[Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés
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En 1983, David Cronenberg est déjà le plus illustre représentant de la body horror. Et s’il est un peu calmé après Chromosome 3 avec le presque mainstream Scanners, ce nouveau projet va lui permettre de jongler entre l’auteurisme et la série B, le sexe et le gore, le cérébral et l’animal, alors même qu’il s’agit du plus gros budget de sa carrière et de son premier film de studio.
Il rédige le script en développant trois points d’ancrage : le souvenir de ses fantasmes masturbatoires de gosse, lorsqu’il captait sur sa télé des chaînes brouillées dont il imaginait le contenu comme l’expression de sa libido ; le débat qui fait rage à l’époque sur les limites de ce qu’on peut montrer en matière de sexe et de violence à la télévision ; et les théories d’un sociologue des médias qui ont marqué sa période universitaire.
Le premier jet du scénario atteint de tels sommets en termes d’horreur graphique que le cinéaste doit tailler dans le lard, conscient qu’il risque de voir son film classé X et qu’il n’aura de toute façon jamais assez d’argent pour produire des effets spéciaux impliquant des organes génitaux surgissant de plaies ouvertes ou une main transformée en grenade explosive.
Pas grave : ce qui subsiste à l’écran tient du jamais vu, le réalisateur prenant même le risque de s’aliéner le public en faisant d’une crapule le héros de son film :
Max Renn, le directeur d’une chaîne câblée spécialisée dans le porno soft et la violence, qui décide d’aller encore plus loin dans sa programmation après être tombé sur une émission pirate où des « candidats » sont assassinés en direct après des séances de tortures S&M.
Du snuff pur jus qui, à forte dose, finir par provoquer des hallucinations chez Max : son corps se retrouve capable d’avaler des cassettes Betamax comme un magnétoscope via une plaie béante dans son abdomen, il enfonce son arme en lui comme s’il forçait son anus pour y introduire un objet dans un mélange de douleur et de plaisir… Des effets spéciaux inédits, signés par le grand Rick Baker. Il est beaucoup question de pénétration dans Vidéodrome, mais surtout de stimulation visuelle et de son effet sur le corps comme sur l’esprit : le procédé fonctionne d’ailleurs autant sur le spectateur que sur Max Renn grâce aux airs dépravés de la belle Debbie Harry, et Cronenberg s’en sert comme élément central d’une critique un peu foutraque mais néanmoins gratinée de la télévision (ce n’est pas un hasard si le scénario s’est d’abord appelé Network in Blood).
Beaucoup moins intello et beaucoup plus drôle tout en restant sacrément tordu, Society fait exploser tout ce que Brian Yuzna producteur avait esquissé dans Re-Animator et From Beyond : aux portes de l’au-delà, à savoir une passion pour le sexe contre nature.
Ce penchant s’exprime cette fois dans un environnement directement inspiré de la série Beverly Hills, avec un ado qui découvre que ses parents se livrent à des orgies échangistes et incestueuses avec sa petite sœur et leurs riches amis.
Les corps se tordent dans tous les sens, adoptent des postures aussi obscènes qu’inhumaines, mélangent leurs chairs qui se déforment de façon abominable, une bouche devient une sorte de trompe qui suce les fluides corporels s’échappant d’un cadavre encore chaud…
Au-delà d’une comédie gore et malsaine aux maquillages totalement dingues (assurés par Screaming Mad George), Society est une attaque hargneuse et viscérale symboliquement puissante contre la bourgeoisie américaine, qui tutoie le sublime lorsque le héros plonge la main à l’intérieur du corps de son psy pour le retourner comme un gant, exposant au grand jour sa laideur intérieure et, à travers son geste, celle de tout un pays qui se cache derrière ses valeurs morales pour mieux les bafouer à l’abri des regards.
Rarement film aura autant mérité l’appellation « body horror » que le monument transgressif de Brian Yuzna.
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Du David Cronenberg c’était quelque chose.
La plupart du temps ces films étaient présentés au festival D’avoriaz (quand je bouffais encore mes crottes de pif lol) -
Pour sa quatrième aventure, l’inspecteur John McClane se trouve confronté à un nouveau genre de terrorisme. Le réseau informatique national qui contrôle absolument toutes les communications, les transports et l’énergie des Etats-Unis, est détruit de façon systématique, plongeant le pays dans le chaos. Le cerveau qui est derrière le complot a tout calculé à la perfection. Ou presque… Il n’avait pas prévu McClane, un flic de la vieille école qui connait deux ou trois trucs efficaces pour déjouer les attaques terroristes.
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Limbo est le fruit d’une nouvelle collaboration entre Wilson Yip (en mode producteur) et du réalisateur Soi-Cheang, après SPL2 en 2015.
Passé inaperçu pour cause du COVID, ne vous y trompez pas, ce film est simplement sublime et crasseux, peut être l’une des grosses claques majeures de 2021 et ce serait dommage de ne pas le visionner.
Basé sur le roman « Wisdom Tooth » de l’écrivain chinois Lei Mi, Limbo suit l’enquête désespérée de Will Ren (Mason Lee) fraichement sortie de l’école de police et de son partenaire, le policier vétéran Cham Lau (Gordon Lam), centré sur tueur en série s’attaquant aux femmes. Pour attirer ce tueur « fétichiste des mains », ils utilisent comme appât la meurtrière Wong To (Yase Liu), qui doit expier pour avoir causé un accident impliquant la famille de Cham. Mais cette jeune femme est à la fois insoumise et imprévisible. Craignant de devenir la prochaine victime du tueur en série, elle va tenter de survivre par ses propres moyens dans le bidonville dans lequel elle est piégée.
Une bande-annonce a spécialement été mise en ligne en même temps que l’annonce de la sélection à la 71e édition de la Berlinale 2021.
Petite critique d’un lecteur Allo-ciné que je partage :
EDIT: Dispo en VOSTFR sur le web
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Je suis allé le voir avec mon fils aujourd’hui et honnêtement on a passé un super moment, beaucoup plus divertissant que le premier qui m’avait laissé un petit goût d’inachevé.
L’humour fonctionne (Jim Carrey se fait grave plaisir dans le rôle de Eggman déjanté), les effets spéciaux cartonnent et le monde de Sonic est largement mieux exploité.
Pour ceux qui veulent le voir rester un peu pendant le générique y’a une surprise
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The Batman
De Matt Reeves
Avec :
Robert Pattinson (Bruce Wayne / Batman)
Zoë Kravitz (Selina Kyle / Catwoman)
Paul Dano (Edward Nashton / The Riddler)
Jeffrey Wright (Lt. James Gordon)
John Turturro (Carmine Falcone)
Colin Farrell (Oz/Le pingouin)
SYNOPSIS :
Deux années à arpenter les rues en tant que Batman et à insuffler la peur chez les criminels ont mené Bruce Wayne au coeur des ténèbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliés de confiance - Alfred Pennyworth, le lieutenant James Gordon - parmi le réseau corrompu de fonctionnaires et de personnalités de la ville, le justicier solitaire s’est imposé comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens. Lorsqu’un tueur s’en prend à l’élite de Gotham par une série de machinations sadiques, une piste d’indices cryptiques envoie le plus grand détective du monde sur une enquête dans la pègre, où il rencontre des personnages tels que Selina Kyle, alias Catwoman, Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, Carmine Falcone et Edward Nashton, alias l’Homme-Mystère. Alors que les preuves s’accumulent et que l’ampleur des plans du coupable devient clair, Batman doit forger de nouvelles relations, démasquer le coupable et rétablir un semblant de justice au milieu de l’abus de pouvoir et de corruption sévissant à Gotham City depuis longtemps.
Source : AlloCiné.fr
Avis perso:
J’ai tous simplement aimé le film.
Film naviguant entre polar très sombre (sens propre et figuré) et un seven.
Un Paul Dano dans le rôle du Riddler qui m’a bluffé (comme toujours d’ailleurs).
Non j’étais vraiment agréablement surpris par ce long métrage…vivement une suite (d’après la fin, c’est fort probable) -
Perso j’ai trouvé très moyen, tous les ingrédients sont présent mais la sauce ne prend pas, de mon point de vue on est loin d’un Seven.
Je crois que je n’en retiendrai que la petite Kravitz et le morceau de Nirvana. -
Ouai énorme film @Psyckofox !
Pour moi de loin le meilleur et le plus fidèle des Batman…
J’ai pris un pied d’enfer dans cette Gotham…
Puis cette photographie de malade dans les ton rouge, orange est juste magnifique… Même les jeux de lumière dans la boîte sont excellents…Concernant Paul Dano, j’ai mis une petite interview dans la section cinéma et d’autres d’ailleurs très intéressante!!
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tudikoi Ciné-Séries Club Rebelle Windowsien Torrent user DDL PW Addicta répondu à Psyckofox le dernière édition par tudikoi
@psyckofox a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
The Batman
Avis perso:
J’ai tous simplement aimé le film.
Film naviguant entre polar très sombre (sens propre et figuré) et un seven.
Un Paul Dano dans le rôle du Riddler qui m’a bluffé (comme toujours d’ailleurs).
Non j’étais vraiment agréablement surpris par ce long métrage…vivement une suite (d’après la fin, c’est fort probable)Avis perso :
Sérieux ??? t’as aimé ce batman dépressif joué par un acteur qui a autant de présence qu’un poisson rouge comme sa prestation dans Twilight… il arrive pas à la cheville de Christian Bale et le film est à la cave par rapport à la trilogie de Nolan
PS : donnez-moi l’adresse de votre dealer pour que je l’évite (elle a pas un effet terrible) ^^
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Avis perso, les Batman de Nolan, c’était pas du tout ma tasse de thé (je sais pas j’ai pas du tout accroché)…sauf pour le 2 qui sortait du lot (merci à Heath Ledger et son interprétation du Joker)…mention spéciale au dernier Batman de Nolan qui était une purge sans nom lol.
Contrairement The Batman, je sais pas j’ai accroché direct à l’atmosphère sombre, la ville de Gotham, le côté dépressif et meurtri de Bruce Wayne / Batman, Le sphinx, Falcone, Le pingouin (bravo à Colin Farrell sur le coup) et Catwoman.
Avant il y’avait pour moi, Batman le défi de Tim Burton et maintenant il y’a Batman le défi et The Batman . -
Les avis c’est subjectif. J’accepte le tien mais je préfère argumenter.
Perso, la trilogie de Nolan m’a presque fait ni chaud ni froid mis à part le Dark Night pour les qualités indéniables qu’on lui connait. Le premier était du m’as tu vu et le troisième une vaste blague.
On a déjà pas mal d’arguments à ce sujet dans l’autre topic ciné.Ce premier Batman à pour moi une vision bien meilleure avec bien plus d’arguments à faire valoir :
- Une vision bien plus fidèle du comics
- Un scénario avec une histoire policière. A l’heure des blockbusters des super héros, c’est carrément gonflé/ultra fidèle et putain que ça fait du bien.
- Une photographie à tomber par terre.
- De bons acteurs, hé oui (Robert Pattinson y est excellent et ne se limite pas à Twilight, bien au contraire. Il suffit d’avoir vu des films comme The Rover, The Lost City of Z ou The Lighthouse pour s’en rendre compte), Paul Dano est juste fou en The Riddler et Kravitz est intéressante en Catwoman.
- Une Gotham très bien mise en scène, ultra sombre et bien plus réaliste que ce qui a été fait jusqu’à présent.
- On nous épargne l’assassinat des parents de Wayne qu’on connait par cœur
- La névrose de Wayne
- … C’est déjà pas mal
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PS: Par contre, je veux bien l’adresse de ton dealer car là c’est carrément hallucinogène ton truc, ça blagotte pas
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@Violence tu la trouver Limbo ? j’ai trouver qu’une daube avec l’histoire d’un syrien mais rien sur le film asiat a part sur Mteam mais meme pas sur de la langue
d’ailleurs ta regarder le nouveau The sadness ? bien sanglant mais l’histoire est pas ouf
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The Batman: Mon préféré par rapport aux autres qui vont de n’importe quoi à ridicules, même si Robert Pattinson ne mérite pas son cachet tellement il reste immobile avec un balai dans le fion en dehors des scènes d’actions (jouées probablement toutes par des cascadeurs)…
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En 1905, dans un petit village du Cantal, un jeune paysan de 17 ans décapite un enfant en pleine forêt avant de se constituer prisonnier. Un authentique fait divers que Vincent Le Port (repéré en 2016 avec son moyen-métrage sensitif Le Gouffre) retranscrit avec une austérité glaçante.
Une lenteur qui instaure une ambiance quasi hypnotique, notamment quand trois médecins interrogent longuement Bruno Reidal pour tenter de comprendre les raisons de son acte.
D’où de nombreux flashes-back sur son enfance et son adolescence houleuse, ou se mêlent l’abattage traumatisant d’un cochon, une branlette forcée par un paysan de passage et des pulsions meurtrières inassouvies.
Comme si ce mélange de sang, de sperme et d’éveil tordu à la sexualité ne pouvait que forger un assassin en puissance.Porté par une splendide photo automnale et le jeu réaliste d’acteurs pour la plupart non professionnels ou débutants (comme l’excellent Dimitri Doré dans le rôle tire), Bruno Reidal, confession d’un meurtrier déploie une forme de poésie crue et dérangeante assez unique en son genre.
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Certains trouvent “Protocole fantôme” bien meilleur mais ça reste encore à vérifier…
Si je dois mettre ces deux opus en balance, je dirais qu’Ethan Hunt et ses partenaires sont bien plus en forme dans “Rogue nation” …
Je ne me lasserais jamais de cette scène qui est une de mes préférées^^
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Nous sommes des incompris
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@psyckofox a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
@violence
Nous sommes des incompris@Psyckofox
Un peu j’ai l’impression