Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
-
Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duBoudin a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
Alors, un article vieux de 10 ans comme celui-là, est plutôt en dessous de la vérité.
L’article date d’avril 2019.
-
@Raccoon celui du point de 2017:
En 2017, Le Point évoquait «1 700 cancers mortels directement liés à la catastrophe nucléaire».
6 ans, effectivement, mais les données du bilan sont peut-être plus vieilles encore.
Tu bosses pour EDF ?
-
Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
-
EDF dans un gouffre financier
L’énergéticien français a subi une perte nette de 17,9 milliards d’euros en 2022, entre problèmes de corrosion dans des centrales nucléaires et rabais imposés par Paris.
EDF a subi en 2022 l’une des pires pertes de l’histoire de la Bourse de Paris, creusant son endettement à un niveau également record de 64,5 milliards d’euros (presque autant en francs), au terme d’une année noire plombée par les déboires de son parc nucléaire mais aussi par sa contribution forcée au «bouclier tarifaire» des Français.
Le chiffre d’affaires du géant de l’électricité a crû de 70% à 143,5 milliards d’euros tiré par la hausse des prix de l’énergie, mais le groupe passe dans le rouge avec une très lourde perte nette de 17,9 milliards, contre un bénéfice de 5,1 milliards en 2021. Il s’agit de l’une des plus lourdes pertes de l’histoire récente en France, derrière France Télécom (20,7 milliards) et Vivendi Universal (23,3 milliards) il y a vingt ans.
Avec la flambée générale des prix de l’électricité, EDF a vu revenir de nombreux clients français, mais n’a pas pu assez produire avec ses centrales: le groupe a dû acheter à prix d’or de l’électricité sur les marchés.
«Malgré une forte hausse du chiffre d’affaires soutenu par les prix de l’électricité et du gaz, l’Ebitda (marge brute d’exploitation) est fortement pénalisé par la baisse de production nucléaire ainsi que les mesures régulatoires exceptionnelles mises en place en France pour 2022, dans des conditions de marché difficiles», a commenté vendredi, pour quelques journalistes, le PDG Luc Rémont, arrivé à l’automne dernier avec de lourds défis à relever pour l’entreprise.
Le dirigeant a en revanche confirmé «la fourchette de production nucléaire de 300 à 330 térawattheures (en 2023), soit une sortie progressive de la crise de la corrosion sous contrainte», c’est-à-dire le problème des microfissures relevées sur des portions de tuyauteries, qui a mis à l’arrêt nombre de réacteurs depuis fin 2021.
L’année 2022 aura vu la production électrique nucléaire et hydraulique tomber à des niveaux historiquement bas en pleine crise énergétique et climatique mondiale. EDF a en effet cumulé les ennuis entre la découverte de corrosion et les retards pris dans la maintenance des centrales, à cause du Covid. Résultat: en 2022, la disponibilité moyenne du parc de 56 réacteurs est tombée à 54% (contre 73% sur la période 2015-2019).
Finalement, le pire a été évité grâce aux importations d’électricité, aux efforts de sobriété des Français et à la course d’EDF pour rebrancher ses réacteurs. Il n’empêche, la note est salée pour l’électricien. Jamais aussi peu de térawattheures d’origine nucléaire n’avaient été produits depuis 1988: 279 TWh en 2022. Loin de l’époque où EDF crachait 430 TWh comme en 2005.
La guerre en Ukraine a enfoncé le clou avec la flambée des prix du gaz et de l’électricité. Car pour contenir la facture des Français grâce au bouclier tarifaire, l’État, actionnaire majoritaire et bientôt unique, a obligé le groupe à vendre en 2022 davantage d’électricité à bas prix à ses concurrents, fournisseurs d’électricité alternatifs. Une mesure au coût exorbitant pour l’opérateur historique: 8,34 milliards d’euros.
Face à sa dette abyssale, «on ne sera pas tout seul», fait toutefois valoir EDF, puisque l’Etat est en train de renationaliser à 100% l’entreprise pour porter le plan de relance nucléaire soutenu par Emmanuel Macron. «L’État va nous permettre de financer les investissements», selon le groupe.
Source: https://www.20min.ch/fr/story/perte-et-dette-records-edf-dans-un-gouffre-financier-389794259060
Aller hop ! Retraite à 70 ans pour aider un peu l’état.
Et sinon tout va bien, pour les BTP, on prend maintenant le sable en raclant le fond de la mer. Vivement qu’on puisse habiter sur la lune. -
-
Après avoir décidé d’indexer le pris de l’électricité sur le prix du gaz, puis obliger EDF à vendre à ses concurrents, tout cela suivi par des sanctions totalement contre productives au prétexte de ruiner l’économie russe, et bien c’est nous qui morflons.
Merci l’UE.
-
@duJambon retraite à 75 ans même si on est pas tous phosphorescents d’ici là ! Et méga emprunts aux chinois qui n’en finissent plus de racheter la dette européenne, qu’elle soit étatique ou non ! C’est d’ailleurs pour sécuriser EDF que l’Etat la renationalise à 100 % je pense ! Sinon, rachat par d’autres nations potentiellement gênantes.
Je n’ai jamais compris pourquoi les banquiers Suisses ne s’y sont jamais mis à la racheter, cette dette européenne… Ils semblent ne pas avoir peur de cette puissance planétaire qui impose sa volonté par divers leviers bien concrets.
J’ai tout de même été témoin de “visiteurs” chinois dans un petit village reculé typique de chez leur voisin autrichien… qui prenaient des mesures plutôt que des photos ! Mesures qui apparemment servirent quelques mois plus tard à la reproduction au centimètre près du-dit village chez nos amis chinois ! Plus besoin de voyager quand on est chinois (si tant est qu’on le puisse), le monde s’invite à domicile.
Tu veux voir le monde ? T’es con toi ! Reste en Chine ! Tu ne seras pas exposé à des idées subversives, et tu pourras profiter d’un dépaysement complet pour 50 fois moins cher !
-
@MetalHurlant a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
retraite à 75 ans
Enfin quelqu’un de raisonnable, par contre en ce qui concerne le transport d’enfants je préconise la retraite à 72 ans, ce qui me parait plus judicieux.
-
Les eaux contaminées de Fukushima seront surveillées depuis la Suisse
Le gouvernement japonais prévoit de commencer prochainement à relâcher dans l’océan Pacifique les eaux usées issues de la centrale endommagée. Un projet controversé qui fera l’objet d’un suivi attentif par une équipe zurichoise.
Une vue aérienne des citernes emplies d’eaux usées sur le site de la centrale nucléaire de FukushimaSource pour abonnés: https://www.letemps.ch/sciences/environnement/eaux-contaminees-fukushima-seront-surveillees-suisse
-
La question qui fait débat en ce moment chez les experts
Avec quoi vas-t’on refroidir les centrales nucléaires présentes et futures puisqu’il y a déjà pénurie d’eau et canicules ?
Le manque d’électricité frappe aussi l’été. Après les problèmes de corrosion qui ont touché son parc nucléaire, EDF se trouve désormais confronté à la canicule et à la sécheresse. Le déficit de pluie de cet hiver pourrait bien rendre les choses encore plus compliquées pour cette année.
-
@duJambon
On tourne en rond… -
@BahBwah Bah ! Il suffit d’implémenter les nouvelles centrales sur des grands lacs ou des fleuves, en plus ça résoudra le problème de la distribution du courant électrique (pas de longues lignes à construire), je vois très bien une centrale au coeur de Paris, à Lyon, ou à la plage du Prado à Marseille… L’avantage de sacrifier une plage, c’est qu’il y aura moins de monde dans l’eau en cas de vidange ou de fuite radioactive.
-
Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à BahBwah le dernière édition par
@BahBwah c’est l’histoire du mec qui tombe du 50e étage et qui se dit “Jusqu’ici tout va bien. Jusqu’ici tout va bien”.
Tu connais la suite. -
Agents EDF en grève : la production énergétique nucléaire réduite et des radars routiers mis «en sobriété»
Les agents d’EDF, en grève contre le projet de réforme des retraites, ont multiplié ce 4 mars les actions, portant à près de 5 000 mégawatts les réductions de production depuis la veille au soir, soit l’équivalent de cinq réacteurs nucléaires.
Comme le rapporte l’AFP, les quatre unités de production nucléaires de Tricastin (Drôme) étaient touchées ce 4 mars par des baisses de charge d’environ 2 000 mégawatts, ainsi que l’unité 2 de Flamanville (Manche). A la mi-journée, la cinquième unité de Gravelines (Nord), Paluel 2 (Seine-et-Maritime) et la première tranche de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) ont à leur tour été affectées, effaçant près de 2 000 MW de production. Saint-Alban 2 (Isère), qui a connu une baisse de production liée à la grève dans la nuit, est revenue sur le réseau en ce début de week-end, selon EDF.
Ces baisses de production s’inscrivent dans le cadre d’une grève reconductible des agents d’EDF en amont de la journée de «mise à l’arrêt» de la France prévue le 7 mars. Elle a débuté dès le 3 mars dans l’après-midi chez les énergéticiens, avant l’examen au Sénat de l’article 1 sur la suppression des régimes spéciaux de retraite.
La question d’aller plus loin se posera la semaine prochaine […], on sera capable de tout Selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la CGT Energie joint par l’AFP, «les premiers messages de sûreté de réseau sont atteints et notre but n’est pas de toucher les usagers».
Autrement dit, les grévistes entendent ne pas accroître les baisses tant que ces messages d’alerte sur l’équilibre entre production et consommation sont émis par le régulateur du réseau. «Mais la question d’aller plus loin se posera la semaine prochaine […], on sera capable de tout», a-t-il averti.
Côté gaziers, la tranche 6 de la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) est «toujours arrêtée par les agents grévistes», occasionnant une baisse de «465 mégawatts retirés du réseau», selon la CGT.
Source et plus: [link removed]/france/104594-baisse-productions-energetiques-radars-routiers-sobri%C3%A9t%C3%A9-amont-7-mars
-
Un nouveau type de défaut a été découvert. La série noire se poursuit pour l’énergéticien.
L’affaire prend la tournure d’un sombre remake. EDF a détecté dans sa centrale de Penly (Normandie) une fissure de 23 mm de profondeur, touchant une tuyauterie épaisse de 27 mm. De quoi susciter une vague d’inquiétudes. Le sujet est d’autant plus préoccupant pour le groupe qu’il survient dix-huit mois après la découverte de fissures, dites de corrosion sous contrainte (CSC), à la centrale de Civaux. Ce défaut avait obligé le groupe à arrêter l’activité de 25 de ses 56 réacteurs en 2022 - au pic de la crise -, avant leur remise progressive en activité. Des fissures de 5 à 6 mm de profondeur avaient alors été détectées. EDF espérait avoir tourné la page de cet incident industriel de grande ampleur, qui lui a coûté quelque 32 milliards d’euros l’année passée.
Cette fois, “il s’agit du même phénomène physique, mais pas de la même cause d’apparition.” précise Julien Collet, directeur général adjoint de l’Autorité de Sécurité Nucléaire (ASN).Source pour abonnés: https://www.lefigaro.fr/societes/la-serie-noire-continue-pour-edf-qui-va-devoir-inspecter-tout-le-parc-nucleaire-20230308
-
-
@Ashura Une manif ?
-
@duJambon Je ne suis pas sûr que cela fasse grand chose dans cet État là…
-
Autre fissure découverte dans la centrale de Cattenom (Moselle).
Ces découvertes surviennent deux semaines après que l’énergéticien a rapporté celle d’un problème similaire sur la tuyauterie du premier réacteur de Penly.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé le 9 mars qu’EDF avait détecté «la présence de fissures de fatigue thermique» sur la tuyauterie de secours du second réacteur de la centrale de Penly (Seine-Maritime) ainsi que sur celle du réacteur 3 de la centrale de Cattenom (Moselle). Ces découvertes surviennent deux semaines après que l’énergéticien a rapporté celle d’un problème similaire sur la tuyauterie du premier réacteur de Penly. Dans sa note, datée du 24 février, l’entreprise publique évoquait elle-même un «défaut significatif». En l’occurrence, une fissure qui «s’étend sur 155 mm, soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie, et une profondeur maximale de 23 mm» pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm, avait détaillé l’ASN. «Il ne reste que 4 millimètres avant que cela ne lâche. EDF ne peut donc plus garantir l’intégrité de sa tuyauterie, c’est-à-dire le fait que ça ne va pas fuir», avait insisté sans ambages, auprès de l’AFP, Karine Herviou, la directrice générale adjointe de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Les fissures découvertes à Penly 2 et Cattenom 3 sont respectivement longues de 57 et 165mm, pour des profondeurs de 12 et 4 mm. On est loin des microfissures, de l’ordre de quelques millimètres, provoquées par un phénomène de corrosion découvert fortuitement à l’automne 2021 et qui a depuis paralysé plusieurs centrales nucléaires françaises.
Une réparation qui visait à «réaligner» ces conduites où circule une eau à 150 bars. «Il y a eu une approche qui n’est pas acceptable, qui a consisté un peu à forcer les tuyauteries pour les aligner pour les souder, et il y a eu sur cette soudure des défauts qui ont conduit à une deuxième réparation», a expliqué le 8 mars au Sénat Bernard Doroszczuk, le président de l’ASN.
«[Si] la détection de ce défaut est en soi la démonstration que le process de détection et de recherche fonctionne», a salué ce 10 mars le député LR du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger, un impact sur la production électrique semble inévitable. Ne serait-ce parce que la découverte de ces nouvelles fissures proroge le redémarrage des réacteurs de Penly, arrêtés depuis des mois, et va également déclencher une série de contrôles sur les installations similaires. Or, ces phénomènes n’affectent pour l’heure que les réacteurs les plus récents et les plus puissants du parc français.
Un parc toujours en convalescence, après une annus horribilis 2022, marquée par des problèmes de microfissures provoquées par un phénomène de corrosion. Fin octobre, l’entreprise publique avait évalué l’impact financier de la baisse de sa production électrique dû à ce défaut de «corrosion sous contrainte » à… 32 milliards d’euros. Un phénomène dépeint le 7 mars comme «le défi industriel le plus grave» de l’histoire d’EDF, selon son nouveau patron Luc Rémont, à l’occasion de la conférence annuelle d’Euronext. En effet, alors que les cours de l’énergie s’envolaient, EDF a dû racheter au prix fort sur les marchés l’électricité des réacteurs mis à l’arrêt qui avait été vendue à l’avance à ses clients. A cela s’est ajouté le rachat par l’électricien – toujours au prix fort – d’une autre partie de sa production afin d’assurer ses obligations de revente à prix coutant d’une partie de sa production d’origine nucléaire à ses concurrents. Or, toujours en 2022, le gouvernement a rehaussé de 20% ce volume d’électricité cédée par EDF à ses concurrents, afin de dissuader ces derniers de s’approvisionner sur des marchés devenus hors de contrôle. Sans surprise, EDF a publié l’an passé les pires résultats de son histoire, enregistrant un déficit record de 17,9 milliards d’euros, au moment même où la plupart des énergéticiens enregistrent des profits sans précédent.
Source: [link removed]/economie/104721-fissures-dans-ses-reacteurs-quand-edf-tombe-de-charybde-en-scylla
Devinette: Qui va encore payer les pots cassés ? La réforme des retraites est absolument indispensable.
-
Quelle connerie d’imposer la revente d’électricité à perte à ses concurrents. Tout ça pour donner l’illusion d’une pseudo-concurrence qui laisserait le choix au consommateur.
Les services comme la production et l’approvisionnement en électricité, en eau, en gaz, en moyens de communication ne devraient être régis que par l’Etat. Tout ne s’en porterait que mieux.