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Dans un peu moins d’un an, un vaisseau de la Nasa s’écrasera volontairement à la surface d’un astéroïde. Le but? Dévier sa trajectoire. Qualifiée de “défense planétaire”, cette mission doit permettre à l’humanité d’être parée en cas de menace d’impact à l’avenir.
La mission, baptisée DART (fléchette en anglais et acronyme de Double Asteroid Redirection Test), décollera depuis la Californie à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX le 23 novembre à 22h20 locales.
Dix mois plus tard, le vaisseau frappera sa cible, alors située à onze millions de kilomètres de la Terre – en fait le moment où sa distance sera la plus proche de la Terre.
En réalité, la cible est double: d’abord un gros astéroïde, Didymos, qui mesure 780 mètres de diamètre, soit deux fois plus que la hauteur de la tour Eiffel. Et, en orbite autour de lui, une lune, Dimorphos, de 160 mètres de diamètre - plus haut que la statue de la Liberté. C’est sur cette lune que le vaisseau, environ cent fois plus petit qu’elle, viendra finir sa course, projeté à une vitesse de 24.000 km/h. L’impact projettera des tonnes et des tonnes de matière.
Mais “cela ne va pas détruire l’astéroïde, cela va juste lui donner un petit coup”, a détaillé Nancy Chabot, du laboratoire de physique appliquée de l’université Johns Hopkins, qui conduit la mission en partenariat avec la Nasa. Ainsi, l’orbite du petit astéroïde autour du gros sera réduite de seulement “environ 1%”, a-t-elle expliqué.
De cette façon, “si un jour un astéroïde est découvert sur une trajectoire de collision avec la Terre (…) nous aurons une idée de la force dont nous aurons besoin pour que cet astéroïde manque la Terre”, a expliqué Andy Cheng, de l’université Johns Hopkins.
Le coût total de la mission est de 330 millions de dollars.
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Encore de l’argent foutu en l’air… C’est triste
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on ne semble pas en danger
d’ici 2300, le risque d’une collision n’est que de 0,057%
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C’est très probablement aussi à but militaire, il ne faut pas se leurrer…
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Moi je trouve ça bien, ce sera intéressant de voir le déroulé de l’opération.
Quant au “gaspillage financier” oui on peut le voir comme ça. Comme tous ceux qui changent de smartphone/voiture tous les 2 ans voire moins.Vu qu’on est dans l’espace je vous recommande aussi le Flicker de Thomas PESQUET, qui va bientôt redescendre sur le plancher des vaches. De belles vues de la Terre mais aussi des explications simples sur des expériences ou des technos embarquées.
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Tant qu’ils ne font pas de bêtise et qu’ils ne dévient pas involontairement un astéroïde vers la Terre, le reste m’est égal
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Coucou ici
@Aerya, merci pour ce beau Flickr…
Ces photos où Thomas Pesquet et Megan McArthur essaient de nous persuader qu’ils sont spécialistes en tout^^
Aujourd’hui, bosser à la NASA c’est absolument cool, non vraiment c’est limite magique!
Le seul bémol est qu’en 2024, l’iss sera désorbitée ou rehaussée de l’orbite géostationnaire sur laquelle
elle tournicote et enventuellement allouée à des compagnies privées.Enfin, pas de panique, la coopération internationale dans ce domaine va bailler des fonds et financer une autre station, mais aux pourtours de la Lune…
Le but est d’aller coloniser et chiper les ressources naturelles des petits Martiens…Non mais, me direz vous, ça devient une habitude !
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C’est fou combien ça coûte, tout ça !
Mais bon, du moment que ça nous évite une n-ième période glaciaire, pourquoi pas !
@Aerya Sympa, le Flickr !
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Pari plus que gagné
L’agence spatiale américaine a annoncé mardi avoir réussi à dévier un astéroïde de sa trajectoire en projetant fin septembre un vaisseau de la taille d’un réfrigérateur contre sa surface lors d’une mission test inédite, qui doit permettre à l’humanité d’apprendre à se protéger d’une éventuelle menace future.
Cela aurait déjà été «considéré comme un énorme succès s’il (le vaisseau) avait seulement réduit l’orbite d’environ 10 minutes. Mais il l’a en fait réduite de 32 minutes», a-t-il ajouté. Avec cette mission, «la Nasa a prouvé que nous étions sérieux en tant que défenseurs de la planète», a-t-il affirmé.
Après que la Nasa a réussi à percuter un astéroïde en 26 septembre, l’Agence spatiale européenne (ESA) va aller constater les dégâts. La mission Hera, dont le décollage est prévu fin 2024, vise notamment à construire un modèle de simulation numérique de la collision, qui pourrait servir si la Terre est un jour menacée de choc avec un astéroïde.