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    La Barbade songe à ouvrir une ambassade dans l’univers virtuel du métavers. Le secteur a le vent en poupe, porté par Facebook et par le développement des cryptomonnaies.

    La Barbade a en effet signé un accord en vue d’acquérir un lopin de terre sur la plateforme Decentraland, l’une des plus populaires du secteur, et d’y installer son établissement virtuel, rapporte Coindesk.

    Cette ambassade numérique pourrait délivrer à terme des visas électroniques, ou plus ludiquement, permettre de téléporter son avatar d’un monde virtuel à un autre. Les Caraïbes sont d’ailleurs en discussion avec différentes plateformes comme Somnium Space et SuperWorld.

    L’État insulaire compte ainsi se montrer agressif et acheter des parcelles numériques dans différents métamondes, a déclaré à CoinDesk Gabriel Abed, ambassadeur de la Barbade aux Émirats arabes unis.

    Cette annonce a évidemment fait flamber le cours de toutes les cryptomonnaies adossées au métavers. La plupart des transactions dans ces mondes numériques s’effectuent en effet via ces devises. Le MANA, le jeton de Decentraland, a ainsi bondi de près de 550% en quarante-huit heures, fin octobre, passant de 0,8 à presque 5 dollars, avant de retracer autour de 2,5 dollars. Même refrain pour l’UOS d’Ultra ou le SAND de The Sandbox.

    barbade.jpg

    Source: https://fr.sputniknews.com/20211116/le-metavers-accueillera-la-premiere-ambassade-dun-etat-souverain-1052617915.html

    On pouvait déjà acheter des “Oeuvres d’art” numérique, il est maintenant possible de spéculer sur des terrains qui n’existent pas et qu’on peut multiplier à l’infini. De quoi se ramasser des milliards et plumer un sacré paquet de pigeons.

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    Avec un système comme ça, on facilite l’accès aux handicapés moteurs (encore que, la VR si on ne peut pas bouger, ça n’a pas de plus value par rapport à un Jeux vidéo classique…) et on dégrade la qualité d’accueil des sourds et des malvoyants.

    Oui, parce que le but va vite être de fermer des centres d’accueil, probablement les excentrer également, rendant l’accès difficiles aux pauvres non équipés qui devront prendre une demi-journée pour se rendre au seul bureau physique à 50km à la ronde.

    De plus, si le chat en ligne à été remplacé par des “IA” qui piochent avec maladresse leurs réponses dans les FAQ, combien de temps faudra-t-il avant de se retrouver devant un PNJ en 3D avec la même qualité (médiocre) de service, et plus de bureaux physiques?

    L’enfer administratif passe de la 2D à la 3D, quelle révolution…

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    Et aux communs numériques dans l’administration.

    En décembre 2020, le député Eric Bothorel a remis au Premier ministre un rapport sur la politique publique de la donnée, des algorithmes et des codes sources. Jean Castex, le Premier ministre avait assuré qu’il serait suivi de plusieurs « impulsions politiques » pour entrer dans un « deuxième âge de la politique de la donnée, des codes sources et algorithmes ». En accord avec cette politique, le Gouvernement a dévoilé le 10 novembre son plan d’action pour « accélérer le recours aux logiciels libres et aux communs numériques dans l’administration. »

    Le plan d’action « logiciels libres et communs numériques » a été conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques à la suite de la publication de la circulaire data du Premier ministre du 27 avril 2021, et vise à soutenir la transformation numérique de l’État. Il contribue à la transformation numérique du service public avec trois objectifs : mieux connaître et utiliser les logiciels libres et les communs numériques dans l’administration, développer et accompagner l’ouverture des codes sources du secteur public, s’appuyer sur les logiciels libres et open source pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique.

    En milieu d’année, Jean Castex a signé une nouvelle circulaire à destination des ministres et préfets de région dans laquelle il évoque un programme d’actions pour l’ouverture des données publiques et des algorithmes.

    Et d’expliquer « qu’au cours des dernières années, la France s’est dotée d’un cadre juridique à l’avant-garde en matière d’accès aux documents administratifs et de réutilisation des informations publiques, en instaurant l’ouverture libre, gratuite et par défaut de toutes les données dont la publication représente un intérêt économique, social, sanitaire ou environnemental, dans le respect de la protection des données à caractère personnel et des secrets protégés par la loi. La crise sanitaire sans précédent que nous connaissons vient démontrer que l’ouverture et l’utilisation des données publiques, relatives notamment au suivi de l’épidémie, sont indispensables à l’efficacité de l’action publique, au suivi de l’action gouvernementale et au débat démocratique ».

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    En mai de l’année dernière, la direction du numérique pour l’éducation (dont le rôle est de mettre en place et de déployer le service public du numérique éducatif) a dévoilé une initiative baptisée Apps.education.fr. Avec pour objectif de fournir une liste d’outils à l’intention de tous ses agents pour « les accompagner au quotidien et répondre aux besoins du travail à distance pendant le confinement. » Dans le cadre de cette initiative, le ministère de l’Éducation nationale s’est lancé sur la voie de l’encouragement à l’utilisation de logiciels libres et formats ouverts. En d’autres termes, la liste a pour objectif d’inciter les personnels qui relèvent de sa compétence à faire usage de logiciels libres.

    Pour le député de La République en Marche, ouvrir et partager les codes sources est un enjeu de démocratie. Il s’agit d’un vecteur majeur de mutualisations, d’un gage de transparence de la décision publique, de sécurité, mais aussi d’attractivité des compétences.

    « S’agissant de l’ouverture des codes et de l’utilisation de logiciels libres, il faut structurer la communauté du secteur public et renforcer l’appui qui lui est apporté. Le logiciel libre n’est pas une idéologie déconnectée des besoins des administrations et ses enjeux ne se résument pas à la question de l’utilisation de LibreOffice. Il est au contraire le moyen de créer enfin du partage et de la mutualisation dans le secteur public, d’éviter que deux administrations s’épuisent sur un même problème sans le savoir et sans se parler, enfin de permettre à l’administration et à l’économie de s’enrichir mutuellement en développant ensemble des outils d’intérêt général. Il constitue aussi une réponse au manque d’attractivité de l’État pour les compétences numériques. La mission considère que la création d’un Open Source Program Office (OSPO), visible et pérenne, au sein de la direction interministérielle du numérique (DINUM), serait une première pierre pour relever ce défi. », indique le rapport de la mission d’analyse et de prospective relative à la mise en place d’une politique publique de la donnée et des codes sources, conduite par le député Éric Bothorel et publié le 23 décembre 2020.

    La DINUM est en charge de la transformation numérique de l’État au bénéfice du citoyen comme de l’agent, sous tous ses aspects : modernisation du système d’information de l’État, qualité des services publics numériques, création de services innovants pour les citoyens, outils numériques de travail collaboratif pour les agents. Elle accompagne les ministères dans leur transformation numérique, conseille le gouvernement et développe des services et ressources partagées. Le plan d’action ci-dessous est conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques et sera piloté par un nouveau « pôle d’expertise logiciels libres », constitué au sein du département Etalab de la direction interministérielle du numérique.

    Mieux connaître, utiliser et concevoir les logiciels libres et les communs numériques

    faciliter l’accès au marché de support logiciels libres ;

    référencer des solutions libres et open source (dans le catalogue GouvTech) ;

    accompagner les administrations dans la création de communs numériques au service de la conduite des politiques publiques ;

    référencer les logiciels libres et les communs numériques significativement utilisés dans l’administration et y développer l’échange d’expertise interne.

    Développer et accompagner l’ouverture et la libération des codes sources

    développer la plateforme code.gouv.fr ;

    animer la communauté des relais interministériels sur le sujet de la publication des codes sources ;

    accompagner les administrations dans l’ouverture de leurs codes sources. Aider les administrations à mobiliser leurs écosystèmes autour des codes sources publiés ;

    maintenir les guides d’ouverture logicielle ; porter les partenariats utiles à l’ouverture logicielle.

    S’appuyer sur les logiciels libres et open source et les communs numériques pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique

    animer le réseau d’échange d’information et d’expertise BlueHats ; publier sa lettre d’information ; valoriser les agents et les chercheurs contribuant à des logiciels libres ou à des communs numériques ; organiser un événement annuel de « sprint du libre et de l’open source » fédérateur ; attirer des experts du libre, de l’open source et des communs numériques dans l’administration en lien avec les autres actions de la mission TALENTS, notamment en les référençant dans le vivier des talents du numérique.

    Pour certains analystes, le logiciel libre malgré une apparence utopique, offre dans bien des domaines des solutions fonctionnelles et performantes unanimement reconnues. Parallèlement, les besoins du secteur public en logiciels, aussi bien en produits standards que spécifiques à ses activités, sont de plus en plus importants. Ils seraient en effet nécessaires à l’amélioration du service rendu aux usagers et à l’augmentation de la productivité des agents. À cela s’ajoute la nécessité de réduire les coûts dans le contexte économique que nous connaissons. Le choix du logiciel libre pour répondre aux besoins du secteur public apparaît de plus en plus comme une solution pertinente.

    le député LREM Éric Bothorel déclare : « la donnée et les codes sources ne sont pas juste un enjeu “tech”, mais d’abord et surtout une question politique, démocratique, scientifique et économique. La France doit accompagner ses talents, comme elle le fait pour des sportifs de haut niveau, et s’appuyer sur eux pour renforcer l’attractivité du secteur public grâce au logiciel libre ».

    Source : DINUM, developpez.com

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    Le soucis avec cette monnaie numérique est que certaines personnes craignent que ce soit ce qu’il faut pour modifier la collecte de leurs données biologiques (recueillies par des dispositifs électroniques portables et des implants) en monnaie.

    Les individus seraient récompensés en crypto-monnaie pour avoir cédé aux grandes entreprises les droits sur leurs informations les plus intimes.

    D’autant plus que l’industrie de la longévité a inclus de “nouveaux produits financiers” dans le cadre de son développement.
    Le brevet de Microsoft pour rendre cela opérationnel fait froid dans le dos !

    source:
    https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2020060606

    Alors que d’autres croient que la crypto-monnaie
    est l’avenir, et ils pensent que notre économie basée sur les fiats (monnaie fiduciaire) est sur le point d’imploser et que le fait d’avoir quelques actifs cryptographiques sera une sorte de filet de sécurité, si un grand crash est à portée de main.

    Je le dirais ici comme ailleurs que l’élastique a été étiré de trois ordres de grandeur au-delà du point de rupture, la seule raison pour laquelle il tient encore à peine est que l’économie est complètement fausse de toute manière.

    Mais la logistique de la chaîne d’approvisionnement ne l’est pas, donc les vraies contraintes vont continuer à frapper les dominos.

    Ça arrivera quand ils le voudront, ou quand ça ne pourra pas être évité.

    Petit rappel : Coup de massue chinoise contre les cryptomonnaies du 24 septembre dernier…

    source :
    https://strategika51.org/2021/09/24/coup-de-massue-chinoise-contre-les-cryptomonnaies/

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    Je viens de voir qu’il existe une Vivlio 7,8 pouces (au lieu de 6) avec de meilleures couleurs, voilà qui pourrais devenir intéressant pour les BD, seul problème, le prix, encore autour des 280 Euro…

    Toutefois, il est intéressant de voir que le développement et la vente continue, malgré des abandons de grosses épées (comme Sony il y a quelques années) et qu’avec encore beaucoup de patience, le rêve devienne réalité.

    Apparemment pas dispo en France pour le moment, mais à voir ici: https://www.digitec.ch/fr/s1/product/pocketbook-inkpad-color-780-16-go-ereaders-14760958

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    @michmich a dit dans 92% des membres de Linkedin victime d’une fuite de données :

    Mes sincères et compatissants encouragements au 8% des délaissés qui n’ont pas intéressés les auteurs de ce hack!

    Merde.
    Sentiment que personne ne m’aime… Je suis les 8!

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    Qu’on me corrige si je dis une bêtise, il me semblais que le code source de certains os ou logiciels étaient cryptés, donc même après décompilation, c’est inexploitable!

    Edit: après recherches il semble que j’ai presque tort, voir pas trop raison!

    https://fr.quora.com/Est-ce-possible-de-crypter-le-code-source-dun-programme

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    L’opération DarkHunTOR «consistait en une série d’actions séparées mais complémentaires en Australie, Bulgarie, France, Allemagne, Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, au Royaume-Uni et aux États-Unis», a précisé Europol.

    Un coup de filet mondial contre le commerce illégal sur le dark web a permis l’interpellation de quelque 150 suspects, l’une des plus grosses opérations à ce jour concernant la version clandestine d’internet.

    L’opération DarkHunTOR «consistait en une série d’actions séparées mais complémentaires en Australie, Bulgarie, France, Allemagne, Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, au Royaume-Uni et aux États-Unis», a précisé Europol.

    Aux États-Unis, quelque 65 personnes ont été arrêtées dans cette opération qui a également permis, entre autres, 47 arrestations en Allemagne, 24 au Royaume-Uni, quatre en Italie et quatre aux Pays-Bas. Plusieurs des personnes arrêtées «constituaient des cibles d’importance» pour Europol.
    Drogue saisie

    Les forces de l’ordre ont également saisi 26,7 millions d’euros en numéraire et monnaies électroniques ainsi que de la drogue, notamment 25’000 comprimés d’ecstasy, et 45 armes à feu.

    En Italie, la police a également fermé des places de marché illégales nommées «DeepSea» et «Berlusconi» qui présentaient à elles deux «plus de 100’000 annonces de produits illégaux», selon Europol dont l’opération était coordonnée avec Eurojust, l’agence européenne pour la coopération judiciaire.

    «L’objet d’opérations comme celle-ci est de signifier aux criminels opérant sur le dark web (que) la communauté chargée de faire respecter la loi dispose des moyens et des partenariats internationaux pour les démasquer et leur faire rendre compte de leurs activités illégales, même dans des zones du dark web»

    Source: https://www.tdg.ch/une-grosse-operation-contre-le-dark-web-menee-dans-le-monde-395743933649

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    a la rigueur osef des gafam, j’ai deja pas confiance en leur applis et ils se permettent deja de tout lire et analyser CF snowden qui avait dit que la NSA est directement branché sur les serveurs

    Du moment que les applis safe ne cèdent pas, tout ira bien

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    Un juge estimant qu’un service de diffusion de contenu ne « contribue » pas à la violation

    En novembre 2018, Cloudflare a été poursuivi par Mon Cheri Bridals et Maggie Sottero Designs, deux sociétés qui fabriquent et vendent des robes de mariées entre autres, qui ont allégué que Cloudflare était coupable de violation du droit d’auteur par contribution car il n’a pas mis fin aux services des sites Web qui enfreignaient les conceptions protégées par le droit d’auteur des couturières. Elles ont demandé l’ouverture d’un procès devant jury, mais le juge Vince Chhabria a donné un jugement sommaire en faveur de Cloudflare, dans une décision rendue par le tribunal de district américain du district nord de Californie.

    Le jugement sommaire est conçu pour que soient jugées sans procès les actions, en tout ou en partie, lorsque celui-ci, qui sert à la production de tout l’éventail des moyens de preuve, n’est pas nécessaire. Le jugement sommaire peut permettre aux parties de réduire les coûts du litige et aux tribunaux, de réduire le temps d’audition ; en outre, il peut conduire au règlement rapide des litiges.

    Chhabria a noté que les sociétés ont été lésées « par la prolifération de détaillants de contrefaçon qui vendent des robes contrefaites en utilisant les images protégées par le droit d’auteur des plaignants » et qu’elles ont « poursuivi les contrefacteurs dans une série d’actions, mais en vain – à chaque fois un site Web est fermé avec succès, un nouveau prend sa place ».

    Chhabria de constater que :

    « Dans un effort pour éradiquer plus efficacement les contrefaçons, les plaignants s’adressent désormais à un service commun à de nombreux contrevenants : Cloudflare. Les plaignants affirment que Cloudflare contribue à la violation du droit d’auteur sous-jacente en fournissant aux contrevenants des services de mise en cache, de diffusion de contenu et de sécurité. Parce qu’un jury raisonnable n’a pas pu - du moins dans ce dossier - conclure que Cloudflare contribue matériellement à la violation du droit d’auteur sous-jacente, la requête en jugement sommaire des plaignants est rejetée et la requête en jugement sommaire de Cloudflare est accordée ».

    Alors que la décision résout la question centrale du procès en faveur de Cloudflare, le juge a prévu une conférence de gestion de cas le 27 octobre « pour discuter de ce qui reste de l’affaire ».

    Des centaines de sites de contrefaçon

    Dans leur plainte, les sociétés ont déclaré qu’elles « sont deux des plus grands fabricants et grossistes de robes de mariée et de vêtements pour occasions sociales aux États-Unis » et « ont développé plusieurs des modèles de robes de mariage et d’occasions sociales les plus uniques et originaux au monde ». Elles possèdent les droits d’auteur pour ces dessins et pour les images photographiques des dessins.

    La plupart des sites Web vendant des versions contrefaites des robes opèrent depuis la Chine, selon la plainte. En plus de Cloudflare, une plainte modifiée répertoriait 500 accusés « Doe » (l’équivalent de “X” ou “inconnu”) dont les vrais noms étaient inconnus. La plainte souligne que les conditions de Cloudflare indiquent que toute violation de la loi justifie la résiliation du service et que « la politique de CloudFlare est d’enquêter sur les violations de ces conditions de service et de mettre fin aux contrevenants répétés ».

    Les plaignants ont déclaré avoir utilisé un fournisseur appelé Counterfeit Technology pour trouver plus de 365 sites Web contrefaits qui sont des utilisateurs de Cloudflare, notamment cabridals.com, bidbel.com, stydress.com, angelemall.co.nz, jollyfeel.com, russjoan.com, missydress .com.au et livedressy.com. Les plaignants ont déclaré avoir envoyé à Cloudflare des milliers d’avis de retrait, et souvent jusqu’à quatre avis concernant les mêmes sites contrevenants, mais « Cloudflare a ignoré ces avis et n’a pris aucune mesure après avoir été informé du contenu contrefait sur les sites Web de ses clients ».

    « Plus précisément, même après avoir pris connaissance d’actes spécifiques et identifiés de violation du droit d’auteur par les sites Web contrevenants par le biais des avis de retrait des plaignants, Cloudflare continue de mettre en cache, de mettre en miroir et de stocker une copie des sites Web contrefaits et du contenu contrefait sur ses serveurs de centre de données, et transmettre sur demande des copies du contenu contrefait aux visiteurs des sites Web contrefaits », indique la plainte modifiée. « Les contributions de Cloudflare permettent aux navigateurs Internet des visiteurs des sites Web contrefaits d’accéder et de charger les sites Web et le contenu contrefaits beaucoup plus rapidement que si l’utilisateur était obligé d’accéder aux sites Web et au contenu contrefaits à partir de l’hôte principal en l’absence des services de Cloudflare ».

    Les plaignants ont fait valoir que Cloudflare aurait dû mettre fin aux services de mise en cache de ces sites Web, bloquer le trafic transitant par le réseau de Cloudflare vers les sites Web « et reconfigurer ses paramètres de pare-feu afin que les utilisateurs essayant d’accéder au domaine contrevenant soient redirigés vers une page vierge ».

    Pour Cloudflare la « Poursuite fondée sur un malentendu fondamental »

    Cloudflare a fait valoir que les plaignants « ont intenté cette action en justice sur la base d’une incompréhension fondamentale des services de Cloudflare, de la doctrine de la violation du droit d’auteur contributif et du Digital Millennium Copyright Act, le tout à la recherche d’une aubaine de dommages-intérêts légaux qui n’a rien à voir avec le préjudice qu’ils prétendent avoir subi ont souffert ». Une victoire des plaignants équivaudrait à « une expansion de la doctrine de la contrefaçon par fourniture de moyens bien au-delà de ses limites établies », a déclaré Cloudflare au tribunal.

    Cloudflare a continué en ces termes :

    « Cloudflare n’a rien à voir avec les moteurs de recherche et les réseaux peer-to-peer que la [Cour d’appel des États-Unis pour le] neuvième circuit a estimé “amplifier considérablement les infractions par ailleurs sans importance”. Alors que les services de Cloudflare protègent contre les attaques malveillantes et confèrent tout au plus un avantage d’une fraction de seconde au temps de chargement d’un site Web que quelqu’un visite déjà, les services précédemment considérés par le neuvième circuit ont en fait aidé les visiteurs à trouver du matériel contrefait qu’ils n’auraient jamais trouvé autrement. Il n’y a pas non plus de “mesure simple” que Cloudflare n’a pas prise pour empêcher de nouvelles infractions dans cette affaire. Contrairement aux fournisseurs d’hébergement, Cloudflare ne pouvait pas supprimer d’Internet le matériel prétendument contrefait, et il ne fait aucun doute que ces images seraient restées disponibles et également accessibles sur les sites Web accusés sans les services de Cloudflare ».

    Cloudflare propose un mélange de services gratuits et payants.

    Le juge explique pourquoi Cloudflare n’est pas responsable

    Un défendeur est responsable de la contrefaçon contributive du droit d’auteur s’il a connaissance de la contrefaçon d’autrui et contribue matériellement ou induit cette contrefaçon, a noté le juge dans sa décision contre les couturières. « Le simple fait de fournir des services à un contrevenant au droit d’auteur n’est pas considéré comme une “contribution matérielle” », a-t-il écrit. « Au contraire, la responsabilité dans le contexte d’Internet s’ensuit lorsqu’une partie “facilite l’accès” aux sites Web contrevenants de manière à “amplifier considérablement l’infraction sous-jacente” ».

    Bien qu’un défendeur puisse être considéré comme contribuant matériellement à la violation du droit d’auteur s’il agit comme « une étape essentielle du processus de violation », cela ne doit pas être interprété de manière trop large, a écrit le juge.

    « Comme l’a reconnu le neuvième circuit, le langage utilisé dans ces tests est “assez large” et pourrait englober beaucoup d’activités inoffensives s’il est considéré hors contexte. Une analyse de la violation du droit d’auteur par contribution doit donc être consciente des faits dans les cas clefs dans lesquels responsabilité a été trouvée », a écrit Chhabria.

    Mon Cheri Bridals et Maggie Sottero Designs ont allégué que Cloudflare contribuait à la violation du droit d’auteur en fournissant des services d’amélioration des performances, y compris son réseau de distribution de contenu et ses capacités de mise en cache qui améliorent la qualité des pages Web et accélèrent leur chargement, a écrit Chhabria. Mais les « plaignants n’ont pas présenté de preuves à partir desquelles un jury pourrait conclure que les services d’amélioration des performances de Cloudflare contribuent matériellement à la violation du droit d’auteur. La seule preuve des plaignants des effets de ces services est le matériel promotionnel du site Web de Cloudflare vantant les avantages de ses services. Ces déclarations générales ne parlent pas des effets de Cloudflare sur l’infraction directe en cause ici ».

    Les plaignants n’ont pas prouvé que les temps de chargement de sites Web plus rapides permis par Cloudflare « seraient susceptibles de conduire à beaucoup plus d’infractions ». De plus, le fait que Cloudflare supprime le matériel contrefait de son cache n’empêcherait pas les utilisateurs de voir les images protégées par le droit d’auteur. « Supprimer du matériel d’un cache sans le supprimer du serveur d’hébergement n’empêcherait pas l’infraction directe de se produire », a écrit Chhabria.

    Sources : décision de justice, Cloudflare, plaignants, developpez.com

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    @psyckofox Il a dû laisser faire les mises à jour du navigateur, comme quoi, il ne faut pas sous-estimer les ancêtres. 😉

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    yzon oublié les scanners…
    épi les smartphones avec une appli scanner…
    epiaussi les claviers : je me dois de dénoncer mon voisin qui est en train de retaper Guerre et Paix de TolstoÏ en douce…

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    @Indigostar a écrit :

    (…la 5G permettra de transmettre beaucoup plus rapidement que la téléphonie mobile actuelle de très grandes quantités
    de données, promettant le développement des technologies du futur comme la voiture autonome, la chirurgie à distance,
    l’usine automatisée et les objets connectés… )

    Il faut reconnaître qu’en terme de technologie 5G, Huawei est vraiment en avance sur la plupart des grandes marques.

    les États-Unis et pas qu’eux, soupçonnaient déjà Huawei d’utiliser la 4G pour espionner les entreprises.

    Alors que maintenant avec la 5G, la Chine pourrait mieux nous épier voir même nous rendre “stupides”,
    ce qui serait atrossorible!

    Et de peur aussi que cette société chinoise vienne mettre en évidence que les États-Unis, après la Finlande, ne sont plus les plus avancés technologiquement et que d’autres pourraient produire de la haute technologie à un coût
    nettement plus raisonnable !

    Tout le monde se souvient, quand…

    Trump avait rouspété : La Chine a fait main basse sur notre technologie!
    Huawei avait alors répliqué : comment pourrait-on vous déposséder de quelque chose que vous n’avez pas ?
    Trump s’était fâché : C’est ça, coupez lui le micro et interdisez Huawei !

    (…Cependant, cette technologie fait craindre, selon plusieurs rapports, des risques pour la santé…)

    Non mais ça va, on ne craint plus rien, il y a les vaccins, maintenant!

    Bon d’accord, je sors …^^

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    @Ashura

    Les vidéos auquel tu fais allusion sont de la crotte de lapin, on va dire, et dommage qu’ils en font un peu trop, de crottes, peut être pour en faire une purée nature ou du pop-corn, que sais je ?

    Il est vrai que dans l’ensemble, les contenus de ces vidéos sont si maigre en intelligence que Slim-Fast pourrait les sponsoriser !

    Mais que voulez-vous, ça doit être sacrément agréable pour eux de vivre avec plus ou moins deux neurones, tels que des Porifera !

    @michmich
    Oh non, mais je m’en voudrais si je te donnais ne serait-ce qu’un coup de pied.

    Merci, quel plaisir de rire déjà de bon matin!

    Je ne voudrais pas que les commentaires aillent dans tous les sens, cela ne rendra pas service au débat.

    Alors pour aider à comprendre, et rendre le dialogue plutôt agréable !

    https://www.geo.fr/environnement/qui-sont-les-climato-sceptiques-et-sur-quelles-theories-se-basent-ils-193907

    Parce que c’est vraiment important de les replacer dans un contexte historique …

    Ils ont toujours été du mauvais côté de l’histoire, complètement opposés au changement.

    Raison de plus pour que d’autres personnes puissent leur répondre et démontrer combien ces propagandes répétitives et ennuyeuses peuvent provoquer des réactions assez négatives chez les gens, qui au final ne sauront plus à qui se fier.

    C’est pourquoi ils étaient contre l’abolition de l’esclavage, contre la révolution “américaine” , et jusqu’à tout récemment, contre le mouvement des droits civiques et contre le mouvement des femmes etc… Jusqu’au moment où ça dirige le monde!

    Clairement, une société malade et stagnante qui porte le costume de la perfection.

    Ceux qui connaissent la vérité savent que nous avons beaucoup à faire pour améliorer la vie, si nous croyons que nous sommes déjà parfaits, nous ne travaillerons jamais à améliorer les choses.

    J’ai l’impression d’étudier pour passer un examen^^

    Je dois me sauver, à toute à l’heure dans la demie journée…

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    @ashura surtout les gros monstres qui arrive avec les 4090 !

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    @violence

    125 gigas de booty shake je dis pas non mais 125 gigas de ce truc, très sérieusement (en + chez 4chan), je préfère mater Julian Roi des lémur, c’est mille fois plus intéressant :smile:

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    les GAFA c’est tabou on en viendra tous a bout !

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    Avec le déploiement à grande échelle des véhicules électriques, le recyclage des batteries lithium-ion en fin de vie va rapidement devenir un enjeu majeur. La semaine dernière, Ford annonçait son investissement dans le secteur. Et aujourd’hui, des chercheurs présentent une technologie qui devrait aider le processus à devenir enfin rentable.

    Aujourd’hui, les batteries lithium-ion sont partout. Dans nos ordinateurs portables et dans nos smartphones. Dans moins d’une décennie, les experts prévoient que pas moins de deux millions de tonnes de ces batteries en fin de vie seront sorties de nos véhicules électriques chaque année. Pourtant, les procédés de recyclage restent imparfaits. Les métaux qu’ils permettent de récupérer ne gardent que très peu de valeur.

    Mais la donne pourrait changer. Grâce à des chercheurs du ReCell Center (États-Unis), un centre de recherche et de développement dédié au recyclage des batteries. Ils présentent aujourd’hui une technique innovante qui permet de séparer les matériaux précieux qui composent la cathode de ces batteries lithium-ion. Le tout en s’appuyant sur la flottation par moussage. Un procédé déjà utilisé pour séparer les matières hydrophobes - qui n’aiment pas l’eau - des matières hydrophiles qui, au contraire, aiment l’eau.

    Un procédé ancien appliqué au recyclage des batteries

    L’industrie minière utilise depuis longtemps la flottation par moussage pour purifier les minerais. Ceux qui repoussent l’eau flottent, les autres coulent. Les matériaux qui composent une cathode de batterie lithium-ion - comme l’oxyde de lithium nickel manganèse cobalt (NMC111) ou l’oxyde de lithium manganèse (LMO) -, généralement, coulent. Mais les chercheurs ont découvert que leur séparation peut être obtenue en faisant flotter l’un d’eux, le NMC111. Comment ? En y introduisant un élément hydrophobe.

    Le matériau cathodique ainsi recyclé ne perd pas en performances et conserve un niveau de pureté élevé. De quoi envisager de réduire les coûts du recyclage des batteries lithium-ion tout en stimulant la croissance du marché du recyclage de batteries en fin de vie et en réduisant les coûts des véhicules électriques. Mais ce n’est là pour l’instant que l’une des étapes d’un processus qui devra être rentable dans son ensemble. Les chercheurs ont encore du travail pour en arriver là.

    Source : futura-sciences.com

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    @orphancia dans un des établissements où j’interviens actuellement, le logiciel d’un service important est basé sur Silverlight et utilise donc IE. Edge est compatible mais il faut passer par plusieurs réglages pour que ça fonctionne.
    Tu parles de 2030, je ne serai pas étonné de trouver des Win 10 qui font tourner des softs sur IE.

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    Perso je vais rester avec mon cozmo :smile: