Un parent poursuit Facebook au motif de ce que l'utilisation excessive de la plateforme a contribué aux problèmes de santé mentale de sa fille
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Et ravive le débat sur la nécessité d’interdire les RS
Le parent d’une jeune fille de treize ans poursuit Facebook et sa société mère, Meta. Motif : la société n’a pas pris les précautions d’usage pour éviter que les utilisateurs ne subissent des préjudices du fait d’une utilisation excessive de la plateforme de médias sociaux. La plainte qui n’est pas la première dans le genre ravive le débat sur la nécessité d’interdire les réseaux sociaux aux plus jeunes.
La fille de Cecilia Tesch, qui est mineure et appelée R.P. dans la plainte, est décrite comme une grande utilisatrice de Facebook. L’action en justice, déposée auprès du tribunal fédéral de Denver, dans le Colorado, indique que la fille de Cecilia Tesch a commencé à utiliser Facebook à l’âge de sept ans et s’est rapidement engagée dans une utilisation problématique et addictive de la plateforme. La plainte allègue que l’intérêt de R.P. pour d’autres activités a diminué et que son sommeil a souffert à cause des notifications constantes de l’application de médias sociaux.
La plainte de Tesch allègue que le contenu montré à R.P. sur Facebook et les recommandations faites par l’application ont conduit à ce qu’elle développe des problèmes tels que “la dysmorphie corporelle, les troubles de l’alimentation, l’automutilation, l’anxiété sévère, la dépression, et une diminution de la motivation à faire le travail scolaire ou à socialiser avec sa famille et ses pairs”.
Meta a « conçu Facebook pour permettre aux enfants et aux adolescents d’utiliser, de devenir dépendants et d’abuser de leur produit sans le consentement des parents des utilisateurs », affirme la plainte, ajoutant que les plaignants estiment que les mesures de vérification de l’âge de Facebook sont faibles. L’action en justice accuse également la société d’exploiter sciemment des utilisateurs vulnérables pour réaliser des profits. La plainte fait suite à la parution des résultats de certaines études selon lesquelles les réseaux sociaux sont une cause majeure de la santé mentale des adolescents.
Que ressort-il de l’étude du psychologue social Jonathan Haidt ?
Jonathan Haidt et Greg Lukianoff ont étendu leurs recherches et ont publié un livre portant le même titre en 2018. Jonathan Haidt a également travaillé avec Jean Twenge, professeur de psychologie à l’université d’État de San Diego, et auteur de iGen pour regrouper les recherches universitaires sur la santé mentale des adolescents et sa relation avec l’utilisation des médias sociaux dans deux grandes revues collaboratives, réalisées dans des Google Docs ouverts à d’autres chercheurs. Ce sont ces deux études collaboratives qui constituent la base de son témoignage.
Cette étude a examiné les tendances nationales de la prévalence sur 12 mois des épisodes dépressifs majeurs (EDM) chez les adolescents et les jeunes adultes en général et dans différents groupes sociodémographiques, ainsi que les tendances du traitement de la dépression entre 2005 et 2014.
Les données ont été tirées des enquêtes nationales sur la consommation de drogues et la santé de 2005 à 2014, qui sont des enquêtes transversales annuelles menées auprès de la population générale des États-Unis. Les participants comprenaient 172 495 adolescents âgés de 12 à 17 ans et 178 755 adultes âgés de 18 à 25 ans. Les tendances temporelles de la prévalence à 12 mois de l’utilisation des services de traitement.Les résultats de cette étude montrent que la prévalence des MDE sur 12 mois est passée de 8,7 % en 2005 à 11,3 % en 2014 chez les adolescents et de 8,8 % à 9,6 % chez les jeunes adultes (P < 0,001 dans les deux cas). L’augmentation était plus importante et statistiquement significative uniquement dans la tranche d’âge de 12 à 20 ans. Les tendances sont restées significatives après ajustement pour les troubles liés à la consommation de substances et les facteurs sociodémographiques. Dans l’ensemble, les contacts avec les services de santé mentale n’ont pas changé au fil du temps ; toutefois, le recours aux prestataires spécialisés en santé mentale a augmenté chez les adolescents et les jeunes adultes, et la consommation de médicaments sur ordonnance et les hospitalisations ont augmenté chez les adolescents.
Les chercheurs sont arrivés à la conclusion selon laquelle, la prévalence de la dépression chez les adolescents et les jeunes adultes a augmenté au cours des dernières années. Dans un contexte où les traitements de santé mentale ont peu évolué, les tendances de la prévalence se traduisent par un nombre croissant de jeunes souffrant de dépression non traitée. Les résultats appellent à des efforts renouvelés pour étendre la capacité des services afin de répondre au mieux aux besoins en soins de santé mentale de ce groupe d’âge.
Deux études publiées en janvier 2019 suggèrent qu’il y a peu ou pas d’association entre l’utilisation des médias sociaux et les résultats néfastes pour la santé mentale : Orben & Przybylski (2019) et Heffer, Good, et al. (2019). Une troisième étude publiée en janvier a suggéré qu’il existe un lien plus substantiel : Kelly, Zilanawala, Booker, & Sacker (2019). Ces trois études, toutes publiées dans des revues réputées le même mois, attiraient l’attention des journalistes, laissant de nombreux parents et décideurs confus quant à ce qu’ils devaient croire.
« Nous (Haidt & Twenge) avons donc pensé qu’il serait utile de rassembler en un seul endroit les résumés des études auxquelles il est souvent fait référence dans ces débats. »
Les études ont été divisées en trois catégories en fonction de la méthode qu’elles utilisent :
- les études corrélationnelles transversales ;
- les études longitudinales ou à décalage temporel ;
- les véritables expériences.
Chaque méthode répond à une question différente. Trouver des réponses à ces trois questions pourrait permettre de répondre à la question qui préoccupe tout le monde : les médias sociaux contribuent-ils à l’augmentation de l’anxiété, de la dépression, de l’automutilation et du suicide chez les adolescents ? Les réponses seront peut-être trop provisoires pour servir de base à une législation, mais pas pour servir de base à des conseils aux parents, dont des millions se posent des questions telles que : dois-je laisser mon enfant de 11 ans avoir un compte Instagram ou Snapchat ? Si ce n’est pas maintenant, alors quand ? Si oui, dois-je imposer des limites de temps ? Ces questions sont importantes et au premier plan dans l’esprit de nombreux parents.
Les propres recherches internes de Facebook divulguées par la lanceuse d’alerte Frances Haugen aux journalistes du Wall Street Journal montrent qu’ils savent depuis 2018 qu’Instagram nuit à de nombreuses adolescentes. L’année dernière, Facebook a annoncé la suspension de ses plans de lancement d’Instagram Kids, une version de son application de partage de photos destinée aux enfants de moins de 13 ans, après que des législateurs et d’autres personnes ont exprimé des inquiétudes quant aux effets de la plateforme de partage de photos sur la santé mentale des jeunes.
Adam Mosseri, le responsable d’Instagram, application appartenant à Facebook, a déclaré que le service de réseaux sociaux mettait en pause ses travaux afin de pouvoir écouter les préoccupations et faire davantage pour démontrer la valeur de la version pour enfants, qui devait être dépourvue de publicité et permettre aux parents de surveiller l’activité des enfants. Adam aurait nié que la décision de « mettre en pause » le travail de développement sur Instagram Kids était un aveu que le concept était une mauvaise idée. Il a également ajouté que c’était toujours la « bonne chose à faire » de construire une application autonome qui offre aux parents plus de contrôle et de supervision.
« Je reste fermement convaincu que c’est une bonne chose de créer une version d’Instagram qui est fiable pour les préadolescents, mais nous voulons prendre le temps de parler aux parents, aux chercheurs et aux experts en sécurité et parvenir à un consensus sur la manière d’aller de l’avant », avait déclaré Adam Mosseri.
Ce que les enfants font avec leurs appareils, comment ils le font, qui ils sont et surtout comment cela affecte leurs relations compte plus que le temps qu’ils y passent. Malheureusement, presque toutes les recherches publiées demandent simplement aux adolescents ou aux parents d’estimer le nombre d’heures par jour ou par semaine que l’adolescent consacre à diverses activités sur écran, et ces estimations sont souvent inexactes.
L’utilisation des médias sociaux peut imposer des coûts externes même à ceux qui ne les utilisent pas. L’hypothèse testée dans la plupart des études serait qu’il existe une relation dose-effet : plus d’heures par semaine, au-delà de la quantité “sûre”, cause plus de tort à l’individu qui consomme plus. « Si les médias sociaux sont en partie responsables de l’augmentation du nombre de dépressions et d’anxiétés chez les adolescents qui a commencé vers 2012, le lien de causalité ne doit pas nécessairement passer par les utilisateurs individuels », déclare Jonathan Haidt.
Il se peut que la communauté d’un collège change lorsque beaucoup ou la plupart de ses membres obtiennent des comptes Instagram ou Snapchat. Les enfants peuvent devenir plus cruels, craintifs, superficiels, commères ou obsédés par l’apparence, ce qui pourrait rendre de nombreux élèves plus déprimés et anxieux, même s’ils n’utilisent pas les médias sociaux ou s’ils ne les utilisent que légèrement. Ainsi, le fait que la plupart des études ci-dessous ne puissent expliquer qu’une petite partie de la variance des résultats ne signifie pas que les médias sociaux n’ont que des effets infimes. Les effets de réseau, de groupe ou émergents peuvent être très importants, et ils ne seraient pas détectés par des études dont la variable indépendante est le nombre d’heures que chaque enfant déclare passer par semaine sur des « plateformes de réseaux sociaux ».
Presque tous les chercheurs s’accordent aujourd’hui sur l’existence de corrélations entre (la mesure brute du) temps passé à utiliser les médias sociaux et (la mesure brute de l’auto-évaluation des) problèmes de santé mentale, mais l’ampleur et l’importance de ces effets suscitent de vifs désaccords. Certains chercheurs pensent que les corrélations sont de l’ordre de r = 0,04 et qu’elles n’ont aucune importance pratique ; d’autres estiment que les corrélations se situent entre r = 0,10 et r = 0,20, ce qui correspond à la taille de nombreuses autres menaces pour la santé publique.
Bien que le temps que les adolescents passent avec les technologies numériques ait suscité des préoccupations généralisées selon lesquelles leur utilisation pourrait être associée négativement au bien-être mental, ces influences délétères potentielles n’ont pas été rigoureusement étudiées.
En utilisant un plan préétabli pour analyser les données recueillies auprès d’un échantillon représentatif d’adolescents anglais (n = 120 115), ils ont obtenu des preuves que les liens entre le temps passé devant un écran numérique et le bien-être mental sont décrits par des fonctions quadratiques. De plus, nos résultats ont montré que ces liens varient en fonction du moment où les technologies numériques sont utilisées (c’est-à-dire en semaine ou le week-end), ce qui suggère que pour bien comprendre l’impact de ces activités récréatives, il faudra examiner leur fonctionnalité parmi d’autres activités quotidiennes.
Plusieurs études récentes suggèrent une association négative entre l’utilisation de Facebook et la santé mentale. Pourtant, les preuves empiriques de cette association sont mitigées, ce qui soulève la question de savoir dans quelles conditions l’utilisation de Facebook est liée à des résultats négatifs, tels qu’une diminution du bien-être. Dans une première étude, les chercheurs ont exploré les relations uniques entre ces construits en utilisant une analyse de réseau de pointe.
Par la suite, ils ont mené une étude de réplication préenregistrée. Dans les deux études, la comparaison sociale et l’estime de soi occupaient une position centrale dans le réseau, reliant l’utilisation des médias sociaux aux indicateurs de psychopathologie. Ces résultats soulignent le rôle prépondérant de la comparaison sociale et de l’estime de soi dans le contexte de l’utilisation des médias sociaux et du bien-être. Des études longitudinales et expérimentales seront nécessaires pour approfondir ces relations.
Les adolescents qui consacrent plus de temps à la communication électronique et aux écrans (par exemple, les médias sociaux, Internet, les textos, les jeux) et moins de temps aux activités hors écran (par exemple, les interactions sociales en personne, le sport/exercice, les devoirs, la participation à des services religieux) ont un bien-être psychologique plus faible. Les adolescents consacrant peu de temps à la communication électronique étaient les plus heureux.
Le bien-être psychologique était plus faible les années où les adolescents passaient plus de temps sur les écrans et plus élevé les années où ils passaient plus de temps à des activités sans écran, les changements d’activités précédant généralement les baisses de bien-être. Les indicateurs économiques cycliques tels que le chômage n’étaient pas significativement corrélés au bien-être, ce qui suggère que la Grande Récession n’est pas à l’origine de la baisse du bien-être psychologique, qui pourrait plutôt être due, du moins en partie, à l’adoption rapide des smartphones et à l’évolution subséquente de l’emploi du temps des adolescents.
Dans l’ensemble, les données indiquent qu’une utilisation modérée des technologies numériques n’est pas intrinsèquement nuisible et peut être avantageuse dans un monde connecté. Les résultats de cette étude permettent de recommander aux adolescents de limiter l’utilisation de la technologie.
Faut-il donc interdire les RS aux plus jeunes ?
Un groupe de réflexion texan propose d’instaurer le bannissement des adolescents des médias sociaux. En droite ligne avec ce positionnement, un représentant du Texas promet de présenter un projet de loi.
« Il existe d’innombrables histoires tragiques sur les méfaits destructeurs des médias sociaux, en particulier pour les mineurs. Mais le Texas pourrait avoir l’occasion de devenir le leader national sur la question de la sécurité des enfants en ligne », écrit le groupe de réflexion texan.
« Je suis d’accord, et je présenterai un projet de loi à la prochaine session pour interdire aux mineurs d’utiliser les médias sociaux. Il est grand temps de reconnaître le mal incroyable que les médias sociaux font à la santé mentale des jeunes texans. La prochaine session, nous y mettrons fin », réplique un représentant du Texas.
Sans qu’il ne soit nécessaire de devoir s’appuyer sur une certaine étude, les potentiels avantages des médias sociaux sur les adolescents relèvent de l’évidence : rester connecté à d’anciens ou de nouveaux amis, se créer des connexions d’ordre professionnel, avoir une audience pour les artistes et les créateurs de contenus, faire de la publicité, etc.Une étude de Facebook sur la question met en avant les recherches réalisées à l’Université privée Carnegie-Mellon de Pittsburgh par Robert Kraut. Il en ressort que les personnes qui envoient ou reçoivent plus de messages, de commentaires ou d’articles sur leurs pages ont tendance à combattre plus facilement leur état de dépression ou de solitude. Les effets positifs constatés étaient amplifiés lorsque les gens interagissaient de façon directe (parler en tête-à-tête par exemple) avec leurs proches en ligne.
Elle évoque aussi une expérience menée par des chercheurs sur des étudiants stressés à Cornell. Au terme de cette expérience, ces chercheurs ont émis l’hypothèse selon laquelle les souvenirs des interactions significatives du passé participent à l’affirmation du soi des individus.
De l’autre côté, les publications qui tendent à établir le contraire semblent faire l’objet d’une mise en avant plus importante. En début d’année, une mère du Connecticut a entamé des poursuites judiciaires contre Meta (Facebook) et Snap au motif de leur contribution au suicide de sa fille de 11 ans. L’action en justice a fait l’objet de dépôt devant le tribunal du district nord de la Californie à San Francisco. Elle allègue que Selena Rodriguez souffrait de dépression, de privation de sommeil, de troubles alimentaires et d’automutilation liés à son utilisation d’Instagram et de Snapchat. Elle ajoute que Selena a commencé à utiliser les médias sociaux environ deux ans avant sa mort par suicide en juillet 2021.
« C’est pendant cette période qu’elle a développé une dépendance extrême à Instagram et Snapchat. Elle a manqué l’école à plusieurs reprises en raison de son utilisation des médias sociaux et a été invitée à envoyer du contenu sexuellement explicite par des utilisateurs masculins sur les deux plateformes », précise la plainte. Elle indique que Tammy a tenté à plusieurs reprises d’obtenir un traitement de santé mentale pour sa fille et qu’un thérapeute a déclaré qu’il n’avait « jamais vu un patient aussi dépendant des médias sociaux que Selena. » À un moment donné, la petite a été hospitalisée pour des soins psychiatriques d’urgence, selon la plainte.
Le dépôt de la plainte faisait suite à la publication d’une étude de l’Education Policy Institute selon laquelle le bien-être et l’estime de soi sont similaires chez tous les enfants en âge d’aller à l’école primaire. Cependant, leur santé mentale commence à baisser à l’âge de 14 ans, après quoi les filles connaissent un déclin encore plus marqué. Le rapport ajoute qu’une fille sur trois est mécontente de son apparence physique à l’âge de 14 ans et qu’une fille sur 7 est dans la même situation pendant le cursus primaire. Néanmoins, l’étude révèle que ces atteintes à la santé mentale ne sont pas à mettre au seul actif des réseaux sociaux. L’absence d’exercice physique est à prendre en compte.
Seulement, les parents ont un rôle à jouer. Les docteurs Catherine Steiner-Adair et Donna Wick, toutes deux psychologues, interrogées recommande que la meilleure chose que les parents puissent faire pour minimiser les risques associés à la technologie est de réduire d’abord leur propre consommation. Il appartient aux parents de donner le bon exemple d’une utilisation saine de l’ordinateur. La plupart d’entre nous vérifient trop souvent nos téléphones ou nos e-mails, soit par intérêt réel, soit par habitude nerveuse. Les enfants doivent être habitués à voir nos visages, et non pas nos têtes penchées sur un écran. Établissez des zones sans technologie dans la maison et des heures sans technologie lorsque personne n’utilise le téléphone, y compris maman et papa.
« Ne passez pas la porte après le travail au milieu d’une conversation pour courir vérifier vos courriels après un bonjour furtif », conseille le Dr Steiner-Adair. « Le matin, levez-vous une demi-heure plus tôt que vos enfants et vérifiez ensuite vos e-mails. Donnez-leur toute votre attention jusqu’à ce qu’ils soient sortis. Et aucun de vous ne devrait utiliser le téléphone en voiture pour aller à l’école ou en revenir, car c’est un moment important pour parler », ajoute-t-elle.
Sources : Plainte, Haidt, developpez.com
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déjà pour commencer qu’est ce qu’une gamine a Facebook dès l’âge de 7 ans ?!
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@indigostar
Et les parents ?
Ils se dédouanent de leur responsabilité sur les autres…
Je ne défends pas FB, loin de là, mais qu’ils prennent leurs responsabilités pour une fois… -
@bahbwah a dit dans Un parent poursuit Facebook au motif de ce que l'utilisation excessive de la plateforme a contribué aux problèmes de santé mentale de sa fille :
Et les parents ?
Ils se dédouanent de leur responsabilité sur les autres…Ils ont peut-être aussi des problèmes de santé mentale, en fait surement même, vu ce qu’ils ont fait.
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La mère semble pleinement consciente de l’activité de sa fille sur FB et des conséquences et malgré ça elle l’a laisser faire pendant 6 ans.
Je pense qu’elle est plus à blâmer que les RS, elle ferait bien de balayer devant sa porte avant de se plaindre.