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    En 2026, l’Agence Spatiale Européenne (ESA) prévoit de lancer la mission ClearSpace-1. L’objectif de celle-ci est de tester une méthode pour retirer un objet de l’orbite terrestre et le faire rentrer dans l’atmosphère. La cible de la mission est déjà connue, mais récemment, l’U.S. Space Force a détecté de nouvelles pièces de débris autour d’elle. Les premières analyses suggèrent qu’il s’agit de débris provenant de l’impact d’un petit objet se déplaçant à une très grande vitesse.

    La cible de la mission ClearSpace-1 est un adaptateur de forme conique qui a été laissé par une fusée Vega lancée en 2013, et qui pèse environ 113 kg. Les morceaux de débris spatiaux ont été détectés par les systèmes de suivi, et selon les responsables, on pourrait ne jamais savoir si le « projectile » était naturel ou artificiel. L’objet n’est pas apparu sur les écrans des systèmes de suivi.

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    D’après un communiqué publié le 22 août dernier par les responsables de l’ESA, cet événement de fragmentation souligne la pertinence de la mission ClearSpace-1. On peut aussi lire que la menace la plus importante que représentent les gros débris spatiaux est qu’ils se fragmentent en nuages d’objets plus petits. Ces morceaux de débris peuvent causer des dommages importants à des satellites en activité.

    La mission ClearSpace-1

    La mission ClearSpace-1 a comme objectif de s’approcher de l’adaptateur, de le capturer, puis de le faire rentrer dans l’atmosphère terrestre où il va se désintégrer. Pour ce faire, un engin développé par l’entreprise suisse ClearSpace va être utilisé. Cet engin sera lancé par une fusée Vega-C d’Arianespace, et il va se servir de « bras » robotisés pour capturer la cible.

    D’après les premières observations après l’impact, il semble que seul un petit morceau de l’adaptateur ait été arraché. Toutefois, la mission a été conçue pour désorbiter un objet totalement intact. Ainsi, les responsables sont actuellement en train d’évaluer la situation pour savoir ce qu’il faudra faire pour la suite. Il est prévu que les analyses durent plusieurs semaines.

    Gare aux débris

    Pour le moment, il reste encore trois ans avant le lancement de la mission. Les responsables auront du temps pour trouver les points à changer ou à adapter. Cependant, cet événement montre que le problème des débris spatiaux devient de plus en plus grave. Les stations au sol ne peuvent surveiller qu’une petite portion de l’orbite terrestre, et les plus petits débris ne sont pas détectables.

    En ce qui concerne la cible de la mission ClearSpace-1, les suivis effectués par l’U.S. Space Force et d’autres stations en Allemagne et en Pologne ont montré que l’objet principal est resté intact, et il n’y a eu aucune altération significative de son orbite. Les risques pour que les nouveaux débris entrent en collision avec d’autres objets sont également négligeables.

    Sources: https://www.fredzone.org/cible-clearspace-1-touchee-par-un-debris-spatial-ard267
    Et: https://www.space.com/space-debris-cleanup-mission-target-hit

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    L’élément prisé du monde médical et de la recherche fait défaut, en partie à cause de la guerre en Ukraine. Le CERN, son plus gros utilisateur en Suisse, a renouvelé son contrat de livraison à temps

    C’est une pénurie méconnue, mais plus durable et elle n’est de loin pas seulement due à la guerre en Ukraine. L’hélium manque, c’est presque devenu une tradition dans le secteur. Cet élément était jadis utilisé pour gonfler des ballons, car il est plus léger que l’air. Il amusait aussi, car notre voix émet un son aigu si on l’inhale. Mais seuls les plus âgés d’entre nous s’en souviennent, car l’hélium a disparu des fêtes foraines il y a longtemps. Son approvisionnement est compliqué depuis une bonne vingtaine d’années, un peu partout dans le monde, malgré une demande en hausse.

    Source pour abonnés: https://www.letemps.ch/economie/la-penurie-globale-d-helium-met-les-scientifiques-sous-tension

    Pauvres gamins qui ne sont pas près de voir échapper de leurs mimines, des ballons dressés vers le ciel…

    L’hélium liquide (-273 degrés) est utilisé au Cern pour rendre les bobinages d’aimant supraconducteurs, ce qui permet d’obtenir des champs magnétiques intenses à des tailles et des portées inusitées et à faible consommation électrique. On rêve d’un élément supraconducteur à moins basse température ou mieux, à température ambiante.

  • Étonnantes cultures animales

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    @Pollux , je plussoie, car combien d’expériences de rapidité et de mémorisation faites avec des singes, des dauphins et d’autres espèces sont hallucinantes, aucun humain ne serait capable d’arriver au même résultat. Nous n’utilisons sûrement pas la même partie de notre cerveau, en tout cas pour nous, pas la bonne.
    L’apologie de la barbarie a eu pour conséquence la “suprématie” de notre espèce, voilà d’où nous vient notre prétendue supériorité. Et on n’en est pas sortis, l’illusion d’un monde en paix est une chimère qu’il faudra tôt ou tard oublier. Une civilisation qui n’est pas issue de la barbarie n’existe pas, sauf quelques tribus si petites et si minoritaires qu’on se fait un plaisir de détruire dès que découvertes.
    Je remarque que des intervenants sont vraiment concernés… Raccoon, Rapace… 🙂
    Merci à l’auteur en tout cas.

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    @michmich qu’est ce que ça faisait fantasmer ce truc, surtout à l’époque des premières branlettes lol

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    avec ça, ils sont infoutu de nous sortir une voiture sans bug électronique 😞

  • Conseils aux planteurs de graines de doute

    Déplacé
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    J’ai un doute, mais je me soigne:

    Source: https://jaiundoute.com/

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    avec le nain de jardin il n’aurait peut etre pas eu ce blem

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    Vivons-nous vraiment dans l’Anthropocène, la période géologique marquée par l’impact global de l’activité humaine ? Et si oui, quand a-t-elle commencé et où sur Terre peut-on le mieux comprendre ses débuts ?

    Telles sont les questions auxquelles tente de répondre le Groupe de travail sur l’Anthropocène (AWG), créé en 2009 par la Sous-commission sur la stratigraphie du Quaternaire pour proposer une définition de ce concept et estimer son potentiel en tant qu’unité de temps géologique.

    Le 11 juillet 2023, le groupe a annoncé que le lac Crawford, en Ontario, avait été choisi comme le site où se trouve l’enregistrement sédimentaire qui servira à définir le début de l’Anthropocène.

    Mais qu’est-ce que ce lac a de si particulier pour être ainsi proclamé comme une sorte de ligne de démarcation entre différentes époques géologiques ?

    L’empreinte de la Grande accélération

    Depuis sa création, le groupe de travail sur l’Anthropocène a évalué divers types de preuves physiques, chimiques et biologiques préservées dans les sédiments et les roches, et a publié de nombreux articles scientifiques explorant leur nature et leur pertinence.

    Ces études ont conclu que l’Anthropocène est significatif à l’échelle géologique en raison de la rapidité et de l’ampleur des impacts récents de l’humain sur les processus opérant à la surface de la Terre. Nombre de ces perturbations ont généré des changements irréversibles qui surpassent ceux, plus modestes, survenus durant l’Holocène — la dernière phase climatique interglaciaire — qui a débuté il y a 11 700 ans.

    Dans les strates géologiques, l’AWG a identifié un ensemble important d’indicateurs qui coïncident avec ce que l’on appelle la « Grande accélération » du milieu du XX<sup>e</sup> siècle. Elle désigne la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, marquée par une augmentation sans précédent de la population humaine, de la consommation d’énergie, de l’industrialisation et de la mondialisation. Ces indicateurs sont les suivants :

    Les radio-isotopes provenant des armes thermonucléaires dans l’atmosphère (tel le plutonium).

    Les particules carbonées originant de la combustion à hautes températures d’énergies fossiles.

    Les microplastiques.

    Les changements dans la biodiversité, notamment l’extinction, le déplacement d’espèces hors de leur aire de répartition naturelle et la forte expansion des organismes domestiqués.

    Vue partielle du dépôt géologique à la plage Tunelboca (Getxo, Espagne), un dépôt formé de résidus de fer, de briques réfractaires, de plastiques et d’autres technofossiles de l’Anthropocène. Roberto Martínez, Author provided Qu’est-ce qu’un « clou d’or » ?

    Au fil des ans, le groupe de travail sur l’Anthropocène a largement convenu que l’Anthropocène est géologiquement réel et qu’il devrait être formellement considéré comme une unité indépendante au sein de l’échelle internationale des temps géologiques. Son début se situerait au milieu du XX<sup>e</sup> siècle, dans les années 1950, d’après les signaux simultanés et globaux enregistrés dans les sédiments depuis lors.

    Le groupe de travail sur l’Anthropocène a établi qu’il était nécessaire de déterminer son lieu de référence au moyen d’une limite matérielle et temporelle appelée « point stratotypique mondial » (GSSP) — communément appelée « clou d’or ». Il s’agit de la méthode la plus largement acceptée pour formaliser les unités géologiques des 540 derniers millions d’années.

    Les critères de sélection

    Depuis 2019, un projet de collaboration entre le groupe de travail sur l’Anthropocène et de nombreux laboratoires de recherche est en cours dans le cadre d’une initiative internationale appelée Anthropocene Curriculum, promue par la Maison des cultures du monde (Haus der Kulturen der Welt) et l’Institut Max Planck pour l’Histoire de la science (Max Planck Institute for the History of Science), tous deux en Allemagne.

    Douze propositions détaillées ont été initialement soumises pour différentes sections géologiques susceptibles d’accueillir ce GSSP, situées sur cinq continents et dans huit environnements géologiques différents. Toutes ces propositions ont été publiées en 2023 dans la revue scientifique Anthropocene Review. Ces articles ont constitué la principale source d’information pour les membres votants du groupe de travail sur l’Anthropocène au cours du processus de sélection.

    Après en avoir éliminé plusieurs, le groupe de travail sur l’Anthropocène a finalement examiné en détail neuf sites. Les candidats appropriés étaient ceux qui contenaient de fines couches de sédiments pouvant être analysées d’année en année et dont l’âge pouvait également être corroboré par la présence d’éléments radioactifs afin de garantir un enregistrement sédimentaire complet.

    Les procédures stratigraphiques établies pour décider d’un GSSP sont déjà normalisées en géologie et sont communes pour la définition de tout temps géologique. Ainsi, un « clou d’or » nécessite la présence locale d’un marqueur physique visible à l’œil nu et d’au moins un signal indicateur, tel qu’un changement géochimique, que l’on retrouve dans les sédiments et les roches du même âge et sur l’ensemble du globe.

    La plupart des propositions ont identifié le plutonium comme l’indicateur principal et ont proposé le début de l’Anthropocène à partir d’une augmentation du signal de cet élément radioactif.

    Et le gagnant est…

    Une première discussion sur les forces et les faiblesses de chaque site a débuté en octobre 2022, et la liste a été réduite à trois à la fin de l’année.

    D’après les résultats, les sections géologiques les plus pertinentes étaient situées dans la baie de Beppu (Japon), au lac Sihailongwan (Chine) et au lac Crawford (Canada). Après une analyse détaillée de la nature de leur signal plutonium et un nouveau vote, les sites des lacs chinois et canadien ont été retenus comme finalistes.

    Finalement, le lac Crawford a reçu 61 % des votes et a donc été choisi comme site pour accueillir la proposition GSSP pour l’époque de l’Anthropocène.

    Localisation du lac Crawford. Francine MG McCarthy et ses collègues. Sage Journal, 2023, CC BY

    Les couches de sédiments du lit du lac, à l’ouest de Toronto, ont été étudiées à l’origine pour démontrer l’occupation sporadique de la région par les peuples autochtones et la colonisation subséquente par les Européens. La nouvelle étude géologique a permis d’augmenter le nombre d’indicateurs préservés dans les différentes couches annuelles, formées d’une alternance de calcite pâle, déposée en été, et de lamines organiques foncées, accumulées en hiver.

    Photo de la carotte ou de l’échantillon CL-2011 avec des détails sur la profondeur et l’âge des différentes couches annuelles, indiquant la position de la limite proposée en 1950. Francine MG McCarthy et ses collègues. Sage Journal, 2023, CC BY

    La couche proposée comme marqueur visuel pour le GSSP a une profondeur de 6,1 pouces (15,6 centimètres) à la base d’une couche de calcite déposée au cours de l’été 1950. Elle a été choisie en raison de l’augmentation rapide du plutonium par la suite. Ce signal coïncide également avec une augmentation des particules carbonées et un changement majeur de l’écosystème identifié par une diminution du pollen d’orme et un remplacement des espèces de diatomées, un type d’algues.

    On dit « adieu » à l’Holocène

    Il est très important de ne pas confondre le début de l’activité humaine et l’Anthropocène. L’Anthropocène ne comprend pas l’impact initial de l’humain, qui était régional et s’est accru avec le temps, mais il est défini comme une conséquence de la réponse planétaire à l’énorme impact de la Grande accélération.

    L’Anthropocène s’inscrit dans les temps géologiques et, malgré sa courte durée, bénéficiera d’une éventuelle formalisation qui en déterminera précisément le sens et l’usage dans toutes les sciences et autres disciplines académiques. La fin d’une époque relativement stable de l’histoire de la Terre, l’Holocène, sera ainsi reconnue.

    Source : theconversation.com

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    Et dire que quand on regarde les vidéos de l’ina on voie des gamins de 10 piges mieux parler que nous même adultes

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    Ce projet de recherche et développement porte sur les batteries à électrolyte solide, alias BES. Cette technologie « utilise l’électrolyte solide au lieu de l’électrolyte liquide pour développer des batteries à plus haute densité énergétique et qui sont plus sûres pour les consommateurs que les batteries lithium-ion classiques », explique la Commission.

    La France a notifié la Commission européenne de son plan visant à apporter une subvention directe de 1,5 milliard d’euros afin de mener des recherches jusqu’en 2029. La Commission a de son côté donné son feu vert, estimant entre autres que « la mesure prévoit des garde-fous suffisants pour garantir que les distorsions indues de la concurrence sont limitées ».

    Il est notamment question de développer des BES de première génération « pour surmonter les limites des batteries lithium-ion actuelles », puis d’améliorer le processus avec une seconde génération. Le projet prévoit aussi de « développer des techniques de recyclage des BES et des stratégies de recyclage pour divers composants des batteries ».

    De son côté, « ProLogium s’est engagée à partager activement le savoir-faire technique acquis dans le cadre du projet avec l’industrie et le monde universitaire ».

    Source : nextinpact.com

  • Fiabilité de la reconnaissance faciale

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    Une femme enceinte innocente emprisonnée au milieu d’une tendance à la reconnaissance faciale défectueuse.

    Les services de police américains continuent d’utiliser la technologie malgré une faible précision et des inadéquations évidentes.

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    Des études ont montré que la technologie de reconnaissance faciale existante est plus susceptible de générer des faux positifs avec des visages noirs.

    L’utilisation d’un logiciel de reconnaissance faciale a conduit la police de Detroit à arrêter à tort Porcha Woodruff, 32 ans, pour vol et détournement de voiture, rapporte le New York Times. Enceinte de huit mois, elle a été détenue pendant 11 heures, interrogée et s’est fait saisir son iPhone comme preuve avant d’être libérée. Il s’agit de la dernière d’une série de fausses arrestations dues à l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale, qui, selon de nombreux critiques, n’est pas fiable.

    L’erreur semble particulièrement notable car les images de surveillance utilisées pour identifier à tort Woodruff ne montraient pas de femme enceinte, et Woodruff était très visiblement enceinte au moment de son arrestation.

    L’incident a commencé par une recherche automatisée de reconnaissance faciale par le département de police de Detroit. Un homme victime d’un vol a signalé le crime et la police a utilisé DataWorks Plus pour exécuter des séquences vidéo de surveillance sur une base de données de photos d’identité criminelles. La photo d’identité de Woodruff en 2015 lors d’une précédente arrestation sans rapport a été identifiée comme une correspondance. Après cela, la victime a confirmé à tort son identité à partir d’une série de photos, ce qui a conduit à son arrestation.

    Woodruff a été accusé devant le tribunal de vol qualifié et de détournement de voiture avant d’être libéré moyennant une caution personnelle de 100 000 $. Un mois plus tard, les accusations portées contre elle ont été rejetées par le procureur du comté de Wayne. Woodruff a intenté une action en justice pour arrestation injustifiée contre la ville de Detroit, et le chef de la police de Detroit, James E. White, a déclaré que les allégations étaient préoccupantes et que l’affaire était prise au sérieux.

    Selon le New York Times, cet incident est le sixième cas récemment signalé où un individu a été faussement accusé à la suite de la technologie de reconnaissance faciale utilisée par la police, et le troisième à avoir lieu à Detroit. Les six personnes faussement accusées étaient noires . Le département de police de Detroit effectue en moyenne 125 recherches de reconnaissance faciale par an, presque exclusivement sur des hommes noirs, selon les données examinées par le Times.

    La ville de Détroit fait actuellement face à trois procès liés à des arrestations injustifiées basées sur l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale. Des groupes de défense, dont l’American Civil Liberties Union du Michigan, appellent à davantage de preuves dans les cas impliquant des fouilles faciales automatisées, ainsi qu’à la fin des pratiques qui ont conduit à de fausses arrestations.

    L’arrestation de Woodruff et la tendance récente des fausses arrestations ont déclenché un nouveau cycle dans un débat en cours sur la fiabilité de la technologie de reconnaissance faciale dans les enquêtes criminelles. Les critiques disent que la tendance met en évidence les faiblesses de la technologie de reconnaissance faciale et les risques qu’elle pose aux personnes innocentes.

    C’est particulièrement risqué pour les personnes à la peau foncée. Un article de 2020 sur le site Web de l’Université de Harvard par Alex Najibi détaille la discrimination raciale omniprésente dans la technologie de reconnaissance faciale, mettant en évidence des recherches qui démontrent des problèmes importants avec l’identification précise des individus noirs.

    Un rapport de 2022 de Georgetown Law sur l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les forces de l’ordre a révélé que “malgré 20 ans de recours à la reconnaissance faciale comme technique d’enquête médico-légale, la fiabilité de la reconnaissance faciale telle qu’elle est généralement utilisée dans les enquêtes criminelles n’a pas encore été établie”.

    En outre, une déclaration de Georgetown sur son rapport de 2022 a déclaré qu’en tant qu’outil d’enquête biométrique, la reconnaissance faciale “peut être particulièrement sujette aux erreurs résultant d’un jugement humain subjectif, de biais cognitifs, de preuves de mauvaise qualité ou manipulées et d’une technologie sous-performante” et qu’il “ne fonctionne pas assez bien pour servir de manière fiable les objectifs pour lesquels les forces de l’ordre elles-mêmes veulent l’utiliser”.

    La faible précision de la technologie de reconnaissance faciale provient de plusieurs sources, notamment des algorithmes non éprouvés, des biais dans les ensembles de données de formation, des angles de photo différents et des images de mauvaise qualité utilisées pour identifier les suspects. De plus, la structure faciale n’est pas un identifiant aussi unique que les gens le pensent, en particulier lorsqu’elle est combinée à d’autres facteurs, comme des données de mauvaise qualité.

    Ce faible taux de précision semble encore plus gênant lorsqu’il est associé à un phénomène appelé biais d’automatisation , qui est la tendance à faire confiance aux décisions des machines, malgré les preuves potentielles du contraire.

    Ces problèmes ont conduit certaines villes à interdire son utilisation , notamment San Francisco, Oakland et Boston. Reuters a rapporté en 2022, cependant, que certaines villes commençaient à repenser les interdictions de reconnaissance faciale en tant qu’outil de lutte contre la criminalité au milieu “d’une augmentation de la criminalité et d’un lobbying accru de la part des développeurs”.

    Quant à Woodruff, son expérience l’a laissée hospitalisée pour déshydratation et profondément traumatisée. Son avocat, Ivan L. Land, a souligné au Times la nécessité pour la police de mener une enquête plus approfondie après un coup de reconnaissance faciale, plutôt que de se fier uniquement à la technologie. “C’est effrayant. Je suis inquiet”, a-t-il dit. “Quelqu’un ressemble toujours à quelqu’un d’autre.”

    Source: https://arstechnica.com/information-technology/2023/08/innocent-pregnant-woman-jailed-amid-faulty-facial-recognition-trend/

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    Encore 3/4 décennies et se sera bon 🙂

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    c’est rien laisse le temps faire avec un peu de chance personne ne remontra plus le topic :smile:

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    @Memorex91 ça expliquerait cet équilibre précaire. :ahah:

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    Grâce à un “cri interstellaire”, communications rétablies avec la sonde Voyager 2

    C’est la fin d’une grosse frayeur: la Nasa a annoncé vendredi avoir entièrement rétabli les communications avec sa mythique sonde Voyager 2, après les avoir interrompues par inadvertance fin juillet.

    La sonde, lancée dans l’espace en 1977 et actuellement située à 19,9 milliards de kilomètres de la Terre, “opère normalement” et est bien restée “sur sa trajectoire attendue”, a déclaré la Nasa dans un communiqué.

    Cette semaine, la Nasa avait confirmé avoir réussi à détecter le signal de Voyager 2 grâce au “deep space network”, un réseau international d’antennes, indiquant qu’elle était en “bonne santé”. Puis l’”équivalent d’un cri interstellaire” a été envoyé, “ordonnant à la sonde de se réorienter et de retourner son antenne vers la Terre”, a expliqué la Nasa vendredi.

    Les scientifiques avaient expliqué que cette technique avait peu de chances de fonctionner, mais elle s’est finalement révélée payante. Compte tenu de la distance à laquelle se trouve Voyager 2, la commande a mis un peu plus de 18 heures à l’atteindre, et il a fallu attendre la même durée avant de pouvoir s’assurer du résultat, a expliqué la Nasa. L’agence spatiale américaine reçoit désormais de nouveau les données scientifiques et de télémétrie (mesure de distance) de la sonde, a-t-elle confirmé.

    Si cette méthode n’avait pas fonctionné, la Nasa espérait qu’une manœuvre de réorientation automatique réglerait le problème, mais celle-ci n’était attendue qu’à une date lointaine, en octobre.

    Voyager 2 a quitté en 2018 la bulle protectrice du Soleil, appelée l’héliosphère, pour entrer dans l’espace interstellaire. Avant de quitter le système solaire, elle est devenue la seule sonde à avoir réalisé un survol d’Uranus et de Neptune.

    Sa jumelle Voyager 1, également lancée en 1977, était devenu le premier vaisseau à entrer dans l’espace interstellaire, en 2012, et se trouve actuellement à environ 24 milliards de kilomètres de la Terre.

    Les deux sondes, missions mythiques de la Nasa, emportent chacune des enregistrements de sons et d’images de la Terre sur des plaques en or et en cuivre.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/grace-a-un-cri-interstellaire-communications-retablies-avec-la-sonde-voyager-2~ad0a0b60/

  • La NASA sauve la sonde Voyager 2 grâce à une astuce

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    Je suis abonné à leur chaine Youtube sur laquelle il y a déjà pas mal de streaming en live.
    C’est une bonne nouvelle cette plateforme, impatient de voir ce qui y sera diffusé.

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    Le télescope spatial Euclid révèle ses premières images tests

    Après avoir décollé depuis la Floride le 1er juillet, le télescope européen, auquel la Nasa a également participé, a voyagé jusqu’à sa destination située à environ 1,5 million de kilomètres de la Terre. Des institutions suisses sont également impliquées dans le projet: la Haute école spécialisée du nord-ouest de la Suisse, l’Université de Genève, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et l’Université de Zurich.

    Euclid a deux instruments embarqués: un imageur observant en lumière visible (VIS), et un spectromètre observant dans l’infrarouge proche (NISP). Le premier doit déterminer la forme précise des galaxies, le second leur distance. Mais lorsqu’ils ont été mis en marche, les scientifiques ont eu une grosse frayeur: les images étaient «contaminées» par une source de lumière inattendue, a déclaré l’ESA.

    Des recherches sur la cause du problème ont «indiqué que la lumière du Soleil s’infiltrait dans le vaisseau, probablement par une petite ouverture», a expliqué l’agence européenne. Or, pour détecter la faible lumière de lointaines galaxies, la lumière éclatante de notre Soleil (auquel Euclid fait dos), doit absolument être bloquée.

    «En tournant Euclid, les équipes ont réalisé que cette lumière n’était détectée qu’à certaines orientations, donc en évitant certains angles, l’instrument VIS sera capable de réaliser sa mission», a assuré l’ESA.

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    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/le-t-lescope-spatial-euclid-r-v-le-ses-premi-res-images-tests-1833147.html

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    C’est vrai qu’avec les qualités actuelles des appareils de prise d’image ça nous laisse sur notre faim mais il ne faut pas perdre de vue qu’un satellite, hors satellite commercial produit en grande série genre satellite de communication, demande en moyenne 10 ans de mise au point. Ce qui signifie qu’au moment du lancement le satellite embarque des technologies qui ont 10 ans ou plus. Ce qui explique la piètre qualité de l’image qui n’est que du bonus, la mission première du satellite n’étant certainement pas de prendre une photo de la Lune orbitant autour de la Terre. :telescope:

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    Après tout ce déploiement technologique, les ingénieurs vont se rendre compte que mettre de la végétation dans les centres urbains, c’est une bonne idée. À quand le robot qui pu des pieds pour concevoir des chaussure qui respirent? :mouhaha: