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  • Quelle heure est-il sur la Lune ?

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    Question apparemment idiote dont la réponse pourrait être la même que sur terre, à savoir cela dépend de l’endroit où l’on se trouve.

    La revue Nature publie un article d’Elizabeth Gibney qui aborde cet aspect plutôt surprenant de l’exploration lunaire.

    D’ici quelques années, l’activité robotique et humaine sur la Lune sera forte. Pour que ces missions fonctionnent ensemble, se localisent et se synchronisent correctement les unes par rapport aux autres, il sera nécessaire de définir un temps lunaire. En effet, les missions lunaires, dont certaines seront automatiques et autonomes, auront besoin d’un temps lunaire officiel, c’est-à-dire reconnu idéalement par tous les pays (Union européenne, États-Unis, Chine…), pour coopérer et communiquer ensemble. Sans quoi, la situation pourrait devenir chaotique avec le risque que la plupart de ces missions ne fonctionnent pas de manière coordonnée. C’est d’autant plus un problème à prendre très au sérieux que, malgré la taille du pôle sud, Chinois et Américains n’ont rien trouvé de mieux que d’envisager de s’installer aux mêmes endroits !

    Jusqu’à présent, le problème ne se pose pas. Il y a trop peu de missions simultanées pour que cela soit un problème de sorte qu’elles n’ont pas besoin d’un système horaire propre à la Lune. Actuellement, elles se localisent à l’aide de signaux radio envoyés à de grandes antennes sur Terre à des heures prédéfinies et utilisent leur propre échelle de temps qui est liée au Temps Universel Coordonné (UTC), la norme par laquelle les horloges de la Planète sont réglées. Cela fonctionne très bien aujourd’hui mais, lorsque des dizaines de missions devront travailler ensemble, cela posera un problème. Les antennes terrestres utilisées seront insuffisantes et le temps UTC se révélera bien trop imprécis pour une parfaire coordination des activités robotiques et humaines sur la Lune.

    Actuellement, la Lune n’a pas de temps indépendant, et définir une heure lunaire n’est pas aussi simple qu’il y parait. Les horloges sur Terre et sur la Lune ne tournant pas naturellement aux mêmes vitesses, en raison des champs gravitationnels différents des deux corps.

    Comme l’explique Elizabeth Gibney dans son article, définir l’heure lunaire n’est pas facile. « Bien que la définition d’une seconde soit la même partout, la théorie de la relativité restreinte stipule que les horloges tournent plus lentement dans des champs gravitationnels plus forts. L’attraction gravitationnelle de la Lune est plus faible que celle de la Terre, ce qui signifie que, pour un observateur sur Terre, une horloge lunaire devrait tourner plus vite qu’une sur Terre. Concrètement, une horloge lunaire gagnerait environ 56 microsecondes en 24 heures et rapport à une horloge terrestre, sa vitesse changerait également subtilement en fonction de son emplacement sur la surface lunaire, en raison de la rotation de la lune ».

    Pour définir une heure lunaire officielle, plusieurs options sont à l’étude, basées sur un système d’horloge conçu pour se synchroniser avec l’UTC ou tout simplement être affranchie de l’heure terrestre. La réunion du mois de novembre dernier avait comme but de commencer à rédiger des recommandations sur la manière de définir l’heure lunaire. Mais, l’idée serait d’établir un temps lunaire indépendant de l’UTC de sorte que le modèle fonctionnera sur d’autres planètes, comme Mars par exemple.

    Dans ce scénario, rappel Elizabeth Gibney, les « jours sur la Lune pourraient également être définis différemment de ceux sur Terre, pour tenir compte du temps entre le midi solaire depuis la Lune et la Terre, en moyenne 29,5 jours terrestres. Les jours terrestres seront toujours importants pour les astronautes, étant donné le besoin humain de sommeil dans un cycle d’environ 24 heures ». À plus long terme, il sera également utile de s’interroger sur l’utilité de diviser le temps lunaire universel en fuseaux horaires liés à la position du Soleil dans le ciel, surtout si l’activité humaine venait à s’étendre et coloniser de vastes régions lunaires.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exploration-heure-il-lune-103316/

    Vital également pour le GPS Lunaire: https://planete-warez.net/topic/2980/la-lune-future-guerre-des-étoiles/4?_=1675841498906

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    Que devient la Tesla envoyée dans l’espace par Elon Musk il y a cinq ans?

    Encore un an dans les dents 🙂

    Il y a cinq ans jour pour jour, Space X envoyait la Tesla Roadster d’Elon Musk en orbite. À l’époque, la société spatiale indiquait que la voiture était partie pour un voyage sans fin à travers le cosmos. À l’heure de son anniversaire, les données estiment que le véhicule a fait environ trois boucles et un quart autour du soleil, et se trouve à environ 327 millions de kilomètres de la Terre, selon le site web de suivi whereisroadster.com.

    La voiture a parcouru plus de 4 milliards de kilomètres dans l’espace. Il est difficile de dire avec certitude où se trouve le véhicule ou s’il est encore en un seul morceau. Il y a de fortes chances qu’il ait été endommagé par une météorite ou rendu méconnaissable par les radiations. Il n’y a pas eu d’observations directes du Roadster depuis son lancement en 2018. Les données actuelles se basent uniquement sur des estimations calculées de son orbite. Les astronomes n’ont pas beaucoup de raisons de le suivre activement, car il ne représente pas de grande valeur scientifique.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/que-devient-la-tesla-envoyee-dans-lespace-par-elon-musk-il-y-a-cinq-ans~af78e6ae/

    Ils auraient pu prévoir une grande ellipse pour étudier l’état de la voiture en vue d’un long voyage vers mars, mais bon…

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    Une série de 5 vidéos (de 15 mn) d’un bon niveau, qui aborde le sujet sous tous ses aspects en mettant à mal quelques idées reçues.

    Existe-t-il ailleurs dans l’univers des formes de vie extraterrestres ?
    Si vous posez cette question à quelqu’un au hasard, vous avez de bonnes chances d’obtenir une réponse affirmative. Car même pour un esprit rationnel, et en mettant de côté les fantasmes sur les ovnis et autres petits hommes verts, il paraît en général impensable qu’il n’existe pas quelque part dans l’immensité du cosmos, sur l’une des milliards de milliards de planètes de l’univers observable, d’autres êtres vivants.

    Remarquez aussi qu’on ne vous demande jamais savez-vous s’il existe une vie extraterrestre ? On est bien d’accord, qu’apparemment personne sur terre ne peut se vanter d’avoir la moindre réponse à cette question-là.
    On se contente fatalement de demander si on y croit, et étrangement, alors même qu’aucune preuve scientifiquement recevable ne nous est jamais parvenu pour le soutenir, souvent, et bien oui, on y croit.

  • L’éolienne qui tue moins d’oiseaux

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    Une start-up suisse a mis au point une éolienne dont les pales sont verticales, ce qui lui assure un fonctionnement plus silencieux et un impact moindre sur l’avifaune. Mais ce n’est pas la seule raison qui explique qu’elle suscite moins d’oppositions.

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    Les éoliennes Vertical Sky possèdent plusieurs avantages par rapport aux éoliennes traditionnelles, explique Chris Stewart, responsable commercial d’Agile Wind Power: «Elles tournent plus lentement et sont donc plus silencieuses.» Alors que les modèles classiques atteignent le niveau sonore d’un marteau-piqueur au niveau de leur mât, Vertical Sky affiche 85 décibels (dB), ce qui correspond au bruit d’une tondeuse à gazon.
    «La construction des pales à la verticale et la rotation lente entraînent en outre un impact moindre sur les oiseaux», ajoute Laurenz Zellweger, responsable de la communication de l’entreprise (et revendique -90% d’impacts). La station ornithologique de Sempach partage d’ailleurs cette appréciation.

    Source: https://www.20min.ch/fr/story/leolienne-qui-tue-moins-doiseaux-695863077760
    et: https://www.agilewindpower.com/en

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    @Ashura les chinois et les russes auraient pu être les premiers sur l’une d’entre elles! loosers :mouhaha:

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    Pendant ce temps-là, certains s’interrogent sur l’intelligence d’une autre sorte d’animal “l’animal politique” :ahah:

    «L’effondrement du niveau intellectuel de la classe politique est une menace pour la démocratie»

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    Las Vegas (4 janvier 2023) - Pale Blue fournit un système de propulsion à vapeur d’eau (moteur à eau) pour un nano-satellite (cubesat) du projet STAR SPHERE de Sony. Le système de propulsion entrera et maintiendra l’orbite du satellite, qui volera en orbite terrestre basse à une altitude de 500 km à 600 km. Tirant parti de sa technologie, le système de propulsion à eau prolongera la durée de vie du satellite de 2,5 ans.

    Le projet Sony STAR SPHERE s’efforce de libérer la perspective des gens sur l’espace grâce à la puissance de la technologie. Le projet vise à créer des opportunités pour que les gens nourrissent leurs réflexions sur l’environnement mondial et les problèmes sociaux en observant librement la Terre depuis l’espace.

    Le nano-satellite du projet a été lancé par SpaceX Falcon 9 le 3 janvier 2023 , marquant la première démonstration spatiale en orbite de Pale Blue d’un système de propulsion à vapeur d’eau . À l’avenir, Pale Blue fera progresser la science et la technologie en innovant le système de propulsion sûr à base d’eau pour créer la prochaine génération d’infrastructures de mobilité spatiale.

    Pale Blue a été choisi par Sony pour assurer la propulsion en orbite de son projet Star Sphere, qui proposera des images fixes et des services vidéo 4K à usage artistique et éducatif et fournira des " perspectives spatiales ".

    Le premier satellite de Sony pour le projet a été lancé avec 113 autres satellites au sommet d’une Falcon 9 Transporter 6, le 3 janvier. Le cubesat 6U s’appelle Star Sphere-1 et embarque une caméra plein format.

    Source et plus: https://pale-blue.co.jp/news/303/

  • Tentative d'utilisation d'une I.A. sur la lune

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    Avertissement: le terme I.A. est à prendre avec des pincettes, dans ce cas, il désigne un système capable d’apprendre de manière limitée et autonome dans le cadre de ses instructions.

    Un alunisseur construit par une entreprise japonaise qui emporte un véhicule lunaire fabriqué par les Émirats arabes unis (EAU) va tester une I.A. d’une entreprise canadienne sur le rover Rashid qui aidera les machines à distinguer les minéraux.

    https://planete-warez.net/topic/2584/spacex-a-une-fois-de-plus-reporté-le-lancement-de-l-atterrisseur-lunaire-japonais-hakuto-r/2?_=1675072410267

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    Le rover Rashid, hébergé sur l’atterrisseur japonais ispace, devrait atterrir ce printemps à la recherche de minéraux et d’autres objets d’intérêt sur la surface lunaire. Le système canadien éclairera la prise de décision du rover, une grande première pour l’IA : aucune IA n’a jamais atteint une distance au-delà de l’orbite terrestre basse auparavant, selon les responsables de l’entreprise.

    Si cela fonctionne, la technologie sera importante pour la poussée lunaire de la NASA, a déclaré Ewan Reid, PDG de Mission Control Space Services (MCSS), à Space.com. “L’IA sera un outil essentiel pour prendre des décisions à bord des engins spatiaux”, a déclaré Reid. Ce travail s’étend non seulement à la recherche d’eau sur la lune, ce que la NASA prévoit de faire avec ses missions Artemis , mais aussi à rendre l’observation de la Terre plus efficace. Et MCSS, une entreprise de seulement 40 personnes à ce jour, vise à être aux commandes.

    Quand la plupart des gens pensent à la technologie canadienne dans l’espace, ils pensent à des projets flashy comme Canadarm : la série de bras robotiques qui a servi la navette, la Station spatiale internationale et bientôt, la Gateway station lunaire Des observateurs plus avisés peuvent également citer la médecine spatiale ou même fusées comme domaines technologiques dans lesquels le Canada possède une expertise.

    Cependant, le MCSS représente ce que font de nombreuses petites entreprises spatiales canadiennes : fournir des logiciels ou des composants essentiels qui volent en arrière-plan, alimentant des missions partout dans le monde. L’entreprise n’annonce pas tout son travail; Souvent, les clients du MCSS veulent attirer l’attention des médias sur leur propre mission, a déclaré Reid.

    “C’est pourquoi cette démonstration [d’IA] avec l’Agence spatiale canadienne est agréable, car elle relève du domaine public et nous sommes autorisés à en parler”, a déclaré Reid.

    Si tout se passe comme prévu, Rashid courra pendant environ un jour lunaire (29 jours terrestres) à la surface. On ne s’attend pas à ce qu’elle dure la nuit lunaire, mais en tant que mission de démonstration, c’est très bien pour le MCSS. Il a l’intention de tirer parti de quelques jours précieux sur la lune.

    Le MCSS recevra les images de navigation du rover Rashid via l’atterrisseur japonais, qui gérera les communications avec la Terre. Avec l’algorithme de la société canadienne, “chaque pixel de l’image [sera] classé comme un certain type de terrain”, a déclaré Reid.

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    “Cette sortie sera ensuite envoyée au sol et sera utilisée par les scientifiques et les ingénieurs de notre bureau à Ottawa, ainsi que dans d’autres universités canadiennes, pour aider à décider où le rover devrait aller”, a-t-il ajouté. Les futures missions sortiront l’humain “hors de la boucle des décisions” une fois que les ingénieurs seront convaincus que l’IA sait distinguer les différents minéraux et distinguer les éléments de mission critiques comme les roches et les cratères.

    Sur la lune, l’IA peut économiser une grande partie de la bande passante satellitaire limitée, car elle ne partagerait que les données, les images et les vidéos dont les scientifiques ont besoin, a déclaré Reid. La technologie peut être réutilisée dans tout le système solaire, y compris des applications telles que la détection de navires “sombres” sur Terre essayant de naviguer sans enregistrement, ou le filtrage des nuages ​​à partir d’images planétaires.

    “Nous voyons une énorme opportunité pour déployer l’IA à la périphérie, dans l’espace”, a déclaré Reid. Si tout se passe comme prévu, la démonstration lunaire permettra au MCSS “de soutenir d’autres entreprises et organisations dans leurs efforts pour déployer l’IA dans leurs missions à l’avenir”.

    Source: https://www.space.com/moon-artificial-intelligence-system-first-solar-system

  • Requiem pour la théorie des cordes

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    Mais qui relève de ce que l’on savait il y a 30 ans… une éternité.

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    C’est curieux que la Chine fasse, encore une fois, bande à part.
    Ceci dit, si leur station est montée avec la même efficacité et rigueur que leur vaccin ou leurs avions, il y a de quoi être méfiant.

  • Ceci n'est pas un ovni

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    @duJambon a dit dans Ceci n'est pas un ovni :

    Notez également le nombre ahurissant d’étoiles filantes et la diversité de leurs trajectoires.

    Compte tenu du time lapse, je pense qu’il s’agit plutôt de satellites . En nombre ahurissant !

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    @Aerya pareil rien vu non plus, du moins à l’ oeil nu, je pense que la paire de jumelle est vraiment indispensable. Moi qui croyait profiter du meme spectacle que hale bopp il y a quelques années c’est raté :angry:

  • A la conquête de Mars

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    Perseverance vient de produire le premier bulletin météo martien

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    Le rover Perseverance de la NASA n’en finit plus d’étonner les scientifiques. Arrivé sur le sol de la planète rouge en février 2021, il prend depuis des mesures de la température, du taux de poussière dans l’air ou de la puissance du vent dans le cratère Jezero.

    Ces données ont permis au JPL, une branche de la NASA, de construire le premier bulletin météorologique martien de l’histoire. En tout cinq capteurs différents ont été utilisés, tous regroupés sous le sigle MEDA. Le rapport explique que les températures moyennes sur Mars sont de -55 °C.

    Selon José Antonio Rodríguez-Manfredi, chercheur principal de cette étude, est professeur au centre d’astrobiologie de Madrid, la température à la surface varie énormement en fonction du pourcentage de poussière martienne présente en suspension dans l’air. Comme les nuages sur Terre, elle cache les rayons du Soleil et peut refroidir la planète de quelques degrés. Les journées les plus claires peuvent dépasser le 0 °C tandis que les nuits atteignent facilement les -80 °C.

    Dans la revue scientifique spécialisée Nature Geoscience, il explique que cet ensemble de données, inédit, doit permettre de mieux comprendre les cycles climatiques sur notre voisine rouge. Grâce à la précision des capteurs MEDA, les chercheurs ont pu repérer et étudier des tempêtes à des centaines de kilomètres de Perseverance.

    La mécanique climatique à l’origine de ces évènements semble très proche du système que nous connaissons sur Terre. « Toutes des données vont conduire à une meilleure compréhension du climat martien et améliorera les modèles prédictifs que nous utilisons », explique Agustín Sánchez-Lavega, un des scienfitiques derrière ce premier bulletin météorologique martien.

    En plus de travailler sur le climat martien, le rover Perseverance est au cœur d’une grande mission de collecte d’échantillons dans le cratère de Jezero. Cette zone de Mars est susceptible d’avoir abrité la vie il y a quelques millions d’années.

    Les petits morceaux de roche recueillis par le rover sont logés dans des tubes scellés et laissés à la surface de Mars. En 2030 l’expédition MSR (Mars Sample Return) sera chargée de les récupérer et de les ramener sur Terre.

    Cette mission en deux temps est une grande première pour la NASA. Jamais elle n’avait consenti autant d’efforts dans un programme martien et la mise en place d’une seconde phase dédiée au retour d’échatillions est aussi une façon de préparer un voyage aller-retour habité pour l’agence spatiale américaine.

    Source: https://www.presse-citron.net/perseverance-vient-de-produire-le-premier-bulletin-meteo-martien/

    Et: https://bgr.com/science/perseverance-just-created-the-first-martian-weather-report/

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    Très intéressant de voir les choix qui se font actuellement, cela fait tout de même des dizaines d’années que plusieurs modes de propulsions sont en développement avec +/- de succès mais c’est la première fois que je lis cette combinaison.
    Ayant laissé le sujet de côté depuis quelques temps par manque de progrès/intérêt voilà qui relance ma curiosité sur le sujet.
    Merci pour ces infos @duJambon & @Pollux 👍

  • L'intelligence artificielle n'est pas pour demain.

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    @Violence
    text alternatif

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    La sonde spatiale japonaise Hayabusa a mis cinq ans pour les ramener sur la planète bleue, avec des centaines d’autres particules d’Itokawa.

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    Les grains sont minuscules, plus petits que l’épaisseur d’un cheveu, mais ils gardent l’histoire, en milliards d’années, des secrets d’un astéroïde.

    Les trois particules de l’astéroïde Itokawa ont révélé que ce type d’objet spatial est beaucoup plus ancien qu’imaginé, et beaucoup plus dur.

    Ce qui impliquerait de réviser les plans prévus pour éviter une collision avec la Terre, selon une étude parue lundi dans la revue Proceedings de l’Académie nationale américaine des sciences.

    Les trois échantillons ont été récupérés en 2005 de l’astéroïde, alors qu’il croisait à quelques 300 millions de kilomètres de la Terre.

    Fred Jourdan, professeur au Collège de sciences de la Terre et planétaires de l’Université australienne Curtin, a cherché à connaître l’âge d’Itokawa, un genre d’astéroïde dit à “agglomérat lâche”.

    Il résulte de l’assemblage des fragments d’un astéroïde monolithe qui a été pulvérisé par un choc.

    Les astéroïdes monolithes sont réputés avoir une durée de vie de quelques centaines de millions d’années, et être progressivement érodés par les collisions avec d’autres astéroïdes.

    L’astéroïde à agglomérat lâche, comme Itokawa, a une structure bien différente. Avec un assemblage hétéroclite de roches, poussière, graviers et même du vide, maintenus ensemble par un simple effet de gravitation.

    “C’est comme un coussin géant de l’espace, et les coussins sont bons pour absorber les chocs”, remarque le Pr Jourdan.

    Pour savoir à quel point, l’équipe a analysé la structure cristalline des échantillons, à la recherche des déformations de l’impact qui a créé Itokawa. Et les a aussi datés.

    La conclusion est qu’Itokawa s’est formé après une collision survenue il y au moins 4,2 milliards d’années, presque l’âge de la Terre (4,5 milliards d’années), mais surtout dix fois plus que l’âge des astéroïdes monolithes de dimension similaire.

    Un âge si vénérable que Fred Jourdan est “convaincu” que certains de ses collègues “ne vont pas le croire”.

    La résilience de ce type d’objet spatial face aux collisions est telle qu’ils devraient être beaucoup plus nombreux qu’imaginé auparavant, selon l’étude.

    Avec pour conséquence d’adapter les façons de se prémunir d’une collision de la Terre par ce genre d’astéroïde, relève le géochimiste.

    L’expérience DART de détournement de trajectoire d’un astéroïde, menée avec succès l’an dernier par la Nasa, montre que c’est possible avec un objet comme Itokawa, toujours selon le scientifique. Mais il faudrait pour cela lui appliquer une force beaucoup plus grande, par exemple avec une tête nucléaire, pour que “l’onde de choc fasse dévier l’astéroïde de sa course”.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/trois-grains-de-poussiere-revelent-les-secrets-d-un-asteroide~aeeae19a/

  • Le paratonnerre laser dévie bel et bien la foudre

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    Des essais menés au sommet du Säntis ont montré l’efficacité du paratonnerre laser développé depuis plusieurs années par un consortium européen comprenant plusieurs hautes écoles romandes. Il est capable de dévier la foudre sur plusieurs dizaines de mètres.

    La foudre est l’un des phénomènes naturels les plus extrêmes. Brusque décharge électrostatique, de millions de volts et de centaines de milliers d’ampères, on peut l’observer au sein d’un nuage, entre plusieurs nuages, entre un nuage et le sol ou inversement, a indiqué lundi l’Université de Genève (UNIGE) dans un communiqué.

    Elle provoque jusqu’à 24’000 décès par an dans le monde et cause des dégâts se chiffrant à plusieurs milliards de dollars, de la coupure de courant à l’incendie de forêt, en passant par divers dommages aux infrastructures. Depuis l’invention du paratonnerre de Benjamin Franklin en 1752 – un mât conducteur métallique relié au sol – les systèmes de protection ont peu évolué.

    Le paratonnerre traditionnel demeure à ce jour la protection la plus efficace. Il protège une surface dont le rayon est environ égal à sa hauteur. Toutefois, la hauteur des mâts n’étant pas extensible à l’infini, ce système n’est pas optimal pour protéger des sites sensibles occupant un large territoire, tels qu’un aéroport, un parc éolien ou une centrale nucléaire.

    Pour y remédier, un consortium piloté par l’UNIGE et l’École polytechnique (Paris) – en partenariat avec l’EPF de Lausanne, TRUMPF scientific lasers, ArianeGroup, la société AMC et la Haute École d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud – a développé un système de paratonnerre laser baptisé «Laser Lightning Rod» (LLR).

    En générant des canaux d’air ionisé, celui-ci a permis de guider la foudre le long de son faisceau. Pointé dans le prolongement d’un paratonnerre traditionnel, il peut en augmenter la hauteur et ainsi la surface protégée.

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    «Cet air ionisé, appelé plasma, devient conducteur électrique», explique Jean-Pierre Wolf, professeur ordinaire au Département de physique appliquée l’UNIGE. Le chercheur travaille depuis vingt ans sur cet appareil «unique au monde», comme il l’a précisé à Keystone-ATS.

    Le LLR est large de 1,5 mètre, long de 8 et pèse plus de 3 tonnes. Il a été testé au sommet du Säntis, en Appenzell, à 2502 mètres d’altitude, au-dessus d’une tour émettrice de 124 mètres appartenant à l’opérateur Swisscom, munie d’un paratonnerre traditionnel. Il s’agit de l’une des structures les plus touchées par la foudre en Europe.

    Le laser a été activé lors de chaque prévision d’activité orageuse, entre juin et septembre 2021. Au préalable, la zone a dû être interdite au trafic aérien. L’objectif était d’observer s’il existait une différence avec ou sans le laser.

    Il a fallu près d’une année pour éplucher la quantité colossale de données récoltées. Cette analyse, publiée dans la revue Nature Photonics, démontre aujourd’hui que le LLR est capable de guider la foudre efficacement.

    «Nous avons constaté, dès le premier événement, que la décharge pouvait suivre sur près de 60 mètres le faisceau laser avant d’atteindre la tour, faisant ainsi passer le rayon de la surface de protection de 120 à 180 mètres», se réjouit Jean-Pierre Wolf. «Et il n’y a aucun doute qu’on peut faire beaucoup mieux», dit-il.

    L’analyse des données démontre également que le LRR, contrairement à d’autres lasers, fonctionne même dans des conditions météorologiques difficiles, en perçant littéralement les nuages. Ce résultat n’avait été jusque-là observé qu’en laboratoire.

    En outre, la consommation de l’engin est «raisonnable», de l’ordre de celle d’une cuisinière électrique, note encore le Pr Wolf. S’agissant de flashes lasers très brefs, on peut atteindre avec peu d’énergie des puissances crêtes très élevées, souligne le spécialiste.

    Pour le consortium, il s’agit maintenant d’augmenter la hauteur d’action du laser. L’objectif, à terme, est notamment de parvenir à prolonger de 500 mètres un paratonnerre de 10 mètres.

    Des essais grandeur nature devraient être menés en collaboration avec les partenaires industriels du projet, selon Jean-Pierre Wolf. Il évoque par exemple des aéroports spécialement concernés par le problème de la foudre, ou encore la base spatiale de Kourou, en Guyane française.

    Source: https://www.tdg.ch/le-paratonnerre-laser-devie-bel-et-bien-la-foudre-987303506985

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    Merci beaucoup pour ces informations très intéressantes et même si c’est lointain, il est préférable de dépendre de la Suède, plutôt que la Russie ou la Chine.
    De nouveaux types de batteries sont toujours en développement, qui doivent utiliser beaucoup moins de minéraux “rares”, donc croisons les doigts pour que ça aboutisse rapidement. Et cela réduirait les coups de production, donc les prix de vente des futures voitures électriques.

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    @duJambon a dit dans ISS: Fuite d'amoniac sur un vaisseau soyouz attaché à la station :

    La Station spatiale internationale a été lancée en 1998

    Ca fait 25 ans mine de rien qu’elle plane là-haut. Sacrée perf’ technique mine de rien.