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    Vivons-nous vraiment dans l’Anthropocène, la période géologique marquée par l’impact global de l’activité humaine ? Et si oui, quand a-t-elle commencé et où sur Terre peut-on le mieux comprendre ses débuts ?

    Telles sont les questions auxquelles tente de répondre le Groupe de travail sur l’Anthropocène (AWG), créé en 2009 par la Sous-commission sur la stratigraphie du Quaternaire pour proposer une définition de ce concept et estimer son potentiel en tant qu’unité de temps géologique.

    Le 11 juillet 2023, le groupe a annoncé que le lac Crawford, en Ontario, avait été choisi comme le site où se trouve l’enregistrement sédimentaire qui servira à définir le début de l’Anthropocène.

    Mais qu’est-ce que ce lac a de si particulier pour être ainsi proclamé comme une sorte de ligne de démarcation entre différentes époques géologiques ?

    L’empreinte de la Grande accélération

    Depuis sa création, le groupe de travail sur l’Anthropocène a évalué divers types de preuves physiques, chimiques et biologiques préservées dans les sédiments et les roches, et a publié de nombreux articles scientifiques explorant leur nature et leur pertinence.

    Ces études ont conclu que l’Anthropocène est significatif à l’échelle géologique en raison de la rapidité et de l’ampleur des impacts récents de l’humain sur les processus opérant à la surface de la Terre. Nombre de ces perturbations ont généré des changements irréversibles qui surpassent ceux, plus modestes, survenus durant l’Holocène — la dernière phase climatique interglaciaire — qui a débuté il y a 11 700 ans.

    Dans les strates géologiques, l’AWG a identifié un ensemble important d’indicateurs qui coïncident avec ce que l’on appelle la « Grande accélération » du milieu du XX<sup>e</sup> siècle. Elle désigne la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, marquée par une augmentation sans précédent de la population humaine, de la consommation d’énergie, de l’industrialisation et de la mondialisation. Ces indicateurs sont les suivants :

    Les radio-isotopes provenant des armes thermonucléaires dans l’atmosphère (tel le plutonium).

    Les particules carbonées originant de la combustion à hautes températures d’énergies fossiles.

    Les microplastiques.

    Les changements dans la biodiversité, notamment l’extinction, le déplacement d’espèces hors de leur aire de répartition naturelle et la forte expansion des organismes domestiqués.

    Vue partielle du dépôt géologique à la plage Tunelboca (Getxo, Espagne), un dépôt formé de résidus de fer, de briques réfractaires, de plastiques et d’autres technofossiles de l’Anthropocène. Roberto Martínez, Author provided Qu’est-ce qu’un « clou d’or » ?

    Au fil des ans, le groupe de travail sur l’Anthropocène a largement convenu que l’Anthropocène est géologiquement réel et qu’il devrait être formellement considéré comme une unité indépendante au sein de l’échelle internationale des temps géologiques. Son début se situerait au milieu du XX<sup>e</sup> siècle, dans les années 1950, d’après les signaux simultanés et globaux enregistrés dans les sédiments depuis lors.

    Le groupe de travail sur l’Anthropocène a établi qu’il était nécessaire de déterminer son lieu de référence au moyen d’une limite matérielle et temporelle appelée « point stratotypique mondial » (GSSP) — communément appelée « clou d’or ». Il s’agit de la méthode la plus largement acceptée pour formaliser les unités géologiques des 540 derniers millions d’années.

    Les critères de sélection

    Depuis 2019, un projet de collaboration entre le groupe de travail sur l’Anthropocène et de nombreux laboratoires de recherche est en cours dans le cadre d’une initiative internationale appelée Anthropocene Curriculum, promue par la Maison des cultures du monde (Haus der Kulturen der Welt) et l’Institut Max Planck pour l’Histoire de la science (Max Planck Institute for the History of Science), tous deux en Allemagne.

    Douze propositions détaillées ont été initialement soumises pour différentes sections géologiques susceptibles d’accueillir ce GSSP, situées sur cinq continents et dans huit environnements géologiques différents. Toutes ces propositions ont été publiées en 2023 dans la revue scientifique Anthropocene Review. Ces articles ont constitué la principale source d’information pour les membres votants du groupe de travail sur l’Anthropocène au cours du processus de sélection.

    Après en avoir éliminé plusieurs, le groupe de travail sur l’Anthropocène a finalement examiné en détail neuf sites. Les candidats appropriés étaient ceux qui contenaient de fines couches de sédiments pouvant être analysées d’année en année et dont l’âge pouvait également être corroboré par la présence d’éléments radioactifs afin de garantir un enregistrement sédimentaire complet.

    Les procédures stratigraphiques établies pour décider d’un GSSP sont déjà normalisées en géologie et sont communes pour la définition de tout temps géologique. Ainsi, un « clou d’or » nécessite la présence locale d’un marqueur physique visible à l’œil nu et d’au moins un signal indicateur, tel qu’un changement géochimique, que l’on retrouve dans les sédiments et les roches du même âge et sur l’ensemble du globe.

    La plupart des propositions ont identifié le plutonium comme l’indicateur principal et ont proposé le début de l’Anthropocène à partir d’une augmentation du signal de cet élément radioactif.

    Et le gagnant est…

    Une première discussion sur les forces et les faiblesses de chaque site a débuté en octobre 2022, et la liste a été réduite à trois à la fin de l’année.

    D’après les résultats, les sections géologiques les plus pertinentes étaient situées dans la baie de Beppu (Japon), au lac Sihailongwan (Chine) et au lac Crawford (Canada). Après une analyse détaillée de la nature de leur signal plutonium et un nouveau vote, les sites des lacs chinois et canadien ont été retenus comme finalistes.

    Finalement, le lac Crawford a reçu 61 % des votes et a donc été choisi comme site pour accueillir la proposition GSSP pour l’époque de l’Anthropocène.

    Localisation du lac Crawford. Francine MG McCarthy et ses collègues. Sage Journal, 2023, CC BY

    Les couches de sédiments du lit du lac, à l’ouest de Toronto, ont été étudiées à l’origine pour démontrer l’occupation sporadique de la région par les peuples autochtones et la colonisation subséquente par les Européens. La nouvelle étude géologique a permis d’augmenter le nombre d’indicateurs préservés dans les différentes couches annuelles, formées d’une alternance de calcite pâle, déposée en été, et de lamines organiques foncées, accumulées en hiver.

    Photo de la carotte ou de l’échantillon CL-2011 avec des détails sur la profondeur et l’âge des différentes couches annuelles, indiquant la position de la limite proposée en 1950. Francine MG McCarthy et ses collègues. Sage Journal, 2023, CC BY

    La couche proposée comme marqueur visuel pour le GSSP a une profondeur de 6,1 pouces (15,6 centimètres) à la base d’une couche de calcite déposée au cours de l’été 1950. Elle a été choisie en raison de l’augmentation rapide du plutonium par la suite. Ce signal coïncide également avec une augmentation des particules carbonées et un changement majeur de l’écosystème identifié par une diminution du pollen d’orme et un remplacement des espèces de diatomées, un type d’algues.

    On dit « adieu » à l’Holocène

    Il est très important de ne pas confondre le début de l’activité humaine et l’Anthropocène. L’Anthropocène ne comprend pas l’impact initial de l’humain, qui était régional et s’est accru avec le temps, mais il est défini comme une conséquence de la réponse planétaire à l’énorme impact de la Grande accélération.

    L’Anthropocène s’inscrit dans les temps géologiques et, malgré sa courte durée, bénéficiera d’une éventuelle formalisation qui en déterminera précisément le sens et l’usage dans toutes les sciences et autres disciplines académiques. La fin d’une époque relativement stable de l’histoire de la Terre, l’Holocène, sera ainsi reconnue.

    Source : theconversation.com

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    Et dire que quand on regarde les vidéos de l’ina on voie des gamins de 10 piges mieux parler que nous même adultes

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    Ce projet de recherche et développement porte sur les batteries à électrolyte solide, alias BES. Cette technologie « utilise l’électrolyte solide au lieu de l’électrolyte liquide pour développer des batteries à plus haute densité énergétique et qui sont plus sûres pour les consommateurs que les batteries lithium-ion classiques », explique la Commission.

    La France a notifié la Commission européenne de son plan visant à apporter une subvention directe de 1,5 milliard d’euros afin de mener des recherches jusqu’en 2029. La Commission a de son côté donné son feu vert, estimant entre autres que « la mesure prévoit des garde-fous suffisants pour garantir que les distorsions indues de la concurrence sont limitées ».

    Il est notamment question de développer des BES de première génération « pour surmonter les limites des batteries lithium-ion actuelles », puis d’améliorer le processus avec une seconde génération. Le projet prévoit aussi de « développer des techniques de recyclage des BES et des stratégies de recyclage pour divers composants des batteries ».

    De son côté, « ProLogium s’est engagée à partager activement le savoir-faire technique acquis dans le cadre du projet avec l’industrie et le monde universitaire ».

    Source : nextinpact.com

  • Fiabilité de la reconnaissance faciale

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    Une femme enceinte innocente emprisonnée au milieu d’une tendance à la reconnaissance faciale défectueuse.

    Les services de police américains continuent d’utiliser la technologie malgré une faible précision et des inadéquations évidentes.

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    Des études ont montré que la technologie de reconnaissance faciale existante est plus susceptible de générer des faux positifs avec des visages noirs.

    L’utilisation d’un logiciel de reconnaissance faciale a conduit la police de Detroit à arrêter à tort Porcha Woodruff, 32 ans, pour vol et détournement de voiture, rapporte le New York Times. Enceinte de huit mois, elle a été détenue pendant 11 heures, interrogée et s’est fait saisir son iPhone comme preuve avant d’être libérée. Il s’agit de la dernière d’une série de fausses arrestations dues à l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale, qui, selon de nombreux critiques, n’est pas fiable.

    L’erreur semble particulièrement notable car les images de surveillance utilisées pour identifier à tort Woodruff ne montraient pas de femme enceinte, et Woodruff était très visiblement enceinte au moment de son arrestation.

    L’incident a commencé par une recherche automatisée de reconnaissance faciale par le département de police de Detroit. Un homme victime d’un vol a signalé le crime et la police a utilisé DataWorks Plus pour exécuter des séquences vidéo de surveillance sur une base de données de photos d’identité criminelles. La photo d’identité de Woodruff en 2015 lors d’une précédente arrestation sans rapport a été identifiée comme une correspondance. Après cela, la victime a confirmé à tort son identité à partir d’une série de photos, ce qui a conduit à son arrestation.

    Woodruff a été accusé devant le tribunal de vol qualifié et de détournement de voiture avant d’être libéré moyennant une caution personnelle de 100 000 $. Un mois plus tard, les accusations portées contre elle ont été rejetées par le procureur du comté de Wayne. Woodruff a intenté une action en justice pour arrestation injustifiée contre la ville de Detroit, et le chef de la police de Detroit, James E. White, a déclaré que les allégations étaient préoccupantes et que l’affaire était prise au sérieux.

    Selon le New York Times, cet incident est le sixième cas récemment signalé où un individu a été faussement accusé à la suite de la technologie de reconnaissance faciale utilisée par la police, et le troisième à avoir lieu à Detroit. Les six personnes faussement accusées étaient noires . Le département de police de Detroit effectue en moyenne 125 recherches de reconnaissance faciale par an, presque exclusivement sur des hommes noirs, selon les données examinées par le Times.

    La ville de Détroit fait actuellement face à trois procès liés à des arrestations injustifiées basées sur l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale. Des groupes de défense, dont l’American Civil Liberties Union du Michigan, appellent à davantage de preuves dans les cas impliquant des fouilles faciales automatisées, ainsi qu’à la fin des pratiques qui ont conduit à de fausses arrestations.

    L’arrestation de Woodruff et la tendance récente des fausses arrestations ont déclenché un nouveau cycle dans un débat en cours sur la fiabilité de la technologie de reconnaissance faciale dans les enquêtes criminelles. Les critiques disent que la tendance met en évidence les faiblesses de la technologie de reconnaissance faciale et les risques qu’elle pose aux personnes innocentes.

    C’est particulièrement risqué pour les personnes à la peau foncée. Un article de 2020 sur le site Web de l’Université de Harvard par Alex Najibi détaille la discrimination raciale omniprésente dans la technologie de reconnaissance faciale, mettant en évidence des recherches qui démontrent des problèmes importants avec l’identification précise des individus noirs.

    Un rapport de 2022 de Georgetown Law sur l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les forces de l’ordre a révélé que “malgré 20 ans de recours à la reconnaissance faciale comme technique d’enquête médico-légale, la fiabilité de la reconnaissance faciale telle qu’elle est généralement utilisée dans les enquêtes criminelles n’a pas encore été établie”.

    En outre, une déclaration de Georgetown sur son rapport de 2022 a déclaré qu’en tant qu’outil d’enquête biométrique, la reconnaissance faciale “peut être particulièrement sujette aux erreurs résultant d’un jugement humain subjectif, de biais cognitifs, de preuves de mauvaise qualité ou manipulées et d’une technologie sous-performante” et qu’il “ne fonctionne pas assez bien pour servir de manière fiable les objectifs pour lesquels les forces de l’ordre elles-mêmes veulent l’utiliser”.

    La faible précision de la technologie de reconnaissance faciale provient de plusieurs sources, notamment des algorithmes non éprouvés, des biais dans les ensembles de données de formation, des angles de photo différents et des images de mauvaise qualité utilisées pour identifier les suspects. De plus, la structure faciale n’est pas un identifiant aussi unique que les gens le pensent, en particulier lorsqu’elle est combinée à d’autres facteurs, comme des données de mauvaise qualité.

    Ce faible taux de précision semble encore plus gênant lorsqu’il est associé à un phénomène appelé biais d’automatisation , qui est la tendance à faire confiance aux décisions des machines, malgré les preuves potentielles du contraire.

    Ces problèmes ont conduit certaines villes à interdire son utilisation , notamment San Francisco, Oakland et Boston. Reuters a rapporté en 2022, cependant, que certaines villes commençaient à repenser les interdictions de reconnaissance faciale en tant qu’outil de lutte contre la criminalité au milieu “d’une augmentation de la criminalité et d’un lobbying accru de la part des développeurs”.

    Quant à Woodruff, son expérience l’a laissée hospitalisée pour déshydratation et profondément traumatisée. Son avocat, Ivan L. Land, a souligné au Times la nécessité pour la police de mener une enquête plus approfondie après un coup de reconnaissance faciale, plutôt que de se fier uniquement à la technologie. “C’est effrayant. Je suis inquiet”, a-t-il dit. “Quelqu’un ressemble toujours à quelqu’un d’autre.”

    Source: https://arstechnica.com/information-technology/2023/08/innocent-pregnant-woman-jailed-amid-faulty-facial-recognition-trend/

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    Encore 3/4 décennies et se sera bon 🙂

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    c’est rien laisse le temps faire avec un peu de chance personne ne remontra plus le topic :smile:

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    @Memorex91 ça expliquerait cet équilibre précaire. :ahah:

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    Grâce à un “cri interstellaire”, communications rétablies avec la sonde Voyager 2

    C’est la fin d’une grosse frayeur: la Nasa a annoncé vendredi avoir entièrement rétabli les communications avec sa mythique sonde Voyager 2, après les avoir interrompues par inadvertance fin juillet.

    La sonde, lancée dans l’espace en 1977 et actuellement située à 19,9 milliards de kilomètres de la Terre, “opère normalement” et est bien restée “sur sa trajectoire attendue”, a déclaré la Nasa dans un communiqué.

    Cette semaine, la Nasa avait confirmé avoir réussi à détecter le signal de Voyager 2 grâce au “deep space network”, un réseau international d’antennes, indiquant qu’elle était en “bonne santé”. Puis l’”équivalent d’un cri interstellaire” a été envoyé, “ordonnant à la sonde de se réorienter et de retourner son antenne vers la Terre”, a expliqué la Nasa vendredi.

    Les scientifiques avaient expliqué que cette technique avait peu de chances de fonctionner, mais elle s’est finalement révélée payante. Compte tenu de la distance à laquelle se trouve Voyager 2, la commande a mis un peu plus de 18 heures à l’atteindre, et il a fallu attendre la même durée avant de pouvoir s’assurer du résultat, a expliqué la Nasa. L’agence spatiale américaine reçoit désormais de nouveau les données scientifiques et de télémétrie (mesure de distance) de la sonde, a-t-elle confirmé.

    Si cette méthode n’avait pas fonctionné, la Nasa espérait qu’une manœuvre de réorientation automatique réglerait le problème, mais celle-ci n’était attendue qu’à une date lointaine, en octobre.

    Voyager 2 a quitté en 2018 la bulle protectrice du Soleil, appelée l’héliosphère, pour entrer dans l’espace interstellaire. Avant de quitter le système solaire, elle est devenue la seule sonde à avoir réalisé un survol d’Uranus et de Neptune.

    Sa jumelle Voyager 1, également lancée en 1977, était devenu le premier vaisseau à entrer dans l’espace interstellaire, en 2012, et se trouve actuellement à environ 24 milliards de kilomètres de la Terre.

    Les deux sondes, missions mythiques de la Nasa, emportent chacune des enregistrements de sons et d’images de la Terre sur des plaques en or et en cuivre.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/grace-a-un-cri-interstellaire-communications-retablies-avec-la-sonde-voyager-2~ad0a0b60/

  • La NASA sauve la sonde Voyager 2 grâce à une astuce

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    Je suis abonné à leur chaine Youtube sur laquelle il y a déjà pas mal de streaming en live.
    C’est une bonne nouvelle cette plateforme, impatient de voir ce qui y sera diffusé.

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    Le télescope spatial Euclid révèle ses premières images tests

    Après avoir décollé depuis la Floride le 1er juillet, le télescope européen, auquel la Nasa a également participé, a voyagé jusqu’à sa destination située à environ 1,5 million de kilomètres de la Terre. Des institutions suisses sont également impliquées dans le projet: la Haute école spécialisée du nord-ouest de la Suisse, l’Université de Genève, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et l’Université de Zurich.

    Euclid a deux instruments embarqués: un imageur observant en lumière visible (VIS), et un spectromètre observant dans l’infrarouge proche (NISP). Le premier doit déterminer la forme précise des galaxies, le second leur distance. Mais lorsqu’ils ont été mis en marche, les scientifiques ont eu une grosse frayeur: les images étaient «contaminées» par une source de lumière inattendue, a déclaré l’ESA.

    Des recherches sur la cause du problème ont «indiqué que la lumière du Soleil s’infiltrait dans le vaisseau, probablement par une petite ouverture», a expliqué l’agence européenne. Or, pour détecter la faible lumière de lointaines galaxies, la lumière éclatante de notre Soleil (auquel Euclid fait dos), doit absolument être bloquée.

    «En tournant Euclid, les équipes ont réalisé que cette lumière n’était détectée qu’à certaines orientations, donc en évitant certains angles, l’instrument VIS sera capable de réaliser sa mission», a assuré l’ESA.

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    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/le-t-lescope-spatial-euclid-r-v-le-ses-premi-res-images-tests-1833147.html

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    C’est vrai qu’avec les qualités actuelles des appareils de prise d’image ça nous laisse sur notre faim mais il ne faut pas perdre de vue qu’un satellite, hors satellite commercial produit en grande série genre satellite de communication, demande en moyenne 10 ans de mise au point. Ce qui signifie qu’au moment du lancement le satellite embarque des technologies qui ont 10 ans ou plus. Ce qui explique la piètre qualité de l’image qui n’est que du bonus, la mission première du satellite n’étant certainement pas de prendre une photo de la Lune orbitant autour de la Terre. :telescope:

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    Après tout ce déploiement technologique, les ingénieurs vont se rendre compte que mettre de la végétation dans les centres urbains, c’est une bonne idée. À quand le robot qui pu des pieds pour concevoir des chaussure qui respirent? :mouhaha:

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    C’est pour cette raison que les chercheurs ont décidé de la nommer Janus, d’après le dieu romain aux deux visages.

    L’univers n’en finit pas de nous surprendre. En scrutant le ciel, des astronomes du California Institue of Technology ont détecté un signal atypique provenant d’une naine blanche située à 1 000 années-lumière de la Terre.

    En approfondissant leurs recherches, ils ont remarqué que la surface de cette étoile n’est pas homogène, une face est composée d’hydrogène, l’autre plutôt d’hélium.

    L’hydrogène à la surface disparaît

    Ilaria Caiazzo, qui est à l’origine de cette découverte, explique avoir été « complètement époustouflé », car une étoile est constituée de gaz et de plasma qui tourbillonnent et libèrent une énorme quantité d’énergie. Il est donc atypique de retrouver cette répartition sur deux côtés.

    La chercheuse avance l’idée que la couche d’hydrogène externe est peut-être en train de disparaître et que c’est justement cela qu’on est en train d’observer. « Ce ne sont pas toutes les naines blanches qui passent d’une dominante hydrogène à une dominante hélium, mais certaines d’entre elles […] Il se peut
    que nous ayons pris une de ces naines blanches en flagrant délit ».

    Source : cnetfrance.fr

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    Ça y est, la boite à conneries est largement ouverte !

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    Dans la nuit de mardi au mercredi, la Chine a réalisé avec succès le lancement de sa fusée privée Zhuque 2, marquant un événement majeur dans l’histoire de l’exploration spatiale. Ce qui peut sembler banal aujourd’hui revêt en réalité une grande importance. Pour la toute première fois, une fusée a utilisé un mélange de methalox comme carburant, représentant une avancée révolutionnaire. Plusieurs acteurs du spatial se sont penchés sur cette technologie prometteuse et c’est la Chine qui est parvenue à la domestiquer en premier.

    Le lanceur Zhuque 2 a été lancé à 01 heure UTC depuis le centre spatial de Jiuquan, situé en Mongolie intérieure. Pour le second lancement de sa fusée, LandSpace a joué la carte de la prudence en ne mettant aucune charge utile à bord. Lors du vol inaugural de la fusée en décembre 2022, une défaillance du deuxième étage avait entraîné la chute de 6 satellites.

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    Second lancement de la fusée privée Zhuque 2 et première mise sur orbite réussie - W. Heng/W. Jiangbo/L. Yunxi/S. Haiying

    Zhuque 2 est une fusée de taille similaire à la fusée chinoise Chang-Zheng 2C, capable de transporter environ 6 tonnes en orbite basse ou 4 tonnes en orbite héliosynchrone. Avec une hauteur de 49 mètres et une masse d’environ 220 tonnes au décollage, Zhuque 2 est un lanceur à deux étages. Le premier étage est équipé de 4 moteurs TQ-12, générant une poussée individuelle d’environ 650 kN. Quant au deuxième étage, il dispose d’un seul de ces moteurs, spécialement adapté pour fonctionner dans le vide spatial et délivrer une poussée de 815 kN.

    La fusée Zhuque 2 est opérée par LandSpace, une entreprise basée à Pékin, en Chine. Fondée en 2015 par l’Université Tsinghua, LandSpace fait partie d’un groupe de start-ups chinoises, telles que iSpace et OneSpace, qui ont émergé sur le marché des lancements commerciaux depuis le milieu des années 2010.

    Le methalox, l’ergol du futur

    La particularité marquante de Zhuque 2 réside dans son choix d’ergols. Contrairement à l’utilisation traditionnelle de kérosène et d’oxygène liquide (kerolox), cette fusée chinoise utilise du méthane liquide comme combustible, remplaçant ainsi le kérosène. Cette configuration spécifique est connue sous les termes de moteurs « methalox » (METHAne et Liquid OXygen). Cela représente une innovation significative dans le domaine des propulseurs de fusées.

    L’avantage du méthane liquide est multiple. Outre le fait que le carburant soit moins dense, il offre une impulsion spécifique (Isp) nettement supérieure, ce qui signifie qu’un moteur utilisant du méthane est plus efficace. Par conséquent, pour une même puissance, un moteur utilisant du méthane consommera moins d’ergols qu’un moteur utilisant du kérosène. De plus, le méthane est une ressource abondante et moins coûteuse que le kérosène. Cela se traduit par une réduction des coûts liés aux lancements. En utilisant du méthane liquide comme carburant, on peut donc réaliser des économies significatives tout en bénéficiant d’une meilleure efficacité énergétique.

    Le méthane présente également un avantage majeur en tant que carburant d’avenir en raison de sa combustion propre. Contrairement au kérosène, qui laisse des résidus de carbone sur les parois du moteur, le méthane ne laisse aucune trace après combustion. Cela signifie qu’aucun nettoyage n’est nécessaire après utilisation, ce qui réduit considérablement le temps de maintenance requis pour remettre le moteur en état en vue d’une réutilisation ultérieure.

    Cette propriété du méthane permet de simplifier les processus de maintenance et de réduction des coûts associés à la préparation des moteurs pour de futurs lancements. En éliminant la nécessité de nettoyage des résidus de carbone, on peut accélérer le processus de préparation, ce qui facilite la réutilisation des moteurs et contribue à une plus grande efficacité opérationnelle dans le domaine des lancements spatiaux.

    L’industrie aérospatiale a pleinement compris les avantages du développement de moteurs methalox pour les lanceurs réutilisables, qui visent à être plus économiques que les lanceurs à usage unique. C’est pourquoi des projets tels que le Starship de SpaceX, le Terran de Relativity Space, ainsi que le démonstrateur Themis développé par le CNES en collaboration avec le Japon, misent sur l’utilisation de cet ergol.

    En adoptant des moteurs methalox, ces entreprises et organisations cherchent à réduire davantage les coûts de lancement et à simplifier la logistique quotidienne des opérations de remise en état. Cette approche permet de maximiser la réutilisation des lanceurs, ce qui se traduit par des économies substantielles et une plus grande efficacité opérationnelle. Les moteurs methalox offrent donc une solution prometteuse pour transformer le secteur des lancements spatiaux et rendre les voyages spatiaux plus accessibles et abordables.

    Depuis la fin de l’année 2022, plusieurs entreprises, dont SpaceX, LandSpace et Relativity Space, ont entrepris des tentatives successives pour être les premières à atteindre l’orbite avec leur véhicule de lancement. Cependant, c’est LandSpace qui a réussi à atteindre cet objectif dès leur deuxième essai, les plaçant en tête de cette course spatiale.

    Source: https://destination-orbite.net/astronautique/actualite/zhuque-2-le-premier-lanceur-methalox-a-atteindre-l-orbite

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    Le satellite, lancé en décembre 2022 pour détecter et prévenir les orages violents au-dessus de l’Europe et de l’Afrique, a envoyé ses premières animations, a annoncé le 3 juillet l’agence européenne des satellites météo Eumetsat.

    Ces animations “apportent la confirmation que cet instrument va révolutionner le processus de détection et de prévision des tempêtes violentes”, se félicite dans un communiqué l’agence spatiale européenne (ESA), qui a diffusé les images. Il s’agit de séquences d’images captées sur des périodes d’une minute par l’imageur d’éclairs embarqué du satellite MTG-I1, qui opère en orbite géostationnaire à 36.000 kilomètres d’altitude, précise Eumetsat.

    Ce satellite embarque un imageur de détection de foudre équipé de quatre caméras couvrant l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et une partie de l’Amérique du Sud, et qui sont capables d’observer en continu l’activité des éclairs depuis l’espace.

    Chaque caméra peut “saisir 1.000 images par seconde, de jour comme de nuit, qui lui permettent de détecter le moindre éclair avec une rapidité fulgurante”, explique Guia Pastorini, responsable technique de l’imageur. Tous les types d’éclairs se trouvent dans son champ de vision.

    Ses images reflètent “les brusques changements dans l’activité électrique qui précèdent souvent les orages violents”, permettant aux prévisionnistes météorologiques de “prévoir avec plus de certitude les épisodes d’orages violents”, ajoute Phil Evans, directeur-général d’Eumetsat. Grâce à un deuxième imageur d’observation de la Terre embarqué par le satellite, les prévisionnistes pourront suivre l’évolution de ces orages et “gagner du temps pour alerter les autorités”, selon lui.

    Les données, traitées directement à bord du satellite, seront fournies aux services météorologiques des 30 États membres d’Eumetsat ainsi qu’à ses partenaires en Afrique et d’autres régions du monde “disposant de capacités limitées d’observation au sol des éclairs”, selon l’organisme.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/le-premier-satellite-europeen-detecteur-de-foudre-est-a-loeuvre~aca2aec75/

    Et: https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Sets/MTG_Lightning_Imager_animations

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    ca va etre un beau bordel la haut

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    L’animation montre le dioxyde de carbone transféré dans l’atmosphère terrestre en 2021 sous forme de fumée colorée au-dessus de la surface. En bleu et vert, la quantité libérée par les écosystèmes terrestres, les plantes et les animaux sauvages et les océans. En rouge, la combustion de la biomasse. Et en orange, c’est la libération des énergies fossiles. En vert et bleu clignotent les endroits de la planète où le carbone est absorbé : les forêts et les océans. Le rythme de clignotement dépend du jour ou de la nuit et de la saison.

    Le travail était basé sur les données de l’Observatoire orbital du carbone 2 (OCO-2) de la NASA, l’ensemble de données le plus complet sur la concentration de dioxyde de carbone atmosphérique à travers la planète. Les perspectives sont évidemment sombres, en particulier les émissions des régions hautement industrialisées et des grandes villes où les voitures sont le principal moyen de transport. Dans les régions du monde à faible densité de population (comme l’Australie et l’Afrique), le globe reste assez dégagé pendant des mois, mais les émissions finissent par se propager.

    L’Australie est un cas intéressant, étant donné que le pays avait à l’époque la plus forte consommation de charbon par habitant. Mais, le fait d’être réparti sur un vaste continent qui peut en absorber une partie le rend presque clair. Dans d’autres endroits, avec des densités de population plus élevées ou la présence d’industries lourdes, le tableau est différent, comme la péninsule arabique ou la Russie.

    La nature essaie d’éponger les dégâts, mais les puits de carbone dans l’océan et la terre ne peuvent absorber qu’environ la moitié de tout le dioxyde de carbone que nous produisons chaque année. Le reste se répand sur la planète.

    La crise climatique se déroule, mais le pire peut être évité par des changements audacieux aujourd’hui de la part des gouvernements du monde. Le meilleur jour pour agir est aujourd’hui, le prochain meilleur jour est demain.

    Source: https://www.iflscience.com/see-where-all-the-carbon-dioxide-comes-from-in-incredible-nasa-visualization-69457

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    C’était donc le 117e vol – pour 112 succès – de la vénérable fusée qui a entamée sa carrière en 1996. Comme un symbole, elle emmenait le satellite Heinrich-Hertz pour le gouvernement allemand et Syracuse 4B pour la Direction Générale de l’Armement (DGA).

    text alternatif

    Arianespace rappelle que le lanceur a permis de placer 239 satellites, dont 197 en orbites géostationnaires. La fusée a été utilisée par 65 clients institutionnels et commerciaux de 30 pays. La société précise aussi que c’est la fin du moteur de l’étage supérieur HM7, « qui a volé sur la première Ariane 1 et sur la dernière Ariane 5 ».

    On attend désormais Ariane 6 sur le pas de tir pour son vol inaugural, qui pourrait avoir lieu cette année… ou pas.

    Ariane 5 dans le rétro

    Source : nextinpact.com