• 0 Votes
    1 Messages
    39 Vues

    La CNIL espagnole vient de décider la suspension de l’implémentation sur son territoire des fonctionnalités prévues par Meta. L’entreprise voulait les ajouter à Instagram et Facebook à l’occasion des élections européennes pour « empêcher la collecte de données, le profilage des utilisateurs et le transfert d’informations à des tiers ».

    L’Agencia Española de Protección de Datos (AEPD) annonce avoir décidé le blocage préventif de l’implémentation des fonctionnalités que Meta voulait intégrer à Facebook et Instagram pour les élections européennes.

    L’entreprise de Mark Zuckerberg a prévu de lancer deux outils appelés « Election Day Information » (EDI) et Voter Information Unit (VIU). Et, selon l’autorité, Meta récupérerait et traiterait des données concernant l’utilisation de ces outils.

    L’AEPD veut, par cette mesure, empêcher « la collecte de données, le profilage des utilisateurs et le transfert d’informations à des tiers, afin d’éviter que les données personnelles ne soient utilisées par des tiers inconnus et à des fins non explicites ». Cette interdiction aura une durée maximale de trois mois. Meta ne devrait donc pas pouvoir les mettre en place en Espagne lors du scrutin européen.

    La CNIL espagnole considère que le traitement des données prévu par Meta implique une action contraire au RGPD. Au minimum, elle « violerait les principes de protection des données que sont la licéité, la minimisation, et la limitation du stockage ».

    Selon l’agence, ces deux fonctionnalités traiteraient des données personnelles « telles que, entre autres, le nom de l’utilisateur, l’adresse IP, l’âge et le sexe ou des informations sur la manière dont l’utilisateur interagit avec ces fonctionnalités ».

    Éviter un nouveau Cambridge Analytica

    Pour l’autorité, cette récupération et ce stockage des données « mettraient gravement en péril les droits et libertés des utilisateurs d’Instagram et de Facebook, qui verraient augmenter le volume d’informations que Meta collecte à leur sujet, permettant un profilage plus complexe, détaillé et exhaustif, et générant un traitement plus intrusif ».

    Elle ajoute que donner accès à ces informations à des acteurs tiers « entraînerait une ingérence disproportionnée dans les droits et libertés des personnes concernées ».

    Si l’autorité ne le mentionne pas, cette peur qu’elle évoque rappelle l’utilisation des données de millions d’utilisateurs de Facebook lors du scandale de Cambridge Analytica.

    Prévues dans toute l’Europe à l’exception de l’Italie

    L’AEPD explique que Meta lui a indiqué vouloir lancer ces fonctionnalités pour tous les utilisateurs de ses services qui pourront voter aux élections européennes, « _à l’exception de l’Italie, dont l’autorité de protection des données a déjà entamé une procédure à ce suje_t ».

    En effet, en septembre 2022, l’autorité italienne (GPDP) avait déjà mis en place une procédure contre Meta à propos des élections nationales. Elle y évoquait d’ailleurs plus explicitement le scandale Cambridge Analytica.

    Interrogée par TechCrunch, Meta a répondu : « nos outils électoraux ont été expressément conçus pour respecter la vie privée des utilisateurs et se conformer au RGPD. Bien que nous ne soyons pas d’accord avec l’évaluation de l’AEPD, nous avons coopéré ».

    Source : next.ink

  • 1 Votes
    5 Messages
    104 Vues

    Abrutissons l’I.A. avec des données fantaisistes, c’est à notre portée! et ça pourrait même être drôle :ahah:

  • 1 Votes
    1 Messages
    45 Vues

    Consentement explicite demandé

    Après des années à ne pas vouloir demander le consentement de ses utilisateurs avant de leur présenter de la publicité en fonction de leur comportement sur ses réseaux sociaux, Meta se résigne à le faire en Europe, sous la pression d’une partie des régulateurs de l’Union qui considèrent que le RGPD l’oblige.

    Dans une mise à jour d’un billet de blog expliquant comment Meta interprète les lois européennes (et notamment le RGPD) sur le traitement des données personnelles concernant la publicité, l’entreprise a annoncé mardi qu’elle allait finalement demander le consentement de l’utilisateur avant de mettre en place son système de publicité comportementale.

    En clair, Instagram et Facebook devraient bientôt vous demander l’autorisation de vous présenter des publicités ciblées, par exemple pour la marque de montres dont vous avez visité le site il y a quelques jours ou pour des culottes menstruelles.

    Un bras de fer depuis cinq ans

    Mais Meta ne change pas ce fonctionnement de gaieté de cœur. Il a fallu plusieurs années de batailles juridiques autour du RGPD avant qu’elle ne se résigne à bien vouloir demander le consentement de ses utilisateurs.

    Le 25 mai 2018, l’association autrichienne de défense de la vie privée noyb avait déposé plainte, parlant de « consentement forcé » en s’appuyant sur le RGPD applicable depuis le jour même.

    C’est seulement en janvier dernier que la Data Protection Commission (DPC), l’équivalent de la CNIL en Irlande, a annoncé, sous pression de ses homologues européennes, infliger une amende de 390 millions d’euros (210 millions pour Facebook et 180 millions pour Instagram) pour ne pas avoir clairement exposé à ses utilisateurs les informations sur les opérations de traitement de leurs données à caractère personnel et leurs finalités, et ne pas avoir demandé leur consentement.

    Le 4 juillet dernier, la Cour européenne de justice s’est prononcée pour une même interprétation du RGPD en relevant que « malgré la gratuité des services d’un réseau social en ligne tel que Facebook, l’utilisateur de celui-ci ne saurait raisonnablement s’attendre à ce que, sans son consentement, l’opérateur de ce réseau social traite les données à caractère personnel de cet utilisateur à des fins de personnalisation de la publicité. Dans ces conditions, il doit être considéré que les intérêts et les droits fondamentaux d’un tel utilisateur prévalent sur l’intérêt de cet opérateur à une telle personnalisation de la publicité par laquelle il finance son activité, de sorte que le traitement effectué par celui-ci à de telles fins ne saurait relever de l’article 6, paragraphe 1, premier alinéa, sous f), du RGPD ».

    Après cette décision, Meta avait peu de chance de pouvoir retourner la situation, même avec une DPC complaisante à son endroit. Enfonçant le clou, la CNIL norvégienne interdisait, mi-juillet et temporairement, la publicité contextuelle de Meta en s’appuyant sur cette décision de la Cour européenne.

    RGPD : 390 millions d’euros d’amende pour Meta La CNIL norvégienne interdit temporairement la publicité contextuelle de Meta En attente d’application

    Dans un communiqué de l’association noyb, Max Schrems a réagi à l’annonce de Meta : « Après plus de cinq ans de procédure, Meta arrive enfin à la conclusion qu’il doit demander aux gens s’il est autorisé à les espionner à des fins publicitaires. Il a fallu que des ONG et une autorité allemande intentent un procès pour que nous en arrivions là, alors que le régulateur irlandais n’a cessé de protéger Meta ».

    Si Meta explique sa nouvelle position, elle n’a pas pour autant encore changé la mise en œuvre de son système de publicité comportementale. Les utilisateurs de ses plateformes vont devoir encore attendre un peu avant de pouvoir choisir s’ils lui permettent d’adapter la publicité aux données qu’elle collecte sur eux ou non.

    Et Max Schrems exprime encore son scepticisme : « Nous verrons si Meta applique réellement l’obligation de consentement à toutes les utilisations de données personnelles à des fins publicitaires. Jusqu’à présent, il est question de publicités “hautement personnalisées” ou “comportementales”, mais ce que cela signifie n’est pas clair. Le RGPD couvre tous les types de personnalisation, y compris sur des éléments tels que l’âge, qui n’est pas un “comportement”. Il est évident que nous poursuivrons le contentieux si Meta n’applique pas pleinement la loi ».

    Impacts financiers

    Dans sa mise à jour, Meta semble vouloir rassurer les annonceurs utilisant ses plateformes  : « Il n’y a pas d’impact immédiat sur nos services dans la région. Une fois ce changement mis en place, les annonceurs pourront toujours mener des campagnes publicitaires personnalisées afin d’atteindre des clients potentiels et de développer leurs activités. Nous avons tenu compte de ce changement dans nos perspectives commerciales et dans les informations publiques que nous avons communiquées à ce jour ».

    Mais comme le souligne le Wall Street Journal, « l’impact sur les recettes publicitaires pourrait être important. Si un grand nombre d’utilisateurs refusent les publicités basées sur leur activité sur Instagram ou Facebook, les systèmes de Meta se retrouveraient avec moins de signaux pour déduire les intérêts et construire des audiences pour les publicités qui constituent la majeure partie de ses revenus. Cela pourrait rendre ses publicités moins efficaces, ce qui pourrait peser sur les prix ».

    Et les pays de l’Espace économique européen (EEE), dans lesquels s’applique le RGPD, ne sont pas insignifiants financièrement pour Meta. Le Wall Street Journal fait remarquer que l’entreprise a déclaré générer 23 % de ses 31,5 milliards de dollars de recettes publicitaires au deuxième trimestre dans la région Europe (qui comprend certes, dans l’annonce dans les chiffres de Meta, le Royaume-Uni et la Turquie dans lesquels le RGPD ne s’applique pas, mais dans laquelle l’EEE pèse de façon importante).

    Source : nextinpact.com

  • 4 Votes
    5 Messages
    73 Vues

    88 500 € ça représente 1 M de couronnes. C’est dommage que l’article ne cite les bénéfiques de Facebook en Norvège, ça aurait été intéressant de le savoir.

  • 2 Votes
    5 Messages
    106 Vues

    @Ashura on est un peu complices! enfin pas nous directement, qui n’y sommes pas, moi un peu qui suis sur WA! :ahah:

  • 2 Votes
    2 Messages
    68 Vues

    @Raccoon a dit dans Facebook peine à identifier les mèmes et opérations d'influence du Kremlin en Afrique francophone :

    la propagande du Kremlin avec des titres comme « Les États-Unis à court d’argent pour continuer de soutenir l’Ukraine face à la Russie » ou « La Russie défie l’occident en produisant 1 500 chars modernes en une année ».

    Perso, j’ai assez bien identifié le réseau qui diffuse la propagande de Washington avec des titres comme “Vladimir Poutine opéré d’un cancer avancé : “Tout le monde sent que la fin est proche”, confirme le renseignement américain” ou " Si Poutine continue de bombarder l’Ukraine à ce rythme-là, il n’aura bientôt plus de munitions". 😉

  • 0 Votes
    8 Messages
    164 Vues

    @RussianFighter a dit dans Il est prouvé que Facebook a un impact négatif sur la santé mentale :

    Cool, je suis sain d’esprit alors :clin_oeil:

    Alors on est deux…
    text alternatif

  • 2 Votes
    3 Messages
    126 Vues

    Avec tout ce qu’on apprend sur Facebook, les gens continuent de l’utiliser et ils sont toujours pas jugés

  • 0 Votes
    6 Messages
    197 Vues

    La mère semble pleinement consciente de l’activité de sa fille sur FB et des conséquences et malgré ça elle l’a laisser faire pendant 6 ans. :mellow:
    Je pense qu’elle est plus à blâmer que les RS, elle ferait bien de balayer devant sa porte avant de se plaindre.

  • 1 Votes
    16 Messages
    434 Vues

    @ashura a dit dans Facebook et des hôpitaux américains poursuivis pour avoir utilisé des données de santé :

    Encore facebook, quand est ce que les gens vont comprendre

    Jamais…
    C’est des gnous, y suivent, point…

  • 1 Votes
    2 Messages
    182 Vues

    Formidable, ils vont même pouvoir calculer le budget du ménage et la fréquence/durée des rapports sexuels…

    Même Georges Orwell n’avait pas imaginé une surveillance aussi complète, il ne manque plus que le côté répressif, mais confiance, il viendra.

  • 3 Votes
    3 Messages
    260 Vues

    En bref, ne pas compter uniquement sur FB pour promouvoir son activité sur internet…

    Quel scoop ! :siffle:

  • 0 Votes
    41 Messages
    1k Vues

    les GAFA c’est tabou on en viendra tous a bout !

  • 0 Votes
    1 Messages
    92 Vues

    Après Google et Snap, le réseau social tente à son tour de commercialiser ce type d’appareil qui fait peser un risque sur le respect de la vie privée.

    Laurent Solly, le dirigeant de Facebook France, exulte : “C’est les Ray-Ban Stories, c’est fou ! Vous prenez des photos, vous filmez, vous écoutez de la musique, vous prenez vos appels. C’est génial !”.

    Développé en collaboration avec l’opticien EssilorLuxottica, la maison mère de Ray-Ban, ce produit, décliné en plusieurs modèles, sera commercialisé à partir de 300 dollars dans différents pays : Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Italie, Australie, Irlande. Ni la France, ni l’Allemagne, ne sont pour l’instant concernés. Ces lunettes peuvent être reliées à l’application Facebook View d’un smartphone afin d’y stocker les contenus et de les partager ensuite sur le réseau social de son choix. Une petite lumière LED s’allume lors de la prise de vidéo - de 30 secondes maximum- supposée ainsi avertir les personnes présentes alentour qu’elles sont filmées.

    Ces lunettes, même si elles ne peuvent pas diffuser en direct, augmentent le risque de prise d’images “volées” sur des scènes de crimes ou durant des actes terroristes sans que personne ne puisse s’en apercevoir. Attention, terrain glissant pour Facebook !

    Source: https://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/avec-ses-nouvelles-lunettes-connectees-facebook-s-aventure-sur-un-terrain-glissant_2158144.html