
« 100% Synthesized. 100% Dehumanized. »
Hello,
J’avais déjà causé ici de Master Boot Record mais je n’avais pas parlé de Keygen Church car je pensais que certains feraient leurs propres recherches 
Ces 2 “formations/Projets” vaut bien un topic dédié, tellement l’univers est riche, l’artiste hyper talentueux et son lien avec la Scene Warez & Razor1911 présents.
C’est donc tout indiqué sur le forum, c’est parti !
Sommaire
- Introduction
- L’auteur commun : Victor Love (Vittorio D’Amore)
- Concepts
- Historique des projets
- Master Boot Record
- Keygen Church
- Technique & fabrication
- Une composition ultra-écrite et très classique
- Des synthés utilisés comme des guitares et des orchestres
- Une architecture informatique dans la musique
- Collaboration Dubmood & lien avec Razor1911 : L’influence directe de la keygen music
- Le pack Warez (reprises de classiques de jeu vidéo)
- Une productivité “informatique", sonorité
- Composition & structure
- Univers, concept & esthétique : plus qu’un simple style musical
- Pourquoi c’est important ?
- Discographie
- Conclusion
Introduction
Master Boot Record (MBR) et Keygen Church sont deux projets musicaux distincts, mais étroitement liés de par le même auteur, la même obsession pour l’informatique rétro, le chiptune, le métal synthétique et une esthétique “cyber-gothique / baroque”.
Ces deux entités incarnent une démarche artistique singulière : fusionner le code, le hardware, la nostalgie des années 80–90, et la puissance du métal / orchestral, pour créer un univers sonore unique.
Et il le fait d’une fort belle manière 
L’auteur commun : Victor Love (Vittorio D’Amore)
Les deux projets sont l’œuvre d’un seul homme : l’italien Victor Love, (Vittorio D’Amore*).
Il décrit lui-même son approche comme « 100% Synthesized, 100% Dehumanized », c’est-à-dire que tout est généré par ordinateur : synthétiseurs, samples, batterie, guitares, nappes, chœurs…
Aucune instrumentation “réelle” traditionnelle.
Son background mêle informatique, hardware/logiciel et musique.
Ce mélange d’influences (démoscène, jeux vidéo, métal, musique baroque) donne naissance à l’identité esthétique forte de ses projets jusqu’aux moindres détails, nom des albums, des pistes, de son site web, etc.
Concepts
Master Boot Record est présenté comme un programme informatique auto-génératif, une “IA pirate” qui composerait depuis un PC 486DX équipé de DOS et de disques durs infectés par des virus rétro.
– Tout l’univers tourne autour :
- De l’esthétique du BIOS
- De l’hexadécimal
- De l’art ASCII
- Des messages techniques d’erreurs ou d’infections
- De la nostalgie PC des années 80–90
- Des intros de cracks (cracktros)
- De la demoscene
- Des groupes Warez comme Razor1911
- De la musique “keygen” qu’on entendait en lançant un crack
- Etc.
– Musicalement, il fusionne :
- Chiptune
- Synthwave
- Metal néoclassique & symphonique
- Thrash et death metal (mais joué aux synthés)
- OST de jeux vidéo rétro
- Prog metal, version numérique
– La devise du projet :
« 100% Synthesized. 100% Dehumanized. »
–> Le projet est donc 100 % instrumental et essentiellement 100 % synthétique. (à la base)
Keygen Church est quant à lui présenté comme le pendant spirituel, liturgique et mystique de Master Boot Record, une sorte de religion numérique vouée au culte du code, des cracks et des keygens. (SPREAD THE CODE) 
L’artiste décrit le projet comme une église électronique où les orgues baroques se mêlent aux synthés 8-bit et à l’esthétique sacrée réinterprétée à travers la culture Warez.
– Tout l’univers tourne autour :
- De l’esthétique religieuse baroque (vitraux, cathédrales, orgues majestueux)
- Du sacré transposé dans le langage du code
- D’un imaginaire mystique appliqué aux activateurs, serial keys et keygens
- D’un mélange entre iconographie gothique et graphismes ASCII / retro PC
- D’une vision quasi sacramentelle du piratage informatique
- D’un hommage explicite aux groupes Warez comme Razor1911
– Musicalement, Keygen Church fusionne :
- Orgue baroque (influence directe de JS Bach)
- Clavecins numériques
- Chœurs synthétiques liturgiques
- Synthwave gothique
- Chiptune 8-bit façon keygen / cracktro
- Harmonies baroques
- Textures électroniques sombres
- Esthétique demoscene revisitant la “keygen music”
Le projet est lui aussi 100 % instrumental, mais il se distingue par une orientation sacrée, plus théâtrale, plus émotive, comme si les musiques de keygens de la scene Warez étaient intégrées dans une messe numérique !
C’est une œuvre “sacrée”, mais dédiée… au piratage, aux activators, aux keygens, aux cracktros, et aux groupes warez.

Historique des projets
Master Boot Record
Master Boot Record naît autour de 2016, publié anonymement sur Bandcamp, présenté comme un projet solo mystérieux d’un compositeur anonyme se présentant comme une intelligence artificielle pirate écrivant de la musique depuis un vieux PC 486DX.
Le personnage, volontairement cryptique, se met en scène sous l’esthétique d’un ordinateur rétro qui « boote », « scanne » ou « infecte » les systèmes à travers sa musique.
Très vite, l’identité visuelle (hexadécimal, BIOS, ASCII art, secteurs de disques durs) devient indissociable du projet.
Le projet s’inscrit dans un héritage délibéré de la scène “demoscene”, de la culture Warez et des intros de cracks du début des années 2000. On retrouve l’esprit des groupes comme Razor1911, la « keygen music », les .nfo et l’iconographie PC rétro poussée à l’extrême.
Entre 2016 et 2018, MBR sort une avalanche d’albums entièrement autoproduits, souvent gratuits, à un rythme surhumain qui démontrent une productivité quasi cybernétique :
MASTER BOOT RECORD, C:>CHKDSK /F, puis VIRUS.DOS, ENIGMA, DIRECTORY, etc.
Son style hybride, mélange improbable de chiptune, synthwave, metal néoclassique, thrash, prog, et musique de jeu vidéo, devient immédiatement identifiable.
La signature est là : une musique virtuose, nerveuse, ultra-programmée, avec des riffs de metal joués exclusivement via synthétiseurs.
En 2018, l’artiste signe sur le label Metal Blade Records, marqué par l’album VIRTUAVERSE OST (L’OST du jeu du même nom) puis FLOPPY DISK OVERDRIVE (2020). À partir de là, la production devient un peu moins frénétique mais plus maîtrisée techniquement, avec des compositions de plus en plus longues, élaborées et orchestrées.
Le projet évolue ensuite vers une forme plus « organique » notamment sur leur dernier album HARDWAREZ : intégration ponctuelle de vraies guitares, batterie programmée plus sophistiquée, couches de synthés toujours plus complexes (parfois jusqu’à 150–200 pistes par chanson, selon certaines interviews).
Keygen Church
Projet secondaire initié en 2018, dont l’ambition est le “métal baroque numérique”, un croisement entre musique liturgique (orgue, piano, chœurs), chiptune et métal. Il se présente comme un “culte du code / culte du disque sacré”, mêlant gothique, doom/black metal numérique, référence aux cracktros, aesthetic rétro-informatique.
Keygen Church émerge, alors que MBR commence à explorer de nouveaux horizons avec un peu plus de vrais instruments tout en gardant l’esprit.
Vittorio D’Amore décide de créer ce projet parallèle pour exprimer quelque chose de plus mystique, tandis que MBR reste le volet “système”.
Les premières sorties publiées sur Bandcamp [░ ▒ ▓ █ (2018), █ ▓ (2019), ░█░█░░█░█░█░ (2021)] posent les bases du style. Ces premiers albums montrent une approche encore expérimentale, mais déjà très marquée : une sorte de messe électronique dédiée au code et aux serials, une liturgie rétro-digitalisée.
Avec le temps, l’univers se structure et se renforce :
Keygen Church se veut le “côté spirituel” de Master Boot Record, comme si MBR représentait le système, la machine, et Keygen Church l’âme numérique, la foi dans le code.
Lorsque Nel Nome del Codice sort en 2024, on pourrait définir cet album comme une synthèse plus aboutie du concept :
baroque électronique, atmosphère gothique (ajout des chœurs), orgue monumental, chiptune sacré et imagerie de culte dédié aux groupes warez comme Razor1911, influencé explicitement, comme le compositeur l’a confirmé lors d’interviews.
Le projet en profite à ce moment-là pour signer avec le label, Metal Blade Records, ce qui lui offre une visibilité internationale et permettra au concept ainsi que MBR de s’étendre avec d’autres sorties plus ambitieuses et des tournées internationales notamment en 2024 et 2025 chez nous en France.
Keygen Church devient alors le sanctuaire numérique de la “keygen music élevée au rang d’art sacré”, affirmant une identité désormais pleinement assumée.
Technique & fabrication
La musique de MBR et Keygen Church repose sur une démarche purement numérique et artistique.
100 % synthétisé, comme le revendique l’artiste. Aucune guitare acoustique, batterie organique, ou instrument traditionnel : tout est généré via des synthétiseurs, samples, VST, etc.
Du moins à l’origine. (voir plus haut)
Une composition ultra-écrite et très classique
– Le créateur le confirme dans plusieurs interviews, il compose comme un musicien classique, en utilisant des notions de :
- Contrepoint
- Fugue
- Harmonie baroque
- Développement thématique
- Variations progressives
– Ses influences principales sont :
- J.S. Bach
- Le métal néoclassique (Yngwie Malmsteen, Jason Becker)
- Les OST de jeux PC des années 90
- La demoscene Amiga et PC
Chaque morceau peut comporter entre 100 et 200 pistes, toutes programmées à la main.
Des synthés utilisés comme des guitares et des orchestres
– Un principe fondamental de MBR :
Tout est synthétique. Pas de guitare réelle ( à l’origine, sauf sur le dernier album comme mentionné plus haut).
– La plupart des guitares métal sont en réalité :
- Des synthés à ondes carrées modifiés
- Empilés dans plusieurs couches
- passées dans des filtres pour simuler la distorsion
– Les orgues de Keygen Church sont :
- Des émulations d’orgues baroques
- Mélangées à des synthés 8-bit
- Parfois doublées par des chœurs synthétique façon église gothique
Une architecture informatique dans la musique
– Les morceaux suivent souvent une structure inspirée :
- Du boot sequence
- Du chargement de programme
- De la mémoire tampon
- De l’allocation de ressources
– Certaines pistes sont même nommées en référence directe :
CHKDSK /F
FLOPPY DISK OVERDRIVE
VIRUS.DOS
DIRECTORY
Collaboration Dubmood & lien avec Razor1911 : L’influence directe de la keygen music
Le compositeur le reconnaît : il doit beaucoup à la musique des cracks de jeux vidéo.
– Notamment :
- Dubmood
- Les mod/chiptunes des groupes Warez
- Razor1911
- Fairlight
- Paradox
Keygen Church est même pensé comme une église dédiée à cette musique.

Dubmood & MBR : il existe sur YouTube un installer soundtrack intitulé « Dubmood & MASTER BOOT RECORD - Comply (Razor 1911 installer soundtrack) ».
Cela atteste d’une collaboration ou d’un placement dans l’écosystème cracktro/warez. La présence dans des vidéos Razor1911 souligne l’ancrage dans cette culture.
https://www.instagram.com/p/DItzJFLiBor/
Contexte : dans les années 90–2000, les groupes warez/crack (Razor1911, SkidRow, Fairlight…) accompagnaient leurs releases de petites démos (cracktros) avec musiques chiptune/ tracker, le style de MBR reprend et modernise cette tradition, d’où la cohérence culturelle de ces collaborations.
Le pack Warez (reprises de classiques de jeu vidéo)
MBR propose un pack téléchargeable gratuit contenant de nombreuses reprises de musiques de jeux vidéo classiques (warez.zip).
C’est un geste rappelant l’esprit « partage / archives » de la scène retro/gamer. L’artiste l’annonce lui-même sur ses comptes. Ce pack est cité et référencé sur MusicBrainz et posts officiels.
– Disponible en téléchargement légal sur leur site web ici :
https://mbrserver.com/warez.zip
Une productivité “informatique", sonorité
MBR a sorti des dizaines d’albums en quelques années.
– La raison :
- Tout est composé en MIDI
- Tout est programmé numériquement
- La chaîne de production semble ultra-optimisée
MBR dit dans une interview qu’il compose à la vitesse où il pense, car le processus ne dépend pas d’un instrument physique.
On y trouve des sons inspirés des puces sonores 8-/16-bit (typique de la chiptune), pour l’esthétique “retro-gaming / cracktro /
En même temps, des nappes orchestrales numériques (chœurs, orgue, piano, cordes synthétiques), des riffs “métal” (guitares ou leads synthétiques), des percussions “simulateurs de batterie”, pour recréer la densité et la puissance du métal ou de la musique symphonique.
L’équilibre entre “rétro / digital / métal / classique” crée une texture unique : nostalgie + puissance + atmosphère gothique.
Composition & structure :
Les morceaux ne sont pas de simples “loops”, ce sont de véritables compositions, avec introduction, montée en intensité, breaks, climax, introspection, transitions, parfois des ambiances dramatiques, des crescendos, des mélodies mémorables…
Selon le projet, cela peut tendre vers le “metal instrumental symphonique” (MBR) ou le “metal gothique / baroque instrumental” (Keygen Church).
Usage de DAW (Digital Audio Workstation) + banques de sons VST (synthés FM, wavetable, orgues virtuels, pianos, samples), tracking / programmation batterie & percussions, mix & mastering numérique, parfois des éléments visuels (ASCII, pixel art) pour la dimension “graphique / conceptuelle”.
Philosophie “code & musique” : l’idée est de “numériser” la musique, de faire du métal, de l’orchestre, de la liturgie… mais via le prisme de l’informatique, de la démoscene, du rétro-gaming. Selon les mots des critiques, Keygen Church sonne comme “Bach fan de métal extrême et de retro-gaming” dans une cathédrale numérique.
Univers, concept & esthétique : plus qu’un simple style musical
Victor Love puise dans l’héritage de la démoscène, des cracktros / warez / keygen des années 90–2000 : l’idée du “code comme art”, du “crack / keygen comme rituel”, du “PC comme totem”.
MBR et Keygen Church transposent cette culture en musique, en image, en symboles.
Keygen Church joue la carte de la messe numérique / culte du disque / culte du code : orgue, piano, choeurs, atmosphères gothiques ou baroques, tout en restant synthétique. La fusion de l’ancien et du futur, du sacré et du digital.
MBR rappelle lui, la nostalgie des jeux vidéo, du hardware, de l’époque où le PC, les disquettes, les commandes DOS étaient “magiques”, transposés en “metal du futur”.
L’aspect “100% digital / 100% déshumanisé” ne signifie pas absence d’âme, bien au contraire : l’artiste revendique un univers “cyber-mythique”, presque métaphysique, faisant de la machine un instrument, un médium, un symbole.
Pourquoi c’est important ?
MBR et Keygen Church montrent qu’on peut fusionner nostalgie rétro-informatique, heavy metal, musique symphonique et esthétique gothique / baroque. Un mix rare, audacieux, intelligent.
Ils offrent une alternative à la musique mainstream : un “cyber-métal”, un “metal des geeks”, une “messe numérique”, adressée à un public à la fois gamer, nerd, fan de métal ou d’électro.
C’est un pont culturel entre plusieurs univers, rétro & moderne, informatique & musique, métal & électronique, ce qui en fait des projets emblématiques pour toute une scène underground alternative.
En tant qu’auteur solo, Vittorio D’Amore prouve qu’un seul homme, avec les bons outils et une vision forte, peut créer des albums puissants, cohérents, marquants.
Discographie
Master Boot Record
| Année |
Album / Sortie |
| 2016 |
C:\>FIXMBR |
| 2016 |
C:\>EDIT CONFIG.SYS |
| 2016 |
C:\>EDIT AUTOEXEC.BAT |
| 2016 |
C:\>CHKDSK /F |
| 2017 |
C:\>COPY . A: /V |
| 2017 |
INTERRUPT REQUEST |
| 2017 |
486DX |
| 2017 |
WAREZ (compilation 44 titres, gratuite) |
| 2018 |
DIRECT MEMORY ACCESS |
| 2018 |
VIRUS.DOS |
| 2019 |
INTERNET PROTOCOL |
| 2020 |
VIRTUAVERSE.OST |
| 2020 |
FLOPPY DISK OVERDRIVE |
| 2020 |
C:\>DEFRAG |
| 2022 |
PERSONAL COMPUTER |
| 2024 |
HARDWAREZ |
Keygen Church
| Année |
Album / Sortie |
| 2018 |
I ░ ▒ ▓ █ |
| 2019 |
█ ▓ |
| 2021 |
░█░█░░█░█░█░ |
| 2022 |
Tenebre Rosso Sangue |
| 2024 |
Nel Nome Del Codice |
Conclusion
Master Boot Record et Keygen Church ne sont pas de simples “groupes” ou “projets”, ce sont des manifestes artistiques. À travers le code, le hardware, les samples, les synthétiseurs, les nappes d’orgues, les percussions numériques, Victor Love trace un pont entre l’ère des disquettes et l’époque du streaming, entre les cracktros des années 90 et les salles de concert contemporaines.
Si tu cherches de la musique qui parle à la fois à ton côté “geek / nostalgique”, “metalleux” et “amateur de textures sonores originales”, ces 2 projets valent plus qu’un simple détour : ils valent qu’on les explore en profondeur et qu’on s’y perde rien qu’un peu, dans les circuits, les codes, les machines… pour le plaisir
SPREAD THE CODE
– Sources :
– Site / page Bandcamp - Master Boot Record (albums, bio, discographie)
– Site / page Bandcamp — Keygen Church (albums, bio, discographie)
– Page Metal Blade Records – Master Boot Record official
– Page Metal Blade Records – Keygen Church official (sortie Nel Nome Del Codice)
– Article & chronique VerdamMnis sur MBR & Keygen Church
– Interview / présentations de Victor Love — explications de l’approche “synthétisé / déshumanisé / cyber-metal / baroque numérique”
– Présentation keygen-church-nel-nome-del-codice
– Présentation master-boot-record-personal-computer/
– https://www.coreandco.fr/chroniques/keygen-church-nel-nome-del-codice-10017.html)
66 97 99 107 32 105 110 32 116 105 109 101 32 119 104 101 110 32 119 101 32 119 111 117 108 100 32 119 105 116 110 101 115 115 10 72 97 114 100 119 97 114 101 32 114 105 115 105 110 103 32 105 110 32 97 108 108 32 105 116 115 32 114 105 99 104 110 101 115 115 44 10 80 105 120 101 108 115 32 102 108 97 115 104 105 110 103 44 32 115 99 114 101 101 110 115 32 97 103 108 111 119 44 10 79 110 32 116 104 111 115 101 32 67 82 84 115 32 119 101 32 111 119 110 101 100 46 10 10 68 79 83 32 112 114 111 109 112 116 115 32 102 108 105 99 107 101 114 44 32 103 114 101 121 32 111 110 32 98 108 97 99 107 44 10 87 114 105 116 105 110 103 32 99 111 100 101 115 32 111 110 32 99 121 98 101 114 100 101 99 107 115 44 10 67 43 43 32 97 110 100 32 66 65 83 73 67 32 115 99 114 105 112 116 115 44 10 87 114 105 116 116 101 110 32 111 118 101 114 32 102 108 111 112 112 121 32 100 105 115 107 115 46 10 10 77 111 116 104 101 114 98 111 97 114 100 115 32 111 102 32 117 110 116 111 108 100 32 109 105 103 104 116 44 10 68 114 105 118 105 110 103 32 117 115 32 116 104 114 111 117 103 104 32 101 110 100 108 101 115 115 32 102 105 103 104 116 115 46 10 82 65 77 32 119 97 115 32 116 105 103 104 116 44 32 98 117 116 32 119 101 32 119 111 117 108 100 32 102 105 110 100 10 87 111 114 107 97 114 111 117 110 100 115 32 116 111 32 101 97 115 101 32 116 104 101 32 103 114 105 110 100 46 10 10 82 117 110 110 105 110 103 32 68 79 79 77 32 97 116 32 105 110 115 97 110 101 32 115 112 101 101 100 44 10 70 80 83 32 111 102 32 111 117 114 32 100 114 101 97 109 115 44 10 68 101 102 114 97 103 109 101 110 116 105 110 103 32 104 97 114 100 32 100 105 115 107 32 100 114 105 118 101 115 44 10 87 97 105 116 105 110 103 32 104 111 117 114 115 32 116 105 108 108 32 108 97 116 101 32 110 105 103 104 116 46 10 10 73 102 32 121 111 117 32 107 110 111 119 32 119 104 101 114 101 32 121 111 117 32 109 117 115 116 32 108 111 111 107 44 10 83 97 121 32 116 104 101 32 110 117 109 98 101 114 32 111 102 32 116 104 101 32 108 111 111 112 115 46 10 70 105 110 100 32 116 104 101 32 115 101 113 117 101 110 99 101 44 32 109 97 107 101 32 105 116 32 114 105 103 104 116 44 10 73 110 32 97 32 119 97 121 32 116 104 97 116 32 73 32 99 97 110 32 119 114 105 116 101 46 10 10 85 115 101 32 116 104 101 32 107 101 121 44 32 111 112 101 110 32 116 104 101 32 103 97 116 101 115 44 10 70 111 114 32 116 104 101 32 99 111 100 101 32 98 101 108 111 119 32 97 119 97 105 116 115 46 10 83 111 108 118 101 32 116 104 101 32 112 117 122 122 108 101 44 32 102 105 110 100 32 116 104 101 32 99 108 117 101 44 10 65 110 100 32 97 32 112 114 105 122 101 32 119 105 108 108 32 99 111 109 101 32 116 111 32 121 111 117 46