, à la culture et à la société. Il évoque parfois ses différents projets et activités en ligne, comme son rôle de directeur des standards et des politiques à l’Open Source Initiative, son ancien poste de responsable des logiciels libres chez Sun Microsystems, ou encore son implication dans le Fediverse, un réseau social décentralisé basé sur le protocole ActivityPub.

    Il s’est intéressé à la situation de Zoom. Voici ce qu’il a indiqué à ce sujet :

    Dans les termes, « les données, le contenu, les fichiers, les documents ou d’autres matériaux » que vous utilisez dans une session Zoom (“Entrée du client”), ainsi que les enregistrements et les transcriptions, et tout autre paillettes que Zoom saupoudre dessus, sont appelés « Contenu client ».

    10.4(ii) vous voit ensuite accorder une large licence au Contenu Client « à des fins de développement de produits et de services, de marketing, d’analyse, d’assurance qualité, d’apprentissage automatique, d’intelligence artificielle, de formation, de test, d’amélioration des Services, du Logiciel ou de Zoom. d’autres produits, services et logiciels, ou toute combinaison de ceux-ci ». 10.5 explique que cela peut très bien être effectué par un tiers.

    Si les éléments que vous avez partagés appartiennent à quelqu’un d’autre, 10.6 vous voit accepter que « vous êtes seul responsable du contenu client » et notamment d’obtenir le consentement des tiers et de fournir des avis conformément aux lois applicables à la combinaison de personnes impliquées. Marquer des choses comme confidentielles n’aide pas - 17.1 indique clairement que « le contenu du client n’est pas une information confidentielle du client » (c’est-à-dire qu’il n’est pas traité par Zoom comme partagé en toute confidentialité).

    En plus de tout cela, dans 10.6, vous « déclarez et garantissez que vous avez le droit de télécharger l’Entrée Client et que Zoom vous fournit, crée ou met à votre disposition tout Contenu Client, et que cette utilisation ou fourniture par vous, votre Fin L’utilisateur ou Zoom ne viole ni n’enfreint aucun droit d’un tiers. » Donc, selon 25(i) & (iii), vous les indemnisez s’ils entraînent leur IA avec l’IP de quelqu’un d’autre que vous possédez - par exemple, un dossier client dont vous discutez en interne, ou une affaire juridique sur laquelle vous travaillez sous privilège.

    Il n’y a pas de possibilité d’opt-out ou de contrôle de la portée à utiliser dans les conditions de formation à l’IA. Le directeur de l’exploitation de Zoom affirme que l’utilisation réelle des fonctionnalités d’IA est facultative, mais cela ne semble pas pertinent car les conditions accordent à Zoom ces autorisations indépendamment et le contenu client existe, que vous utilisiez ou non les fonctionnalités d’IA.

    Ma lecture non-avocate suggère que c’est une chose exceptionnellement risquée pour quiconque d’accepter s’il est en possession d’une propriété intellectuelle ou sous NDA concernant les secrets de quelqu’un d’autre, et j’éviterai Zoom (même s’ils annulent les termes - ne peut pas prendre le chance sur les futurs changements comme celui-ci).

    Simon Phipps recommande Jitsi à la place de Zoom

    Jitsi est un logiciel libre et open source qui permet de faire des visioconférences en ligne. Il est compatible avec les navigateurs web et les applications mobiles. Il offre des fonctionnalités comme le chiffrement, le partage d’écran, le chat, les réactions, les sondages, et plus encore. Jitsi est utilisé par de nombreuses organisations et personnes pour communiquer à distance, que ce soit pour le travail, l’éducation, ou le divertissement.

    Jitsi est divisé en plusieurs composants, dont les principaux sont :

    Jitsi Meet : l’interface web et mobile qui permet de créer et de rejoindre des réunions. Jitsi Videobridge : le serveur qui gère les flux vidéo entre les participants. Jitsi Jicofo : le serveur qui coordonne les sessions et les ressources. Jitsi Jigasi : le serveur qui permet de se connecter à des services de téléphonie. Jitsi SIP Communicator : le client de bureau qui permet de faire des appels audio et vidéo.

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    Jitsi peut être installé sur son propre serveur ou utilisé via un service hébergé comme Jitsi as a Service (JaaS) qui propose une solution clé en main pour intégrer Jitsi dans son site web ou son application1. Jitsi est également disponible sur Google Play et App Store4 pour les utilisateurs mobiles.

    Suite au tollé, Zoom fait des modifications dans sa communication

    Zoom ne forme pas ses modèles d’intelligence artificielle sur des chats audio, vidéo ou textuels à partir de l’application « sans le consentement du client », selon un article de blog publié lundi par le directeur des produits de Zoom, Smita Hashim.

    Dans son message, Hashim écrit également que « nos clients continuent de posséder et de contrôler leur contenu ». Hashim écrit que « notre intention était de préciser que les clients créent et possèdent leur propre contenu vidéo, audio et chat. Nous sommes autorisés à utiliser ce contenu client pour fournir des services à valeur ajoutée basés sur ce contenu, mais nos clients continuent de posséder et de contrôler leur contenu ».

    Après la première publication de cet article, Zoom a mis à jour ses conditions d’utilisation avec une déclaration similaire dans sa section 10.4 :

    « Nonobstant ce qui précède, Zoom n’utilisera pas de contenu audio, vidéo ou de chat pour former nos modèles d’intelligence artificielle sans votre consentement ».

    Sources : Simon Phipps, Zoom, intelligence-artificielle.developpez.com

    Et vous ?

    Quelle lecture en faites-vous ?