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    @Raccoon Voilà, il s’agissait d’une considération techno plus étendue que tu as compris dans le dedans de toi-même…

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    @H-Barret De savoir si on doit le charger avant de partir de la maison, par exemple, ou plus simplement lequel ou lesquels ont besoin de charge après utilisation sans devoir les rallumer.

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    Après Music et TV+ c’est au tour de l’application Podcasts d’avoir droit à une version web permettant d’écouter des contenus audio directement depuis son navigateur. L’interface ne devrait pas réserver de surprise aux habitués de ce service, mais toutes les fonctionnalités ne sont pas présentes.

    Apple Podcasts était jusqu’à présent disponible sur Mac et iPhone, mais les clients de la pomme peuvent désormais en profiter sur bien plus d’appareils, y compris les ordinateurs sous Windows et les smartphones Android.

    Accéder à Apple Podcasts

    TechCrunch explique que les utilisateurs peuvent « accéder à des sections telles que Library et Top Charts, acheter des abonnements premium à des podcasts, etc. Les utilisateurs peuvent se connecter avec leur compte Apple afin de mettre en pause un podcast et enregistrer leur progression de lecture pour l’écouter plus tard, accéder à la liste des émissions suivies et leurs abonnements. Les utilisateurs qui ne disposent pas d’un compte Apple peuvent également utiliser l’expérience Web, mais ne peuvent que naviguer et écouter ».

    Source : next.ink

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    Apple vient d’annoncer de nouveaux changements à venir dans le cadre du Digital Market Act (DMA) : « D’ici la fin de cette année, nous apporterons des modifications à l’écran de choix du navigateur, aux applications par défaut et à la suppression des applications pour iOS et iPadOS pour les utilisateurs de l’UE ».

    Les changements sont très nombreux au fils des derniers mois, même si Apple avance généralement à reculons et continue son bras de fer avec l’Union européenne. La société se plaint d’ailleurs régulièrement du DMA, mais s’y plie avec plus ou moins de bonne volonté.

    De son côté, la Commission européenne a ouvert une procédure d’infraction contre Apple (et d’autres), notamment sur le choix du navigateur, les applications par défaut et la possibilité de désinstaller les applications maison. Apple s’était pour rappel déjà engagée à permettre de « supprimer complètement Safari d’iOS » d’ici à la fin de l’année.

    Du nouveau pour l’écran de choix du navigateur

    Le choix du navigateur est arrivé dans iOS 17.4, et ça marche selon Brave qui a vu une hausse de son utilisation. De nouveaux changements vont être apportés, avec des informations supplémentaires affichées aux utilisateurs sur cet écran de choix. De leur côté, les développeurs « auront accès à davantage de données sur les performances de l’écran de choix ». De plus amples détails sont disponibles ici.

    « Tous les utilisateurs avec Safari comme navigateur par défaut, y compris les utilisateurs qui ont déjà vu l’écran de choix avant la mise à jour, verront l’écran de choix lors du premier lancement de Safari après l’installation de la mise à jour disponible plus tard cette année », explique Apple. Si l’utilisateur a déjà un autre navigateur que Safari, il ne repassera pas par la case sélection.

    Parmi les changements, « les utilisateurs devront faire défiler la liste complète des options du navigateur avant de définir un navigateur par défaut ». Il sera possible de consulter les informations de la page produit de l’App Store de chaque navigateur directement depuis l’écran de choix.

    Le téléchargement et l’installation se feront directement depuis cet écran de sélection, sans passer par la page produit de l’App Store. L’icône du nouveau navigateur remplacera celle de Safari dans le Dock de l’utilisateur ou sur l’écran d’accueil.

    En France, les navigateur proposés sont les suivants : Aloha, Brave, Browser, Chrome, DuckDuckGo, Ecosia, Edge, Firefox, Onion Browser, Opera, Qwant et donc Safari. « Les développeurs qui proposent leur navigateur en dehors de l’App Store doivent contacter leur représentant Apple ou [email protected] » afin de pouvoir intégrer leur navigateur dans l’écran de choix.

    Application par défaut et suppression des apps Apple

    Autres changements importants pour les utilisateurs dans l’Union européenne, « iOS 18 et iPadOS 18 incluront également une nouvelle section Applications par défaut Apps dans les paramètres qui liste les applications par défauts ».

    « Dans les futures mises à jour logicielles, les utilisateurs bénéficieront de nouveaux paramètres par défaut pour les appels, les messages, la traduction de texte, la navigation, la gestion des mots de passe, les claviers et les filtres anti-spam des appels ». Le calendrier n’est pas précisé, mais Apple indique que pour la navigation et la traduction, il faudra attendre le printemps 2025.

    Plus tard dans l’année, « les applications App Store, Messages, Appareil photo, Photos et Safari pourront être supprimées par les utilisateurs de l’UE. Seuls Réglages et Téléphone ne pourront pas être supprimées ». On pourra donc supprimer l’App Store et passer par une boutique alternative.

    Source : next.ink

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    Apple a de tout temps revendiqué la paternité des innovations du Lisa (qui fête ses 37 ans le 19 janvier) et du Macintosh (36 ans le 24 janvier) : souris, icônes, menus déroulants, fenêtres… Encore aujourd’hui, la marque conclut ainsi chacun de ses communiqués de presse : « Apple a révolutionné la technologie personnelle en lançant le Macintosh en 1984 », preuve du rôle incontournable que ce petit ordinateur — et son aînée Lisa, jetée avec l’eau du bain — a joué à l’époque.

    Pourtant, on lit parfois que « Xerox avait tout inventé » dès les années 70, dans les murs du Palo Alto Research Center, son centre de recherches situé dans cette ville californienne voisine du siège d’Apple. Steve Jobs lui-même n’a-t-il pas déclaré, à la suite de Pablo Picasso, que « les bons artistes copient, les grands artistes volent » ?

    | 1. La visite au PARC
    | 2. La naissance du Lisa
    | 3. Le procès

    Car oui, personne ne le nie, Steve Jobs et plusieurs ingénieurs d’Apple ont visité le PARC à deux reprises en novembre 1979 et se sont fait présenter quelques-unes des créations du centre. Nous ne résumerons pas une décennie de recherche et développement en quelques pages, mais nous voulions revenir sur l’influence de ces visites pour les deux bébés d’Apple, Lisa et Macintosh (encore aujourd’hui, Apple omet volontairement les déterminants devant le nom de ses principaux produits, ce qui contribue à les personnifier).

    Le dossier que nous ouvrons aujourd’hui se prolongera avec une deuxième partie consacrée aux innovations imaginées pour le Lisa et le Macintosh, puis une troisième consacrée au procès qui opposera les deux marques.


    En Europe, on a longtemps connu le fabricant de photocopieurs Xerox sous le nom de Rank Xerox. Rien à voir avec RanXerox, l’androïde de BD créé à partir des pièces d’un photocopieur (PEGI 18), ni avec la planète des Petits Hommes

    Écartons tout de suite un premier débat : Apple n’a pas inventé la souris. Pas plus que Xerox. Comme nous avons eu l’occasion de le détailler sur L’Aventure Apple, on se souvient que des trackballs (qui ne sont finalement que des souris à l’envers) avaient été brevetés dès les années 40, et la souris telle qu’on la connaît aujourd’hui, dès les années 60 par Douglas Engelbart.

    Celui-ci avait même réalisé une démonstration publique (qui sera surnommée avec le temps « la mère de toutes les démos ») de cet objet en 1968, associé à un écran sur lequel il pouvait sélectionner, afficher ou masquer du texte, cliquer sur un « lien », tracer des formes ou gérer des fichiers. Sur cette interface, on ne trouvait cependant ni icônes, ni menus, ni fenêtres, et il fallait toujours entrer des commandes au clavier et à l’aide de touches de fonctions.

    La même année, un serveur de Telefunken disposait déjà d’une souris parmi ses options. Et en 1973, l’Alto de Xerox, jamais commercialisé mais utilisé en réseau au PARC et distribué à plusieurs centaines d’universitaires en quelques années, associait pour la première fois une souris à l’interface d’un ordinateur pleinement fonctionnel.


    L’Alto de Xerox. Image : Palo Alto Research Center, via Interface-Experience.org

    Sous la pression de Steve Jobs, plusieurs améliorations essentielles sont apportées à la souris et lui donnent ses lettres de noblesse. En exigeant que celle-ci puisse fonctionner aussi bien sur une table en Formica que sur son pantalon en jean, il pousse ses partenaires industriels dans leurs derniers retranchements, permettant de plus d’en diviser le prix de revient par vingt.

    Il réussit là où les concepteurs de l’Alto avaient peiné : il faut dire que la bille en métal de la souris Xerox exigeait une surface particulière pour être utilisée et qu’elle s’encrassait vite. À tel point que les utilisateurs de l’Alto pouvaient à tout moment rapporter leur souris au labo de Xerox et l’échanger contre une souris reconditionnée, un souvenir partagé par un ingénieur du PARC, Geoff Thompson, sur le site oldmouse.com.


    Image : Archives d’Apple, via l’université de Stanford

    Mais si la souris a été simplement perfectionnée par Apple, l’interface graphique a été totalement repensée. Sur l’Alto de 1973, l’interface graphique n’était qu’une fonction parmi d’autres. Lors du démarrage de l’ordinateur, c’est une bête interface en lignes de commande qui s’affichait. Pour utiliser la souris, il fallait lancer une sorte de Finder sans icônes, affichant le nom des fichiers sous forme de liste. La souris permettait simplement de désigner le fichier, puis il fallait appuyer sur le bouton rouge de la souris pour le copier, le jaune pour le renommer, ou le bleu pour le supprimer.

    C’était déjà un progrès : l’Apple II de 1977 ou le PC de 1981 nécessitaient encore de taper le nom du fichier en toutes lettres, sans se tromper. Pas d’ascenseurs non plus pour l’Alto : pour monter ou descendre dans la liste, il fallait viser le bord de la liste et faire un clic gauche pour descendre ou un clic droit pour monter. Ah oui, parce que les trois boutons de la souris de l’Alto changeaient de fonctions au gré des applications. Parfois, le curseur changeait d’apparence pour indiquer le type de fonctions, et parfois, non.


    L’interface de l’Alto. Image : Palo Alto Research Center, via Interface-Experience.org

    Ce n’est pas tout : ce Finder, qui s’appelait Neptune, ne permettait pas de lancer les logiciels. C’était surtout un outil destiné à faciliter la gestion des disques et de leurs fichiers. Pour lancer un programme, il fallait quitter Neptune et revenir à l’interface classique, à base de lignes de commandes. On était donc loin de la philosophie du Lisa et du Macintosh, pour lesquels aucun apprentissage n’était requis.

    Lançons maintenant Bravo, l’éditeur de texte WYSIWYG de l’Alto. N’y cherchez pas de barre des menus pour copier, coller ou modifier l’apparence du texte, car celle-ci n’avait pas encore été inventée. Pire : le geste permettant de sélectionner du texte à la souris n’avait pas été imaginé par ses concepteurs. Il fallait pointer le début de la sélection avec un clic gauche et la fin avec un clic droit.

    Faute de barre des menus, les commandes étaient affichées à l’écran, et un appui sur une touche du clavier déclenchait la fonction associée (L, comme Look, suivi de B, comme Bold, permettait de passer la sélection en gras, tandis que D comme Delete permettait d’effacer la sélection). Bref, la souris était là, mais presque tous ses usages restaient à inventer.


    Neptune sur l’Alto à gauche, le Filer du Lisa et le Finder du Macintosh à droite

    Jef Raskin, à l’origine du premier projet Macintosh, résumait les choses ainsi : les équipes Lisa et Macintosh avaient connaissance, comme tous les professionnels de l’époque, des travaux du PARC, largement médiatisés. Lui-même avait eu l’occasion d’y travailler en tant qu’assistant de formation de l’Université de Californie, qui entretenait des relations permanentes avec le centre de recherches.

    Dès leur origine, les équipes Mac et Lisa ont donc commencé à travailler sur la notion d’interface graphique. La visite de 1979 n’a pas décidé Apple à travailler sur l’interface graphique, elle n’a eu pour objet que de convaincre Steve Jobs lui-même de l’intérêt de cette technologie. Car oui, Steve Jobs n’avait pas immédiatement perçu ce que cette idée, qui n’émanait pas de lui, avait de génial !

    Pendant qu’Apple peaufinait ses deux machines, Xerox avait bien amélioré son interface pour le Xerox Star, sorti en 1982, mais sans atteindre le niveau de perfectionnement qu’Apple visait au même moment. En effet, si le Star avait gagné un bureau doté d’icônes, ses concepteurs n’avaient toujours pas compris tout le potentiel de la souris.


    Le Xerox Star. Image : Xerox

    Ils avaient fait le choix d’ajouter des touches de fonctions sur les côtés du clavier de la machine, pour copier, ouvrir, déplacer, rechercher ou encore afficher les propriétés. Ces touches s’appliquaient à la sélection active, qu’il s’agisse d’un paragraphe de texte, d’une portion d’image ou de l’icône d’un fichier, d’un dossier ou d’un disque.

    Pour déplacer une icône, il fallait donc la sélectionner d’un clic, appuyer sur « Move » et cliquer sur son nouvel emplacement. Pour souligner un mot, il fallait le sélectionner, puis appuyer sur « Prop(riétés) » et cliquer sur « Souligné » dans la fenêtre qui s’affichait. Et tout cela était lent, terriblement lent, même comparé au petit Macintosh. Et pourtant le Star coûtait plus de 16 000 $…


    Le bureau du Xerox Star (émulé par le logiciel Darkstar)

    Il proposait cependant quelques fonctions fort bien pensées, comme l’icône des imprimantes affichées directement sur le bureau, permettant d’y déplacer un document à imprimer (une fonction qui attendra le Système 7 chez Apple).

    À suivre…

    Source : macg.co

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    @Raccoon a dit dans Quel avenir pour l’Apple Watch ? La montre est menacée aux États-Unis :

    Il serait surprenant de ne pas voir Joe Biden voler à la rescousse du Californien

    Ce vieux pedo sénile se souvient déjà pas de son nom alors intervenir dans une telle affaire

    Ils ont de la chance que ça soit pas mondial

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    Ça va ils ont que 15 ans de retard sur Android, c’est dans la moyenne 😏

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    Quand je pense que pour communiquer, il suffit d’appeler un numéro de téléphone et que pour envoyer des documents, ou vidéo, il existe toujours l’e-mail, je trouve que c’est une excellente idée d’utiliser un service tiers qui vous espionne et vous fait de la pub.

    Le monde serait trop simple sans eux.

    Les réseaux sociaux, c’est du self-service de fast food des relations, rien ne vaut un service personnalisé 🙂

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    Alors qu’une ONG s’apprête à faire pression sur Apple afin qu’elle « détecte, signale et supprime » les contenus pédocriminels, la société explique pourquoi elle a renoncé à son projet décrié de surveillance du cloud chiffré.

    Dans un geste suffisamment rare pour être noté, soulignent Wired et le cryptographe

    , Apple vient d’expliquer pourquoi la société avait finalement décidé, en décembre dernier, de mettre un terme à son controversé projet de détection des contenus à caractère pédopornographique (child sexual abuse material, ou CSAM) sur iCloud.

    En réponse à un courrier de la Heat Initiative, une ONG qui lui demandait de « détecter, signaler et supprimer » les CSAM, Erik Neuenschwander, directeur de la protection de la vie privée des utilisateurs et de la sécurité des enfants chez Apple, explique en effet que « l’analyse des données iCloud privées de chaque utilisateur créerait de nouveaux vecteurs d’attaques que des pirates pourraient trouver et exploiter » :

    « Cela pourrait nous amener sur une pente glissante avec des conséquences imprévues. La recherche d’un type de contenu ouvre la porte à la surveillance en masse et pourrait donner l’envie de rechercher tout type de contenu dans d’autres systèmes de messagerie chiffrée. Nous avons conclu qu’il n’était pas possible de la mettre en œuvre sans mettre en péril la sécurité et la vie privée de nos utilisateurs. »

    | Apple entre renonciations, reports et grogne des employés | Pédopornographie : Apple s’explique, mais la colère et les craintes restent | Apple va chercher des contenus pédopornographiques dans les iPhone américains

    Erik Neuenschwander précise être parvenu à cette conclusion après avoir consulté de nombreux chercheurs en matière de sécurité et de protection de la vie privée, des groupes de défense des droits numériques et de la sécurité des enfants.

    Lettre d’Apple à la Heat Initiative « S’ils ne le peuvent pas, personne ne le peut »

    La Heat Initiative s’était déclarée déçue qu’Apple abandonne son projet, arguant qu’« Apple est l’une des entreprises les plus prospères au monde et dispose d’une armée d’ingénieurs de classe mondiale » :

    « Il est de leur responsabilité de concevoir un environnement sûr et respectueux de la vie privée qui permette de détecter les images et les vidéos d’abus sexuels d’enfants connus. Tant que les gens pourront partager et stocker dans iCloud une image connue d’un enfant en train de se faire violer, nous exigerons qu’ils fassent mieux. »

    « La déclaration d’Apple sonne le glas de l’idée selon laquelle il est possible de scanner les communications de chacun ET de préserver la confidentialité », a

    Meredith Whittaker, chercheuse spécialisée en éthique de l’intelligence artificielle et présidente de la Signal Foundation, qui chapeaute l’application éponyme :

    « Apple possède plusieurs des meilleurs cryptographes + ingénieurs en génie logiciel au monde + $ infinis. S’ils ne le peuvent pas, personne ne le peut. (Ils ne le peuvent pas. Personne ne le peut.) »

    Le manque d’intimité est aussi une menace pour la sécurité

    Le New York Times n’en relève pas moins que Heat Initiative a réussi à lever 2 millions de dollars afin de lancer une « campagne publicitaire nationale » sur des sites web populaires auprès des décideurs politiques à Washington, tels que Politico, arguant que 90 % des États-Uniens estiment qu’Apple doit « détecter, signaler et supprimer » les CSAM.

    Ce chiffre émane d’un sondage d’opinion (.pdf) effectué par le Bellwether Research auprès d’un échantillon représentatif de 2 041 adultes, en ligne. Bien que 79 % des répondants reconnaissent ne pas être familiers avec les technologies utilisées pour détecter les images et vidéos d’abus pédosexuels, 83 % pensent qu’il est possible d’identifier, signaler et supprimer les contenus pédopornographiques sur les plateformes tout en protégeant la vie privée des utilisateurs « en même temps », et 86 % approuvent le fait qu’ « Apple prenne des mesures pour mieux protéger les enfants contre les abus sexuels, même si cela implique de renoncer à une partie de ma propre vie privée ».

    Heat Initiative

    Heat Initiative

    Ce qui fait

    Joseph Menn, journaliste cyber du Washington Post, qui appelle les journalistes à ne pas tomber dans cette « simplification excessive », et à ne pas opposer sécurité et confidentialité, au motif que « le manque d’intimité est AUSSI une menace pour la sécurité » et que « la plupart des gens qui ne comprennent toujours pas cela ont tendance à ne pas vivre dans des pays autoritaires et n’ont jamais couru le risque d’être harcelés, peut-être parce qu’ils sont des hommes et ne sont pas célèbres. Mais une fois qu’une technologie est en panne pour certains, elle est en panne pour tous. »

    Apple n’a fait que 234 signalements, Facebook 22 millions

    La Heat Initiative a programmé sa campagne en prévision de la présentation annuelle de l’iPhone par Apple, le 12 septembre. La campagne est dirigée par Sarah Gardner, auparavant vice-présidente des affaires extérieures de Thorn (une organisation à but non lucratif fondée par Demi Moore et son ex-mari Ashton Kutcher pour lutter contre les abus sexuels commis sur des enfants en ligne) et qui précise que « l’objectif est de poursuivre les tactiques jusqu’à ce qu’Apple change sa politique ».

    La Heat Initiative souligne qu’aux États-Unis, Apple n’a effectué que 160 signalements en 2021 (.pdf) au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), alors que Google en a fait 875 783, et Facebook 22 millions :

    « En 2022, la CyberTipline du NCMEC a reçu un nombre impressionnant de 32 millions de signalements, dont près de 90 % provenaient de quatre fournisseurs de services électroniques seulement : Facebook, Instagram, WhatsApp et Google. Ces géants de la technologie ont signalé et retiré plus de 29 millions d’images et de vidéos montrant des abus sexuels commis sur des enfants, ce qui montre l’impact considérable que peuvent avoir les entreprises qui s’engagent à protéger les enfants sur leurs plateformes.

    En revanche, la contribution d’Apple n’a consisté qu’en 234 signalements, ce qui souligne la nécessité pour toutes les entreprises technologiques de s’engager activement à assurer la sécurité des enfants en ligne. »

    Un groupe de deux douzaines d’investisseurs gérant près de 1 000 milliards de dollars d’actifs aurait également demandé à Apple de rendre public le nombre d’images abusives détectées sur ses appareils et ses services, rapporte le NYT :

    « Deux investisseurs – Degroof Petercam, un gestionnaire d’actifs belge, et Christian Brothers Investment Services, une société d’investissement catholique – soumettront ce mois-ci une proposition d’actionnaire qui exigerait qu’Apple fournisse un rapport détaillé sur l’efficacité de ses outils de sécurité pour protéger les enfants. »

    Le NYT relève cela dit que « ces signalements ne reflètent pas toujours des contenus réellement abusifs : certains parents ont vu leur compte Google suspendu et ont été signalés à la police pour des images de leurs enfants qui n’étaient pas de nature criminelle », comme nous l’avions d’ailleurs relaté.

    | Accusés à tort de pédophilie pour des photos faites à la demande de médecins
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    Je n’étais pas au courant que le niveau optimal était entre 20% et 80%. J’ai toujours pensé que la charge complète était le mieux. Il est temps de changer mes mauvaises habitudes !

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    t’en qu’ il change pas de couleur ^^

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    => Article complet : nextinpact.com <=

    Après les systèmes de fichiers chez Microsoft, penchons-nous maintenant sur ce que propose Apple. Depuis plusieurs années, APFS règne en maître. Mais pendant une grande partie de l’histoire de l’entreprise, ce sont HFS et ses évolutions qui ont accompagné tous les produits, même les portables.

    Le tout premier système de fichiers chez Apple se nomme Macintosh File System et est arrivé en 1984. À la manière de la première FAT chez Microsoft, MFS était pensé pour les disquettes (de 400 ko) utilisées avec les premiers Macintosh de l’entreprise, d’où le nom. Bien que MFS fut utilisé avec certains disques durs tiers, ses limitations étaient nombreuses : taille maximale de 20 Mo pour une partition, aucune arborescence pour les dossiers, maximum de 4 094 fichiers par volume, etc.

    L’année suivante, pour accompagner le tout premier disque dur maison (Hard Disk 20), Apple lance HFS, pour Hierarchical File System. Il était en effet crucial de trouver une autre manière d’organiser les données, car les informations sur le contenu d’un volume étaient stockées dans un unique fichier. En cas de recherche, il fallait lire l’ensemble du fichier jusqu’à trouver l’information souhaitée. Ce comportement ne posait pas de problème sur des disquettes, mais est vite devenu un gros problème avec les disques durs et leurs milliers de fichiers.

    Lire notre dossier sur les systèmes de fichiers :

    | Qu’est-ce qu’un système de fichiers ? | Systèmes de fichiers : FAT12 à 32 et exFAT, conçus pour le grand public | Systèmes de fichiers : NTFS et ReFS, pensés d’abord pour l’entreprise | Systèmes de fichiers : de HFS et ses évolutions à APFS chez Apple | Systèmes de fichiers : ext4 et Btrfs, les « frères ennemis » du monde Linux HFS, le début de l’aventure

    HFS reprend certaines caractéristiques de MFS, notamment les « forks » qui permettent un stockage différencié du code source des fichiers et de leurs ressources, comme les icônes ou les données de traduction. La plupart des aspects sont cependant largement transformés.

    Un volume formaté avec HFS divise l’espace en blocs de 512 octets minimum. Les deux premiers (0 et 1) sont réservés au démarrage, le troisième (2) au Master Directory Block, qui contient de nombreuses informations sur les données présentes dans le volume, comme l’horodatage des créations de fichiers. Notez qu’une copie de ce bloc existait dans l’avant-dernier bloc du volume, pour autoriser les services à accéder à ces informations si le MDB était verrouillé pour mise à jour des informations.

    La table des fichiers est remplacée par le Catalog File, qui utilise une structure en arbre B, dont nous avons parlé dans notre article sur NTFS. Dans ce catalogue, tous les fichiers et dossiers disposent d’un identifiant unique nommé CNID (Catalogue Node ID) associés à leur nom.

    La recherche est bien plus rapide, même si HFS comporte des limites, notamment le maximum de 65 535 fichiers par le volume, inhérent aux 16 bits de l’adressage. Ce qui a rapidement posé problème avec les disques durs plus gros, puisque les volumes étaient toujours découpés en 65 535 blocs, dont la taille augmentait mécaniquement. Avec un disque de 1 Go par exemple, la taille des blocs grimpait à 16 ko, à une époque où les petits fichiers étaient très nombreux. Il était donc recommandé de découper l’espace en plusieurs volumes pour faire chuter la taille des blocs.

    Le Catalog File fait en outre chuter les performances quand le système d’exploitation permet le multitâche, un seul processus pouvant modifier le fichier à la fois, créant parfois des embouteillages. En revanche, HFS n’est plus un système de fichiers « plat » : il autorise la création de dossiers et donc la hiérarchisation des données, expliquant son nom.

    Mac OS 7.5

    HFS a évolué peu à peu avec le temps, mais il lui est resté d’importantes limitations liées à son âge, comme des fichiers ne pouvant dépasser les 2 Go, sauf avec Mac OS 7.5 qui autorisait des fichiers de 4 Go. Mais ces derniers ne pouvaient être utilisés que sur des machines avec au moins la même version du système, limitant leur compatibilité. HFS a également atteint un maximum de 2 To pour les volumes. Quant aux noms de fichiers, même s’ils pouvaient théoriquement gérer 255 caractères, ils ne pouvaient en utiliser que 31 dans la pratique.

    Les bons services de HFS vont durer un bon moment, jusqu’à l’arrivée de HFS+ en 1998. Il restera cependant géré pendant de nombreuses années, puisque son retrait effectif n’a été fait que dans macOS 10.15 (Catalina), il y a trois ans à peine.

    HFS+, une petite révolution chez Apple

    HFS+ – nommé aussi HFS Plus ou HFS Extended, ou Mac OS Étendu dans les outils de formatage sur Mac – débarque avec Mac OS 8.1. On est encore loin de la révolution (voir notre article) de Mac OS X, mais il était plus que temps de proposer une solution moderne au stockage sur les Mac. Il va être largement utilisé pendant presque 20 ans, et pas seulement sur les Mac.

    La plupart des caractéristiques du HFS premier du nom sont toujours là, comme les blocs de 512 octets, mais presque tous les aspects en sont améliorés. Le 16 bits laisse ainsi place au 32 bits pour les adresses des blocs, faisant exploser les précédentes limites : des volumes et fichiers jusqu’à 8 Eo, et plus de 4 millions de fichiers par volume. De quoi voir venir, surtout à la fin des années 90. Même traitement pour le nombre de blocs par volume, lui aussi à plus de 4 millions, mettant fin à une taille variable selon celle du volume.

    En outre, le format des noms passe à UTF-16 et Unicode, permettant cette fois d’exploiter la totalité des 255 caractères, sans restriction sur ces derniers.

    Certaines capacités de HFS+ ne vont arriver qu’avec le temps, notamment à partir de Mac OS X, dont la première version sort en 2001. L’une des plus importantes, la journalisation, est ainsi arrivée avec la mise à jour 10.2.2 fin 2002. Comme nous l’avons indiqué dans notre article sur NTFS, la journalisation est un élément important du stockage moderne, puisqu’il permet de suivre les modifications faites aux données et/ou métadonnées. C’est un facteur crucial de fiabilité du traitement de l’information, permettant de revenir à un état antérieur ou de retenter une opération ayant échoué.

    C’est surtout Mac OS X 10.3 qui va apporter nombre de nouvelles possibilités, dont une journalisation par défaut des volumes formatés. Panther introduit également un gros changement structurel. Jusqu’à présent, les volumes HFS+ étaient encapsulés dans d’autres volumes HFS, pour des raisons de compatibilité. Mac OS 10.3 apporte une nouvelle version de HFS+ nommé HFSX, dont le formatage permet de se débarrasser de cette ancienne « encapsulation ».

    Elle fournit aussi, pour la première fois, la sensibilité à la casse (les majuscules et minuscules sont prises en compte), sous forme optionnelle. Unicode 3.2 est aussi de la partie, et plusieurs mécanismes sont ajoutés pour réduire la fragmentation, qui devenait alors un sérieux problème.

    Avec Tiger (Mac OS X 10.4), HFS+ est à nouveau enrichi, cette fois dans le domaine des permissions. Jusqu’à lors, le système des fichiers reprenait celles du monde Unix. Après la mise à jour, une nouvelle sécurité est ajoutée, basée sur les listes de contrôle d’accès (ACL). En plus de ces nouvelles capacités, l’ajout permet une simplification de la compatibilité dans les partages avec l’environnement Windows, puisque le NTFS s’appuie sur les ACL pour gérer les droits d’accès.

    Par la suite, d’autres fonctions furent ajoutées, comme les liens physiques pour les dossiers dans Mac OS 10.5, la compression dans 10.6, ou encore le chiffrement des volumes dans 10.7.

    Un système de fichiers très utilisé, mais pas sans reproche

    […]

    Source et suite : nextinpact.com

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    On y vient, on va y arriver…

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    @aerya

    Pour la batterie, oui c’est sur que tu as raison 😉

    Personnellement j’utilise le logiciel battery

    ça permet de maintenir la batterie à 80% de taux de charge en permanence lorsqu’il est branché au secteur, ce qui est censé prolonger sa durée de vie.

    Tesla, fait la même chose sur les batteries de leur bagnole

    brew install battery

    ou

    curl -s https://raw.githubusercontent.com/actuallymentor/battery/main/setup.sh | bash

    Ou télécharger la dernière version ici.

    ça permet de limiter les cycles.

    Apple à aussi une page dédié à l’optimisation des batteries ici :

    https://www.apple.com/fr/batteries/maximizing-performance/

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    :mrgreen: :mouhaha:

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    Epic en appelle à la Cour Suprême et annonce une vague de licenciements

    Sale temps pour l’éditeur, dont le procès contre Apple s’éternise. L’entreprise est vent-debout contre la « taxe Apple », les fameux 30 % de commission sur les tous les achats réalisés sur l’App Store.

    | Commission de 30 % : Apple et Epic bientôt devant la Cour Suprême

    Comme le signale The Verge, Epic demande à la Cour Suprême d’intervenir dans la procédure d’appel en cours et que nous relations dans notre actualité du 11 août. Le studio souhaite notamment que la Cour vienne éclaircir des points sur les problèmes antitrust soulevés par le procès. Apple, de son côté, souhaite que les changements imposés à son App Store par les premières instances, soient jetés aux oubliettes.

    Signe de haute tension pour Epic, le studio annonce également licencier 16 % de sa force de travail, soit 900 personnes. Dans un billet, son président, Tim Sweeney, l’a reconnu : « Depuis un certain temps, nous dépensons beaucoup plus d’argent que nous n’en gagnons ».

    À ces 900 personnes, il faut en ajouter 250 via deux cessions : la revente du site de musique Bandcamp, ainsi que la scission de la société SuperAwesome, spécialisée dans le markéting.

    Source : nextinpact.com

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    Apple semble être la seule entreprise à ne pas s’intéresser outre mesure aux conséquences de la montée en puissance ChatGPT. Pendant que Google et Microsoft multiplient les projets pour ravir la vedette à OpenAI, la firme de Cupertino brille par son silence.

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    Mais les choses pourraient très prochainement commencer par bouger du côté de la firme et principalement pour son assistant Siri. Lors du sommet sur l’IA organisé par l’entreprise le mois dernier, de nombreuses informations ont indiqué que plusieurs de ses ingénieurs, y compris des membres de l’équipe Siri, testaient des concepts générateurs de langage. Ce qui voudrait finalement dire qu’Apple n’est pas si désintéressé par l’IA générative comme on l’aurait cru.

    Connue pour être une marque avant-gardiste, Apple a donné l’impression à de nombreux observateurs qu’elle ne comptait pas (encore) se lancer dans la course à l’IA. Pour preuve, la société n’a jusque-là pas évoqué un projet grandeur nature dans le domaine de l’IA générative.

    Toutefois, comme le rapporte à présent BGR, la donne pourrait changer. Pour marquer son entrée sur ce nouveau marché, Apple prévoirait une refonte de son assistant Siri. Lancée il y a de cela dix ans, cette intelligence artificielle n’a que faiblement évolué.

    Elle aura certes, comme Chat GPT le fait actuellement, donné des idées au secteur avec l’arrivée sur le marché de Google Assistant et d’Amazon Alexa. Néanmoins, ses fonctions premières comme aider les utilisateurs à allumer ou éteindre les lumières, créer des rappels ou répondre à des appels paraissent aujourd’hui dépassées.

    Ainsi, à l’ère actuelle où l’IA générative bat tous les records d’audience dans les médias, le bon sens souhaiterait qu’Apple réinvente Siri. Mais cela ne sera pas une tâche facile. En effet, comme le souligne John Burkey, ancien ingénieur ayant travaillé sur l’assistant virtuel, Siri présente une « conception encombrante qui rendait l’ajout de nouvelles fonctionnalités fastidieux ».

    Comme sus évoqué, l’intégration de nouvelles fonctionnalités de type Chat GPT dans Siri ne sera pas une mince affaire. Cela ne remet toutefois pas en doute le savoir-faire ni le génie des ingénieurs de la société. Mais la potentielle mue de Siri pourrait bien se heurter à sa propre conception, qui aujourd’hui se révèle être un gros handicap.

    En effet, si l’on se réfère aux propos de John Burkey, les vastes connaissances de Siri en ont fait « une grosse boule de neige, car si quelqu’un veut ajouter un mot à la base de données de Siri, il va dans une grosse pile ». L’ingénieur chargé entre-temps d’améliorer l’assistant virtuel, en 2014, confesse par là s’être heurté à la complexité de l’architecture de Siri.

    Les ingénieurs actuels, s’ils tiennent à réussir ce pari, devront donc se frotter à l’importante base de données de Siri. Celle-ci contiendrait une liste impressionnante de mots dans près de deux douzaines de langues. À l’évidence, le chantier s’annonce titanesque, car il faudrait reconstruire de fond en comble la base de données de Siri.

    Dans tous les cas, il est déjà heureux de savoir que chez Apple, on travaille activement à l’amélioration de Siri afin qu’il puisse s’imprégner plus facilement du contexte dans lequel il est appelé à évoluer. Cela devrait, in fine, offrir aux utilisateurs des conversations dignes de ce nom.

    Sources: https://www.fredzone.org/lassistant-virtuel-dapple-pourrait-a-lavenir-integrer-des-fonctionnalites-de-type-chatgpt-rcj753
    et: https://bgr.com/tech/apple-engineers-are-testing-chatgpt-like-features-for-siri/

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    Ça fait des Chocapic

    Apple a annoncé hier un changement majeur : les sauvegardes iCloud vont pouvoir être chiffrées de bout en bout. La décision, attendue depuis des années, est saluée par les ONG et provoque la déception du FBI. Elle pourrait également faire tache d’huile dans l’industrie.

    Chez Apple, plusieurs services bénéficient du chiffrement de bout en bout. C’est le cas d’iMessage depuis longtemps, Apple ne pouvant lire les échanges entre ses utilisateurs. Mais ce n’est plus vrai dès lors que la sauvegarde iCloud est activée, ce qu’elle est par défaut via le compte Apple, le même assurant la synchronisation des données entre les appareils.

    Le problème a toujours été le même et revient régulièrement sur le tapis. Ce fut le cas par exemple lors du massacre de San Bernardino (voir notre récapitulatif), quand l’iPhone 5C du terroriste fut retrouvé. Les espoirs étaient alors que la sauvegarde iCloud avait été laissée active, ce qui aurait permis – via un mandat délivré par un juge – de réclamer la copie des données. Le FBI avait vite déchanté. On se souvient du bras de fer qui avait alors eu lieu entre le Bureau et Apple et qui avait failli se régler devant les tribunaux. Jusqu’à ce que le FBI annonce ne plus avoir besoin de l’entreprise : il avait acheté une faille de sécurité lui permettant d’entrer dans l’iPhone.

    Dans un contexte de volonté politique de freiner le chiffrement de bout en bout pour faciliter le travail des forces de l’ordre – en peine avec la généralisation progressive de cette méthode – l’annonce d’Apple est un grand chambardement. D’autant qu’elle n’est pas la seule, puisque l’entreprise a présenté deux autres mesures.

    Chiffrement : ce qui change

    Actuellement, iCloud chiffre de bout en bout 14 catégories de données, dont les mots de passe du Trousseau et les données de Santé. Ces informations ne peuvent donc pas être lues, y compris par les forces de l’ordre équipées d’un mandat. Avec le changement, ce nombre passe à 23, incluant les photos, les notes et les fameuses sauvegardes.

    Apple précise dans son communiqué que les seules catégories majeures de données non comprises dans le chiffrement de bout en bout sont les données de Mail, Contacts et Calendrier « à cause du besoin d’interopérabilité » avec les autres systèmes véhiculant ce type de données.

    « La sécurité renforcée des données utilisateurs est plus urgente que jamais, comme démontré dans le rapport "The Rising Threat to Consumer Data in the Cloud" publié aujourd’hui. Les experts indiquent que le nombre total de fuites de données a plus que triplé entre 2013 et 2021, exposant 1,1 milliard d’enregistrements personnels à travers la planète en 2021 seulement. De manière croissante, les entreprises du secteur technologique réagissent à cette menace grandissante par l’implémentation du chiffrement de bout en bout dans leurs offres », a ainsi déclaré Apple. En clair, une brèche pourrait se produire chez Apple, qui préfère donc prendre les devants.

    Un exercice de communication intéressant, sur une base d’actions concrètes qui interviennent dans le sillage de plusieurs taches, entre l’épine Pegasus et d’autres évènements, comme la recherche par le gouvernement français d’un nouveau téléphone sécurisé. L’annonce intervient également après l’arrivée, sur iOS 16, d’un mode Isolement conçu pour renforcer la sécurité.

    Un chiffrement optionnel

    À compter d’iOS 16.2 (en release candidate), les utilisateurs pourront se rendre dans Réglages > iCloud pour découvrir une nouvelle ligne. Baptisée « Protection avancée des données », elle permettra d’activer le chiffrement de bout en bout pour les catégories supplémentaires. Car oui, il s’agira d’une option, exactement comme dans WhatsApp à l’heure actuelle.

    Apple va devoir se livrer à un autre exercice de communication, puisque l’activation de cette fonction ne sera pas anodine : en cas de perte du mot de passe, les données seront irrémédiablement perdues, comme dans tout service s’appuyant sur le chiffrement de bout en bout.

    Actuellement, on peut en effet définir un contact habilité à fournir un code de secours en cas de problème ou récupérer une clé de secours à 28 caractères fournie par Apple. Mais aucune de ces solutions ne pourra plus fonctionner une fois l’option activée. C’est donc une arme à double-tranchant et l’entreprise devra expliquer clairement les avantages et inconvénients de ce chiffrement de bout en bout quasi généralisé.

    Cette fonction ne sera pas disponible tout de suite. D’ici la fin de l’année, elle sera active aux États-Unis. Le reste du monde devra attendre le début d’année prochaine, sans plus de précision pour l’instant.

    […]

    Source et suite : nextinpact.com

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    Qui a dit que les loups ne se mangeaient pas entre eux ?

    Au 21ème siècle, ça se fait très bien…