Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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Fukushima : Pyongyang dénonce le rejet par le Japon des eaux contaminées
SEOUL, 08 nov. (Yonhap) – Pyongyang a fustigé mercredi le Japon pour avoir démarré la semaine passée la troisième phase du rejet dans l’océan Pacifique des eaux contaminées puis traitées de la centrale nucléaire endommagée. Cette nouvelle phase a débuté le 2 novembre et devrait durer jusqu’au 20, selon les médias japonais, lesquels estiment que la quantité totale d’eau qui sera rejetée cette fois-ci sera sensiblement similaire à celle des deux phases précédentes qui ont eu lieu en août et octobre, à savoir 7.800 tonnes.
«Si le Japon a de l’honneur, il n’a absolument aucune raison de rejeter la demande inflexible du monde qui lui demande de consentir à un système de surveillance internationale qui soit sur le long terme et efficace», a commenté l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). Le Nord s’en est également pris à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en charge de la vérification des eaux traitées et du processus de rejet, jugeant que l’organisation internationale ne détient ni l’expertise ni l’impartialité nécessaires pour s’acquitter de cette tâche.
Le régime récalcitrant a également dénoncé l’AIEA pour les «pressions» qu’elle exercerait sur Pyongyang. En octobre, la KCNA avait publié une déclaration dans laquelle elle dénonçait l’organisation pour ses réprimandes concernant son programme nucléaire, qualifiant cela de «conspiration entre les Etats-Unis et ses partisans».
Pyongyang en appelle donc à Tokyo à prendre la «juste mesure de ses responsabilités face à l’histoire et à la communauté internationale» pour cette question primordiale qui concerne pas seulement le Japon mais aussi «la sécurité de l’humanité tout entière». La KCNA a continué : «Le Japon, en tant que seul pays au monde à avoir subi un désastre nucléaire causé par les Etats-Unis, ne connait que trop bien les conséquences atroces que le nucléaire peut avoir sur le corps humain.»
L’eau pure de Fukushima (qui donne des aussi ailes), bientôt mise en bouteille ?Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20231108001800884?section=news
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La première petite centrale nucléaire prévue aux États-Unis a été annulée
L’installation vue dans ce rendu d’architecte ne sera pas construite.L’énergie nucléaire fournit une énergie largement exempte d’émissions de carbone et peut jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique. Mais dans la plupart des pays industrialisés, la construction de centrales nucléaires tend à dépasser largement le coût budgétisé et à dépasser de plusieurs années le calendrier prévu.
Un espoir de changement a été l’utilisation de petits réacteurs nucléaires modulaires, qui peuvent être construits dans une installation de production centralisée puis expédiés sur le site de leur installation. Mais mercredi, l’entreprise et le service public qui prévoyaient de construire la première petite centrale nucléaire modulaire aux États-Unis ont annoncé qu’ils annulaient le projet.
Devenir petit
Les petits réacteurs modulaires prennent plusieurs mesures pour potentiellement réduire les coûts. Leur taille réduite permet aux systèmes de refroidissement passifs de prendre plus facilement le relais en cas de perte de puissance (certains modèles gardent simplement leurs réacteurs dans un bassin). Cela permet également aux composants primaires d’être construits dans une installation centrale puis expédiés vers différents sites d’usines, permettant ainsi de réutiliser une grande partie des équipements de fabrication pour tous les sites qui utilisent les réacteurs.
Les États-Unis ont approuvé un modèle unique pour un petit réacteur nucléaire modulaire développé par la société NuScale Power. L’Idaho National Lab du gouvernement travaillait à la construction de la première installation NuScale, le Carbon Free Power Project . Selon ce plan, le laboratoire national entretiendrait quelques-uns des premiers réacteurs sur le site, et un certain nombre de services publics à proximité achèteraient de l’électricité aux réacteurs restants.
Cependant, avec la baisse précipitée du prix des énergies renouvelables, la situation économique du projet s’est détériorée et les bailleurs de fonds ont commencé à se retirer du projet .
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est arrivée mercredi, lorsque NuScale et le principal partenaire de services publics, Utah Associated Municipal Power Systems, ont annoncé que le projet d’énergie sans carbone n’avait plus suffisamment de partenaires de services publics supplémentaires et qu’il était donc annulé. Dans un communiqué, les deux hommes ont reconnu qu '“il semble peu probable que le projet dispose d’un nombre suffisant d’abonnements pour poursuivre son déploiement”.
Le PDG de NuScale, John Hopkins, a tenté de donner une tournure positive à l’événement, en déclarant : « Notre travail avec le Carbon Free Power Project au cours des dix dernières années a fait progresser la technologie NuScale jusqu’au stade du déploiement commercial ; atteindre cette étape est un énorme succès que nous allons continuer à bâtir auprès des futurs clients. » Mais aucun de ces clients potentiels n’avait avancé un projet aussi loin que le projet Carbon Free Power. Il est donc désormais incertain si l’entreprise pourra construire des réacteurs commerciaux avant la fin de la décennie.
Il en va désormais de même pour l’énergie nucléaire en général aux États-Unis. Aucun grand réacteur n’est prévu, et les derniers projets de ce type ont été soit annulés, soit dépassés terriblement leur budget. Et bien que d’autres modèles de réacteurs soient envisagés pour des projets distincts, aucun n’a franchi l’obstacle de l’approbation par la Commission de réglementation nucléaire.
Où allons-nous ?
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EDF et le mystère de l’électricité perdue
Nos centrales nucléaires pourraient-elles produire bien plus, au point de se passer des énergies renouvelables ? Certains experts l’affirment.
Il fut un temps où la France produisait beaucoup d’électricité. Ses centrales nucléaires paraissaient même surdimensionnées par rapport aux besoins en énergie du pays. Cette époque semble bel et bien révolue. L’an dernier, le niveau de production d’électricité d’origine nucléaire est tombé à 279 térawattheures (TWh), le pire résultat depuis 1988. Et la remontée promet d’être poussive.
“La situation s’améliore”, assure pourtant Etienne Dutheil, directeur du parc nucléaire chez EDF. Le problème de corrosion sous contrainte devrait être définitivement résolu en 2025. Et le programme START, qui vise à augmenter l’efficacité des arrêts de tranche, commence à porter ses fruits. “On a reconstruit les plannings, travaillé les bonnes pratiques, donné plus d’autonomie aux équipes sur le terrain”, précise le responsable. Résultat : la durée de préparation à un changement de combustible est passée de 18 à 11 semaines et EDF vise désormais 9 semaines. Autre bonne nouvelle : les prolongations d’arrêts ont été réduites d’un tiers en 2023 par rapport à 2022. Et les sites les plus en difficulté affichent de bien meilleures performances. Ainsi, la dernière visite partielle sur le réacteur numéro 3 de la centrale de Paluel, comprenant le rechargement en combustible et un important programme de maintenance, n’a pris que 100 jours. Le meilleur résultat depuis au moins 12 ans. A Saint-Laurent, l’arrêt simple pour rechargement effectué l’an dernier n’a pris que 40 jours. La durée la plus courte des 8 dernières années.
“Globalement, les délais relatifs à la première phase d’arrêt pour rechargement du combustible sont désormais respectés dans près de 70 % des cas, contre moins de 10 % en 2021, et à peine plus de 2 % en 2019”, résume Etienne Dutheil. Ces efforts permettent à EDF d’afficher de meilleures perspectives de production : 335-365 TWh en 2025, et 400 en 2030 grâce notamment à l’entrée en service de Flamanville 3 et l’augmentation de puissance à venir sur plusieurs réacteurs.
Mais pour certains experts, quelque chose cloche. “Comment se fait-il que l’on ne revienne pas, même en 2030, aux niveaux de production que l’on a connus dans le passé ?”, interroge Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’études et de prospective énergétique. Selon les données publiées par RTE, la France produisait sans problème 430 TWh en 2005. Et que dire de la productivité de nos centrales comparée à celle des autres pays ? “Les taux normaux d’utilisation oscillent entre 78 % et 93 %. En fonctionnement normal, 1 GW de capacité nucléaire produit entre 7 et 8 TWh, alors qu’en France on atteignait péniblement 6 TWh en 2021. Avec les installations que nous possédons, nous devrions normalement produire 480 TWh”, assure l’expert.
Fukushima est passé par là
“Le revirement récent de stratégie du gouvernement français en matière de nucléaire a chamboulé l’agenda d’EDF, qui investissait surtout ses ressources dans le décommissionnement (NDLR : l’arrêt progressif) des réacteurs. Cela a entraîné une perte d’efficacité indéniable”, analyse Franck Gbaguidi, directeur du développement durable chez Eurasia Group. Face aux critiques, EDF se défend. “On ne met plus en œuvre le même programme industriel qu’il y a dix ou quinze ans. Fukushima est passé par là. Ainsi, les 4e visites décennales représentent, en volume d’opérations, six fois celui des 3e visites décennales. Et les travaux de préparation démarrent dix-huit mois en amont. Les exigences de sûreté se sont aussi renforcées. Il y a plus de contrôles à faire par rapport à ce qui se fait dans d’autres pays. Tout cela a un impact sur la disponibilité des centrales”, assure Etienne Dutheil.
Revenir au niveau de production de 2005 semble donc hors de portée pour l’instant. La France peut quand même surmonter l’hiver. “L’essentiel c’est le passage de la pointe, pas la production en elle-même” confirme Hervé Machenaud, ancien directeur exécutif du groupe EDF. Et l’expert de se livrer à quelques calculs : quand l’EPR de Flamanville sera disponible l’an prochain, nous aurons environ 60 gigawatts mobilisables grâce au nucléaire. Or, en France, le maximum appelé à la pointe est d’environ 90 gigawatts. La différence peut aisément être comblée grâce à l’hydraulique, aux importations et aux centrales à gaz".
Mais même s’il ne met pas le réseau en grande difficulté, le déficit de production d’EDF fait quand même grincer des dents. “Beaucoup de spécialistes se disent que la France, avec un parc mieux géré, pourrait se passer complément d’énergies renouvelables (ENR)”, constate Franck Gbaguidi. “Il y a derrière ce raisonnement l’idée que les ENR constituent un obstacle car elles empêcheraient le nucléaire de fonctionner correctement. En effet, selon les règles en vigueur en Europe, l’énergie éolienne est appelée en premier sur le marché, obligeant les centrales nucléaires françaises à lever le pied”, rappelle un expert.
Les ENR ont pourtant un avantage : celui de permettre à la France de ne pas mettre tous ses œufs dans un même panier. “La crise en Ukraine nous a montré qu’il valait mieux ne pas être dépendant d’une seule source d’énergie, quelle qu’elle soit, confirme Franck Gbaguidi. En outre, le développement d’une nouvelle filière peut être intéressant sur le plan économique”. L’expert en reste donc persuadé : il y a de la place en France pour le nucléaire et les renouvelables.
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@Ashura Même pas, EDF vend son courant à l’étranger, ça rapporte plus.
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L’Etat et EDF trouvent un accord
Après de longs mois de tractations, l’Etat et EDF sont enfin parvenus à un accord, mardi 14 novembre, sur le futur cadre de régulation du prix de l’électricité nucléaire qui doit prendre la suite de l’Arenh à partir de 2026. Difficiles, de l’aveu du patron d’EDF, les négociations aboutissent à un accord quelque peu complexe censé concilier la question de la compétitivité des clients industriels et celle de la capacité de l’énergéticien à assumer ses investissements à venir.
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Les industriels attendent encore d’être rassurés après l’accord entre EDF et l’Etat sur le prix de l’électricité
L’accord trouvé mi-novembre entre l’Etat et EDF sur le futur cadre de régulation de l’électricité n’a pas vraiment convaincu les industriels, inquiets pour leur compétitivité. EDF est attendu au tournant dans les semaines et mois à venir concernant sa politique commerciale.
Beaucoup reste encore à faire. C’est, en substance, le message envoyé par les représentants d’industriels à l’Etat et EDF après l’accord trouvé, mardi 14 novembre, sur le futur cadre de régulation du prix de l’électricité nucléaire qui s’appliquera à partir de 2026. Pour les plus désabusés, comme le président du Cleee Frank Roubanovitch, cela passera par une contestation forte du bien-fondé de l’accord auprès des parlementaires pour le faire “massivement évoluer”, lors de sa transcription dans la loi en 2024.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/les-industriels-attendent-encore-d-etre-rassures-apres-l-accord-entre-edf-et-l-etat-sur-le-prix-de-l-electricite.N2196698
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Derniers tests D’EDF pour démarrer Flamanville 3 en 2024
Après l’accord de l’ASN, le démarrage progressif du réacteur EPR Flamanville 3 est prévu mi-2024EDF n’a jamais été aussi proche de démarrer Flam3, le petit nom du réacteur nucléaire de l’EPR en construction à la centrale de Flamanville (Manche). Toutes les soudures qui n’étaient pas au bon niveau de qualité ont été réparées. Le 3 octobre, EDF a pu lancer une ultime phase de tests, sous pression et à chaud, du circuit d’eau primaire et secondaire. Elle doit durer dix semaines.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/derniers-tests-d-edf-pour-demarrer-flamanville-3-en-2024.N2189293
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BricoNucléaire
Qui sont les nouveaux lauréats de l’appel à projets réacteurs nucléaires innovants de France 2030 ?
Lors d’une cérémonie au ministère de la Transition énergétique le 27 novembre, la ministre Agnès Pannier-Runacher a dévoilé le nom des six nouvelles start-up lauréates de l’appel à projets réacteurs nucléaires innovantes de France 2030. Parmi elles, une surprise.
Parmis les six nouveaux projet de SMR français aidé par France 2030, celui de Jimmy décroche 32 millions d’eurosLa France veut de petits réacteurs nucléaires français… et se donne les moyens de les avoir. Lancé en mars 2022 et clos en juin 2023, un appel à projets «réacteurs nucléaires innovants» de France 2030, doté de 500 millions d’euros, a rencontré un succès presque inattendu, avec plus de 15 dossiers déposés. En juin 2023, deux premiers lauréats avaient été dévoilés, Naarea et Newcleo, qui se partageaient une subvention de 25 millions d’euros.
Source pour abonné: https://www.usinenouvelle.com/editorial/qui-sont-les-nouveaux-laureats-de-l-appel-a-projets-reacteurs-nucleaires-innovants-de-france-2030.N2198868
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La relance du nucléaire va engendrer une hausse modérée du volume de déchets radioactifs
(article probablement sponsorisé )
Face à la relance du nucléaire, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs se veut rassurante. Dans l’édition 2023 de son inventaire national des matières et déchets radioactifs, elle estime que l’exploitation des six nouveaux réacteurs EPR2 entraînera une hausse maximale de 16% des déchets hautement radioactifs à vie longue. Des matières supplémentaires que son projet (très controversé) Cigéo aura selon elle la capacité d’absorber.
Le site de stockage de déchets radioactifs Cigéo pourrait être mis en service en 2035.1 760 000 m3. Tel est le volume de déchets radioactifs produits à fin 2021 dans l’Hexagone selon l’édition 2023 de l’inventaire national des matières et déchets radioactifs de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) publié le 12 décembre. Cela représente 220 000 m3 de plus qu’en 2018, au moment de la publication de la précédente édition.
Et on ne parle surtout pas du coût, sans parler du coût écologique qui ne concerne que nos descendants.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
Et on ne parle surtout pas du coût, sans parler du coût écologique qui ne concerne que nos descendants.
Il sera bien moindre que toute la pollution des sols à base d’insecticides, désherbants et autres produits de synthèse à base de pétrochimie qu’on épand sur une grande partie des terres émergées depuis plusieurs décennies.
J’ai lu il y a peu que la régénération des sols est de l’ordre de 1 à 5 mm par siècle. Actuellement on laboure à 1 m de profondeur, les produits phytosanitaires se retrouvent donc très concentrés sur toute cette hauteur.
Donc si on arrêtait maintenant l’agriculture intensive il faudrait 20 000 à 100 000 ans pour que les sols se régnèrent complètement.Tout ça pour dire que les déchets nucléaires (l’équivalent d’une pièce de 2€ par habitants par an pour un pays fortement nucléarisé comme la France) seront un problème négligeable pour les futuriens par rapport à toute la merde qu’on fait partout ailleurs.
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@Raccoon un problème encore plus durable que celui de l’agriculture, pour certains isotopes 100 000 ans, c’est juste la demi-vie.
Quant à l’agriculture, avec le réchauffement et sans eau, elle n’a pas beaucoup d’avenir.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon problème qu’il est possible d’enfouir à 400 m sous terre et qui occupera une petite surface, ne dérangeant ainsi personne.
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@Raccoon T’a raison, c’est en France pas chez moi, et je serais mort avant que ça pose un problème, alors je m’en balek
Mais il faut bien comprendre que l’enjeu c’est de faire du fric en prenant les déchets de tous les pays qui paieront pour s’en débarrasser, pas ceulement ceux du parc Français.
Les “deux francs” et les déchets, c’est pour le contribuable, le bénèf, c’est pas pour lui.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon on peut se passer de nucléaire, mais la contrepartie c’est qu’il va aussi falloir se passer d’énergie et donc de confort et de pouvoir d’achat. Je ne pense pas qu’on y soit préparé. Donc pour amorcer une transition lente vers plus de sobriété sans la subir, le nucléaire fait partie des solutions à mettre en place.
Et pour ce qui est des isotopes radioactifs, plus leur demi-vie est longue moins ils sont dangereux. Ce sont ceux à demi-vie courte qui le sont pour les organismes vivants.
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De toute façon, tant qu’on aura pas trouvé un moyen de stockage inter-saisonnier pour l’électricité, les panneaux solaires et les éoliennes ne servent qu’à implanter de nouvelles centrales à gaz ou au charbon, il va donc falloir faire un choix, soit on émet du CO², soit on génère des déchets radioactifs avec le nucléaire, soit on retourne effectivement à la bougie.
Une petite remarque sur l’article qui parle de 1 760 000 m3 de déchets, juste après avoir parlé de Cigéo.
Le site de Cigéo n’est prévu que pour les déchets de haute activité (HA) et les déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL), et il est prévu pour 85 000 m3. -
Il y a des solutions pour stocker le surplus de solaire et des éoliennes c’est de transformer cette énergie en hydrogène (avec de la perte mais au moins ce serait de l’hydrogène vert) et aussi, par exemple en turbinant dans les barrages avec le surplus (barrage avec un bassin en plaine pour remonter les eaux et ne pas compter que sur la fontes des neiges). Je pense qu’il y a beaucoup de possibilités mais celà coûte de l’argent mais avons nous le choix?
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Pourquoi l’avenir des SMR français, et notamment du mini-réacteur Nuward d’EDF, se joue au CEA
[L’instant tech] Dans les laboratoires de son centre de Cadarache (Bouches-du-Rhône), le CEA teste la sûreté passive du mini-réacteur nucléaire Nuward d’EDF, une brique cruciale. L’État lui demande aussi d’aider techniquement les autres projets de SMR français.
Sur son site de Cadarache (Bouches-du-Rhône), le CEA bénéficie d’installations dédiées à l’étude de la performance et de la sureté du système de refroidissement passif du mini-réacteur nucléaire (SMR) Nuward d’EDF.C’est la grande promesse des SMR. Ces mini-réacteurs nucléaires modulaires sont destinés à remplacer les centrales à charbon ou au fioul, et donc à fournir, un peu partout, électricité et chaleur à l’industrie, aux villes et aux zones isolées. De par leur taille et leur design intégré, ils promettent tous une sûreté passive. Sans être totalement autonomes, ils pourront non seulement s’arrêter seuls, mais aussi se refroidir. Si une présence humaine sera toujours nécessaire sur les lieux, ce dispositif laissera plusieurs jours à des équipes de maintenance pour intervenir, si besoin. Reste à le démontrer aux autorités de sûreté du nucléaire qui devront délivrer les licences d’exploitation pour ces nouveaux types de réacteur.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/pourquoi-l-avenir-des-smr-francais-et-notamment-du-mini-reacteur-nuward-d-edf-se-joue-au-cea.N2204938