Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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EDF inaugure le deuxième parc éolien en mer français à Fécamp
L’énergéticien EDF Renouvelables met en service complet, ce mercredi 15 mai, le parc éolien en mer de 500 mégawatts de Fécamp (Seine-Maritime). Le parc de 71 éoliennes devient ainsi le deuxième parc commercial français inauguré. Il devrait être suivi dans les prochaines semaines par celui de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).
Les 71 éoliennes du parc ont été fournies par l’usine Siemens Gamesa Renewable Energy (SGRE) du Havre (Seine-Maritime). L’usine normande fabriquera à horizon 2026 les éoliennes des parcs de Courseulles-sur-Mer (Calvados), Yeu – Noirmoutier (Vendée) et Dieppe – Le Tréport (Seine-Maritime).Un deuxième parc éolien en mer pour la France. L’énergéticien EDF Renouvelables inaugure mercredi 15 mai, en présence du président de la République Emmanuel Macron, le parc éolien en mer de Fécamp (Seine-Maritime). D’une capacité installée d’environ 500 mégawatts (MW), le projet de 71 éoliennes fonctionnera pendant 25 ans. Situé entre 13 et 22 kilomètres des côtes, le parc de 60 km² produirait l’équivalent de 60 % de la consommation en électricité de la Seine-Maritime – soit les besoins d’environ 750 000 personnes.
13 ans et 2 milliards d’euros plus tard
Côté budget, le parc éolien offshore de Fécamp représente un investissement global de 2 milliards d’euros, soit autant que son prédécesseur, inauguré par EDF en novembre 2022 à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Pour le financement du parc fécampois, l’énergéticien français s’est associé au promoteur allemand Skyborn Renewables et à EIH, la coentreprise canadienne de l’opérateur de pipelines Enbridge et du fonds de pension CPP Investments.
Côté calendrier, le projet a mis 13 ans à sortir de l’eau depuis le lancement de l’appel d’offres en 2011 – soit 2 ans de plus que son prédécesseur de Saint-Nazaire. Dans le détail, la construction du parc aura duré près de 4 ans, après 9 ans de débat public et de procédures. La dernière éolienne du parc avait été posée sur sa fondation fin mars.
1 600 emplois estimés pour les éoliennes et les fondations
Le développeur revendique 1 000 emplois locaux pour la fabrication des pâles, nacelles et génératrices, auxquels s’ajouteraient 600 emplois créés pour la construction des fondations. Les opérations de production, de supervision et de maintenance mobiliseront une centaine d’emplois à Fécamp, estiment les porteurs du projet.
Aux manettes, le germano-espagnol Siemens Gamesa s’est chargé de fabriquer les éoliennes de 7 MW chacune, construites dans son usine du Havre (Seine-Maritime). Les grands mâts reposent sur 71 fondations gravitaires – des socles de béton de 5 000 tonnes chacun – construits dans l’enceinte du port du Havre par le français Bouygues Construction, l’italien Saipem et le néerlandais Boskalis. Les Chantiers de l’Atlantique, avec GE Grid Solutions et SDI, ont fourni, eux, la sous-station électrique en mer.
Bientôt 3 GW pour l’éolien en mer français
Fécamp héberge désormais le deuxième parc éolien en mer commercial inauguré en France. Le premier, d’une puissance de 480 MW pour 80 éoliennes, a été baptisé par EDF en novembre 2022 au large de Saint-Nazaire. Prochain sur la liste, le parc éolien en mer de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) doit être inauguré avant l’été. Porté par l’espagnol Iberdrola, sa dernière éolienne a été posée sur sa fondation jacket mi-décembre 2023. Sur les 62 éoliennes installées, 48 produisent de l’électricité injectée sur le réseau. Les 14 restantes attendent encore d’être raccordées au réseau RTE.
Trois autres chantiers sont également en cours, à Dieppe – Le Tréport (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Yeu – Noirmoutier (Vendée). Ces trois projets devraient être inaugurés d’ici à 2026, portant la puissance totale du parc éolien en mer français à 3 gigawatts (GW). Pour mémoire, la France vise pour cette filière une capacité de production d’électricité de 18 GW d’ici à 2035. Le calendrier est donc serré, alors qu’aucune nouvelle mise en service ne devrait avoir lieu entre 2026 et 2031, à l’exception d’un parc à Dunkerque en 2028.
Un appel d’offres sur l’éolien flottant
Emmanuel Macron doit annoncer ce jour le lauréat du nouvel appel d’offres sur l’éolien en mer. Ce cinquième opus, « AO5 », porte sur un parc éolien de 250 MW au large de Belle-Île-en-Mer (Morbihan), qui devrait également être le premier parc éolien flottant commercial au monde. Prix envisagé par l’État : en dessous de 100 euros par mégawattheure (MWh). Bien loin des 150 à 200 euros / MWh des premiers appels d’offres français. «C’est une très bonne nouvelle pour les Français et les entreprises qui pourront bénéficier de prix compétitifs de l’électricité», se réjouit une source de l’Élysée.
La filière française de l’éolien s’inquiète, elle, de voir fondre son poids dans la chaîne de valeur des futurs parcs éoliens hexagonaux. L’appel d’offres précédent, l’AO4, remporté par EDF Renouvelables en mars 2023 pour un parc de 1 000 MW dans la Manche, avait déjà fait grincer les dents d’une partie de la filière. Prix affiché alors : 45 euros le MWh, autant que pour le parc de Dunkerque… Et trois fois moins que les 135 euros / MWh du parc de Fécamp.
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Pourquoi on gâche du pognon, des matériaux, on fait chier la faune pour des éolienne alors qu’on produit déjà tellement qu’on est obligé d’arrêter des centrales
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@Ashura L’électricité, c’est comme tout, ça se vend et ça rapporte beaucoup, tu as déjà oublié que la pénurie menaçait l’an passé ?
Quant à l’arrêt des centrales, c’est pour l’entretien, rarement pour surproduction.
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Démarrer l’EPR de Flamanville sans nouveau retard, un triple enjeu pour EDF
EDF a achevé le 15 mai le chargement du combustible de l’EPR de Flamanville, qui doit entamer sa première divergence d’ici à mi-juillet. Une étape clé dans la reconquête de la confiance dans la filière nucléaire française, en France comme à l’international.
Etape clé du démarrage de l’EPR de Flamanville, le chargement du combustible s’est déroulé du 8 14h au 15 mai 12 h.Enfin ! Avec douze ans de retard et quatre fois le prix initial, soit 13,2 milliards d’euros, EDF est arrivée à bout de la construction de l’EPR de Flamanville (Manche), baptisé Flam 3 en interne. Le 7 mai, après plus de 600 contrôles, l’Autorité de sûreté nucléaire a autorisé sa mise en service. Cette autorisation permet de charger le combustible dans la cuve du réacteur, de procéder aux essais de démarrage, avant l’exploitation du réacteur. Elle n’est pas suffisante. Deux autres autorisations de l’ASN seront nécessaires lorsque le réacteur atteindra 25 % de puissance, puis à 80%, pour que l’EPR fonctionne, comme le prévoit EDF, à l’hiver 2024-2025.
La mise en service commerciale n’interviendrait, elle, qu’en 2027. Le réacteur doit être arrêté en 2026 pour une visite de contrôle et le changement du couvercle de la cuve, qui présente des anomalies de fabrication. D’ici là, des étapes majeures doivent être franchies. Après la fin du chargement du combustible mi-mai doivent suivre la première divergence du réacteur, prévue pour la première quinzaine de juillet, et le raccordement au réseau prévu cet été.
La divergence, c’est la fission contrôlée du combustible nucléaire.
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ITER, nouveau retard
Mardi, les responsables du réacteur à fusion expérimental ITER ont annoncé qu’une combinaison de retards et de modifications des priorités signifiait que son matériel, le premier du genre, ne recevrait pas de plasma avant 2036, la fusion deutérium-tritium à pleine énergie étant repoussée. à 2039. Cette dernière représente un retard de quatre ans par rapport à la feuille de route précédente. Même si le premier constitue également un retard, il est dû en partie à des priorités changeantes.
COVID et retards de construction
TER est une tentative de construire un réacteur à fusion capable d’alimenter des plasmas lui permettant de fonctionner bien au-delà du seuil de rentabilité, où l’énergie libérée par les réactions de fusion dépasse largement l’énergie nécessaire pour créer les conditions permettant ces réactions. Il est censé franchir cette étape en mettant à l’échelle une conception bien comprise appelée tokamak.
Mais le problème a été entaché de retards et de dépassements de coûts presque dès le début. Au début, bon nombre d’entre eux résultaient de changements de conception rendus nécessaires par une meilleure compréhension des plasmas maintenus à des pressions et des températures extrêmes grâce à de meilleures capacités de modélisation et à une meilleure compréhension du comportement des plasmas dans des réactions plus petites.
Les derniers retards sont dus à des raisons plus prosaïques. L’un d’eux est le fruit de la nature internationale de la collaboration, qui voit des composants individuels construits par différentes organisations partenaires avant assemblage sur le site du réacteur en France. Sans surprise, la pandémie a gravement perturbé la production d’un grand nombre de ces composants, et la structure du projet signifiait que d’autres fournisseurs ne pouvaient pas être utilisés (en supposant que d’autres fournisseurs de matériel unique existaient en premier lieu).
Le deuxième problème concerne la localisation du réacteur en France. L’autorité de sûreté nucléaire du pays s’est inquiétée de l’assemblage de certains composants et a interrompu la construction du réacteur.
Haute énergie dès le départ
Lors de la réévaluation du calendrier que nécessiteraient ces retards, l’organisation qui gère ITER a réévalué certaines de ses priorités. Le calendrier précédent aurait donné la priorité à l’introduction du plasma dans la machine, en voyant des plasmas d’hydrogène à relativement faible énergie introduits dans la machine avant que tout le matériel final ne soit terminé. Cela nécessiterait un arrêt prolongé après les premières expériences avant que le réacteur puisse être utilisé à des énergies progressivement plus élevées, en utilisant des plasmas de deutérium et de deutérium/tritium plus puissants.
Dans le calendrier précédent, les tests de plasmas à faible énergie et à hydrogène uniquement auraient commencé en 2025, une date cible que les retards ont rendue complètement irréaliste. Au lieu de cela, elles auront lieu désormais en 2034. Cependant, plutôt que d’être une série de brèves démonstrations, ces expériences se poursuivront pendant plus de deux ans et atteindront des énergies beaucoup plus élevées. Ainsi, même si l’arrivée du plasma dans la machine sera retardée de près d’une décennie, les aimants du système n’atteindront leur puissance que trois ans plus tard que prévu dans le plan précédent.
Les opérations à pleine puissance utilisant un mélange de combustible deutérium/tritium seront retardées de quatre ans. Mais même si ce nouveau calendrier est respecté, ce ne sera pas avant 2039.
Nous envisageons donc un délai de 15 ans, même s’il n’y a plus de retard. Mais le risque de retards a probablement augmenté, car l’annonce indique qu’ITER passera à un matériau différent (du béryllium au tungstène) pour la construction de la paroi interne faisant face au plasma. Cela sera d’autant plus pertinent que de nombreux autres projets, notamment des startups commerciales de fusion, prévoient d’utiliser le tungstène. Mais cela pourrait encore ajouter une nouvelle série de retards techniques et de fabrication.
Le risque pour ITER, cependant, est que tous ces retards conduisent certains des pays qui soutiennent le projet à se retirer. Ou, si certaines des startups commerciales de fusion qui se sont lancées le voulaient, cela créerait le risque que la fusion soit déjà là au moment où ITER sera prêt à fonctionner.
Source: https://arstechnica.com/science/2024/07/iters-timeline-for-fusion-stretched-out-even-further/
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@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
La mise en service commerciale n’interviendrait, elle, qu’en 2027
Et bien c’est long pour une mise en route et qu’on en profite
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EDF retarde la première divergence de l’EPR de Flamanville après de nouveaux aléas techniques
Annoncée comme imminente par le PDG d’EDF Luc Rémont début juillet, la première divergence de l’EPR de Flamanville prend du retard. Le dossier pour l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n’est pas encore complet. Mais le planning de raccordement au réseau d’ici à la fin de l’été devrait être respecté, assure l’entreprise.
La divergence, «c’est lorsque le réacteur prend vie», expliquait, il y a quelques semaines, Alain Morvan, le responsable du projet de démarrage de l’EPR de Flamanville (Manche). Mais cet accouchement prend un peu plus de temps que prévu. Luc Rémont, le patron d’EDF, avait en effet laissé entendre début juillet que c’était une question de jours. Comme l’annonçait dans la foulée L’Usine Nouvelle, il aurait fallu parler en semaines. Selon une source citée par le journal Les Echos mercredi 28 août, il y a eu en plus de nouveaux «aléas techniques».
Des contrôles rigoureux avant le démarrageUne source proche du dossier le confirme à L’Usine Nouvelle : «Les essais et contrôles se sont enchaînés. Ils nous ont conduits à réaliser quelques opérations de maintenance pour fiabiliser certains matériels, comme des capteurs, et à refaire quelques essais. Pour réaliser ces interventions, il a été nécessaire de placer le réacteur et les circuits dans les configurations adaptées en termes de température et de pression. Cela prend du temps et nécessite d’appliquer des procédures strictes.»
Ces opérations de contrôle sont capitales. Il s’agit en effet de vérifier le comportement des systèmes de contrôle-commande, d’abord à froid, avec une eau à 20°C, puis à chaud sous pression, avec une eau à 303°C et 155 bars de pression. Tous ces tests ont repoussé de quelques jours cette première divergence, qui est l’étape de démarrage de la réaction en chaîne. Elle s’opère en diminuant la concentration en bore (un absorbeur de neutrons) de l’eau du circuit primaire et en extrayant une à une les 89 grappes de commande qui bloquent les neutrons issus de la fission des noyaux d’uranium au milieu des assemblages de combustibles placés au cœur de la cuve du réacteur.
Ce sont elles qui servent à piloter le réacteur et à moduler sa puissance. Et c’est justement lors des derniers essais à chaud que sont réalisés les tests sur les grappes de commande, notamment une opération de refroidissement brutal du cœur – réalisée en laissant tomber les 89 éléments d’un seul coup.
EDF confiant malgré les imprévus techniques
Mais EDF reste confiant et a toujours comme horizon la fin de l’été pour lancer cette divergence. L’automne ne débute que fin septembre, cela laisse un peu de temps. «Le dossier de demande d’accord de divergence sera déposé à l’ASN lorsque nous aurons terminé tous les préalables. C’est en bonne voie», rassure-t-on chez EDF.
Après la divergence, l’énergéticien a programmé un premier point d’arrêt du réacteur à 10% de puissance, puis un second à 25%, obligatoire pour obtenir l’autorisation de l’ASN pour le raccordement de la centrale au réseau. Un autre point d’arrêt technique du réacteur est prévu à 60%, et une nouvelle autorisation de l’ASN à 80% avant d’atteindre 100%. Avec, durant tout le processus, des milliers de tests et de suivis de paramètres. Et toujours un lot d’imprévus.
EDF, en tout cas, veut retenir les leçons de ce prototype et revoit aujourd’hui de fond en comble ses processus industriels pour réduire à moins de six ans le délai de construction d’une centrale dans le futur. Un défi majeur.
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EPR de Flamanville : EDF a demandé l’autorisation de procéder à sa première fission nucléaire
L’énergéticien table donc sur une production des premiers électrons avant la fin de l’été et au plus tard le 21 septembre, soit 12 ans après le calendrier prévu initialement.
La longue attente touche à sa fin. EDF a déposé, vendredi 30 août, sa demande d’autorisation pour procéder à la première “divergence”, c’est-à-dire la première fission nucléaire, au sein du réacteur EPR de Flamanville (Manche), a indiqué à l’AFP l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
En ce qui concerne le raccordement, ou “couplage”, au réseau électrique de ce nouveau réacteur à eau pressurisée, le quatrième de ce type installé dans le monde, “il n’y a pas d’évolution de planning”, a précisé de son côté EDF.
L’énergéticien table donc toujours sur une livraison des premiers électrons avant la fin de l’été, et au plus tard le 21 septembre, soit douze ans après le calendrier prévu initialement. Le réacteur aura alors atteint le palier de 25% de puissance. La production électrique à pleine puissance est attendue d’ici à la fin de l’année.
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Nucléaire : l’EPR de Flamanville est entré en production ce lundi soir
EDF a reçu le feu vert de l’ASN à 17 heures pour lancer «la première fission nucléaire» en début de soirée. Le réacteur devrait être couplé au réseau d’ici à la fin de l’automne.
Source et beaucoup plus: https://www.lefigaro.fr/economie/nucleaire-l-epr-de-flamanville-entre-en-production-20240902
Et dans l’usine nouvelle:
EDF a annoncé, lundi 2 septembre, avoir reçu l’autorisation de l’Autorité de sureté du nucléaire de lancer la première réaction en chaîne au cœur de l’EPR de Flamanville. La connexion au réseau prévue à la fin de l’été est, elle, repoussée à la fin de l’automne.
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Le réacteur nucléaire expérimental Iter coûtera 5 milliards d’euros de plus et sera en retard
Une nouvelle feuille de route et un calendrier modifié. Les annonces faites cet été par Pietro Barabaschi, le directeur général du projet de réacteur international de fusion nucléaire (Iter), ne sont pas sans conséquence.
Le budget global du projet devrait connaître, selon les estimations effectuées, un surcoût de 5 milliards d’euros. Jusque-là, au gré des réévaluations financières successives, il avoisinait 20 milliards d’euros. Dans l’échéancier initial, le premier plasma nécessaire à la fusion était programmé pour 2025 à titre de test rapide et à basse énergie (100 kiloampères). Il devait comprendre de l’hydrogène, dans l’attente de la mise à disposition de tous les composants de la machine (dont le divertor), et le fonctionnement à pleine puissance en vue pour 2033 (15 méga-ampères).
Une échéance apparue intenable dès octobre 2020, en raison des conséquences de la pandémie de Covid sur la logistique et des réparations nécessaires sur des composants clés déjà livrés. La fusion est désormais espérée pour 2039. Une modification qui offrira «une voie plus robuste pour atteindre les objectifs de performance d’Iter» et réduire un certain nombre de risques, assure Pietro Barabaschi.
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La France veut bâtir la plus grande centrale nucléaire du monde et ça énerve
Deux puissants réacteurs EPR devraient s’ajouter aux six réacteurs existants à Gravelines d’ici 2038EDF a de grands projets pour Gravelines, dans le nord de la France. Elle veut y bâtir la plus grande centrale nucléaire du monde. Un débat public est organisé, mais les riverains n’ont pas leur mot à dire.
Du vent et de la pluie, des dunes de sable scarifiées et six réacteurs nucléaires: Gravelines, sur la rive française de la Manche, n’est vraiment pas une attraction touristique. La ville côtière, fortifiée depuis le Moyen Age, se trouve entre deux voisins plus connus: à l’est Dunkerque, point névralgique de la Seconde Guerre mondiale, à l’ouest Calais, port de ferry et point de chute des migrants à destination finale de l’Angleterre.
Mais voilà que Gravelines reçoit «un beau projet». C’est ce qu’affirme Antoine Ménager, planificateur en chef d’Electricité de France (EDF), en cette soirée d’information naturellement pluvieuse dans la salle rénovée de la forteresse locale, aménagée par l’ingénieur militaire Vauban au 17ème siècle.
Le projet consiste en deux nouveaux réacteurs à eau pressurisée (EPR) qui devraient être construits entre 2026 et 2038 à côté de la zone portuaire. Leur puissance de 1600 mégawatts chacun, ajoutée aux 900 mégawatts de chacun des réacteurs existants, créerait une installation nucléaire d’une puissance totale de 8600 mégawatts. «La plus grande du monde», se réjouit Antoine Ménager devant 300 auditeurs, et il ne cache pas sa fierté à ce sujet.
Source et plus: https://www.watson.ch/fr/international/france/945437807-voici-la-plus-grande-centrale-nucleaire-du-monde
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@duJambon qu’on arrête de nous faire chier et au passage de nous enculer
On est le pays le moins polluant au monde, l’électricité la moins chère mais malgré ça la facture continue d’augmenter et on veut nous imposer des production à la con
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à Ashura le dernière édition par
@Ashura on est parmi les pays qui rejettent le moins de CO2 mais question pollution on est loin d’être un modèle, comme tous les pays dits développés on produit bien trop de déchets.
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EDF peut-il vraiment construire les EPR2 en moins de six ans ?
Délire, folie et mensonges
Le PDG d’EDF, Luc Rémont, veut construire les EPR2 en moins de six ans. Un impératif pour contenir le coût du nouveau nucléaire, qui oblige l’opérateur à revoir encore sa copie.
EDF est au pied du mur. L’électricien national doit donner à l’Etat, d’ici à la fin de l’année, un nouveau chiffrage du coût de la construction des six EPR2, qu’il veut construire par paire à Penly, Gravelines et Bugey, pour définir un mode de financement et arriver à une décision finale d’investissement début 2026. Après un premier chiffrage en 2021 de 52 milliards d’euros, on parle maintenant de 70 milliards… hors coût financiers. Or le coût d’immobilisation du capital peut facilement doubler la facture. Pour la contenir, il faut réduire les durées de construction.
«La vitesse de construction des EPR est une question fondamentale», a rappelé le PDG d’EDF lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Cet été, il a annoncé avoir fixé à ses équipes «l’objectif très ambitieux de démontrer que nous allons les construire en 70 mois entre le premier béton et la mise en service industrielle. Cela ne sera pas le cas sur le premier, qui sera le premier de sa série, Mais l’objectif est d’atteindre 70 mois le plus vite possible», soit à partir de la paire de Bugey, voir celle de Gravelines. Les équipes d’EDF ont jusqu’à la fin de l’année pour trouver des solutions. La marche est très haute.
Un gain de trois ans pour construire les EPR
70 mois, c’est moins de six ans – contre 105 mois (près de 9 ans) prévus pour le premier EPR2 de Penly. L’objectif pour le sixième EPR2, construit à Bugey, était de 90 mois. Ce n’est donc plus 15 mois qu’il faut gagner entre le 1er et le 6e, en bénéficiant du retour d’expérience et d’optimisation d’un chantier à l’autre, mais 35 mois… soit trois ans ! C’est énorme, d’autant que rien ne garantit déjà que les durées cibles de construction des EPR2 seront tenues.
Pour mémoire, la construction de l’EPR de Flamanville (Manche), dont la mise en service industrielle est maintenant prévue pour 2025, aura pris 18 ans. «Au niveau mondial, la durée moyenne de construction se situe toujours autour de 10 ans», rappelle l’analyse du nucléaire Mycle Schneider, très dubitatif sur les objectifs d’EDF, même si les Chinois annoncent construire leurs nouveaux réacteurs en moins de six ans. «Vu ses errements du passé et du présent, l’entreprise EDF a perdu toute crédibilité quant à sa capacité de prédire la durée de construction d’un réacteur nucléaire», objecte-t-il.
EDF pourra déjà s’appuyer sur les enseignements du chantier de l’EPR de Flamanville, dont les causes du retard ont été pointées dans le rapport Folz de 2019 commandé par le précédent PDG d’EDF, Jean-Bernard Levy.
Une nouvelle organisation interne
Pour tenir coûts, qualité et délais, EDF a déjà décidé de construire les EPR2 en série, et par paire. Le constructeur opérateur a aussi décidé de simplifier le design de l’EPR dans son modèle EPR2, en standardisant tout ce qui pouvait l’être en matière de génie civil et d’équipement jusqu’à la préfabrication d’éléments ou de bâtiments entiers, comme la piscine combustible du bâtiment réacteur.
EDF a aussi travaillé avec ses fournisseurs dans le cadre du plan Excell sur la qualité. Et ses deux filiales, Framatome et Arabelle Solutions, vont investir pour adapter leurs outils industriels à une production en série des générateurs de vapeur et des groupes turbocompresseurs des EPR2.
En interne, EDF a créé en 2022 un poste de client interne, confié au haut fonctionnaire de l’énergie Nicolas Machtou, qui avait cruellement manqué pour Flamanville 3. Et le 1er avril 2024, l’entreprise s’est aussi doté d’une nouvelle organisation des activités nucléaires avec une direction stratégie, technologies, innovation et développement pilotée par Xavier Ursat qui assure la maîtrise d’œuvre du nouveau nucléaire, une direction projets et construction assurant la maîtrise d’ouvrage des EPR2 menée par Thierry Le Mouroux, et une direction ingénierie et supply chain, avec à sa tête Alain Tranzer, ancien de PSA qui avait piloté le plan Excell d’Edf de reconquête de la confiance dans le nucléaire.
Une revue de projet externe
De son côté, le gouvernement a créé en novembre 2022 une direction interministérielle au nouveau nucléaire (DINN) pilotée par Joël Barre, ex délégué général à l’Armement, qui doit faire la supervision de la maîtrise d’ouvrage sur toute sa partie publique. «Notre mission est de faire en sorte que le programme ERP2 se fasse dans les meilleures conditions possibles», résume Joël Barre, rassurant sur l’objectif de 70 mois. «Durant le plan Messmer, le délai de réalisation était de l’ordre de sept ans. Et la dégressivité qui est visée par EDF, en annonçant l’objectif de 70 mois, correspond aux ordres de grandeur que l’on peut rencontrer dans les programmes industriels de série, de l’armement ou du spatial.»
S’inspirant des grands programmes d’armement et du spatial, la DINN et EDF ont aussi mis en place une revue de maturité générale du projet, confiée à une équipe d’une quinzaine d’experts, dont un tiers d’experts nucléaires d’EDF, un tiers d’experts de l’Etat, de la DINN et de la DGA et un tiers d’experts industriels. Ils ont travaillé de mars 2023 à juillet 2024. Leur premier rapport de novembre 2023 avait notamment conclu à une maturité insuffisante du basic design pour passer à la phase de conception détaillée, soit les plans définitifs de construction. «Le comité d’expert avait formulé 89 recommandations, qui ont toute été acceptées par Luc Rémont, notamment celle de la mise en place d’un comité de suivi», précise Nicolas Machtou, le directeur de programme nouveau nucléaire France.
En juillet 2024, le second rapport Guillou donnait le go pour lancer les plans de détail, qui devront être finalisés à 75% lors du premier béton du premier EPR2 de Penly, prévu en 2028, soit dans à peine quatre ans. Les experts extérieurs demandent de sécuriser la régulation, le lancement d’un nouveau programme nucléaire en France devant faire l’objet d’une loi qui n’a toujours pas été votée. Ils demandent aussi de sécuriser le mode de financement, alors qu’EDF aura déjà dépensé 3 milliards d’euros sur le projet à fin 2024 et doit encore en dépenser 2 milliards en 2025 et 3 milliards en 2026.
Une task force “70 mois”
Mais pour relever le nouveau défi des 70 mois, «on a créé une task force, il y a quelques mois, pour aller chercher de bonnes idées dans d’autres industries ainsi qu’à l’étranger et pour chercher des innovations», explique Nicolas Machtou. Les équipes supply chain d’EDF se sont notamment déjà rendues en Chine, où leur réacteur Hualong est construit en 68 mois.» Un modèle dont EDF veut s’inspirer pour optimiser l’organisation du génie civil, les plannings, le transport, l’organisation des chantiers.
Ce sont les équipes de Gabriel Oblin, le directeur du programme EPR2 depuis 2014, qui travaillent sur ces bonnes pratiques qu’il faudra partager avec Eiffage, qui a remporté le contrat du génie civil de Penly de 4 milliards d’euros. Pour atteindre l’objectif de 70 mois, il ne faudra plus, comme avant, attendre la fin du génie civil, qui dure 3 à 4 ans, pour lancer le montage électrotechnique, mais commencer celui-ci 18 mois seulement après le début des travaux, explique un cadre d’EDF.
Si l’ambitieux objectif se veut aussi mobilisateur, sa faisabilité reste malgré tout incertaine. «On dira d’ici la fin de l’année comment nous atteindrons cet objectif», assure le directeur du programme nouveau nucléaire France. Echouer ou repousser n’est de toute façon pas une option. Le directeur de la DINN attend le nouveau chiffrage d’EDF en novembre pour pouvoir l’auditer. «Nous travaillons à converger sur un devis, un calendrier et un modèle de financement d’ici la fin de l’année, explique Joël Barre», explique Joël Barre. Ce dernier rappelle que «in fine, du temps de construction dépend le coût de l’électricité produite par les réacteurs». C’est donc aussi le maintien d’industries électro-intensives sur le territoire et l’attractivité du site France qui sont en jeu.
Quand au prix final de la chose, on connait la musique.
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Je me demande si, là aussi, ils se laissent ralentir par les aligneurs de flux des eaux quantiques et autres ailes de papillons.
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