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  • L'hiver sur Mars

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    https://zupimages.net/up/23/20/x1e1.png
    Du givre sur les dunes de sable

    Habituellement, HiRISE prend des photos d’un terrain bien éclairé où il y a beaucoup de lumière pour produire des images claires. Parfois, cependant, nous aimerions savoir ce qui se passe dans les régions sombres de l’hiver.

    Cette photo a été prise loin au nord de l’équateur, deux jours seulement après le solstice d’hiver, alors que le Soleil n’était qu’à quelques degrés au-dessus de l’horizon. Les dunes de sable se déplacent à travers ce paysage du haut à gauche au bas à droite. Le gel hivernal recouvre la moitié plus froide et orientée au nord de chaque dune (mais pas la moitié plus chaude orientée au sud). Le givre ici est un mélange de glace de dioxyde de carbone et de glace d’eau et disparaîtra dans quelques mois avec l’arrivée du printemps.

    La carte est projetée ici à une échelle de 50 centimètres (19,7 pouces) par pixel. (L’échelle de l’image d’origine est de 62,1 centimètres [24,4 pouces] par pixel [avec un regroupement 2 x 2] ; les objets de l’ordre de 186 centimètres [73,2 pouces] de diamètre sont résolus.) Le nord est en haut.

    L’Université de l’Arizona, à Tucson, exploite HiRISE, qui a été construit par Ball Aerospace & Technologies Corp., à Boulder, Colorado. Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA, une division de Caltech à Pasadena, en Californie, gère le projet Mars Reconnaissance Orbiter pour la Direction des missions scientifiques de la NASA, à Washington.

    Source: https://www.jpl.nasa.gov/images/pia25552-frosted-dunes-in-the-depths-of-winter

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    L’antenne bloquée de la sonde européenne JUICE a finalement été libérée

    C’est un grand « ouf » de soulagement pour l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Une antenne de la sonde JUICE ou Jupiter Icy Moons Explorer a finalement pu être débloquée. Les 10 instruments de la sonde sont ainsi tous opérationnels.

    Peu après le décollage de la mission le 14 avril dernier, les responsables se sont aperçus que l’antenne de l’instrument RIME ou Radar for Icy Moons Exploration était restée coincée. La cause aurait été une goupille errante. Mais après un mois à tenter de résoudre le problème, les ingénieurs ont finalement réussi à déployer l’élément. La sonde JUICE peut ainsi continuer son long voyage vers Jupiter.

    Les contrôleurs de vol ont réussi à faire bouger la goupille en « agitant » l’antenne. Pour ce faire, ils ont envoyé une commande à la sonde pour que celle-ci allume ses propulseurs afin de dégager la goupille. Comme cette action n’a pas produit assez de mouvements, les ingénieurs ont décidé de laisser la lumière du Soleil réchauffer l’appareil.

    D’après un communiqué de l’ESA, le 12 mai dernier, l’antenne du RIME a finalement bougé après que l’équipe a activé un appareil mécanique dénommé NEA ou « actuateur non-explosif ». Cet appareil se trouvait dans la partie bloquée. Son allumage a produit un choc qui a fait bouger la goupille de quelques millimètres, et cela a permis à l’antenne de se déplier.

    Le choc a permis de déployer la grande majorité de l’antenne. Toutefois, il a fallu activer le NEA une seconde fois pour débloquer une portion qui est restée coincée.

    JUICE aura encore du chemin à faire avant d’atteindre Jupiter. La sonde n’arrivera en effet autour de la géante gazeuse qu’en 2031. Il est prévu que l’appareil passe par une longue route afin d’économiser du carburant. Ainsi, le déblocage de l’antenne n’était pas vraiment urgent. L’inquiétude s’est quand même installée après les différentes tentatives de déblocage ratées.

    Néanmoins, on sait que l’instrument RIME a un rôle assez important à jouer au cours de la mission. Il sera utilisé entre autres pour révéler la structure sous la surface des trois lunes qui seront étudiées, et qui sont Ganymède, Callisto et Europe. De plus, l’ESA n’est pas aussi expérimentée que la NASA en ce qui concerne l’exploration du Système Solaire. Même un petit échec pourrait ainsi être mal pris par le public et les bailleurs de fonds.

    Quoi qu’il en soit, espérons que tout se passera bien pour la mission JUICE. Les données collectées par la sonde permettront entre autres de comprendre s’il existe des environnements habitables parmi les lunes glacées autour d’une planète géante comme Jupiter.

    Sources: https://www.fredzone.org/antenne-bloquee-sonde-europeenne-juice-liberee-ard267

    Et: https://www.iflscience.com/juice-spacecrafts-stuck-antenna-is-finally-freed-clearing-path-to-jupiter-68920

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    @duJambon C’est pour explorer Dune (Arakis)

  • Haut débit spatial, le laser à contribution

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    Jusqu’ici, la NASA a utilisé des signaux radio passant par le réseau Deep Space Network pour transmettre les données scientifiques générées par les sondes spatiales. Toutefois, les lasers offrent de nombreux avantages comparés aux signaux radio. Ils permettent entre autres d’augmenter significativement la quantité de données que les engins spatiaux peuvent transmettre.

    Cela fait maintenant quelques années que la NASA se prépare à la transition vers les systèmes de communication laser. Plusieurs satellites de démonstration ont déjà été lancés. Le premier relais laser a été lancé en décembre 2021. Il s’agit du LCRD ou Laser Communication Relay Demonstration. L’année dernière, le cubesat TBIRD ou TeraByte InfraRed Delivery a été lancé à son tour. Cet engin a pu atteindre des taux de transmission de données de 200 gigabits par seconde.

    Actuellement, l’agence spatiale américaine se prépare à envoyer l’appareil du nom d’ILLUMA-T ou Integrated LCRD Low-Earth-Orbit User Modem and Amplifier Terminal vers la Station Spatiale Internationale (ISS). Le lancement est prévu un peu plus tard cette année, et le terminal sera fixé au module exposé à l’espace Japanese Experiment Module.

    Lorsqu’il sera opérationnel, l’ILLUMA-T va relayer des données vers la Terre via le LCRD. Il s’agira du premier système de communication à relais laser de bout en bout de la NASA. Cette expérience préparera le terrain pour le système O2O de la mission Artemis 2.

    L’Optical Communications System sera installé à bord de la capsule qui sera utilisée au cours de la mission Artemis 2. Le système O2O va transmettre des images à haute résolution et des vidéos à partir de la région lunaire. Si tout se passe comme prévu, il sera possible de voir la Lune en temps réel à partir de la Terre.

    Source: https://www.fredzone.org/artemis-2-va-se-servir-de-lasers-pour-diffuser-des-videos-haute-definition-a-partir-de-la-lune-ard267

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    Le conducteur argentin vérifiait une adresse sur sa radio lorsque son message est parvenu à deux cosmonautes russes en train de faire une sortie spatiale.

    Mais un petit incident est venu perturber la manœuvre. Une voix a retenti dans les communications, demandant en espagnol la vérification d’une adresse. L’ISS était à ce moment-là à 430 km au-dessus de l’Argentine et il s’est avéré qu’il s’agissait d’un message radio d’un chauffeur de taxi de Buenos Aires, explique «Science et Vie». Une interférence qui n’a duré que trois secondes et causée par le fait que les chauffeurs de taxi et l’ISS utilisent la même bande de fréquences UHF.

    Si jamais les occupants de la station spatiale veulent se commander un taxi, c’est pratique.

    Source: https://www.lematin.ch/story/un-chauffeur-de-taxi-perturbe-la-station-spatiale-internationale-585422277191

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    “Nous avons perdu la communication donc nous devons considérer que nous n’avons pas pu achever l’atterrissage sur la surface de la Lune”, a déclaré Takeshi Hakamada, dirigeant et fondateur d’ispace. “Nos ingénieurs vont continuer d’analyser la situation”, a-t-il ajouté, promettant de donner davantage d’informations dès que possible.

    Le patron a fini par prendre la parole sur le direct vidéo de la société, annonçant la mauvaise nouvelle et assurant qu’ispace continuerait ses “efforts pour de futures missions”.

    Le succès de cette mission était loin d’être garanti. En avril 2019, l’organisation israélienne SpaceIL avait ainsi vu sa sonde s’écraser sur la surface de la Lune.

    Jusqu’ici, seuls les Etats-Unis, la Russie et la Chine ont réussi à faire atterrir des robots sur la Lune, située à environ 400.000 km de la Terre.

    L’Inde avait également tenté en 2019 de faire atterrir une sonde, nommée Vikram, mais celle-ci s’était écrasée.

    Mesurant 2 mètres sur 2,5, l’alunisseur avait été lancé en décembre depuis la base américaine de Cap Canaveral, en Floride, à bord d’une fusée de SpaceX.

    Il transportait plusieurs petits véhicules lunaires, dont un modèle miniature japonais développé par l’Agence spatiale nippone en collaboration avec le fabricant de jouets Takara Tomy.

    Un autre véhicule lunaire (“rover”) construit par les Emirats arabes unis se trouvait également à bord.
    Ce pays du Golfe, nouveau venu dans la course à l’espace, a envoyé une sonde orbitale vers Mars en 2021. Si son petit véhicule de 10 kilos, nommé Rashid, avait réussi à être déployé, il aurait réalisé la première mission lunaire du monde arabe.

    Le projet Hakuto (“lapin blanc” en japonais) de la firme japonaise était l’un des cinq finalistes de la compétition internationale Google Lunar XPrize, qui s’était achevée sans vainqueur, aucune compagnie n’ayant réussi à faire alunir un robot avant la date fixée (2018).

    Deux autres entreprises, les sociétés américaines Astrobotic et Intuitive Machines, devraient décoller plus tard cette année pour tenter d’atterrir sur la Lune.

    Ces missions sont réalisées en partenariat avec la Nasa, qui entend développer l’économie lunaire et a chargé des entreprises privées de transporter du matériel et des expériences scientifiques jusqu’à la Lune.

    L’agence spatiale américaine prévoit, avec son programme Artémis, de refaire atterrir des astronautes sur la surface lunaire dans les années qui viennent, d’y établir une base, et de construire une station spatiale en orbite autour de la Lune.

    Le Japon et les États-Unis ont annoncé l’an dernier vouloir coopérer pour envoyer un astronaute japonais sur la Lune d’ici la fin de la décennie.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/la-start-up-japonaise-ispace-a-perdu-le-contact-avec-son-alunisseur~adce38c1/

    Sur la base des données actuellement disponibles, le centre de contrôle de mission HAKUTO-R à Nihonbashi, Tokyo, a confirmé que l’atterrisseur était en position verticale lors de l’approche finale de la surface lunaire. Peu de temps après l’heure d’atterrissage prévue, aucune donnée n’a été reçue indiquant un toucher des roues. Les ingénieurs d’ispace ont surveillé l’estimation de l’ergol restant atteint au seuil inférieur et peu de temps après, la vitesse de descente a rapidement augmenté. Après cela, la perte de communication s’est produite. Sur cette base, il a été déterminé qu’il y a une forte probabilité que l’atterrisseur ait finalement effectué un atterrissage brutal sur la surface de la Lune.

    Source: https://ispace-inc.com/news-en/?p=4655

    Coup dur pour le Japon qui a essuyé un échec avec sa fusée H3 en mars.

    La Jaxa était réputée pour la haute fiabilité de ses vols mais elle connaît à présent une série d’échecs, et pas seulement avec son nouveau modèle H3. En octobre dernier, un autre de ses lanceurs de plus de petite taille, Epsilon-6, avait lui aussi dû s’autodétruire peu après son décollage en raison d’un problème de trajectoire. Il s’agissait à l’époque du premier échec pour une fusée de la Jaxa depuis 2003.

    Le H3, successeur de ses lanceurs H2-A dont l’exploitation a démarré en 2001, est censé permettre au Japon d’assurer pendant deux décennies des lancements spatiaux commerciaux plus fréquents, environ six fois par an, plus sûrs et moins coûteux, de façon à être capable de rivaliser avec des lanceurs étrangers comme le Falcon 9 de l’entreprise américaine SpaceX.

    Selon les médias locaux, la Jaxa et son fabricant Mitsubishi Heavy Industries ont dépensé plus de 200 milliards de yens (1,5 milliard d’euros) depuis le début du projet H3 en 2014. Son vol inaugural avait été initialement prévu pour l’année budgétaire japonaise 2020/21 (d’avril 2020 à fin mars 2021) mais avait été reporté à cause de difficultés techniques. C’est une “fusée très importante non seulement pour le gouvernement japonais, mais aussi pour le secteur privé pour accéder à l’espace”, a rappelé M. Yamakawa.

    Source et plus: https://www.7sur7.be/sciences/revers-cuisant-pour-le-programme-spatial-japonais-une-fusee-forcee-de-sautodetruire-en-plein-vol~a56bf283/

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    Ça fait cher le polaroïde @Raccoon et ça ne procure même pas un plein des sens @duJambon :ange:

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    L’orbiteur Danuri envoie des photos de la face cachée de la Lune

    Le ministère de la Science a indiqué que le public pouvait se tenir informé de la position en temps réel de Danuri sur l’orbite de la Lune et même consulter des photos et des données collectées sur le site Internet suivant : http://www.kari.re.kr/kplo.

    Danuri est entré en orbite sélénocentrique le 27 décembre dernier après 145 jours de voyage depuis la Terre et a commencé ses activités le 4 février à l’issue de tests qui ont duré un mois. Ses différentes fonctions sont de mesurer des surfaces, les forces magnétiques, les rayons gamma et d’autres spécificités de la Lune grâce à six instruments installés à bord d’ici à la fin de cette année. L’orbiteur cherchera aussi à déterminer des sites d’atterrissage potentiels pour de futures missions lunaires (Coréennes).

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    Photo du cratère Tsiolkovskiy prise le 22 mars 2023 par l’orbiteur lunaire Danuri. (Photo fournie par l’Institut coréen de recherche aérospatiale, KARI. Revente et archivage interdits)

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    Photo du cratère Vallis Schrodinger prise le 24 mars 2023 par l’orbiteur lunaire Danuri. (Photo fournie par l’Institut coréen de recherche aérospatiale, KARI. Revente et archivage interdits)

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    Photo du cratère Szilard M prise le 24 mars 2023 par l’orbiteur lunaire Danuri. (Photo fournie par l’Institut coréen de recherche aérospatiale, KARI. Revente et archivage interdits)

    Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20230412001700884?section=news

  • La Nasa dévoile une maison pour simuler la vie sur Mars

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    Les noms des confinés volontaires ne sont pas encore connus, mais on sait déjà que l’équipe ne sera pas constituée d’astronautes. Ils seront régulièrement soumis à des éléments de stress, avec des restrictions d’eau ou des pannes matérielles.

    Cette maison a une autre particularité: elle a été imprimée en 3D. «C’est une des technologies qu’étudie la Nasa pour potentiellement construire des habitats sur la surface d’autres planètes ou de la Lune», indique Grace Douglas.

    L’agence spatiale prépare un aller-retour vers Mars, mais le grand départ n’est pas pour tout de suite. Ce voyage, qui durerait plusieurs années, pourrait avoir lieu «à la fin de la décennie 2030», selon le patron de la Nasa, Bill Nelson.

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    Quatre chambres, une salle de sport… La maison, présentée mardi par la Nasa, semble banale mais, à partir de juin, quatre personnes s’y confineront pendant plus d’un an pour simuler la vie sur Mars. L’habitat, nommé Mars Dune Alpha, est situé dans le centre de recherche de l’agence spatiale américaine à Houston, au Texas.

    Ceux qui l’habiteront aideront à préparer une future mission sur la planète rouge. En mesurant leurs performances et leurs capacités cognitives, la Nasa comprendra mieux les «ressources» qui doivent être prévues lors de cet ambitieux voyage, explique Grace Douglas, une responsable du programme CHAPEA, qui encadre cette expérience.

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    Un point crucial, compte tenu «des limites très contraignantes de poids que l’on peut envoyer dans ces missions», ajoute-t-elle. La maison de 160 mètres carrés comporte une ferme verticale pour faire pousser des salades, une pièce dédiée aux procédures médicales, un espace détente ou encore des postes de travail.

    Un sas mène vers une reconstitution de l’environnement martien. Sur le sol de sable rouge se trouvent une station-météo, un appareil pour fabriquer des briques, une petite serre et un tapis roulant sur lequel les faux astronautes marcheront suspendus à des sangles.

    «On ne peut pas les faire marcher en rond pendant six heures», sourit Suzanne Bell, en charge à la Nasa du programme «Behavioral Health and Performance Laboratory». D’après elle, ce tapis reproduira l’effort que nécessite l’activité physique sur Mars, mais aussi des situations de ramassage d’échantillons, de récoltes d’informations ou même de construction.

    Source: https://www.tdg.ch/la-nasa-devoile-une-maison-pour-simuler-la-vie-sur-mars-270383226033

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    Fin mars, le président américain Joe Biden a annoncé un plan de R&D visant à développer les biotechnologies et la bioproduction avec l’objectif de réduire les émissions de carbone du pays. Peu relayé dans les médias, ce plan audacieux vise notamment à convertir 90% des plastiques pétrosourcés en biosourcés.

    Les Etats-Unis se disent prêts à se convertir aux plastiques biosourcés, mais à quelle échéance ?

    Le déclin de l’industrie pétrochimique américaine –et celle des plastiques par la même occasion- a débuté. L’administration Biden a annoncé, fin mars, dans un rapport intitulé “Biotechnology and biomanufacturing R&D to further climate change solutions”, son intention de développer la bioéconomie.

    Articulé autour de quatre thèmes, et une dizaine d’objectifs, le document de soixante pages énumère les moyens pour se passer des ressources fossiles. Au nom du climat, le président Biden engage son pays à convertir au moins 90% de sa production de plastiques pétrosourcés en produits biosourcés. Actuellement, le premier pays producteur de pétrole au monde, fabrique environ 56 millions de tonnes de polymères (sur un total dans le monde de 400 millions de tonnes estimé par Plastics Europe, l’association européenne qui regroupe les fabricants de matières).

    Encore marginale, la part des bioplastiques progresse. Ces polymères tirés de végétaux, pour certains biodégradables, permettent à l’industrie de réduire ses émissions de CO2 sans renoncer au plastique.

    Les bioplastiques sont souvent présentés comme alternative au plastique conventionnel et polluant. Ils ne sont pourtant pas aussi écologiques qu’il y paraît…

    Bioplastique est un terme général. En réalité, il y a deux types de bioplastiques :

    les plastiques « biosourcés ».[1] Leur matière première vient de la biomasse (végétaux, déchets de végétaux…) au lieu du pétrole.[2] Le terme « bio » dans « bioplastique » ne veut pas du tout dire qu’ils sont issus de l’agriculture bio.

    les plastiques biodégradables, qui sont censés se dégrader en éléments simples (carbone, hydrogène, oxygène…) dans des conditions données (en général en compostage industriel).

    Seuls les plastiques biodégradables sont réglementés afin d’éviter de diffuser des substances dangereuses dans l’environnement lors du processus de biodégradation. Par exemple, la législation interdit certains additifs qui ralentissent le processus de dégradation et peuvent être toxiques (phtalates, encres, colorants, agent de protection contre les UV, antioxydants ou retardateurs de flammes…).

    Sources: https://www.usinenouvelle.com/article/les-etats-unis-prets-a-se-convertir-aux-plastiques-biosources.N2118571
    et: https://www.usinenouvelle.com/editorial/le-plastique-reve-d-un-avenir-biosource.N1076409
    et: https://www.ecoconso.be/fr/content/les-bioplastiques-sont-ils-vraiment-ecologiques

  • Royaume-Uni: échec d’une mission spatiale historique

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    A court de liquidités, Virgin Orbit dépose le bilan

    Après l’échec du lancement de sa fusée LauncherOne en janvier, Virgin Orbit, la société de lancement de satellites de l’homme d’affaires britannique Richard Branson, jette l’éponge et cherche un repreneur.

    Un petit tour dans l’espace et puis s’en va ? A court de liquidités, Virgin Orbit Holdings, la société de lancement de satellites de l’homme d’affaires britannique Richard Branson basé à Long Beach, en Californie, a demandé mardi 4 avril à être placée sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites en vue d’obtenir la vente de ses actifs.

    Cette annonce, officialisée par communiqué, n’étonne pas. Le 30 mars, l’entreprise avait déjà annoncé le licenciement d’environ 85% de ses 750 employés du fait de «l’incapacité de l’entreprise à obtenir un financement significatif» à long terme pour l’aider à se remettre de l’échec de sa fusée LauncherOne, en janvier dernier. Ces licenciements devraient être pratiquement terminés d’ici au lundi 10 avril.

    La stratégie de Virgin Orbit consistait à lancer de petites fusées à partir d’un 747-400 en vol pour permettre des lancements à court terme à partir de n’importe quel endroit. Mais l’évolution de la demande vers des fusées de lancement plus grandes et des vols partagés plus rentables vers l’espace à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX au cours des deux dernières années a accru les enjeux concurrentiels pour Virgin Orbit, selon des analystes et experts du secteur.

    Virgin Investments, une unité de Virgin Group, fournira 31,6 millions de dollars (28,97 millions d’euros) d’argent frais à Virgin Orbit afin de financer ses opérations pendant qu’elle cherche un acquéreur, ont indiqué les sociétés. Virgin Orbit avait une valeur marchande de 65 millions de dollars selon le cours de clôture de lundi, alors qu’elle dépassait les 3 milliards de dollars il y a deux ans.

    Source: https://www.usinenouvelle.com/article/virgin-orbit-depose-le-bilan-et-cherche-un-repreneur.N2118586

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    4 chapitres :

    Les bases Recherches quantiques Microscopes Magnétisme

    https://toutestquantique.fr

    Réalisation Data-Burger, conseiller scientifique: J. Bobroff, avec le soutien de : Univ. Paris Sud, SFP, Triangle de la Physique, PALM, Sciences à l’Ecole, ICAM-I2CAM.

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    je ne sais pas quelle merde on va bouffer d’ici à quelques années mais ca part pas terrible

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    @duJambon a dit dans L’obésité aurait les mêmes effets sur le cerveau que la maladie d’Alzheimer :

    @mekas Ça valait le coup de rappeler aussi les méfaits de l’obésité, même si la perte de mémoire n’en est pas un symptôme…

    Certes ! Tout à fait d’accord.

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    @michmich Peut-être pas chez disney, mais chez fantasmes à la demande, ça va venir…

    Mais pour le moment, tant qu’il y a trop de doigts dans les mains et trop de dents dans la bouche, la clientèle est limitée… à part pervers pépère…

  • Photo de la terre à l'équinoxe

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  • Les obus à "uranium appauvri"

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    @mekas Non c’est sûr, mais je doute que les autres veuillent le suivre sur ce terrain parce que lui n’a plus rien à perdre, ils peuvent paraître aussi fou qu’ils veuillent le laisser penser, la plupart savent quand même que ce serait un point de non retour, on parle pas d’analphabètes non plus…

    On est plus du temps de la guerre froide lorsqu’ils avaient peur que les US leur balance une bombe nucléaire, ils ont eux même lancé une guerre conventionnelle, contre un pays qui n’a pas l’arme nucléaire, ils gesticulent parce que ça commence à sentir mauvais à cause du soutient de l’occident, alors même que ce n’est pas de l’armement de dingue qui a été envoyé jusque maintenant.

    La leurs attaques massives dernièrement n’ont rien donné au final, des chars de bonne qualité vont commencer à arriver sur le théâtre des opérations côté Ukrainien, qu’ils pourront utiliser avec le printemps, ça sent vraiment mauvais pour les Russes, les contre attaque vont bientôt débuter et vu comme les Ukrainiens gèrent depuis le début, je pense que ça risque de devenir difficile côté Russe et j’espère que ce sera le cas, ils ne méritent que ça même si une grande partie des soldats envoyés sur le front ne doivent même pas savoir pour quoi ils se battent au final, j’ai quand même de la peine pour eux.

  • Cette fois un astéroïde va vraiment frôler la terre

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    Un important astéroïde va passer entre la Terre et la Lune, ce samedi

    Repéré pour la première fois le 27 février 2023, l’astéroïde “2023 DZ2” mesure entre 28 et 90 mètres de diamètre et file à la vitesse de 28 000 kilomètres par heure.

    Plus précisément, sa trajectoire le fera voler pile entre la Terre et la Lune, autour de 20h50 (heure de Paris). Un tracé heureusement sans danger pour nous, et un phénomène récurrent très suivi par les scientifiques.

    Fraîchement découvert par la communauté scientifique, « comme le laisse entendre son nom, puisqu’il a été repéré pour la première fois le 27 février 2023″, explique à actu.fr Florent Deleflie, astronome à l’Observatoire de Paris, 2023 DZ2 fait partie de la famille des Apollon.

    Cet astéroïde est en orbite autour du Soleil, autour duquel il met deux à 10 ans à faire le tour. « Sa trajectoire est extensive, ce qui signifie que sa distance par rapport au Soleil varie. En fait, il se balade entre la Terre et la planète Jupiter », ajoute l’astronome.

    Malgré son passage à proximité de la Terre, pas de panique : il n’est question d’aucune collision avec notre planète, confirme Florent Deleflie. Et c’est justement grâce à sa vitesse.

    Heureusement pour nous, d’ailleurs, car ce beau morceau pourrait causer de sacrés dégâts s’il devait s’écraser sur la Terre. À titre de comparaison, Florent Deleflie évoque le météore de Tcheliabinsk, qui s’est écrasé en Russie en 2013.

    D’un diamètre de 20 mètres, la désintégration du « superbolide de Tcheliabinsk » avait fait près d’un millier de blessés. « 2023 DZ2 », pour rappel, mesure entre 28 et 90 mètres…

    Concernant l’observation du phénomène, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que le spectacle sera visible. La mauvaise, ce que ce sera impossible à l’œil nu : l’astéroïde vole trop vite et trop loin de la Terre.

    « Mieux vaut se munir d’un télescope », prévient Florent Deleflie. Pour les plus équipés, rendez-vous autour de 20h50, donc, en levant les yeux « assez haut dans le ciel, au niveau de la Constellation du Cancer ».

    Pour les moins chanceux, en revanche, ne soyez pas trop déçus : 2023 DZ2 sera certainement de retour dans l’année. « Son passage entre la Terre et la Lune est récurrent, jusqu’à plusieurs fois par an ! », sourit l’astronome à l’Observatoire de Paris.

    Source: https://actu.fr/sciences-technologie/espace-un-important-asteroide-va-passer-entre-la-terre-et-la-lune-ce-samedi_58386251.html

  • Ce n'était pas une visite d'E.T.

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    on la deja dit, c’est juste un étron de galactus

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    Ce troisième échec fait suite à deux précédents essais annulés à la dernière minute à cause de problèmes techniques. Cette mission, baptisée “Good luck, have fun” (“Bonne chance, amuse-toi bien”, en français), est scrutée de près car les fusées imprimées en 3D pourraient représenter une petite révolution dans l’industrie du lancement.

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    La première fusée imprimée en 3D a décollé mercredi de Cap Carnaval, en Floride aux Etats-Unis. © AP

    La fusée Terran 1, de la start-up californienne Relativity Space, devait recueillir des données et démontrer qu’une fusée imprimée en 3D pouvait résister aux rigueurs du décollage et des vols spatiaux. Au total, 85% de la masse de la fusée a été imprimée en 3D, et l’entreprise vise les 95% à l’avenir.

    Avantage principal de la technique: simplifier grandement le processus de fabrication et réduire ainsi les coûts. Avec ses grands robots d’impression 3D, la compagnie affirme diviser par 100 le nombre de pièces par rapport à une fusée traditionnelle. Elle met aussi en avant la rapidité de la méthode: 60 jours, de la matière première au produit fini.

    Terran 1 mesure 33,5 mètres de haut et un peu plus de 2 mètres de diamètre. Son premier étage comporte neuf moteurs, également imprimés en 3D. Son objectif: être capable de placer 1.250 kg en orbite terrestre basse (des petits satellites, par exemple), ce qui en fait un lanceur léger. Mais ce premier vol ne contient pas de charge utile.

    La fusée aurait dû atteindre, 80 secondes après le décollage, le point où la force aérodynamique exercée sur l’engin est la plus élevée (max Q, dans le jargon). C’est l’étape cruciale du vol, selon le jeune patron de Relativity Space.

    “Nous avons déjà prouvé au sol ce que nous espérons prouver en vol – que lorsque la pression dynamique et la tension sur le véhicule sont au plus haut, les structures imprimées en 3D peuvent résister à ces forces”, avait tweeté début mars Tim Ellis.

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    Après la séparation du premier étage de la fusée, le second aurait dû poursuivre sa route jusqu’à atteindre l’orbite terrestre – 8 minutes après le décollage. Réussir cette étape dès le premier vol aurait été “sans précédent”, avait dit Tim Ellis.

    En effet, la fusée utilise du méthalox comme carburant, un mélange d’oxygène liquide et de gaz naturel liquéfié (essentiellement du méthane). Si elle avait réussi à atteindre l’orbite, il s’agirait de la première fusée utilisant ce carburant à y parvenir.

    Relativity Space, qui promeut la vision de long terme d’une humanité vivant sur plusieurs planètes, fait valoir qu’il s’agit du carburant “du futur”, le plus facile à produire sur Mars. Les fusées en développement Vulcan, de United Launch Alliance (ULA), et Starship, de SpaceX, doivent également utiliser ce carburant.

    Une première tentative de lancement de Terran 1 avait été abandonnée le 8 mars à cause d’un problème de température de carburant. Puis, le 11 mars, le décollage avait été annulé à deux reprises dans les dernières secondes du compte à rebours, d’abord à cause d’un problème d’automatisation, puis à cause d’un souci de pression du carburant.

    Quel que soit le degré de réussite du vol inaugural de Terran 1, les données récoltées serviront aussi pour l’élaboration de sa grande soeur: Terran R. Cette plus grosse fusée, également développée par Relativity Space, devra elle être capable de transporter 20.000 kg jusqu’en orbite basse.

    La société a déjà signé pour 1,65 milliard de dollars de contrats, la majorité pour Terran R, selon Tim Ellis. L’un d’eux a été passé avec l’entreprise OneWeb, dont la constellation de satellites doit fournir internet depuis l’espace.

    Ce type de fusée “moyenne-lourde est clairement là où se trouve l’opportunité de marché la plus importante pour le reste de la décennie, avec une pénurie énorme actuellement dans cette classe de charge utile”, avait tweeté Tim Ellis.

    Un opérateur de satellite peut attendre des années avant d’obtenir une place dans les grosses fusées d’Arianespace ou de SpaceX. Des dizaines de start-up se sont donc lancées ces dernières années pour répondre à une demande en plein boom. Le nombre de satellites lancés est passé d’environ 120 en 2012 à plus de 2.700 en 2022, selon l’entreprise spécialisée Euroconsult.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/la-premiere-fusee-imprimee-en-3d-echoue-a-atteindre-son-orbite~ab588979/