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    Quatre heures avant l’impact, le Catalina Sky Survey a découvert un astéroïde nommé 2022 WJ1 sur une trajectoire entrante. Un réseau de télescopes et de scientifiques est entré en action, calculant avec précision quand et où sur le globe l’astéroïde tomberait.

    La détection de 2022 WJ1 a été effectuée à 04h53 UTC le 19 novembre 2022, par l’observatoire du mont Lemmon, qui fait partie du réseau Catalina. Il a continué à surveiller l’objet, prenant quatre images qui ont permis aux astronomes de confirmer la détection, et de la signaler au Centre des planètes mineures de l’UAI à 05h38 UTC.

    Ces quatre images étaient suffisantes pour calculer la trajectoire de l’astéroïde dans le ciel, plusieurs programmes de surveillance des impacts ayant découvert que le “caillou” avait environ 20 % de chances de tomber quelque part sur le continent nord-américain.

    Des observations de suivi ont permis aux scientifiques d’affiner leurs mesures, en donnant une heure et un lieu. Le Bang s’est effctué comme prévu, à 08h27 UTC, 2022 WJ1 a été vu traversant le ciel sous la forme d’une boule de feu vert vif, au-dessus de la région du Golden Horseshoe dans le sud de l’Ontario, au Canada.

    Cette découverte à été celle du premier météore jamais prévu de tomber sur une zone densément peuplée, mais le bloc n’était pas un danger. Il mesurait approximativement un mètre (3,3 pieds) de diamètre lorsqu’il est entré dans l’atmosphère terrestre, ce qui en fait le plus petit astéroïde jamais observé avant son entrée dans l’atmosphère à ce jour.

    Il s’est transformé en un bolide enflammé et s’est brisé, chutant sur Terre sous forme de petits morceaux qui sont tombés pour la plupart dans l’eau du lac Ontario . La plupart des morceaux localisables de la météorite devraient être de petits débris; les scientifiques espèrent récupérer certains d’entre eux pour étudier l’astéroïde plus avant.

    Les cinq astéroïdes précédents détectés avant l’impact étaient 2008 TC3, qui mesurait environ 4 mètres de diamètre ; 2014 AA, à 3 mètres de diamètre ; 2018 LA, également de trois mètres de diamètre ; 2019 MO à 6 mètres de diamètre ; et, juste plus tôt cette année, 2022 EB5, qui mesurait environ 2 mètres de diamètre.

    La détection de 2022 WJ1 et la coordination mondiale qui l’a suivi sont un merveilleux témoignage de la sensibilité de la technologie et de la beauté de la coopération humaine pour mieux comprendre les corps spatiaux dangereux.

    Et, bien sûr, ces observations représentent une occasion rare d’étudier ce qui arrive aux astéroïdes lorsqu’ils pénètrent dans l’atmosphère terrestre.

    “Cette boule de feu est particulièrement importante, car le météoroïde parent a été observé de manière télescopique avant qu’il ne frappe l’atmosphère. Cela en fait une occasion rare de relier les données télescopiques d’un astéroïde à son comportement de rupture dans l’atmosphère pour mieux comprendre sa structure interne”, a déclaré l’astronome et le physicien Peter Brown de l’Université Western Ontario.

    “Cet événement remarquable fournira des indices sur la composition et la force qui, combinés à des mesures télescopiques, éclaireront notre compréhension de la façon dont les petits astéroïdes se désagrègent dans l’atmosphère, des connaissances importantes pour la défense planétaire.”

    Les débris de 2022 WJ1 devraient être sombres, avec une croûte de fusion fine et fraîche, et un intérieur pierreux plus gris. Les scientifiques demandent que tout fragment suspect soit signalé au Musée royal de l’Ontario.

    Source: https://www.sciencealert.com/scientists-glimpse-incoming-asteroid-just-hours-before-it-makes-impact

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    Cette nouvelle thérapie, basée sur une technologie développée par le CERN, permet d’atteindre des tumeurs beaucoup plus en profondeur et se veut plus rapide, moins chère et plus efficace. «On espère tenir un potentiel remède contre cette maladie», a confié Rebecca Ruiz, cheffe du Département vaudois de la santé. Chaque année, 45’000 cancers sont diagnostiqués en Suisse. C’est la deuxième cause de mortalité chez l’adulte.

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    La nouvelle machine permettra d’atteindre les tumeurs jusqu’à une profondeur de 20 cm, contre 3 cm aujourd’hui.

    «C’est un événement majeur pour la prise en charge des patients en oncologie, un véritable saut quantique», a déclaré le Prof. Philippe Eckert, directeur général du CHUV, vendredi lors d’une conférence de presse. Et pas des moindres, puisque celle-ci visait à annoncer l’arrivée d’un nouveau traitement contre le cancer: le premier appareil de radiothérapie au monde utilisant la technique dite Flash, avec des électrons chargés à haute énergie.

    Chef du Service de radio-oncologie du CHUV, le Prof. Jean Bourhis et son équipe évoquent des résultats concluants en pré-clinique chez l’animal. En 2019, un patient atteint d’un cancer de la peau a été traité avec succès avec l’effet Flash, mais qui ne permettait à cette époque que de traiter les tumeurs superficielles ou peu profondes. Les premiers essais cliniques de ce système novateur sont prévus à l’horizon 2025, au CHUV. Un bunker spécial devra être construit pour héberger l’appareil. Cette thérapie pourrait remplacer les irradiations actuelles d’ici 2028-2030.

    Source: https://www.20min.ch/fr/story/le-chuv-pourra-traiter-des-cancers-plus-profonds-et-plus-resistants-979836793219

  • Un simulateur d'évolution naturelle

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    Simule l’évolution d’une population de blob soumis à la sélection naturelle.
    Ca a l’air fait sérieusement mais c’est assez marrant à utiliser, on peut même analyser les résultats sur des graphiques.

    https://labs.minutelabs.io/evolution-simulator/#/s/4/about

    Le site propose une vidéo explicative en anglais sur sa page d’accueil, j’ajoute celle-ci en français.

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    @Orphancia merci… ca me rappelle un beeau livre

    « On m’a dit : Tu n’es que cendres et poussières.
    On a oublié de me dire qu’il s’agissait de poussières d’étoiles. »

    Hubert Reeves, Poussières d’étoiles (1984)

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    En tout cas, la production industrielle sera apparemment facile quand on voit ce que la nature fait:

    https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/salles_33498/en-gironde-ce-cueilleur-de-cepes-trouve-un-specimen-de-5-kilos-c-est-du-jamais-vu_55189714.html

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    Un groupe de scientifiques de l’Université de Chicago a découvert un moyen de créer un matériau dans lequel les fragments moléculaires sont mélangés et désordonnés comme ceux du plastique, mais qui conduit très bien l’électricité comme le métal. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à une nouvelle classe de matériaux pour les appareils électroniques.

    Un nouveau matériau souple qui va à l’encontre de toutes les règles sur la conductivité

    Des scientifiques de l’Université de Chicago ont découvert un moyen de créer un matériau qui peut être fabriqué comme du plastique, mais qui conduit l’électricité comme un métal. Publié le 26 octobre dans la revue Nature, cette recherche va à l’encontre de toutes les règles que nous connaissons sur la conductivité, affirme le magazine scientifique Scitech Daily.

    La structure moléculaire du nouveau matériau permet facilement et fortement de conduire l’électricité

    Alors qu’il y a environ 50 ans, les scientifiques ont pu créer des conducteurs fabriqués à partir de matériaux organiques, ces matériaux plus flexibles que le métal ne sont pas particulièrement stables et peuvent perdre leur conductivité s’ils sont exposés à l’humidité ou si la température augmente trop. Jiaze Xie, premier auteur de l’étude, a commencé à expérimenter certains matériaux découverts il y a des années, mais largement ignorés depuis. Il a enfilé des atomes de nickel comme des perles dans une chaîne de perles moléculaires faites de carbone et de soufre, et a commencé les tests. Au grand étonnement des scientifiques, le matériau conduisait facilement et fortement l’électricité. De plus, il était très stable. “Nous l’avons chauffé, refroidi, exposé à l’air et à l’humidité, et même fait couler de l’acide dessus, et rien ne s’est passé”, a déclaré Jiaze Xie. Comme sa structure moléculaire était désordonnée, d’un point de vue fondamental, il ne peut pas s’agir d’un métal. Sa structure est formée de couches, comme des feuilles dans des lasagnes ; les électrons peuvent toujours se déplacer horizontalement ou verticalement, permettant la conductivité.

    Une telle découverte pourrait révolutionner l’industrie électronique

    “En principe, cela ouvre la voie à la conception d’une toute nouvelle classe de matériaux conducteurs d’électricité, faciles à façonner et très robustes dans les conditions quotidiennes”, a déclaré John Anderson, professeur agrégé de chimie à l’Université de Chicago et coauteur principal de l’étude. “Essentiellement, cela suggère de nouvelles possibilités pour un groupe technologique extrêmement important de matériaux”, a déclaré Jiaze Xie, et cela notamment par rapport à la manière de façonner les nouveaux articles qui pourraient être conçus avec ce matériau. Les métaux doivent généralement être fondus afin d’être façonnés à la bonne forme pour une puce ou un appareil, ce qui limite ce que l’on peut faire avec eux, car d’autres composants de l’appareil doivent être capables de résister à la chaleur nécessaire au traitement. L’équipe explore également les différentes formes et fonctions que le matériau pourrait avoir. “Nous pensons que nous pouvons le rendre 2D ou 3D, le rendre poreux, ou même introduire d’autres fonctions en ajoutant différents lieurs ou nœuds”, a déclaré Xie.

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  • À quoi servent les basses ? À danser, c’est prouvé

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    Ca secoue les neurones aussi (0:40)

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    @Pollux
    D’après le premier lien quelques pièces de condenseurs vendus en 2020 et plein de commandes (de quoi ?)…
    Air 3D, C’est des cache-clim qui sont vendus, pour le reste, ils disent juste qu’un espoir persiste… :lol:

    Toujours pas grand-chose à se mettre sous la dent, je garde le champagne au frais.

    J’ai bien peur qu’au final, ce soit beaucoup de bruit… pour rien.

  • Mars en 4K

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    @Violence
    Non mais en vrai, c’est des images 3D photoréalistes faites par Disney. La preuve, il y a des mauvais raccords, la poussière est trop brillante et on voit un Mikey sur l’image à 2:42 !

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    L’entreprise américaine SpaceX a fait décoller mardi depuis la Floride son lanceur lourd Falcon Heavy, la fusée opérationnelle la plus puissante du monde actuellement, pour son premier lancement depuis 2019.

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    Elle a décollé vers 09H40 heure locale depuis le pas de tir 39A du centre spatial Kennedy, lors d’une mission baptisée USSF-44, et transportant des cargaisons pour le compte de la force spatiale américaine, dont un satellite nommé TETRA 1. Quelques minutes après le décollage, les deux propulseurs d’appoint de la fusée sont revenus se poser sur Terre. L’étage central ne sera lui pas récupéré.

    La fusée Falcon Heavy avait volé pour la première fois lors d’un test en 2018, transportant alors la voiture Tesla du patron de SpaceX, Elon Musk. Il s’agissait mardi du troisième vol opérationnel et commercial de Falcon Heavy, le dernier ayant eu lieu en juin 2019.

    SpaceX a actuellement deux fusées opérationnelles. La première est la Falcon 9, utilisée notamment pour acheminer les astronautes de la Nasa jusqu’à la Station spatiale internationale (ISS), ou encore lancer les satellites de la constellation de SpaceX fournissant internet depuis l’espace, Starlink. La deuxième est Falcon Heavy, qui sert à lancer des charges utiles beaucoup plus lourdes ou à des orbites plus distantes. La fusée est capable d’emporter jusqu’à 64 tonnes en orbite terrestre.

    La Nasa a notamment choisi la Falcon Heavy pour lancer certaines composantes de sa future station spatiale en orbite autour de la Lune.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/spacex-a-fait-decoller-sa-fusee-falcon-heavy-la-plus-puissante-au-monde~a167f698/

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    @Pollux Non je n’ai pas pu le lire complètement, je ne suis pas abonné, mais il parle bien d’hydrogène bleu, la photo, elle, est bien une photo d’illustration, voir la légende:

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    Je n’ai pas trouvé l’article original du ciel, ni sur son site Genevois, ni à l’unige. On en verra surement la couleur dans quelques jours. Un truc pareil fera des vagues.
    Je ne suis pas inquiet, je n’ai pas d’intérêts dans l’hydrogène…

  • La décision est prise: la Russie va quitter l'ISS

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    A propos de gif, celui là m’a fait rire.

    https://giphy.com/gifs/kissing-vladimir-putin-ezKMpWLzwN1Wo

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    C’est l’une des « plus grandes » fermes solaires du Qatar avec plus de 1,8 million de panneaux solaires s’étendant sur 10 km2. La centrale située à Al Kharsaah, à l’ouest de Doha, vient d’être inaugurée ce mardi 18 octobre.

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    D’une capacité de 800 mégawatts, le projet lancé en 2016 et opérationnel depuis juin vise à couvrir 10% de la consommation du pays en électricité. Outre TotalEnergies (19,6%), l’entreprise japonaise Marubeni (20,4%) est partenaire de la centrale d’Al Kharsaah. Il est d’ores et déjà prévu de « l’étendre » d’ici à 2035, selon le ministre de l’Énergie et président de Qatar Energy, Saad Sherida al-Kaabi.

    D’après les organisateurs du Mondial 2022 au Qatar, qui promettent une Coupe du monde de football neutre en carbone, la centrale alimentera les stades en électricité. Lors d’une conférence de presse, Saad Sherida Al-Kaabi a toutefois indiqué ne pas disposer d’information sur ce point.

    Le Qatar, qui vise une capacité de 5 gigawatts d’énergie solaire d’ici 2035, a annoncé fin août deux autres grands projets de centrales photovoltaïques devant lui permettre de plus que doubler sa production d’ici deux ans. Ces nouvelles centrales, à Mesaieed Industrial City (Sud) et Ras Laffan Industrial City (Nord), porteront la production photovoltaïque de l’émirat à 1,675 gigawatts (GW) d’ici fin 2024, selon la compagnie nationale Qatar Energy.

    L’émirat est toutefois en retard sur ses voisins du Golfe. L’Arabie saoudite a annoncé cette année son intention de dépasser le seuil des 5 GW d’ici à 2030, et des centrales solaires existent aux Émirats arabes unis (EAU) depuis près d’une décennie.

    Source: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/le-qatar-inaugure-sa-premiere-centrale-solaire-avec-totalenergies-son-premier-partenaire-international-937227.html

    Dommage qu’on ne nous parle pas de l’entretient après chaque tempête de sable.

  • Les éoliennes en mer (du point de vue informatif)

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    Ce qui suit est un extrait d’article prospectif sur le sujet des éoliennes en mer, sans la moindre perspective écologique ou financière qui devrait vous faire comprendre le pourquoi de l’engouement de cet aspect de l’approvisionnement énergétique.

    Les éoliennes en mer surpassent tous les autres modes de production d’électricité, excepté le nucléaire qui peut fonctionner quasiment en permanence : les parcs éoliens récents affichent un facteur de charge moyen de 40 à 50 %, contre 25 % pour les éoliennes terrestres en France et 14 % pour les panneaux solaires photovoltaïques Le parc d’éoliennes Hywind Scotland a même atteint un nouveau record avec une moyenne annuelle de 57 % « Cela s’explique par la nature des vents, qui sont plus forts et plus réguliers en mer, mais également par les choix de conception réalisés pour les éoliennes en mer », expose Daniel Averbuch. L’Europe bénéficie d’ailleurs d’un emplacement de choix : en mer du Nord, mer Baltique, Golfe de Gascogne, mer d’Irlande et mer de Norvège, les vents atteignent des facteurs de charge de 45 à 65 %, contre 35 à 45 % pour la Chine ou le Japon ou 40 à 55 % pour les États-Unis.

    Cette plus grande stabilité de production fait de l’éolien en mer un choix intéressant pour l’équilibre du mix énergétique. De plus, la production est complémentaire à celle d’autres énergies renouvelables : en Europe, en Chine ou aux États-Unis, elle est plus importante en hiver, à l’inverse de la production photovoltaïque.

    La puissance unitaire des éoliennes en mer est aujourd’hui de 10 MW, et l’industrie vise 15 MW et plus d’ici la fin de la décennie, explique Daniel Averbuch. C’est bien plus que les éoliennes à terre, plus petites pour limiter l’impact visuel, qui atteignent une puissance unitaire d’environ 3 MW.

    L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) estime3 le potentiel de l’éolien en mer à 420 000 TWh d’électricité par an, soit 11 fois la demande mondiale d’électricité en 2040.

    Source: https://www.polytechnique-insights.com/dossiers/energie/eoliennes-en-mer-goutte-deau-ou-tsunami-energetique/eoliennes-en-mer-une-energie-verte-et-bon-marche-a-fort-potentiel/

  • Un enjeu stratégique: Les grands fonds Sous-marins

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    Des ingénieurs du MIT ont développé un appareil photo sous-marin capable de fonctionner sans batterie et sans fil. Rechargé par les ondes sonores maritimes, l’appareil peut rester immergé plusieurs semaines et aider les scientifiques à mieux connaître les océans.

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    Cet appareil photo contient des matériaux piézoélectriques, capables de transformer les vibrations des ondes sonores en courant électrique.

    Article ultra complet: https://www.nature.com/articles/s41467-022-33223-x

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    Pari plus que gagné

    L’agence spatiale américaine a annoncé mardi avoir réussi à dévier un astéroïde de sa trajectoire en projetant fin septembre un vaisseau de la taille d’un réfrigérateur contre sa surface lors d’une mission test inédite, qui doit permettre à l’humanité d’apprendre à se protéger d’une éventuelle menace future.

    Cela aurait déjà été «considéré comme un énorme succès s’il (le vaisseau) avait seulement réduit l’orbite d’environ 10 minutes. Mais il l’a en fait réduite de 32 minutes», a-t-il ajouté. Avec cette mission, «la Nasa a prouvé que nous étions sérieux en tant que défenseurs de la planète», a-t-il affirmé.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/la-nasa-a-r-ussi-d-vier-un-ast-ro-de-de-sa-trajectoire-dans-un-test-de-d-fense-de-la-terre-1415397.html

    Après que la Nasa a réussi à percuter un astéroïde en 26 septembre, l’Agence spatiale européenne (ESA) va aller constater les dégâts. La mission Hera, dont le décollage est prévu fin 2024, vise notamment à construire un modèle de simulation numérique de la collision, qui pourrait servir si la Terre est un jour menacée de choc avec un astéroïde.

    Source: https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-instant-tech-comment-l-agence-spatiale-europeenne-va-etudier-l-asteroide-frappe-par-la-mission-dart.N2051352

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    L’Australie veut faire pousser des plantes sur la Lune avec du sol terrestre d’ici 2025

    Des scientifiques australiens tenteront de faire pousser des plantes sur la lune d’ici 2025 dans le cadre d’une mission dévoilée vendredi qui pourrait selon eux aider à ouvrir la voie à une future colonie. Ces graines seraient déposées au sol par un atterrisseur israélien. Ce projet pourrait également servir de laboratoire pour trouver des solutions aux problèmes de sécurité alimentaire liés au réchauffement climatique.

    À moins que vous ne viviez dans une grotte, vous savez que plusieurs pays, les États-Unis en tête, ambitionnent de s’établir durablement sur la Lune. Au cours des premières années, il sera possible d’affréter des ressources depuis la Terre, mais de tels voyages ne sont pas tenables très longtemps. Ce projet très ambitieux implique donc le développement de nouvelles technologies qui permettront l’exploitation de ressources in situ. La question de pouvoir cultiver de la nourriture directement sur place intéresse de nombreux chercheurs.

    Il y a quelques mois, des scientifiques avaient réussi à faire pousser des plantes dans un sol lunaire pour la première fois. Ces échantillons avaient été rapportés il y a plus de cinquante ans dans le cadre des missions Apollo. Malheureusement, toutes ces plantes avaient poussé lentement et relativement mal. Il est donc peu probable que nous puissions en cultiver sur la Lune de sitôt.

    Des chercheurs australiens proposent une technique alternative : faire pousser des plantes dans un sol terrestre, mais directement sur la Lune.

    Porté par le biologiste végétal Brett Williams, de l’Université de technologie du Queensland, ce projet a été dévoilé ce vendredi. Dans l’idée, ces plantes, qui seront choisies en fonction de leur capacité à résister aux conditions extrêmes et de la rapidité avec laquelle elles germent, seraient arrosées à l’intérieur de la chambre scellée après l’atterrissage et surveillées pour détecter des signes de germination et de croissance.

    « Le projet est une première étape vers la culture de plantes pour la nourriture, la médecine et la production d’oxygène qui sont toutes essentielles à l’établissement de la vie humaine sur la lune« , ont déclaré les chercheurs.

    Caitlin Byrt, de l’Université nationale australienne de Canberra, a également déclaré que cette recherche pourrait également être pertinente pour les craintes en matière de sécurité alimentaire suscitées par le changement climatique. « Si vous pouvez créer un système pour faire pousser des plantes sur la Lune, alors vous pouvez créer un système pour faire pousser des aliments dans certains des environnements les plus difficiles de la Terre« , a-t-elle déclaré.

    Selon le plan, ces graines seraient transportées sur la Lune en 2025 par le vaisseau Beresheet 2, une mission privée israélienne développée par l’organisation à but non lucratif SpaceIL. Toutefois, pour l’heure, cette organisation ne s’y est jamais posée.

    En février 2019, un premier vaisseau nommé Beresheet de SpaceIL avait en effet décollé depuis la Floride à bord d’une fusée SpaceX dans le but d’atterrir en pleine Mer de la Sérénité. En cas de succès, Israël aurait alors pu devenir le quatrième pays à poser un engin sur notre satellite. Malheureusement, cet alunissage, tenté environ deux mois après le lancement, s’était soldé par un échec. Le moteur principal de l’atterrisseur était en effet tombé en panne pendant sa descente, avant de venir s’écraser en surface.

    Depuis, nous savions que SpaceIL devait à nouveau tenter sa chance à l’horizon 2024/2025 avec un nouvel atterrisseur. A priori, cette nouvelle tentative se fera donc en collaboration avec l’Australie.

    Source: https://sciencepost.fr/australie-veut-faire-pousser-plantes-sur-lune-dici-2025/

  • Exploration de Titan (satellite de Saturne) pour 2034

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    Titan, la plus grande lune de Saturne, ressemble étrangement à la Terre primitive. Comme notre planète, elle est enveloppée d’une épaisse atmosphère composée principalement d’azote. Et comme sur Terre, il y a des liquides stables en surface. Il ne s’agit pas d’eau, mais de lacs et rivières d’hydrocarbures, principalement du méthane et de l’éthane liquide (il fait -180°C en surface).

    Titan intéresse la communauté scientifique dans la mesure où la lune pourrait être le théâtre d’une chimie pré-biotique similaire à celle qui fut à l’oeuvre sur Terre il y a plusieurs milliards d’années. Certains imaginent également la présence de formes de vie extraterrestre reposant sur la réaction entre l’hydrogène et les hydrocarbures complexes issues de la photochimie de Titan.

    Pour tenter de voir si cette lune pourrait ou non abriter la vie, la NASA développe une mission baptisée « Dragonfly ».

    L’agence n’enverra pas de rover, mais un giravion similaire à Ingenuity, toujours actif sur la planète Mars, mais en version plus grande (environ 450 kilogrammes). Sur place, le drone étudiera le cycle global du méthane ainsi que la manière dont l’atmosphère interagit avec les matériaux de surface. Un autre objectif sera de rechercher des biosignatures chimiques susceptibles d’indiquer la présence de vie passée ou présente.

    Il est actuellement toujours prévu que la mission soit lancée en 2027 pour une arrivée prévue en 2034.

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    Nous savons que Dragonfly doit atterrir dans une région équatoriale de Titan nommée Shangri-la, près du cratère Selk (environ 80 km de diamètre). Une nouvelle étude a permis de cartographier six parties spécifiques de cette région particulièrement sèche (la grande majorité des mers d’hydrocarbures se situent plus au nord).

    Cet examen approfondi impliquait une analyse détaillée des images radar capturées par la sonde Cassini. Concrètement, en examinant la façon dont les signaux radar changeaient et se reflétaient sous différents angles, les chercheurs ont pu estimer les caractéristiques de surface. Comme les images de Cassini n’ont qu’une résolution d’environ 300 mètres par pixel, l’équipe s’est également appuyée sur les données collectées par l’atterrisseur européen Huygens. Ce dernier s’était posé en 2014 au sud de ce site d’atterrissage potentiel, renvoyant des données le temps de sa descente.

    D’après les analyses, Dragonfly se posera dans un environnement susceptible d’être recouvert de dunes de sable et d’un sol glacé. « Il pourrait pleuvoir un peu de méthane liquide, mais cela ressemblera plus à un désert terrestre« , souligne Léa Bonnefoy, de l’Université Cornell (États-Unis) et principale auteure de l’étude.

    Nous savons également que le drone fera une exploration assez large de cet environnement. Il restera à chaque endroit pendant une journée complète (soit environ seize jours terrestres) avant de s’envoler vers d’autres lieux. L’atmosphère de Titan étant quatre fois plus dense que celle de la Terre et la gravité y étant sept fois plus faible, chacun de ces vols devrait lui permettre de parcourir une quinzaine de kilomètres.

    Enfin, Dragonfly terminera sa mission à l’intérieur du cratère Selk. Ce dernier, susceptible de contenir des traces d’eau mélangées à des matières organiques, intéresse particulièrement les responsables de mission.

    Source: https://sciencepost.fr/la-nasa-va-envoyer-un-giravion-sur-titan-voici-ou-il-atterrira/

  • DART, Test de déviation d'un astéroide lundi 26

    Déplacé
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    La collision provoquée par la Nasa avec un astéroïde laisse une traînée de 10.000 km

    Les astronomes utilisant le télescope SOAR du NOIRLab de la NSF au Chili ont capturé le vaste panache de poussière et de débris soufflé de la surface de l’astéroïde Dimorphos par le vaisseau spatial DART de la NASA lors de son impact le 26 septembre 2022. Dans cette image, la traînée de poussière longue de plus de 10 000 kilomètres — l’éjecta qui a été repoussé par la pression de rayonnement du Soleil, un peu comme la queue d’une comète — peut être vu s’étirant du centre vers le bord droit du champ de vision.

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    Edit: Les image du cubesat à proximité au moment de l’impact:

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    @Ashura Avec ça et la nouvelle filière nucléaire (au thorium), la Chine semble prendre le virage “ecolo, ma non troppo”, qui pourrait être la bonne réponse de notre société de consommation, tout en essayant de préserver la planète.

    Chose que nous ne faisons apparemment pas du tout en europe.