On ne se moque pas de ces choses là.
-
Manger du chien en Suisse est légal, mais les cas sont rares
L’abattage et la consommation de chiens restent autorisés sur sol helvétique dans un contexte privé. Mais les règles qui encadrent cette pratique sont strictes.
L’abattage des chiens doit être effectué «dans les règles de l’art et conformément aux exigences de la législation sur la protection des animaux», explique l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV)Sauvages !!! Euh… qu’est-ce qu’on peut manger d’autre légalement en Suisse ?
-
Un courrier du Service des autos (les mines en France) lui annonce son propre décès
Une automobiliste a reçu une lettre macabre du Service des autos, qui a demandé à ses successeurs de déposer les plaques du véhicule (en Suisse les plaques appartiennent à l’état) et de produire un certificat d’héritier. La pseudo-défunte se dit écœurée par ce bug.
«Nous avons appris le décès de Chantal X et tenons à vous adresser nos plus sincères condoléances…» Incrédule face à ces mots, Chantal a dû lire et relire plusieurs fois le début du courrier macabre du Service des autos et de la navigation (SAN) daté du 31 décembre 2023. Adressée à la supposée automobiliste décédée, la lettre est en fait destinée à ses éventuels successeurs. Ceux-ci sont invités à fournir un certificat d’hériter et à déposer les plaques d’immatriculation du véhicule de la «défunte» pour éviter de payer sa taxe auto.
«J’ai été estomaquée et scandalisée par ce cadeau de Nouvel-An», s’insurge Chantal. Après avoir tenté en vain de joindre par téléphone le SAN, elle a envoyé un courriel. Une réponse truffée de fautes lui est parvenue. «Nous vous confirmons que vous êtes pas décédées (sic) dans notre base de données. Une invertion (sic) dans votre numéro de plaques c’est produite lors de l’imputation du numéro de plaque. Nous vous prions d’accepter nos excuses pour ce désagrément», a écrit le SAN.
Après quelques tracas, l’affaire se termine bien, mais ce genre de connerie devient de pus en plus fréquent, en plus des usurpations d’identité, il va falloir s’y habituer…
Source et plus: https://www.20min.ch/fr/story/vaud-un-courrier-du-service-des-autos-lui-annonce-son-propre-deces-144620393729
-
Le directeur général de Boeing reconnaît une «erreur»
Le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, a reconnu mardi une «erreur» après l’incident du décrochage d’une porte lors d’un vol de la compagnie Alaska Airlines, qui a entraîné le maintien au sol de dizaines d’avions 737 MAX 9 du constructeur américain.
Lundi, la compagnie United, qui possède la première flotte de 737 MAX 9 au monde (79 appareils), a indiqué avoir découvert des «boulons qui nécessitaient d’être resserrés» lors de vérifications sur les portes condamnées de ses 737 MAX 9, les mêmes que celle arrachée vendredi lors du vol Alaska Airlines.
Lundi toujours, Alaska Airlines a également révélé avoir détecté des «équipements mal fixés» sur certains de ses appareils de ce type, après des inspections préliminaires. Les raisons de l’incident survenu vendredi n’ont pas encore été établies et l’agence américaine de sécurité des transports (NTSB) poursuit ses investigations.
Sa présidente, Jennifer Homendy, a annoncé lundi soir n’avoir pas trouvé de boulons parmi les éléments qui se sont détachés vendredi de l’avion d’Alaska Airlines. De nouvelles recherches permettront de «déterminer si les boulons étaient là», a-t-elle poursuivi. La FAA a annoncé mardi, dans une déclaration transmise à l’AFP, que «tous les Boeing 737-9 avec une porte obstruée (resteraient) au sol tant que (l’agence) n’aura pas établi qu’ils peuvent être de nouveau utilisés».
Source et plus: https://www.lematin.ch/story/incident-dalaska-airlines-le-directeur-general-de-boeing-reconnait-une-erreur-206087486789
Finalement, peut-être que l’avion ne perd pas ses boulons, si on ne les y a pas mis…
-
Une passagère à bord du vol Alaska airlines à dû retenir son fils, lors de l’arrachage de la porte.
Le fils de Faye se trouvait assis dans le siège juste devant le trou. On peut voir sur cette image que le dossier est resté tordu et incliné en arrière par rapport aux autres sièges de la rangée.La mère d’un adolescent a raconté comment elle a retenu son fils, alors que celui-ci, assis près du pan de fuselage arraché, était aspiré vers l’extérieur de l’avion.
Article pour abonné: https://www.lefigaro.fr/international/le-recit-glacant-d-une-passagere-retenant-son-fils-a-bord-du-vol-d-alaska-airlines-20240109
-
Austin powers et son mimi moi.
Source: https://tvl.fr/
-
Alsace : Arrêté à 192 km/h sur une départementale, il justifie sa vitesse par le port d’un bracelet électronique
Le combo gagnant. Intercepté à 192 km/h dans le Bas-Rhin sur la RD 1340 limitée à 110 km/h, un automobiliste au permis probatoire obtenu il y a tout juste un mois, a expliqué sa vitesse… par les horaires stricts que lui impose un bracelet électronique porté à sa cheville, rapportent les Dernières Nouvelles d’Alsace.
Testé positif à la cocaïne et au cannabis, il a également justifié cette prise de stupéfiants afin de pouvoir supporter les variations de la vie conjugale depuis que sa compagne est à nouveau enceinte, ou bien encore le départ à l’étranger de sa mère au chevet de ses grands-parents mourants. Avec déjà sept mentions au casier judiciaire, ce père d’un bébé de 7 mois a finalement écopé d’un an de prison sans mandat de dépôt, la perte de six points, ce qui implique l’annulation de son tout jeune permis de conduire. Il devra aussi payer une amende de 500 euros.
Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir…
-
Heurts avec la police suite à la découverte d’un tunnel secret sous une synagogue à New York
Un groupe de juifs hassidiques a creusé illégalement un tunnel sous une synagogue historique de Brooklyn, aux États-Unis. La situation a néanmoins rapidement dégénéré suite à la découverte du passage souterrain.
Une histoire rocambolesque, digne des plus grands films. Un groupe de jeunes juifs hassidiques a creusé un tunnel se situant sous le siège de la communauté Habad-Loubavitch, entre la synagogue et un bâtiment abritant d’anciens bains pour femmes. Le motif reste flou. Selon des informations rapportées par AP, les instigateurs auraient voulu mettre en œuvre un plan imaginé par l’ancien chef du mouvement Habad, le rabbin Menachem Mendel Scheerson: “agrandir” la synagogue.
DécouverteSelon Motti Seligson, directeur des médias chez Chabad.org, “un groupe d’étudiants extrémistes” a commencé à creuser le tunnel dans le sous-sol d’un immeuble vide qui se situe derrière le siège, créant ainsi un passage serpentant sous une série de bureaux et de salles de conférences qui mène à la synagogue.
Selon le site d’informations locales Crown Heights Info, un voisin aurait entendu des bruits suspects durant la nuit depuis son domicile. À la même période, des ouvriers réalisant des travaux de plomberie dans le voisinage sont soudainement tombés sur le passage en question.
ProtestationSuite à cette découverte, le rabbin Braun a décidé de reboucher le tunnel, rapporte le Parisien. Une initiative qui n’était néanmoins pas du goût des fervents défenseurs du tunnel. À l’arrivée des ouvriers censés mener à bien l’opération, plusieurs personnes se sont interposées. Les manifestants ont entrepris d’arracher le bardage en bois de la synagogue et de rouvrir l’entrée du passage à coups de marteaux. Certains se sont installés à l’intérieur, refusant de sortir. Face à cette scène chaotique, la police a été obligée d’intervenir.
Une bagarre a ensuite éclaté dans le bâtiment aux alentours de 19h00 heure locale. Neuf personnes - âgées de 19 à 22 ans - ont été arrêtées pour de nombreux chefs d’accusation, tels que méfait criminel, mise en danger imprudente d’autrui et obstruction à l’administration, selon la police. Trois autres personnes, inculpées de troubles à l’ordre public, ont reçu une citation à comparaître, rapporte AP.
Source et vidéo: https://www.7sur7.be/monde/heurts-avec-la-police-suite-a-la-decouverte-dun-tunnel-secret-sous-une-synagogue-a-new-york~a52751a5/
Probablement une vieille coutume en provenance de la bande de Gaza
-
Le fabricant de la porte arrachée sur un vol Alaska Airlines a déjà été poursuivi pour “défauts de qualité” en 2023
Des investisseurs de Spirit AeroSystems, le fabricant de la porte soufflé lors d’un vol Alaska Airlines, ont intenté une action en justice contre l’entreprise pour “défauts de qualité généralisés” en mai de l’année dernière.
Attachez vos ceintures, la suite est gratinée:
Plainte d’investisseurs
La qualité des produits de Spirit AeroSystems est depuis longtemps remise en question, surtout après les crashs de deux Boeings 737 Max en octobre 2018 et en mars 2019, des tragédies dans lesquelles tous les passagers ont trouvé la mort.
Des investisseurs ont intenté une action en justice contre Spirit AeroSystems à New York en mai dernier lorsqu’ils ont découvert qu’un employé avait reçu l’ordre de falsifier des documents et de sous-déclarer le nombre de défauts détectés. “Spirit a caché aux investisseurs que la société souffrait de défauts de qualité généralisés et persistants”, peut-on lire dans la plainte.
Quels défauts détectés?
Il est également indiqué que Spirit AeroSystems, qui est l’un des principaux fournisseurs de pièces pour Boeing, a pour tâche très importante de fabriquer les fuselages du Boeing 737, sans préciser que les portes en font également partie.
Les défauts pointés du doigt dans la plainte sont notamment “la présence habituelle de corps étrangers” dans les produits, des fixations manquantes et une peinture écaillée, indique NBC News. Boeing a mis le sous-traitant en probation entre 2018 et 2021 en raison des problèmes persistants.
L’argent avant la qualité
Les défaillances en matière de qualité seraient le résultat d’une culture d’entreprise qui donnait la priorité aux chiffres de production et aux résultats financiers à court terme plutôt qu’à la qualité.
Les plaignants ont reproché à l’entreprise américaine d’avoir provoqué la chute des actions de Spirit AeroSystems en raison des “déclarations fausses et/ou trompeuses et/ou des omissions matérielles” de la société. Par conséquent, cela a causé “des pertes et des dommages significatifs” pour les investisseurs.
Qui est responsable?
Dans l’affaire contre Alaska Airlines, les enquêteurs examineront si le panneau de porte explosé est le résultat du processus de fabrication de Spirit AeroSystems ou de la chaîne d’assemblage de Boeing.
Ce qui de toutes façons n’a apparement pas géné Boeing de continuer à travailler avec une société de mauvaise réputation, mais au meilleurs prix. De toute façon, “c’est pas moi, c’est eux”.
-
@duJambon Tu viens de rationaliser ma peur de l’avion je me sens moins bête du coup.
Si tu as quelque chose sur Airbus, n’hésite pas.
-
@michmich Je pourrai te répondre dans un mois, si je ne meurs pas en route
-
Derrière le succès de l’Apéricube, les machines ultra-secrètes à haute vitesse du fromager Bel
Le fromager Bel conserve jalousement le secret de ses machines Apéricubes, capable de produire à la cadence infernale de 12 cubes à la seconde. Un savoir-faire technique que l’entreprise peaufine depuis les années 1960.
Les cubes sont assortis et rangés dans des boites de 48 pour la plupart.C’est un tourbillon de machines, une succession de rotations qui rappellent le tutu des ballerines, qu’on demande à faire ralentir pour entrevoir ce qu’elles trament. Nom de code : CCC. Photos interdites. Mais au milieu des fracas métalliques on gratte quelques explications sur la «chaîne cinématique continue». La ligne et ses neuf comparses est abritée par les murs de l’usine de Dole (Jura) de Bel, 3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022. Elle débite des Apéricubes à la cadence infernale de 12 cubes à la seconde. Environ un milliard de ces petits carrés fromagers sont ainsi produits sur le site chaque année.
La machine apéricube, un secret bien gardé
Source pour abonné: https://www.usinenouvelle.com/article/derriere-le-succes-de-l-apericube-les-machines-ultra-secretes-a-haute-vitesse-du-fromager-bel.N2206184
Ça reste quand même une hérésie environnementale et écologique…
-
Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon a dit dans On ne se moque pas de ces choses là. :
Ça reste quand même une hérésie environnementale et écologique…
Tu m’étonnes John ! Je suis sûr qu’il y a plus lourd de d’emballage et donc à la fin de déchets que de fromage à manger. Je pense que si ce fromage n’était pas en petits cubes personne n’en mangerait.
-
Ah, bon? il y a du fromage à manger? Je pensais que c’était juste un support pour lire des questions…
-
@Raccoon a dit dans On ne se moque pas de ces choses là. :
Je pense que si ce fromage n’était pas en petits cubes personne n’en mangerait.
Bonne, idée, la prochaine fois que j’ai l’occasion d’en manger (je ne vais tout de même pas acheter ça), je tenterais de faire un plus gros cube ou une boulette avec les mêmes “parfums”, pour tenter d’en connaitre le goût
-
@duJambon Au jambon c’est bon…
-
Maubeuge : Un détenu de la prison ne choisit pas le bon endroit pour cacher son portable et termine à l’hôpital
Un détenu de la prison de Maubeuge a récemment suscité l’étonnement des surveillants pénitentiaires en revenant du parloir fin décembre avec un téléphone portable dissimulé dans son rectum. Les faits remontent au 27 décembre, lorsque le détenu, âgé d’une trentaine d’années, est rentré de sa rencontre avec sa compagne au parloir. Sa démarche particulière et l’odeur d’alcool ont immédiatement alerté le personnel pénitentiaire.
Malgré les demandes de fouille au corps, le détenu a refusé de coopérer, invoquant la dignité humaine. Comme le relate La Voix-du-Nord, face à cette situation, la direction de la prison a obtenu une commission rogatoire du parquet d’Avesnes-sur-Helpe pour emmener le détenu à l’hôpital. Bien que l’obtention des accords pour une prise de sang afin de vérifier son taux d’alcoolémie ait été difficile, la certitude persistait quant à la dissimulation d’un objet.
Les images du scanner à l’hôpital de Maubeuge ont confirmé la présence d’un téléphone portable à l’intérieur du rectum du détenu, éliminant ainsi le besoin d’une intervention chirurgicale. À son retour en prison le soir même, le détenu a été placé dans le quartier disciplinaire et privé de tous ses appareils électroniques.
Selon une source syndicale, il pourrait faire l’objet de sanctions de la commission disciplinaire du centre pénitentiaire, entraînant également un retrait des crédits de réduction de peine en raison de sa tentative d’introduction d’un téléphone en cellule et de son refus d’obtempérer. Le parquet pourrait également décider de prendre des mesures à l’encontre de l’individu.
Malgré ces événements, le représentant du syndicat Force ouvrière, bien que considérant les faits comme peu extraordinaires, souligne l’exceptionnalité de l’obtention des accords hiérarchiques pour lancer la procédure administrative liée à un téléphone portable. Selon lui, cela souligne la réalité persistante de l’introduction de téléphones en cellule, de différentes manières.
-
27 millions de pièces à refaire: l’énorme bourde de la Monnaie de Paris
Fondée en… 864, la Monnaie de Paris est l’une des plus vieilles institutions françaises encore en activité. Elle est notamment chargée de frapper, comme son nom l’indique, la monnaie courante, soit les pièces d’euros nationales en circulation, et vient de commettre l’une des plus grandes bourdes de sa longue histoire.
La Monnaie de Paris a fait frapper en novembre dernier 27 millions de pièces, de 10, 20 et 50 centimes d’euro, dotées d’un nouveau design. Or, dans l’empressement, son PDG Marc Schwartz n’a pas attendu la validation européenne pour lancer l’opération. Selon les informations de La Lettre, il souhaitait en effet que ces nouvelles pièces soient présentées le 7 décembre au ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire. La direction avait même sérieusement accéléré son rendement de production pour coïncider avec la visite ministérielle.
Une prise de risque en pleine conscience? Un oubli? Toujours est-il que Marc Schwartz n’a pas respecté le délai obligatoire de sept jours pour obtenir le feu vert officiel de la Commission européenne. Et, forcément, ce qui devait arriver arriva. Le 1ᵉʳ décembre, la DG ECFIN, instance compétente, a évidemment refusé le nouveau design français en raison de la discrétion trop marquée du symbole européen: ses étoiles. Conséquence inévitable, la Monnaie de Paris a été contrainte de détruire les 27 millions de pièces déjà frappées, de les refondre et de tout recommencer à zéro. Un recyclage du métal, certes, mais qui devrait coûter “entre 700.000 et 1,2 million d’euros”, souligne Capital.
Le PDG s’est malgré tout dédouané de cette erreur monumentale, a évoqué un report indépendant de sa volonté et rejeté la responsabilité sur “l’État français”. Le ministère de l’Économie a de son côté annoncé l’ouverture d’une évaluation pour identifier les causes de cette embarrassante affaire. L’autorité relativise néanmoins la gravité de l’incident en raison de la faible proportion de pièces concernées, à peine 2%, sur le volume total produit chaque année par l’institution régalienne. En outre, le surcoût de la bourde ne devrait pas être à la charge du contribuable. En revanche, il affectera bel et bien les résultats financiers annuels de l’entreprise millénaire.
-
@duJambon a dit dans On ne se moque pas de ces choses là. :
Le PDG s’est malgré tout dédouané de cette erreur monumentale, a évoqué un report indépendant de sa volonté et rejeté la responsabilité sur “l’État français”.
Ben voyons, c’est devenu un sport national de ne plus assumer ses erreurs…
C’est pas moi c’est lui m’dame…
On est dans un jardin d’enfants à 1 millions d’euros quand même… -
“Bienvenue au monastère”, la nouvelle émission de C8 qui pose question.
Quand la télé-réalité s’invite au couvent. C’est le principe de la nouvelle émission “Bienvenue au monastère”, diffusée dès ce vendredi sur C8. Une émission dont le cadre et certains intervenants suscitent des interrogations.
Ce vendredi 12 janvier, C8 lance une toute nouvelle téléréalité, baptisée «Bienvenue au monastère». Une reprise du programme de télévision néerlandais “In Search of God”. Le principe : l’émission, centrée sur la spiritualité, réunit 6 personnalités au couvent catholique de Corbara, en Corse.
On y retrouve la comédienne Fabienne Carat, l’ancienne actrice de X Clara Morgane, l’animatrice télé Delphine Wespiser, le champion de jeux Paul El Kharrat, le candidat de télé-réalité Simon Castaldi et le danseur Jean-Marc Généreux. Durant une semaine, ces 6 « stars » sont plongées dans la peau d’un moine, pour une retraite sans téléphone portable et dans le silence.
Une émission qui semble vouloir afficher une image idyllique du christianisme. Mais qui occulte, comme le soulèvent nos confrères de Libération dans une enquête publiée ce jeudi 11 janvier, le «lourd passé de dérives sectaires et de violences sexuelles des communautés mises en avant».
Les participants sont en effet encadrés par deux guides spirituels, soeur Catherine Thiercelin et frère Baudouin Ardillier. Ce dernier est membre de la congrégation Saint-Jean, pointée du doigt par l’association Sentinelle, qui regroupe des victimes d’abus spirituels et sexuels. Soeur Catherine Thiercelin est de son côté membre de la communauté des Béatitudes, secouée depuis ces dernières années par des scandales d’abus sexuels.
Le lieu du tournage, le couvent Corbara, rattaché à Saint-Jean, pose, lui aussi, question. Selon les informations de Libération, il hébergerait un religieux condamné en 2023 à de multiples interdictions, par le tribunal ecclésiastique de Paris, pour des agressions sexuelles.
Des critiques balayées par la productrice Chantal Barry, fondatrice du groupe chrétien Zewatchers et réputée proche de Vincent Bolloré. Dans les colonnes du quotidien français, elle assure que l’émission n’a pas pour but de mettre en avant une institution «mais une proposition spirituelle». Baudouin Ardillier se défend également, en évoquant la publication, en juin dernier d’un rapport interne de Saint-Jean qui dénombrait une quarantaine de prédateurs sexuels dans ses rangs. Le religieux se dit même fier de ce que sa communauté « a engagé sur cette question ».
Toujours est-il que la diffusion de l’émission, à une heure de grande écoute, passe mal auprès des victimes et de leurs proches. Plusieurs font part, à Libération, du choc ressenti et de leurs dégoûts. La présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France y dénonce notamment « une douleur inutile infligée aux victimes ».
En cas de deuxième saison, la productrice Chantal Barry envisagerait déjà un autre lieu de tournage.