Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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L’Etat et EDF trouvent un accord
Après de longs mois de tractations, l’Etat et EDF sont enfin parvenus à un accord, mardi 14 novembre, sur le futur cadre de régulation du prix de l’électricité nucléaire qui doit prendre la suite de l’Arenh à partir de 2026. Difficiles, de l’aveu du patron d’EDF, les négociations aboutissent à un accord quelque peu complexe censé concilier la question de la compétitivité des clients industriels et celle de la capacité de l’énergéticien à assumer ses investissements à venir.
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Les industriels attendent encore d’être rassurés après l’accord entre EDF et l’Etat sur le prix de l’électricité
L’accord trouvé mi-novembre entre l’Etat et EDF sur le futur cadre de régulation de l’électricité n’a pas vraiment convaincu les industriels, inquiets pour leur compétitivité. EDF est attendu au tournant dans les semaines et mois à venir concernant sa politique commerciale.
Beaucoup reste encore à faire. C’est, en substance, le message envoyé par les représentants d’industriels à l’Etat et EDF après l’accord trouvé, mardi 14 novembre, sur le futur cadre de régulation du prix de l’électricité nucléaire qui s’appliquera à partir de 2026. Pour les plus désabusés, comme le président du Cleee Frank Roubanovitch, cela passera par une contestation forte du bien-fondé de l’accord auprès des parlementaires pour le faire “massivement évoluer”, lors de sa transcription dans la loi en 2024.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/les-industriels-attendent-encore-d-etre-rassures-apres-l-accord-entre-edf-et-l-etat-sur-le-prix-de-l-electricite.N2196698
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Derniers tests D’EDF pour démarrer Flamanville 3 en 2024
Après l’accord de l’ASN, le démarrage progressif du réacteur EPR Flamanville 3 est prévu mi-2024EDF n’a jamais été aussi proche de démarrer Flam3, le petit nom du réacteur nucléaire de l’EPR en construction à la centrale de Flamanville (Manche). Toutes les soudures qui n’étaient pas au bon niveau de qualité ont été réparées. Le 3 octobre, EDF a pu lancer une ultime phase de tests, sous pression et à chaud, du circuit d’eau primaire et secondaire. Elle doit durer dix semaines.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/derniers-tests-d-edf-pour-demarrer-flamanville-3-en-2024.N2189293
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BricoNucléaire
Qui sont les nouveaux lauréats de l’appel à projets réacteurs nucléaires innovants de France 2030 ?
Lors d’une cérémonie au ministère de la Transition énergétique le 27 novembre, la ministre Agnès Pannier-Runacher a dévoilé le nom des six nouvelles start-up lauréates de l’appel à projets réacteurs nucléaires innovantes de France 2030. Parmi elles, une surprise.
Parmis les six nouveaux projet de SMR français aidé par France 2030, celui de Jimmy décroche 32 millions d’eurosLa France veut de petits réacteurs nucléaires français… et se donne les moyens de les avoir. Lancé en mars 2022 et clos en juin 2023, un appel à projets «réacteurs nucléaires innovants» de France 2030, doté de 500 millions d’euros, a rencontré un succès presque inattendu, avec plus de 15 dossiers déposés. En juin 2023, deux premiers lauréats avaient été dévoilés, Naarea et Newcleo, qui se partageaient une subvention de 25 millions d’euros.
Source pour abonné: https://www.usinenouvelle.com/editorial/qui-sont-les-nouveaux-laureats-de-l-appel-a-projets-reacteurs-nucleaires-innovants-de-france-2030.N2198868
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La relance du nucléaire va engendrer une hausse modérée du volume de déchets radioactifs
(article probablement sponsorisé )
Face à la relance du nucléaire, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs se veut rassurante. Dans l’édition 2023 de son inventaire national des matières et déchets radioactifs, elle estime que l’exploitation des six nouveaux réacteurs EPR2 entraînera une hausse maximale de 16% des déchets hautement radioactifs à vie longue. Des matières supplémentaires que son projet (très controversé) Cigéo aura selon elle la capacité d’absorber.
Le site de stockage de déchets radioactifs Cigéo pourrait être mis en service en 2035.1 760 000 m3. Tel est le volume de déchets radioactifs produits à fin 2021 dans l’Hexagone selon l’édition 2023 de l’inventaire national des matières et déchets radioactifs de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) publié le 12 décembre. Cela représente 220 000 m3 de plus qu’en 2018, au moment de la publication de la précédente édition.
Et on ne parle surtout pas du coût, sans parler du coût écologique qui ne concerne que nos descendants.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
Et on ne parle surtout pas du coût, sans parler du coût écologique qui ne concerne que nos descendants.
Il sera bien moindre que toute la pollution des sols à base d’insecticides, désherbants et autres produits de synthèse à base de pétrochimie qu’on épand sur une grande partie des terres émergées depuis plusieurs décennies.
J’ai lu il y a peu que la régénération des sols est de l’ordre de 1 à 5 mm par siècle. Actuellement on laboure à 1 m de profondeur, les produits phytosanitaires se retrouvent donc très concentrés sur toute cette hauteur.
Donc si on arrêtait maintenant l’agriculture intensive il faudrait 20 000 à 100 000 ans pour que les sols se régnèrent complètement.Tout ça pour dire que les déchets nucléaires (l’équivalent d’une pièce de 2€ par habitants par an pour un pays fortement nucléarisé comme la France) seront un problème négligeable pour les futuriens par rapport à toute la merde qu’on fait partout ailleurs.
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@Raccoon un problème encore plus durable que celui de l’agriculture, pour certains isotopes 100 000 ans, c’est juste la demi-vie.
Quant à l’agriculture, avec le réchauffement et sans eau, elle n’a pas beaucoup d’avenir.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon problème qu’il est possible d’enfouir à 400 m sous terre et qui occupera une petite surface, ne dérangeant ainsi personne.
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@Raccoon T’a raison, c’est en France pas chez moi, et je serais mort avant que ça pose un problème, alors je m’en balek
Mais il faut bien comprendre que l’enjeu c’est de faire du fric en prenant les déchets de tous les pays qui paieront pour s’en débarrasser, pas ceulement ceux du parc Français.
Les “deux francs” et les déchets, c’est pour le contribuable, le bénèf, c’est pas pour lui.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon on peut se passer de nucléaire, mais la contrepartie c’est qu’il va aussi falloir se passer d’énergie et donc de confort et de pouvoir d’achat. Je ne pense pas qu’on y soit préparé. Donc pour amorcer une transition lente vers plus de sobriété sans la subir, le nucléaire fait partie des solutions à mettre en place.
Et pour ce qui est des isotopes radioactifs, plus leur demi-vie est longue moins ils sont dangereux. Ce sont ceux à demi-vie courte qui le sont pour les organismes vivants.
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De toute façon, tant qu’on aura pas trouvé un moyen de stockage inter-saisonnier pour l’électricité, les panneaux solaires et les éoliennes ne servent qu’à implanter de nouvelles centrales à gaz ou au charbon, il va donc falloir faire un choix, soit on émet du CO², soit on génère des déchets radioactifs avec le nucléaire, soit on retourne effectivement à la bougie.
Une petite remarque sur l’article qui parle de 1 760 000 m3 de déchets, juste après avoir parlé de Cigéo.
Le site de Cigéo n’est prévu que pour les déchets de haute activité (HA) et les déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL), et il est prévu pour 85 000 m3. -
Il y a des solutions pour stocker le surplus de solaire et des éoliennes c’est de transformer cette énergie en hydrogène (avec de la perte mais au moins ce serait de l’hydrogène vert) et aussi, par exemple en turbinant dans les barrages avec le surplus (barrage avec un bassin en plaine pour remonter les eaux et ne pas compter que sur la fontes des neiges). Je pense qu’il y a beaucoup de possibilités mais celà coûte de l’argent mais avons nous le choix?
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Pourquoi l’avenir des SMR français, et notamment du mini-réacteur Nuward d’EDF, se joue au CEA
[L’instant tech] Dans les laboratoires de son centre de Cadarache (Bouches-du-Rhône), le CEA teste la sûreté passive du mini-réacteur nucléaire Nuward d’EDF, une brique cruciale. L’État lui demande aussi d’aider techniquement les autres projets de SMR français.
Sur son site de Cadarache (Bouches-du-Rhône), le CEA bénéficie d’installations dédiées à l’étude de la performance et de la sureté du système de refroidissement passif du mini-réacteur nucléaire (SMR) Nuward d’EDF.C’est la grande promesse des SMR. Ces mini-réacteurs nucléaires modulaires sont destinés à remplacer les centrales à charbon ou au fioul, et donc à fournir, un peu partout, électricité et chaleur à l’industrie, aux villes et aux zones isolées. De par leur taille et leur design intégré, ils promettent tous une sûreté passive. Sans être totalement autonomes, ils pourront non seulement s’arrêter seuls, mais aussi se refroidir. Si une présence humaine sera toujours nécessaire sur les lieux, ce dispositif laissera plusieurs jours à des équipes de maintenance pour intervenir, si besoin. Reste à le démontrer aux autorités de sûreté du nucléaire qui devront délivrer les licences d’exploitation pour ces nouveaux types de réacteur.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/pourquoi-l-avenir-des-smr-francais-et-notamment-du-mini-reacteur-nuward-d-edf-se-joue-au-cea.N2204938
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Incidemment la Corée du nord à mis en service un réacteur à “eau légère” (à l’eau “normale”, comparativement à l’eau lourde utilisée dans les réacteurs classiques).
Ce qui devrait lui permettre d’obtenir du plutonium pour ses missiles qui fonctionnent apparemment parfaitement.
Voir: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20231222002500884?section=news
L’eau sert de modérateur à la fusion nucléaire (comme le graphite ou l’hydrogène), l’eau lourde permet de freiner cette réaction beaucoup plus finement que “l’eau légère”, mais nécessite un beaucoup plus gros volume que cette dernière.
Le réacteur nord Coréen est donc beaucoup plus compact qu’un modèle à eau lourde, mais la fission est moins facile à réguler à bas régime.
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Fukushima : Séoul continuera à restreindre les importations de produits de la mer japonais
«Le gouvernement interdit les importations de produits de la mer en provenance de huit préfectures entourant Fukushima», a déclaré le premier directeur adjoint du Bureau de coordination des politiques du gouvernement (OPC), Park Ku-yeon, lors d’un point de presse. «Concernant les produits marins en provenance des autres régions (japonaises), y compris les coquilles de Saint-Jacques, le gouvernement effectue des tests de radioactivité sur chaque lot d’importation et, en cas de détection de la moindre substance radioactive, il demande un certificat d’analyse supplémentaire, interdisant de fait leurs importations», a-t-il expliqué.
L’agence de presse Kyodo a rapporté la veille que le gouvernement japonais a révisé sa stratégie en vue d’ouvrir de nouveaux débouchés pour ses coquilles Saint-Jacques dont les exportations à destination de la Chine ont été bloquées à cause du déversement en mer des eaux «traitées» de la centrale nucléaire de Fukushima. A propos de ce rapport, Park a souligné qu’il s’agissait simplement d’un plan japonais.
Tokyo vise à maintenir le montant des exportations de coquilles Saint-Jacques à 65,6 milliards de yens en 2025, tout en diversifiant les marchés. Il cherche à exporter vers la Corée du Sud pour 4,1 milliards de yens de ce crustacé, soit 6,3% de l’objectif global fixé.
Les produits de la mer en provenance de huit préfectures japonaises de la région de Fukushima sont interdits à l’importation en Corée depuis septembre 2013 et ceux en provenance des autres régions nipponnes sont soumis à des tests de radioactivité par crainte que ces produits contiennent des niveaux dangereusement élevés d’éléments radioactifs.
Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20231226001800884?section=news
En France, vous pouvez en manger sans risque, il est bien connu que la radioactivité ne traverse pas sa frontière.
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@duJambon En fait l’eau lourde etait utilisee dans les tous debuts du nucleaire, soit pour fabriquer des armes nucleaires soit pour faire une centrale electrique, c’etait le but des allemands pendant WWII avec leur usine qui produisait de l’eau lourde, dont un des atomes d’hydrogene de l’eau classique ou legere est remplacé par un atome de deuterium jouant le role de moderateur neutronique. A ce jour, a part Phenix et feu Superphenix qui sont des reacteurs RNR a neutrons rapides non moderés avec comme caloporteur du sodium liquide, Toutes les autres centrales francaises utilisent un caloporteur à eau legere additionnée de bore qui est le moderateur neutronique. A ma connaissance, en europe, il n’y a plus aucune centrale electrique nuc a eau lourde. Meme les russes utilisent encore le RBMK (https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/surete/reacteurs-rbmk) et aussi du RNR (https://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_à_neutrons_rapides) du type Superphenix …
Parlons du cas EPR (centrales REP classiques simplifiées et boostées coté puissance)
On peut parier que vu le scandale des EPR dont aucun ne fonctionne correctement (OL3 en Finlande), voir arretés sur incident grave (OLF Finlande et Taichan en Chine) avec fuite du combustible via des fissures des crayons de combustible, et emanation de gaz rares radio actifs genre isotomes de xenon dans la cuve du reacteur, Taichant toujours HS, et OL3 redemarré suite aux menaces de la France envers la finlande, OL3 tourne en sous puissance a la vas-y-que-je-te-pousse. Et je ne parle pas de Flamanville, ou le prototype EPR n’a jamais ete terminé tellement les problemes a la fois de gros oeuvres baclés et mal faits, que les refus de valider la plupart des systemes de securité font que la construction est stoppée, et le demarrage encore impossible…
EPR a fait se battre deux villes, Amberieu en Bugey contre Saint-Paul Trois Chateaux pour savoir qui aurait une paire de tranches EPR. Malgré toutes les magouilles de la Ville dromoise et de son maire, Pas d’EPR pour le Tricastin, c’est Donc Bugey qui aura le bébé (cadeau empoisonné). Car on peut etre sur que EPR 2023 n’a rien de different des protos EPR cités bien avant, Et ce qui n’a jamais marché a ce jour ne marchera pas meme si on dit que ca marchera… Et dans 25 ans, les decideurs seront morts et les villes ayant payé pour avoir ces EPR seront bien lotis avec un reacteur EPR non fonctionnel iou representant a chaque seconde un gros risque environnemental. N’oublions pas que EPR ne se distingue des REP francais que par une dimplification des elements en terme de securité et de fonctionnalités.Ici les differents types de reacteurs nuc, la prochaine generation non citée officiellement est le reacteur au thorium refroidi au sels fondus (https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_du_combustible_nucléaire_au_thorium)
https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/jeunes-enseignants/pour-les-jeunes/lenergie-de-a-a-z/produire-de-lelectricite/les-differents-types-de-reacteurs-nucleaires -
@duJambon Hélas, au vu des mouvements marins, on pourra relever une arrivée de poissons fortement contaminés dont la teneur en isotopes va grimper en fleche dans les mers quasi fermées que sont par exemple la medirteranée qui attire l’eau de l’ocean atlantique apres evaporation de son eau, et concentrera donc les radio isotopes…
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La France a battu son record d’exportation d’électricité vendredi dernier
En 2022, la France avait été contrainte d’importer de l’électricité pour la première fois depuis 42 ans. Cette année, c’est tout l’inverse.
Record battu dans l’Hexagone. Gestionnaire du réseau électrique en France, RTE a annoncé ce mardi 26 décembre que le pays avait exporté un volume record d’électricité vers ses voisins vendredi 22 décembre.
En cause ? De moindres besoins nationaux et une meilleure disponibilité du parc nucléaire qui ont permis à la France de fournir 18 680 mégawatts (MW) en dehors de ses frontières. Ce pic a été atteint vendredi à 16h. À titre de comparaison, le précédent record d’exportation de la France était de 17 415 MW, établi le 22 février 2019.
RTE précise que les bénéficiaires de ces exportations d’électricité étaient l’Allemagne et le Bénélux (5,4 GW), l’Italie (4,4 GW), la Suisse (3,2 GW), le Royaume-Uni (3 GW) et l’Espagne (2,6 GW).
Des conditions favorables
« Il y a un besoin en ce moment qui est un peu plus faible en consommation en France, puisqu’on est dans une période de vacances », a souligné RTE pour expliquer cette pointe d’exportations record.
Météo-France ajoute auprès de l’AFP que les températures de la semaine dernière, notamment jeudi, « ont pu être de 4 à 6 degrés au-dessus des normales de saison ». De quoi expliquer les besoins moins importants de la France.
Dès vendredi, Les Échos avaient annoncé le nouveau record, l’expliquant également par des « vents importants ». L’éolien a ainsi L’éolien couvert près de 20 % de la production électrique nationale, ajoute RTE.
Le gestionnaire du réseau électrique met également en avant des coûts de production « compétitifs », étant donné que « la disponibilité de tous nos moyens de production, notamment du nucléaire », a augmenté par rapport à l’an dernier.
Tout l’inverse de 2022
Pour RTE, le risque de voir le même scénario que durant l’hiver 2022 se reproduire s’éloigne donc encore un peu plus. Il faut dire que l’année 2022 avait placé la France dans une situation inédite à cause de problèmes de corrosion détectés sur plusieurs réacteurs nucléaires.
Rendus indisponibles, ces réacteurs avaient fait chuter la production nucléaire à son plus bas niveau depuis 30 ans. Ce qui avait alors obligé la France à importer de l’électricité pour la première fois depuis 42 ans.
« Une proportion notable du parc nucléaire a pu être contrôlée et réparée au cours de l’année », avait signalé RTE début novembre, lors de son traditionnel point presse sur le passage de l’hiver.
Un coup, c’est la cata et un coup, c’est la fête, les journalistes devraient plus s’en tenir aux faits et en plan large, ça éviterait qu’on ne les prenne pas au sérieux. Pour que les choses basculent de cette façon, on doit quand même être sur le fil d’un rasoir.