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    Frère cadet de l’individu incriminé dans l’affaire impliquant ces 311 millions

    Les procureurs ont accusé Gary Harmon d’un crime très inhabituel : le piratage à distance d’un appareil informatique que le gouvernement avait déjà saisi dans une autre affaire, intentée contre son frère aîné, Larry Harmon et qui contenait une clé d’accès à des bitcoins. Alors que les autorités regardaient impuissantes, 713 jetons numériques - alors d’une valeur de près de 5 millions de dollars - ont été en quelque sorte détournés du « portefeuille matériel » qu’ils détenaient dans un casier à preuves.

    Des rapports récents indiquent que plus de 5 millions de dollars de jetons crypto ont été volés d’un périphérique de stockage détenu par les autorités fédérales (plus précisément le périphérique contenait la clé d’accès à des bitcoins d’une valeur de 5 millions de dollars). Selon des rapports relayés par Bloomberg, les autorités fédérales ont acquis ce périphérique (et donc ces jetons) suite aux enquêtes criminelles sur Helix Mixer. Les fédéraux avaient saisi le périphérique de stockage qui était supposé contenir la clé d’accès à des actifs numériques mal acquis.

    C’était sans compter sur le piratage à distance de ce périphérique de stockage qui a conduit au vol de la clé d’accès. La personne accusée d’être derrière ce piratage n’est autre que Gary Harmon. Selon les procureurs, alors que Gary était dans une baignoire remplie de billets d’un dollar, il s’est pris en photo avec son téléphone portable. Les rapports indiquent que la photo est une preuve suffisante des méfaits d’Harmon.

    Les procureurs accusent Harmon d’avoir volé à distance des bitcoins stockés dans un appareil informatique qui était déjà sous le contrôle du gouvernement, ce qui est, rappelons-le, un raccourci dans la mesure où des bitcoins ne peuvent pas être « détenus » sur un périphérique, mais uniquement la clé d’accès à ces bitcoins.

    Un document judiciaire indique que :

    « L’accusé Gary James Harmon a été inculpé pour avoir accédé à distance et s’être enfui avec 712,6 BTC des portefeuilles en question, représentant des biens saisis en vertu d’un mandat légal et soumis à une confiscation pénale dans le cadre d’une procédure en cours contre Larry Harmon ».

    D’autres rapports montrent que les fonds volés ont été initialement apportés au gouvernement fédéral par le frère de Gary, Larry Harmon. Les rapports montrent qu’environ 713 jetons Bitcoin, d’une valeur de plus de 5 millions de dollars au moment du vol, ont été récupérés alors qu’ils étaient détenus dans un casier à preuves. Le portefeuille en question était un portefeuille matériel Trezor 1.

    Toute cette affaire a commencé lorsque Larry Harmon, le frère aîné, a été accusé de blanchiment d’argent et d’exploitation d’un mixeur crypto illégal Helix. Ce dernier a été conçu principalement pour les services de mixage Bitcoin. Il a permis à de nombreux clients d’envoyer des bitcoins tout en dissimulant et en obscurcissant l’origine de la transaction.

    Selon les rapports, le mixeur Helix a aidé les investisseurs à effectuer des transactions sur 354468 Bitcoins, d’une valeur de plus de 311 millions de dollars. Les enquêteurs ont réussi à acquérir le portefeuille Trezor contenant les clés d’accès aux cryptomonnaies.

    Cependant, tout en le détenant, les fonds dans le portefeuille ont été épuisés. Selon un document lié au tribunal*;

    « À partir du 19 avril 2020 ou vers cette date et jusqu’au 24 avril 2020 ou vers cette date, l’IRS-CI a observé une série de huit transactions bitcoin des 16 portefeuilles concernés vers de nouveaux portefeuilles bitcoin jusque-là inconnus des forces de l’ordre… Les transferts ont totalisé environ 712,6003 BTC.*»

    L’accusé Gary Harmon, qui a d’abord vécu une vie modeste même à un moment donné en 2020, recevant des allocations de chômage, a commencé à dépenser énormément. Il a envoyé la plupart des fonds via des mixeurs Bitcoin comme Chipmixer.com et le portefeuille Wassabi. Des agents du gouvernement ont retracé environ 519 BTC via des mixeurs. Gary a déposé d’autres BTC dans la société de financement BlockFi. La date du procès a été fixée au mois de février.

    Le premier “mixeur” de bitcoins sanctionné pour avoir enfreint la législation anti-blanchiment d’argent

    En octobre 2020, le Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN) du Département du Trésor américain a annoncé la toute première sanction contre un service de “mixage” de cryptomonnaies. Larry Dean Harmon, le fondateur et l’exploitant des services de mixage de monnaies électroniques Helix et Coin Ninja, devait alors payer une amende civile de 60 millions de dollars, pour avoir violé la loi sur le secret bancaire (BSA) et ses règlements en exploitant les deux services en tant qu’entreprises de transfert de fonds non enregistrées (MSB), selon une publication de l’agence.

    Harmon était l’opérateur du service de mixage de bitcoins Helix entre 2014 et 2017, et l’opérateur et le directeur général de Coin Ninja de 2017 à 2020. La sanction civile contre Harmon, qui était déjà accusé par le ministère américain de la Justice au moment de la sanction du FinCEN, représentait la première du genre imposée par le réseau de lutte contre les crimes financiers du Trésor contre un mixeur ou “tumbler” de devises virtuelles. L’agence a défini un tumbler ou mixeur de cryptomonnaies comme une entreprise qui fait payer à ses clients des frais pour envoyer des devises virtuelles à une adresse désignée d’une manière conçue pour dissimuler la source ou le propriétaire de la devise.

    Cette mesure d’exécution est intervenue sept ans après que le FinCEN a publié ses premières directives exigeant des bureaux de change et des administrateurs de devises virtuelles convertibles qu’ils s’enregistrent en tant qu’entreprises de services monétaires et qu’ils adoptent des programmes de conformité à la législation sur le blanchiment d’argent. L’agence a précisé en 2019 que les institutions financières qui sont des mixeurs et des administrateurs de monnaie virtuelle convertible doivent également se conformer à ces exigences.

    Harmon était poursuivi devant la Cour de District des États-Unis pour le District de Columbia pour conspiration de blanchiment d’instruments monétaires et exploitation d’une entreprise de transfert de fonds sans licence en relation avec son exploitation de Helix. Selon le Wall Street Journal, Charles Flood, un avocat du cabinet Flood & Flood représentant Harmon dans l’affaire du ministère de la Justice, a déclaré que Harmon n’était pas représenté par le conseil dans l’affaire FinCEN.

    Cependant, Flood a déclaré que l’action du FinCEN était similaire à une partie de l’affaire pénale du DOJ, en ce sens qu’elle « repose sur une détermination incorrecte qu’un tumbler de bitcoins était un “transmetteur d’argent” conformément à la loi fédérale pendant la période sous-jacente à l’acte d’accusation », a-t-il écrit dans un courriel. « Nous sommes impatients d’expliquer tout cela à un jury de Washington dans le cadre du procès pénal », a-t-il ajouté.

    Helix a effectué 356 000 transactions de bitcoins en trois ans en ne respectant pas la BSA en matière d’enregistrement

    Harmon, d’Akron, Ohio, aurait exploité Helix comme une entreprise de services financiers non enregistrée, selon FinCEN. Faisant des affaires sous le nom de Helix, Harmon aurait accepté et transmis des millions de dollars de 2014 à 2017, selon les mesures d’exécution.

    L’enquête du FinCEN a révélé que « Harmon, faisant affaire sous le nom de Helix et Coin Ninja, opérait en tant qu’échangeur de devises virtuelles convertibles en acceptant et en transmettant des millions de dollars par divers moyens. De juin 2014 à décembre 2017, Helix a effectué plus de 1 225 000 transactions pour ses clients et a été associé à des adresses de portefeuilles de devises virtuelles qui ont envoyé ou reçu plus de 311 millions de dollars ». L’enquête du FinCEN a identifié au moins 356 000 transactions de bitcoins par le biais de Helix.

    « L’enquête de FinCEN a également révélé que Harmon a délibérément violé les exigences de la BSA en matière d’enregistrement, de programme et de déclaration en ne s’inscrivant pas en tant que MSB, en ne mettant pas en œuvre et en ne maintenant pas un programme efficace de lutte contre le blanchiment d’argent et en ne déclarant pas les activités suspectes », a déclaré FinCEN lundi dans sa publication.

    Harmon a fait la publicité des services des deux bureaux de mixage de bitcoins « dans les espaces les plus sombres de l’Internet » comme étant des moyens sûrs et anonymes de « payer pour des choses comme la drogue, les armes à feu et la pornographie enfantine ». Sur la base des enquêtes de FinCEN, alors qu’il opérait avec le mixeur de bitcoins Helix, Harmon s’est engagé dans des transactions avec des contrefacteurs, des fraudeurs, des trafiquants de stupéfiants, ainsi que divers autres criminels.

    Le plus grand volume de cryptomonnaies blanchies par le tumbler Helix provenait des marchés illégaux du dark Web, notamment AlphaBay, Dream Mark, Agora Market, Nucleus, et plusieurs autres, d’après l’acte d’accusation.

    FinCEN a également poursuit Harmon pour blanchiment d’argent

    Harmon a également été poursuivi pour conspiration de blanchiment d’instruments monétaires, exploitation d’une entreprise de transfert de fonds sans licence et transmission de fonds sans licence.

    « Helix aurait blanchi des centaines de millions de dollars de produits illicites des stupéfiants et d’autres profits criminels pour les utilisateurs de Darknet dans le monde entier », a déclaré en février 2020 Brian A. Benczkowski, procureur général adjoint de la division criminelle du ministère de la Justice. « Cet acte d’accusation souligne que le fait de chercher à dissimuler des transactions en monnaie virtuelle de cette manière est un crime, et que le ministère peut et va s’assurer que ce crime ne paie pas », avait-il ajouté.

    Harmon aurait également possédé et exploité le moteur de recherche dark Web Grams à partir d’avril 2014, selon l’acte d’accusation à trois chefs d’accusation. Il s’est également associé à AlphaBay en novembre 2016, qui était alors le plus grand marché du dark web, de décembre 2014 à juillet 2017, date à laquelle les forces de l’ordre l’ont fermé.

    « En ou vers juin 2014, peu avant le lancement de Helix, Harmon a mis en ligne que Helix a été conçu pour être un “tumbler de bitcoins” qui “nettoie” les bitcoins en fournissant aux clients de nouveaux bitcoins “qui n’ont jamais été sur le darknet avant”, » peut-on lire dans l’acte d’accusation.

    En ou vers novembre 2016, le site AlphaBay a recommandé à ses clients d’utiliser un service de mixage de bitcoins pour « effacer toute trace de [leurs] jetons provenant d’AlphaBay », et a fourni un lien intégré vers le site de Tor pour Grams-Helix.

    Sources : USA contre Gary Harmon, developpez.com

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    Perso jamais kiffé la cryptomonnaie et maintenant que tous le monde s’y s’est mis (et que des start-up se sont mis sur le coup), c’est juste du walou comme dirait mon voisin que cette “monnaie” virtuel (tiens elle porte bien son nom)

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    Ledger va lancer une carte Visa pour payer en cryptomonnaies

    Le fabricant français de portefeuilles de cryptomonnaies physiques annonce le lancement début 2022 d’une carte de débit, permettant de régler des achats dans les commerces en convertissant automatiquement les actifs numériques en euros.

    RAPHAËLE KARAYAN | PUBLIÉ LE 10 DÉCEMBRE 2021
    source : https://www.usine-digitale.fr/article/ledger-va-lancer-une-carte-visa-pour-payer-en-cryptomonnaies.N1168042

    La licorne Ledger lève 380 millions de dollars pour devenir le portefeuille de référence des cryptoactifs

    Ledger, une société française qui propose un propose un portefeuille physique de cryptomonnaies, a annoncé le 9 décembre son intention de lancer au premier trimestre 2022 une carte de débit pour permettre à ses clients de payer en cryptomonnaies dans les commerces physiques et web.

    LA CARTE GÈRERA NEUF CRYPTOMONNAIES

    Pour créditer le compte lié à la carte, les utilisateurs devront utiliser l’application Ledger Live, qui permet de gérer son compte de crypto logé dans le portefeuille physique. Au moment du paiement, la carte convertit la cryptomonnaie en euros. Le quotidien Les Echos précise que cette opération ne sera pas génératrice d’impôt sur le revenu, grâce à une astuce financière. En effet, en France, les plus values et moins values liées à la détention de cryptomonnaies sont fiscalisées au moment où les actifs numériques sont convertis en euros.

    La carte de Ledger, baptisée Crypto Life et conçue avec la plateforme de banking as a service Baanx et Visa, sera dans un premier disponible en France, au Royaume-Uni et en Allemagne, puis aux Etats-Unis au deuxième trimestre 2022. Elle permettra de payer avec neuf cryptomonnaies, dont le bitcoin, l’ether, et le tether.

    DÉMOCRATISER L’USAGE DES CRYPTO

    L’objectif est de démocratiser leur usage, bien que les crypto ne soient pas des monnaies officielles. C’est ce qui a également conduit la bourse de cryptomonnaies allemande Bitpanda à lancer une carte en partenariat avec Visa, en janvier 2021, qui contient en plus un mécanisme de cashback en bitcoin. Coinbase et Binance ont fait de même.

    Ledger, qui a levé 380 millions de dollars en juin en série C, est valorisée 1,5 milliard de dollars. Elle revendique 4 millions de clients dans le monde. La société a par ailleurs annoncé le lancement d’un nouveau portefeuille de crypto, Nano S+, et l’arrivée prochaine de la gestion de NFT sur l’application Ledger Live.

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    @alrbp

    Sans oublier la crise des composants électronique dû au Covid 19 + les scalpers qui flambent les prix et bouffent tous le stock + les cinglés du minage…la fête du slip quoi.

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    j’ai mater le debut, pas convaincu pour le moment, on verra si la suite donne un plus a ronger

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    Le soucis avec cette monnaie numérique est que certaines personnes craignent que ce soit ce qu’il faut pour modifier la collecte de leurs données biologiques (recueillies par des dispositifs électroniques portables et des implants) en monnaie.

    Les individus seraient récompensés en crypto-monnaie pour avoir cédé aux grandes entreprises les droits sur leurs informations les plus intimes.

    D’autant plus que l’industrie de la longévité a inclus de “nouveaux produits financiers” dans le cadre de son développement.
    Le brevet de Microsoft pour rendre cela opérationnel fait froid dans le dos !

    source:
    https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2020060606

    Alors que d’autres croient que la crypto-monnaie
    est l’avenir, et ils pensent que notre économie basée sur les fiats (monnaie fiduciaire) est sur le point d’imploser et que le fait d’avoir quelques actifs cryptographiques sera une sorte de filet de sécurité, si un grand crash est à portée de main.

    Je le dirais ici comme ailleurs que l’élastique a été étiré de trois ordres de grandeur au-delà du point de rupture, la seule raison pour laquelle il tient encore à peine est que l’économie est complètement fausse de toute manière.

    Mais la logistique de la chaîne d’approvisionnement ne l’est pas, donc les vraies contraintes vont continuer à frapper les dominos.

    Ça arrivera quand ils le voudront, ou quand ça ne pourra pas être évité.

    Petit rappel : Coup de massue chinoise contre les cryptomonnaies du 24 septembre dernier…

    source :
    https://strategika51.org/2021/09/24/coup-de-massue-chinoise-contre-les-cryptomonnaies/

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    @aerya a dit dans Le Salvador devient le premier pays à adopter le bitcoin comme monnaie officielle :

    @psyckofox Oui, comme toutes les crypto monnaies (y compris celles avec preuve par le stockage).

    Mais je vois pas vraiment en quoi ce type de pollution serait plus dérangeant que celui engendré par la conception/livraison de nos TV, smartphones, PC, l’utilisation de serveurs/SB/VPN dans le cadre du P2P, nos voitures (enfin je parle des citadins, pas des campagnards dans mon genre où sans voiture on ne peut même pas acheter du pain), que dis-je d’ailleurs… nos “SUV”, dans PARIS/VERSAILLES, villes bien connues pour nécessiter l’usage de ce type de véhicule, etc, etc, etc.

    Je dis pas que c’est “bien” mais simplement que la plupart de nos activités courantes sont bien plus polluantes que celles de mineurs.

    Le problème, c’est que cette pollution vient se rajouter aux autres, tout ça pour fournir un service de payement qu’il est possible de fournir avec bien moins de pollution. C’est du gaspillage. Quand on cherche à réduire la pollution, on commence par éliminer les sources de pollution dont on peut se passer le plus facilement. Et comme les cryptomonnaies servent surtout aux activités criminelles et à la spéculation, elles sont très haut sur la liste de trucs à supprimer, plus haut que les voitures dont on a besoin pour se déplacer.

    Après, les gars d’Ethereum travaillent sur un système par preuve d’encours qui devrait significativement réduire la consommation énergétique, rendant les cryptomonnaies nettement plus viables écologiquement. Reste que le souci de ces monnaies est que leurs créateurs sont des fanatiques anti-état qui croient que toute monnaie fiduciaire est condamnée à l’inflation, sauf qu’en pratique aujourd’hui, l’inflation est largement sous contrôle dans les pays riches et que les cryptomonnaies souffrent d’une volatilité catastrophique, et quand bien même la tendance généralement serait déflationniste et non inflationniste, ce n’est pas une bonne chose, car la déflation incite à la thésaurisation et au désinvestissement, c’est très mauvais pour l’économie. Les cryptomonnaies sont intrinsèquement liées à une idéologie libertarienne totalement déconnectée de la réalité (avant les cryptos, c’étaient des fans de la monnaie métal, or elle a dû être abandonnée justement à cause de la thésaurisation, qui avait forcé les autorités à émettre des “monnaies de nécessité”, parce que la monnaie métal ne circulait plus). Elles ne seront jamais une bonne chose.