La lune, future guerre des étoiles ?
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L’espace c’est grand ! Voire même : infini
L’article n’en parle absolument pas, mais l’est pas impossible que ces attaques de brouillage soit contre des satellites positionnés au dessus du territoire russe où pas loin.Disons que voilà quoi : ça joue le jeu du “c’est lui qu’a commencé” et autre “jveux un prix nobel de la paix”
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C’est bien possible, mais ça reste intéressant de connaitre des choses dont personne ne parle, en temps normal.

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Retirer une cinquantaine d’objets en orbite réduirait de moitié le danger posé par les débris spatiaux.
Une nouvelle étude présentée au Congrès international d’astronautique de Sydney révèle que la majorité des débris spatiaux les plus préoccupants en orbite terrestre basse (LEO) sont d’anciennes fusées soviétiques et russes datant d’avant 2000.
Selon Darren McKnight (LeoLabs), 76 % des 50 objets les plus risqués ont plus de 25 ans et 88 % sont des corps de fusées. Ces débris orbitent entre 700 et 1 000 km d’altitude et représentent une menace majeure de collisions en chaîne (syndrome de Kessler).
Top 10 des objets les plus dangereux1 Fusée russe SL-16 (2004)
2 Satellite européen Envisat (2002)
3 Fusée japonaise H-II (1996)
4 Fusée chinoise CZ-2C (2013)
5–10. Diverses fusées soviétiques/russes et chinoises.
Répartition par origineRussie/URSS : 34 objets
Chine : 10
États-Unis : 3
Europe : 2
Japon : 1
Une tendance inquiétanteDepuis janvier 2024, 26 nouveaux corps de fusées ont été abandonnés en orbite basse pour plus de 25 ans, dont 21 par la Chine.
Cela viole la règle internationale des 25 ans, censée garantir la rentrée atmosphérique naturelle des débris.
La Chine continue de laisser en orbite les étages supérieurs de ses fusées, notamment ceux utilisés pour lancer ses mégaconstellations Guowang et Thousand Sails, augmentant considérablement le risque de collisions futures.
️ Raisons techniquesCertaines fusées chinoises ne peuvent pas rallumer leurs moteurs pour se désorbiter, ou manquent de carburant réservé à cette manœuvre. Pourtant, les modèles récents comme la Longue Marche 5 montrent que la Chine possède la technologie nécessaire mais ne l’applique pas systématiquement.
Une lueur d’espoirLes chercheurs ont calculé que :
Supprimer les 10 objets les plus dangereux réduirait le risque de création de débris de 30 %.
Supprimer les 50 le réduirait de 50 %.
Des entreprises comme Astroscale (Japon) testent des technologies d’élimination active des débris, mais ces missions restent rares et coûteuses.
McKnight conclut : malgré les progrès possibles, les nouveaux débris apparaissent plus vite qu’ils ne peuvent être retirés. -
11 ème vol d’essai de Starship et de super Heavay
Décollage à 3H02, déploiement de la “charge” à 3h21, rentrée 3h38, descente 3h55, fin de superheavy

Les 33 moteurs du monstreLe Starship la plus grande et la plus puissante , la fusée jamais construite, a réussi un vol d’essai suborbital aujourd’hui (13 octobre), faisant suite à un succès similaire fin août.
La mission d’aujourd’hui, qui a décollé de la base stellaire de SpaceX, dans le sud du Texas, était le onzième vol d’essai du programme Starship. C’était également le dernier lancement de la version actuelle du véhicule géant, qui sera bientôt remplacé par une variante encore plus grande. Et ce chant du cygne fut mémorable.
Le programme Artemis est ainsi devenu possible tel que prévu, avec des orbites autour de la lune et dans un second temps un alunissage à la clef.
SpaceX prévoit de ramener Super Heavy et Ship sur la rampe de lancement après chaque vol, en les rattrapant grâce aux bras en forme de baguettes de la tour de lancement. Cette stratégie, que SpaceX a déjà démontrée à trois reprises avec Super Heavy, mais pas encore avec Ship, permettra une inspection et un vol ultra-rapides, permettant potentiellement à Starship de décoller plusieurs fois par jour depuis un seul site, selon Elon Musk.
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Je viens de regarder ses mensurations, elle est plus charpentée que la Saturn V mais ça reste dans les mêmes ordres de grandeurs.
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Le prochain vaisseau lunaire de la NASA atteint la dernière étape avant le pas de tir
Le vaisseau spatial Orion, qui transportera quatre personnes autour de la Lune, est arrivé à l’intérieur du caverneux bâtiment d’assemblage de véhicules du centre spatial Kennedy de la NASA en Floride tard jeudi soir, prêt à être empilé sur sa fusée pour le lancement au début de l’année prochaine.

Le vaisseau spatial Orion de la NASA se dirige vers le bâtiment d’assemblage des véhicules jeudi soir au Kennedy Space Center, en FlorideLe transfert, effectué tard dans la nuit, a parcouru environ 10 kilomètres d’une installation à l’autre du port spatial de Floride. La NASA et ses sous-traitants poursuivent les préparatifs de la mission Artemis II après que la Maison Blanche a approuvé le programme à titre exceptionnel pour permettre aux équipes de travailler pendant la fermeture des services gouvernementaux, qui a débuté le 1er octobre.
Ces travaux soutenus pourraient permettre à Artemis II de décoller dès le 5 février prochain. Les astronautes Reid Wiseman, Victor Glover, Christina Koch et Jeremy Hansen seront les premiers humains à voler à bord du vaisseau spatial Orion , un véhicule en développement depuis près de deux décennies. L’équipage d’Artemis II marquera l’histoire lors de son vol de dix jours en devenant le premier à se rendre à proximité de la Lune depuis 1972.

Le vaisseau spatial Orion, avec son système d’abandon de lancement et ses panneaux en ogive installés, est visible le mois dernier à l’intérieur de l’installation du système d’abandon de lancement au centre spatial Kennedy, en FlorideSource et plus: https://arstechnica.com/space/2025/10/nasas-next-moonship-reaches-last-stop-before-launch-pad/
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“Sean le crétin”: vives tensions entre Musk et la Nasa autour du programme lunaire américain
Le patron de SpaceX, Elon Musk, s’en est pris frontalement mardi à l’administrateur par intérim de la Nasa après que ce dernier a évoqué lundi la possibilité de se passer de son entreprise pour retourner sur la Lune.
“Sean le crétin est en train d’essayer de tuer la Nasa!”, a lancé le multimilliardaire sur son réseau social X, à propos de Sean Duffy, ministre des Transports de Trump chargé de la gestion par intérim de l’agence spatiale. La veille, M. Duffy avait annoncé sur la chaîne Fox News qu’il allait relancer les appels d’offres pour la mission lunaire Artémis 3 qui prévoit le retour des Américains sur la Lune, citant les retards pris par SpaceX dans le développement de sa mégafusée Starship.
“J’adore SpaceX. C’est une entreprise incroyable. Le problème, c’est qu’ils sont en retard. Ils ont repoussé leurs délais et nous sommes en compétition avec la Chine”, avait-il justifié. Cette décision faisait suite aux critiques croissantes d’experts avertissant que Starship, dont une version modifiée doit servir d’alunisseur, ne serait pas prête à temps.
Des accusations balayées par Elon Musk sur X, qui a assuré que sa fusée “finira par réaliser toute la mission lunaire”, son entreprise avançant “à la vitesse de l’éclair par rapport au reste de l’industrie spatiale”. Après plusieurs reports, la mission Artémis 3 est à présent prévue par la Nasa pour la mi-2027, une date qui selon des experts est intenable, SpaceX devant encore braver d’immenses défis techniques avant que sa fusée ne soit prête à une telle mission.
Le temps presse
Or, le temps presse, les États-Unis s’étant engagés dans une compétition spatiale avec la Chine, Pékin ambitionnant également d’envoyer des hommes sur la surface lunaire… d’ici 2030. La Nasa pourrait donc recourir à un autre alunisseur – développé par l’entreprise concurrente Blue Origin de Jeff Bezos ou d’autres – pour aller plus vite.
Ces tensions entre le patron de SpaceX et Sean Duffy surviennent par ailleurs sur fond de tractations quant au futur administrateur permanent de la Nasa. L’homme d’affaires Jared Isaacman, un proche d’Elon Musk, qui avait été choisi en premier lieu par Donald Trump, a été écarté fin mai, peu avant que n’éclate au grand jour la brouille entre le président et le patron de SpaceX. Mais selon des informations de presse, le président envisagerait de le renommer, ce à quoi s’opposerait M. Duffy, qui souhaiterait garder la gestion de la Nasa.
Les chinois doivent bien rigoler, même s’ils doivent aussi bosser comme des malades pour remporter la course.
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La Chine envoie un nouvel équipage sur sa station spatiale

Le vaisseau spatial Shenzhou-21 avec trois astronautes à bord s’est arrimé à la station spatiale chinoise Tiangong moins de quatre heures après avoir été propulsé vendredi par la fusée Longue Marche-2F depuis un pas du nord-ouest du pays.
L’arrimage a eu lieu à 19h22 GMT, selon l’agence publique Chine Nouvelle. L’engin avait décollé depuis le centre de lancement de satellites de Jiuquan, situé dans une zone désertique du nord-ouest de la Chine, à 23h44 locales (15h44 GMT).
Les trois astronautes de Shenzhou-21 doivent remplacer l’équipage actuel de Shenzhou-20, qui rentrera sur Terre d’ici quelques jours. Leur mission durera six mois et vise notamment à mener des expériences scientifiques. Ils doivent également effectuer des sorties dans l’espace et installer des boucliers anti-débris à l’extérieur de Tiangong.
L’ingénieur Wu Fei, tout juste 32 ans, est en passe de devenir le plus jeune astronaute chinois à partir en mission dans l’espace. Il s’est dit jeudi devant la presse “incroyablement chanceux” de participer à l’aventure.
L’équipage sera dirigé par le pilote Zhang Lu, 48 ans, qui avait déjà participé à la mission Shenzhou-15. Ils seront épaulés par Zhang Hongzhang, spécialiste de charge utile et âgé de 39 ans.
Quatre souris
Quatre souris - deux mâles et deux femelles - font également partie du voyage et serviront pour les premières expériences menées en orbite par la Chine sur des rongeurs.
Avant leur départ, les astronautes, vêtus de leurs combinaisons blanches, avaient été salués par leurs collègues et leurs familles dans les rues du centre de lancement, construit en plein désert et aux airs de petite ville, avec restaurants, immeubles d’habitation et écoles.
La Chine a considérablement développé ses programmes spatiaux depuis une trentaine d’années, injectant des milliards d’euros dans ce secteur afin d’arriver au niveau des Etats-Unis, de la Russie ou de l’Europe.
Tiangong en est un projet emblématique. La construction de la station a été achevée en 2022 et elle devrait être opérationnelle au total pendant au moins dix ans.
Conquête spatiale en solitaire
Devenue une puissance de l’espace, la Chine avait posé en 2019 un engin spatial (la sonde Chang’e-4) sur la face cachée de la Lune, une première mondiale. Elle avait aussi fait atterrir en 2021 un petit robot sur Mars.
La Chine est formellement exclue de la Station spatiale internationale (ISS) depuis 2011, date à laquelle les Etats-Unis ont interdit à la Nasa de collaborer avec Pékin. Cela a poussé le géant asiatique à développer son propre projet de station spatiale.
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Des débris spatiaux pourraient avoir heurté un vaisseau spatial chinois en orbite terrestre basse.
Trois astronautes chinois devaient quitter la station spatiale Tiangong, rentrer dans l’atmosphère et atterrir mercredi dans le désert reculé de Mongolie-Intérieure. Cependant, les autorités ont ordonné à l’équipage de rester à bord de la station le temps que les ingénieurs examinent un problème potentiel avec leur module d’atterrissage.
L’Agence spatiale chinoise habitée, gérée par l’armée du pays, a annoncé ce changement mardi soir dans un bref communiqué publié sur Weibo , la plateforme de médias sociaux chinoise.
« Le vaisseau spatial habité Shenzhou 20 est soupçonné d’avoir été percuté par de petits débris spatiaux », indique le communiqué. « Une analyse d’impact et une évaluation des risques sont en cours. Afin de garantir la sécurité et la santé des astronautes ainsi que le succès de la mission, il a été décidé de reporter la mission de retour de Shenzhou 20, initialement prévue le 5 novembre. »
Ce que nous savons
Les astronautes de la mission Shenzhou 20 sont arrivés à la station Tiangong en avril. Leurs remplaçants, à bord de la mission Shenzhou 21, se sont amarrés à Tiangong vendredi, portant temporairement l’équipage de la station à six personnes. Après plusieurs jours d’opérations conjointes, les six astronautes ont procédé à une cérémonie de passation de commandement mardi matin afin de transférer officiellement le commandement de la station à la nouvelle équipe.
Moins de 24 heures plus tard, les autorités chinoises ont décidé d’annuler le départ de Shenzhou 20 de Tiangong. Le communiqué de l’Agence spatiale chinoise n’a pas précisé quelle partie du vaisseau Shenzhou 20 avait été endommagée, quels éléments avaient conduit les ingénieurs à soupçonner des débris spatiaux d’être à l’origine de l’incident, ni la durée du report du départ.
Le vaisseau comporte trois sections, avec une capsule d’atterrissage placée entre les quartiers d’habitation de l’équipage et un module de propulsion et d’alimentation. Les modules se séparent avant la rentrée atmosphérique, et le vaisseau se dirige vers un atterrissage assisté par parachute tandis que les autres éléments se désintègrent lors de la rentrée.
L’équipage de Shenzhou 20 est commandé par Chen Dong, astronaute chevronné et ancien pilote de chasse chinois, qui effectue son troisième vol spatial. Deux novices en la matière, Chen Zhongrui et Wang Jie, attendent également leur retour sur Terre après six mois en orbite.
Il est rare que la Chine révèle un problème en cours de mission spatiale. Les opérations à bord de la station spatiale chinoise Tiangong se sont déroulées sans incident majeur depuis le début des visites d’équipages en 2021, mais les autorités chinoises étaient conscientes du risque lié aux débris spatiaux. Les astronautes de Shenzhou 20 ont effectué quatre sorties extravéhiculaires à l’extérieur de Tiangong durant leur mission. Selon les comptes rendus officiels chinois, toutes ces sorties visaient à renforcer le blindage externe de la station afin de la protéger des impacts de débris spatiaux.
La station a subi une panne de courant partielle après qu’un débris spatial a percuté l’un de ses panneaux solaires en 2023, ce qui a nécessité plusieurs sorties extravéhiculaires l’année dernière pour effectuer des réparations. S’en est suivie une série de sorties extravéhiculaires pour installer ce que les médias d’État chinois ont appelé des « dispositifs de protection contre les débris spatiaux » à l’extérieur du complexe.
La Station spatiale internationale, dirigée par les États-Unis et la Russie, a également connu des incidents avec de petits fragments de débris spatiaux. L’un de ces incidents s’est produit en 2021, lorsqu’un débris d’à peine 1 millimètre – trop petit pour être suivi depuis le sol – a percuté le bras robotique de la station, construit par le Canada . L’impact n’a pas affecté le fonctionnement du bras, mais un objet aussi petit se déplaçant à près de 8 kilomètres par seconde pourrait causer des dommages s’il heurtait une zone plus sensible.
Rien n’indiquait dans l’immédiat en provenance de Chine que les ingénieurs pourraient juger le vaisseau Shenzhou 20 impropre à la rentrée atmosphérique et à l’atterrissage. Si le vaisseau est endommagé de manière irréparable, les autorités disposent d’un vaisseau et d’une fusée de secours Shenzhou qui pourraient être lancés pour une mission de sauvetage depuis le centre spatial chinois de Jiuquan, une base isolée dans le désert de Gobi, au nord-ouest de la Chine.
Ça me fait penser un peu à la lutte drones/tank entre l’Ukraine et la russie…

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@duJambon moi ça me rappelle Columbia, là au moins il y a prise en compte d’un éventuel péril.
