Actualités High-Tech

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    Le Consumer Electronics Show de Las Vegas est la grand-messe annuelle des nouvelles technologies et de l’innovation. Voici les gadgets les plus remarquables de l’édition 2023, qui vient de se clôturer.

    Caméléon des routes
    La BMW i Vision Dee a fait énormément de bruit. Concept de voiture électrique, elle parle et est recouverte de plus de 200 panneaux qui lui permettent de changer de couleur à volonté. Son pare-brise est aussi un écran qui vous informe sur tout ce qui vous entoure (panneaux routiers, directions, commerces…) via la réalité augmentée. Des facultés qui semblent aussi impressionnantes qu’inutiles ou potentiellement dangereuses.
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    Toujours plus
    Lenovo, fabricant d’ordinateurs ­portables, a présenté au public son nouveau modèle, hybride entre la tablette et le laptop, mais avec deux écrans. Une idée a priori étrange qui a pourtant déjà séduit toute la presse spécialisée, emballée par ce concept et ses possibilités.
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    On s’y croirait
    La réalité virtuelle continue d’être un sujet majeur dans les allées du Salon. Certaines sociétés, comme OVR Technology, essaient de pousser le concept encore plus loin grâce à la synthétisation d’odeurs, afin qu’un autre de nos cinq sens puisse basculer dans cette nouvelle dimension.
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    Touche-pipi
    Potentiellement très utile mais surprenant, l’U-Scan de Withings est un appareil à coller dans la cuvette des toilettes. Ce petit palet va scanner vos urines et vous informera, via une application, sur votre état de santé et de potentielles anomalies.
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    Le sourcil du détail
    Il n’y avait pas que des entreprises technologiques au CES, L’Oréal aussi était présent avec un nouvel appareil surprenant: le Brow Magic. Un appareil qui utilise la réalité augmentée pour dessiner, ou plutôt tatouer, des sourcils avec une grande précision.
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    Taxis volants
    Côté mobilité, différentes entreprises ont dévoilé des eVTOL, “aéronefs à décollage et atterrissage verticaux électriques”. Plusieurs compagnies aériennes se sont montrées intéressées afin de relier rapidement plusieurs aéroports d’une même métropole.
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    Cocorico
    Au CES, la Belgique a été primée championne de l’innovation. Parmi les projets présentés, O-Boy, une montre qui envoie un signal GPS aux secours en cas de détresse, ou Formyfit, application pour monitorer l’activité physique dans les ­écoles et les entreprises.
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    Source : https://www.moustique.be/tendances/high-tech/2023/01/11/7-gadgets-quon-utilisera-peut-etre-dans-le-monde-de-demain-254511?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1673446306-1

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    ChatGPT : le virage lucratif d’OpenAI, le laboratoire qui voulait “protéger l’humanité”

    Fondée pour “protéger l’humanité contre les dangers de l’IA”, et concurrencer le cerveau humain, l’organisation de recherche s’est peu à peu débarrassée de ses garde-fous éthiques et philantropiques.

    Combien étaient-ils à croire en OpenAI, ce jour-là ? Nous sommes en mai 2019, lors de l’enregistrement de StrictlyVC, une émission consacrée à la Silicon Valley. Devant un public d’initiés, Sam Altman, le président de l’entreprise, s’empêtre. Encore méconnue, sa structure, qui veut construire la première IA aussi intelligente que l’homme, vient de passer “à but lucratif”. Un tournant. Mais pour l’heure, OpenAI “n’a jamais généré de revenu” et n’a “aucune idée de comment faire”, confesse Altman. Il ajoute : “On demandera à notre IA”. Ses auditeurs rient. Etait-il sérieux ?

    Trois ans et demi plus tard, les machines d’OpenAI n’ont pas atteint un tel niveau. Mais l’entreprise a réussi à concevoir un système intelligent, en mesure d’écrire de sommaires mais convaincants discours, pitchs ou poésies. En test gratuit depuis fin 2022, ChatGPT a déjà acquis plusieurs millions d’utilisateurs, et devrait intégrer Bing, le moteur de recherche de Microsoft. Son équivalent pour l’image, Dall-E 2, fait patienter un million de clients sur liste d’attente. Les abonnements à ces outils devraient rapporter un milliard de dollars en 2024, selon l’organisation qui, à ses débuts, se voulait… philanthropique.

    Source: https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/chatgpt-le-virage-lucratif-dopenai-le-laboratoire-qui-voulait-proteger-lhumanite-FERMX5QNMVFLRFE3A45T3JF7KU/

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    @Aurel a dit dans Les hackers détournent déjà ChatGPT pour développer des logiciels malveillants :

    P.S. Ce post juste pour maintenir mon compte actif car j’ai lu quelque part que sans participation dans un délai donné, il serait inactif. @Raccoon

    Euh tout simplement non @Aurel 🙂

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    c’est pas mal comme idée , mais au moindre obstacle ou manque de portée c’est fini

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    Ce film, qui présente clairement en une petite heure les logiciels libres et leurs enjeux, est à présent sous licence CC non commerciale, et l’April a transcrit son contenu.

    L’efficace documentaire «LoL – Logiciel libre, une affaire sérieuse», réalisé par François Zaidi et coécrit par Thierry Bayoud et Léa Deneuville, est sorti en 2019. Ses auteurs l’ont placé en novembre 2022 sous licence Creative Commons CC by-nc-sa (diffusable mais non commercialisable donc).

    Diffusé sur PeerTube

    Il est notamment disponible, outre sur le site de Hors Ciné, sur PeerTube (qui est à YouTube ce qu’est Mastodon à Twitter)

    https://videos.domainepublic.net/w/rkYNKgmvQM6Z8Te6VzY2Wm?start=0s

    Et pour y chercher une citation précise, ou pour ceux qui préfèrent lire (à la vitesse de son choix, avantage éternel de la lecture), on peut une fois de plus remercier Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions de l’April, auxquels on doit sur librealire.org un très utile travail de mises par écrit, - comme les émissions «Libre à vous !» sur radio Cause commune, ou encore plusieurs interventions au congrès 2022 de l’Adullact (telles que le projet d’un label du Libre éducatif, par Alexis Kauffmann).

    Quatorze intervenants à lire ou écouter

    Libre à lire a ainsi publié les propos des 14 intervenant(e)s, libristes ou proches, du documentaire, soit Emmanuel Raviart, François Pellegrini, Frédéric Couchet, Grégory Bécue, Henri Verdier, Jean-Baptiste Kempf, Laurent Séguin, Magali Garnero, Marie Duponchelle, Pierre Boudes, Pierre-Yves Dillard, Pierre-Yves Gosset, Richard Stallman et Véronique Bonnet.

    Ce film de 57 minutes, destiné au grand public, est comme dit ici en 2019:

    "«LoL – Logiciel libre, une affaire sérieuse» est une mosaïque d’interviews de 14 personnalités du Libre ou proches, toutes en français à l’exception de Richard Stallman, entrecoupées de courts extraits de films qui ponctuent en mode léger voire humoristique le propos. Les amateurs de logiciels libres connaissent probablement la totalité ou presque des personnes interrogées dans «LoL» (voir cette description du documentaire sur Linuxfr).

    De RMS himself, donc, à Pierre-Yves Gosset (Framasoft)Jean-Baptiste Kempf (VLC), Grégory Bécue (Smile), Henri Verdier (DINSIC lors de l’enregistrement, ambassadeur de la France pour le numérique à présent), Frédéric Couchet (April) et huit autres encore, il y a dans ce documentaire un beau concentré d’explications sur les logiciels libres de A à Z (code source, ordinateur, logiciel privateur, droit à l’interopérabilité exposé par l’avocate Marie Duponchelle…)."

    Source : zdnet.fr

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    Pfizer a poussé Twitter à censurer l’idée «corrosive» d’une immunité naturelle contre le Covid

    Lorsque le directeur de la FDA a souligné sur Twitter que l’immunité naturelle était nettement supérieure à celle conférée par le vaccin, un membre du conseil d’administration de Pfizer a demandé – et obtenu – la censure de son message «corrosif».

    Les révélations sur le fonctionnement de Twitter avant la prise de fonction d’Elon Musk se poursuivent, le journaliste américain Alex Berenson ouvrant le 9 janvier le volet de la censure des informations concernant le Covid 19 sur le réseau social.

    A ce sujet, le journaliste, qui a eu accès aux échanges internes de la plateforme, se concentre sur une discussion entre un responsable de Twitter et Scott Gottlieb. Directeur de la Food and Drug Administration (FDA) de 2017 à 2019, Gottlieb est ensuite devenu membre du conseil d’administration de Pfizer (payé 365 000 dollars par le laboratoire pharmaceutique en 2021) et était un intervenant fréquent de la chaîne CNBC sur le Covid et les mesures dites sanitaires.

    C’est à ce titre qu’il contacte le réseau social le 27 août 2021, pour se plaindre d’un message du docteur Brett Giroir, son successeur à la tête de la FDA. Commentant les résultats d’une étude menée en Israël, Brett Giroir expliquait qu’il était désormais «clair que l’immunité naturelle contre le Covid [était] supérieure à l’immunité [conférée] par le vaccin, de beaucoup». «Il n’y a aucune justification scientifique [de la nécessité d’apporter] la preuve d’une vaccination si une personne a eu une infection antérieure», poursuivait-il à l’attention des autorités sanitaires, alors en pleine réflexion sur le pass vaccinal.

    Même s’il concluait son tweet d’une injonction favorable à la vaccination – «Si aucune infection antérieure ? Faites-vous vacciner !» –, l’opinion exprimée par Brett Giroir était visiblement dangereuse aux yeux de Scott Gottlieb. «Voici le genre de chose qui est corrosive. […] Son tweet va finir par devenir viral et va être couvert par les médias», écrit-il à Todd O’Boyle, lobbyiste de Twitter à Washington et point de contact de l’entreprise avec la Maison Blanche, pour en demander la censure.

    Ce dernier transmet alors la requête à l’équipe «Réponse stratégique» de Twitter, leur demandant de «consulter ce rapport de l’ancien directeur de la FDA»… sans mentionner que Scott Gottlieb est un membre du conseil d’administration de Pfizer, et a donc un intérêt financier dans la promotion de la vaccination contre le Covid-19.

    Bien qu’un analyste de l’équipe «Réponse stratégique» de Twitter constate que le tweet ne viole aucune des règles de désinformation de l’entreprise, le réseau social s’exécute rapidement, empêchant le partage et la visibilité du tweet et y apposant une étiquette «trompeur», toujours en vigueur à ce jour

    [Source]([link removed]/international/103534-pfizer-a-pousse-twitter-combattre-idee-corrosive-immunite-naturelle-contre-covid)

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    Selon les informations recueillies par Europe 1, le site internet de “Charlie Hebdo” a fait l’objet mercredi d’un piratage. La boutique en ligne du journal ainsi que la page d’accueil ont été hackées. Une enquête a été ouverte, confiée à la DGSI.

    text alternatif

    Une de CH du 7 janvier 2023, quasi 8 ans jour pour jour après les attentats

    Une réponse iranienne à la publication des caricatures de l’ayatollah Khamenei ? Selon les informations recueillies par Europe 1, le site internet de Charlie Hebdo a été victime mercredi d’une attaque informatique. Les services informatiques du journal satirique ont repéré dans l’après-midi que l’accès à la boutique en ligne et que la page d’accueil du site avaient été piratés.

    Des données auraient par ailleurs été mises en vente sur le darkweb, ainsi que des informations personnelles de plusieurs milliers d’abonnés de charliehebdo.fr. Des listings des ventes de novembre et de décembre 2022 auraient aussi été publiées.

    Une enquête ouverte et la DGSI saisie

    Si ce jeudi après-midi la page d’accueil et l’ensemble du contenu éditorial du journal était accessible, la page abritant la boutique en ligne était, elle, toujours défaillante. Le journal a déposé plainte pour altération d’un système de traitement automatisé des données (Stad).

    La section cyber du parquet de paris a ouvert ce mercredi une enquête des chefs “d’accès frauduleux à un système de traitement de données”, “maintien frauduleux”, “introduction de données”, “modification frauduleuse de données” et “entrave au fonctionnement”. La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été chargée des investigations en co-saisine avec l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). Contacté par Europe 1, Charlie Hebdo n’a pas à cette heure répondu à nos sollicitations.

    Une polémique diplomatique avec l’Iran

    Cette attaque survient près de huit ans après les attentats contre la rédaction du journal satirique, et au même moment d’une polémique diplomatique, après la publication mercredi de caricatures sur le régime iranien jugées insultantes par Téhéran. Ces dizaines de caricatures ont été publiées à l’issue d’un concours organisé en décembre par Charlie Hebdo.

    Son objectif était de réaliser “la caricature la plus drôle et méchante d’Ali Khamenei, Guide suprême de la République islamique d’Iran”, secouée depuis plusieurs mois par des manifestations inédites. Elles ont débuté pour protester contre la mort en détention le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne arrêtée pour avoir enfreint le code vestimentaire strict du pays. Sur les 300 dessins reçus, réalisés notamment par des iraniens exilés, ont été sélectionnés “les plus aboutis, les plus originaux et les plus efficaces”, explique Riss, directeur du journal, dans l’édito du numéro polémique.

    La République islamique d’Iran a quant à elle annoncé ce jeudi la fermeture de l’Institut Français de Recherche en Iran (IFRI), après la publication de ces dessins, jugées insultantes pour le guide suprême iranien Ali Khamenei. “(…) Le ministère met fin aux activités de l’Institut Français de Recherche en Iran (IFRI) comme une première étape” de la réponse iranienne aux caricatures, affirme un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.

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    On ma dis Tesla , il on pas voulu

  • Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

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    Depuis 2015, au moins 72 pays dans le monde ont bloqué ou restreint l’accès à des réseaux sociaux ou applications de communication (voix sur IP, messageries instantanées). C’est ce qui ressort d’une étude couvrant 193 pays réalisée par la société Surfshark, spécialisée dans la protection de la vie privée et la sécurité des données en ligne. Actuellement, environ 3 % des pays étudiés bloquent l’accès à des réseaux sociaux ou messageries. Tous ces pays sont situés en Asie. En Chine, Corée du Nord, Turkménistan et Iran, ce sont principalement des réseaux sociaux étrangers qui sont bloqués, comme Twitter et Facebook. Il convient de noter que la Chine possède son propre écosystème national de réseaux sociaux, avec des applications telles que WeChat et Weibo. Quant au Qatar et aux Émirats arabes unis, ils restreignent l’utilisation des appels passés via Internet (voix sur IP), ce qui concerne par exemple des applis comme Messenger, WhatsApp et Skype.

    Selon les analystes, ces restrictions sont principalement le fait de gouvernements non démocratiques. Ainsi, on observe que ce sont majoritairement des pays africains et asiatiques (et quelques pays d’Amérique du Sud) qui ont le plus restreint l’accès au réseaux sociaux ces dernières années. Toutefois, dans la plupart des cas, ces restrictions sont temporaires. Parmi les cas les plus récents de blocage, on peut mentionner le Kazakhstan et le Burkina Faso, où d’importantes perturbations d’Internet ont été enregistrées début janvier lors des “manifestations contre la hausse des prix de l’énergie” pour le premier cité, et pendant des “arrestations liées à un prétendu coup d’État” pour le second.

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    Source: https://fr.statista.com/infographie/23813/carte-pays-qui-bloquent-reseaux-sociaux-et-applications-communication/

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    @BahBwah Ouais, enfin quand on sait que même à Dubaï whatsapp est bloqué, ça craint quand même un peu pour les expats de communiquer librement avec leurs familles.

    Tiens ! Bonne idée d’article ça 🙂

  • Pour la première fois au CES: La galerie des flops

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    faut essayé de voir le bon coté des choses … :ahah:

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    Le nouveau gouvernement allemand souhaite modifier le règlement allemand sur la conservation des données afin qu’il soit conforme aux droits constitutionnels européens et allemands en matière de protection de la vie privée. Selon le ministre allemand de la Justice, la rétention de données ou « le stockage de données de télécommunications sans raison » pourrait bientôt prendre fin. La plus haute juridiction européenne a décidé qu’un tel changement est nécessaire au plus vite.

    La Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) a rendu un arrêt étonnant sur la conservation des données : « vos données de communication téléphonique et en ligne ne doivent pas être stockées sans motif, ce qui rend la rétention de données illégale en Allemagne - et par conséquent dans toute l’Europe. » Cet arrêt fait suite à une action en justice intentée par les fournisseurs de télécommunications allemands Deutsche Telekom et SpaceNet. Cette décision confirme - une fois de plus - la voie du nouveau gouvernement allemand composé du SPD, de Grüne et du FDP, qui, dans leur accord de coalition, ont déjà décidé d’abolir la rétention des données.

    La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a déclaré le 21 septembre que la loi allemande sur la conservation des données est contraire au droit communautaire, portant ainsi un coup dur aux États membres qui misent sur la collecte généralisée de données pour lutter contre la criminalité et préserver la sécurité nationale. La CJUE note que la loi ne peut être appliquée que dans des circonstances où il existe une menace grave pour la sécurité nationale, définie en termes très stricts. Par le passé, la CJUE avait également soutenu que les lois sur la conservation des données en Suède, en France et en Belgique étaient incompatibles avec le droit européen.

    Toutefois, la version la plus récente de la loi a été suspendue par les tribunaux allemands, car elle viole le droit européen. En conséquence, l’Agence fédérale des réseaux s’abstient d’émettre des ordonnances et d’engager des procédures d’amende pour non-respect de l’obligation de conservation. La CJUE a déclaré que la loi allemande sur la conservation générale des données est contraire au droit communautaire. Selon la CJUE, la législation ne s’applique que lorsqu’il existe une menace grave pour la sécurité nationale, énoncée en termes précis. La décision de la CJUE était attendue depuis plusieurs mois dans toute l’Union.

    « Je rejette la rétention des données sans aucune raison et je voudrais la supprimer de la loi une fois pour toutes. Elle viole les droits fondamentaux. Si chacun doit s’attendre à ce que beaucoup de choses sur ses communications soient stockées sans raison, alors plus personne ne se sentira libre », a déclaré le ministre fédéral de la Justice dans une interview accordée au Funke Mediengruppe.

    Fondamentalement, la conservation des données consiste à collecter des données qui permettent de savoir qui a contacté qui, à partir de quel endroit et sous quelle forme. En Allemagne, l’histoire récente de la conservation des données peut être décrite par un parcours en zigzag : les politiciens ont adopté à plusieurs reprises des lois sur la conservation des données, et la Haute Cour allemande a déclaré à plusieurs reprises que ces lois n’étaient pas valables, au motif que des mesures de surveillance aussi étendues porteraient atteinte au droit constitutionnel à la vie privée de tous les citoyens.

    En France, des sociétés privées ont l’obligation légale de conserver pendant un an

    Des sociétés privées comme SFR, Orange, Bouygues ou encore Free ont l’obligation légale de conserver pendant un an en France les données de connexion Internet ou téléphoniques de leurs clients. Selon le code des postes et des communications électroniques, cette obligation qui concerne les données relatives à l’identité, la date, l’heure ou la localisation des communications, ne touche pas au contenu. Avec l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), cette contrainte pourrait être allégée ou tout simplement supprimée dans certains cas.

    La discussion au niveau européen est très similaire à ce qui se passe actuellement en Allemagne. Par exemple, Moritz Körner, membre du Parlement européen pour le Parti démocratique libre (FDP), pense qu’il est temps de mettre un terme aux obligations de conservation des données actuellement requises : « Ces dernières années, la Commission européenne et les États membres ont échoué à plusieurs reprises devant la Cour européenne de justice et n’ont pas réussi à adopter une forme juridiquement sûre de conservation des données. C’est pourquoi il faut repenser la politique de sécurité, en s’éloignant de la conservation des données sans raison spécifique. »

    En effet, Free aurait demandé au Conseil d’État d’annuler purement et simplement l’article R10-13 du code des postes et des télécommunications. L’article R10-13, qui figure dans la section consacrée à la protection de la vie privée des utilisateurs de réseaux et services de communications électroniques, contraint les opérateurs de communications électroniques à conserver « pour les besoins de la recherche, de la constatation et de la poursuite des infractions pénales », toute une série de données d’un client. En d’autres termes, elle s’oppose à la coopération telle qu’elle s’effectue aujourd’hui entre services enquêteurs et opérateurs de téléphonie (fixe ou mobile), fournisseurs d’accès à Internet ou hébergeurs (de type Facebook ou réseaux sociaux).

    Fondamentalement, la conservation des données consiste à collecter des données qui permettent de savoir qui a contacté qui, à partir de quel endroit et sous quelle forme.

    Autres informations concernées :

    les informations d’identité personnelle ; les données relatives aux équipements de communication utilisés ; les données permettant d’identifier le destinataire de la communication ; les données relatives aux services complémentaires demandés et leurs fournisseurs ; les caractéristiques techniques, ainsi que la date, l’horaire et la durée de chaque communication.
    Marco Buschmann, le nouveau ministre fédéral de la Justice, veut abolir un instrument de surveillance qui suscite la controverse en Allemagne depuis des années.
    Actuellement, des dispositions prévoyant la conservation des données pendant plusieurs semaines figurent dans la loi allemande sur les télécommunications récemment modifiée, mais elles sont actuellement suspendues en raison de décisions de tribunaux administratifs. La Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) a déclaré à plusieurs reprises que l’enregistrement des données téléphoniques et Internet sans distinction est incompatible avec les droits fondamentaux à la vie privée garantis dans l’UE. Conservation des données uniquement après décision judiciaire

    Buschmann préconise donc la procédure de gel rapide, dans laquelle les fournisseurs devraient geler virtuellement les données de connexion et de localisation à l’instigation des forces de l’ordre. Afin de renforcer les droits civils, Buschmann propose que les données ne soient stockées que « s’il existe un soupçon que des crimes graves ont été commis ». Les fournisseurs de télécommunications devraient rapidement les sécuriser « s’il existe une raison concrète de le faire sur la base d’une décision de justice », « afin que la police et le ministère public puissent ensuite les évaluer » - mais pas à l’avance et en général, donc pas sans enquête pénale.
    La nouvelle proposition ne concernerait donc que certaines personnes et ne devrait « être possible qu’en cas de suspicion de l’existence de crimes graves ».

    Buschmann a fait valoir que sa proposition était plus conforme à l’État de droit et qu’elle serait donc « un gain pour la liberté et la sécurité en même temps ».
    Il a également déclaré que l’un de ses principaux objectifs est de renforcer les droits civils. Pour y parvenir, il veut lancer une évaluation indépendante des lois allemandes sur la surveillance. Avec sa nouvelle collègue au ministère fédéral de l’Intérieur, Nancy Faeser (SPD), il a été convenu que les nombreuses lois de sécurité existantes seraient évaluées de manière indépendante et scientifique pendant cette période électorale.

    En Allemagne, la loi sur la conservation des données adoptée en octobre 2015 oblige - en théorie - les fournisseurs de services de télécommunications tels que Telekom ou Telefónica à stocker régulièrement et pour chaque personne pendant plusieurs semaines les données de localisation, les adresses IP et les listes d’appels (y compris les numéros de téléphone, la durée et l’heure de l’appel), et à les remettre aux autorités publiques telles que la police et les procureurs, l’Office de protection de la Constitution, le Service fédéral de renseignement, etc. sur demande justifiée.

    En Allemagne, la loi sur la conservation des données adoptée en octobre 2015 oblige - en théorie - les fournisseurs de services de télécommunications tels que Telekom ou Telefónica à stocker régulièrement et pour chaque personne pendant plusieurs semaines les données de localisation, les adresses IP et les listes d’appels (y compris les numéros de téléphone, la durée et l’heure des appels), et à les remettre aux autorités publiques telles que la police et les procureurs, l’Office de protection de la Constitution, le Service fédéral de renseignement, etc. sur demande justifiée.

    Toutefois, la loi la plus récente a été suspendue par les tribunaux allemands, car elle viole le droit européen. En conséquence, l’Agence fédérale des réseaux s’abstient d’émettre des ordonnances et d’engager des procédures d’amende pour non-respect de l’obligation de conservation. Une décision de la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) concernant la loi allemande sur la conservation des données est toujours en attente.

    Actuellement, par exemple, la Deutsche Telekom ne conserve les adresses IP, c’est-à-dire les adresses des utilisateurs sur Internet, que pendant une semaine à des fins de facturation. La loi allemande sur la conservation des données autoriserait la conservation de ces données pendant dix semaines. Mais cette réglementation est en suspens depuis quatre ans, l’Agence fédérale des réseaux l’ayant suspendue à la suite de la décision de justice susmentionnée.

    Une bataille juridique avait été prévue

    Cette bataille juridique autour de la loi allemande sur la conservation des données avait été prédite par les experts en protection des données avant même que la loi ne soit adoptée par les politiciens en 2015. Pour éviter cela, les politiciens avaient exclu de cette loi le courrier électronique en tant que forme de communication très privée. Cela signifie que les fournisseurs d’emails tels que n’avaient jamais été contraints de se conformer à la loi allemande sur la rétention des données.

    Cependant, le plan des politiciens selon lequel, en excluant la conservation des données sur les courriels, la loi ne serait pas remise en question par les tribunaux n’a pas fonctionné comme prévu. Il n’était pas compréhensible - ni pour les citoyens ni pour les tribunaux - que la communication par téléphone ou par SMS soit considérée comme moins privée.

    La situation européenne

    La discussion au niveau européen est très similaire à ce qui se passe actuellement en Allemagne. Par exemple, Moritz Körner, membre du Parlement européen pour le Parti démocratique libre (FDP), pense qu’il est temps de mettre un terme aux obligations de conservation des données actuellement requises :

    « Ces dernières années, la Commission européenne et les États membres ont échoué à plusieurs reprises devant la Cour européenne de justice et n’ont pas réussi à adopter une forme juridiquement sûre de conservation des données. C’est pourquoi il faut repenser la politique de sécurité, en s’éloignant de la conservation des données sans raison spécifique. »

    Perspectives d’avenir

    Aujourd’hui, un nouveau gouvernement (SPD, Grüne, FDP) est au pouvoir en Allemagne, et il semble que le nouveau gouvernement veuille remettre les choses en ordre et mettre fin à cette controverse juridique une fois pour toutes. Le projet du gouvernement actuel de revoir la loi allemande sur la conservation des données et de l’actualiser de manière à respecter les droits civils et le droit à la vie privée des citoyens est une perspective très prometteuse pour l’Allemagne.

    Et vous ?

     Quel est votre avis sur le sujet ?

    Sources: Ministre allemand de la Justice, droit.developpez.com

  • Objets connectés la norme Matter réunifie les marques

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    MATTER. Les premiers produits compatibles avec la norme Matter ont été annoncés au CES 2022. Ils pourront échanger entre eux, quelle que soit leur marque. La norme Matter est remise en avant au CES 2023 par ailleurs décevant pour le moment.

    Matter est une norme destinée à simplifier l’installation et la configuration des objets connectés en domotique et à assurer la compatibilité entre eux, mais aussi avec les services des assistants vocaux. Les produits ont désormais avec Matter un langage de communication commun. La norme a été initiée fin 2019 sous le nom de Connected Home over IP (CHIP) par Amazon, Apple, Google, en partenariat avec l’Alliance Zigbee (devenue Connectivity Standards Alliance, CSA).

    Matter a avant tout été pensé pour la domotique. La Connectivity Standards Alliance, à l’origine de Matter, a approuvée en mai 2021 une première spécification afin que les membres puissent la tester sur une gamme de produits dans huit domaines dans un premier temps, allant des ampoules connectées aux stores, en passant par les systèmes de ventilation et de sécurité ou aux serrures connectées.

    La norme a officiellement été approuvée le 4 octobre 2022 et présentée le mois suivant. Ce sont 190 produits qui ont été mis en avant en novembre 2022 comme étant compatibles, comme les accessoires Echo d’Amazon, le hub M2 du fabricant Aqara ou encore les éclairages intelligents du fabricant Nanoleaf. Samsung et Amazon se sont associés pour simplifier l’expérience de configuration de Matter. Des mises à jour seront effectués tous les six mois, notamment pour intégrer de nouveaux produits, notamment les caméras. Whirlpool a rejoint l’alliance en novembre 2022 pour permettre l’arrivée de Matter sur l’électroménager, dans un second temps avec les prochaines mises à jour.

    Les fabricants voulant rendre leurs produits compatibles avec la norme Matter peuvent s’adresser à DigiCert. L’autorité de certification privée américaine a été approuvée le 11 octobre 2022 par la Connectivity Standards Alliance pour accompagner les fabricants dans leur mise en conformité à grande échelle et certifier leurs appareils domotiques. Ce partenariat, qui vise à accélérer la mise sur le marché d’appareils certifiés Matter, présente notamment l’avantage pour les fabricants d’éviter d’investir dans la technologie, la maintenance, la main-d’œuvre et la conformité de leur certification interne.

    Matter est basée sur IP pour garantir une couche d’interopérabilité et fonctionnera sur la bande de fréquence 2,4 GHz. Elle ne fonctionnera qu’en IPv6. Les objets connectés avec des adresses en IPv4 ne seront donc pas compatibles. Les appareils utiliseront le Bluetooth Low Energy pour leur mise en service dans un réseau Matter. Ensuite, ils communiqueront par Wifi ou Ethernet pour les applications à large bande passante et par Thread pour les applications à faible bande passante. La norme aura recours par ailleurs à la blockchain pour certifier la provenance de l’appareil et la sécurité des appareils. La sécurité devra être intégrée by design. Matter disposera d’un cryptage AES 128 bits des données entre les appareils et entre les appareils et le cloud. La communication cloud à cloud entre objets restera possible sans utiliser la norme.

    Matter a été initiée par Amazon, Apple et Google, en partenariat avec l’association CSA, anciennement l’Alliance Zigbee. Pour le développement de Matter, ce sont 280 entreprises investies dans la maison intelligente travaillant ensemble pour améliorer l’interopérabilité de leurs plateformes domotiques. Les membres de l’association voulant participer au projet de rédaction du cahier des charges peuvent prendre part aux groupes de travail. Ainsi, on peut retrouver dans les groupes de travail des membres de Ikea, Legrand, NXP Semiconductors, Resideo, Samsung SmartThings, Schneider Electric, Signify (anciennement Philips Lighting), Silicon Labs, Somfy, NodOn, Wulian… “Pour ajouter des fonctionnalités, il faut l’accord de trois entreprises du même secteur dans les comités de travail. Matter change ainsi pour une entreprise la manière de travailler avec ses concurrents”, souligne Florian Deleuil, directeur R&D de Netatmo.

    A court terme, l’intérêt premier de Matter est de rendre compatible les produits avec les assistants vocaux. “Pour un nouveau produit à mettre sur le marché, intégrer Matter divise les coûts pour les fabricants car ils devaient auparavant effectuer un développement pour chaque assistant vocal quand aujourd’hui un seul suffit”, précise Florian Deleuil, directeur R&D de Netatmo.

    A long terme, Matter fera communiquer les objets connectés entre eux. Il faut néanmoins attendre que tous les produits soient compatibles en fonction des mises à jour de l’alliance. Aucune urgence donc pour les fabricants. Il leur suffira alors d’intégrer la norme de manière logicielle, si leurs objets ont la puissance nécessaire pour être mis à jour de leur côté.

    Source: https://www.journaldunet.fr/web-tech/dictionnaire-de-l-iot/1487721-matter-tout-sur-la-norme-smart-home-a-visee-universelle-20221017/

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    L’interopérabilité basée sur les normes fait un retour, en quelque sorte.

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    Alors que la tempête de tweets de catégorie 5 d’Elon Musk se poursuit, le réseau social autrefois obscur Mastodon a gagné plus de 1 000 nouveaux réfugiés par heure , chaque heure, portant son nombre d’utilisateurs à environ huit millions.

    Rejoindre en tant qu’utilisateur est assez facile. Plus qu’assez d’anciens utilisateurs de Twitter sont heureux de trouver une instance Mastodon via joinmastodon.org , d’obtenir une liste de pseudos pour leurs amis Twitter via Movetodon et de continuer comme avant.

    Mais ce que les nouveaux convertis ne réalisent peut-être pas, c’est que Mastodon n’est que le nœud le plus important d’un mouvement beaucoup plus large visant à changer la nature du Web.

    Avec un objectif principal de décentralisation, Mastodon et ses proches sont “fédérés”, ce qui signifie que vous êtes invités à mettre en place un serveur comme base d’accueil pour vos amis et collègues (une “instance”), et les utilisateurs de toutes les instances peuvent communiquer avec les utilisateurs sur les vôtres. La métaphore la plus courante est le courrier électronique, où yahoo.com, uchicago.edu et condenast.com hébergent tous une collection locale d’utilisateurs, mais n’importe qui peut envoyer des messages à n’importe qui d’autre via des protocoles de messagerie standard. Avec des ambitions cosmiques, la nouvelle fédération d’instances librement communicantes s’appelle “le Fedivers”. (“the Fediverse.” en anglais).

    J’ai commencé à utiliser Mastodon à la mi-2017 lorsque j’ai légèrement entendu le bourdonnement initial. J’ai trouvé que les gens qui habitaient un monde dont le premier argument de vente était sa topologie de réseau décentralisé étaient geek et contre-culturels. Il n’y avait pas de #marques. Les serveurs étaient (et sont) exploités par des institutions universitaires, des journalistes, des amateurs et des militants de la communauté LGBTQ+. Les organisateurs d’une instance, Scholar.social , organisent une série de séminaires annuels, où j’ai présenté.

    L’aspect de décentralisation qui était un tel argument de vente pour moi était également un objectif de conception central pour Mastodon et les prédécesseurs sur lesquels il s’appuyait, tels que GNU Social . Dans une interview avec Time , le développeur principal Eugen Rochko a déclaré qu’il avait commencé le développement de Mastodon en 2016 parce que Twitter devenait trop centralisé et trop important pour discuter. “Peut-être que cela ne devrait pas être entre les mains d’une seule entreprise”, a-t-il déclaré. Son désir de construire un nouveau système “était généralement lié à un sentiment de méfiance à l’égard du contrôle descendant exercé par Twitter”.

    Comme pour beaucoup d’applications Web, Mastodon est un assemblage de composants et de normes. héberger ou interagir avec une instance Mastodon nécessite une certaine familiarité avec tout cela. Parmi eux, et la tête d’affiche au cœur de The Fediverse, se trouve le standard ActivityPub du World Wide Web Consortium (W3C), qui spécifie comment les acteurs du réseau sont définis et interagissent.

    Mastodon et ActivityPub ont évolué à peu près au même moment, avec la première version majeure de Mastodon début 2017 et ActivityPub finalisé en tant que norme par le W3C en janvier 2018. Mastodon a rapidement adopté ActivityPub, et il est devenu un tel centre d’utilisation que beaucoup oublient qu’ActivityPub est utilisable dans de nombreux contextes au-delà du rapport sur ce que les utilisateurs ont mangé au déjeuner.

    Comme Mastodon, ActivityPub représente une rébellion contre un web de plus en plus centralisé. Christine Lemmer-Webber est l’auteur principal de la norme ActivityPub basée sur des travaux antérieurs dirigés par Evan Prodromou sur un autre service appelé pump.io. , Lemmer-Webber dit à Ars que, lors du développement de la norme ActivityPub, “nous étions comme le seul groupe de normalisation du W3C qui n’avait pas d’implication d’entreprise… Aucun des grands acteurs ne voulait le faire.”

    Elle a estimé qu’ActivityPub était un succès pour l’idée de décentralisation avant même son augmentation de plusieurs millions d’utilisateurs au cours des derniers mois. “Les hypothèses que vous pourriez avoir, que seuls les grands joueurs peuvent jouer, se sont avérées fausses. Et je pense que cela devrait vraiment inspirer tout le monde”, a-t-elle déclaré. “C’est inspirant pour moi.”

    Établissement de normes

    L’idée d’un web ouvert où les acteurs utilisent des normes communes pour communiquer est aussi ancienne que le web. “Les rêves des années 90 sont vivants dans le Fediverse”, m’a dit Lemmer-Webber.

    À la fin des années 2000, il y avait plus qu’assez de systèmes de réseautage et de partage cloisonnés et incompatibles comme Boxee, Flickr, Brightkite, Last.fm, Flux, Ma.gnolia, Windows Live, Foursquare, Facebook et bien d’autres que nous aimions, détestions, oublié, ou souhaiterions pouvoir oublier. Divers efforts indépendants visant à normaliser l’interopérabilité entre les silos ont généralement fusionné dans la norme Activity Streams v1 .

    La norme Activity Streams d’origine et la norme W3C Activity Streams 2.0 actuelle utilisée par Mastodon et ses amis offrent une grammaire pour exprimer ce qu’un utilisateur pourrait faire, comme “créer une publication” ou “aimer” une publication avec un identifiant donné" ou “demande à se lier d’amitié avec un certain utilisateur.” Le vocabulaire que l’on utiliserait avec cette grammaire est divisé en son propre sous-standard, le vocabulaire d’activité .

    Maintenant que nous avons un moyen d’exprimer le flux de pensée et d’action d’une personne dans des blobs JSON, où vont tous ces flux ? La norme ActivityPub est un modèle basé sur les acteurs qui spécifie que les serveurs doivent avoir un profil pour chaque acteur fournissant un indicateur de ressource universel (URI) pour la boîte de réception et la boîte d’envoi de chaque acteur. Les acteurs peuvent envoyer une requête GET à leur propre boîte de réception pour voir ce que les acteurs qu’ils suivent ont publié, ou ils peuvent GET la boîte d’envoi d’un autre acteur pour voir ce que cet acteur spécifique a publié. Une requête POST dans la boîte de réception d’un ami y place un message ; une requête POST dans la propre boîte d’envoi de l’utilisateur publie des messages pour tous (avec les bonnes autorisations). La norme spécifie que ces différentes boîtes de réception et d’envoi contiennent des activités dans un ordre séquentiel, un peu comme nos chronologies familières des médias sociaux.

    (PS : si vous voulez voir à quoi ressemble un flux d’activité et que votre navigateur affiche bien JSON, saisissez simplement une boîte d’envoi aléatoire et jetez un coup d’œil.)

    Nous avons ici la vision du Fediverse : un ensemble de nœuds ActivityPub, dispersés à travers le monde, parlant tous une langue commune. Mastodon est l’un des nombreux efforts visant à implémenter les boîtes de réception et les boîtes d’envoi de la norme ActivityPub. Il en existe des dizaines d’autres, allant d’autres plateformes de microblogging (“C’est comme Mastodon, mais…”) à un serveur ActivityPub qui gère un club d’échecs.

    En théorie, ils communiquent tous entre eux ; en pratique, pas tellement. Les sources d’incompatibilité découlent de plusieurs problèmes, des imperfections de la norme aux questions sur la façon dont les communautés en ligne devraient se former aux efforts pour aller au-delà du format standard de publication/commentaire/suivi des réseaux sociaux typiques.

    Différentes instances pour différents objectifs

    Les différences entre les réseaux sociaux basés sur ActivityPub reflètent souvent des visions différentes de ce à quoi peut ressembler la socialisation en ligne.

    Darius Kazemi, maintenant ingénieur principal chez Meedan , une organisation à but non lucratif de vérification des faits et de modération de contenu, a passé un an en tant que Mozilla Open Web Fellow à développer un guide des nombreuses décisions qui doivent être prises pour qu’une communauté en ligne fonctionne pleinement. Il m’a parlé du “problème de gouvernance mondiale, qui est qu’il est impossible de faire un ensemble de règles de gouvernance sur lesquelles un milliard de personnes peuvent s’entendre. Mais il est possible de faire un ensemble de règles de gouvernance sur lesquelles 50 ou 100 personnes sont majoritairement d’accord. Et donc j’aime cela comme une chance pour les personnes ayant des valeurs alignées de se réunir et de décider de ce à quoi ressemblent leur propre gouvernance et leurs propres directives.”

    Les directives mondiales de Twitter penchent vers l’absolutisme de la liberté d’expression à la Silicon Valley, dans lequel tout le monde a le droit de parler et d’être entendu (et jamais banni de l’ombre ). Les utilisateurs vulnérables ont de plus en plus ressenti les effets du paradoxe de la tolérance , selon lequel si nous incluons dans une discussion plus tolérante ceux qui sont moins tolérants, ils empêcheront la discussion d’être complètement ouverte. (Ainsi, de l’avis de Popper, un certain niveau “d’intolérance envers l’intolérance” doit être exercé même par le tolérant.) Dans un rapport , la Gay & Lesbian Alliance Against Defamation (GLAAD) a déclaré sans ambages que, “Surveying the current landscape of lead plates-formes de médias sociaux, l’ensemble du secteur est effectivement dangereux pour les utilisateurs LGBTQ.”

    Lemmer-Webber a tracé une ligne directe entre les problèmes sur d’autres réseaux sociaux et le développement d’un réseau où les contrôles locaux sont intégrés. “Les personnes queer ont construit le Fediverse”, a-t-elle déclaré, ajoutant que quatre des cinq auteurs de la norme ActivityPub queer. En conséquence, des protections contre les interactions indésirables sont intégrées à ActivityPub et aux différents frontaux. Les systèmes de blocage d’instances entières avec une culture de trolling peuvent épargner aux utilisateurs le processus épuisant de bloquer un troll à la fois . Si une publication comprend un champ “résumé”, Mastodon utilise ce résumé comme avertissement de contenu.

    D’autres questions de gouvernance sont plus subtiles, car les fonctionnalités pour une plus grande confidentialité, presque par définition, limitent la découverte et l’exploration que nous recherchons également dans un réseau social. Par exemple, la question de savoir si Mastodon devrait autoriser les publications d’instance uniquement qui ne sont pas diffusées dans le Fediverse dans son ensemble a été particulièrement controversée. La décision finale penchait vers la découvrabilité, alors Kazemi a forgé Mastodon pour créer Hometown , qui inclut cette option de partage plus limitée et diverses améliorations.

    Si vous souhaitez exécuter une instance pour amener des amis locaux sur Fediverse, la première question est de savoir sur quelle plate-forme la baser. Lemmer-Webber recommande à ceux qui souhaitent une instance à un seul ou à quelques utilisateurs d’essayer Misskey . Pleorama, avec un groupe de gouvernance de projet moins axé sur la découverte, a son propre mode d’emploi pour l’installer sur différentes versions de Linux. Mastodon, en tant que titulaire, propose des packages pré-construits qui offrent une configuration relativement clé en main, ou suivez la procédure complète étape par étape .

    Construire votre propre serveur ActivityPub (ou essayer de le faire)

    ActivityPub n’est pas parfait. Tom MacWright, un développeur de logiciels à Brooklyn, a une expérience directe des pièges d’ActivityPub. A titre expérimental, il a tenté de transformer son blog photo en acteur pouvant être suivi par les utilisateurs via leurs comptes Mastodon. Cela a fonctionné à la fin - et vous pouvez rechercher @[email protected] à partir de votre instance Mastodon pour suivre sa photographie - mais ce n’était pas facile.

    “Au départ, j’y suis venu du point de vue que je pouvais simplement lire les spécifications et les suivre, ce qui est une approche qui fonctionne pour certaines spécifications, mais ce n’est certainement pas le cas dans ce cas”, a-t-il déclaré.

    Par exemple, Mastodon exige que les acteurs ActivityPub interagissant avec une instance Mastodon soient détectables via le standard WebFinger , ce qui signifie en pratique une requête GET à /.well-known/webfinger?resource=acct: [email protected] renverra ActivityPub- de sampleactor informations formatées. Pas compliqué, mais ce n’est pas dans la norme ActivityPub, et c’est une autre partie mobile à laquelle réfléchir.

    Les activités doivent également être signées par l’expéditeur via des signatures HTTP. L’approche de MacWright pour lire la spécification a également échoué ici. “Il y a une spécification (pour les signatures) que quelqu’un a essayé d’écrire et n’a jamais été approuvée”, a-t-il déclaré. “La spécification ActivityPub est comme, ‘Vous pouvez utiliser le cryptage ou vous ne pouvez pas utiliser le cryptage.’” Pendant ce temps, Rochko a expliqué dans ce blog à propos de la simulation d’un serveur ActivityPub pour publier une réponse à un message Mastodon, les signatures HTTP sont obligatoires lors de la correspondance avec Mastodon - et parce que Mastodon est le gorille métaphorique de 800 livres des applications ActivityPub, cela signifie que les signatures HTTP sont obligatoires. (MacWright a finalement basé son dernier acteur de blog photo sur un serveur ActivityPub barebones de Kazemi.)

    Fediverse.party répertorie une centaine de systèmes basés sur ActivityPub, dont beaucoup vont bien au-delà du réseau social traditionnel. Il y a Pixelfed , qui fournit une instance de Fediverse avec un frontal d’images (“C’est comme Instagram, mais…”). Vous pouvez partager des vidéos avec PeerTube ou fédérer votre musique via une Funkwhale , écrire en collaboration sur Write free ou dokieli , revoir des livres et former votre club de lecture sur BookWyrm , ou planifier des événements en utilisant le gath.io .

    Kazemi est optimiste quant à la boucle bouclée et à l’utilisation d’ActivityPub comme prochain RSS. “J’espère que c’est encore mieux. J’espère qu’il est encore plus largement adopté que le RSS n’était de retour à son apogée”, a-t-il déclaré. Pendant que nous discutions, il a créé @[email protected], un acteur d’ActivityPub qui republie tout sur le flux RSS principal d’Ars ; recherchez-le à partir de votre instance Mastodon, Pleroma ou Misskey, suivez-le et vous pourrez retirer ce lecteur RSS que vous ne conservez que pour vérifier les articles Ars.

    Mais presque toutes ces nouvelles applications au-delà de l’affichage social doivent étendre, c’est-à-dire s’écarter de la norme. Sur sa première page, Pixelfed se décrit comme entièrement conforme à Mastodon, mais MacWright a constaté que les petits caractères ajoutaient des exigences concernant le dialecte du vocabulaire d’activité de Pixelfed, mais pas beaucoup de détails sur leur fonctionnement. Des utilisations aussi diverses pourraient enrichir le Fedivers – ou le séparer.

    Cette fois est-elle différente ?

    Et après? Le Fediverse peut rester une multitude de petits hôtes. Mais il y a des économies d’échelle. Dans le modèle de fédération, une petite communauté hétéroclite partageant une instance doit maintenant payer la facture du serveur.

    En termes de coûts de compétences et de temps, la préparation de nombreux systèmes sur le Fediverse est aussi simple que “il suffit de faire tourner un conteneur Docker sur un Raspberry Pi”. Bien sûr, la plupart des gens ne peuvent pas comprendre et exécuter cette instruction (relativement) simple.

    Ou le Fediverse peut se centraliser. De grandes instances peuvent être achetées . Le PDG de Tumblr a promis de œuvre ActivityPub dès , et avec 135 millions d’utilisateurs actifs par mois, cela pourrait faire de Tumblr le géant brillant autour duquel tourne le reste du Fediverse. MacWright spécule que dans un tel cas, “Inévitablement, tout le monde va devenir grincheux de dominer la norme et ce n’est plus une chose Indieweb, et le cycle recommence.”

    Source: https://arstechnica.com/gadgets/2023/01/mastodon-highlights-pros-and-cons-of-moving-beyond-big-tech-gatekeepers/

    Désolé, l’article est trop gros pour être affiné, “à la main”, après son passage sur google translate.

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    les gens n’ont toujours pas compris qu’il ne fait pas faire confiance en ces pourris d’influenceurs

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    @Indigostar a dit dans Les expéditions d'appareils domestiques électroniques pour les maisons intelligentes devraient diminuer légèrement en 2022 :

    En raison de la détérioration des conditions macroéconomiques, d’après IDC

    Dire que j’ai cru l’espace d’une microseconde que c’était pour le bien de la planète :siffle:

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    @Violence Et encore c’est rien comparé à Apple et Google/Alphabet.

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    Un an après une faille détectée sur un logiciel open source, les gouvernements ont pris conscience de l’importance stratégique de ce type de programmes, observe, dans une tribune au « Monde », la chercheuse Alice Pannier.

    La quasi-totalité des logiciels utilisés par les particuliers, les entreprises et les gouvernements à travers le monde contiennent des composants open source - ces logiciels développés de façon collaborative et dont le code source est ouvert et accessible à tous pour être examiné, copié et modifié. Issu du mouvement pour les logiciels libres, l’open source est avant tout plébiscité comme une alternative aux solutions dites« propriétaires ».

    Paradoxalement, il a été de plus en plus investi par les grandes entreprises technologiques, au risque de se voir dévoyé. Si elles ont été initialement réticentes au mouvement du logiciel libre lors de son émergence dans les années 1980, le jugeant contraire au principe de la propriété intellectuelle à la base de leur modèle économique, ces entreprises, notamment américaines, ont compris que recourir à l’open source permet des économies et une accélération de l’innovation, et facilite l’adoption et la diffusion des solutions développées. Google, Microsoft, Amazon et Intel sont aujourd’hui dans le top 5 des plus gros contributeurs aux projets open source hébergés sur la plate-forme GitHub, elle-même rachetée par Microsoft en 2018. Meta, pour sa part, développe son projet-phare de logiciel d’apprentissage machine, PyTorch, en open source.

    Des erreurs aux graves conséquences

    Grâce à cette stratégie, le logiciel est déjà considéré comme un leader du marché de l’intelligence artificielle, avec plus de 150 000 projets construits sur GitHub avec PyTorch. Or ce modèle est aujourd’hui victime de son succès. Si les projets des grandes plates-formes comptent des milliers de contributeurs, nombre de composants critiques utilisés très largement, par exemple dans les serveurs Web ou dans les systèmes de paiements en ligne, sont des projets open source développés et maintenus par de petites équipes de développeurs parfois bénévoles.

    Des erreurs, volontaires ou non, dans ces codes peuvent avoir de sérieuses conséquences si elles sont exploitées. Ce fut le cas, il y a tout juste un an, avec « Log4Shell », une vulnérabilité sur le logiciel de journalisation Log4j présent sur de nombreuses applications et sites Web utilisant le langage Java.

    Cette faille, considérée comme l’une des pires de l’histoire d’Internet, permettait à un attaquant de prendre le contrôle d’une application, voire d’un système d’information. Elle aurait été activement exploitée par des cybercriminels, mais aussi par des attaquants travaillant pour les gouvernements russe, chinois, iranien et nord-coréen.

    Le risque de l’ingérence étrangère

    Les gouvernements, surtout après Log4j, ont compris l’importance cruciale de l’open source, et le traitent de plus en plus comme un enjeu stratégique. Jusque-là, l’Etat n’était qu’un consommateur et un contributeur parmi d’autres. Aujourd’hui, des politiques publiques sont élaborées, ou renforcées, pour faire l’inventaire des composants critiques et contribuer plus directement à financer leur maintenance.

    Si l’intérêt des pouvoirs publics pour cet enjeu est louable, on peut s’interroger sur les effets que cette plus grande implication aura sur l’écosystème de l’open source mondial. L’intrusion de la géopolitique dans cet écosystème est particulièrement inquiétante. Les failles involontaires, on l’a vu, peuvent être exploitées pour mener des cyberattaques.

    Mais les acteurs de la sécurité nationale craignent aussi une ingérence étrangère dans les codes sources eux-mêmes, qui pourraient être sabotés. Les développeurs issus de pays soumis à des sanctions américaines peuvent ainsi se voir suspendus de la plate-forme collaborative GitHub. Ce fut le cas pour l’Iran sous l’administration Trump, et ça l’est maintenant pour des développeurs russes travaillant pour des entreprises sous sanctions.

    La position particulière de l’Europe

    Aujourd’hui, les Etats-Unis accroissent leur vigilance sur l’origine des composants open source utilisés par le gouvernement fédéral. Certains voient aussi dans l’open source un risque de voir les adversaires des Etats-Unis, principalement la Chine, exploiter les codes sources ouverts pour acquérir des technologies en dépit des sanctions, notamment dans le design de semi-conducteurs.

    De fait, en Chine, la rivalité avec les Etats-Unis et les sanctions américaines ont poussé des secteurs stratégiques de l’industrie à recourir à l’open source pour développer des technologies nationales. Mais, suivant une logique contraire aux principes du logiciel libre, Pékin vise désormais la constitution d’une communauté nationale de développeurs, et a renforcé, à l’été 2022, son contrôle sur les contributeurs à la plate-forme chinoise Gitee.

    Pour sa part, l’Europe cherche à combiner ses ambitions de souveraineté numérique et la préservation de « communs numériques » mondiaux. Cette vision est notamment promue par la France à Bruxelles.

    Pour un Internet ouvert et respectueux des libertés

    L’approche moins sécuritaire de l’Europe et la richesse de son vivier de contributeurs en font désormais un acteur de plus en plus important de l’open source mondial, comme l’ont montré les récentes relocalisations de fondations américaines en Europe (Linux, Eclipse, RISC-V), en partie motivées par le désir d’échapper à de potentielles restrictions américaines sur les logiciels open source.

    L’Union européenne et ses Etats membres ont donc un rôle à jouer pour pallier les risques de centralisation et de fragmentation de cet écosystème. L’Europe a mis en place des mécanismes de soutien financier à l’open source qui doivent être renforcés. La préservation d’un écosystème mondial pourrait aussi faire l’objet d’initiatives diplomatiques.

    Des pistes de coopération internationale sont possibles dans des domaines où les priorités de ces Etats et les intérêts des communautés open source convergent, comme l’inventaire et la maintenance des composants critiques. Il existe une opportunité de réunir l’Europe et les pays, tels que les Etats-Unis, l’Inde et le Brésil, qui adhèrent à l’objectif d’un Internet ouvert et respectueux des libertés. Ces pays pourraient collaborer à soutenir l’open source, et éviter ainsi que les craintes sécuritaires ne viennent nuire à l’intérêt collectif.

    Source : lemonde.fr

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    @michmich a dit dans Notation des allocataires: fébrile, la CAF s’enferme dans l’opacité :

    A quoi reconnait-on la fonction publique?
    Au fond du trou, elle continue de creuser!

    T’as raison, on devrait confier tout ca à McKinsey, à merde c’est déjà le cas. 🙂

  • Raspberry Pi 5 : pas avant 2024

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    @Indigostar a dit dans Raspberry Pi 5 : pas avant 2024 :

    J’adore le WTF et BBQ sur le tableau

    Carrément, ça m’a trop fait rire, c’te foutage de gueule en bonne et due forme 😆

    Me suis rabattu sur les Odroid, c’est vraiment de la bonne cam @Indigostar 😉

    Mon C2 n’est jamais tombé en panne, c’est très costaud.