Hydrogène vert, un tout petit pas pour l'homme...
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Un site de production d’hydrogène vert inauguré dans le canton de Fribourg en Suisse
Le Groupe E a inauguré mercredi son nouveau site de production d’hydrogène vert, un investissement à 9 millions de francs. Les molécules sont produites grâce à de l’électricité renouvelable issue du barrage de Schiffenen (FR). C’est une première en Suisse occidentale.
L’inauguration s’est déroulée sur le site, en présence notamment du conseiller d’Etat Olivier Curty. Elle a célébré la “concrétisation d’un projet innovant en faveur de la transition énergétique”. “Nous sommes impatients de voir la Confédération se doter d’une véritable stratégie pour l’hydrogène”, a relevé le ministre de l’Énergie.
“Le projet fera date”, s’est réjoui Jacques Mauron, le directeur du Groupe E. “C’est une petite centrale, mais un pas de géant”, a-t-il ajouté, en comparant son apport aujourd’hui à celui du barrage à voûte de Schiffenen, construit en 1963. L’infrastructure est en service depuis août, après moins d’un an de travaux.
L’énergie nécessaire à son fonctionnement est fournie par la turbine de dotation du barrage de Schiffenen, qui valorise ainsi une électricité d’origine renouvelable produite durant 8000 heures par an. Le Groupe E prévoit une production totale de 300 tonnes d’hydrogène vert par an, sans émission de CO2.
Cinquante bus ou camions
Ce volume équivaut à la consommation de 50 bus ou camions. L’installation permettra au groupe actif principalement dans les cantons de Fribourg et Neuchâtel d’acquérir une précieuse expérience dans le domaine de l’hydrogène. La production doit tout d’abord contribuer à la décarbonation de l’industrie et des transports.
Un projet pilote est d’ailleurs mené par les Transports publics fribourgeois (TPF) et le Groupe E, un groupe qui emploie quelque 2600 collaborateurs. Il consiste à mettre en service l’an prochain deux bus à pile à combustible qui seront exploités, en phase de test, sur le réseau urbain de l’agglomération de Fribourg.
A terme, l’hydrogène est également appelé à jouer un rôle dans le stockage de l’électricité et contribuer à la sécurité d’approvisionnement de la Suisse en hiver. Il constituera alors un précieux soutien pour les productions hydrauliques et photovoltaïques, plus faibles durant les journées hivernales.
Emplacement idéal
Sur une surface de 2000 mètres carrés, la centrale bénéficie d’un emplacement idéal, selon le Groupe E, proche des autoroutes A12 et A1. Schiffenen, un barrage en fonction depuis bientôt 60 ans, renforce ainsi son statut de haut lieu de la production d’énergie décarbonée dans le canton de Fribourg.
Outre le barrage et l’installation inaugurée mercredi, le Groupe E prévoit de démarrer d’ici à 2030 la construction d’une centrale hydroélectrique souterraine alimentée par une conduite reliant les lacs de Schiffenen et de Morat. Avec à la clé quelque 100 GWh supplémentaires d’électricité d’origine renouvelable et locale.
Le volume équivaut à plus de 20’000 ménages. Avec sa nouvelle centrale à hydrogène, le Groupe E confirme, selon ses propres informations, son statut de leader de la transition énergétique en Suisse occidentale et “s’ouvre à de nouvelles perspectives de développement”.
Source et vidéo: https://www.rts.ch/info/economie/14365926-un-site-de-production-dhydrogene-vert-inaugure-dans-le-canton-de-fribourg.html
En résumé, pour alimenter 50 camions par an, il faut: une dizaine de milions (hors salaires), une rivière, un barrage, une centrale, du terrain, et de l’espace en cas d’explosion.
L’extraction de l’hydrogène par électrolyse n’est clairement pas la bonne solution. -
@duJambon a dit dans Hydrogène vert, un tout petit pas pour l'homme... :
En résumé, pour alimenter 50 camions par un, il faut: une dizaine de milions, une rivière, un barrage, une centrale, du terrain, et de l’espace en cas d’explosion.
On n’est pas rendu…
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Chaque petit pas est une avancée et là, dans le bon sens.
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C’est vrai, mais je suis sûr que les français ou d’autres pays industrialisés sont déjà passés par là depuis longtemps et ont abandonné cette méthode pas du tout rentable.
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@duJambon a dit dans Hydrogène vert, un tout petit pas pour l'homme... :
L’extraction de l’hydrogène par électrolyse n’est clairement pas la bonne solution.
D’autant que le rendement d’une chaine de production “électricité > hydrogène > électricité” ne dépasse guère les 30 %.
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En fait, la seule méthode réellement “rentable” dans le sens capitaliste pour l’Hydrogène, c’est de l’extraire du Pétrole. C’est écologiquement discutable. Ceci dit, 9M CHF, ce n’est pas si cher. 1L d’Hydrogène = 1CHF pour simplifier le calcul je dirais qu’il y 10L/kg. Donc si on suit l’article, il faudra 3 ans pour absorber l’investissement. Bon en fait, il faudra autour de 10 ans pour avoir un retour financier positif.
300T/an pour 50 bus = 60 000L/bus … c’est là qu’est le soucis. Les véhicules désignés ne sont pas électriques, mais thermique et un bus de ville consomme 30kg/100km (300L). C’est le modèle GPL ou GNV -
on a envie d’y être en Suisse !
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Faut pas exagérer @Snoubi… je te rappelle que ce n’est peuplé que de suisses et suissesses.
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Et puis ça ne vaut que tant qu’il y a des glaciers… A la fin (prévisible et prévue) des glaciers, fini la rigolade de l’hydrogène vert suisse…!
Dommage parce qu’en théorie l’hydrogène parait être une idée formidable. En pratique, pour l’instant, c’est beaucoup plus compliqué qu’envisagé. Dommage… -
@mekas L’hydrogène est extrêmement dangereux, cette centrale ferait une excellente cible pour des terroristes.
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@duJambon a dit dans Hydrogène vert, un tout petit pas pour l'homme... :
cette centrale ferait une excellente cible pour des terroristes.
Toutes les centrales font d’excellentes cibles pour les terroristes, quelque soit la filière.
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@duJambon a dit dans Hydrogène vert, un tout petit pas pour l'homme... :
L’hydrogène est extrêmement dangereux
En fait, c’est bien moins dangereux que la plupart des combustibles. Sous pression, le risque est quasi nul. Le danger survient en état gazeux et en présence d’oxygène. Dans l’air, c’est un embrasement immédiat incomplet, mais sans résidu.
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Quand le premier réservoir d’hydrogène pétera dans un parking souterrain, tu verras bien les dégâts, même si cela ne peut pas arriver en France (bouteilles blindées, y’aura jamais de fuite, patin couffin, frontière, entretient des réservoirs)…
Dans le ballon, il n’y a que la pression atmosphérique et un petit volume, un réservoir est bien plus gros et peut avoir jusqu’à 300 fois celle-ci.
Le type est barge de travailler en intérieur et sans protection, d’ailleurs son site est barge aussi, voici par exemple, une liste des “expériences” :
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@duJambon Et dire que je me faisais chier à sortir les Pringles de la boîte alors que c’est la boîte qu’il faut sortir des Pringles!
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