La lune, future guerre des étoiles ?
-
Des astronautes chinois ajoutent un bouclier anti-débris à la station spatiale Tiangong lors d’une sortie dans l’espace de 8 heures (vidéo)
C’était la 19e fois que les taïkonautes à bord du Tiangong effectuaient une activité extravéhiculaire.
Deux taïkonautes ont effectué leur première sortie dans l’espace à bord de la station spatiale chinoise Tiangong, selon l’Agence spatiale habitée chinoise (CMSA).
Deux membres de l’équipage de Shenzhou-20 ont réalisé la première sortie extravéhiculaire (EVA) de la mission jeudi 22 mai. Le duo a travaillé pendant huit heures à l’extérieur du laboratoire chinois en orbite terrestre basse, terminant sa mission à 4 h 49 HAE (8 h 49 GMT ; 16 h 49 heure locale de Pékin). Les astronautes chinois Chen Dong et Chen Zhongrui ont été les astronautes assignés à la sortie extravéhiculaire, tandis que leur coéquipier Wang Jie a assisté depuis Tiangong les opérateurs de mission coordonnant la mission sur Terre.
Dong et Zhongrui ont quitté la station spatiale par la cabine du nœud du module Tianhe, marquant la première fois que ce sas a été utilisé pour une EVA depuis que Tiangong est devenu opérationnel.
-
Fin de mission d’une sonde lunaire japonaise
La sonde japonaise Resilience devait se poser sur la Lune jeudi soir mais sa descente ne s’est pas passée comme prévu.
L’atterrisseur lunaire RESILIENCE intégré à l’adaptateur de lancement Falcon 9 de SpaceX.Les dirigeants de ispace, la société privée japonaise qui tentait de poser une sonde sur la Lune, ont annoncé vendredi «mettre fin à la mission» après avoir perdu le contact avec l’engin pendant la phase d’atterrissage.
La sonde, nommée Resilience, devait se poser sur la Lune aux alentours de 19 h 17 GMT (21 h 17 en Suisse) jeudi. «Resilience a quitté l’orbite de la Lune pour commencer à descendre, passant d’une altitude d’environ 100 km à environ 20 km, puis a commencé à allumer son moteur pour ralentir», a expliqué Takeshi Hakamada, le PDG d’ispace lors d’une conférence de presse.
«Nous avons confirmé que la position de l’atterrisseur s’était déplacée pour devenir presque verticale. Puis la télémétrie a été perdue et après l’heure prévue de l’atterrissage, nous n’avons pas été en mesure de recevoir des données confirmant son atterrissage», a-t-il ajouté.
«Nous estimons qu’il est hautement probable que notre sonde ait effectué un atterrissage brutal sur la surface de la Lune. Après la perte de communication, nous avons essayé de redémarrer l’atterrisseur, mais nous n’avons pas pu rétablir la communication. Nous avons donc décidé de mettre fin à la mission», a-t-il précisé.
Il y a deux ans, l’entreprise avait déjà mené une première tentative d’alunissage qui s’était soldée par un crash.
La sonde Resilience avait été lancée en janvier depuis les Etats-Unis en même temps que le robot spatial américain Blue Ghost de Firefly Aerospace, mais les deux appareils n’ont pas suivi la même trajectoire et n’ont donc pas mis le même temps à rejoindre le satellite naturel de la Terre. Blue Ghost avait aluni sans encombre début mars.
La sonde japonaise transportait notamment un rover, des instruments scientifiques développés par d’autres entreprises, et une maquette de maison réalisée par un artiste suédois, Mikael Genberg. L’objectif affiché par ispace était d’effectuer diverses démonstrations technologiques.
Parallèlement, une autre start-up japonaise, Space One, tente de devenir la première entreprise privée du pays à mettre un satellite en orbite. Lors de sa dernière tentative, en décembre, la fusée a bien décollé, mais l’entreprise a dû interrompre la mission après que l’engin a été vu en train de perdre de l’altitude en tournoyant.
Source et plus: https://www.lematin.ch/story/espace-incertitudes-autour-de-l-etat-d-une-sonde-lunaire-japonaise-103359400
-
La sonde résilience devait déposer une maquette de maison sur la lune
Baptisé Moonhouse, ce projet «artistique» avait été imaginé par le Suédois Mikael Genberg, il y a plus de vingt-cinq ans. Son compatriote Christer Fuglesang a d’ailleurs déjà emmené une Moonhouse avec lui lors de son séjour au sein de l’ISS. Désormais, des entreprises privées cherchent à offrir des opportunités d’exploration spatiale plus fréquentes et moins coûteuses que celles menées par les divers gouvernements.
Conçue pour résister aux conditions particulières de la Lune, la petite maquette de 12 cm sur 10 cm sur 8 cm ne résisterait sûrement pas à une explosion. Espérons, dans ce cas, que ce soit juste un problème de signal.