Australie : la police peut désormais pirater un appareil ou prendre le contrôle de vos comptes de médias sociaux
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L’Australie vient d’adopter un projet de loi qui porte la surveillance gouvernementale à un haut niveau et qui autorise désormais la police à pirater votre appareil, mais aussi à recueillir, modifier ou supprimer vos données. De plus, la loi autorise également les forces de l’ordre à prendre le contrôle de vos comptes de médias sociaux lorsque vous êtes soupçonné dans le cadre d’une enquête. La nouvelle législation étend considérablement le pouvoir des organismes d’application de la loi pour identifier et de perturber les activités criminelles présumées en ligne grâce à la fourniture de trois nouveaux mandats.
L’Australie dote la police et les régulateurs de trois nouveaux pouvoirs
Au cours de ces dernières années, l’Australie a progressivement doté ses instances de régulation des marchés Internet et ses forces de l’ordre de grands pouvoirs de surveillance. Dès 2018, la Chambre australienne des représentants a adopté le projet de loi “Assistance and Access Bill”. Il s’agit d’un projet de loi antichiffrement qui permet aux forces de police et de lutte contre la corruption du pays de demander, avant de le forcer, aux sociétés Internet, aux opérateurs télécoms, aux fournisseurs de messagerie ou à toute personne jugée nécessaire d’avoir accès au contenu auquel les agences souhaitent accéder.
Malgré les controverses qu’a suscitées ce projet de loi, d’autres législations visant à casser le chiffrement des plateformes en ligne ont été adoptées par la suite. Mardi, le pays a passé un autre cap en adoptant un projet de loi sur la surveillance d’une ampleur sans précédent, plus osé que toute législation similaire dans un autre pays de l’alliance Five Eyes. La nouvelle législation permet à la police de pirater votre appareil, de collecter ou de supprimer vos données et de prendre le contrôle de vos comptes de médias sociaux, sans garanties suffisantes pour empêcher les abus de ces nouveaux pouvoirs.
Le projet de loi 2020 portant modification de la législation sur la surveillance (Identify and Disrupt) confère à la police fédérale australienne (AFP) et à la Commission australienne du renseignement criminel (ACIC) trois nouveaux pouvoirs pour lutter contre la criminalité en ligne. Plus précisément, le premier de ces mandats est un mandat de perturbation des données, présenté comme un moyen d’empêcher « la poursuite de l’activité criminelle par les participants, et comme l’option la plus sûre et la plus rapide lorsque ces participants se trouvent dans des lieux inconnus ou agissent sous des identités anonymes ou fausses ».
Ce mandat donne aux policiers la possibilité de « perturber les données ]» en les modifiant, les copiant, les ajoutant ou les supprimant. Le non-respect de ce mandat peut entraîner une peine de 10 ans d’emprisonnement. Le deuxième mandat est relatif à l’activité d’un réseau qui permet à l’AFP et à l’ACIC de recueillir des renseignements sur des appareils ou des réseaux utilisés, ou susceptibles d’être utilisés, par les personnes visées par le mandat. Le dernier mandat permet aux agences de prendre le contrôle d’un compte en ligne dans le but de recueillir des informations pour une enquête. En somme, l’on a :
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mandat de perturbation des données : donne à la police la possibilité de perturber les données des délinquants présumés en les modifiant, les copiant, les ajoutant ou les supprimant ;
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mandat d’activité de réseau : permet à la police de recueillir des renseignements à partir d’appareils ou de réseaux utilisés, ou susceptibles d’être utilisés, par les personnes visées par le mandat ;
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mandat de prise de contrôle de compte : permet à la police de prendre le contrôle d’un compte en ligne (par exemple, les médias sociaux) dans le but de recueillir des informations pour une enquête.
La loi est fortement critiquée par les défenseurs de la vie privée
La Chambre des représentants a adopté mardi le projet de loi, avec un total de 60 amendements, et si le parti travailliste a apporté son soutien à la législation en raison du fait que le document amendé est un “meilleur projet de loi”, ce n’est pas le cas des Verts australiens. « Il n’est pas surprenant que les deux principaux partis soient complètement en phase l’un avec l’autre et nous mènent sur la voie d’un État de surveillance. Pire encore, le mandat relatif à la perturbation des données et à l’activité du réseau pourrait être délivré par un membre du tribunal d’appel administratif - vraiment ? », a déclaré la sénatrice des Verts Lidia Thorpe
« Il est scandaleux que ces mandats ne soient pas délivrés par un juge d’une cour supérieure », s’est-elle indignée. Elle a déclaré qu’il n’était pas clair que ces mandats étaient même nécessaires, notant que la loi n’identifie pas clairement une lacune dans les pouvoirs existants. « La portée des nouveaux pouvoirs est disproportionnée par rapport aux menaces de cybercriminalité grave et organisée auxquelles ils sont destinés. Il y a un manque de preuves justifiant la nécessité de mandats de cette nature, au-delà de ceux déjà disponibles », a déclaré la sénatrice, ajoutant que cela crée un dangereux précédent.
Thorpe a également rappelé qu’aucun autre pays de l’alliance Five Eyes n’a conféré à son agence d’application de la loi des pouvoirs que ce projet de loi va conférer. En outre, les entreprises sont tenues de se conformer à la loi. Lorsqu’un tel mandat leur est présenté par le tribunal d’appel administratif, les entreprises australiennes, les administrateurs de systèmes, etc. doivent s’y conformer et aider activement la police à modifier, ajouter, copier ou supprimer les données d’une personne faisant l’objet d’une enquête. Comme souligné plus haut, le refus d’obtempérer peut entraîner une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans.
Les politiciens justifient la nécessité de ce projet de loi en déclarant qu’il est destiné à lutter contre l’exploitation des enfants (CSAM) et le terrorisme. Mais le projet de loi lui-même permet aux forces de l’ordre d’enquêter sur toute “infraction grave du Commonwealth” ou “infraction grave de l’État qui a un aspect fédéral”. Selon les analystes, cette formulation permet en fait à la police d’enquêter sur toute infraction passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins trois ans, y compris le terrorisme, le partage de contenus CSAM, la violence, les actes de piratage, les faillites et les violations de sociétés, et l’évasion fiscale.
« Ce projet de loi permet à l’AFP et à l’ACIC d’être à la fois juge, jury et bourreau », a déclaré Thorpe. En qui concerne les droits de l’homme, des analystes ont déclaré que le nouveau projet de loi australien sur la surveillance annonce la fin du respect des droits de l’homme en Australie. Pour l’avocat Angus Murray, président de l’équipe politique d’Electronic Frontiers Australia, les pouvoirs de piratage constituent un risque sérieux pour nos libertés civiles. Murray se montre prévenant quant aux abus de ce grand pouvoir accordé à la police et a déclaré qu’il pourrait arriver un moment où ce pouvoir serait utilisé contre la société.
Selon lui, la police pourrait mettre des images d’exploitation d’enfants sur votre ordinateur. Bien que ce genre de chose ne soit pas l’intention du projet de loi, il n’y a pas non plus de garanties significatives contre cela. Il a déclaré que la possibilité de pirater secrètement les ordinateurs des gens, de prendre le contrôle de leurs réseaux sociaux et de les espionner porte fondamentalement atteinte au droit à la vie privée. Murray a également prévenu : « la surveillance, c’est le pouvoir, et c’est une menace pour les sociétés libres et ouvertes ».
« Il s’agit désormais d’un régime en Australie où nous avons conféré le pouvoir aux organismes d’application de la loi de pirater les ordinateurs des Australiens, et potentiellement des personnes à l’étranger, et de prendre le contrôle de comptes et de modifier et supprimer les données sur ces comptes », a-t-il déclaré. « L’Australie n’a pas de droits consacrés par la constitution en matière de discours politique et d’autres droits de l’homme, mais si nous allons donner ces pouvoirs aux forces de l’ordre, cela devrait être vérifié et équilibré par un instrument des droits de l’homme au niveau fédéral », a-t-il ajouté.
Source : www.developpez.com, Le Parlement australien
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@indigostar Sympa l’Australie…
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@tristan-0
si la démocratie c’est la liberté de tout dire de tout faire sans se soucier des conséquences en ne rétorquant que l’excuse (passe ton chemin si ça ne te convient pas…) moi je dirais qu’on s’approche dangereusement de la Démocratie Totalitaire qui enferme les gens dans des communautés restreintes et restrictives jusqu’à ce qu’on constate alors au bout qu’on atteint les extrêmes comme un raccourcis fallacieux au nom de la liberté d’expression et de vie.
Hegel pourra aller vendre ses théories au Pape et demander asile aux Papous …
Toutes ses lois de surveillances ne sont que le reflet de cette démocratie totalitaire et en plus qu’elle aubaine pour profiter de cette excuse pour contrôler son peuple … eh ben on aura tout gagné au bout … -
Ça m’étonne pas de ce pays.
Déjà rien qu’a voir ce qui se passe avec les multiples injustices faites aux aborigènes là bas. -
Alala, ce qu’il peut y avoir comme pleureuses, c’est chaque fois pareil à chaque nouvelle loi.
Il y a la loi et il y a son application, si vous croyez qu’une vingtaine de flics va pouvoir mettre son nez dans tout internet pour tout un continent et éplucher tous les messages et tous les comptes, vous vous mettez le doigt dans l’oeuil.
Et quand bien même que pourraient-ils faire contre toute une population et la faune de la jungle qui sévit sur les réseaux sociaux.
Bien sûr, il y en a qui défendent surtout le principe, mais ne vous leurrez pas, avant internet, il y avait aussi des enquêtes pour diverses raisons et pas seulement sur plainte et pas forcément de manière très légale non plus. Les services secrets, la dgse, la dst, et le reste, vous croyez que ça sert à quoi ? Ce genre de lois servent juste à étendre légalement leur travail, voire à limiter leur action légale, comme une écoute téléphonique qui doit être validée (théoriquement) par un juge, rien de nouveau sous le soleil…
Remettez le bistrot au milieu du village, quand on voit ce qui se passe en Afghanistan, ce n’est pas l’éventualité hypothétique d’un bruit de bottes qui devrait vous inquiéter, mais les tirs de Kalachnikovs.
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Ils devraient juste supprimer l’ANONYMAT sur les réseaux sociaux , avec ton vrai blaze et ton IP … tu réfléchis à 2 fois avant de dire des conneries
Je dis ça mais je m’en fous , je suis pas sur les réseaux sociaux ^^
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La société à la Big Brother, doucement lentement nos vieilles démocraties s’y acheminent.
Et nous les moutons( je m’y inclue) bée… lont ,on râle pour la forme mais nous y allons. -
Tu penses qu’utiliser des vérités de La Palice vont justifier ton argument - Tu parles de lois Françaises alors que c’est des Anglosaxons - tu crois que le monde tourne autour de nos Lois ? tu traites les peuples de pleureuses et tu nous prends un exemple comme l’Afganistan pourquoi pour culpabiliser les intervenants ? Au fait tu as oublié les Douaniers le seul corps de Sécurité qui a le droit de faire ce qu’il veut sans commission rogatoire pour info.
Prends de la hauteur, prends des exemples plus frappant que l’Afganistan qui sont eux pour info plus victimes de leur propre histoire qu’autre chose. Dans ce pays les occidentaux ont voulu le normer à l’occidentale et là BOOM …
On le sait ça qu’il y a des services parallèles qui font ce qu’ils veulent au nom de la sécurité du citoyen et de la nation !! Prends les States avec la NSA c’est plus directe comme exemple.
L’article en soi n’est pas choquant mais vu de l’Australie va savoir ? un peuple d’anciens bagnards et d’exilés qui s’est construit en nation civilisée (si on peut dire - pardon les Aborigènes)
On est pas le centre du monde en France même si c’est notre réputation … tu as oublié la Biélorussie c’est moins loin c’est en EUROPE ! résignation populaire généralisée mais ce n’est pas des pleureuses pour autan … Tu étais là quand la Révolution Française à fait des Fleuves de sang ? non mais par contre tu profites aisément de tous les sacrifices faits … puisque tu t’exprimes librement et sans contrainte.
Mais c’est pas tous les peuples qui peuvent le faire et c’est par pour autan que c’est des victimes suivant notre façon de voir …
Cette article est une conséquence de cette démocratie extrémiste qui a créé les réseaux sociaux cette lâcheté qui sévissait dans les cercles restreints et dans les bars miteux mais qui montrait un visage plus angélique plus respectable en société.
Ben l’écran a non pas remplacé tout ça mais l’a renforcé -
@pacidodomingo Tout ça pour en venir à quoi ? Je n’ai pas bien compris le sens de la tirade, désolé.
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Ma tirade te questionne plus toi à quoi tu voulais en venir plus qu’autre chose je pense que j’ai été assez clair dans mon propos…
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@pacidodomingo Eh bien, ce que je voulais dire est simple, il a déjà des lois en France, nous ne somme pas dans un pays libre (au sens ou les contestataires l’entendent) et qu’on les adapte à la réalité ne devrait choquer ni les gueux Français d’avant la révolution, ni les anciens bagnards d’Australie
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@duboudin
Mais la réalité est une réalité Commerciale/pécunière comment peux tu adapter la liberté d’expression et de vie en société avec une norme aussi pernitreuse : Les Réseaux Sociaux n’en portent que le nom mais la machine derrière fera tout pour exacerber leurs abonnés pour mieux générer du profit.
Donc si une loi Australienne est pondu dans ce sens c’est que les gouvernants ont perdu pied et le contrôle de cette démocratie virtuelle. C’est un aveux d’echec flagrant.
Et comme a dit @dragob007 Big Brother n’a jamais quitté l’aire de jeu il est toujours là mais sous une autre forme.
ça nous a pas empêché pas de vivre ni de consommer ni d’agresser notre voisin pour autan …
L’article portant sur la Société Australienne, la notre n’a strictement rien à voir à part bien sur la partie consommation, fric et liberté de dire ce qu’on veut quand on veut.
En fait pourquoi je dis rien à voir parce que le Français est un contestataire agressif noyé dans des soit disant acquis qui empêchent souvent certains dialogues comme chez les Allemands par ex et pourtant … -
@pacidodomingo Je ne vois pas tant de différences entre la France et l’Australie par rapport au nombre de similitudes, si le gouvernent Australien veut récupérer un peu la main sur des écoutes quel que soit le but, statistiques, enquêtes ou autre, ça se fera aussi en France, quel que soit le nombre de gilets mauves dans la rue…
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@duboudin
si tu le dis je vais laisser les autres donner leur avis et arrêter bourrer le sujet par mes convictions -
Pour de qui est de l’Afghanistan, les États Unis ont largement leur lots de responsabilité (ils ont finis le taf en pompant ce qu’il y’a à pomper, torturé ce qu’il y’a à torturer, humilier ce qu’il y’a à humilier, dans ce pays maudit par les multiples guerres et morts).
Et après ça se pose des questions d’un merdier pareil ?
Quand la caravane occidentale passe dans tous pays qui nous ressemble pas et ben tous trépasse (Guerre D’Algérie, Irak, Afghanistan, Lybie etc etc) et après on se barre et on les laisse dans leur merdier (en bons donneur de leçons qu’on est, assis dans notre beau canapé, à poster de la merde dans les fofos et réseaux sociaux). -
Préambule : les propos qui suivent ne visent personne s’étant exprimé sur ce topic. Je ne cherche pas a engager une polémique, je veux juste donner mes impressions sans aucune volonté de blesser qui que ce soit.
1/ Il est normal qu’un État sache ce qu’il se passe chez lui, que ferais un État aveugle ? Surtout lorsqu’il s’agit de s’inquiéter d’actions malveillantes à plus ou moins grand degré envers d’autres
personnes ou parties de la population2/ Je suis toujours très étonné qu’une partie de la population s’émeuve (avec sincérité sans aucun doute) que l’État tente de contrôler Internet et y compris (et surtout mais pas que) les réseaux dits sociaux, alors que dans le même temps personne ne s’émeut (ou pas grand monde) du recueil, stockage, utilisation à des fins commerciales d’informations personnelles de plus en plus personnelles. L’utilisation de Google, amazon, facebook, twitter, instagram, ou tout autre achat en ligne permet à des sociétés commerciales privées de pister, surveiller, influencer, et que sais-je encore, les utilisateurs de ces sociétés. Aucune levée de bouclier, pas de protestation, ou en tout cas pas dans la même ampleur.
Moi ce qui me gène le plus c’est le mandat de prise de contrôle de compte.
Cela veut dire que les MP ne seront plus privés justement. J’ai pas du tout envie que la police sache conversation suivante que j’ai eu avec ma copine :- tu vas voir ce soir, je vais te défoncer la rondelle, tu vas morfler chérie, mais je sais que tu aimes ça.
- Oh oui, j’adore ça, j’adore quand ca fait un peu mal, et surtout, surtout, n’oublies pas de te mettre une plume dans le postérieur, tu sais que ca m’excites grave
- t’inquiètes pas, j’oublierais pas…Allez à ce soir, bisous
- Bisous à ce soir
Ca me gênerais encore plus si je devais revendre quelques kilos de drogue, refourguer des armes, planifier un attentat, entreprendre le piratage d’un hôpital en leur refourguant un ransomware.
C’est vrai que les démocraties ont du mal à lutter contre la délinquance en ligne, qui elle n’a aucun problème pour profiter de toutes les possibilités offertes. C’est vrai que çà peut amener à des excès et qu’il faut rester vigilant. Les dictatures, elles n’ont pas ce genre de problème, il leur suffit de couper les accès au net, ou, comme en Chine, d’intégrer des logiciels espions dans les téléphones fabriqués sur leur territoire.
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Ce qui me choque, c’est que cette loi sur la surveillance gouvernementale donnera le droit aux policiers de prendre le contrôle des comptes dès qu’une personne est SOUPCONNEE.
Sans mandat et sans juge.C’est un peu comme si l’on conférait aux policiers le droit de fouiller une maison sur des soupçons, des intuitions, arbitrairement et sans l’ordonnance d’un juge…
La porte ouverte à tous les abus
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Il a y surement des garde-fou, et comme je l’ai dit plus haut le nombre d’utilisateurs ne permet même pas une surveillance d’un toute petite fraction de tout le monde à tout instant, même si, au final, les flics iront puiser plutôt dans le stockage des gafas que d’utiliser leur propres systèmes.
L’enjeu est bien trop important pour qu’une loi comme celle-là ne passe pas partout, question de temps et de “présentation” pour la France, il suffira de quelques nouveaux attentats, viols en série, pédopornographie organisée, etc… ce ne sont pas les “bonnes” raisons qui manquent.
D’ailleurs si ça se trouve, ce n’est pas moi qui parle ici, j’ai été piraté.
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D’ailleurs si ça se trouve, ce n’est pas moi qui parle ici, j’ai été piraté.
Si si , c’est toi ! j’ai reconnu ton noeud papillon