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    Ça peut être sympa, mais quid du lavage

  • Le Sénégal se lance à la conquête de l’espace

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    Hate de voir ça 😂

  • Diaporama de la voie lactée et de sa banlieue.

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    Magnifique ! :telescope:

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    Une sortie dans l’espace a été reportée à cause de la nouvelle fuite découverte sur l’ISS

    La NASA vient de reporter une autre sortie dans l’espace parmi les deux qui sont prévues. Cette décision a été prise après la découverte d’une fuite de liquide de refroidissement au niveau d’un module russe de la Station Spatiale Internationale (ISS). Le module en question s’appelle Nauka, et de l’ammoniaque a été détecté sortant d’un radiateur. Il s’agit d’un produit toxique qui nécessite une procédure de décontamination supplémentaire si les combinaisons spatiales des astronautes se trouvent à proximité.

    Selon les responsables de la NASA, la sortie dans l’espace était initialement prévue pour le jeudi 19 octobre prochain. Cette sortie est maintenant prévue plus tard au cours de cette année. La NASA et l’agence spatiale russe Roscosmos sont actuellement en train de continuer leur enquête sur l’incident.

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    Pas d’impact sur les opérations de l’ISS

    La fuite d’ammoniaque sur le module Nauka a été découverte le 9 octobre dernier, et elle s’est arrêtée le même jour. La cause n’est toutefois pas encore connue. Il s’agit de la troisième fuite détectée sur des équipements russes à bord de l’ISS au cours de ces derniers mois.

    Selon les informations, Roscosmos prévoit d’envoyer des cosmonautes à l’extérieur de la station le 25 octobre prochain. L’objectif de cette sortie sera d’examiner le radiateur défectueux. Ce dernier est en fait âgé de 13 ans, et il était initialement prévu pour le module Rassvet, mais a été déplacé pour être installé sur le module Nauka.

    Dans un communiqué publié le 16 octobre dernier, la NASA a indiqué que la fuite de liquide de refroidissement n’est pas toxique et ne présente aucun danger pour l’équipage de l’ISS. Toutefois, les experts sont en train de trouver un moyen d’éviter que des traces de la substance ne pénètrent dans les systèmes internes et ne dégradent le matériel au fil du temps. La NASA a ajouté que le changement de calendrier n’a aucun impact sur les opérations de la station spatiale, le travail à faire n’étant pas urgent.
    Les sorties spatiales prévues

    Les deux sorties spatiales qui sont prévues prochainement se concentreront sur des tâches de maintenance mineures. La première sortie, qui est ainsi reportée pour une date encore inconnue, sera effectuée par l’astronaute de la NASA Loral O’Hara et l’astronaute de l’ESA Andreas Mogensen. Les deux astronautes vont prélever des échantillons sui serviront à rechercher des microorganismes sur la partie extérieure de l’ISS. Ils vont également remplacer une caméra haute définition.

    Concernant la deuxième sortie, elle a été précédemment reportée pour le 30 octobre prochain. L’équipe sera constituée de deux femmes qui seront les astronautes de la NASA Loral O’hara et Jasmin Moghbeli. Les deux astronautes vont retirer du matériel électronique défectueux et remplacer un roulement nécessaire à l’un des panneaux solaires de la station.

    https://www.fredzone.org/autre-sortie-dans-lespace-reportee-fuite-iss-ard267
    Et: https://www.space.com/international-space-station-spacewalk-2nd-leak-delay

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    Au cours de sa mission de quatre ans sur Mars, InSight de la NASA a mesuré un large éventail de séismes secouant la planète rouge. Des tremblements, grands et petits, ont lentement révélé à quoi ressemble l’intérieur de Mars et l’activité qui s’y déroule. Il a également mesuré les frappes de météores, faisant sonner la planète comme une cloche.
    On pensait également que le plus grand tremblement de terre avait été provoqué par une collision cosmique – mais il s’avère qu’il s’agissait de quelque chose de différent.

    Le plus grand tremblement de terre a été enregistré le 4 mai 2022 , alors que l’atterrisseur de la NASA avait déjà du mal à maintenir tout son fonctionnement. Ses panneaux solaires se recouvraient de poussière et l’hiver martien approchait. La détection a en fait joué un rôle déterminant pour convaincre la NASA d’extraire toutes les informations scientifiques de l’atterrisseur avant la fin . Et il y avait une grande question à laquelle il fallait répondre : quelle était la cause de cette secousse massive ?

    Les impacts ont été responsables de deux des plus grandes secousses mesurées sur Mars, le candidat évident pour ce séisme était donc un autre impact. Le tremblement de terre, baptisé S1222a, avait une magnitude de 4,7 et a provoqué une réverbération des vibrations autour de la planète pendant six heures. Si c’était un astéroïde frappant Mars, il aurait laissé un cratère derrière lui.

    L’auteur principal, le Dr Benjamin Fernando de l’Université d’Oxford, a contacté l’Agence spatiale européenne, l’Agence spatiale nationale chinoise, l’Organisation indienne de recherche spatiale et l’Agence spatiale des Émirats arabes unis pour rechercher le cratère. Ils ont tous des missions dans le monde entier et, ensemble, ils faciliteraient la recherche d’un cratère.

    “La chose la plus excitante dans cette recherche a été de rassembler des chercheurs du monde entier pour rechercher le cratère, y compris ceux de pays qui ne collaborent pas régulièrement à la recherche spatiale”, a déclaré le Dr Fernando à IFLScience.

    La collaboration était historique, mais après avoir étudié l’ensemble des 144,8 millions de kilomètres carrés (55,91 miles carrés) de Mars, ils n’ont pas trouvé de nouveau cratère. Ce n’est pas un résultat décevant. Si la cause de la secousse ne venait pas du ciel, cela signifiait qu’elle venait de l’intérieur de la planète.

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    L’explication la plus probable est que les forces tectoniques au sein de Mars se sont soudainement relâchées. Cela signifie que Mars est plus active géologiquement que prévu sur la base des mesures précédentes d’InSight.

    « Nous pensons toujours que Mars n’a pas de tectonique de plaques active aujourd’hui, donc cet événement a probablement été causé par la libération de contraintes au sein de la croûte martienne. Ces stress sont le résultat de milliards d’années d’évolution ; y compris le refroidissement et le rétrécissement de différentes parties de la planète à des rythmes différents », a expliqué le Dr Fernando dans un communiqué de presse envoyé à IFLScience. « Nous ne comprenons toujours pas complètement pourquoi certaines parties de la planète semblent subir des stress plus élevés que d’autres, mais des résultats comme ceux-ci nous aident à approfondir nos recherches. Un jour, ces informations pourraient nous aider à comprendre où les humains pourraient vivre en toute sécurité sur Mars et où il serait préférable de les éviter ! »

    Malgré le résultat nul sur un nouveau cratère, il est inspirant de voir autant d’agences spatiales nationales et internationales travailler ensemble.

    “Cette expérience montre à quel point il est important de maintenir un ensemble diversifié d’instruments sur Mars, et nous sommes très heureux d’avoir joué notre rôle dans la finalisation de l’approche multi-instrumentale et internationale de cette étude”, Dr Daniela Tirsch, coordinatrice scientifique de l’étude.

    Ce sont des sentiments qui sont repris par les autres collaborateurs internationaux.

    “Nous sommes prêts à collaborer avec des scientifiques du monde entier pour partager et appliquer ces données scientifiques afin d’acquérir davantage de connaissances sur Mars, et sommes fiers d’avoir fourni les données des imageurs couleur de Tianwen-1 pour contribuer à cet effort”, a déclaré le Dr Jianjun Liu. , ont ajouté les Observatoires astronomiques nationaux de l’Académie chinoise des sciences.

    “Cela a été une excellente opportunité pour moi de collaborer avec l’équipe InSight, ainsi qu’avec des personnes d’autres missions majeures dédiées à l’étude de Mars”, a déclaré le Dr Dimitra Atri, chef de groupe pour Mars à l’Université de New York à Abu Dhabi et contributeur. de données du vaisseau spatial Hope des Émirats arabes unis . « C’est vraiment l’âge d’or de l’exploration de Mars ! »

    Un article décrivant les résultats est publié dans la revue Geophysical Research Letters.

    Source: https://www.iflscience.com/we-know-what-caused-the-largest-ever-marsquake-and-it-wasnt-a-meteor-71153

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    les cimentiers vont te niquer tout ça vite fait bien fait. Je doute qu’on touche à leur juteux business.

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    Data center sous l’eau ça sera déjà ça niveau énergie en moins pour les refroidir

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    Bientôt on verra même plus les étoiles avec leurs conneries, sans compter tout ce qui risque de nous tomber sur la gueule

  • Bref survol de l'ère informatique jusqu'à nos jours

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    Le Minitel n’est pas vraiment mort, maintenant on appelle ça le Cloud et à grand renfort de com on présente ça comme une révolution alors que la techno existait en France depuis les années 80.
    Internet a supplanté le Minitel (en France) dans les années 2000 car il proposait une horizontalité dans les échanges, c’est à dire que chaque nœud du réseau pouvait à la fois être client et serveur, contrairement au Minitel de conception verticale dans laquelle un nœud est serveur et tous les autres autour sont des clients.

    Mais la force du marketing est d’arriver à nous faire croire que cette concentration du pouvoir, des possibilités (le Cloud) est une révolution par rapport à ce qu’apportait internet, une égalité en tous points.

    Il y a bien longtemps, Benjamin Bayard avait déjà exposé ce constat dans une conférence appelé Internet libre ou Minitel 2.0 :

  • Pile ou Face ? Les chances ne seraient pas égales

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    En fait c’est peut-être ça la solution du problème matière / antimatière ! 50,8% de matière pour 49,2 % d’'antimatière. Annihilation matière / antimatière. Reste 1,6 % de matière, c’est à dire nous et le reste de l’univers.
    Pour la matière noire on fera le calcul la semaine prochaine ou dès qu’on a une idée de ce que c’est. 🙂

  • Retour sur la lune imminent

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    Des poissons sur la Lune? Une expérimentation “très prometteuse”

    Les astronautes du futur pratiqueront-ils l’aquaculture sur la Lune? C’est la question à laquelle essaient de répondre des chercheurs français qui viennent de tester la résistance des œufs de bar aux changements de gravité.

    “C’est très prometteur”, annonce à l’AFP Cyrille Przybyla, chercheur en biologie marine à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), qui vient de publier un article sur le sujet dans la revue Frontiers in Space Technologies.

    En 2019, le chercheur, spécialisé en aquaculture, a initié le programme Lunar Hatch (éclosion lunaire) et répondu à un appel à idées de l’Agence spatiale européenne (ESA), en vue de l’installation d’une base sur la Lune. “Avec le renouveau de la course vers la Lune, on se demande comment on va faire manger les gens”, explique-t-il.

    “Aujourd’hui, toutes les nations travaillent sur les salades ou les tomates dans l’espace. Mais il va manquer des fibres importantes et des acides aminés d’origine animale pour une alimentation équilibrée.”

    En outre, “s’occuper d’animaux, quand on est à 360.000 km de la Terre, ça peut être un facteur psychologique important”, ajoute le chercheur.

    Son idée est donc d’envoyer sur le satellite de la Terre un petit aquarium de 10 cm de côté, contenant 200 œufs de poissons. Les poissons grandiraient dans un système d’aquaculture en circuit clos, alimenté par de l’eau déjà présente sur la Lune. “On ne connaît pas la qualité de cette eau. Quand on la connaîtra, on va pouvoir y associer un poisson”, explique le biologiste.

    L’eau trouvée dans le système solaire a pour l’instant toujours été de l’eau salée, ce qui tend à favoriser les poissons d’eau de mer, tels que le bar, poisson-modèle pour l’aquaculture. Mais avant de bâtir le système d’aquaculture, les chercheurs doivent s’assurer que les poissons sont capables de faire le voyage vers la Lune.
    “Effet miroir”

    Dans le cadre de Lunar Hatch, programme soutenu par le CNES (Centre national d’études spatiales), ils ont déjà soumis des œufs de bar et de maigre à des vibrations équivalentes au lancement de la fusée russe Soyouz, lors d’une expérience en laboratoire. “Il y a énormément de lanceurs spatiaux. Mais on m’avait dit que Soyouz battait tous les records de vibration. Si ça passe Soyouz, ça passe tout”, explique M. Przybyla, récemment diplômé de l’Université spatiale internationale. Le taux d’éclosion des œufs soumis aux vibrations a ainsi été équivalent à celui des œufs témoins.

    La deuxième expérimentation, dont les résultats ont été publiés lundi, a consisté à soumettre les œufs de bar à une hypergravité pendant dix minutes, semblable à une accélération de fusée, puis à une période d’apesanteur de 39 heures, simulant un voyage vers la Lune. Au terme de cette expérience, menée à l’Université de Lorraine, à Nancy, la proportion des œufs qui ont éclos a été la même que celle des œufs témoins restés à la gravité terrestre. Les embryons de poissons n’ont en outre pas montré de signes de stress, après une éclosion en apesanteur. “La microgravité et l’hypergravité, c’étaient deux points sensibles”, pointe le chercheur.

    La prochaine étape, d’ores et déjà en cours d’expérimentation, vise à tester l’effet du rayonnement cosmique sur des centaines d’œufs de bar fécondés, en les soumettant à des flux de protons et de neutrons dans l’accélérateur de particules de l’IRSN à Cadarache (Bouches-du-Rhône). “L’avantage de l’organisme aquatique, c’est qu’il est dans l’eau. Et l’eau, c’est un bouclier contre plein de particules”, explique M. Przybyla.

    Avant une éventuelle application sur la Lune, ces recherches pourront avoir un intérêt sur Terre, pour élaborer des systèmes de production de poissons sans impact sur l’environnement. “Il y a un effet miroir entre ce qu’on veut faire sur la Lune et sur Terre”, décrit le chercheur. “Sur la Lune, on veut recycler toutes les molécules car c’est un corps mort et que toute molécule est importante à recycler. Sur Terre, on veut plutôt sauvegarder la richesse de l’environnement.”

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/des-poissons-sur-la-lune-une-experimentation-tres-prometteuse~a1fe431a/

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    Le monde a besoin de milliers de nouvelles installations de batteries réseau pour lutter contre le changement climatique. Elles prennent rarement feu, mais beaucoup de gens sont réticents quant à l’idée d’en avoir à côté de chez eux.

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    Les gens ne prennent pas l’électricité pour acquise à Raquette Lake, dans l’État de New York, dans les hauts sommets isolés des Adirondacks. En hiver, lorsque la glace et le vent descendent souvent sur la ligne électrique menant au hameau, la centaine d’habitants permanents restent au chaud en démarrant les générateurs diesel. Les préparatifs pour la haute saison touristique estivale commencent en février, lorsqu’ils se rassemblent sur le lac pour scier des blocs de glace de 250 livres. L’eau de fonte refroidira les bières à la brasserie tout au long de la saison. Steve Viscelli, résident à temps partiel depuis 16 ans, attribue cela à un mélange de tradition centenaire et de précaution.

    Plus tôt cette année, National Grid, le service public local, a présenté au village une nouvelle solution : un micro-réseau ancré par 12 conteneurs de la taille d’une remorque remplis de batteries lithium-ion. Raquette Lake connaît 12 fois plus de pannes que les clients moins éloignés, selon le service public. Le parc de batteries de 20 mégawatts mettrait fin à cette situation. Cela contribuerait également à l’objectif de New York d’installer 6 gigawatts de stockage d’énergie d’ici 2030, un élément crucial pour maintenir la stabilité du réseau alors que l’État abandonne rapidement les combustibles fossiles.

    Les habitants étaient sceptiques. Viscelli s’inquiétait de l’emplacement de la batterie, à quelques centaines de mètres du lac et entourée de forêts protégées par l’État. Aris Bird, l’un des seuls techniciens médicaux d’urgence du village travaillant toute l’année, se demandait ce qui se passerait si quelqu’un était blessé. Elle avait entendu parler d’incendies de batteries lithium-ion dans les journaux. Son mari Mark, né et élevé à Raquette Lake, est chef d’un petit service d’incendie entièrement bénévole. L’hôpital le plus proche est à 120 km.

    Bird pourrait voir la nécessité de contribuer à la lutte climatique, mais « nous avons le sentiment que cela nous est lancé », dit-elle. Selon elle, le bénéfice local – environ quatre heures d’électricité en cas de panne – n’était pas suffisant pour se sentir en sécurité lors d’une violente tempête hivernale. Des murmures inquiets se rassemblèrent en un mouvement. Une poignée d’habitants se sont rassemblés dans le bar pour faire des pancartes et se sont mobilisés sur TikTok . Fin mai, une centaine de personnes, dont beaucoup en T-shirt jaune fluo, lisaient « Non ! Non! Non! Lithium Battery Farm », se sont rassemblés lors d’une réunion municipale à laquelle participaient des responsables des services publics, les développeurs du projet et un expert en sécurité incendie de la ville de New York. Les fonctionnaires choqués ont été noyés à plusieurs reprises sous des chants et des huées. « Pourquoi essayez-vous de ravager notre communauté ? » » a demandé un résident.

    De telles scènes sont de plus en plus courantes aux États-Unis, où le stockage sur batterie du réseau est sur le point de doubler cette année pour atteindre plus de 18 gigawatts, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie. À mesure que l’industrie s’est développée, les préoccupations locales ont également augmenté quant à l’endroit exact où seront placés les conteneurs de batteries de la taille d’un camion et de 40 tonnes. En Californie, les propositions qui ont été adoptées ont été embourbées dans des campagnes et des poursuites judiciaires de l’opposition. À New York, des réunions publiques destinées à entendre des propositions ont plutôt donné lieu à des moratoires ou à des interdictions sur le stockage des batteries.

    L’immense besoin de batteries de réseau est clair : en plus de soutenir l’énergie éolienne et solaire intermittente et d’éviter les pannes de courant, elles peuvent directement remplacer les parties sales du réseau, telles que les « centrales de pointe » alimentées au gaz naturel qui s’allument. lorsque la demande dépasse l’offre. Pour les voisins, l’installation d’une batterie peut permettre de supprimer les infrastructures toxiques liées aux combustibles fossiles.

    Comme pour toute proposition de développement, l’opposition communautaire est complexe et localisée. Bien que plus faciles à cacher que les éoliennes ou les panneaux solaires, les installations de batteries peuvent gâcher la vue et les travaux de construction peuvent créer du bruit ou de la poussière. Mais les inquiétudes concernant la sécurité sont devenues un puissant moteur des efforts de l’opposition. Les développeurs peuvent pointer du doigt des données indiquant que les incendies de batteries du réseau sont rares, mais les voisins se concentreront sur les inconnues. À quel point est-ce rare ? “S’il y a eu des incendies et des explosions, les gens les connecteront aux infrastructures proposées dans leur communauté”, explique Sanya Carley, codirectrice du Kleinman Center for Energy Policy de l’Université de Pennsylvanie, qui a étudié l’opposition aux projets d’énergie propre.

    La plupart des gros titres sur les incendies de batteries mortels font référence aux batteries de scooters ou de vélos électriques, qui peuvent être rendues dangereuses par des composants de mauvaise qualité ou un stockage inapproprié. Les batteries de réseau plus grandes ont de meilleurs résultats. Ils sont généralement connus des autorités locales et composés de pièces provenant de sources fiables (sous-entendu pas du low cost chinois). Une analyse de la California Public Utilities Commission estime que 2 % des installations de stockage du réseau connaîtront des incidents « majeurs liés à la sécurité », le risque étant le plus élevé au cours des deux premières années d’exploitation. La plupart des autres incidents sont traités rapidement.

    « Nous sommes en train de rattraper notre retard. Le risque est inconnu et doit être mesuré.
    Guillermo Rein, Imperial College de Londres

    Mais les batteries du réseau comportent leurs propres risques, qui, selon certains experts, devraient être mieux expliqués aux voisins potentiels. Guillermo Rein, professeur de sciences du feu à l’Imperial College de Londres, affirme que l’industrie a fait un excellent travail en rendant les incendies rares malgré la volatilité inhérente à la technologie lithium-ion. Mais les mesures de sécurité continuent d’évoluer, ajoute-t-il, et il existe des lacunes importantes dans notre compréhension de la manière de prévenir et d’atténuer l’impact des incendies les plus catastrophiques. « Nous sommes en train de rattraper notre retard », dit-il. “Le risque est inconnu et il doit être mesuré.”

    Les étincelles, les arcs et les flammes constituent un risque dans tout système électrique. Lorsqu’ils se produisent dans ou autour d’une batterie, les conséquences peuvent être désastreuses. Lorsque les flammes réchauffent une cellule de batterie, l’un des composants répétitifs d’une batterie plus grande, au-delà d’une certaine température, une réaction chimique commence qui produit davantage de chaleur, déclenchant le même processus dans les cellules voisines. L’emballement thermique peut se déclencher en quelques millisecondes seulement, avant que la fumée ou la chaleur ne puisse être détectée par un système d’alarme. L’incendie se propage d’abord dans un groupe de cellules environnantes partageant des composants électroniques, appelé module, puis sur d’autres, jusqu’à ce qu’un rack entier de batteries soit en feu.

    En 2019, un système de batteries en réseau à Surprise, en Arizona, a pris feu et a explosé après que des extincteurs se soient mélangés à des batteries en feu.

    Le premier niveau de sécurité incendie consiste à empêcher cette étincelle initiale de se produire. La plupart des tests d’incendie consistent à détecter les défauts des cellules individuelles des batteries, ce que l’industrie, qui fabrique des millions de ces cellules chaque année pour toutes sortes d’applications énergétiques, fait bien, explique Rein. Mais à mesure qu’ils sont regroupés en groupes plus importants pour les systèmes à l’échelle du réseau, les tests deviennent plus complexes et les voies d’allumage se multiplient : fuites de liquide de refroidissement, court-circuitage des composants électroniques, installation défectueuse. Tous les processus ne sont pas reproductibles en laboratoire, explique Rein, auteur d’une étude de 2020 sur les normes de sécurité des batteries, qu’il qualifie de « chaotique ».

    En l’absence de tests approfondis sur les grandes batteries de réseau, les « fondements » de la conception de la sécurité dans l’industrie des batteries de réseau sont modifiés en réponse à des incidents réels, explique Rein. Il s’agit notamment d’un système à Surprise, en Arizona, qui a pris feu en 2019 puis a explosé après que des extincteurs se soient mélangés aux batteries en feu, transformant l’entrepôt dans lequel ils étaient installés en une cocotte minute. Neuf premiers intervenants ont été blessés. Deux ans plus tard, près de Geelong, en Australie, un incendie s’est déclaré lors d’essais dans ce qui était alors la plus grande installation de batteries au monde, une collection de Tesla Megapacks, le produit de stockage en réseau du fabricant de véhicules électriques. Des vents violents ont propagé les flammes d’un Megapack à un appareil voisin, et l’incendie a mis quatre jours à s’éteindre.

    « Il existe encore de nombreuses techniques d’ingénierie considérées comme les meilleures pratiques, mais qui n’ont pas encore fait leurs preuves. »
    Steve Kerber, Institut de recherche sur la sécurité incendie

    Dans les deux cas, l’industrie a tiré des leçons : les conteneurs de batteries sont de plus en plus conçus pour mieux éviter les explosions en évacuant les gaz inflammables, et rendus plus isolés pour empêcher les flammes de se propager d’un conteneur à l’autre. Les commandes sont plus accessibles depuis l’extérieur du conteneur. Il est conseillé aux pompiers de limiter l’utilisation de produits extincteurs, de surveiller la situation tout en pulvérisant les environs pour contenir l’incendie. Les principes de conception favorisent le confinement du feu. Un seul conteneur peut prendre feu et se consumer de lui-même ; l’objectif est de prévenir une propagation catastrophique et de protéger les premiers intervenants.

    Mais les stratégies permettant d’arrêter les incendies croissants, y compris les systèmes permettant d’éteindre ou de contenir les incendies à l’intérieur des conteneurs, varient selon les fabricants. «Je pense qu’il existe encore de nombreuses techniques d’ingénierie considérées comme les meilleures pratiques, mais qui n’ont pas été complètement prouvées», déclare Steve Kerber, directeur exécutif du Fire Safety Research Institute, une filiale de l’Underwriters Institute, ou UL, une organisation à but non lucratif qui crée les normes de sécurité incendie les plus largement utilisées. Les systèmes de batteries installés par Vistra Energy dans une ancienne usine de gaz naturel à Moss Landing, en Californie, ont été arrêtés pendant des mois après des incidents survenus en 2021 et 2022 au cours desquels des systèmes de suppression de chaleur, destinés à freiner l’emballement thermique, ont été accidentellement déclenchés, aspergeant les batteries dans l’eau. cela a provoqué des arcs électriques et des courts-circuits.

    Pour certains acteurs du secteur, ces incidents prouvent que les techniques de suppression avancées posent plus de problèmes qu’elles n’en valent la peine, introduisant encore plus de pannes potentielles. Lorsque Vistra a commencé à construire une troisième installation à Moss Landing, qu’elle a mise en service le mois dernier, elle a opté pour le modèle de conteneur extérieur au lieu de placer les racks sous un seul toit. (Vistra affirme avoir amélioré les systèmes de suppression et avoir choisi la conception extérieure pour accélérer la construction.)

    La conception conteneurisée ne résout pas tous les problèmes. En septembre dernier, les pompiers ont répondu à un appel à 2 h 30 déclenché par des caméras infrarouges dans une installation de batteries distincte sur le site de Moss Landing, un ensemble de 183 mégawatts de Tesla Megapacks appartenant au service public PG&E. À l’aube, les communautés environnantes étaient soumises à un avertissement de confinement qui durerait toute la journée alors qu’un conteneur brûlait. Attendre un incendie peut être déstabilisant pour les pompiers comme Joel Mendoza, chef des pompiers du service d’incendie du comté du Nord, qui dessert Moss Landing. Il a préféré la stratégie initiale de Vistra, utilisant une suppression avancée des incendies et fournissant une formation à son service pour intervenir et éteindre les flammes. Mais selon les normes de confinement et selon les directives de sécurité de Tesla, la réponse à l’incendie de septembre a été considérée comme un « échec de sécurité ». Personne n’a été blessé et le feu ne s’est pas propagé.

    La méthode « watch-it-burn » peut être déstabilisante pour les voisins d’une batterie de réseau. À Moss Landing, les habitants décrivent ne pas savoir pourquoi les autorités locales leur ont dit de fermer les fenêtres et d’éteindre les systèmes de ventilation pendant que le Megapack brûlait. Dans une communauté agricole où les jeunes travaillent souvent dans les champs entourant l’usine, les parents s’inquiètent de savoir si la nouvelle a atteint leurs enfants. Qu’y avait-il dans l’air, exactement ?

    À l’époque, ce n’était pas tout à fait clair. PG&E n’avait pas effectué de « modélisation du panache » qui permettrait de prédire comment les gaz provenant de la combustion des produits chimiques des batteries pourraient se déplacer. Les gaz produits varient selon les batteries, mais selon un rapport d’incident, la présence possible de fluorure d’hydrogène, ou HF, qui peut être mortel en quelques minutes, même à de faibles concentrations, a été particulièrement préoccupante pour les responsables de l’Environmental Protection Agency dépêchant des intervenants sur l’incendie.

    L’équipe de l’EPA est arrivée après que la fumée se soit largement dissipée et n’a trouvé aucune trace de gaz nocifs, mais n’avait pas la capacité de tester la présence de HF. (L’agence l’a depuis ajouté.) Selon un scénario présenté dans une analyse de panache réalisée par Vistra pour ses propres installations sur le site, des concentrations de HF supérieures aux limites d’exposition de Californie pourraient se propager sur une zone d’environ 1 300 pieds de diamètre, y compris une partie du route côtière emblématique Highway 1, dans des conditions de vent qui surviennent 7 pour cent du temps. Paul Doherty, porte-parole de PG&E, affirme que son analyse est sous forme de projet et sera bientôt présentée publiquement.

    Les chercheurs qui étudient la sécurité des batteries reconnaissent qu’ils doivent trouver un équilibre difficile : critiquer les angles morts d’une jeune industrie tout en gardant le passé en perspective. Fredrik Larsson, un chercheur suédois qui a étudié les émissions de HF provenant des batteries, souligne que les incidents impliquant les batteries sont éclipsés par ceux de l’industrie des combustibles fossiles. Les conduites transportant du gaz naturel provoquent chaque année des milliers d’explosions aux États-Unis. « C’est ridicule qu’on brûle de l’essence à l’intérieur des voitures », dit-il. “Mais nous avons trouvé comment le sécuriser.”

    Les batteries pourraient atteindre un niveau similaire d’acceptation sociale, avec les bonnes données. Les recherches de son groupe comptent parmi les seules données publiques sur les émissions de HF, et d’autres contaminants potentiels, notamment les métaux lourds et autres composés fluorés, sont encore moins bien étudiés. Il souhaite voir l’industrie des batteries partager davantage sur sa chimie et ses données de sécurité internes. Cela conduirait à de meilleures stratégies de gestion des incendies, évitant potentiellement la fermeture d’une autoroute ou d’une ville. Il pense que cela donnerait également aux localités envisageant des batteries davantage de garanties en matière de sécurité.

    D’autres, comme Rein, le spécialiste des incendies, continuent d’être frustrés par le mantra selon lequel les incendies de batterie doivent être surveillés et non combattus. L’industrie a fait un excellent travail pour rendre les incendies moins fréquents, dit-il, principalement en minimisant les défauts dans les cellules. Mais les travaux sur la suppression au niveau du système sont loin derrière, affirme Rein, faisant planer le spectre d’incidents peu fréquents mais potentiellement catastrophiques. « Il est inacceptable que nous sachions créer un incendie sans savoir comment l’éteindre », dit-il. Il pense que l’industrie a du mal à parler de sécurité, car elle craint de donner l’impression que le stockage sur réseau pourrait être dangereux. « Le degré de déni auquel j’ai été exposé pendant plus de 15 ans est stupéfiant », déclare Rein.

    Cela pourrait changer, d’autant plus que ce secteur en croissance rapide est confronté à davantage de questions sur les incidents passés. « Je pense qu’il y a eu une amélioration continue », déclare Andy Tang, vice-président du stockage d’énergie chez Wärtsilä, un fournisseur mondial d’infrastructures électriques. Il souligne les changements dans la conception des conteneurs et une meilleure formation des premiers intervenants, ainsi que le passage à des cellules à base de fer qui atteignent un emballement thermique à des températures plus élevées que leurs prédécesseurs riches en nickel. Son entreprise tient à souligner la manière dont ses systèmes vont au-delà des exigences de sécurité de base, notamment des séries supplémentaires de tests du système et des capteurs qui suivent les conditions météorologiques locales pour éviter la surchauffe. D’autres améliorations, notamment des conceptions sans lithium présentant des risques d’incendie moindres, arriveront sur le réseau dans quelques années.

    En attendant, des centaines d’installations de batteries supplémentaires doivent être construites pour atteindre les objectifs en matière d’énergies renouvelables au cours des prochaines années seulement. Il faut agir rapidement dans des endroits comme New York, qui a pour objectif de produire 70 % de son électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030. Il s’agit d’un objectif ambitieux : le manque de lignes électriques et de transformateurs limite l’endroit où les batteries peuvent être installées. Les sites industriels comme à Moss Landing, situés en dehors des zones animées mais déjà desservis par des lignes électriques et des pompiers bien formés, sont idéaux mais difficiles à trouver.

    À Raquette Lake, National Grid et Rev Renewables, le promoteur affirme que le site choisi, acheté en 2019, répond aux exigences nationales et locales, loin des zones humides et correctement éloigné des autres bâtiments. Ils affirment que la sécurité est primordiale et promettent de détailler en détail les plans d’intervention d’urgence avec les autorités locales. Le projet pourrait néanmoins connaître des retards. Après la réunion étonnamment combative de mai, les dirigeants municipaux ont proposé un moratoire d’un an sur les permis de batterie, qui a été adopté la semaine dernière.

    Les opposants ont été galvanisés au cours de l’été par les incendies survenus dans trois nouvelles installations de batteries dans l’État de New York, dont une petite ville appelée Lyme, près de la frontière canadienne. Cet incendie a brûlé et produit de la fumée pendant quatre jours, laissant les premiers intervenants épuisés et les résidents se demandant ce qu’il y avait dans l’air et préoccupés par le potentiel de ruissellement contaminé.

    Bird, une résidente de Raquette Lake, dit qu’elle accueille le moratoire comme une opportunité pour la région d’évaluer son plan d’urgence et pour que la technologie continue d’évoluer. Elle doute que son opinion change. « Nous allons continuer à être aussi bruyants que possible à ce sujet », dit-elle.

    Source: https://www.wired.com/story/big-grid-batteries-are-booming-so-are-fears-fire/

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    Technologie au thorium en Suisse «Les antinucléaires devraient être enchantés de notre nouveau réacteur»

    Le réacteur pourrait désintégrer en grande partie des déchets radioactifs. Maurice Bourquin, ancien président du CERN, demande que le Conseil fédéral examine le projet.

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    Voilà à quoi ressemblera la centrale avec un réacteur au thorium. Transmuttex

    Dans son domaine, Maurice Bourquin est une sommité. Ce professeur émérite de physique a été recteur de l’Université de Genève et a présidé le Conseil du CERN, l’organe décisionnel suprême du centre de recherche genevois. Avec Transmutex, une start-up helvétique, il a mis au point un réacteur atomique fonctionnant selon un principe totalement différent. Le thorium utilisé est bien moins problématique que l’uranium.

    Les articles ABO sont réservés aux abonnés.

    Source: https://www.tdg.ch/technologie-au-thorium-les-antinucleaires-devraient-etre-enchantes-de-notre-nouveau-reacteur-979605119767

  • Hydrogène vert, un tout petit pas pour l'homme...

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    @duJambon Et dire que je me faisais chier à sortir les Pringles de la boîte :mouhaha: alors que c’est la boîte qu’il faut sortir des Pringles!

  • Punaises de lit, le débunking

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    Dr Nozman a fait une vidéo qui “déshystérise” aussi.

  • Il pleut des satellites

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    Rappelez-vous. C’était en janvier dernier, et de nombreux témoins de l’ouest et du centre de la France rapportaient une étrange observation : un fuseau lumineux se déplaçant dans le ciel et se fragmentant au fur et à mesure de son avancée… Le phénomène, impressionnant, n’avait pas résisté à l’analyse : il s’agissait de la rentrée atmosphérique d’un satellite de la tristement célèbre constellation Starlink (société SpaceX), mettant en évidence la forte densité de satellites en panne…

    Un semestre plus tard, ils reviennent. Ou plutôt, ils continuent, et sont toujours plus nombreux… Près de 500 satellites sont revenus rejoindre les 1 900 déjà en orbite en début d’année. Et plus de 270 sont tombés en panne. Un manque de fiabilité et d’anticipation illustré notamment, début février, par la perte quasi-simultanée de 40 satellites (sur 49 fraîchement lancés) à cause d’un orage géomagnétique provenant du Soleil.

    C’est un autre de ces cadavres de satellites qui a surpris des centaines de curieux (notamment des festivaliers du Hellfest, à Clisson (44)) qui levaient les yeux vers le ciel depuis l’Ouest de la France et la région parisienne (Figure 1), le 27 juin, à 00h 12min TU (soit 02h 12min, heure locale française).

    A cette heure, le satellite Starlink-2023 (NORAD = 47605, ID international = 2021-009BK), lancé le 4 février 2021 (à 06h 19min TU) par une fusée Falcon 9 (de la société SpaceX) depuis Cap Canaveral lors de la 18ème salve de satellites Starlink (voir vidéos ci-dessous), venait de rentrer dans l’atmosphère terrestre, agrémentant le ciel de nombreux fragments lumineux, témoins de la destruction de l’objet alors qu’il survolait le territoire français, survolant Nantes et remontant en direction de la région parisienne. Une manifestation de plus de la pollution physique associée à ce projet, dont l’objectif est de mettre près de 40 000 satellites en orbite, et à laquelle s’ajoute une pollution visuelle que craignent et dénoncent actuellement les astronomes du monde entier.

    L’astrophysicien Jonathan McDowell indiquait dans la foulée que 14 satellites de SpaceX étaient « en cours de descente » à la même période. « Il n’est pas rare d’avoir plusieurs entrées la même semaine », ajoutait-il alors. Le compte Twitter Starlink Insider a également suivi le « désorbitage contrôlé » du satellite 30062, ce qui semble confirmer le fait que c’est SpaceX qui a procédé à la manœuvre.

    Quelques jours auparavant, le 20 juin 2022 à 22h 30min UT, c’est un autre déchet spatial, bien plus impressionnant, car bien plus massif, qui avait été observé depuis l’Espagne et le Sud-Ouest de la France (Figure 2). Ce dernier n’était cependant pas associé à la constellation de satellites Starlink, puisqu’il s’agissait d’un étage de fusée chinoise CZ-2F (NORAD = 52798, ID international = 2022-060B)qui avait décollé deux semaines plus tôt, le 5 juin (à 02h 44min TU) depuis le centre de lancement de satellites de Jiuqan (Chine) dans le cadre de la mission Shenzou 14.

    Source: https://www.vigie-ciel.org/2022/07/05/quand-les-satellites-tombent-du-ciel/

    Sortez couvert ! 🙂 Et (re)faites-vous le film Gravity…

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    Cette image générée par ordinateur et publiée par l’Agence spatiale européenne (ESA) le 15/04/08 montre des objets en orbite basse (LOE) autour de la Terre depuis le pôle NordESA / AFP

  • La FCC inflige la première amende pour débris spatiaux

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    La Commission fédérale des communications a déclaré qu’elle avait lancé pour la première fois une mesure de lutte contre les débris spatiaux en imposant une amende de 150 000 dollars à Dish pour avoir omis de désorbiter correctement un satellite de télévision.

    “Pour régler cette affaire, Dish admet qu’elle n’a pas réussi à exploiter le satellite EchoStar-7 conformément à son autorisation, mettra en œuvre un plan de conformité et paiera une amende civile de 150 000 dollars”, a déclaré la FCC dans une ordonnance rendue hier . La FCC a déclaré que cette mesure constituait « une première dans le domaine de la lutte contre les débris spatiaux » et s’inscrivait dans le cadre de l’attention accrue portée à la politique relative aux satellites, qui comprenait la création d’un bureau spatial . La FCC a ajouté :

    L’enquête de la FCC a révélé que la société avait violé la loi sur les communications, les règles de la FCC et les termes de la licence de la société en déplaçant son service de diffusion directe par satellite (« DBS »), le satellite EchoStar-7 à la fin de la mission du satellite vers un site d’élimination. orbite bien en dessous de l’élévation requise par les termes de sa licence. À cette altitude inférieure, cela pourrait poser des problèmes de débris orbitaux.

    Le chef du bureau d’application de la FCC, Loyaan Egal, a qualifié le décret de consentement de “règlement révolutionnaire, indiquant très clairement que la FCC dispose d’une forte autorité d’application et de la capacité d’appliquer ses règles d’importance vitale en matière de débris spatiaux”.

    Dish a lancé le satellite EchoStar-7 en 2002 et son plan d’atténuation des débris orbitaux a été approuvé par la FCC en 2012. Dans une déclaration fournie à Ars, Dish a déclaré que le satellite était « exempté de la règle de la FCC exigeant une orbite d’élimination minimale » parce qu’il a été lancé avant que la règle ne s’applique. “De plus, le Bureau n’a tiré aucune conclusion spécifique selon laquelle EchoStar-7 pose des problèmes de sécurité en matière de débris orbitaux. Dish a une longue expérience en matière de pilotage en toute sécurité d’une grande flotte de satellites et prend au sérieux ses responsabilités en tant que titulaire de licence FCC.”

    En février 2022, Dish “a déterminé que le satellite EchoStar-7 manquait de façon inattendue de propulseur et qu’il devrait être désorbité sous peu”, indique le décret de consentement. “Le même jour, le personnel de la société a appelé le personnel du Bureau international pour alerter la Commission de la possibilité que le satellite ne soit plus capable d’exécuter son plan d’élimination en fin de vie tel qu’autorisé.”

    En mai 2022, Dish a informé la FCC qu’elle « avait terminé les manœuvres de désorbitage de fin de vie et renoncé à sa licence pour le satellite EchoStar-7 ». Mais le satellite a été “placé sur une orbite de stockage à environ 122 km au-dessus de l’arc géostationnaire, soit en deçà de l’orbite de stockage de 300 km spécifiée dans son plan de réduction des débris orbitaux”.

    Les orbites géostationnaires se situent à environ 36 000 km au-dessus de la planète. Dish a admis qu’EchoStar-7 ne disposait pas de suffisamment de propulseur pour se rendre sur l’orbite d’élimination requise, plus éloignée de la Terre. Également connues sous le nom d’orbites de cimetière, les orbites d’élimination des satellites géostationnaires ont des altitudes plus élevées pour limiter les risques de collision avec d’autres engins spatiaux.

    Entre autres nouvelles exigences de son plan de conformité, Dish devra améliorer la précision du suivi du propulseur en “utilisant toutes les méthodes recommandées par le fabricant pour évaluer l’utilisation du propulseur par satellite”. Il doit rendre compte à la FCC des progrès de son suivi du propulseur à trois reprises entre avril 2024 et juin 2025. Dish doit également effectuer une planification plus détaillée de l’élimination de fin de mission et soumettre des rapports de conformité à la FCC pendant trois ans.

    Alors que l’amende d’hier concerne un satellite géostationnaire, une augmentation continue des lancements de satellites se produit sur des orbites terrestres basses (LEO). La division haut débit Starlink de SpaceX compte plus de 4 800 satellites en orbite et en a désorbité 358 autres.

    L’élimination des satellites est gérée de manière très différente sur les orbites terrestres basses. Lors de la désorbitation, les satellites Starlink brûlent lorsqu’ils rentrent dans l’atmosphère. Lorsqu’ils sont encore en fonctionnement, les satellites effectuent des manœuvres d’évitement des collisions pour éviter les crashs et limiter les débris spatiaux.

    Source: https://arstechnica.com/tech-policy/2023/10/dish-botches-satellite-deorbit-gets-hit-with-fccs-first-space-debris-fine/

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    Cette image générée par ordinateur et publiée par l’Agence spatiale européenne (ESA) le 15/04/08 montre des objets en orbite basse (LOE) autour de la Terre depuis le pôle NordESA / AFP

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    J’attends déjà de voir la première construction sur la Lune avant des centres de recherche. M’est avis qu’il va falloir patienter encore quelques décennies.

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    Les scientifiques en apprennent davantage sur les vapeurs « sesquiterpènes » produites par les arbres. (essayez de le placer celui-là) 🙂

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    Le soleil du petit matin brille à travers le brouillard matinal sur la campagne de Chongqing, en Chine, le 14 septembre 2023.

    Chaque année entre septembre et décembre, Lubna Dada fait des nuages. Dada, une scientifique atmosphérique, se réunit avec des dizaines de ses collègues pour mener des expériences dans une chambre en acier inoxydable de 7 000 gallons au CERN en Suisse. «C’est comme un camp scientifique», explique Dada, qui étudie la façon dont les émissions naturelles réagissent avec l’ozone pour créer des aérosols qui affectent le climat.

    Les nuages ​​constituent la plus grande source d’ incertitude dans les prévisions climatiques. Selon l’endroit, la couverture nuageuse peut refléter la lumière du soleil loin de la terre et de l’océan, qui autrement absorberaient sa chaleur – un avantage rare dans un monde en réchauffement. Mais les nuages ​​peuvent également emprisonner la chaleur au-dessus des glaces de l’Arctique et de l’Antarctique . Les scientifiques veulent en savoir plus sur les causes de la formation des nuages ​​et si cet effet est un refroidissement ou un réchauffement. Et surtout, dit Dada, « nous voulons savoir comment nous, les humains, avons modifié les nuages ​​».

    Dans le ciel, les particules d’aérosol attirent la vapeur d’eau ou la glace. Lorsque les minuscules boules humides deviennent suffisamment grosses, elles deviennent des graines pour les nuages . La moitié de la couverture nuageuse de la Terre se forme autour de substances comme le sable, le sel, la suie, la fumée et la poussière. L’autre moitié se nuclée autour des vapeurs libérées par des êtres vivants ou des machines, comme le dioxyde de soufre provenant de la combustion de combustibles fossiles .

    Au CERN, les scientifiques reproduisent ce processus en injectant dans la chambre en acier des vapeurs représentant des environnements spécifiques. (Cela s’appelle la chambre CLOUD, pour Cosmics Leaving Outdoor Droplets.) Par exemple, ils peuvent imiter les gaz trouvés au-dessus des villes. Mais Dada, qui travaille habituellement à l’Institut Paul Scherrer en Suisse, s’est rendu au CERN pour se pencher sur le passé. Son équipe de scientifiques du monde entier souhaitait recréer l’air au-dessus des forêts, car une atmosphère « vierge » suggère à quoi ressemblait la formation des nuages ​​avant l’industrialisation. « Nous avons besoin de cette comparaison avec l’époque où il n’y avait pas d’émissions humaines », dit-elle, « afin de pouvoir corriger nos modèles climatiques ».

    Dans un article publié ce mois-ci dans Science Advances, l’équipe de Dada établit un nouveau poids lourd dans la création de nuages : une sorte de produit chimique libéré par les arbres. Les arbres émettent des substances volatiles naturelles comme l’isoprène et les monoterpènes, qui peuvent déclencher formant des nuages des réactions chimiques . Les nouveaux travaux de Dada se concentrent sur une classe négligée de substances volatiles moins abondantes appelées sesquiterpènes, qui ont une odeur boisée, terreuse, citronnée ou épicée, selon la molécule et le type de plante ou de microbe qui les émet.

    L’équipe montre que les sesquiterpènes sont plus efficaces que prévu pour l’ensemencement des nuages. Un simple rapport de 1 à 50 entre le sesquiterpène et les autres substances volatiles a doublé la formation de nuages.

    Le rôle des arbres dans l’ensemencement des nuages ​​est important, car il suggère à quoi pourrait ressembler le ciel au-dessus de certaines régions si les gouvernements parvenaient à réduire les émissions de soufre. Dans un monde moins pollué, les plantes et les arbres deviendront des moteurs plus importants de la formation des nuages, un écho du monde prémoderne.

    Ces recherches pourraient permettre d’affiner les estimations de l’atmosphère avant l’industrialisation. Peut-être avons-nous sous-estimé la population mondiale d’aérosols en négligeant une grande partie de ceux qui proviennent des arbres. Si tel est le cas, les modèles climatiques devront être réorganisés.

    “La formation de nouvelles particules est un sujet très brûlant en ce moment”, déclare Paquita Zuidema, une spécialiste de l’atmosphère à l’Université de Miami qui n’a pas participé à l’étude. « Nous réalisons de plus en plus que nous ne savons pas exactement à quoi ressemble une atmosphère vierge. »

    Alors que les émissions anthropiques dominent la formation des nuages ​​dans les zones peuplées, les substances volatiles végétales dominent ailleurs sur des terres plus vierges. Les outils de laboratoire ne sont devenus suffisamment sensibles que récemment pour comprendre lesquels contribuent le plus.

    De nombreuses découvertes sur les sesquiterpènes sont relativement récentes. En 2010, des chercheurs les ont détectés près du sol forestier amazonien. Plus haut dans la canopée, les sesquiterpènes étaient plus difficiles à suivre. Cela suggérait que l’ozone transformait les sesquiterpènes en aérosols ensemençant les nuages. Dada a signalé un système similaire dans les forêts et tourbières finlandaises l’année dernière. « Nous en voyons de plus en plus parce que nos instruments sont désormais bien meilleurs », dit-elle. “Ils ne sont pas seulement en Amazonie.”

    Lorsque Dada et ses collègues ont commencé la nouvelle étude, ils avaient pour objectif de tester la capacité des sesquiterpènes à créer des nuages ​​en imitant l’air d’une forêt qui n’a pas été corrompue par les émissions anthropiques. Ils ont commencé avec une base de référence : mesurer ce qui se passe après l’ionisation d’un mélange atmosphérique des substances volatiles « biogéniques » les plus courantes : l’isoprène et l’α-pinène, un monoterpène. Cette combinaison a semé des nuages, comme prévu. Ensuite, l’équipe a fait de même et a mélangé un sesquiterpène appelé β-caryophyllène. Il provient de pins et d’agrumes et sent le poivre concassé.

    Dada a émis l’hypothèse que le β-caryophyllène devrait réagir chimiquement, formant des aérosols et éventuellement un nuage. Elle et son équipe se trouvaient dans la salle de contrôle et surveillaient 15 écrans affichant des lectures en temps réel de données telles que la taille et les concentrations des aérosols. Ils sauraient qu’elle avait raison si un graphique de la taille des particules sur l’un des écrans changeait de couleur. Il grandissait et passait du bleu au jaune banane à mesure que les graines de nuages ​​devenaient plus nombreuses.

    Lors du premier passage, le graphique est devenu jaune. Dada avait raison. (“Nous criions tous ‘Banane ! Banane ! Banane !’”, se souvient-elle.) L’ajout de seulement 2 % en volume de β-caryophyllène au mélange a doublé la formation de nuages ​​et a accéléré la croissance des particules . Il s’agissait de la première expérience démontrant comment les sesquiterpènes sèment les nuages. Dada dit que cela a montré que même si ces composés ne représentent qu’une fraction des composés exhalés par les arbres, « la contribution est énorme ».

    “Un peu de sesquiterpène ajouté a un effet très important”, explique Jiwen Fan, un scientifique atmosphérique du Argonne National Lab non impliqué dans l’étude. Même lorsque les sesquiterpènes créent des aérosols « ultrafins » qui ne sont pas assez gros pour former des nuages, ils peuvent quand même affecter les conditions météorologiques. En 2018, Fan a montré que lorsque d’énormes nuages ​​de pluie « ingèrent » des aérosols ultrafins, ils forment de nouvelles gouttelettes qui revigorent les orages .

    Pour Fan, les nouvelles données suggèrent que les sesquiterpènes pourraient aider à mieux prendre en compte le flux mondial d’aérosols. Les aérosols font que les nuages ​​détournent davantage de chaleur de la Terre – un effet connu sous le nom de « forçage radiatif ». (C’est l’idée derrière les complots visant à géo-ingénierier l’atmosphère avec des aérosols : semer artificiellement des nuages ​​​​qui peuvent refroidir le sol.) Plus d’aérosols signifie plus de nuages ​​réfléchissants qui semblent plus blancs, durent plus longtemps et pleuvent moins.

    Mais les scientifiques ont du mal à simuler exactement combien d’aérosols doivent être pris en compte dans les modèles. «C’est un problème de longue date», dit Fan. « De nombreux modèles climatiques surestiment le forçage anthropique des aérosols. » C’est peut-être parce qu’ils sous-estiment la prévalence des aérosols naturels – provenant des microbes, des plantes et des arbres – avant la révolution industrielle. “Peut-être que ce que nous utilisons comme point de référence n’est peut-être pas aussi faible en aérosol que nous le pensions”, convient Zuidema.

    En quantifiant la manière dont les arbres forment les nuages, les scientifiques pourraient mieux prédire l’avenir et le passé du climat. Les émissions industrielles réduisent une partie du réchauffement grâce au forçage radiatif, car les aérosols de soufre peuvent créer des nuages ​​réfléchissants. Mais si les aérosols biogéniques étaient plus abondants que prévu avant l’industrialisation, alors les contributions de l’industrie importent moins.

    Il est difficile de prédire ce que ce nouveau calcul nous apprendra sur le réchauffement climatique, car un climat dynamique comporte de nombreux éléments en mouvement. Par exemple, le stress thermique, les conditions météorologiques extrêmes et les sécheresses amènent les plantes à libérer davantage de substances volatiles biogènes , ce qui génère davantage de nuages. La déforestation et le stress thermique poussent les limites forestières à migrer vers des altitudes et des latitudes plus élevées. Cela affecte l’endroit où se forment les nuages.

    «C’est une boucle de rétroaction», explique Dada. “Le climat affecte la formation des nuages, et les nuages ​​affectent le climat.”

    De meilleurs modèles climatiques aideront les scientifiques à prédire les meilleures mesures d’atténuation : « Si nous avons besoin de plus de nuages, si nous avons besoin de moins de nuages ​​», dit Dada. Le problème, cependant, c’est que les modèles climatiques sont incroyablement exigeants en termes de calcul. Il n’est peut-être pas facile d’incorporer la physique de quelque chose d’aussi petit que ces aérosols d’arbres.

    Dada est de retour au CERN cet automne pour d’autres tests. Son équipe souhaite maintenant voir comment les émissions anthropiques, comme le dioxyde de soufre, affectent la capacité des plantes à ensemencer les nuages. Ils pourraient se ralentir ou s’accélérer. Leur objectif est d’élargir leurs conclusions à des régions qui ne sont pas aussi vierges qu’une forêt, où de nombreux types d’émissions se mélangent. « Nous essayons d’ajouter des facteurs anthropiques, pour avoir une vision plus réaliste de presque partout dans le monde », dit-elle.

    Cette histoire a été initialement publiée sur wired.com .

    Source: https://arstechnica.com/science/2023/09/this-cloud-particle-is-making-climate-calculations-hazy/

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    manquerait plus que ça, c’est clair!^^
    bref je te rejoins, c’est désolant…