[Dossier] [Critique] Avatar : La voie de l'eau
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Dans un sens tu as raison. Pourquoi attendre autant ?
Ma théorie est que Cameron doit vouloir superviser le transfert du master et qu’il n’a pas le temps nécessaire.J’espère que ce sera à la hauteur.
Tu l’auras juste avant de mater le 2 si tt va bien
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Avatar 2: Une nouvelle Bande annonce pour le retour sur Pandora
La suite du plus grand succès de tous les temps (aka Avatar ) sort sur nos écrans le 14 décembre. Disney vient de dévoiler une nouvelle bande-annonce spectaculaire.
Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, Avatar: la voie de l’eau raconte l’histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu’ils endurent. Réalisé par James Cameron, produit par icelui et Jon Landau via Lightstorm
Entertainment, le film met en vedette Sam Worthington, Zoe Saldaña, Sigourney Weaver, Stephen Lang et Kate Winslet. D’une durée de 3h10, en salles le 14 décembre prochain. Sorti en 2009 Avatar est devenu le plus grand succès de l’histoire du cinéma, avec 2,9 milliards de dollars de recettes.
Preuve que l’enthousiasme est toujours vivace en France: la ressortie du premier volet remasterisé pour quelques jours, fin septembre, a attiré plus de 500.000 spectateurs dans les salles françaises. (Dont @violence bien sur, j’ai pris un pied d’enfer )
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Critique Avatar: La voie de l’eau
Il y a 13 ans, James Cameron avait jeté un colossal pavé dans la mare du cinéma, provoquant un tsunami dont les ondes se font encore sentir aujourd’hui. Avec Avatar, il n’avait pas seulement réalisé un film révolutionnaire, il a aussi forcé l’industrie — jusqu’aux exploitants — à adopter la 3D et donc à se moderniser en profondeur, incitant quasiment toute la planète à s’équiper de projecteurs numériques. En inventant des outils sur mesures pour donner vie à l’histoire qu’il avait à raconter, il a aussi légué ces mêmes outils à une profession qui les a utilisés avec plus ou moins de discernement. On ne peut pas dire que la 3D ait été un succès. À part quelques exceptions (Martin Scorsese ou Ang Lee, qui ont vraiment pensé leurs films en 3D), la plupart des metteurs en scène se sont contentés de convertir les leurs en postproduction après avoir les avoir saupoudrés de quelques paresseux effets de jaillissement.
Aujourd’hui, l’image de synthèse a été surexploitée au point de lasser le spectateur, incitant des gens comme Christopher Nolan à inverser la vapeur et revenir aux effets réels (comme de détruire un vrai
Boeing 747 dans Tenet). De fait, la médiocrité essentielle des franchises Marvel fait du tort au cinéma à vocation spectaculaire, et on peut comprendre les préjugés défavorables d’une partie du public vis-à-vis d’Avatar 2. C’est oublier que Cameron ne fait rien comme les autres: il pense et voit plus grand, à tous les points de vue, et les moyens colossaux qu’il déploie pour rendre crédible un monde totalement virtuel sont à la mesure de son ambition. Le résultat, tel qu’il apparait dans Avatar 2: la voie de l’eau, est une réussite éclatante.Sur le fond, l’histoire est à la fois classique et visionnaire. Cameron reprend les éléments du premier, mais en ayant pris soin de réfléchir à ce qu’ils impliquent aujourd’hui, où les préoccupations écologiques prennent une importance majeure et où l’héroïsme n’est plus le monopole du mâle dominant. Le film est donc une fable sur la nécessité de vivre en harmonie avec son environnement, et un avertissement sur ce qui peut arriver dans le cas contraire. Ici, Jake Sully et sa famille connaissent une vie heureuse dans leur forêt luxuriante, lorsque débarque une expédition de terriens décidés à exploiter par la force les ressources de la planète dont ils ont été expulsés dans le précédent film. Une armée les accompagne avec à leur tête le colonel Quaritch (Stephen Lang), obsédé à l’idée de capturer Jake Sully, qui dirige la rébellion. Pour éviter de mettre en danger les habitants de la forêt, Sully choisit de disparaître avec sa famille et trouve refuge auprès d’une tribu qui vit au bord de la mer. La famille apprend à se familiariser avec ce nouvel élément en attendant l’inévitable irruption de Quaritch et de sa troupe.
Ce récit qui opère une synthèse de tous les genres (western, drame familial, récit d’apprentissage, film de guerre), prend une dimension supérieure grâce à son contexte inédit. Cameron est un prodigieux inventeur d’univers, et de ce point de vue, il n’a qu’un égal, c’est Hayao Miyazaki, auquel il rend hommage en développant certaines de ses idées visuelles. Le résultat est particulièrement convaincant dans la deuxième heure, qui invite à découvrir un univers aquatique prodigieux, mais n’incite pas moins à nous intéresser à notre propre environnement, même s’il est en train de partir en cendres. Ici, la flore et la faune vivent dans une harmonie presque trop belle pour être crédible (quasiment aucune plante ou aucun animal agressif), mais elle sert à accentuer le contraste avec la nature prédatrice des humains. L’inévitable conflit se déroule au cours de la spectaculaire (le mot est faible) dernière heure, où les humains déploient un arsenal monstrueux (et probablement fonctionnel, Cameron étant capable de les avoir fait réaliser en vrai pour les tester).
Contrairement aux scènes d’action de chez Marvel qui ont pour seule justification d’avoir été programmées à intervalles réguliers par des fonctionnaires du marketing, les scènes d’action font ici avancer l’histoire jusqu’à une conclusion effarante qui compile les moments les plus forts d’Aliens et de Titanic — le cinéaste aurait eu tort de se priver de bonnes idées sous prétexte qu’il les a déjà exploitées. Techniquement, Cameron a inventé de nouveaux outils, et en a perfectionné d’autres comme le HFR. Mais là où Ang Lee expérimentait sans convaincre avec son défilement à 120 images par seconde dans Gemini man, Cameron réussit à imposer différentes vitesses de défilement de façon indétectable pour offrir une expérience sensorielle totalement inédite et euphorisante. De la même façon, la 3D est immersive au point qu’on l’oublie pour se fondre dans l’image et le récit. Même l’apparence des navis, qui a pu susciter quelques commentaires goguenards de la part des sceptiques, s’oublie pour laisser vivre les personnages, magistralement interprétés.
À la fois exigeante, militante et généreuse, l’approche de Cameron prouve que lorsqu’il est bien pensé, le cinéma de divertissement peut être non seulement estimable, mais générateur de progrès, et il faut espérer que son exemple suscitera un sursaut de qualité au sein d’une industrie qui en a bien besoin.
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Sortie de projo
Pffiou
Je viens de sortir de la séance et juste ouaaaa.
Oui le scenario est classique mais dans le bon sens du terme (à l’ancienne), oui le film est assez long malgré que je n’'ai pas vu le temps passé car trop content de retrouver Pandora - le film prends son temps et est coupé en trois actes (proposition des enjeux, présentation du nouvel univers, l’affrontement) mais diable que c’est beau, techniquement c’est une dinguerie : les SFX et la 3D tue et met au tapis toutes les 3D merdiques passées en post prod qu’on nous fait bouffer depuis plusieurs années, l’univers est magique.
Bref, j’ai passé un très bon moment.
Merci James
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Trop hâte, je voulais mater la chose ce mercredi, j’ai laissé tomber (bronches encombrées )…je vais plutôt mater Violent Night sur le coup lol.
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tudikoi Ciné-Séries Club Rebelle Windowsien Torrent user DDL PW Addicta répondu à Ashura le dernière édition par
@Ashura a dit dans [Dossier] [Critique] Avatar : La voie de l'eau :
@Violence bonne nouvelle, hâte que le bluray sorte
Au printemps , parce que là il fait trop froid
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Vu hier et bah c’est un navet emballé dans moult effets spéciaux. 13 ans pour en arriver là. C’est le deuxième sur 5, ça promet!
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@Pluton9 La “suprématie” des américains dans l’univers (et même le métavers), n’est pas nouvelle dans l’univers du cinéma, heureusement, il y a le spectacle pour compenser un peu la propagande…
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@duJambon
Ce n’est pas “suprématie” américaine qui me gène là, c’est l’absence totale d’histoire. Ça manque de rythme, ça manque de renouvellement comme si le colonel trucmuche était le seul méchant de la planète, on le ressuscite pour en faire un beauf sans caractère, exit Eywa, la narration trop présente est plan-plan, trop de maori chez le peuple de l’eau. Bref, beaucoup de technique sans imagination, ça donne pas grand chose. -
@Pluton9 a dit dans [Dossier] [Critique] Avatar : La voie de l'eau :
Vu hier et bah c’est un navet emballé dans moult effets spéciaux. 13 ans pour en arriver là. C’est le deuxième sur 5, ça promet!
Ouucch tu es dure quand même, mais pourquoi pas ?
Je respecteIl n’a pas fallu 13 ans de conception, mais quand on voit le défi technique que cela a été de le concevoir et le rendu à l’écran. On comprend mieux le pourquoi du comment.
@Pluton9 a dit dans [Dossier] [Critique] Avatar : La voie de l'eau :
c’est l’absence totale d’histoire
Elle est classique, mais pas absente loin de là (je ne développerais pas tout). Je l’ai trouvée intéressante cette fuite en avant avec la famille au centre de celle-ci. Étant parent, ça m’a bcp parlé, tout en sachant que cette fuite n’est pas la solution. Grâce à elle on voit un autre visage de Pandora avec une nouvelle faune et flore. On découvre dans le deuxième acte, le peuple Metkayina ainsi que leurs usages, une nouvelle vision de leur connexion à Eywa ,etc. Il n’y a presque pas d’action à proprement parlé dans cet acte (milieu du film), mais c’est là que la magie opère, en tout cas de mon point de vue.
@Pluton9 a dit dans [Dossier] [Critique] Avatar : La voie de l'eau :
comme si le colonel trucmuche était le seul méchant de la planète, on le ressuscite pour en faire un beauf sans caractère,
Qui n’est en fait pas le colonel Quaritch
Scénaristiquement parlant, c’est loin d’être déconnant. Cela montre que les humains ont bien fait évoluer leur technologie d’avatar. Niveau SF, c’est là encore classique, mais sympa. Cela renouvelle l’attrait à cette technologie d’avatar qui à mon avis va encore évoluer. C’est un des nombreux points centraux faisant partie de l’histoire. Cette ambiguïté du personnage entre l’avatar et la conscience transféré dans un corps puis contre-balancé avec le personnage de Spider .C’est aussi intéressant. J’imagine que ce sera aussi développé dans les suites.@Pluton9 a dit dans [Dossier] [Critique] Avatar : La voie de l'eau :
exit Eywa,
Eywa est omniprésente tout le long du film comme dans le premier opus et même renouvelée à cette nouvelle faune et flore. Finalement, tout comme une espèce, elle se renouvelle sous plusieurs formes selon son environnement. Cette “connexion” est encore plus développée grâce au personnage de Kiri (qui est à mon sens une très belle surprise de cet opus qui sera aussi développée dans le futur vu les questions restées en suspend), mystérieusement née de l’avatar du Dr Grace, qui était justement fascinée par Eywa et le peuple Omaticaya.
@Pluton9 a dit dans [Dossier] [Critique] Avatar : La voie de l'eau :
la narration trop présente est plan-plan
Cette narration est presque identique au premier film. Sully le faisait via son journal de bord quand il intégrait la tribu Omaticaya. Point de surprise.
@Pluton9 a dit dans [Dossier] [Critique] Avatar : La voie de l'eau :
trop de maori chez le peuple de l’eau.
Je ne suis pas spécialiste, mais je crois que la similitude s’arrête au fait qu’ils arborent des tatouages et que leurs usages se font en harmonie avec la mer.
Ça me rappelle la polémique ou le peuple Omaticaya était assimilé aux Amérindiens pour le premier opus. -
@Violence
Je respecte ton point de vue
Nous en reparlerons quand le DVD sortira avec peut-être une version longue de 4h pour boucher les trous -
Avatar 2 est bien sorti au cinéma en Russie grâce à des moyens, disons, détournés
Le film Avatar 2 suscite la curiosité des spectateurs du monde entier. En Russie, où les blockbusters hollywoodiens ne sont plus disponibles, c’est la méthode débrouille qui prime.
Avatar 2 : la voie de l’eau, est devenu en à peine 15 jours le film le plus vu au cinéma en France, avec 6,87 millions d’entrées. Le (très) long-métrage de James Cameron est un tel phénomène qu’il a fait planter des cinémas japonais, puisqu’il nécessite un dispositif robuste pour sa projection. Du côté de la Russie, où les géants du divertissement ont préféré cesser leurs activités en raison de l’invasion de l’Ukraine, on parvient à contourner ces sanctions pour voir le film.
Des versions d’Avatar 2 partagées à l’aide de torrents non répertoriés
En Russie, la situation est claire : les derniers gros films américains ne peuvent pas y être visionnés, puisque l’industrie cinématographique hollywoodienne a fait le choix de suspendre ses activités dans le pays, sans pour autant se mettre en péril financièrement parlant. Pour le secteur, mais côté russe en revanche, c’est une autre histoire.
L’effet des sanctions sur les cinémas russes est dévastateur, l’association locale des propriétaires de salles obscures allant même jusqu’à prévenir que l’industrie entière pourrait céder et s’effondrer. Alors, certains cinémas ont décidé de passer outre les sanctions et d’utiliser des films piratés pour attirer les spectateurs dans les salles.
Ceux-ci sont alors convertis au format DCP (Digital Cinema Package), un format de fichier numérique spécifique à la projection dans les salles de cinéma. De nombreuses versions DCP sont accompagnées d’un doublage russe. Le site spécialisé Torrent Freak nous explique que les packages « sont parfois partagés entre les salles de cinéma à l’aide de torrents non répertoriés ».
Un contournement indispensable pour la survie de nombreuses salles
Les projections pirates sont aujourd’hui une nécessité absolue pour l’industrie cinématographique russe. L’Association russe des propriétaires de cinéma n’approuve pas nécessairement la pratique, mais sans alternative légale disponible, elle la comprend. « Je ne peux pas blâmer les cinémas qui se lancent maintenant dans les projections torrent », martèle le président de l’organisation, Alexei Voronkov.
Plusieurs cinémas russes diffusent Avatar 2 depuis quelques jours, en vantant la « haute qualité » des copies DCP qui proviendraient de certains pays amis de la Russie, comme le Kazakhstan. Les villes de Saint-Pétersbourg, Iekaterinbourg et Krasnoïarsk ont accueilli des projections non autorisées. On ignore comment les cinémas reçoivent précisément ces copies, même si l’hypothèse des transferts de torrents non répertoriés reste forte.
Certains grands réseaux de cinémas russes refusent de participer à ces projections illégales. En contrepartie, ils doivent respecter un accord et garder le film loin des salles jusqu’au 13 janvier prochain. En attendant, le vrai piratage, lui, ne faiblit pas et vient entraver cette solution de contournement adoptée par les cinémas russes.
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Il me tarde de voir le Making of…
Je sors à l’instant d’une salle Dolby atmos, gros fauteuils inclinables (c’est pas superflu !).
je crois que la derniere fois que j’a vu un film en 3D avec lunettes, c’était pour… Avatar 1
On peut dire que cette technologie qui me semblait balbutiante, avec un confort limité des lunettes a bien (énormément) progressé !
Franchement, une claque visuelle, au service d’un bon Disney un peu naïf et long (mais pas trop).
A voir pour le spectacle. -
ATTENTION AUX YEUX , CA PIQUE (qualité)
Et le 1 (2009)
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Avatar 2 fait planter les salles cinéma au Japon
Si Avatar 2 cartonne au box-office mondial, le succès est plus timide chez nos amis Japonais. Ce n’est pas pour une raison culturelle, mais à cause de problèmes techniques que certaines salles de cinéma nippones rencontrent lors de la diffusion du film.
En effet, Avatar : La Voie de l’eau semble être trop sophistiqué techniquement parlant comme le rapporte le site Bloomberg. Il faut dire que James Cameron s’est appuyé sur de nombreuses technologies inédites pour offrir une expérience ciné unique aux spectateurs. Sauf qu’au Japon, certaines salles ne sont pas encore équipées pour supporter ces technologies.
Pour rappel, tout comme la trilogie Le Hobbit de Peter Jackson, Avatar 2 a recours à la technologie du High Frame Rate (HFR) ) à savoir, une augmentation du défilement d’image grâce à la projection du film à 48 images par seconde contre 24 images seconde normalement. Une technologie qui offre ainsi un meilleur confort lors du visionnage et qui réduit notamment l’effet saccade pour les films en 3D. Mais ce procédé présente aussi un inconvénient : certains spectateurs, par habitude des films en 24 images par seconde, ont subi des effets visuels indésirables que l’on connaît sous le nom de “soap opera effect”.
Pour palier ça, Cameron a décidé d’utiliser la technologie du TrueCut Motion pour alterner entre les deux formats. Ainsi, pour des scènes plus statiques, le format standard est conservé alors que pour des scènes plus dynamiques, il passe par le HFR.
Une production trop gourmande technologiquement
Et c’est là que se pose le problème : toutes les salles ne sont pas équipées pour le HFR. Beaucoup imaginent que le Japon est en avance technologiquement dans le domaine du cinéma. Sauf que l’évolution technique des salles nippones est plus lente qu’en Europe ou au Etats-Unis précise Bloomberg.
Pour l’heure, ni Disney ni les salles japonaises n’ont commenté les problèmes techniques rencontrés avec Avatar 2. Cependant, un cinéma de Nagoya a expliqué que face à ce souci, il a décidé de diffuser le film avec la fréquence d’images normales et non en 48 images par seconde.
Et c’est très certainement cette alternance entre les deux fréquences d’images qui provoque de gros plantages dans les salles obscures japonaises. Pour diffuser ce type de production avec cette technologie, il est essentiel d’être équipé d’un projecteur numérique de seconde génération.
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