Les regards sont terribles
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Pourquoi de moins en moins de femmes font du topless ?
"Sur la plage, elles se comptent souvent sur les doigts d’une main. Le monokini, à la mode dans les années 1980, semble complètement tombé en désuétude. Une tendance confirmée par une étude de l’Ifop* réalisée pour xcams media en 2021. Seules 16 % des Françaises de moins de 50 ans interrogées bronzent parfois seins nus alors qu’elles étaient 29 % en 2016 et 43 % en 1984. À l’occasion de la journée mondiale du topless ce samedi, 20 Minutes s’est demandé pourquoi cette pratique est devenue minoritaire.
« C’est dangereux », avance Nora, 38 ans, qui a répondu à notre appel à témoignages. « Cela favorise le risque de cancer de la peau », ajoute Karine, du même âge. Le risque que l’exposition au soleil fait encourir à leur peau est l’une des premières raisons évoquées par les femmes qui décident de garder leur haut de maillot de bain. S’il est désormais prouvé que soleil et cancer de la peau vont de pair, l’exposition de la poitrine n’est pas plus susceptible de provoquer un mélanome qu’une autre partie du corps. De plus, aucune étude n’a montré de lien entre une exposition torse nu récurrente et un cancer du sein.
Peur du regard des hommesLa peur du cancer est loin d’être la seule responsable de la fin du monokini. Egalement pointés du doigt, les « regards concupiscents des hommes ». Marilou, 25 ans, note des œillades « insistantes de la part d’hommes qui [lui] posent problème. » « Ce n’est pas l’envie de bronzer seins nus qui manque, mais la sursexualisation de la poitrine des femmes est insupportable ».
Les hommes sont-ils devenus davantage voyeurs ? « Cela s’explique plutôt par la rareté qui provoque une attention », analyse David Le Breton, professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg et auteur de La sociologie du corps **. Je pense aussi que les femmes des jeunes générations ont une sensibilité exacerbée face aux regards des hommes et souhaitent le mettre à distance. »
Crainte d’être agresséeEt cela va plus loin que des regards. La moitié des femmes âgées de 18 à 24 ans ne bronzant jamais torse nu interrogées font part de leur crainte d’être agressées verbalement, physiquement ou sexuellement. Une peur qui existe aussi chez leurs aînées. « Dans les années 1980, le monokini ne posait aucun problème mais cela ne me viendrait pas à l’idée aujourd’hui, par peur d’être agressée par des hommes », admet Marianne, 56 ans. Une appréhension qui n’est pas infondée. Une femme prenant le soleil seins nus avait par exemple, été agressée à l’été 2016 par une autre femme qui lui reprochait sa tenue légère et lui demandait de cacher sa poitrine.
La promiscuité propre à la plage crée également une autre inquiétude. Celle d’être prise en photo à son insu et que ce cliché finisse sur les réseaux sociaux. Presque une femme de 18 à 24 ans sur deux prenant toujours le soleil les seins couverts avance cet argument. « Aujourd’hui, on ne peut plus contrôler son image dans l’espace public et cette problématique n’existait pas dans les années 1980 », rappelle le sociologue."
"Peur des critiques des femmes
Si les regards des hommes peuvent gêner, les autres femmes poussent aussi parfois les adeptes du topless à renouer leur haut de maillot. Sophie, 27 ans, considère que « les femmes se permettent toutes sortes de commentaires parfois durs à encaisser ». Un constat qu’a également fait Catherine, pourtant d’une tout autre génération. « Les regards des autres femmes sont terribles. Elles me fusillent du regard. Je ne sais trop pourquoi. Sans doute qu’elles ne supportent pas que leurs maris me regardent. Je me sens jugée comme si j’étais une allumeuse », témoigne la quinquagénaire qui n’ose plus retirer le haut de son bikini.
Comment expliquer cette perception ? Pour Eve, jeune retraitée, « bronzer seins nus est une provocation et un manque de respect ». Elle va même jusqu’à qualifier les adeptes du monokini de « provocatrices ». Et elle n’est pas seule à partager cet avis puisque 31 % des femmes ne pratiquant pas le topless interrogées dans l’étude de l’Ifop estiment qu’exposer ses seins nus en public est un manque de respect envers les autres.
Une appréciation peu étonnante pour Fabienne Martin-Juchat, professeure en science de la communication à l’Université de Grenoble et spécialiste de la communication corporelle, selon qui « chaque époque définit les critères de ce qui est acceptable et vulgaire ou non ». Conséquence : plus d’une femme interrogée sur quatre qui ne pratique pas ou plus le topless aurait peur d’être perçue comme une femme impudique ou indécente.
Un retour en arrière ?Notre époque serait-elle devenue puritaine ? C’est la théorie de Patricia, 65 ans, ancienne adepte du monokini. « Notre société est moins tolérante qu’elle ne l’était dans les années 1970-1980. » Une analyse que confirme David Le Breton. « Il y a une moralisation grandissante dans nos sociétés. »
Mais si les jeunes générations ne dévoilent plus leur poitrine à la plage, elles mettent en revanche en avant leurs fesses, vêtues de string ou de tanga. Pour Fabienne Martin-Juchat, il s’agit donc plutôt d’un effet de mode. « Chaque époque et chaque société ont besoin de redéfinir ce qu’on a le droit de montrer. Chaque génération propose de nouveaux codes pour s’affirmer par rapport à la précédente. »
Body shamingDes codes, mais aussi des critères de beauté. Près d’un tiers des femmes de 18 à 24 ans interrogées ne pratiquant pas le topless redoutent les critiques négatives sur la taille, la forme ou la fermeté de leurs seins. L’étude de l’Ifop montre d’ailleurs que parmi les rares femmes ayant pratiqué le monokini lors de ces trois dernières années, 36 % se trouvent « très jolies », et seules 4 % se considèrent comme « pas jolies ». « C’est comme s’il y avait des seins qu’on aurait le droit de montrer et d’autres non », analyse David Le Breton.
Mathilde, 45 ans, qui trouve « tellement plus agréable de sécher en cinq minutes au soleil plutôt que d’avoir un bout de tissu mouillé sur la poitrine » a trouvé la combine. « Dès que je vois des mamies qui font de la résistance, je fonce m’installer dans leur coin et je tombe le haut avec bonheur. » Ce qui permet peut-être à une autre femme de faire pareil. "
ça vient de 20 minutes ce jour, de mon côté, je trouve ça malheureux. -
Quand je pense que pendant les années 70-80 on trouvait ça normal sans trop de problèmes…
Et on vient me dire tout le temps que nous vivons dans un monde plus libre qu’il y a 40 ou 50 ans hé ben, franchement, j’étais bien plus libre dans ces années là…
Pauvre monde… -
@BahBwah , la liberté fait peur, mon ami, il est là le problème.
De plus aujourd’hui, l’autonomie intellectuelle, autrefois appelé libre arbitre, ben c’est rare.
Une fois les cerveaux bien lavés, tu vois ce qui peut arriver, ou ce qui est déjà arrivé.
Avant un débat c’était un échange d’idées, maintenant une occasion de bastonner.
Alors on se renferme et la messe est dite… La peur, moteur des “civilisations” actuelles, bien relayée par les merdias.
Tiens je vais boire un coup pendant que je peux encore…
A la votre ! -
@El-Bbz a dit dans Les regards sont terribles :
Tiens je vais boire un coup pendant que je peux encore…
Avec modération ?
Celle-là aussi elle me les brise, merde, si j’ai envie de me bourrer la gueule j’en ai rien à foutre de la modération, j’aime quand j’ai les dents du fond qui baignent dans la bibine et j’en remet une couche…
Me gonfle tous avec leur politiquement correct qui n’est là que pour brider ou étouffer toute forme de liberté…
Je stoppe là sinon je pars en vrille pour la journée… -
Du calme l’ami, tu vas vieillir prématurément.
Pour te faire saliver, cet aprèm je vais chez mon caviste, il a un gros plant à tomber, moins de 4 euros la bouteille, le truc à boire sans fin entre potes, je vais lui ruiner son stock.
La première que j’ouvre, je la bois à ta santé.
Banzaï ! -
Je comprends ses femmes de maintenant.
La plupart des hommes sont des machos/ voyeurs/pervers et je j’apprécierais pas de me faire reluquer avec insistance ou de me faire agresser ou de me faire traiter de pute car maintenant, c’est un peu ça qui se passe. Les femmes ne sont plus libre de faire ce qu’elles veulent en partie à cause de la majorité des hommes. -
Les pubs d’antan mazette c’était du grand n’importe nawak.
Je la joue pas pudique mais très sérieusement y’avait du nichon et de la fesse partout (très relou)…Obao, Ushuaia etc etc…très bizarre (matin, midi et soir).
Ça perso, ça me manque pas (merde t’es avec tes petits et bing, de la chatte dans une pub…merde ça le fait pas lol). -
d’antan le sexe n’était pas une honte, le corps de la femme était plus banalisé, la sexualité de la femme plus accepté, il y avait plus de respect aussi et le jeune aller discuté avec les plus âgés. maintenant, c’est honte, mystifié, et tabou.
quand les jeune viennent vous posée des questions sur les filles ou le sexe ne rougissais pas comme des tomates et sachez que les enfants dépende de l’éducation des parents.
ne transformé pas ce qui est naturel en ogm svp
c’est ce que je pense!
mais d’un autre coté j’en ais rien foutre. je me suis dit que agriculteur c’était pas une bonne idée. du coup, mes enfants il m’adore a en mourir
investir dans les usine a caca. pas une bonne idée
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j’ai pas fait d’enfant merci mon dieu, béni soit tu -
eh oui quand me to par en vrille, ça donne ça !!!
bientôt le burkini, et je me rince l’oeil comment maintenant ???
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Si c’est pour se faire observer par des vieux pervers lubriques, pas étonnant que les femmes ne veulent plus se montrer trop déshabillées. Et lesdits vieux pervers de venir se plaindre des conséquences de leur propre comportement…
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@Violence a dit dans Les regards sont terribles :
Je dirais que c’est les hommes qui partent en vrille
La plupart du temps (on est super relou, on va pas se voiler la face).
La plupart des violences faites aux femmes, c’est l’homme (la pédopornographie, c’est l’homme).Trop d’abus et autres conneries à la con ont fait que (violence faites aux femmes, harcèlement, viols etc et depuis très belle lurette…y’a qu’à voir aux States et les histoires de serial killer qui date pas d’hier).
J’oublie pas bien sûr que l’homme subit aussi ces violences mais quand on voit les faits divers, la femme prend cher.
Mais n’empêche dans tous ça, ça changera pas que je déteste toute les féministes à la con que je vois comme une secte qu’autre chose.
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@ALRBP , si passé dans la catégorie seniors+ on a pas fait la paix avec ça c’est qu’on a un sacré problème.
Lubrique, oui, mais avec des pépettes de notre génération, on change un peu les prétentions et tout le monde est content. Ce qui n’empêche que les tarés qui se croient proprio des nénettes, je leur ferait bien subir quelques châtiments “subtils”.
@Psyckofox , plutôt d’accord, surtout pour le féminisme sectaire qui défini l’homme comme un ennemi.
@Violence , Ah, Damien, mon héros. -
@ALRBP a dit dans Les regards sont terribles :
par des vieux pervers lubriques
Pourquoi toujours vieux ? Quand j’était jeune, j’était déjà pervers et encore plus lubrique (la lassitude ne viens qu’avec la routine), il ne faut pas se voiler la face (si j’ose dire) un homme sera toujours un homme, son premier objectif inscrit dans les gènes sera toujours la poursuite continuelle de fesses et de nichons, ce qui fait la différence, c’est seulement l’éducation.
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C’est bizarre personne n’évoque le retour en force (à mon grand désespoir) de la religion, qui comme chacun le sait, et toutes confondues, ne sont pas vraiment les amies des femmes.
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Et si ce n’était que de l’esthétisme et de la coquetterie?
@tanjerine a dit dans Les regards sont terribles :
« Les regards des autres femmes sont terribles. Elles me fusillent du regard. Je ne sais trop pourquoi. Sans doute qu’elles ne supportent pas que leurs maris me regardent. Je me sens jugée comme si j’étais une allumeuse »
Et si ces femmes qui jugent et qui reprochent, ne seraient elles pas simplement jalouses de ce qu’elles croient ne plus avoir ou n’ont jamais eu.
@tanjerine a dit dans Les regards sont terribles :
« bronzer seins nus est une provocation et un manque de respect »
Manque de respect pour qui?
Ne serait pas le jugement de l’esthétisme médiatique que les femmes se prennent dans la tête toute l’année qui font que la majorité frustrée tente de lapider celles qui osent?
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Je pense comme dujambon que certains fondamentaux sont oubliés un peu vite.
Mais c’est quand ils sont carrément niés que ça devient inquiétant. -
Le porno salace, accès très facile sur le net, n’aide pas trop à faire éduquer la mentalité des plus jeunes.
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Surtout que ce n’est pas aux femmes d’être jalouse des autres femmes, c’est à l’homme de respecter sa femme et de ne pas aller reluquer d’autres femmes seins nus sur une plage point. ça c’est un vrai manque de respect.
@Psyckofox a dit dans Les regards sont terribles :
Mais n’empêche dans tous ça, ça changera pas que je déteste toute les féministes à la con que je vois comme une secte qu’autre chose.
Oui je suis d’accord, l’extrémisme de ce côté aussi me gonfle au plus haut point et ça les dessert plus qu’autre chose.
@michmich a dit dans Les regards sont terribles :
C’est bizarre personne n’évoque le retour en force (à mon grand désespoir) de la religion, qui comme chacun le sait, et toutes confondues, ne sont pas vraiment les amies des femmes.
C’est clair.
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@Violence a dit dans Les regards sont terribles :
ce n’est pas aux femmes d’être jalouse des autres femmes
Tu les sous estimerais pas un peu!