[Topic Unique] Actualités cinéma & séries
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@Violence Je t’avais classé coté spectacle et vengeance Moi, j’ai adoré ça même si j’ai été un peu déçu par le coté autoréparation/terminator.
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Rheingold
À ses débuts, Fatih Akin (Golden Glove) affirmait une sensibilité marquée pour l’hybridation et le mélange des genres (de l’orient à l’occident, du documentaire à la fiction), avec un sens visuel fort, des choix musicaux audacieux et une direction d’acteurs assurée. Mais, à la suite d’une récente série de films qu’il faut bien qualifier de décevants, on n’en attendait plus grand-chose. Surprise, non seulement il a trouvé avec Rheingold un sujet qui lui convient parfaitement, mais il en a tiré ce qui est peut-être son meilleur long métrage.
L’histoire s’inspire de l’incroyable autobiographie du rappeur Giwar Hajabi, emprisonné pour divers méfaits dont le braquage d’une cargaison d’or, et qui, depuis sa cellule, a enregistré un CD qui a fait de lui une star du rap. Hajabi avait probablement beaucoup enjolivé les faits, et Akin les a lui-même traités à sa sauce, pour un résultat chargé d’adrénaline et hautement euphorisant qui tient à la fois du parcours initiatique, du film de gangsters, du biopic rocambolesque, avec une part de documentaire historique et de comédie.
Le film débute par une série de flash-backs, pour établir que le personnage principal a connu la prison depuis sa plus tendre enfance. D’abord, en Iran, où ses parents d’origine kurde ont subi l’oppression des islamistes, obligeant la famille à émigrer en Europe. À Bonn, où ils sont installés, le père, chef d’orchestre de réputation internationale, tente d’enseigner le piano à son fils. Pourtant, il s’y prend mal, et la mère a plus de succès en prodiguant des leçons particulières qu’elle finance en faisant des ménages.
Jusqu’ici, le récit est tellement chargé en péripéties qu’il y a suffisamment de matière pour en faire une minisérie (il en a d’ailleurs été question, avant que le projet ne revienne au format du long métrage). L’épisode de la mère, qui a accouché dans des conditions dramatiques avant d’être emprisonnée et torturée par les ayatollahs, fait le portrait d’une femme prête à tous les sacrifices pour défendre ses proches. Son personnage est si impressionnant qu’il détourne presque l’attention de l’essentiel, qui commence vraiment lorsque Giwar, au contact des délinquants de son quartier de Bonn, s’impose par la brutalité (pour laquelle il est prédisposé) et acquiert à cette occasion son surnom de Xatar (danger).
De fil en aiguille, il tente de se faire un nom comme videur de boîte, mais la menace de la pègre locale l’incite à intégrer un gang oriental, jusqu’à ce que les circonstances l’obligent à monter un coup invraisemblable qui consiste à voler une cargaison d’or à des margoulins. L’épopée qui s’ensuit tient autant des pieds nickelés que de la légende, auquel le titre fait référence. Dans les Nibelungen, l’or des Burgondes est jeté dans le Rhin, mais personne ne l’a jamais retrouvé (même les nazis ont essayé). Et comme dans la légende, l’or disparu est le résultat d’une même opération: des voleurs qui ont volé des voleurs. La suite est aussi rocambolesque, et promène le personnage au Moyen-Orient avant de le ramener en Allemagne où l’attend la prison, d’où, dans des conditions encore épiques, il réalisera clandestinement son album à succès.
Après une exposition marquée par un réalisme quasi documentaire, la partie pieds nickelés est plus opératique et trahit ouvertement son inspiration. Par moments, on pense à Bronson, en partie à cause de la ressemblance physique de l’interprète Emilio Sakrava avec Tom Hardy, mais on serait tenté de citer aussi la trilogie Pusher, elle-même inspirée des Sopranos, ce qui nous ramène à la référence primordiale Les affranchis. Et cette influence baigne Rheingold pour le meilleur, tout en laissant au cinéaste la place de développer sa propre voix. Mais, contrairement à la légende, le héros d’Akin ne renonce pas à l’amour, ce qui le place à la fin dans une situation qui contredit tout ce qui a fait ce qu’il est devenu. C’est un mystère qui reste ouvert à l’interprétation.
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The Passenger
Seulement quelques mois après nous avoir pondu Swallowed, un huis clos gay et trash, Carter Smith (Les Ruines) revient avec un nouveau film qui s’annonce tout aussi dérangé.
Nommé The Passenger, son petit dernier narre les déboires de Randolph, un type mal dans sa peau qui aime rester discret. Problème, son collègue, Benson, est un sociopathe de la pire espèce, et va plonger la vie des deux hommes dans une spirale de violence…
Intéressant tout ça, d’autant que le méchant en question est campé par le toujours bon Kyle Gallner qu’on avait croisé dans The Shield et le cinquième Scream.
–> Boum Dans Radarr direct
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Coup d’envoi depuis le 30 juin puis jusqu’au 8 juillet pour le NIFFF (Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel). Plus de 120 films venus de plus de 40 pays ont été sélectionnés et répartis dans de nombreuses sections (International Competition, Asian Competition, Third Kind, Ultra Movies…), avec entre autres la comédie méta Cobweb, dernier né du Coréen Kim Jee-woon (J’ai rencontré le diable) , du gore italien avec Piove de Paolo Strippoli (A Classic Horror Story), du thriller hongkongais avec Mad Fate de Soi Cheang (Limbo)booo: , de la critique sociale gothique et British avec Raging Grace de Paris Zarcilla, de l’horreur made in USA avec Pearl, deuxième volet de la trilogie de Ti West (préquelle de X et du futur MaXXXine) et Perpetrator de Jennifer Reeder (Knives and Skin), mais aussi de la péloche française avec Acide de Just Philippot (La Nuée), Tropic d’Édouard Salier ou encore Vincent doit mourir de Stéphan Castang.
Les projections thématiques (Female Trouble, Film de Minuit, Ultra Movies…) seront l’occasion de (re)découvrir de nombreuses pépites, allant de La Féline de Jacques Tourneur à L’Ange de la vengeance d’Abel Ferrara en passant par La Sentinelle des maudits de Michael Winner.
Et pour parfaire le tableau, le festival vous permettra de rencontrer, dans le cadre de conférences, l’auteur culte Charles Burns et les cinéastes géniaux John Mctiernan et Katsuhito Ishii, avec focus sur l’œuvre de ces deux derniers – projections de Predator, Die Hard et Last Action Hero pour le premier, Redline, The Taste of Tea ou Party 7, notamment, pour le second. Retrouvez le programme complet par ici :
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Narco-Saints Créée par Sung-hui Kwon, Yoon Jong-bin
Origine : Corée du Sud
Nombre de saison : 1 (saison 2 à venir)
Avec :
Jung-woo Ha
Jung-Min Hwang
Park Hae-Soo
Yoo Yeon-SeokSynopsis :
Un entrepreneur ordinaire se joint à une mission secrète du gouvernement pour capturer un baron de la drogue coréen opérant en Amérique du Sud.
Avis :
Tirée d’une histoire vraie, j’ai passé un bon moment (ou court étant donné que la saison n’a que 6 épisodes).
À voir si aime le genre. -
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@Psyckofox a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
j’ai tous simplement kiffé (une série à voir absolument).
Tu aurais du la mettre ici pour le coup
https://planete-warez.net/topic/499/topic-unique-les-séries-que-vous-avez-aimées-et-adorées/141
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Effectivement tu as raison (j’édite la chose )
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voici la dernière petite pépite de christopher nolan
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=296168.html
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https://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=34847.html
adhura dispo sur le prime en vostfr
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Un présentateur de télévision nous raconte la création d’une pièce de théâtre dont le film va nous livrer une représentation cinématographique : en 1955, dans une petite ville du désert américain vaguement célèbre pour son cratère causé par une chute d’astéroïde, des enfants surdoués sont réunis, avec leurs parents, pour participer à un concours de jeunes talents scientifiques organisé par l’armée…
Dès son incipit, Asteroid City nous plonge dans plusieurs strates de narration, exploration à laquelle nous invitent non seulement le scénario, mais aussi la caméra, à coups de mouvements descendants et de travellings avant incisifs et millimétrés cadrant des décors passant du noir et blanc à la couleur et du format 1.37 au CinémaScope. C’est un fait : on ne pourra jamais reprocher à Wes Anderson de ne pas faire de cinéma. Bien au contraire, de film en film, le réalisateur radicalise sa maîtrise du medium et, fatalement, son obsession de mainmise démiurgique sur le récit se traduit par une rigidité accrue de son système.
Fort heureusement, à l’écran, cette hégémonie virtuose se traduit par un ludisme certain, Anderson passant d’une utilisation consommée des décadrages et de l’espace négatif à la confection de tableaux choraux fourmillant de détails. Avec sa palette colorimétrique surette évoquant un Edward Hopper discrètement shooté au LSD, Asteroid City ressemble à un livre d’images légèrement halluciné, environnement a priori idéal pour des personnages balancés là plus ou moins contre leur gré et forcés de cohabiter le temps que l’armée sache comment réagir au timide alien qui a pointé le bout de sa soucoupe.
Ce qui nous vaut un énième film de confinement (bâillement) au milieu duquel plusieurs trajectoires ne cessent de se croiser. Et c’est là que le long-métrage affiche ses limites : centré sur le deuil difficile d’un veuf qui n’a pas encore avoué à ses enfants le décès de leur maman et va devoir composer avec un beau-père peu amène et une rencontre fortuite avec une star de cinéma aussi séduisante que blasée, le film force ses comédiens à offrir des performances condensées dans le formalisme absolu de la mise en scène. La théâtralité du jeu et le saut incessant entre les différentes diégèses induisent une contrition des émotions qui force le spectateur à rester à sa place, dans son fauteuil, au lieu de le transporter dans ce bout de désert atypique. Le résultat logique de la mise en abyme opérée dès les premiers instants du long-métrage, certes, mais dont l’effet sur l’implication émotionnelle du public peut potentiellement s’avérer dommageable. Il suffit de se rappeler de la facture à la fois vivante et virtuose de La Vie aquatique pour se souvenir d’un temps où Wes Anderson avait atteint un point d’équilibre idéal entre ses thématiques et ses désirs de contrôle total sur sa matière artistique. Même s’il n’est pas aussi pincé que The French Dispatch et qu’il recèle de vrais moments de poésie (les échanges entre Jason Schwartzman et Scarlett Johansson par fenêtres interposées) et de drôlerie (le caméo hilarant de Jeff Goldblum), Asteroid City se montre trop control freak pour nous laisser sentir son pouls.
interprétation Jason Schwartzman, Scartett Johansson, Tom Hanks…
| 2023. USA. Réalisation Wes Anderson. Sortie le 21 juin 2023 (Universal Pictures international Francs).
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A regarder pour ses très nombreux clins d’yeux à une Amérique des années 50/60, assez savoureuse, à peine caricaturée et pas vraiment pour une histoire assez cérébrale, voire tordue (même si c’est aussi une caricature, mais il faut se faire violence (si j’ose dire) pour la déguster).
Film assez binaire dans sa narration, même si les deux cotés ont un point commun.
Tout petit
En tendant l’oreille, on peut entendre à un moment donné, la musique de fin de mars Attack -
On pourrait dire que c’est un OVNI du cinéma américain…
C’est une merveille complétement décalée, mais j’aurais mis Steve Carell à la place de Jason Schwartzman -
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on a déjà suzume sur ygg a quand la fr ? des acteurs connu on fait le doublage vf svp ?
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Suzume est décevant malgré l’intégration intelligente et subtile d’une double catastrophe récente et de plusieurs autres idées intéressantes, car trop répétitif au début et trop (mal) porté sur l’aspect mythologie (c’est presque grotesque). Au final, ça ressemble pas mal à un assemblage de puzzles différents.
Sinon, l’animation est aussi magnifique que du Miyasaki et les subs me semblent d’excellente facture.
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Le probable dernier film d’Hayao Miyazaki est sorti hier au Japon
Aucune promotion du film n’a été faite à l’exception d’une affiche dessinée par Miyazaki lui-même représentant une étrange créature ressemblant à un oiseau dont l’oeil est niché sous son bec.
Considéré comme l’un des maîtres de l’animation nippone, le cofondateur du célèbre Studio Ghibli, âgé de 82 ans, est sorti de sa retraite pour réaliser ce film intitulé “Comment vivez-vous?”.
Le titre du film en japonais est emprunté à un roman paru en 1937 au Japon et publié en France sous le titre “Et vous, comment vivrez-vous?”, avec toutefois un récit entièrement repensé par Miyazaki.
L’histoire se déroule au Japon durant la Seconde Guerre mondiale. Un garçon nommé Mahito quitte Tokyo avec son père et s’installe à la campagne après la mort tragique de sa mère.
Il y rencontre un héron cendré qui l’emmène dans un univers fantastique où il découvre peu à peu le mystère du décès de sa mère et son histoire familiale.
“C’était vraiment un film typiquement Ghibli”, se réjouit Eisaku, un étudiant venu assister à une projection matinale à Shibuya, un quartier branché de Tokyo."
“C’est un mélange fou de tous les films de Ghibli que j’ai regardés jusqu’ici”, raconte de son côté Valeriia, une professeure d’anglais à la sortie du cinéma.
Source et plus: https://www.rts.ch/info/culture/cinema/14175750-le-probable-dernier-film-dhayao-miyazaki-est-sorti-au-japon.html
J’espère que le son n’est pas monophonique comme celui d’avant. Idée farfelue et pénalisante.
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ton film est sortie dujambon Winnie.the.Pooh.Blood.and.Honey.2023