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    Une terre riche d’histoire comme le Mexique ne cesse de révéler ses trésors cachés, parfois sous le nez des historiens et des touristes. Dans les sous-sols d’un temple d’une cité maya située dans la péninsule du Yucatán, des archéologues ont découvert une statue représentant une figure guerrière datant d’un millénaire.

    Même les lieux touristiques peuvent parfois receler des merveilles cachées. À Chichén Itzá, ancienne cité maya située dans le Yucatán (Mexique), des archéologues ont retrouvé une statue millénaire dans les entrailles d’un temple. Plus précisément, l’artefact recouvré par les chercheurs est une tête en pierre dont la date de conception est estimée au XIe siècle. La sculpture représente un homme portant une coiffe pour le moins originale : un casque en forme de serpent surmonté d’une coiffe de plumes.

    Un guerrier maya aux atours singuliers

    Dans un communiqué publié le 13 novembre, l’Institut national de l’anthropologie et de l’histoire du Mexique (Inah) détaille les caractéristiques de la trouvaille. Mesurant 33 centimètres de haut, 28 de large et 22 de profondeur, le faciès de pierre est relativement bien conservé. Pour les scientifiques de l’Inah, la petite statue est l’effigie d’un guerrier. Elle se conforme aux standards artistiques et culturels de la civilisation maya étant apparus durant la période Classique de l’Amérique précolombienne, dès l’an 200.

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    Le serpent à plumes est une divinité souvent représentée en Mésoamérique. Au centre du continent, elle est dénommée Quetzalcoatl, ou Kukulkan dans la religion maya. Le serpent à plumes possède un fort symbolisme dans ces cultures désormais éteintes. Kukulkan pouvait représenter la résurrection, autant que les quatre éléments et les cycles de croissance agricole. La tête du supposé guerrier ne possède cependant pas de corps, rendant difficile son identification formelle. Le caractère important du personnage semble assuré : porter le symbole de Kukulkan, que l’on retrouve sculpté dans d’autres lieux de Chichén Itzá, est le signe d’une certaine importance dans la société maya. Le visage et son aspect anthropomorphique maintiennent l’incertitude sur l’identité de la mystérieuse figure. Doutes qui pourraient être balayés avec des études approfondies.
    Préserver les vestiges d’une civilisation disparue

    Si Chichén Itzá était florissante durant la période pré-hispanique, l’arrivée des conquistadors a dévasté les civilisations d’Amérique centrale. À la fin des années 1500, la cité maya était déjà en ruine, les habitants en partie décimés par les maladies européennes. Héritage culturel particulièrement important au Mexique, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures pour sauvegarder le patrimoine maya.

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    Dans le Yucatán, connaissant un afflux touristique majeur dû aux monuments mayas, près de 27 secteurs archéologiques accueillent de nouveaux travaux de fouilles. L’objectif est d’exhumer des artefacts supplémentaires, bénéficiant d’un effort financier du gouvernement après le passage de l’ouragan Otis à la fin du mois d’octobre. En prime, la région profitera d’un nouveau musée destiné à abriter et à préserver les objets collectés sur les chantiers de fouilles.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/histoire-trefonds-temple-maya-cette-mysterieuse-figure-fascine-archeologues-109309/?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

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    Aidés par l’intelligence artificielle, des biologistes ont élaboré, à partir de cellules souches de grenouille, une forme de vie dotée de capacités d’autoréplications inédites.

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    Lorsqu’une cellule commence à se différencier, qu’elle acquiert une fonction et un rôle précis dans l’organisme, son destin semble fixé. Pourtant, ces dernières années, de nombreux travaux ont montré que, même une fois ce processus initié, les cellules peuvent parfois être reprogrammées, autrement dit dotées de nouvelles fonctions, voire recouvrer leur état de cellule souche aux destins pluriels ou s’assembler en différentes structures en fonction de leurs interactions avec les cellules voisines.

    Les tout premiers “robots vivants”

    C’est en expérimentant cette plasticité qu’en 2020, une équipe de scientifiques américains des universités Tufts, du Vermont et de Harvard ont développé les tout premiers “robots vivants”. À partir de cellules souches prélevées sur des embryons de grenouilles sud-africaines, Xenopus laevis, et destinées à former la peau et le muscle cardiaque, ils ont créé de minuscules organismes sphériques appelés xénobots, contraction du nom de l’animal duquel proviennent les cellules et du terme robot.

    Ceux-ci pouvaient se déplacer dans une boîte de Pétri à l’aide de cils, communiquer entre eux, et même préserver leur intégrité. Un an plus tard, la même équipe allait plus loin en faisant appel à la puissance de calcul de l’intelligence artificielle. Son objectif : déterminer grâce à des simulations la forme optimale permettant aux xénobots de s’auto-reproduire. La configuration gagnante ressemble à une sphère dotée d’une cavité semblable à une bouche, qui rappelle le personnage de Pac-Man du jeu vidéo éponyme des années 1980.

    À l’aide d’électrodes et de pinces chirurgicales, les biologistes ont alors sculpté à la main leurs nouvelles créatures. Chaque xénobot ainsi formé - composé de 4.000 à 5.000 cellules - a pu dès lors sonder son environnement par des mouvements circulaires à la recherche de cellules souches de grenouille qu’il a regroupées dans sa cavité et assemblées en nouveaux xénobots… lesquels se sont livrés aussitôt à la même tâche. Un processus qui peut se poursuivre pendant des générations, tant que les robots sont abreuvés de cellules souches.

    Des applications en médecine régénérative et en environnement

    Dans le monde vivant, ce processus, appelé réplication cinématique, n’a été observé chez aucun animal ni aucune plante, et n’est à ce jour connu que dans la formation des molécules. La fonctionnalité inédite dont sont pourvus les xénobots n’est pas le résultat d’une modification génétique ; en effet, ils possèdent le même génome que la grenouille dont ils sont issus. La réplication est en réalité programmée par la configuration spatiale des cellules qui composent chacun d’entre eux : un code géométrique que l’IA a élaboré après des millions d’essais. Cette prouesse d’ingénierie biologique souligne une plasticité du vivant toujours plus étonnante, ainsi que la nature complexe et plurifactorielle de l’information biologique.

    Ses inventeurs y voient même un moyen de mettre au défi le travail de l’évolution. Et si leur IA élaborait des schémas d’organes plus efficaces et durables que ceux dont la sélection naturelle nous a pourvus ? En attendant de savoir si une telle chose est seulement envisageable, ils imaginent des applications plus immédiates et pratiques à leurs “bio-machines”, en médecine régénérative ou anti-cancer, ou encore pour la dépollution des eaux par la capture des microplastiques.

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/robot/les-xenobots-des-robots-vivants-capables-de-se-reproduire_174733?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

  • L'hydraulique, une histoire vieille de 9000 ans

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    Sujet sérieux et passionnant. Avec la généralisation de l’eau courante et abondante on a oublié à quel point l’accès à l’eau à conditionné la vie des humains et de ses cousins depuis quelques millions d’années mais aussi comme cela a été un moteur dans la mise en place de techniques assurant de ne pas en manquer.

  • L’addiction n’est pas gravée dans notre cerveau

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    Oui @Pluton9 , avec mon post je jouais sur les mots…
    Une habitude peu ne pas être mauvaise tant qu’elle n’interfère pas avec ce qui est “avoir un bon train de vie”.

    Je vais me répéter mais :
    c’est comme tout -> Un peu ça va, mais faut pas en abuser.

  • Un nouvel anticorps dédié à la lutte contre le cancer

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    La radiothérapie et encore pire la chimio sont des traitements très lourds, si cette molécule qui semble prometteuse fonctionne ce serait révolutionnaire, si ça pouvait éliminer au moins les in situ (le tout début) ce serait génial

  • Les restes d'une petite supernova

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    Cet objet a été reconnu comme le vestige d’une supernova vieille d’environ 10 000 ans et anciennement connue familièrement sous le nom de « Nébuleuse de l’ail ». La raison devrait être assez évidente. Il se trouve également que c’est un objet astronomique difficile à photographier.

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    “C’est un objet extrêmement faible, et sans filtres à bande étroite, il est presque impossible à photographier”, m’a expliqué Bates. Les filtres à bande étroite capturent des longueurs d’onde spécifiques de la lumière. « Les images à bande étroite donnent assez souvent des étoiles magenta, et comme je ne me contente pas vraiment de l’apparence de cela, j’ai pris des expositions supplémentaires pendant environ 2,5 heures en large bande à l’aide de filtres RVB. J’ai supprimé les étoiles de l’image à bande étroite, puis j’ai extrait le étoiles de l’image RVB, je les ai étalonnées en couleur à l’aide des données de la base de données satellite GAIA, et fusionné les étoiles étalonnées en couleur dans l’image à bande étroite pour donner ce résultat.

    L’image elle-même représente environ 51,5 heures de temps d’exposition total prises sur une période de deux semaines fin septembre et début octobre.

    Phot: Ken Bates

    Bates a photographié la nébuleuse de l’ail depuis son allée dans la Forêt-Noire, au nord de Colorado Springs.

    Source: https://arstechnica.com/tag/daily-telescope/

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    Je suis très fromage (côté italien qui prend le dessus peut être 😅) mais en horreur les fromages qui sont fort et qui puent lol (je suis très Comté, emmental, fromage de brebis espagnols et tous les fromages italiens avec un peu d’acidité 😁).

    Mais sinon pour en revenir à cette maladie, on connaît presque tous une personne, un proche ayant cette merde de MCI, et c’est pas la joie.
    Heureusement qu’il y’a des traitements (surtout pour la RCH et selon la zone touchée) et de bons remèdes pour éviter les crises de poussées (j’ai un oncle qui a une RCH et 3 potes avec la maladie de Chron…donc je connais ce qu’en dure ceux qui ont cette merde).

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    Le satellite européen qui a d’abord pour mission de percer les secrets de la matière noire et de l’énergie sombre a dévoilé ses premières images de l’Univers

    Un succès total. Un peu plus de quatre mois après son lancement, le télescope spatial européen Euclid a dévoilé mardi ses premières images du cosmos, montrant une éblouissante nébuleuse ressemblant à une tête de cheval, des galaxies lointaines encore jamais vues et des masses d’étoiles tourbillonnantes dans leurs moindres détails. « Cette résolution, c’est renversant. On voit l’Univers tel qu’on ne l’a jamais vu auparavant », confie Jean-Charles Cuillandre, astronome et physicien au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), membre du consortium Euclid.

    « C’est une véritable tapisserie de galaxies. Il y en a environ 100 000. Tous ces petits points, ces petits blocs, c’est l’histoire de l’Univers qui se déroule sous nos yeux. On n’en avait jamais vu autant d’un seul coup », poursuit-il. Ces cinq images, révélées depuis le Centre européen des opérations spatiales à Darmstadt en Allemagne, sont « stupéfiantes et nous rappellent pourquoi il est essentiel d’aller dans l’espace pour en apprendre davantage sur les mystères de l’Univers », a déclaré Josef Aschbacher, chef de l’Agence spatiale européenne (ESA), dans un communiqué.

    Le télescope a accompli sa tâche en cartographiant un tiers du ciel, englobant deux milliards de galaxies, pour créer ce qui a été présenté comme la carte en 3D la plus précise de l’Univers. Après avoir rejoint un autre télescope spatial, le James Webb, à un point d’observation situé à quelque 1,5 million de kilomètres de la Terre, la sonde européenne a commencé à envoyer ses premières observations.

    Pour René Laureijs, responsable scientifique du projet, l’image la plus « excitante » est celle de l’amas de Persée, un ensemble lointain de plus d’un millier de galaxies. Car à l’arrière-plan se cachent plus de 100 000 galaxies supplémentaires, dont certaines situées à 10 milliards d’années-lumière et jamais observées.

    « Détective de l’Univers noir »

    La particularité d’Euclid est de posséder un large champ de vision « jamais vu dans l’histoire de l’astronomie », là où le James Webb « regarde le ciel à travers le chas d’une aiguille » afin notamment d’explorer les premiers âges de l’Univers, a expliqué Jean-Charles Cuillandre. C’est grâce à cette large vue que le télescope, équipé de deux appareils (optique et proche infrarouge), arrive à capturer des images aussi vastes, à haute résolution. Le tout extrêmement rapidement : les cinq premières images n’ont pris qu’environ huit heures.

    L’ESA décrit Euclid comme son « détective de l’Univers noir », chargé d’enquêter sur les raisons pour lesquelles 95 % du cosmos semble être constitué de matière noire et d’énergie sombre, dont nous ne savons presque rien. La matière noire, attractive, agit comme un ciment des galaxies, qui empêche que les étoiles en soient éjectées. L’énergie sombre, répulsive, « est le moteur de l’accélération de l’expansion de l’Univers », décrypte Carole Mundell, directrice scientifique de l’ESA.

    La première livraison d’Euclid a déjà mis en évidence des « preuves indirectes » de l’existence de la matière noire, selon René Laureijs. Il est par exemple « surprenant » que la sonde n’ait pas repéré d’étoiles à la traîne de l’amas globulaire NGC 6397, un conglomérat d’étoiles. « L’une des théories est qu’il pourrait y avoir de la matière noire autour ». Les prochaines images seront publiées en janvier. La mission européenne doit durer jusqu’en 2029 minimum.

    Source : sudouest.fr

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    Des implants testés pour retrouver le contrôle de bras paralysés

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    Un patient tétraplégique pourra peut-être bientôt à nouveau bouger ses bras grâce à un implant cérébral / La Matinale / 1 min. / le 28 septembre 2023

    Pour la première fois, un implant cérébral couplé à un implant stimulant la moelle épinière est testé afin de permettre à un patient tétraplégique suisse de bouger à nouveau ses bras, mains et doigts par la pensée.

    C’est la première fois que cette double technique est employée pour les membres supérieurs, a annoncé mercredi l’entreprise néerlandaise Onward.

    La combinaison de ces deux technologies avait déjà permis à un patient paraplégique de retrouver un contrôle naturel de la marche par la pensée, une avancée qui avait fait l’objet d’une publication dans la revue scientifique Nature en mai.

    Mais “la mobilité du bras est plus complexe”, remarque la chirurgienne Jocelyne Bloch, qui a réalisé les opérations d’implantation. Même si par rapport à la marche, le problème de l’équilibre ne se pose pas ici, “la musculature de la main est assez fine, avec plein de petits muscles différents qui sont activés en même temps pour certains mouvements”, ajoute-t-elle.
    Deux opérations à Lausanne

    Le patient, qui souhaite rester anonyme, est un homme suisse de 46 ans ayant perdu l’usage de ses bras après une chute. Deux opérations ont eu lieu le mois dernier au CHUV à Lausanne.

    La première pour placer l’implant cérébral de quelques centimètres de diamètre au-dessus du cerveau, à la place d’un petit bout d’os crânien. La deuxième pour placer les électrodes développées par Onward au niveau de la moelle cervicale, reliées à un petit boîtier implanté dans l’abdomen.

    L’implant cérébral – ou interface cerveau-machine, ICM – enregistre les régions du cerveau qui s’activent lorsque le patient réfléchit à un mouvement, et les communique aux électrodes. Une sorte de “pont digital”.

    “Ça se passe bien pour l’instant”, a décrit la professeure Jocelyne Bloch, du service de neurochirurgie du CHUV. “On arrive à enregistrer l’activité cérébrale, et on sait que la stimulation marche. (…) Mais il est trop tôt pour parler de ce qu’il a fait comme progrès, ce qu’il est capable de faire maintenant”, ajoute celle qui a cofondé Onward et reste consultante pour l’entreprise.

    Résultats attendus ultérieurement

    Le patient est en phase d’entraînement, pour s’assurer que l’implant cérébral reconnaisse bien les différents mouvements souhaités. Les mouvements perdus devront être ensuite maintes fois répétés avant de pouvoir devenir naturels. Le processus prendra “quelques mois”, selon Jocelyne Bloch. Deux autres patients doivent participer à cet essai. Les résultats complets seront publiés ultérieurement.

    Des stimulations de la moelle épinière ont déjà été utilisées par le passé pour réussir à faire bouger le bras de patients paralysés, mais sans couplage avec un implant cérébral. Et des implants cérébraux ont déjà été utilisés pour qu’un patient puisse commander un exosquelette.

    L’organisation Battelle s’est elle servie d’un implant cérébral pour restaurer le mouvement dans le bras d’un patient – mais équipé d’un manchon d’électrodes placé sur l’avant-bras, stimulant directement les muscles concernés.

    “Onward est unique dans sa volonté de restaurer le mouvement par stimulation de la moelle épinière”, couplée à un implant cérébral, a déclaré à l’AFP son patron, Dave Marver. Selon lui, cette technologie pourrait être commercialisée “d’ici la fin de la décennie”.

    Source: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/14349390-des-implants-testes-pour-retrouver-le-controle-de-bras-paralyses.html

  • Le syndrome de Kessler

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    On a déjà parlé du problème des débris dans l’espace, mais je ne connaissais pas, à proprement parlé, le syndrome de Kessler.

    Une vidéo de 10 minutes qui explique bien le problème, la crainte d’une réaction en chaine de collision de satellites et des débris engendrés

  • Supraconductivité, la température monte !

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    Pour le LK 99: https://planete-warez.net/topic/4039/lk-99-pourquoi-la-découverte-de-ce-supraconducteur-à-température-ambiante-pourrait-être-une-révolution?_=1699085532139

    C’est surtout la température des chercheurs qui monte, pour les matériaux, il ne suffit pas qu’ils soient supraconducteurs, il faut encore qu’ils soient faciles à transformer, résistants et pas impossibles à produire à l’échelle industrielle…

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    L’avion spatial Dream Chaser de Sierra Space est presque prêt à quitter son usine.

    LOUISVILLE, Colorado — Le premier avion spatial Dream Chaser construit pour entrer en orbite commence à paraître à la hauteur. Ses ailes pliables et son fuselage sont recouverts de carreaux de céramique sur mesure pour protéger la structure composite du vaisseau spatial de la chaleur torride de la rentrée atmosphérique lors de son retour vers la Terre. Il est équipé de son train d’atterrissage et les techniciens s’affairent autour du véhicule pour y apporter la touche finale avant qu’il ne quitte l’usine.

    À l’intérieur du vaisseau spatial, les ouvriers installent les derniers conduits du système de contrôle environnemental, qui rendront le compartiment pressurisé de Dream Chaser habitable pour les astronautes de la Station spatiale internationale. Le travail du Dream Chaser, du moins pour le moment, consiste à transporter des marchandises vers et depuis le complexe de recherche en orbite à environ 240 miles (385 kilomètres) au-dessus de la Terre. Il sera lancé au sommet d’une fusée conventionnelle, manœuvrera dans l’espace comme un satellite, puis atterrira sur une piste.

    En face de l’atelier de production, Sierra Space a installé une salle de contrôle de mission, où les ingénieurs surveilleront et commanderont le vaisseau spatial lorsqu’il sera en orbite. Au bout du couloir, une maquette est en place pour permettre aux astronautes de s’entraîner à entrer dans le Dream Chaser et à emballer et déballer la cargaison pendant qu’elle est amarrée à la station.

    C’était la scène lundi alors qu’Ars visitait Sierra Space à Louisville, Colorado, une banlieue au nord-ouest de Denver. Plusieurs centaines de travailleurs ont pris une courte pause pour écouter les félicitations des dirigeants de Sierra Space, une filiale issue de la société privée Sierra Nevada Corp. en 2021. En quelques semaines, l’avion spatial Dream Chaser, nommé « Tenacity » et portant le numéro de série DC -101, sera en route vers une installation de la NASA dans l’Ohio pour une batterie de tests visant à prouver qu’il peut survivre aux rigueurs des vols spatiaux.
    Assemblage terminé

    Il manque encore quelques couvertures et tuiles dans le vaisseau spatial. Tom Vice, PDG de Sierra Space et ancien cadre de Northrop Grumman, a déclaré que les ingénieurs avaient intentionnellement laissé certains de ces composants hors de Dream Chaser pour sa prochaine série de tests.

    “Nous avons presque tout terminé”, a déclaré Angie Wise, responsable de la sécurité de Sierra Space. "Nous terminons tous les panneaux de clôture. Nous le préparons essentiellement pour l’expédition. Nous avons vérifié le train d’atterrissage. Nous allons tout remettre en place, le ranger, puis le déplacer sur le support (de transport) et le sortir d’ici.

    Dream Chaser est indéniablement un vaisseau spatial soigné, et son histoire est remarquable. Il s’appuie sur une vision de l’avenir des vols spatiaux qui remonte à l’aube de l’ère spatiale, combinant les éléments des fusées et des avions. La NASA étudie ou pilote des avions spatiaux presque continuellement depuis la création de l’agence, et l’armée est un grand fan des avions spatiaux depuis près de 60 ans. Virgin Galactic exploite un avion spatial suborbital pour les touristes spatiaux et les vols de recherche.

    Sierra Space n’est donc pas à lui seul dans le domaine des avions spatiaux. Néanmoins, la société est la seule à persister dans une industrie qui a récemment donné la priorité aux vaisseaux spatiaux en forme de capsule ou aux conceptions originales comme la fusée Starship réutilisable de SpaceX. Dream Chaser sera le premier avion spatial commercial capable d’effectuer un vol orbital.

    “Nous introduisons la première ligne spatiale révolutionnaire au monde”, a déclaré Vice. “Cela changera la façon dont nous voyageons de la Terre à l’espace et vice-versa.”

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    Sierra Space affirme que son Dream Chaser permettra à sa cargaison de revenir doucement sur Terre à une accélération maximale de 1,5 Gs. Ceci est utile pour les spécimens d’animaux et autres charges utiles sensibles. Dream Chaser fournira également des charges utiles plus proches des laboratoires qui analysent les résultats des expériences.

    Dream Chaser fait environ un quart de la taille d’un orbiteur de navette spatiale, avec environ la moitié du volume habitable de la navette. Il mesure environ 9 mètres de long et a une envergure de 7 mètres. Ces ailes se replient, comme les ailes d’un avion de combat sur un porte-avions, pour s’insérer dans l’enveloppe de charge utile de sa fusée. Les premières missions Dream Chaser décolleront sur des fusées United Launch Alliance Vulcan depuis Cap Canaveral, en Floride, mais Sierra Space affirme que son avion spatial peut voler sur différents lanceurs.

    Bien que l’avion spatial lui-même soit conçu pour un minimum de 15 vols, il comporte un module cargo supplémentaire qui n’est pas réutilisable. Cette nacelle cargo pressurisée, nommée « Shooting Star », est dotée de panneaux solaires qui se déploieront en orbite pour produire de l’énergie. Il est fixé à l’arrière du Dream Chaser et constituera le point de connexion entre l’avion spatial et la Station spatiale internationale.

    Au total, Dream Chaser peut transporter jusqu’à 12 000 livres (5 500 kilogrammes) de marchandises jusqu’à la gare. La capacité de retour de l’avion spatial est d’environ 4 000 livres (1 850 kilogrammes), et le module cargo extensible Shooting Star, qui sera largué à la fin de la mission pour brûler dans l’atmosphère, peut éliminer plusieurs tonnes de déchets de la station spatiale. .
    Des tests clés encore à venir

    Le prochain arrêt de Dream Chaser après avoir quitté l’usine de Sierra Space sera le centre de test Neil Armstrong de la NASA dans l’Ohio, anciennement connu sous le nom de Plum Brook Station. Le vaisseau spatial voyagera par la route depuis le Colorado, mais Sierra Space garde secrets son itinéraire et sa date d’expédition pour des raisons de sécurité. Wise a déclaré que le vaisseau spatial resterait au centre de test de l’Ohio pendant un à trois mois, en fonction du déroulement des tests.

    Le module cargo jetable destiné au premier vol Dream Chaser vers la station spatiale a déjà quitté l’usine de Sierra Space pour l’Ohio. Une fois l’avion spatial Tenacity arrivé sur place, les équipes au sol connecteront les deux segments du cargo Dream Chaser et les feront passer par des tests intégrés. Ceux-ci comprendront des tests de vibration et acoustiques pour vérifier que le vaisseau spatial peut résister aux secousses et au bruit d’un lancement de fusée. Sierra Space placera également le vaisseau spatial dans une chambre à vide thermique géante.

    “Nous allons le mettre sous vide et le soumettre aux températures extrêmes qu’il va connaître”, a déclaré Wise.

    Ensuite, si tout se passe bien, le vaisseau spatial sera expédié au Kennedy Space Center de la NASA en Floride. Sierra Space indique que le premier vol Dream Chaser vers la station spatiale est actuellement prévu pour avril, mais que le calendrier comporte des risques. Le premier vol d’un nouveau vaisseau spatial est généralement sujet à des retards, et Sierra Space n’y est pas étranger.

    Sierra Space placera son avion spatial sur le deuxième vol de la fusée Vulcan de United Launch Alliance, qui attend toujours son premier vol d’essai. L’équipe Dream Chaser surveillera de près le lancement par ULA de sa première fusée Vulcan, une mission désormais prévue pour décembre . La troisième incertitude du calendrier, a déclaré Wise, concerne le moment où la station spatiale disposera d’un port disponible pour recevoir Dream Chaser.

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    Illustration d’artiste de Dream Chaser en orbite avec son module cargo Shooting Star.

    Les ingénieurs de la NASA examinent les produits de données de Sierra Space, et les équipes du gouvernement et des entrepreneurs effectuent des tests conjoints pour garantir que Dream Chaser peut s’approcher en toute sécurité de la station spatiale, qui abrite sept personnes. Wise a déclaré que Sierra Space était dans la phase 3 du processus d’examen de sécurité en trois parties de la NASA.

    “Nous venons de franchir une étape majeure au cours de laquelle nous et la NASA avons examiné tous les produits de commande de vol pour Dream Chaser et l’ISS”, a déclaré Vice. Il a déclaré à Ars qu’il ne s’attendait pas à des blocages dans les examens de la NASA alors que Sierra Space se rapprochait du lancement.

    Lorsqu’il atteindra enfin son orbite, Dream Chaser franchira plusieurs portes techniques supplémentaires avant que la NASA ne donne le feu vert pour s’approcher de la station spatiale.

    La NASA veut s’assurer que le vaisseau spatial peut garder le contrôle et répondre aux commandes d’urgence de l’équipage de la station spatiale. En supposant qu’il réponde à ces exigences, l’avion spatial volera sous la station et s’approchera par le bas, puis s’arrêtera à un peu plus de 30 pieds (10 mètres) du complexe, suffisamment près pour que le bras robotique canadien puisse l’atteindre et l’attraper. , et amarrez-le dans un port ouvert.

    « Il va y avoir une série de défis. Nous sommes le premier vol d’un nouveau modèle de vaisseau spatial", a déclaré Jeff Davis, directeur principal du vol de Sierra Space pour le premier vol d’essai de Dream Chaser. "Je suis pleinement convaincu que United Launch Alliance nous amènera en toute sécurité dans un rayon de 200 milles marins. orbite, et ensuite notre vaisseau spatial doit faire son travail. »

    Nous avons toute une série de démonstrations à faire", a déclaré Davis. “Le simple fait de savoir que l’ISS a des êtres humains à bord et que nous sommes un gros vaisseau spatial lourd qui s’approche d’eux représente une grande responsabilité.”

    Après un séjour de 45 jours à la station spatiale, Dream Chaser retournera sur Terre, dans le but de retourner sur l’ancienne piste d’atterrissage de la navette spatiale en Floride. Un prototype du Dream Chaser a déjà testé les algorithmes d’approche et d’atterrissage autonomes de l’avion spatial lors d’un test de chute au-dessus de la Californie en 2017.

    L’histoire du chasseur de rêves

    Sierra Space et sa société mère, Sierra Nevada, poursuivent le concept d’avion spatial Dream Chaser depuis 15 ans. Avant cela, le programme était né d’une startup spatiale commerciale appelée SpaceDev, que Sierra Nevada a achetée en 2008. En remontant plus loin, la forme de Dream Chaser est basée sur la conception du corps de levage HL-20 développé par le centre de recherche de Langley de la NASA il y a plus de 30 ans.

    Mais ce n’est pas toute l’histoire. L’origine de Dream Chaser remonte à l’Union soviétique , qui a lancé à plusieurs reprises dans l’espace un corps de levage nommé BOR-4 au début des années 1980. Il s’agissait d’un modèle réduit d’un avion spatial étudié par les Soviétiques depuis les années 1960 et d’un précurseur de la navette spatiale russe Bourane. Après l’un des vols d’essai du BOR-4, un avion militaire australien a pris des photos de l’avion spatial alors qu’il était récupéré dans l’océan Indien. Les Australiens ont partagé ces images avec les responsables du renseignement américain, qui se sont tournés vers la NASA pour les aider à comprendre ce qu’ils voyaient.

    Les chercheurs de la NASA ont utilisé les images pour effectuer une rétro-ingénierie du BOR-4 comme base d’un concept appelé HL-20. Le HL-20 n’a jamais volé, mais la NASA s’y est brièvement intéressée comme alternative à la navette spatiale pour le transport de l’équipage après l’accident de la navette spatiale Challenger. En 2006, SpaceDev a autorisé le concept HL-20 de la NASA comme point de départ du projet commercial Dream Chaser.

    Une fois que Sierra Nevada a pris le contrôle du programme, après son acquisition de SpaceDev, la société a proposé Dream Chaser pour le programme d’équipage commercial de la NASA afin de transporter des astronautes vers et depuis la station spatiale. C’était l’un des trois finalistes de la NASA.

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    Le 24 octobre, Sierra Space a déplacé le module cargo Shooting Star derrière l’avion spatial Dream Chaser pour les vérifications avant son expédition vers l’Ohio pour des tests environnementaux.

    En 2014, la NASA a sélectionné Boeing et SpaceX et a attribué à chaque entreprise des contrats de plusieurs milliards de dollars pour terminer le développement de leurs capsules Starliner et Crew Dragon. SpaceX a désormais lancé 11 missions de vols spatiaux habités . Le Starliner de Boeing croupit et n’a toujours pas transporté d’astronautes .

    La Sierra Nevada a réorganisé le programme Dream Chaser pour en faire un vaisseau spatial uniquement cargo, abandonnant temporairement la conception adaptée aux humains. Finis le cockpit, les fenêtres et le mécanisme d’amarrage permettant à Dream Chaser de se connecter seul à la station spatiale. La société a vu une autre opportunité d’obtenir le soutien de la NASA lorsque l’agence a annoncé qu’elle sélectionnerait un troisième sous-traitant pour livrer du fret à la station spatiale, aux côtés des opérateurs historiques SpaceX et Northrop Grumman, qui ont commencé à transporter du matériel vers l’avant-poste en orbite il y a dix ans.

    Le pari s’est avéré payant. En 2016, la NASA a sélectionné Sierra Nevada pour rejoindre SpaceX et Northrop Grumman sur la liste des fournisseurs de transport de marchandises de l’agence. Il s’agissait d’une énorme victoire pour la Sierra Nevada, qui compte de riches propriétaires, mais elle n’était pas égale à la fortune d’Elon Musk ou à la base d’investisseurs d’un entrepreneur de défense comme Northrop Grumman. Cela a donné à Sierra Nevada un client phare dont on avait cruellement besoin.

    Le contrat de service à prix fixe de la NASA couvre sept missions Dream Chaser visant à réapprovisionner la station spatiale et à ramener des marchandises sur Terre. L’agence spatiale n’a pas divulgué la valeur exacte du contrat, citant la nature compétitive du programme de réapprovisionnement commercial, mais les bases de données d’approvisionnement de la NASA montrent que l’agence a engagé jusqu’à présent 1,2 milliard de dollars à Sierra Space pour le programme de fret Dream Chaser. Cela n’inclut pas les plus de 350 millions de dollars fournis par la NASA à la Sierra Nevada il y a des années pour la variante d’équipage du Dream Chaser.

    « Une invention par semaine »

    Lorsque la NASA a attribué à Sierra Nevada le contrat cargo Dream Chaser, la société visait 2019 pour le premier vol vers la station spatiale. Il y a maintenant cinq ans de retard. Vice a déclaré que l’une des raisons du retard était la pandémie de COVID, qui a mis à rude épreuve les chaînes d’approvisionnement de l’industrie spatiale. Les pièces entraient et sortaient dans l’ordre, obligeant les managers à modifier continuellement les étapes pour mettre en place Dream Chaser.

    “Le COVID nous a vraiment ralenti dans la chaîne d’approvisionnement”, a-t-il déclaré. “Nous sommes désormais presque totalement intégrés verticalement en tant qu’entreprise, nous n’aurons donc pas ce genre de défis à l’avenir.”

    Sierra Space construit ses propres propulseurs, tuiles de bouclier thermique, panneaux solaires et la majeure partie des faisceaux de câbles du vaisseau spatial. “Nous avons vraiment réfléchi aux endroits où il y avait des goulots d’étranglement, et nous avons éliminé ces goulots d’étranglement en effectuant le travail en interne”, a déclaré Vice. “Ce que nous avons découvert presque immédiatement, c’est que nous pouvons agir plus rapidement, fabriquer des produits beaucoup moins chers, et nous ne courons pas ce risque.”

    Vice a désigné le système de propulsion de Dream Chaser comme l’un des principaux obstacles techniques du programme. Le vaisseau spatial dispose de 26 petits moteurs-fusées, chacun capable de fonctionner à trois niveaux de poussée discrets pour un contrôle précis ou des ajustements d’orbite plus importants. Unique dans l’industrie spatiale, ces propulseurs consomment un mélange de propulseurs de kérosène et de peroxyde d’hydrogène plutôt que de propulseurs hypergoliques toxiques qui s’enflamment au contact les uns des autres.

    “Nous voulions avoir un système de carburant écologique au lieu d’utiliser des hypergoliques, afin que nous puissions l’atterrir sur une piste et pouvoir marcher jusqu’au véhicule sans porter de combinaison de protection contre les matières dangereuses”, a déclaré Vice. “C’était dur, je dois dire.”

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    Les ailes de Dream Chaser sont repliées sur cette image, qui montre des éléments du système de propulsion du vaisseau spatial et du tunnel de chargement pressurisé.

    Dream Chaser est conçu pour voler en orbite pendant six mois maximum. Un facteur limitant dans la durée de vie du vaisseau spatial est son utilisation de propulseur au peroxyde d’hydrogène.

    “Nous sommes désormais les experts mondiaux en matière de peroxyde d’hydrogène, de décomposition du peroxyde d’hydrogène, de contamination des systèmes, des pompes, des vannes et des conduites”, a déclaré Vice. Le peroxyde d’hydrogène est corrosif pour de nombreux métaux et a tendance à se décomposer en eau et en oxygène.

    “Nous sommes experts en zirconium”, a ajouté Vice. Le zirconium résiste aux effets corrosifs du peroxyde d’hydrogène et est l’un des rares métaux dont les ions ne catalysent pas la réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène, selon ATI , un producteur de métaux spéciaux.

    “Il semblait y avoir une invention par semaine pour fabriquer un véhicule écologique, mais nous l’avons fait”, a déclaré Vice.

    À l’avenir, Vice a déclaré qu’il pourrait décider de confier davantage de travail aux fournisseurs sous le toit de Sierra Space. Il réfléchit à ce qu’il faut faire concernant un accord annoncé l’année dernière pour Spirit AeroSystems afin d’aider Sierra Space à produire des modules cargo Shooting Star. “Nous continuons d’évaluer ce que nous voulons externaliser et ce que nous voulons externaliser, et nous verrons où cela nous mènera finalement.”

    Lockheed Martin est l’un des fournisseurs sur lesquels Sierra Space compte. Le géant de l’aérospatiale et de la défense a construit la structure primaire composite de Dream Chaser dans l’usine où il assemble les avions de combat F-35. Lockheed Martin a livré une deuxième structure nue Dream Chaser, située à quelques dizaines de mètres de l’avion spatial Tenacity.

    Une fois Tenacity sorti, les techniciens de Sierra Space commenceront à travailler sur la structure secondaire du deuxième vaisseau spatial et installeront les tubes, les harnais et l’avionique. Il faudra environ deux ans pour équiper entièrement le deuxième avion spatial cargo, désigné DC-102, et les projets Sierra Space coûteront deux fois moins cher que le premier, selon Vice. Cela permettra de répondre à la demande d’au moins 30 missions cargo, qu’elles soient destinées à la Station spatiale internationale ou à de futures stations spatiales commerciales, ou qu’elles soient volantes en tant que missions autonomes pour des clients privés ou gouvernementaux.

    À plus long terme, Sierra Space étudie comment rendre la section cargo Shooting Star récupérable et réutilisable. Une idée, a déclaré Vice, serait d’ajouter un bouclier thermique gonflable pour tenter de ramener le module cargo au sol intact.

    “Nous effectuons une série de tests sur cette technologie”, a déclaré Vice. "Nous commencerons petit. Nous lancerons des choses et ramènerons de petites choses, et nous passerons à la taille (pleine) et nous verrons si cela fonctionne. Si c’est le cas, cela change complètement la donne parce que même sur Dragon (de SpaceX), le tronc de Dragon est brûlé à chaque fois. Nous avons pris du recul et avons dit : « Pouvons-nous réutiliser l’ensemble du système ? »

    Les nobles ambitions de Sierra

    Le véritable rêve, cependant, est de transformer Dream Chaser en un transporteur de personnes, une deuxième version de l’avion spatial que Sierra Space appelle le DC-200.

    “Pour le moment, nous nous concentrons sur la préparation d’un équipage Dream Chaser pour la période 26”, a déclaré Vice. “Il y a encore beaucoup de travail à faire sur le DC-200, mais nous sommes toujours très concentrés là-dessus.”

    Le travail de la société sur la version en équipage de Dream Chaser provient de ses propres coffres privés. Sierra Space a levé 1,7 milliard de dollars auprès d’investisseurs privés, principalement des fonds d’actions et de capital-risque, depuis sa scission de Sierra Nevada en 2021. La société a annoncé une valorisation de 5,3 milliards de dollars le mois dernier, avec 3,4 milliards de dollars de « contrats actifs ».

    Vice a déclaré que Sierra Space était “en pleine phase de conception” du Dream Chaser, évalué par les humains. “À l’heure actuelle, notre objectif est de savoir comment réfléchir réellement au système d’avortement.”

    Une version de Dream Chaser avec équipage capable de voler serait exposée au flux d’air aérodynamique lors du lancement, sans la protection du carénage de la charge utile d’une fusée. “Nous essayons de penser très différemment à la façon de mettre en place un système d’abandon qui ne ressemble à rien de ce qui a été fait auparavant, donc ce n’est pas si coûteux et si long”, a déclaré Vice. Il a refusé de fournir des détails supplémentaires sur le système d’interruption du lancement, qui serait nécessaire pour séparer l’avion spatial d’une fusée en panne.

    Si Dream Chaser est le produit le plus célèbre de Sierra Space, la société travaille également sur des habitats gonflables qui pourraient être utilisés pour construire de futures stations spatiales commerciales. Sierra Space s’est associé à Blue Origin, la société spatiale de Jeff Bezos, sur un concept de station spatiale connu sous le nom d’Orbital Reef. Il s’agit de l’une des nombreuses stations spatiales privées à l’étude pour succéder à la Station spatiale internationale, dont la retraite est prévue en 2030.

    Mais des rapports récents, notamment ceux d’Ars , suggèrent que le partenaire principal Blue Origin pourrait se désintéresser d’une station spatiale en orbite terrestre basse. CNBC a rapporté le mois dernier que le partenariat Blue Origin-Sierra Space était « sur des bases difficiles ». Un rapport de Reuters indique que Blue Origin a réaffecté le personnel du programme de la station spatiale.

    Vice a repoussé ces informations lundi : “Je pense que cela a fait beaucoup de bruit dans la presse pour rien. Je me sens très bien que nous ayons une relation solide avec Blue Origin.”

    Que Blue Origin conserve ou non son intérêt dans une station spatiale, Sierra Space considère une plate-forme commerciale en orbite terrestre basse comme un élément central de la stratégie à long terme de l’entreprise. Il semble que Vice soit à toute vapeur dans ce domaine.

    “La vraie beauté de notre approche chez Sierra Space est que nous construisons l’ensemble de la plateforme, une plateforme commerciale”, a déclaré Vice. "Nous construisons donc à la fois les systèmes de transport et les destinations dans l’espace. Bien sûr, Dream Chaser va fournir du fret et de l’équipage à notre station commerciale. C’est ainsi que nous envisageons notre stratégie. Au lieu de compter sur qui d’autre construit le la suite de l’ISS, c’est nous.

    Source: https://arstechnica.com/space/2023/11/after-decades-of-dreams-a-commercial-spaceplane-is-almost-ready-to-fly/

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    Comme le dit l’article, c’est au moment de la construction musculo-osseux que l’absence de gravité va se voir. Il me semble que l’on peut penser que le développement des premiers moment dans le liquide amniotique est déjà un forme de culture en micro-gravité puisque l’embryon est porté. Sans gravité artificielle de 1 minimum, le natif spatial ne pourra venir sur Terre, car aucun de ses organes ne sera assez fort pour.

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    Établir une base sur la Lune qui pourrait accueillir une colonie humaine ne pourra pas se faire sans une station spatiale lunaire. Cette mini-station appelée LOP-G (Lunar Orbital Platform-Gateway) ou simplement Lunar Gateway (portail lunaire) sera en orbite autour de la Lune et sera un support indispensable au programme Artemis de la NASA qui vise à ramener l’homme sur la Lune.

    « La station Gateway, associée ensuite à des installations ou une base lunaire, constituerait des laboratoires grandeur nature pour tester les futurs équipements d’exploration mais aussi les conditions d’adaptation des astronautes à vivre loin de la Terre » explique Jean Blouvac, responsable du programme Exploration et Vol habité au CNES.

    Participation européenne

    La construction de cette station spatiale, qui a déjà commencé, se fait en deux phases. La première, américaine, consiste à construire un module PPE (de propulsion/énergie) et un mini-module d’habitation (Mini-HAB). S’ajoutera un système d’alunissage composé d’un véhicule de transfert pour descendre jusqu’à une altitude de 80-100 km au-dessus de la Lune, d’un module d’alunissage qui restera sur la Lune et d’un module de remontée qui assurera le retour des astronautes dans Gateway.

    La seconde phase plus internationale du projet verra l’ajout d’un module d’habitation plus grand appelé I-HAB (International-Habitation module). Construit par Airbus et Thales Alenia Space, il sera lancé en 2026.

    Viendront ensuite s’ajouter d’autres modules : le Gateway Logistics Module pour des expériences et la logistique (avec un bras articulé), le Gateway Airlock Module pour les sorties extra-véhiculaires des astronautes, un cargo spatial, ou encore le module européen ESPRIT (European System Providing Refueling, Infrastructure and Telecommunications) en 2027.

    Elle ne remplacera pas l’ISS

    « À la différence de l’ISS qu’elle ne vise pas à remplacer, la station Gateway ne sera pas occupée en permanence. Elle ne sera visitée (dans un premier temps) qu’une fois par an par un équipage de deux astronautes puis de quatre astronautes, pour des périodes d’un à trois mois environ », indique le CNES.

    Première station spatiale habitée en orbite autour d’un autre astre que la Terre, la Lunar Gateway aura une orbite très particulière autour de la Lune. Celle-ci ne sera pas circulaire autour mais en halo. Elle survolera la Lune entre 1 500 km et 7 000 km au plus près et s’en éloignera jusqu’à 70 000 km, avec une périodicité d’une à deux semaines. Les astronautes vivront aussi des expériences que n’ont pas connues ceux de l’ISS comme le décalage d’une seconde dans les communications avec la Terre ou la durée du voyage Terre-station.

    Source: https://www.ladepeche.fr/2023/10/29/retour-de-lhomme-sur-la-lune-lindispensable-lunar-gateway-future-station-en-orbite-11546717.php

    L’humanité est carrément schizophrène. Auto-destructrice, destructrice et constructrice.

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    En 2018 , le groupe Hensoldt a expliqué que son radar passif Twinvis avait été en mesure de détecter deux chasseurs-bombardiers furifs F-35A américains à l’occasion de leur participation au salon aéronautique ILA de Berlin. Cependant, Lockheed-Martin relativisa la portée de cette « performance » en faisant valoir que les deux avions en question avaient été équipés de lentilles dites de Lüneberg afin de les rendre justement détectables par souci de sécurité puisqu’ils devaient s’immiscer dans le trafic aérien civil.

    Seulement, réflecteur ou pas, cela ne changea rien à l’affaire… En effet, un radar passif, dont les bases avaient été jetées dès 1943 par le groupe allemand Telefunken, n’émet pas d’ondes électro-magnétiques pour repérer un objet et déterminer sa position. En revanche, il utilise toutes les ondes émises par des émetteurs de radio, de télévision et de téléphonie mobile, voire aussi par des radars actifs, des satellites de télécommunication et de géolocalisation.

    De telles ondes sont réfléchies dès qu’elles recontrent un obstacle, comme par exemple un avion en mouvement, puis elles sont captées par le récepteur du radar passif. Théoriquement, il est donc possible de détecter, de suivre la trajectoire et d’évaluer la vitesse de déplacement d’une cible potentielle. Et cela, sans prendre le risque de se faire repérer et « brouiller » puisqu’un tel système n’émet aucun signal.

    « En utilisant des bandes de fréquences basses, un radar passif présente un complément de couverture aérienne, notamment aux basses altitudes, très appréciable par rapport aux radars actifs, qui couvrent essentiellement les zones de moyenne et haute altitudes », avaient expliqué deux ingénieurs de Thales, dans les pages d’un hors-série du magazine « Pour la science ».

    Qui plus est, les revêtements absorbants des avions de combat dits de 5e génération sont peu efficaces contre les ondes de basses fréquences… Ce qui ne fait qu’accroître leur « vulnérabilité » face à un radar passif.

    Une telle technologie intéresse la Direction générale de l’armement [DGA]. Un radar passif aéroporté avait ainsi été testé en 2015 par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA], associé au Centre de recherche de l’armée de l’Air [CReA] et au laboratoire SONDRA. Plus récemment, l’édition 2021 du Document de référence de l’orientation de l’innovation de Défense [DROID] a évoqué le développement d’un « démonstrateur de radar passif pour la surveillance aérienne ».

    Si Thales a déjà développé le MSPR [Muti-static Silent Primary Radar, ndlr], Hensoldt a visiblement un coup d’avance avec son Twinvis… puisque ce système est actuellement en train d’être testé par la force aérienne allemande [Luftwaffe].

    Il s’agit de vérifier si une telle technologie « peut fournir un signal précoce de l’approche de menaces », a détaillé le général Ingo Gerhartz, le chef d’état-major de la Luftwaffe, au magazine américain Defense News.

    A priori, le Twinvis intéresse d’autres armées. En août, Hensoldt a fait savoir que trois autres pays, qu’il n’a pas cités, venait de lui notifier des contrats pour s’en procurer quelques exemplaires.

    « Notre traitement du signal entièrement automatisé et la fusion des données de capteurs ouvrent aux forces armées une possibilité sans précédent de mener des opérations secrètes à longue distance contre un large éventail de cibles, jusqu’aux menaces furtives », a en effet indiqué l’industriel, via un communiqué diffusé le 4 août dernier.

    Cela étant, si un radar passif présente certains avantages, il a aussi ses inconvénients. Ou, du moins, il suppose de réaliser d’autres avancées technologiques, comme par exemple en matière de puissance de calcul. Inutile dans une région peu peuplée, il lui faut par ailleurs disposer des caractéristiques et de la localisation précise des émetteurs exploités, ce qui passe par l’intégration de « systèmes de mesures dédiés à la récupération de ces informations », avaient expliqué les ingénieurs de Thales à « Pour la science ».

    Source: https://www.opex360.com/2023/10/26/la-force-aerienne-allemande-teste-un-radar-passif-susceptible-de-detecter-les-avions-furtifs/

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    @duJambon a dit dans 10 secondes de discours enregistré peuvent révéler si quelqu'un souffre de diabète :

    A prendre quand même avec des pincettes pour le moment

    Pincettes, oui, oui !

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    Les astronautes de la mission lunaire Artemis de la NASA pourraient porter des combinaisons spatiales à champ électrique pour lutter contre la poussière lunaire embêtante

    Les astronautes d’Apollo détestaient la poussière de lune. L’équipe du programme Artemis de la NASA n’aura peut-être pas à faire face à ce problème.

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    La NASA espère aider ses astronautes sur la lune Artemis à résister à la poussière lunaire corrosive lors des missions d’atterrissage à partir des années 2020. (Crédit image : NASA)

    Un nouveau type de tissu pour combinaison spatiale lunaire pourrait « repousser la poussière lunaire à la demande » pour les missions d’astronautes, a déclaré l’équipe à l’origine de la conception.

    Le prototype de tissu lunaire flexible et extensible est en cours de développement à l’Université Hawai’i Pacific (HPU) et vient d’être alimenté par une subvention de 50 000 $ de la NASA . Le matériau sera construit pour utiliser des forces électrostatiques qui peuvent éloigner la poussière corrosive de la lune, empêchant ainsi les particules pointues d’endommager les combinaisons spatiales.

    La nouvelle technologie s’appelle LiqMEST (Liquid Metal Electrostatic Protective Textile) et vise à surmonter les problèmes de poussière auxquels les astronautes d’Apollo de la NASA ont été confrontés dans les années 1960 et 1970. La poussière pointue a rapidement corrodé les surfaces comme les boucliers anti-poussière des rover, a recouvert les combinaisons spatiales des astronautes et s’est généralement accrochée à tout, rendant même les sorties de trois jours un défi.

    Et le besoin est urgent : la NASA prévoit de faire à nouveau atterrir des astronautes sur la surface de la Lune en 2025 ou 2026 avec son programme Artemis . Ce calendrier dépend non seulement de la progression du Artemis 2 vol autour de la Lune en équipage d’ Artemis 3 prévu pour 2024, mais également du développement de l’atterrisseur et de la combinaison spatiale d’ . (Artemis 3 est l’étape du programme qui amènera un équipage sur la surface lunaire.)

    Related: La poussière lunaire pourrait être un problème pour les futurs explorateurs lunaires

    Tout en empêchant la poussière de pénétrer dans les combinaisons spatiales, la nouvelle technologie de tissu de HPU devrait également permettre aux astronautes de bénéficier d’une certaine flexibilité dans des conditions difficiles. Mais l’attrait majeur, selon l’équipe, réside dans les propriétés répulsives du matériau.

    “Lorsqu’il est activé, il génère un champ électrique qui repousse la poussière lunaire, empêchant la poussière d’adhérer”, a déclaré Arif Rahman, professeur adjoint d’ingénierie au HPU qui a dirigé la proposition de subvention, dans un communiqué . “Cette stratégie peut être appliquée à la fois aux combinaisons spatiales et aux housses en tissu pour les équipements lunaires lors des missions lunaires.”

    Rahman vise à construire un prototype en utilisant le financement qu’il a reçu du projet de recherche et d’éducation des universités minoritaires (MURAP) de la NASA. La subvention de 50 000 $ est venue grâce à la notification annuelle du partenariat MUREP qui « relie les institutions au service des minorités… avec les directions de mission de la NASA et favorise la collaboration en matière de recherche », selon un site Web de l’agence .

    Si tout se passe comme prévu, Rahman prévoit de soumettre une nouvelle proposition de subvention à la NASA, visant éventuellement l’utilisation de l’espace. (La NASA dispose d’un ensemble de niveaux de maturité technologique que les nouveaux produits doivent respecter avant d’être certifiés pour l’espace , dans un processus qui prend généralement au moins des années.)

    La NASA étudie également le problème de la poussière lunaire depuis des décennies, notamment dans le cadre de la Lunar Surface Innovation Initiative créée en 2019. Les responsables de l’agence affirment que l’ atténuation de la poussière est l’un des six principaux défis à relever pour les habitats à long terme des astronautes sur la Lune.

    La technologie électrostatique de HPU n’est pas le seul exemple testé. La NASA a également testé dans l’espace une variante de tissu à l’extérieur de la Station spatiale internationale dans le cadre d’une série de projets appelée MISSE, ou Materials International Space Station Experiment. Les expériences testent les matériaux dans des conditions orbitales difficiles pendant des mois, sous vide et sous un rayonnement solaire élevé.

    Une équipe du Kennedy Space Center (KSC) de la NASA a lancé un bouclier anti-poussière électrodynamique vers l’ISS avec MISSE-11. Il s’agissait du premier test de la série explorant la technologie anti-poussière dans l’espace. Le bouclier s’est montré prometteur : des tests au sol avant le vol ont suggéré que des électrodes sur du verre pourraient éliminer « plus de 98 % de la poussière dans des conditions de vide poussé », selon une courte publication de l’ équipe pour le Lunar Dust Workshop en février 2020, organisé par l’Universities Space. Association de recherche à Houston.

    L’analyse du bouclier KSC semble être en cours. Les résultats de MISSE-11 ne sont pas disponibles sur le site Web de l’expérience ISS de la NASA. Une mission de suivi comprenant le bouclier, appelée MISSE-15 , a été lancée en 2021 et les résultats ne sont pas encore publiés.

    Source: https://www.space.com/moon-spacesuit-dust-static-electric-field-hawaii-pacific-university

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    L’Inde vient de faire un grand pas vers sa toute première mission d’astronaute.

    Tôt samedi matin (21 octobre), le pays a effectué un test sans équipage du système d’évacuation d’urgence de sa nouvelle capsule d’équipage, montrant que le véhicule peut s’éloigner de sa fusée en cas de problème lors du lancement.

    Il s’agit d’une capacité cruciale pour le vaisseau spatial, qui devrait transporter des astronautes pour la première fois en 2024 dans le cadre de la mission Gaganyaan en orbite terrestre.

    Related: L’Inde teste des parachutes pour la capsule de l’équipage Gaganyaan à l’aide d’un traîneau-fusée (vidéo sur le site d’origine)

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    Le module d’équipage indien revient en toute sécurité sur Terre sous parachutes lors du vol d’essai sans équipage du TV-D1 le 21 octobre 2023. (Crédit image : ISRO)

    L’essai, connu sous le nom de TV-D1, a envoyé une version d’essai non pressurisée du module d’équipage Gaganyaan (CM) et de son système d’évacuation de l’équipage (CES) attaché en altitude à 00h30 HAE (04h30 GMT ; 10h00, heure locale de l’Inde). depuis le centre spatial Satish Dhawan, sur l’île de Sriharikota, au large de la côte sud-est de l’Inde.

    Le vaisseau spatial a volé au sommet d’une fusée à un seul étage à carburant liquide construite spécialement pour cette mission. indienne Launch Vehicle Mark-3 . Lors du vol orbital Gaganyaan l’année prochaine, le CM sera lancé sur la puissante fusée

    Le plan de mission de samedi prévoyait que la paire CM-CES se sépare de leur fusée à une altitude d’environ 7,5 miles (12 kilomètres), puis que le CES engage ses moteurs d’évacuation. Le CM et le CES devaient se séparer à environ 10,6 milles (17 km) au-dessus de la Terre, et le CM déploierait des parachutes et descendrait en toute sécurité pour un atterrissage en douceur dans la mer, à environ 6 milles (10 km) au large de la côte de Sriharikota.

    Le CM et le CES ont coché toutes ces cases comme prévu, selon l’ Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO).

    “Le vol d’essai TV D1 est terminé. Le système d’évacuation de l’équipage a fonctionné comme prévu. La mission Gaganyaan démarre sur une note réussie”, a écrit l’ISRO via X (anciennement connu sous le nom de Twitter) peu de temps après la mission.

    Le programme spatial indien est actuellement en plein essor. En août, la nation est devenue la première à poser une sonde robotique – son duo atterrisseur-rover Chandrayaan-3 – dans la région polaire sud de la Lune, qui abriterait de grandes réserves de glace d’eau.

    Et début septembre, l’Inde a lancé Aditya-1 , sa toute première sonde solaire. Le vaisseau spatial étudiera notre étoile depuis le point Lagrange 1 Terre-Soleil, un point gravitationnellement stable situé à environ 1,5 million de kilomètres de notre planète en direction du soleil.

    L’Inde a également des projets ambitieux pour son nouveau programme de vols spatiaux habités. Plus tôt cette semaine, le pays a annoncé son intention d’établir une station spatiale en orbite autour de la Terre d’ici 2035 et d’envoyer des astronautes sur la Lune d’ici 2040 .

    TV-D1 était censé être lancé à 23h00 HAE vendredi 20 octobre, après un retard météorologique de 30 minutes, mais une tentative à ce moment-là a été avortée lorsqu’un ordinateur de vol a signalé un problème potentiel avec la fusée. L’équipe de mission a cependant résolu le problème et a rapidement décollé le vol d’essai.

    Sources: Voir ci-dessus.

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    Ça peut être sympa, mais quid du lavage