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    @Ashura C’est pareil dans les autres pays, faut pas rêver et même pour certains c’est pire…

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    Moi ce que je vois, c’est qu’il y a encore 9 états qui ne voient pas le problème 🤔 :clac:

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    La CNIL espagnole vient de décider la suspension de l’implémentation sur son territoire des fonctionnalités prévues par Meta. L’entreprise voulait les ajouter à Instagram et Facebook à l’occasion des élections européennes pour « empêcher la collecte de données, le profilage des utilisateurs et le transfert d’informations à des tiers ».

    L’Agencia Española de Protección de Datos (AEPD) annonce avoir décidé le blocage préventif de l’implémentation des fonctionnalités que Meta voulait intégrer à Facebook et Instagram pour les élections européennes.

    L’entreprise de Mark Zuckerberg a prévu de lancer deux outils appelés « Election Day Information » (EDI) et Voter Information Unit (VIU). Et, selon l’autorité, Meta récupérerait et traiterait des données concernant l’utilisation de ces outils.

    L’AEPD veut, par cette mesure, empêcher « la collecte de données, le profilage des utilisateurs et le transfert d’informations à des tiers, afin d’éviter que les données personnelles ne soient utilisées par des tiers inconnus et à des fins non explicites ». Cette interdiction aura une durée maximale de trois mois. Meta ne devrait donc pas pouvoir les mettre en place en Espagne lors du scrutin européen.

    La CNIL espagnole considère que le traitement des données prévu par Meta implique une action contraire au RGPD. Au minimum, elle « violerait les principes de protection des données que sont la licéité, la minimisation, et la limitation du stockage ».

    Selon l’agence, ces deux fonctionnalités traiteraient des données personnelles « telles que, entre autres, le nom de l’utilisateur, l’adresse IP, l’âge et le sexe ou des informations sur la manière dont l’utilisateur interagit avec ces fonctionnalités ».

    Éviter un nouveau Cambridge Analytica

    Pour l’autorité, cette récupération et ce stockage des données « mettraient gravement en péril les droits et libertés des utilisateurs d’Instagram et de Facebook, qui verraient augmenter le volume d’informations que Meta collecte à leur sujet, permettant un profilage plus complexe, détaillé et exhaustif, et générant un traitement plus intrusif ».

    Elle ajoute que donner accès à ces informations à des acteurs tiers « entraînerait une ingérence disproportionnée dans les droits et libertés des personnes concernées ».

    Si l’autorité ne le mentionne pas, cette peur qu’elle évoque rappelle l’utilisation des données de millions d’utilisateurs de Facebook lors du scandale de Cambridge Analytica.

    Prévues dans toute l’Europe à l’exception de l’Italie

    L’AEPD explique que Meta lui a indiqué vouloir lancer ces fonctionnalités pour tous les utilisateurs de ses services qui pourront voter aux élections européennes, « _à l’exception de l’Italie, dont l’autorité de protection des données a déjà entamé une procédure à ce suje_t ».

    En effet, en septembre 2022, l’autorité italienne (GPDP) avait déjà mis en place une procédure contre Meta à propos des élections nationales. Elle y évoquait d’ailleurs plus explicitement le scandale Cambridge Analytica.

    Interrogée par TechCrunch, Meta a répondu : « nos outils électoraux ont été expressément conçus pour respecter la vie privée des utilisateurs et se conformer au RGPD. Bien que nous ne soyons pas d’accord avec l’évaluation de l’AEPD, nous avons coopéré ».

    Source : next.ink

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    Abrutissons l’I.A. avec des données fantaisistes, c’est à notre portée! et ça pourrait même être drôle :ahah:

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    Consentement explicite demandé

    Après des années à ne pas vouloir demander le consentement de ses utilisateurs avant de leur présenter de la publicité en fonction de leur comportement sur ses réseaux sociaux, Meta se résigne à le faire en Europe, sous la pression d’une partie des régulateurs de l’Union qui considèrent que le RGPD l’oblige.

    Dans une mise à jour d’un billet de blog expliquant comment Meta interprète les lois européennes (et notamment le RGPD) sur le traitement des données personnelles concernant la publicité, l’entreprise a annoncé mardi qu’elle allait finalement demander le consentement de l’utilisateur avant de mettre en place son système de publicité comportementale.

    En clair, Instagram et Facebook devraient bientôt vous demander l’autorisation de vous présenter des publicités ciblées, par exemple pour la marque de montres dont vous avez visité le site il y a quelques jours ou pour des culottes menstruelles.

    Un bras de fer depuis cinq ans

    Mais Meta ne change pas ce fonctionnement de gaieté de cœur. Il a fallu plusieurs années de batailles juridiques autour du RGPD avant qu’elle ne se résigne à bien vouloir demander le consentement de ses utilisateurs.

    Le 25 mai 2018, l’association autrichienne de défense de la vie privée noyb avait déposé plainte, parlant de « consentement forcé » en s’appuyant sur le RGPD applicable depuis le jour même.

    C’est seulement en janvier dernier que la Data Protection Commission (DPC), l’équivalent de la CNIL en Irlande, a annoncé, sous pression de ses homologues européennes, infliger une amende de 390 millions d’euros (210 millions pour Facebook et 180 millions pour Instagram) pour ne pas avoir clairement exposé à ses utilisateurs les informations sur les opérations de traitement de leurs données à caractère personnel et leurs finalités, et ne pas avoir demandé leur consentement.

    Le 4 juillet dernier, la Cour européenne de justice s’est prononcée pour une même interprétation du RGPD en relevant que « malgré la gratuité des services d’un réseau social en ligne tel que Facebook, l’utilisateur de celui-ci ne saurait raisonnablement s’attendre à ce que, sans son consentement, l’opérateur de ce réseau social traite les données à caractère personnel de cet utilisateur à des fins de personnalisation de la publicité. Dans ces conditions, il doit être considéré que les intérêts et les droits fondamentaux d’un tel utilisateur prévalent sur l’intérêt de cet opérateur à une telle personnalisation de la publicité par laquelle il finance son activité, de sorte que le traitement effectué par celui-ci à de telles fins ne saurait relever de l’article 6, paragraphe 1, premier alinéa, sous f), du RGPD ».

    Après cette décision, Meta avait peu de chance de pouvoir retourner la situation, même avec une DPC complaisante à son endroit. Enfonçant le clou, la CNIL norvégienne interdisait, mi-juillet et temporairement, la publicité contextuelle de Meta en s’appuyant sur cette décision de la Cour européenne.

    RGPD : 390 millions d’euros d’amende pour Meta La CNIL norvégienne interdit temporairement la publicité contextuelle de Meta En attente d’application

    Dans un communiqué de l’association noyb, Max Schrems a réagi à l’annonce de Meta : « Après plus de cinq ans de procédure, Meta arrive enfin à la conclusion qu’il doit demander aux gens s’il est autorisé à les espionner à des fins publicitaires. Il a fallu que des ONG et une autorité allemande intentent un procès pour que nous en arrivions là, alors que le régulateur irlandais n’a cessé de protéger Meta ».

    Si Meta explique sa nouvelle position, elle n’a pas pour autant encore changé la mise en œuvre de son système de publicité comportementale. Les utilisateurs de ses plateformes vont devoir encore attendre un peu avant de pouvoir choisir s’ils lui permettent d’adapter la publicité aux données qu’elle collecte sur eux ou non.

    Et Max Schrems exprime encore son scepticisme : « Nous verrons si Meta applique réellement l’obligation de consentement à toutes les utilisations de données personnelles à des fins publicitaires. Jusqu’à présent, il est question de publicités “hautement personnalisées” ou “comportementales”, mais ce que cela signifie n’est pas clair. Le RGPD couvre tous les types de personnalisation, y compris sur des éléments tels que l’âge, qui n’est pas un “comportement”. Il est évident que nous poursuivrons le contentieux si Meta n’applique pas pleinement la loi ».

    Impacts financiers

    Dans sa mise à jour, Meta semble vouloir rassurer les annonceurs utilisant ses plateformes  : « Il n’y a pas d’impact immédiat sur nos services dans la région. Une fois ce changement mis en place, les annonceurs pourront toujours mener des campagnes publicitaires personnalisées afin d’atteindre des clients potentiels et de développer leurs activités. Nous avons tenu compte de ce changement dans nos perspectives commerciales et dans les informations publiques que nous avons communiquées à ce jour ».

    Mais comme le souligne le Wall Street Journal, « l’impact sur les recettes publicitaires pourrait être important. Si un grand nombre d’utilisateurs refusent les publicités basées sur leur activité sur Instagram ou Facebook, les systèmes de Meta se retrouveraient avec moins de signaux pour déduire les intérêts et construire des audiences pour les publicités qui constituent la majeure partie de ses revenus. Cela pourrait rendre ses publicités moins efficaces, ce qui pourrait peser sur les prix ».

    Et les pays de l’Espace économique européen (EEE), dans lesquels s’applique le RGPD, ne sont pas insignifiants financièrement pour Meta. Le Wall Street Journal fait remarquer que l’entreprise a déclaré générer 23 % de ses 31,5 milliards de dollars de recettes publicitaires au deuxième trimestre dans la région Europe (qui comprend certes, dans l’annonce dans les chiffres de Meta, le Royaume-Uni et la Turquie dans lesquels le RGPD ne s’applique pas, mais dans laquelle l’EEE pèse de façon importante).

    Source : nextinpact.com

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    88 500 € ça représente 1 M de couronnes. C’est dommage que l’article ne cite les bénéfiques de Facebook en Norvège, ça aurait été intéressant de le savoir.

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    D’un autre côté, on échange un poison contre un autre…

    Les personnes cultivées à l’esprit critique et non prédatrices, il n’y en a déjà pas beaucoup, alors submergées par des décérébrés, ce n’est pas un avenir qui chante.

    Remplacez les zombies d’un film d’horreur par la “masse” et vous aurez votre vision de l’avenir.

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    Annonce Zuckerberg ou comment plomber la vente du Quest pro au profit d’un hypothétique Quest 3. Perso, j’ai un Quest 2 et le problème principal n’est pas de technologie visuel, c’est l’autonomie. Le Quest 2 en a une de 2h environ, le Quest pro dans les 1h40 sans casser des briques en fait, de plus il est bien plus lourd et, à part quelques options sans intérêt comme la vision mixte couleur pour laquelle rien est prêt même sur la plateforme meta, il n’y a pas d’intérêt à dépenser 1800€. Pour moi, le plus réside dans les détails. Par exemple, si le Quest 3 n’intègre pas 2 prises USB-C (1 pour le flux et 1 pour la charge) ce sera déjà un gros point noir. Il pourrait y avoir un correcteur optique pour ceux, comme moi, qui portent des lunettes. Bref, l’annonce n’est pas dans le concret et sans réel intérêt à mon avis.

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    Qui a dit que les loups ne se mangeaient pas entre eux ?

    Au 21ème siècle, ça se fait très bien…

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    @Ashura

    Je ne suis pas spécialiste du sujet mais je pense qu’il n’y a pas de différences fondamentales, ils sont simplement développés par des entreprises différentes avec certainement des buts différents.

    Par exemple Second Life qui existe depuis 2003 est open source, il est créé et géré par ses utilisateurs, les “résidents”, créent et enrichissent eux-mêmes le monde dans lequel ils évoluent.

    En ce qui concerne celui de Méta, je pense que le but est essentiellement commercial, il s’agit de vendre des espaces à différentes sociétés qui pourront y faire leur pub.

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    Formidable, ils vont même pouvoir calculer le budget du ménage et la fréquence/durée des rapports sexuels…

    Même Georges Orwell n’avait pas imaginé une surveillance aussi complète, il ne manque plus que le côté répressif, mais confiance, il viendra.

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    C’est bien ce que je disait Mozilla part en couille et c’est pas pour rien qu’une partie des équipes se cassent ailleurs