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    Ça y est, la boite à conneries est largement ouverte !

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    Dans la nuit de mardi au mercredi, la Chine a réalisé avec succès le lancement de sa fusée privée Zhuque 2, marquant un événement majeur dans l’histoire de l’exploration spatiale. Ce qui peut sembler banal aujourd’hui revêt en réalité une grande importance. Pour la toute première fois, une fusée a utilisé un mélange de methalox comme carburant, représentant une avancée révolutionnaire. Plusieurs acteurs du spatial se sont penchés sur cette technologie prometteuse et c’est la Chine qui est parvenue à la domestiquer en premier.

    Le lanceur Zhuque 2 a été lancé à 01 heure UTC depuis le centre spatial de Jiuquan, situé en Mongolie intérieure. Pour le second lancement de sa fusée, LandSpace a joué la carte de la prudence en ne mettant aucune charge utile à bord. Lors du vol inaugural de la fusée en décembre 2022, une défaillance du deuxième étage avait entraîné la chute de 6 satellites.

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    Second lancement de la fusée privée Zhuque 2 et première mise sur orbite réussie - W. Heng/W. Jiangbo/L. Yunxi/S. Haiying

    Zhuque 2 est une fusée de taille similaire à la fusée chinoise Chang-Zheng 2C, capable de transporter environ 6 tonnes en orbite basse ou 4 tonnes en orbite héliosynchrone. Avec une hauteur de 49 mètres et une masse d’environ 220 tonnes au décollage, Zhuque 2 est un lanceur à deux étages. Le premier étage est équipé de 4 moteurs TQ-12, générant une poussée individuelle d’environ 650 kN. Quant au deuxième étage, il dispose d’un seul de ces moteurs, spécialement adapté pour fonctionner dans le vide spatial et délivrer une poussée de 815 kN.

    La fusée Zhuque 2 est opérée par LandSpace, une entreprise basée à Pékin, en Chine. Fondée en 2015 par l’Université Tsinghua, LandSpace fait partie d’un groupe de start-ups chinoises, telles que iSpace et OneSpace, qui ont émergé sur le marché des lancements commerciaux depuis le milieu des années 2010.

    Le methalox, l’ergol du futur

    La particularité marquante de Zhuque 2 réside dans son choix d’ergols. Contrairement à l’utilisation traditionnelle de kérosène et d’oxygène liquide (kerolox), cette fusée chinoise utilise du méthane liquide comme combustible, remplaçant ainsi le kérosène. Cette configuration spécifique est connue sous les termes de moteurs « methalox » (METHAne et Liquid OXygen). Cela représente une innovation significative dans le domaine des propulseurs de fusées.

    L’avantage du méthane liquide est multiple. Outre le fait que le carburant soit moins dense, il offre une impulsion spécifique (Isp) nettement supérieure, ce qui signifie qu’un moteur utilisant du méthane est plus efficace. Par conséquent, pour une même puissance, un moteur utilisant du méthane consommera moins d’ergols qu’un moteur utilisant du kérosène. De plus, le méthane est une ressource abondante et moins coûteuse que le kérosène. Cela se traduit par une réduction des coûts liés aux lancements. En utilisant du méthane liquide comme carburant, on peut donc réaliser des économies significatives tout en bénéficiant d’une meilleure efficacité énergétique.

    Le méthane présente également un avantage majeur en tant que carburant d’avenir en raison de sa combustion propre. Contrairement au kérosène, qui laisse des résidus de carbone sur les parois du moteur, le méthane ne laisse aucune trace après combustion. Cela signifie qu’aucun nettoyage n’est nécessaire après utilisation, ce qui réduit considérablement le temps de maintenance requis pour remettre le moteur en état en vue d’une réutilisation ultérieure.

    Cette propriété du méthane permet de simplifier les processus de maintenance et de réduction des coûts associés à la préparation des moteurs pour de futurs lancements. En éliminant la nécessité de nettoyage des résidus de carbone, on peut accélérer le processus de préparation, ce qui facilite la réutilisation des moteurs et contribue à une plus grande efficacité opérationnelle dans le domaine des lancements spatiaux.

    L’industrie aérospatiale a pleinement compris les avantages du développement de moteurs methalox pour les lanceurs réutilisables, qui visent à être plus économiques que les lanceurs à usage unique. C’est pourquoi des projets tels que le Starship de SpaceX, le Terran de Relativity Space, ainsi que le démonstrateur Themis développé par le CNES en collaboration avec le Japon, misent sur l’utilisation de cet ergol.

    En adoptant des moteurs methalox, ces entreprises et organisations cherchent à réduire davantage les coûts de lancement et à simplifier la logistique quotidienne des opérations de remise en état. Cette approche permet de maximiser la réutilisation des lanceurs, ce qui se traduit par des économies substantielles et une plus grande efficacité opérationnelle. Les moteurs methalox offrent donc une solution prometteuse pour transformer le secteur des lancements spatiaux et rendre les voyages spatiaux plus accessibles et abordables.

    Depuis la fin de l’année 2022, plusieurs entreprises, dont SpaceX, LandSpace et Relativity Space, ont entrepris des tentatives successives pour être les premières à atteindre l’orbite avec leur véhicule de lancement. Cependant, c’est LandSpace qui a réussi à atteindre cet objectif dès leur deuxième essai, les plaçant en tête de cette course spatiale.

    Source: https://destination-orbite.net/astronautique/actualite/zhuque-2-le-premier-lanceur-methalox-a-atteindre-l-orbite

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    Le satellite, lancé en décembre 2022 pour détecter et prévenir les orages violents au-dessus de l’Europe et de l’Afrique, a envoyé ses premières animations, a annoncé le 3 juillet l’agence européenne des satellites météo Eumetsat.

    Ces animations “apportent la confirmation que cet instrument va révolutionner le processus de détection et de prévision des tempêtes violentes”, se félicite dans un communiqué l’agence spatiale européenne (ESA), qui a diffusé les images. Il s’agit de séquences d’images captées sur des périodes d’une minute par l’imageur d’éclairs embarqué du satellite MTG-I1, qui opère en orbite géostationnaire à 36.000 kilomètres d’altitude, précise Eumetsat.

    Ce satellite embarque un imageur de détection de foudre équipé de quatre caméras couvrant l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et une partie de l’Amérique du Sud, et qui sont capables d’observer en continu l’activité des éclairs depuis l’espace.

    Chaque caméra peut “saisir 1.000 images par seconde, de jour comme de nuit, qui lui permettent de détecter le moindre éclair avec une rapidité fulgurante”, explique Guia Pastorini, responsable technique de l’imageur. Tous les types d’éclairs se trouvent dans son champ de vision.

    Ses images reflètent “les brusques changements dans l’activité électrique qui précèdent souvent les orages violents”, permettant aux prévisionnistes météorologiques de “prévoir avec plus de certitude les épisodes d’orages violents”, ajoute Phil Evans, directeur-général d’Eumetsat. Grâce à un deuxième imageur d’observation de la Terre embarqué par le satellite, les prévisionnistes pourront suivre l’évolution de ces orages et “gagner du temps pour alerter les autorités”, selon lui.

    Les données, traitées directement à bord du satellite, seront fournies aux services météorologiques des 30 États membres d’Eumetsat ainsi qu’à ses partenaires en Afrique et d’autres régions du monde “disposant de capacités limitées d’observation au sol des éclairs”, selon l’organisme.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/le-premier-satellite-europeen-detecteur-de-foudre-est-a-loeuvre~aca2aec75/

    Et: https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Sets/MTG_Lightning_Imager_animations

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    ca va etre un beau bordel la haut

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    L’animation montre le dioxyde de carbone transféré dans l’atmosphère terrestre en 2021 sous forme de fumée colorée au-dessus de la surface. En bleu et vert, la quantité libérée par les écosystèmes terrestres, les plantes et les animaux sauvages et les océans. En rouge, la combustion de la biomasse. Et en orange, c’est la libération des énergies fossiles. En vert et bleu clignotent les endroits de la planète où le carbone est absorbé : les forêts et les océans. Le rythme de clignotement dépend du jour ou de la nuit et de la saison.

    Le travail était basé sur les données de l’Observatoire orbital du carbone 2 (OCO-2) de la NASA, l’ensemble de données le plus complet sur la concentration de dioxyde de carbone atmosphérique à travers la planète. Les perspectives sont évidemment sombres, en particulier les émissions des régions hautement industrialisées et des grandes villes où les voitures sont le principal moyen de transport. Dans les régions du monde à faible densité de population (comme l’Australie et l’Afrique), le globe reste assez dégagé pendant des mois, mais les émissions finissent par se propager.

    L’Australie est un cas intéressant, étant donné que le pays avait à l’époque la plus forte consommation de charbon par habitant. Mais, le fait d’être réparti sur un vaste continent qui peut en absorber une partie le rend presque clair. Dans d’autres endroits, avec des densités de population plus élevées ou la présence d’industries lourdes, le tableau est différent, comme la péninsule arabique ou la Russie.

    La nature essaie d’éponger les dégâts, mais les puits de carbone dans l’océan et la terre ne peuvent absorber qu’environ la moitié de tout le dioxyde de carbone que nous produisons chaque année. Le reste se répand sur la planète.

    La crise climatique se déroule, mais le pire peut être évité par des changements audacieux aujourd’hui de la part des gouvernements du monde. Le meilleur jour pour agir est aujourd’hui, le prochain meilleur jour est demain.

    Source: https://www.iflscience.com/see-where-all-the-carbon-dioxide-comes-from-in-incredible-nasa-visualization-69457

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    C’était donc le 117e vol – pour 112 succès – de la vénérable fusée qui a entamée sa carrière en 1996. Comme un symbole, elle emmenait le satellite Heinrich-Hertz pour le gouvernement allemand et Syracuse 4B pour la Direction Générale de l’Armement (DGA).

    text alternatif

    Arianespace rappelle que le lanceur a permis de placer 239 satellites, dont 197 en orbites géostationnaires. La fusée a été utilisée par 65 clients institutionnels et commerciaux de 30 pays. La société précise aussi que c’est la fin du moteur de l’étage supérieur HM7, « qui a volé sur la première Ariane 1 et sur la dernière Ariane 5 ».

    On attend désormais Ariane 6 sur le pas de tir pour son vol inaugural, qui pourrait avoir lieu cette année… ou pas.

    Ariane 5 dans le rétro

    Source : nextinpact.com

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    Elle “ondule comme un poisson”.

    La toute première hydrolienne biomimétique a été mise à l’eau mercredi dans le Rhône, près de Lyon. En imitant le mouvement des poissons, elle produit de l’électricité grâce au courant de manière totalement renouvelable.

    Mise à l'eau de l'hydrolienne biomimétique dans le Rhône mercredi 5 juillet. (MATHILDE IMBERTY / RADIOFRANCE)
    Mise à l’eau de l’hydrolienne biomimétique dans le Rhône mercredi 5 juillet. (MATHILDE IMBERTY / RADIOFRANCE)

    C’est une première mondiale pour l’énergie décarbonée. La toute première hydrolienne biomimétique a été mise à l’eau mercredi 5 juillet sur le Rhône en amont de Lyon, à hauteur de la commune de Caluire, une machine qui produit de l’électricité en imitant le mouvement des poissons.

    Cela fait dix ans que les ingénieurs de la start-up française EEL Energy travaillent sur la barge de huit mètres de large, seize de long, équipée en dessous d’une large membrane de plastique inspirée " de la nature", comme l’explique le directeur général de la société Franck Sylvain. " C’est une machine complètement biomimétique qui se met à onduler dans le courant parce qu’elle est précontrainte. Donc vous imaginez une plaque sur laquelle vous tirez, elle fait opposition à l’eau et elle se met à onduler dans l’eau exactement comme un poisson ondule."

    Des projets de développement à l’étranger

    L’idée de transformer l’énergie du courant en électricité semble simple, mais elle nécessite de réunir plusieurs conditions. " C’est une première aujourd’hui de pouvoir recevoir sur le domaine public fluvial une technologie de ce type, on peut dire entièrement renouvelable puisqu’elle est prédictible et complètement verte", assure Mathieu Verrière porte le projet pour les voies navigables de France.


    Cela fait dix ans que les ingénieurs de la start-up française EEL Energy travaillent sur la barge de huit mètres de large, seize de long, équipée en dessous d’une large membrane de plastique. (MATHILDE IMBERTY / RADIOFRANCE)

    Avant de préciser : " On peut imaginer le mettre sur d’autres sites, celui-ci est particulièrement favorable parce que l’on y trouve des vitesses de courant qui sont assez élevées, supérieures à 2m/s. La navigation est interdite, donc il n’y a pas de conflit d’usage avec la navigation. Des sites de ce type-là, il y en assez peu en France."

    “On espère bien sûr pouvoir en développer. Le principe est plus d’en faire des expérimentations et très certainement de pouvoir les exporter par la suite.”

    Mathieu Verriere

    à franceinfo

    La start-up attend désormais les investisseurs et les États pour développer ces hydroliennes à l’étranger, que ce soit " en Amazonie, au Congo, au Mississipi, au Chili, en RDC, en Alaska…“, poursuit Franck Sylvain. " Généralement ce sont des populations autochtones qui n’ont pas accès à l’électricité. S’il y a un cours d’eau à côté, on peut mettre nos machines et leur faire de l’énergie moins chère et complètement décarbonée.”

    En attendant de conquérir, peut-être, le monde, quatre hydroliennes biomimétiques seront installées dans le Rhône d’ici la fin de l’année 2023 pour une production annuelle de 400 mégawattheures, soit l’équivalent d’une centaine de foyers alimentés.

    Source : francetvinfo.fr

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    Le principe est simple mais extrêmement ingénieux.

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    @Ashura, voici le lancement du télescope Euclid. L’intérêt là, c’est qu’il y a l’altitude du lanceur et il me semble qu’à 80kms, c’est déjà l’espace. Qu’en pense tu?

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    Les astronomes le traquaient depuis un quart de siècle: le bruit de fond émis par le tourbillon de gigantesques trous noirs a été identifié grâce à une technique inédite de détection des ondes gravitationnelles, qui ouvre “une nouvelle fenêtre sur l’Univers”.

    Ces résultats, dévoilés jeudi, sont le fruit d’une vaste collaboration des plus grands radiotélescopes du monde. Ils ont réussi à capter cette vibration de l’Univers avec “la précision d’une horloge”, s’enthousiasment les auteurs des travaux parus simultanément dans plusieurs revues scientifiques.

    Prédites par Einstein en 1916 et détectées cent ans plus tard, les ondes gravitationnelles sont d’infimes déformations de l’espace-temps, semblables à des ondulations de l’eau à la surface d’un étang. Ces oscillations, qui se propagent à la vitesse de la lumière, naissent sous l’effet d’événements cosmiques violents tels que la collision de deux trous noirs.

    Elles ont beau être liées à des phénomènes massifs, leur signal est extrêmement ténu. En 2015, les détecteurs d’ondes gravitationnelles Ligo (Etats-Unis) et Virgo (Europe) ont révolutionné l’astrophysique en détectant le frémissement ultra-bref - moins d’une seconde - de collisions entre des trous noirs stellaires, d’une dizaine de fois la masse du Soleil.

    Cette fois, un signal bien plus étiré dans le temps trahit un phénomène à plus grande échelle, capté par un réseau de radiotélescopes (d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Inde, d’Australie et de Chine) du consortium International Puslar Timing Array (IPTA).

    On parle ici d’ondes gravitationnelles générées par des trous noirs de “plusieurs millions à plusieurs milliards de fois la masse du Soleil”, dit à l’AFP Gilles Theureau, astronome à l’Observatoire de Paris-PSL, qui a coordonné les travaux côté français.

    Pour détecter ces ondes, les scientifiques ont utilisé un outil inédit: des pulsars de la Voie lactée. Ces étoiles ont la particularité d’avoir une masse d’un à deux Soleil, comprimée dans une sphère d’une dizaine de km de diamètre.

    Ultra-compacts, ces astres tournent sur eux-mêmes à grande vitesse, -jusqu’à 700 tours par seconde-, précise le chercheur du CNRS. Une folle rotation qui produit un rayonnement magnétique aux pôles, comme les faisceaux d’un phare, décelable grâce aux ondes radio émises à basses fréquences.

    À chaque tour, les pulsars envoient des “bip” ultra-réguliers, qui en font de “remarquables horloges naturelles”, explique Lucas Guillemot, du laboratoire de physique et de chimie de l’environnement et de l’espace (LPC2E) d’Orléans.

    Les scientifiques ont répertorié des groupes de pulsars, pour obtenir un “maillage céleste” dans les méandres de l’espace-temps. Et ont pu mesurer un infime dérèglement dans leur tic-tac, avec “des changements inférieurs à un millionième de seconde sur plus de 20 ans”, selon Antoine Petiteau, du Commissariat à l’énergie atomique(CEA).

    Ces retards étaient corrélés, marque d’une “perturbation commune à tous les pulsars”, selon Gilles Theureau: la signature caractéristiques des ondes gravitationnelles. “C’était un moment magique”, a raconté lors d’une conférence de presse Maura McLaughlin, du réseau américain Pulsar Search Collaboratory.

    Quelle est la source de ces ondes? L’hypothèse privilégiée pointe vers des couples de trous noirs supermassifs, chacun d’une taille supérieure à celle de notre système solaire, “prêts à se percuter”, développe Gilles Theureau. Antoine Petiteau décrit deux colosses qui “se tournent autour avant de fusionner”, une danse qui provoque des ondes gravitationnelles d’”une période de plusieurs mois à plusieurs années”.

    Un bruit de fond en continu que Michael Keith, du réseau européen EPTA (European Pulsing Timing Array), compare à un “restaurant bruyant avec beaucoup de gens parlant autour de vous”. Les mesures ne permettent pas encore de dire si ce bruit trahit la présence de quelques couples de trous noirs, ou de toute une population. Une autre hypothèse suggère une source aux tous premiers âges de l’Univers, lorsqu’il a connu une période dite d’inflation.

    “Nous ouvrons une nouvelle fenêtre sur l’Univers”, se félicite Gilles Theureau. “On rajoute une nouvelle gamme de vecteurs d’informations”, complémentaire aux recherches de Ligo et Virgo, qui opèrent sur des longueurs d’ondes différentes, abonde Antoine Petiteau. Cela pourrait notamment éclaircir le mystère de la formation des trous noirs supermassifs.

    Les études devront cependant être approfondies pour prétendre à une détection pleinement robuste, espérée d’ici un an. Le critère absolu étant “qu’il y ait moins d’une chance sur un million que cela se produise par hasard”, soulignent l’Observatoire de Paris, le CNRS, le CEA et les université d’Orléans et Paris Cité, dans un communiqué.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/comme-dans-un-restaurant-bruyant-un-bruit-de-fond-de-lunivers-entendu-pour-la-premiere-fois~abf48027/

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    Des scientifiques ont mis au point une méthode pour mesurer la distorsion du temps et ainsi tenter de comprendre ce qu’est l’énergie noire qui dilate l’univers. Si elle existe.

    Le cosmos est un laboratoire unique pour tester les lois de la physique, en particulier celles d’Euler et d’Einstein. Le premier décrit les mouvements des objets célestes, le second la façon dont ces objets déforment l’Univers. Depuis la découverte de la matière noire et de l’accélération de l’expansion de l’Univers, la validité de leurs équations est mise à l’épreuve: sont-elles capables d’expliquer ces mystérieux phénomènes? Une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) a développé la première méthode permettant de le savoir efficacement. Elle prend en compte une mesure jamais utilisée auparavant, la distorsion du temps.

    Les théories de Leonhard Euler (1707-1783) et Albert Einstein (1879-1955) ont révolutionné notre compréhension de l’Univers. Le premier, grâce à la célèbre équation qui porte son nom, a doté les scientifiques d’un puissant outil pour calculer les mouvements des galaxies dans l’Univers. Le second, avec sa théorie de la relativité générale, a démontré que l’Univers n’est pas un cadre statique et qu’il peut être déformé par les amas d’étoiles et les galaxies.

    Pour éprouver les équations de ces deux géants, les physiciens ont imaginé toutes sortes de tests, jusque-là passés avec succès. Deux découvertes continuent toutefois de mettre ces modèles à l’épreuve: l’accélération de l’expansion de l’Univers et l’existence d’une matière noire invisible, qui représenterait 85% de toute la matière présente dans le cosmos. Ces mystérieux phénomènes obéissent-ils encore aux équations d’Einstein et Euler? Les chercheurs ne parviennent pas à répondre à cette question sans équivoque.

    «Dans notre étude, parue dans «Nature Astronomy», nous démontrons que les données cosmologiques actuelles ne permettent pas de différencier une théorie qui viole les équations d’Einstein d’une théorie qui viole l’équation d’Euler. Nous présentons également une méthode mathématique qui permet de résoudre ce problème. Il s’agit de l’aboutissement de dix ans de recherches», explique Camille Bonvin, professeure associée au Département de physique théorique de la Faculté des sciences de l’UNIGE et première auteure de l’étude, dans un communiqué de l’UNIGE.

    Si les chercheurs ne parvenaient pas à différencier, aux confins de l’Univers, la validité de chacune de ces deux équations, c’est parce qu’il leur manquait un «ingrédient»: la mesure de la distorsion du temps. «Jusque-là, on ne savait mesurer que la vitesse des objets célestes et la somme de la distorsion du temps et de l’espace. Nous avons développé une méthode pour accéder à cette mesure supplémentaire et c’est une première», indique Camille Bonvin. La distorsion de l’espace-temps est la somme de la distorsion du temps et de celle de l’espace, mais on ne les avait jamais calculées séparément. En mesurant la distorsion du temps, on va du coup pouvoir aussi en déduire celle de l’espace.

    Si la distorsion du temps n’est pas égale à la somme du temps et de l’espace (c’est-à-dire au résultat produit par la théorie de la relativité générale) cela signifie que le modèle d’Einstein ne fonctionne pas. Cela pourrait vouloir dire que la théorie de la relativité générale ne s’applique pas à des objets qui sont à une énorme distance de nous. Si la distorsion du temps ne correspond pas à la vitesse des galaxies calculée avec l’équation d’Euler, cela signifie que cette dernière n’est pas valable. Donc que l’équation d’Euler ne joue pas avec la matière noire. «Cela nous permettra de découvrir si de nouvelles forces ou matières, qui violent ces deux théories, existent dans l’Univers», explique Levon Pogosian, professeur au Département de physique de l’Université Simon Fraser, au Canada, coauteur de l’étude.

    Ces résultats constituent un apport crucial pour plusieurs missions dont l’objectif est de déterminer l’origine de l’expansion accélérée de l’Univers et la nature de la matière noire. Par exemple, cette méthode sera intégrée au télescope spatial EUCLID qui sera lancé au mois de juillet 2023 par l’Agence spatiale européenne (ESA) (avec présentation ce 23 juin). Et elle l’est déjà dans l’instrument DESI (Dark Energy Spectroscopic Instrument) qui a commencé sa mission de 5 ans en 2021 en Arizona.

    L’équipe de recherche a testé avec succès son modèle sur des catalogues de galaxies synthétiques. La prochaine étape consistera à l’éprouver en utilisant les premières données fournies par le DESI, ainsi qu’à identifier les obstacles et minimiser les systématiques qui pourraient entraver son application. EUCLID va aussi observer l’univers très loin dans l’espace et dans le passé, des données qui devraient être significatives pour tester la méthode de Camille Bonvin, «Car avec les données dont on dispose actuellement, c’est trop proche et on n’obtient que du bruit».

    Et si l’univers n’était pas en extension?

    Au sein de cette même UNIGE, un autre scientifique vient de faire paraître une étude révolutionnaire, dans laquelle il regarde l’univers différemment. Les scientifiques ont constaté l’expansion de l’univers à cause du décalage vers le rouge: soit l’étirement de la longueur d’onde de la lumière vers l’extrémité la plus rouge du spectre lorsque l’objet qui l’émet s’éloigne de nous. Les galaxies éloignées ont un décalage vers le rouge plus élevé que celles qui sont plus proches de nous, ce qui suggère que ces galaxies s’éloignent de plus en plus de la Terre, explique LiveScience. Cette expansion irait en accélérant, ce qui est dû à la constante cosmologique ou énergie noire.

    Le professeur de physique théorique de l’Université de Genève Lucas Lombriser a pris le problème autrement. Dans un article paru dans «Classical and Quantum Gravity», «je procède à une reformulation mathématique des équations physiques, ce qui donne une interprétation différente de la physique, nous explique-t-il. Dans cette image du cosmos, l’univers est statique et plat et ne s’est jamais étendu. Le Big Bang est également présenté sous un jour différent. C’est la limite à laquelle toutes les masses des particules deviennent nulles».

    Mais d’où vient le décalage vers le rouge de la lumière? Il ne serait pas dû à l’expansion mais à une variation des masses de particules qui composent le champ de l’espace-temps. La constante cosmologique est fixée par la masse de ce champ et ce champ interagit avec les particules et fait évoluer leurs masses effectives. «J’ai été surpris que le problème de la constante cosmologique semble tout simplement disparaître dans cette nouvelle perspective sur le cosmos», a déclaré le professeur Lombriser à LiveScience.

    Il va plus loin puisque, dans son modèle, les fluctuations de ce champ ont les mêmes équations que les champs d’axions. «Les axions sont donc un candidat pour être la matière noire, qui dans ce cas est d’origine géométrique». Et cela supprime l’idée d’une énergie noire: «L’évolution des masses peut en principe imiter l’effet de l’énergie noire, de sorte que la phénoménologie observée est la même. Toutefois, il n’est pas nécessaire de disposer d’un champ d’énergie noire, étant donné que la constante cosmologique trouve une explication naturelle dans cette image».

    Pour le professeur, sa théorie n’est pas en contradiction avec celle de Camille Bonvin pour mettre à l’épreuve l’expansion de l’univers et l’énergie noire. «Toutes les prédictions observables restent les mêmes, et il n’y a donc pas de contradiction à ce niveau. Cependant, étant donné l’interprétation différente, on peut ensuite étendre le modèle à partir de ce point de vue différent. Ces extensions peuvent alors être testées, par exemple, avec la méthode développée par Camille Bonvin.».

    Et comment expliquer la gravitation si l’espace n’est plus courbé? «L’espace-temps n’est pas courbé, mais les échelles de temps, de longueur et de masse varient. On peut aussi l’interpréter comme la variation des constantes fondamentales. Je tiens à souligner que toute la physique observable reste la même au départ. L’intérêt de changer de point de vue sur le cosmos est d’obtenir de nouvelles perspectives sur la manière de résoudre certains des problèmes observationnels et théoriques que nous rencontrons avec notre modèle standard, tels que la constante cosmologique (ou énergie noire), la matière noire, l’asymétrie entre la matière et l’antimatière, et les tensions entre les mesures que nous avons trouvées. La nouvelle paire de lunettes que porte l’article permet de trouver de nouvelles approches pour résoudre plusieurs de ces problèmes».

    Source: https://www.lematin.ch/story/luniversite-de-geneve-sattaque-a-lexpansion-de-lunivers-976612252630

  • La bière donne-t-elle un gros ventre ?

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    Tous les alcools favorisent la prise de poids puisque les molécules d’éthanol apportent des calories dites “vides” sans aucun nutriment à côté utile à l’organisme.

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    @duJambon a dit dans Un élément clé pour la vie découvert sur une lune de Saturne :

    même sur la planète naine Pluton.

    Ah bah quand même! C’est toujours agréable les petite reconnaissances… merci @duJambon ! :mouhaha:

  • Un robot capable d'imiter l'abeille à la perfection

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    @Ashura J’aime bien ton optimisme :mouhaha:

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    Transporter-8 sera la deuxième mission de SpaceX en 14 heures environ. Tôt ce matin (en floride), la société a lancé 52 de ses satellites Internet Starlink en orbite depuis la station spatiale Cape Canaveral en Floride.

    Si tout se passe comme prévu, le premier étage du Falcon 9 du Transporter-8 reviendra sur Terre pour un atterrissage vertical à Vandenberg un peu moins de huit minutes après le décollage. Ce sera le neuvième lancement et atterrissage de ce booster particulier, a écrit SpaceX dans une description de mission .

    L’étage supérieur de la fusée transportera alors à nouveau les 72 charges utiles, qui comprennent " des cubesats , des microsats, une capsule de rentrée et des véhicules de transfert orbital transportant des engins spatiaux à déployer ultérieurement", selon la description de la mission.

    Vous pouvez regarder le deuxième lancement en direct (ce soir vers 21h10 Heure française) ici sur Space com, avec l’aimable autorisation de SpaceX , ou directement via la société

    La couverture devrait commencer environ 15 minutes avant le décollage.

    Source: https://www.space.com/spacex-transporter-8-launch-72-satellites

  • L’aéronautique pivote vers l’impression 3D

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    Motoristes et avionneurs se lancent dans la production en série de composants imprimés en 3D. Alors qu’une course aux pièces toujours plus grandes est engagée, ils y voient un levier de souveraineté industrielle.

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    Safran mise sur les huit imprimantes lasers de son usine du Haillan (Gironde) pour fabriquer plus rapidement des pièces de moteurs d’avion.

    L’année 2025 marquera un tournant dans la production de Dassault Aviation. À cette date, l’avionneur français devrait introduire ses premières pièces de série imprimées en 3D dans ses appareils civils et militaires. L’industriel goûtera aux fruits d’un projet de R&D, baptisé Aeroprint et lancé début 2020 sur son site d’Argonay (Haute-Savoie), avec notamment le fabricant de machines AddUp. « Il s’agit de savoir comment faire sortir cette technologie des laboratoires et du prototypage pour l’employer dans la production en série », lance Nicolas Bassompierre, le directeur de l’usine d’Argonay. Commandes de vol, éléments de tuyauterie, carters et autres pièces de fonderies… En parallèle, Safran est en passe d’introduire un support de palier imprimé en 3D dans le moteur M88 du Rafale.

    Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-aeronautique-pivote-vers-l-impression-3d.N2128216

  • La terre à une quasi lune depuis longtemps

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    Le 28 mars dernier, des scientifiques ont découvert une nouvelle “quasi-lune” autour de notre Terre. Ce n’est pas la première fois qu’un tel corps céleste est observé, mais celui-ci se démarque des autres par sa longévité.

    Cette “quasi-lune” surnommée “2023 FW13" par les scientifiques a été découverte grâce au télescope Pan-STARRS situé à Hawaï.

    Généralement, les quasi-lunes gravitent autour de notre planète pendant quelques décennies, mais “2023 FW13” est différente. En effet, cette dernière est présente depuis plusieurs siècles et subsistera encore pendant de nombreux autres, assure l’astronome amateur Tony Dunn dans une interview au Daily Mail.

    2023 FW13 est à proximité de la Terre depuis 100 avant JC et restera jusqu’à au moins 3700 après JC.

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    La nouvelle roche spatiale 2023 FW13 a une orbite qui la maintient comme un compagnon constant de la Terre, comme celle de 2016 HO3, qui est montrée ici. (Crédit image : NASA/JPL-Caltech)

    La présence de la roche spatiale a été rapidement confirmée à l’aide du télescope Canada-France-Hawaï à Hawaï et de l’ observatoire national de Kitt Peak et du Mt. Lemmon SkyCenter en Arizona. Après avoir passé toutes les vérifications, sa découverte a été officiellement annoncée le 1er avril.

    La nouvelle a attiré l’attention d’Adrien Coffinet, journaliste au site d’information français Futura - Inspirons l’avenir . En traçant la trajectoire de l’astéroïde à l’aide d’un simulateur d’orbite développé par l’astronome amateur Tony Dunn, Coffinet a été le premier à découvrir que 2023 FW13 parcourt le soleil dans le même laps de temps que la Terre, tout en faisant une boucle autour de notre planète. Ces détails l’ont amené à conclure que la roche spatiale est probablement une quasi-lune ou un quasi-satellite de la Terre .

    Alors que 2023 FW13 – qui pourrait mesurer environ 20 mètres de large, selon les premières estimations – accompagne la Terre, les astronomes disent que le soleil a beaucoup plus d’influence sur la roche spatiale. La Terre ne perturbe que légèrement l’orbite de l’astéroïde, de sorte qu’il plane toujours dans le voisinage de la planète, a rapporté Coffinet jeudi 6 avril . Chaque année, la roche spatiale s’aventure à moins de 15 millions de kilomètres de la Terre. Pour référence, au point le plus proche de son orbite légèrement elliptique autour de la Terre, la lune se trouve à environ 223 693 miles (360 000 km) de notre planète.

    2023 FW13 n’est pas le premier objet de ce type découvert dans le voisinage cosmique de la Terre. Les astronomes pensent que l’orbite de la roche spatiale est similaire à celle de cet astéroïde Kamo’oalewa , également connu sous le nom de 2016 HO3, un autre quasi-satellite terrestre repéré en 2016 qui ne dérive jamais trop loin de la planète.

    Depuis la découverte de FW13 en 2023, des astronomes citoyens parcourant les données d’archives ont trouvé des observations de l’astéroïde depuis 2012. En utilisant toutes ces données, ils ont calculé les orbites passées et futures de la roche spatiale, et pensent qu’elle se trouve dans notre voisinage général depuis 100 avant JC et restera jusqu’à au moins l’an 3700, selon David Chandler de Sky & Telescope . “Si c’est exact, 2023 FW13 serait le quasi-satellite de la Terre le plus stable jamais trouvé”, écrit Chandler.

    Comme Kamo’oalewa, les astronomes pensent que 2023 FW13 ne constitue pas une menace pour la Terre.

    Source: https://www.space.com/asteroid-2023-fw13-quasi-moon-earth

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    Le premier vol habité de la capsule spatiale de Boeing Starliner, qui devait avoir lieu en juillet après de multiples reports, a de nouveau été repoussé, ont annoncé jeudi le constructeur et la NASA. Ils ont évoqué deux problèmes techniques identifiés récemment.

    Le premier problème concerne les parachutes utilisés pour freiner la capsule lors de son retour sur terre. Une partie du lien entre la capsule et le parachute s’est révélée plus fragile que prévu.

    Le second problème concerne le ruban adhésif utilisé pour envelopper des câbles électriques à l’intérieur de la capsule. Celui-ci s’est révélé inflammable. Il pourrait poser un risque en cas d’anomalie, dans des conditions spécifiques.

    Ce vol-test, appelé CFT (pour «Crew Flight Test"), doit transporter deux astronautes vers la station spatiale internationale (ISS). «Nous avons décidé d’arrêter les préparations pour la mission CFT afin de corriger ces problèmes», a déclaré Mark Nappi, responsable du programme chez Boeing.

    Selon lui, le ruban adhésif en question est utilisé sur des dizaines de mètres au moins. L’enlever pourrait causer des dommages et une solution pourrait consister à le recouvrir d’un autre matériau dans les zones les plus à risque. Un vol cette année est toujours «faisable», a-t-il estimé, sans vouloir s’engager sur une nouvelle date.

    La NASA a passé contrat avec Boeing et SpaceX pour que ces entreprises développent chacune une capsule permettant de transporter ses astronautes vers l’ISS et les ramener. Les voyages à bord des vaisseaux de SpaceX sont possibles depuis 2020, mais le programme de Boeing a lui pris énormément de retard en raison d’une série de déboires.

    Après un vol raté en 2019, l’entreprise a finalement réussi il y a un an à atteindre l’ISS pour la première fois, sans équipage à bord. Elle doit maintenant réaliser cet ultime test habité de Starliner pour être certifiée et commencer ses vols opérationnels.

    Face à ces problèmes à répétition, des journalistes ont interrogé l’agence spatiale américaine sur sa volonté de poursuivre sa collaboration avec Boeing. «La NASA a désespérément besoin d’un deuxième prestataire pour le transport d’équipage», a répondu jeudi Steve Stich, en charge du programme commercial. «Notre but ultime est d’avoir un vol de SpaceX et un de Boeing par an pour faire tourner nos équipages dans la station.»

    ATS

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/eni-me-report-du-premier-vol-spatial-habit-de-la-capsule-de-boeing-1762269.html

    Je ne suis pas spécialement écolo, dans le sens où je pense qu’il vaudrait mieux amorcer une décroissance plutôt que de continuer la fuite en avant en rationnant les gens pour qu’il y en ait toujours plus, sur terre, mais si la moitié des efforts consacrés actuellement à la conquête spatiale (et à la guerre) servait plutôt aux vrais problèmes, la terre pourrait redevenir beaucoup plus vivable et pas seulement écologiquement parlant.

    Edit: Heureusement, il semble qu’il existe encore des gens raisonnables https://www.letemps.ch/monde/ameriques/manque-deau-ville-phoenix-va-limiter-nouvelles-constructions

  • Le secret du bonheur selon l'université d'Harvard

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    l’enfer c’est les autres : Sartre