Instagram et Facebook, en guerre contre la presse au Canada
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Instagram et Facebook, réseaux sociaux de la maison-mère Meta, ont commencé mardi 1er août à bloquer au Canada les contenus liés aux médias. Une décision en guise de protestation à une nouvelle loi obligeant ces réseaux sociaux à payer les éditeurs.
Les utilisateurs canadiens voient ainsi un message s’afficher, à la place des articles et contenus liés à la presse.
Loi C-18
Cette nouvelle loi C-18, objet de discorde, s’inspire de ce qui a été fait en Australie en 2021. Le but est de forcer des accords commerciaux entre les géants du numérique et les médias pour les articles diffusés sur les plateformes. En Australie, un bras de fer s’était engagé durant 5 jours, après quoi Meta et le gouvernement avaient trouvé un accord.
Cette loi permettrait aux journaux canadiens de récolter environ 226 millions d’euros par an. Mais Meta refuse, affirmant qu’elle « s’appuie sur l’idée erronée que Meta bénéficie de façon inéquitable du contenu d’actualité partagé sur ses plateformes, alors que c’est tout le contraire ». Instagram et Facebook serviraient plutôt à « accroître leur lectorat et augmenter leurs bénéfices » : « Ce n’est pas l’actualité qui pousse les personnes à utiliser nos plateformes. »
Dans un Tweet, la ministre canadienne du Patrimoine Pascale St-Onge a qualifié l’attitude de Meta d’« irresponsable », affirmant que Google et Facebook ont 80 % des revenus publicitaires numériques au Canada.
Médias en péril
Alors que Meta joue au jeu du plus fort, il en va de l’avenir de la presse, déjà bien affectée par les algorithmes de ces nouveaux supports connectés. « C’est une attaque à notre démocratie, a dénoncé le président de La Presse, Pierre-Elliott Levasseur. Ça n’a aucun bon sens. Facebook ne produit aucun contenu, c’est une plateforme de distribution qui a été bâtie, entre autres, sur le dos des médias crédibles. »
« Il est déplorable, voire odieux, que Meta utilise sa position dominante pour bloquer l’accès à l’information des médias d’ici prenant ainsi en otage les abonnés au Canada, a réagi à son tour le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau. Nous invitons l’ensemble de la population à s’informer directement à la source. »
Source : vanityfair.fr
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Vivement que Musk pulvérise cet avorton dans l’octogone
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dommage les canadiennes sont tellement belles
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Cette merde à trop de pouvoir, c’est pas normal qu’il puisse bloquer tout un pays
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@Ashura on est un peu complices! enfin pas nous directement, qui n’y sommes pas, moi un peu qui suis sur WA!