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    les menteurs, ça, c’est un étron sur une aire d’autoroute text alternatif

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    Le groupe de recherche chimique Plasmant de l’université d’Anvers (UAntwerpen) a découvert que la composition de l’atmosphère de Mars peut être utilisée pour convertir le CO2 en oxygène et en CO. Elle pourrait également transformer l’azote en une bonne base d’engrais. Cette technologie serait utilisable pour le maintien de la vie et le transport sur Mars.

    Les chercheurs ont mené leurs expériences avec un réacteur à plasma qu’ils ont fabriqué eux-mêmes. Le plasma est le quatrième état d’agrégation après le gaz, le solide et le liquide. Il est créé lorsque les molécules de gaz se divisent en particules chargées en ajoutant de l’énergie. Il peut être utilisé, par exemple, pour séparer le CO2 et l’azote et les convertir en nouvelles molécules.

    “Le plasma est généré en introduisant de l’énergie électrique dans un réacteur”, détaille Annemie Bogaerts, professeur à l’UAntwerpen. “En fait, cela revient à créer de petits éclairs dans notre réacteur. Ces éclairs divisent d’abord les molécules de gaz, comme le CO2 et l’azote, en particules hautement réactives, après quoi ces particules entrent à nouveau en collision entre elles et forment de nouveaux produits.”

    L’atmosphère martienne est constituée en grande partie de CO2, avec une petite fraction d’azote. Selon les chercheurs, il est désormais possible d’extraire de cette composition, même simultanément, de l’oxygène et la base d’un engrais artificiel, entre autres.

    Les chercheurs veulent maintenant étudier plus en détail si le couplage du processus de plasma à la technologie de séparation des gaz peut fournir des flux de gaz purs d’oxygène, de CO et de NOx, qui sont nécessaires au maintien de la vie et au transport lors de la future exploration robotique ou même humaine de la planète rouge.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/des-chercheurs-de-l-universite-d-anvers-creent-des-substances-pour-la-survie-sur-mars~a0ef3ca5/

    Reste que le réacteur à plasma est un gouffre énergétique, mais cette solution pourrait être utile dans un sous-marin atomique, par exemple.
    Du coup, une petite centrale nucléaire sur Mars pourrait bien devenir nécessaire.

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    Le plus grand pouvoir des cordes cosmiques ? Leur capacité à confondre les physiciens.

    Article pour les très Looonnnguuuuueeees soirées d’hiver.

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    Vous souvenez-vous de cette époque dans la Seigneur des Anneaux où les nains de la Moria ont creusé trop avidement et trop profondément, déterrant le Balrog, une ancienne horreur qui n’était pas destinée à errer librement à l’ère moderne ?

    Les cordes cosmiques sont un peu comme ça mais pour la physique. Ce sont des restes hypothétiques des transformations capitales subies par notre Univers alors qu’il avait moins d’une seconde. Ce sont des défauts, des failles dans l’espace lui-même. Ils ne sont pas plus larges qu’un proton, mais ils peuvent potentiellement s’étendre sur le volume observable de l’Univers. Ils ont des pouvoirs indescriptibles - la capacité de déformer l’espace à tel point que les cercles autour d’eux ne se terminent jamais, et ils transportent suffisamment d’énergie pour libérer des niveaux d’ondes gravitationnelles destructeurs de planète. Ils sont également le chemin vers certaines des physiques les plus exotiques connues (et inconnues) de la science.

    Notre cosmos devrait être criblé de cordes cosmiques. Et pourtant, pas une seule recherche n’a trouvé de preuves pour eux. Découvrir où se cachent les cordes cosmiques, ou pourquoi elles ne devraient pas exister après tout, aidera à pousser notre compréhension de la cosmologie et de la physique fondamentale vers de nouveaux sommets.

    Revenons à quelques-uns des premiers moments de l’histoire de l’Univers. À cette époque, le cosmos avait moins d’une fraction de seconde et tout son volume observable, actuellement d’environ 90 milliards d’années-lumière de diamètre, était comprimé dans un espace pas plus gros qu’un atome.

    Je vais vous dire tout de suite que nous n’avons pas de compréhension précise de la nature de l’Univers à l’heure actuelle. C’est parce que la matière qui remplissait l’Univers était dans un état tellement exotique, avec des températures et des pressions si stupidement élevées, qu’il ne vaut même pas la peine de taper des chiffres pour eux. À ces énergies, nos connaissances actuelles en physique s’effondrent tout simplement. Nous n’avons pas d’équation bien comprise, pas de principes directeurs, pas de résultats expérimentaux qui puissent nous dire ce que faisait exactement l’Univers quand il était si jeune.

    Mais nous avons quelques soupçons sournois. Nous avons identifié grâce à nos modèles mathématiques et vérifié par des expériences que les forces de la nature ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être. Aux énergies normales et typiques de la vie quotidienne, nous expérimentons quatre forces fondamentales : la gravité, l’électromagnétisme, le nucléaire fort et le nucléaire faible. Mais à haute énergie, les choses bougent un peu.

    A une énergie d’environ 246 GeV, les forces électromagnétique et nucléaire faible cessent d’être distinctes. Au lieu de cela, ils fusionnent en une seule super-force connue (à juste titre) sous le nom de force électrofaible. Et voici quelque chose de sauvage : à ces énergies, il n’y a que trois forces de la nature, pas quatre. Une fois que vous descendez en dessous de cette énergie, la force électrofaible se décompose en forces électromagnétiques et nucléaires plus familières.

    En physique, cette division est appelée “rupture spontanée de symétrie”. La force électrofaible unifiée présente une symétrie mathématique profonde, mais cette symétrie ne peut être maintenue qu’à des énergies élevées. Dans notre expérience quotidienne, cette symétrie est cachée (ou brisée) et les deux forces composantes de l’électrofaible semblent être très différentes, même si elles sont en réalité des manifestations d’une force singulière plus profonde.

    Pourquoi s’arrêter là ? Les physiciens soupçonnent qu’à des énergies encore plus élevées, la force nucléaire forte rejoint le parti, créant une force unique connue sous le nom de GUT - une théorie de la grande unification. Ce n’est pas une simple spéculation inutile. Les constantes qui définissent les forces des forces changent avec l’énergie, et à des énergies suffisamment élevées, elles ont toutes à peu près les mêmes forces, signalant que l’unification est une option viable. Au-delà de cela, à des énergies presque insondables, on pense également que la gravité se joint aux autres pour créer un Voltron de physique fondamentale : une théorie du tout.

    Le principal défi est que nous n’avons pas de GUT, encore moins une théorie du tout. Nous avons des théories candidates, comme la supersymétrie, pour fournir un GUT, mais elles ont échoué dans les recherches expérimentales. La théorie des cordes va un peu plus loin pour tout gérer, mais nous ne savons même pas comment tester cela. Cela signifie que nous manquons des connaissances mathématiques pointues nécessaires pour percer le brouillard de l’univers extrêmement précoce, lorsque les symétries régissant les forces fondamentales sont restées intactes.

    Au fur et à mesure que notre Univers se dilatait et se refroidissait, il traversait des transitions de phase radicales, les quatre forces de la nature se séparant une à une de l’unification. Et nous soupçonnons que pendant l’une de ces transitions de phase, des cordes cosmiques sont nées.

    Lorsqu’un système physique subit une transition de phase, il y a une perte de symétrie. Par exemple, un crayon en équilibre sur sa pointe est dans un état de haute énergie et également magnifiquement symétrique - il a le même aspect sous n’importe quel angle d’observation autour de lui. Mais le crayon parfaitement équilibré est instable ; lorsqu’il tombe, la symétrie se brise, le crayon «choisissant» un endroit pour tomber sur la table en dessous. Pour la physique de ce système particulier, peu importe où le crayon tombe - il peut tomber soit à gauche, soit à droite, par exemple. L’endroit précis où le crayon atterrit est arbitraire et n’affecte pas l’image plus grande, c’est-à-dire que le crayon est maintenant dans un état plus stable, à plus faible énergie et moins symétrique.

    Lorsque notre Univers a subi les transitions de phase vers des états de basse énergie, avec les forces de la nature séparées les unes des autres, il y avait une liberté similaire de choisir exactement comment briser ces symétries. La « direction » de la brisure de symétrie (expliquée par un terme mathématique qui n’affecte pas la physique sous-jacente) est totalement arbitraire et est choisie au hasard. Et pour la plupart, cela n’a pas d’importance.

    Mais regardons une autre analogie pour voir pourquoi c’est parfois le cas. L’eau liquide a plus de degrés de liberté - plus de symétrie - qu’un bloc de glace rigide. Lorsque l’eau commence sa transition de phase et gèle, les molécules d’eau doivent décider dans quelle direction commencer à construire leur réseau cristallin. En d’autres termes, l’eau doit briser sa symétrie fondamentale lorsqu’elle atteint un état d’énergie inférieure, mais la façon dont cette symétrie est brisée est indiscriminée. Les cristaux de glace pourraient se former dans une direction gauche-droite, par exemple, ou tout aussi dans une direction haut-bas (je simplifie la formation des cristaux de glace, bien sûr, juste pour dépasser cette analogie aussi rapidement que possible). Peu importe la direction choisie par les molécules d’eau ; de toute façon, vous obtenez de la glace.

    Mais que se passe-t-il si une partie de l’eau commence à geler de haut en bas, tandis qu’une autre partie de l’eau commence à geler de gauche à droite ? Finalement, vous aurez deux ensembles de molécules d’eau disposées dans des orientations différentes. Là où ces deux ensembles se rencontrent, il y aura un mur de domaine, une frontière entre les deux régimes qui nous apparaît visible comme une fissure ou un défaut dans le glaçon. Allez-y, ouvrez votre congélateur et vérifiez-le : les symétries brisées se manifestent.

    Cela peut se produire avec n’importe quelle transition de phase, y compris celles de l’Univers infantile qui ont déclenché l’éclatement des forces. Différentes régions de l’Univers auraient pu rompre leurs symétries de différentes manières. Quoi qu’il en soit, dans tout l’Univers, vous obtenez les mêmes forces fondamentales opérant de la même manière, mais ces petits termes mathématiques qui n’affectent pas la physique peuvent prendre des valeurs différentes d’un endroit à l’autre. Tout comme dans la glace, lorsque ces régions se rencontrent, vous obtenez des fissures. Défauts. Défauts dans l’espace-temps lui-même.

    Les cordes cosmiques peuvent prendre diverses propriétés hypothétiques en fonction de la transition de phase qui les a engendrées et de la manière dont cette transition de phase particulière s’est déroulée. Mais toutes les cordes cosmiques partagent une chose en commun : la tension. Beaucoup.

    Une corde cosmique est une faille dans l’espace-temps, une tache dans le tissu de l’Univers. Les cordes cosmiques tirent et pincent l’espace-temps sur toute leur longueur, comme les plis d’un morceau de papier. Ce plissement se manifeste par un déficit de la quantité habituelle d’espace-temps autour d’un objet. Si vous faites le tour d’un crayon, le cercle que vous dessinez totalisera 360 degrés. C’est un peu la définition d’un cercle. Mais si vous faites le tour d’une corde cosmique, l’espace qui l’entoure est tellement déformé que lorsque vous terminez votre voyage et revenez à votre point de départ, vous constaterez que vous avez parcouru moins que les 360 degrés habituels.

    En relativité générale, vous ne pouvez pas plier l’espace-temps sans source de masse ou d’énergie. Dans le cas des cordes cosmiques, cette énergie provient de l’énorme quantité de tension intégrée à la corde cosmique elle-même. C’est, après tout, pincer ensemble deux régions de l’espace-temps.

    La tension est une forme d’énergie, et si vous rassemblez beaucoup d’énergie, vous obtenez une masse, donc bien qu’elles ne soient constituées que de l’espace-temps lui-même, les cordes ont une masse. La masse typique d’une corde cosmique dépend de nombreux facteurs théoriques, mais une bonne règle empirique est qu’un kilomètre de corde cosmique peut l’emporter sur l’ensemble de la planète Terre.

    En termes de dimensions, les cordes cosmiques ne sont probablement pas plus larges qu’un proton, bien que la taille précise soit régie par la transition de phase qui a déclenché leur formation. Quant à leurs longueurs, eh bien, cela peut être un peu compliqué, car les cordes cosmiques peuvent mener des vies très intéressantes.

    Parce que les cordes cosmiques sont l’endroit où deux régions de l’Univers brisé se rencontrent, et que le même Univers s’étend continuellement, en première approximation, les cordes cosmiques couvrent simplement tout l’Univers observable. Mais les chaînes sont également dynamiques, et si l’Univers peut produire une chaîne, il n’y a aucune raison pour qu’il ne puisse pas en produire un réseau entier.

    Lorsque les cordes cosmiques se croisent, elles se séparent au point d’intersection, brisant les cordes plus grandes en plus petites. Parfois, une chaîne peut boucler sur elle-même. Lorsque cela se produit, la boucle se détache, s’éloigne et laisse derrière elle une chaîne parente plus courte.

    Ainsi, une collection de cordes nées dans l’Univers primitif peut rapidement évoluer vers un réseau de longueurs couvrant le cosmos, de segments plus courts et de boucles flottant librement.

    En fait, il y a quelques décennies à peine, les cosmologistes pensaient qu’un tel réseau de cordes cosmiques constituait l’épine dorsale de la structure à grande échelle de l’Univers. Aux plus grandes échelles du cosmos, les galaxies forment des amas et des superamas dans un modèle en forme de toile connu sous le nom de… eh bien, la toile cosmique. La toile cosmique ressemble vaguement à un réseau de cordes, alors les cosmologistes se sont ouvertement demandé si les deux étaient liés. Au début de l’histoire de l’Univers, pensait-on, les cordes cosmiques généraient la légère attraction gravitationnelle qui permettrait à la matière de s’accumuler près d’elles, créant un cadre squelettique qui finirait par donner naissance à de grandes collections de superamas.

    Hélas, une analyse plus approfondie de la toile cosmique et des images détaillées du fond cosmique des micro-ondes - le motif de lumière rémanente généré lorsque notre Univers est passé d’un plasma à un état neutre alors qu’il avait 380 000 ans - a exclu la contribution des cordes cosmiques. Ces types de réseaux n’avaient tout simplement pas le bon type de propriétés statistiques pour expliquer la distribution de la matière à grande échelle.

    Mais il pourrait y avoir d’autres moyens de trouver des cordes cosmiques. L’une est par l’observation directe et simple. Les objets massifs courbent le chemin de la lumière. Comme regarder dans un miroir funhouse ou à travers un morceau de verre déformé, nous pouvons voir plusieurs images du même objet d’arrière-plan. Prenons, par exemple, les amas de galaxies. Nous voyons régulièrement des galaxies d’arrière-plan apparaître à plusieurs endroits, la lumière d’une seule source se tordant, se contorsionnant et se répétant de manière fantaisiste.

    Si une corde cosmique se trouve entre nous et une galaxie lointaine, nous verrons deux copies de la même image, séparées par la gravité de la corde. Malheureusement, des efforts considérables pour trouver de telles images doubles se sont révélés vains.

    Il va probablement sans dire que vous ne voulez pas rencontrer une corde cosmique de près et personnelle ; avec cette quantité de tension, de densité et d’énergie, il pourrait simplement vous traverser comme un couteau chaud dans du beurre. Étant donné que les recherches d’étoiles et de planètes découpées ne seront probablement pas fructueuses (parce que nous n’avons aucune idée de ce qui se passerait et donc de ce qu’il faut rechercher), nous devons trouver d’autres moyens pour que les chaînes interagissent avec l’Univers qui les entoure. Les cordes peuvent potentiellement se coupler au modèle standard de la physique des particules de nombreuses manières : elles peuvent émettre directement un rayonnement électromagnétique ou engendrer des particules massives de courte durée qui se désintègrent ensuite en pluies de photons, de neutrinos, d’antiparticules, etc. Selon la théorie qui les soutient, les cordes cosmiques peuvent briller de toutes sortes de façons. Mais encore une fois, les recherches de sabres laser cosmiques géants balayant l’Univers n’ont rien trouvé.

    Le dernier effort pour trouver des preuves des cordes cosmiques passe par les ondes gravitationnelles. Une seule corde cosmique droite n’émettra pas d’ondes gravitationnelles, mais lorsque deux cordes se rencontrent (ou lorsqu’une corde se croise), le pincement au point d’intersection forme une pointe. Cette cuspide se déplace le long de la corde presque à la vitesse de la lumière, émettant une rafale d’ondes gravitationnelles dans le processus (et, dans certains modèles, un faisceau de rayonnement ou de particules à haute énergie avec lui). Alors que les segments de cordes ininterrompus peuvent durer pratiquement éternellement, les boucles de cordes se tortillent furieusement, émettant d’énormes quantités d’ondes gravitationnelles à mesure qu’elles rétrécissent et finissent par disparaître.

    Étant donné que l’hypothétique réseau de cordes, né dans l’Univers primitif, a subi des milliards d’années de pincement, de bouclage et d’agitation, une partie de toutes les ondes gravitationnelles qui déferlent actuellement sur la Terre devrait être causée par eux. Mais une fois de plus, après des décennies de recherche, il n’y a pas eu de signal concluant, ni de l’éclatement aigu d’une cuspide mobile, ni du bruit de fond général de la désintégration.

    Que se passe-t-il? Les cordes cosmiques semblent être une prédiction générique de notre compréhension (certes floue) de l’Univers primordial. Nous ne savons peut-être pas exactement ce qui s’est passé il y a tous ces milliards d’années, mais nous sommes assez certains que cela impliquait des transitions de phase et que ces transitions de phase devraient soutenir l’existence de défauts topologiques comme les cordes cosmiques.

    Et même si les cordes cosmiques n’avaient initialement rien à voir avec leurs cousines, les cordes trouvées dans la théorie des cordes (qui étaient délibérément appelées supercordes pour les distinguer des cordes cosmiques), des travaux théoriques récents ont montré que dans certains cas, les supercordes peuvent se développer à partir de sous-cordes. -Des longueurs planckiennes à des tailles gargantuesques, devenant des cordes cosmiques dans le processus. Une découverte confirmée de cordes cosmiques pourrait bien donner du crédit à la théorie des cordes elle-même.

    Nous sommes donc dans une situation où nous soupçonnons fortement qu’il devrait y avoir des cordes cosmiques criblées dans tout l’Univers. Et pourtant, des décennies de recherches directes et indirectes n’en ont trouvé aucune. Du tout. Il nous reste deux conclusions. Soit notre compréhension de la physique de l’univers primitif est loin de la base et les cordes cosmiques ne sont pas aussi génériques que nous le pensons, soit nous ne comprenons pas comment les cordes cosmiques se manifestent dans le cosmos moderne et nos observations sont manque quelque chose.

    Ou les deux. Les deux sont définitivement une option. N’hésitez pas à insérer votre propre jeu de mots tordu dans les nœuds ici.

    Source: https://arstechnica.com/science/2022/09/the-big-bang-should-have-made-cracks-in-spacetime-why-havent-we-found-them/

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    @Raccoon Je suis Janco depuis assez longtemps et mon point de vue en a été profondément modifié, même si je ne suis pas d’accord avec tout janco.
    Le point de vue de Barrau est intéressant par bien des côtés mais conduit à l’inaction désespérée ou au souhait d’une dictature verte, non consommatrice et efficace…(?!)
    Personnellement je suis assez (beaucoup, très) pessimiste parce qu’on ne voit vraiment pas pourquoi les choses changeraient que ce soit au sujet du climat ou de la destruction systématique de la planète. L’espèce humaine est une espèce conquérante (ça peut être une qualité), mais totalement incapable de gérer ses “conquêtes” et son environnement. La sélection va se faire, naturellement, la planète s’en fout, les humains vont avoir tendance à disparaitre plus vite qu’on ne croyait il y a peu, les microbes et les rats s’en foutent. Let it be…

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    Même s’il s’agit d’un revers pour Jeff Bezos, sa société a réussi à sauvegarder la capsule destinée aux passagers. Un élément clé pour la sécurité des vols.

    Source: https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/crash-de-la-fusee-blue-origin-un-coup-d-arret-pour-le-tourisme-spatial_2180116.html

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    Après avoir réussi en 2020 à rapatrier ses premiers échantillons collectés sur la Lune, la Chine pourrait ramener sur Terre, avant ses rivaux américains et européens, des échantillons prélevés sur Mars, avec un horizon fixé à l’été 2031.

    Ainsi que le rapporte la presse spécialisée, un haut responsable du programme chinois d’exploration martienne a annoncé le 20 juin une feuille de route fixant au mois de juillet 2031 son premier retour d’échantillons collectés sur la planète rouge.

    En remplissant cet objectif, la Chine deviendrait alors le tout premier pays à rapporter sur Terre de la matière prélevée sur notre voisine du système solaire, devançant ainsi le calendrier d’une mission similaire menée conjointement par les agences spatiales américaine (la NASA) et européenne (l’ESA).

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    Selon le site SpaceNews, avec «un seul atterrissage sur Mars» et sans rover sillonnant la planète, la mission chinoise en question comporterait une architecture plus simple que son équivalent occidental qui, de son côté, prévoit à ce stade un retour d’échantillons martiens à l’horizon 2033.

    Toujours selon SpaceNews, la mission chinoise baptisée Tianwen 3 («questions au ciel 3», en français) comprendra un atterrisseur sur le sol martien, un véhicule d’ascension pour faire redécoller les échantillons collectés, un orbiteur pour les réceptionner, ainsi qu’un module de retour à destination de notre planète.

    «L’atterrissage sur Mars aurait lieu vers septembre 2029. Les techniques d’échantillonnage comprendront l’échantillonnage de surface, le forage et l’échantillonnage intelligent mobile, utilisant potentiellement d’un robot à quatre pattes. Le véhicule d’ascension se composera de deux étages […].

    Après rendez-vous et amarrage avec l’orbiteur en attente, le vaisseau spatial quittera l’orbite de Mars fin octobre 2030 pour un retour sur Terre en juillet 2031», peut-on lire sur le site spécialisé.

    Source : [link removed]/international/99407-chine-pourrait-devenir-premier-pays-rapporter-sur-terre-echantillons-mars

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    Une série de vidéos retraçant l’histoire des algorithmes de suggestion, leurs avantages et inconvénients, leurs effets sur nos vies et sur la société ainsi que les solutions envisagées pour en corriger les effets néfastes et redevenir maitre de nos choix

    75 minutes de vidéos en 6 épisodes, sourcées, bien réalisées. A faire circuler pour une prise de conscience.

    Bande annonce

    Chapitre 1
    De la naissance d’internet aux outils les plus modernes : une grande bataille qui mène jusqu’aux algorithmes de suggestion dont chaque entreprise a sa propre recette aussi secrète que celle du Coca.

    Chapitre 2
    L’économie du gratuit des grandes compagnies du web a besoin de l’attention des internautes pour fonctionner, mais étant de plus en plus saturée, il faut réussir à capter cette attention par tous les moyens.
    Pour comprendre comment y arriver, retour au début du 20ème siècle qui voit naître les premières recherches sur les sciences du comportement.

    Chapitre 3
    Comment construire un site, une application ou un service, en s’inspirant des sciences du comportement, pour influencer celui des internautes ?
    Un siècle de recherches et d’expériences a mené à des domaines d’étude modernes comme la “Captology”.
    Mais la popularisation de ces techniques donne lieu à de plus en plus de dérives…

    Chapitre 4
    Face aux algorithmes du web, souvent opaques, le danger pour le “web-citoyen” est de ne pas avoir conscience de leur influence, et de s’enfermer dans ce qu’Eli Pariser nomme la bulle de filtre.
    En étant soumis à nos propres biais de confirmation, et à d’autres effets cognitifs comme la chambre d’écho, nous risquons de rester coincés dans nos propres opinions de plus en plus renforcées par l’illusion d’un monde numérique ouvert et fidèle au monde réel.

    Chapitre 5
    Comment le développement du web-journalisme a mené à une cacophonie médiatique et forcé les médias d’autorité à pencher vers le sensationnalisme ?
    Une recette qui aurait de véritables impacts sur la société : de Trump et l’affaire Cambridge Analytica à la radicalisation de YouTube, cet internet “algorithmé” est de plus en plus accusé de manipuler les masses.
    Entre vérité et fantasme, il faut faire le tri.

    Chapitre 6
    Après avoir dressé un constat pas vraiment rassurant de l’internet moderne, il est temps de se poser la question : Que faire ? Comment avoir un internet un peu plus sain ?
    Entre transparence des algorithmes et éducation des jeunes internautes, il existe pléthore de solutions, mais les mettre en place n’est pas toujours si simple…

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    @Siegfried Ce sont des aimants permanents, le champ magnétique ne peut pas cesser, sauf attaque d’extra-terrestres au canon magnétique. 😉

    À la rigueur, peut-être avec une bombe atomique, ou deux… Alors, les restes carbonisés et irradiés retomberons lamentablement en poussière, annihilant sauvagement toute espérance de survie.

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    @mister158
    Surtout dans ces pays de merde que sont l’Inde et l’Iran.

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    Dans le Piémont, Thales Alenia Space construit déjà les modules des futures stations orbitales lunaires. Ou quand la réalité rattrape la fiction.

    Derrière les bâtiments décrépis de ce gigantesque complexe industriel construit de tôles et de briques, où des zones entières ont été abandonnées à la végétation, les premiers modules des futures stations spatiales lunaires sortent déjà de terre. Car TAS s’est adjugé de beaux morceaux du programme Artemis de la Nasa (lancé en 2017 par Donald Trump), qui signera le retour de l’homme sur l’astre voisin. Une première depuis la dernière mission Apollo (17) en 1972. Artemis aura trois phases : un premier vol test sans équipage, un deuxième avec astronautes à bord du vaisseau spatial Orion et enfin une dernière mission avec alunissage. “A partir de 2024-2025, les astronautes pourront soit décoller pour se poser sur la Lune, soit s’amarrer à la future station spatiale à bord de la capsule Orion pour faire la navette vers la Lune”, résume-t-on chez le groupe franco-italien.

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    Cette station, baptisée Lunar Gateway, sera comme une petite soeur de l’ISS même si elle sera plus éloignée et n’accueillera pas de vols habités de longue durée (quatre astronautes pour trois mois maximum). Elle sera davantage un port d’attache orbital de la Lune afin d’y mener des expérimentations et, prochainement, d’amorcer le grand voyage vers Mars. A bord de la Gateway, on retrouve donc les principales agences partenaires de l’ISS - la Nasa, bien sûr, mais aussi les agences spatiales européenne (ESA), japonaise (Jaxa) et canadienne (CSA). Et pour le compte de l’ESA, Thales Alenia Space a obtenu le contrat du principal module habitable (I-HAB, 327 millions d’euros) et celui dédié aux communications et au ravitaillement (Esprit, 295 millions d’euros). TAS a aussi été sélectionné par l’américain Northrop Grumman pour fournir la structure du module Habitation And Logistics Outpost (Halo) qui sera rattaché à l’avant-poste habitation et logistique.

    A quelques pas de son bureau, sous l’imposante verrière de l’usine, des pièces cylindriques de 3 à 4 mètres de diamètre sont déjà soudées, vérifiées, contrôlées, et ce malgré les vents contraires de l’économie mondiale. “L’aluminium a augmenté de 70% ces derniers mois. Or nos contrats n’ont pas de clauses de variation de prix. Nous prenons ces coûts sur nos marges”, confie Tiziano Pegorin, le directeur de la production. Il faudra environ neuf mois à ses techniciens pour assembler le Meccano géant de Halo. En attendant, pour se projeter, les équipes de Walter Cugno ont monté un appartement témoin grandeur nature au milieu d’une petite salle tapissée d’étoiles. On s’y voit déjà.

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    A l’intérieur du module I-HAB de la “Lunar Getaway”

    Et dans un environnement fermé et hostile, l’eau est un enjeu vital. “Sur l’ISS on la réutilise déjà à 98%. Mais pour être autosuffisant, nous testons une centrifugeuse qui filtre et recycle l’urine”, ajoute Thomas Fili en nous tendant deux bouteilles en verre aux étiquettes surprenantes. L’une contient de “l’eau pour Astronautes” avec un drapeau américain, la seconde de “l’eau pour Cosmonautes” avec un drapeau russe. Surprise ! ces véritables pièces de collection de l’ISS n’ont pas vraiment le même goût. “Vous voyez, l’américaine est nettement meilleure que la russe”, s’amuse le jeune homme un brin ironique. Même dans l’espace, les goûts et les couleurs ne se discutent pas.

    Source et plus: https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/a-turin-visite-a-bord-de-la-future-station-spatiale-lunaire_2177259.html

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    @mekas pour raison d’économie. Ils y vont en stop, mais comme il y a plus de 300 000 km…

    Edit: Bon, ça, c’était une réponse à la con que j’ai faite pendant la sieste (impossible de fermer l’œil pour cause de canicule) et c’était pas très loin de la vérité, plus sérieusement, parce que c’est une bonne question, voici un début de réponse:

    Une fois sur la trajectoire, la communication avec la station au sol sera établie après 60 minutes. L’orbiteur prendra ensuite son chemin vers la Lune en faisant un mouvement nommé Ballistic Lunar Transfer (BLT) dans le but d’économiser du carburant et entrera en orbite lunaire le 16 décembre pour se positionner à 100 km d’altitude de la Lune le 31 décembre.

    Ça n’en dit pas beaucoup plus, mais c’est plus sérieux (fait trop chaud pour creuser plus). Encore d’autres infos dans la source.

    Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20220804001100884

    Edit2: En version simple, on fait tournicoter l’objet autour de la terre en direction du soleil (qui l’attire un peu à chaque passage), jusqu’à ce qu’il atteigne une distance suffisante pour être mis en orbite autour de la lune. Le compteur kilométrique va faire plusieurs tours et le temps nécessaire à la manœuvre sera du coup beaucoup trop long pour ces dames, l’espace étant dépourvu de stations service pour faire pipi.

    Si ça intéresse vraiment quelqu’un: https://s3-us-west-2.amazonaws.com/advspace.publicshare/BLT+(Ballistic+Lunar+Transfer)+Cheat+Sheet.pdf

    La poussée en direction du soleil, c’est surtout pour atteindre les autres planètes du système, peut-être que dans ce cas, les poussées se font en direction de la lune. Je n’ai pas cherché l’info.

  • Pétrichor, l'odeur qui nous manque

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    Après des semaines de sécheresse, demain, on espère que ça sentira enfin la pluie ! Au sens propre comme au figuré ! Enfin peut-être pas partout, mais on a un petit espoir…

    Un front orageux étant prévu pour cette fin de semaine, les sols très secs devraient dès les premières gouttes nous permettre d’humer cette odeur familière, généralement appréciée, au parfum terreux et légèrement humide. Les occasions de la sentir cet été ont été rares. Saviez-vous que cette odeur a même un nom ? Pétrichor !

    Si ce terme vous est moins familier que l’odeur elle-même, c’est probablement normal : peut-être qu’il n’existait même pas encore lorsque les plus anciens de nos lecteurs se trouvaient sur les bancs d’école. En effet, le terme pétrichor a seulement été introduit en 1964 par deux scientifiques australiens, Isabel Bear et Richard Thomas (Nature 993/2), qui dénommaient ainsi le liquide huileux qui coule de certaines roches pendant les périodes sèches, et qui, après la pluie, dégage une odeur agréable.

    Il a ensuite été généralisé par l’usage à l’odeur de la terre après la pluie. Il est formé à partir du grec “petros”, pierre et "ichor*, le sang des dieux et des immortels dans la mythologie grecque.

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    Les gouttes de pluie sont faites d’eau, c’est-à-dire de H2O, et celle-ci est connue pour être inodore. Cependant, après une période sèche, seules quelques gouttes de pluie suffisent que cette « odeur de pluie » se dégage de la terre.

    Lors d’une longue période de temps sec, les plantes sécrètent certaines huiles essentielles qui empêchent les autres plantes environnantes de pousser. Cela leur donne un avantage dans les phases de pénurie d’eau. Les huiles ne sont pas seulement absorbées par les plantes, mais aussi par le sol. Là, elles sont stockées puis relâchées quand il pleut.

    En plus de l’huile d’origine végétale, les bactéries dans le sol sont également responsables de l’odeur. Elles se retirent pendant les périodes de sécheresse et réduisent en quelque sorte leur « métabolisme ». Quand il commence à pleuvoir, les bactéries redeviennent actives et sécrètent, entre autres, une substance odorante terreuse, la géosmine. C’est une molécule alcoolique que nous pouvons percevoir même en très faibles quantités. Enfin, c’est la combinaison de cette géosmine et des huiles essentielles des plantes qui donne l’odeur de pétrichor.

    La composition de l’odeur est donc connue depuis un certain temps. Jusqu’à ces dernières années, cependant, on ne savait pas exactement comment les substances pénètrent dans l’air. Ce n’est qu’en 2015 que des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) se sont chargés de cette tâche et ont étudié plus en détail la mécanique responsable de l’odeur de la pluie.

    A l’aide de caméras à grande vitesse, ils ont pu mettre en évidence le phénomène suivant : lorsque les gouttes de pluie frappent un sol poussiéreux, de petites bulles d’air se forment dans lesquelles les minuscules particules refermant l’odeur sont piégées.

    Ces bulles éclatent rapidement et même un faible courant d’air ou une turbulence de l’air suffit à répandre leur arôme dans l’air. On retrouve ce même effet quand on ouvre une bouteille de vin mousseux ou de boisson gazeuse : l’acide carbonique remonte, éclate à la surface et s’échappe en entraînant avec lui les arômes.

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    L’intensité du pétrichor dépend de la porosité et de l’humidité du sol. Si le sol a de nombreuses cavités et qu’il est très sec, cela favorise une forte odeur de pluie. La meilleure condition préalable est une pluie légère, qui tombe sur un sol à pores fins et sec comme par exemple un sol poussiéreux, dans laquelle de nombreuses particules peuvent se dissoudre. Si, en revanche, il pleut très fortement, le sol est rapidement trempé et une couche d’eau recouvre le sol, à travers laquelle plus aucune bulle d’air ne peut monter.

    Parfois, on peut sentir le pétrichor quelque temps avant l’arrivée de la pluie et même si on ne se retrouve que dans le vent d’orages qui se situent à proximité.

    Pour terminer, une anecdote amusante : comme la plupart des gens trouvent le parfum de la pluie agréable, cette odeur est commercialisée comme huile de parfum pour une utilisation dans les bougies, les boules de bain ou comme ajout dans les humidificateurs. Il existe même une eau de parfum à ce nom imitant l’odeur.

    Source: https://www.meteosuisse.admin.ch/home/actualite/meteosuisse-blog.subpage.html/fr/data/blogs/2022/8/petrichor--l-odore-qui-nous-manque.html

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    C’est effectivement marrant que cela se produise tous les ans, à peu près à la même période, à part la terre, y’a rien qui ne tourne à la même période dans le système solaire (ou a un multiple).

    Superman ! Arrête de remonter dans le temps !

    Vivement le bug de la seconde 2000 :lol: (les plus jeunes ne peuvent pas comprendre).

  • La tache rouge de Jupiter, n'est pas orpheline

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    Les images sont superbes ! :faim:

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    Loi des séries, une voiture explose lors d’un plein de gaz à Rio.

    Voir la vidéo sur le site de l’article (violente): https://www.20min.ch/fr/video/leur-voiture-explose-en-faisant-le-plein-de-gaz-303426104039

    Pas de mort, mais un détail incroyable, le type portait un tshirt foncé et il se retrouve par terre torse nu.

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    Qu’arrive t-il a une étoile qui s’approche trop près d’un trou noir affamé ? Elle finit “spaghettisée”, autrement dit étirée au point de former de grands lambeaux de plasma de la forme des célèbres pâtes italiennes. Cette “spaghettisation” porte le nom plus scientifique d’évènement de rupture par effet de marée (TDE) et compte parmi les processus les plus violents du cosmos.

    Due à la puissante attraction gravitationnelle d’un trou noir, elle libère une brillante lumière avant que les débris de l’étoile désintégrée ne disparaissent au-delà de l’horizon des événements de l’objet. Ce lumineux festin peut se poursuivre durant plusieurs mois avant que le trou noir ne replonge dans un paisible état d’hibernation. Mais il arrive que cet état de sommeil ne soit pas si paisible que cela.

    Des “rots” de trous noirs éloignés de leur digestion

    Plusieurs observations ont révélé que les trous noirs pouvaient se réveiller et éructer de la matière et de l’énergie, envoyant des rafales d’ondes radio vers la Terre des mois, voire des années après le TDE initial. “Ce qui est incroyablement inhabituel dans [ces événements], c’est que ces objets sont revenus à la vie, comme des zombies”, explique Enrico Ramirez-Ruiz, astrophysicien à l’Université de Californie, à Santa Cruz, cité par Science. “Cela remet vraiment en question le paradigme.”

    Jusqu’à il y a peu, toutes les éjections recensées dans le cadre des quelques dizaines de TDE connus, détectées à partir de la lumière optique ou des rayons X émis par le jet de matière du trou noir, s’étaient déroulées très peu de temps après que le trou noir eut déchiqueté son repas. Mais avec le développement des observations dans le domaine des ondes radio, des comportements jusqu’ici inconnus chez les trous noirs ont pu être observés

    En février 2021, Assaf Horesh, astrophysicien à l’Université hébraïque de Jérusalem, a découvert un sursaut radio six mois après le TDE initial. Le 30 juin de la même année, l’histoire s’est répétée : Yvette Cendes, astronome au Centre d’astrophysique de Harvard et du Smithsonian Center, a signalé la découverte d’une autre éruption à retardement. À l’aide de plusieurs télescopes, elle et son équipe ont déterminé que le pic rapide d’activité radio était survenu plus de deux ans après le repas du trou noir ! Les scientifiques en furent pour le moins déroutés.

    Un disque au juste milieu

    Voici aujourd’hui qu’un troisième exemple vient s’ajouter à cette liste : en réanalysant un TDE précédemment repéré, Itai Sfaradi, un étudiant d’Assaf Horesh, affirme avoir enregistré des émissions radio retardées en combinaison avec une éruption de rayons X. Ces émissions en tandem sont parfois observées dans ce que l’on appelle les binaires à rayons X - où des trous noirs de la taille d’une étoile aspirent le gaz d’une étoile jumelée -, laissant penser que les mécanismes pourraient être liés. Ses travaux font l’objet d’une publication dans l’Astrophysical Journal daté du 10 juillet 2022.

    Une hypothèse est actuellement émise par les chercheurs pour expliquer ces éruptions tardives : les déplacements du disque d’accrétion du trou noir alimentant les flambées des binaires à rayons X, la même chose pourrait se produire avec les trous noirs supermassifs des mois après leur repas. Le gaz d’une étoile déchirée s’accumulerait lentement au fil du temps, permettant au disque d’accrétion de se refroidir et de s’affiner. Ce dernier, “affaibli”, laisserait alors passer des projections de matière dans l’espace qui, en s’écrasant sur le gaz environnant, produirait les fameux sursauts radio. En somme, le disque d’accrétion serait encore suffisamment dense pour alimenter les jets, mais quelque peu trop chétif pour réabsorber les ondes radio générées.

    Pour confirmer ce scénario, des études radio à grande échelle seront nécessaires. Selon Enrico Ramirez-Ruiz, toujours interrogé par Science, la découverte d’une population plus importante de ces TDE “zombies” permettraient plus largement d’étudier le comportement des trous noirs dans un large éventail de conditions. “La gastronomie des trous noirs offre vraiment un nouveau terrain de jeu”, conclue-t-il.

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    C’est quoi l’Internet spatial, enjeu de la fusion du français Eutelsat avec OneWeb ?

    Bientôt, on pourra avoir Internet en haut des montagnes ou en pleine mer, mais au prix d’une importante pollution de l’espace.

    Pour l’internaute urbain moyen, la fusion entre Eutelsat et OneWeb n’est qu’une opération boursière obscure, pas franchement concernante. Pourtant, le géant européen ainsi créé va pouvoir se mesurer à un concurrent de taille : l’américain SpaceX et son projet Starlink. L’objet de leur lutte ? La conquête de l’espace, ou du moins celle de l’orbite basse pour les satellites, et avec eux la maîtrise de l’Internet spatial à haut débit.

    Mais attention à ce nom trompeur. Les antennes des satellites ne seront pas dirigées vers l’ISS ou une station lunaire pour permettre à Thomas Pesquet de lire 20 Minutes depuis sa combinaison, mais bien vers la Terre. Vers les fameuses « zones blanches » pour être précis. Haute-mer, sommet des montagnes ou cœur du désert, voilà les cibles de l’internet spatial, qui doit permettre de desservir les régions dépourvues de la fibre optique ou d’infrastructures terrestres pour relayer le signal.
    Repousser les limites de la couverture réseau

    Aujourd’hui, moins de 50 millions de personnes sont connectées par satellites. Pour les autres, les réseaux ADSL, fibre optique et 4G/5G passent toujours par un réseau long de plus d’un million de kilomètres de câbles, enfouis sous terre ou déroulés au fond des océans. « La connectivité 5G via des satellites en orbite terrestre basse » doit ainsi permettre « la couverture dans des zones géographiques extrêmes ou des lieux reculés », ont par exemple souligné les groupes Thales, Qualcomm et Ericsson dans un communiqué commun début juillet.

    Situés à quelques centaines de kilomètres d’altitude seulement, les satellites de Starlink promettent un débit équivalent à la fibre et un délai d’exécution des requêtes bien moindre que celui offert par le réseau classique de l’internet par satellite, dont les engins géostationnaires naviguent à plus de 35.000 km d’altitude. Plus de 2.000 satellites ont déjà été lancés par SpaceX, sur les 4.400 que devrait compter la « constellation » Starlink.

    Source et plus: https://www.20minutes.fr/sciences/3330483-20220726-telecoms-quoi-internet-spatial-enjeu-fusion-francais-eutelsat-oneweb

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    et la poussière diminue grandement l’énergie reçue des panneaux solaires.

    L’hélicoptère martien Ingenuity de la NASA fera une pause dans les semaines qui viennent, comme l’a annoncé le Jet Propulsion Laboratory (JPL) le jeudi 14 juillet dernier. Cette immobilisation est principalement due à l’hiver et à la saison des poussières sur Mars. Au cours de cette période, il y a moins de lumière provenant du Soleil et il devient difficile de recharger les batteries de l’appareil.

    En ce qui concerne les saisons, Mars est assez similaire à la Terre. Son axe de rotation est légèrement incliné par rapport au plan orbital. L’hémisphère nord et l’hémisphère sud de la planète reçoivent ainsi une quantité de lumière différente au cours de l’année et les saisons sont toujours différentes. Durant les semaines à venir, l’hiver va s’établir dans la zone où se trouve Ingenuity, et il y aura plus de poussière dans l’atmosphère.

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    L’hiver martien est toujours dur pour les rovers et appareils d’origine terrestre. Depuis le 18 mai dernier, le rover chinois Zhurong est par exemple entré en hibernation pour la même raison qu’Ingenuity. Par le passé, la NASA a aussi eu des problèmes avec le rover Opportunity dont la durée de vie a été menacée par les dures conditions de l’hiver. A la fin, c’est une grosse tempête de poussière qui a eu raison du petit rover.

    Source: https://www.fredzone.org/a-cause-de-la-poussiere-lhelicoptere-martien-ingenuity-va-etre-immobilise-pendant-quelques-semaines-556

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    L’Europe déploie une nouvelle fusée, Vega-C. Il s’agit d’une évolution de Vega, en fonctionnement depuis 2012.

    Le lancement d’Ariane 5 en résumé Quoi? Le vol inaugural de la fusée Vega-C, qui succède à Vega ; Quand? Le 13 juillet 2022, à partir de 13h13 (heure de Paris) ; Où? Au centre spatial guyanais. Quelle est la mission de Vega-C ?

    La mission que doit mener Vega-C le 13 juillet consiste à envoyer un satellite scientifique pour observer un phénomène astrophysique appelé effet Lense-Thirring. Le satellite a été conçu par l’agence spatiale italienne et se nomme LARES 2 (Laser Relativity Satellite). Mais c’est une mission qui passe presque au second plan.

    En effet, cette mission s’avère aussi être le vol inaugural de Vega-C, une nouvelle fusée qui succède à Vega. Celle-ci s’inscrit dans la gamme des lanceurs légers, en vue d’offrir à l’Europe une gamme complète avec Soyouz (qui est un lanceur moyen, aujourd’hui inaccessible à cause de la guerre en Ukraine) et Ariane 5, puis 6 (une fusée pensée pour les charges les plus lourdes).

    Vega aura eu une carrière opérationnelle ayant débuté en 2012. Dix ans plus tard, voilà donc Vega-C. Et ensuite ? Le développement du petit lanceur va se poursuivre : on attend déjà une nouvelle itération, Vega-E, vers 2025. Le « E » paraît suggérer l’évolution de la fusée. Et le « C » ? Il signifie le caractère commun qu’il partage avec Ariane 6.

    En effet, l’étage P120C sert à la fois de premier étage pour la fusée Vega-C, mais aussi de propulseur d’appoint à Ariane 6 (qui peut en recevoir deux ou quatre). Il joue donc le rôle de moteur universel, ce qui permet accessoirement de réduire la note en optimisant le développement des deux engins. Le P120C est une évolution du P80, et offre une poussée doublée.

    Au total, Vega-C est composé de quatre étages. Outre le P120C, l’étage 2 (Zefiro 40) est « plus puissant et plus lourd » que Zefiro 23, en activité sur Vega. Quant à l’étage 3 (Zefiro 7), il n’évolue pas. Par contre, l’étage supérieur est renouvelé AVUM+ « dispose d’une structure plus légère et de plus de carburant ». La coiffe est élargie à 3,3 mètres, contre 2,6 mètres avant.

    Vega-C affiche des performances plus modestes qu’une Ariane 5 ou 6, ce qui est attendu compte tenu du segment de marché dans lequel il va évoluer. Il est capable de transporter 2,5 tonnes de charge utile en orbite basse (ou 2,2 tonnes en orbite polaire). Masse qu’il pourra par exemple répartir entre plusieurs petites charges dans le cadre d’un vol partage (« rideshare »).

    Quand décolle la fusée Vega-C ?

    Le vol inaugural de la fusée Vega-C

    pour le 13 juillet 2022, à 13h13 (heure de Paris). Le décollage surviendra depuis le centre spatial guyanais, non loin de Kourou. Le lancement est effectué au profit du satellite scientifique LARES 2 (un acronyme pour Laser Relativity Satellite), qui se focalise sur l’effet Lense-Thirring prévu par la théorie de la relativité générale.

    Comment suivre le lancement en direct

    Le lancement sera diffusé en ligne sur la

    . Le flux de la vidéo en direct sera ajouté dès qu’il sera disponible.

    SOURCE

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    @dujambon a dit dans Un rapport confirme le lien entre nitrites dans les charcuteries et cancer :

    À la place des nitrites ils se sont mis à ajouter des nitrates d’origine végétale, obtenus en faisant pousser des légumes sous serre. Ces derniers sont ensuite fermentés par des bactéries, pour obtenir… des nitrites !

    mais quelle bande de FDP

    y’a plus moyen de manger quoi que ce soit sans se pourrir la santé